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[CLOS] Par le poing d’Athéna. ft. Miss Caplan
Eliott Eirik
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Par le poing d’Athéna. ft. Gabrielle Caplan


Tel un ancien rituel payen, Miss Nessmith organisait, aux prémices du mois de mai, un tournoi de boxe. Ni le Brexit, ni le caractère prohibé de la pratique, n’avait provoqué la fin de la tradition. Au nez et à la barbe des autorités, le Black Lion se métamorphosait pour le temps de quelques jours sulfureux. C’était un événement qui n’avait droit à aucun sponsor public ou privé. Il n’y avait pas la presse non plus. Il était financé par les gains de la soirée eux-même. Il y avait toujours un franc bénéfice pour la patronne du lieu. Car bien entendu, autant que les coups, tous les paris étaient autorisés.

L’information se faisait par le bouche-à-oreille, comme se faisaient tant d’autres choses à Londres, à présent. C’était pour les initiés ou les parrainés. Le tournoi était prévu pour les boxeurs et boxeuses professionnel.les. Ceci dit, les amateurs n’étaient pas refoulés pour autant. La seule règle était de pouvoir payer son inscription de 200 £ comptant. L’Ecossaise prévoyait les litres de bières, de vodkas et d'amaretto sur l'équivalent d’un mois. De quoi faire grogner la concurrence. Mais personne ne s’attaquait encore à Mayra. Elle tenait la place, Harrow la respectait.

Les têtes d’affiches de 2026 étaient prometteuses. A quelques heures du coups d’envoi les paris étaient déjà hauts. Luke Brown qui faisait des bas quartiers de London était le favori. Il avait une petite réputation naissante. Un poing qui était exceptionnel. Tout le monde le portait gagnant pour sa catégorie. Mais chaque année réservait son lot de surprises. C’était ce qui plaisait le plus. Certains gros bras des mafias venaient eux aussi se défouler sur le ring clandestin. Ils faisaient ce qu’ils ne pouvaient faire au Rosewood. Pour cette raison, le Réseau apportait une aide exceptionnelle, pour gérer la sécurité du bar et de ses occupants. Uniquement pendant l'événement. Afin que tout ceci se déroule au mieux.

M. Eirik ne participait pas au pari. Il considérait que son devoir de neutralité s’exprimait également dans ce genre de pratique. En revanche, il lui arrivait de venir voir des matchs. Il n’avait pas été présent pour les deux premiers soirs. Mais sur invitation d’un vieil ami Serbe, il acceptait de venir au troisième. Un vendredi soir du mois de mai. Il quittait donc l’Hotel Particulier pour aller dans le repère de la belle Mayra. Il y retrouvait son collègue de bonne heure, bien avant le lancement de la soirée. Tous deux se trouvaient une table d’angle. Cela leur permettait d’avoir une vue sur le ring sans subir l'effervescence du public.

La presse avait dit des choses embêtantes sur la Serbie ces dernières semaines. Les vieux mafieux avaient donc à discuter d’une ou deux choses. Eirik était un homme patient. Mais, il n’en était pas pour autant attentiste. Bien au contraire, il réglait les choses avant qu’elle dégénère. Pour cela, il pouvait prendre des décisions drastiques. Bien entendu, cela n’était pas du goût des personnes concernées. Mais c’était ainsi que les criminels continuaient de travailler à peu près “dans la paix”. Ils causaient donc autour d’un bon verre de brandy et de vodka.

Eliott suivait le match d’un œil seulement. Il écoutait surtout les réactions du public. Lorsque les cris montaient en flèches, il prenait le temps d’observer la suite des coups. Lui-même avait fait de la boxe dans ses jeunes années. C’était pour se muscler un peu. Il avait encore en tête les règles et le plaisir de se sport. Le tournoi alternait les duos, masculins et féminins. La tenancière veillait à une exposition équitable. Ce fût ainsi que le vieux loup découvrit les deux nouvelles compétitrices qui entraient.

Il avait retiré sa veste depuis un moment. Les manches de sa chemise étaient roulées. On pouvait donc voir sur son avant-bras gauche ce petit tatouage délavé. Un détail de son passé. Celui qui le liait à la lointaine mafia du nord. Celle qui était parvenue à le détourner de son itinéraire de vie. Il avait les cheveux plus longs. L’élégance d’un dandy un peu fatigué. Tout en portant son spiritueux aux lèvres, il se laissait captiver par le match des filles. Elles étaient déterminées. Il y avait de la technique. Sans doute un peu plus de hargne chez la blonde aux cheveux courts.

A mis match Eirik appelait un serveur. Il écrivait une note à transmettre à l'entraîneur de la boxeuse. Des poings comme ceux-là ne devaient pas rester sous-exploités. La jeune femme gagnait le match. Eliott l’observait rejoindre son veilleur, interagir avec lui. Il étudiait sa façon d’être dans l’espace. Une petite pointe de curiosité lui titillait l’esprit. Il vit l’homme le désigner. Lorsque la sportive tourna la tête dans sa direction, le loup lui adressait un toast respectueux, en levant son verre à son attention. Ses yeux se plantaient dans les siens le temps d’un échange visuel et d’un sourire énigmatique.

Sans avoir à fixer l’Irlandais, Eliott lui donnait l’ordre implicite. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Ils étaient de ces hommes de peu de mots.
« Walsh. » Le dossier sur cette “Caplan” serait sur son bureau le lendemain.

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Eliott Eirik
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Gabrielle Caplan
Par le poing d’Athéna
Eliott Eirik & Gabrielle Caplan—
~~PREMIER POST~~

Ahhh le petit coup de sang d'avant combat, cette montée d'adrénaline qui se faisait petit à petit, c'était un moment qui plaisait particulièrement à Gabrielle. Ca l'aidait à se concentrer, à rester focus sur son adversaire, ses coups, ses mouvements. Bien que pour le moment, elle s'échauffait, musique à fond dans les oreilles, installée sur une chaise, une main tendue vers son entraîneur qui prenait le temps de lui bander correctement les mains. Des outils de travail, qu'il ne fallait pas laisser s'abimer trop facilement. Les gants protégeaient certes, mais le contact avec les os de l'adversaire se sentait, il y avait moyen de se fracasser la main, si l'on tapait faux, en tant que professionnel, ça ne devait pas arriver, mais on n'était jamais trop prudent.

C'était sans doute ce qui lui plaisait plus dans les combats, ce moment de préparation, d'abord le rituel du bandage des mains, lentement, l'une après l'autre, une fois fait. C'était les gants, que l'on accrochait avec du scotch, le protège-dent et ensuite, le moment d'échauffement, enfin, juste pour travailler quelques mouvements, des enchaînements, les plus simples, pour ne rien oublier, les derniers mots du coach, avant de partir au combat.

Kylian la suivait depuis le début, un irlandais au sang chaud, un collègue de boulot, tout aussi infiltré qu'elle. C'était agréable de faire tout cela avec quelqu'un qui savait, avec qui l'on pouvait parler, échanger. Les deux s'entendaient parfaitement, il y avait eu une aventure, à une époque, parce que le tout les avait rapprochés, mais ils avaient arrêtés. Comme des adultes, sachant parfaitement qu'ils faisaient une connerie, mais il n'y avait pas eu de sentiment, juste un besoin... de se rapprocher. Ils étaient juste amis et cela leur convenait. Et puis, le duo marchait bien. C'était un vrai entraîneur, un bon, Rix l'écoutait, sérieuse dans ce rôle qui lui collait finalement si bien à la peau.

Les combats illégaux n'avaient pas ouverts leurs portes si facilement, maintenant qu'ils y étaient enfin, il ne fallait pas lâcher l'affaire. Les combats du Black Lion avaient donc été acceptés sans autre. Les règles changeaient un peu. Plus de coups étaient permis. Il fallait être encore plus au taquet, bien tenir sa garde, avoir la rage au ventre, être prêt à vouloir tuer sur le ring parfois. Pour que le public étanche sa soif de sang. Car c'était pour lui qu'ils se tapaient tous sur la gueule. Elle l'acceptait, elle était prête, parce que finalement, cette rage, elle existait, réellement.

Le brouhaha, l'ambiance du bar finissait par revenir à ses oreilles, alors qu'elle lâchait sa musique, la porte s'ouvrait, il était temps de se battre. C'était comme aller à la guerre, une sensation qu'elle connaissait bien et depuis longtemps. Frappant ses poings, elle montait alors sur le ring. Le public hurlait, bien sûr, chauffé à blanc par le spectacle, il y avait du sang sur le tatami du ring, bien sûr, elle s'en moquait, concentrée, toujours, fixant son adversaire, félin aux aguets. Elle était plus grande, plus lourde, musclée que Caplan, autant dire que les coups que son adversaire allait lui balancer, pouvaient faire très mal, il fallait qu'elle se protège bien, qu'elle l'épuise, puis contre-attaque, rapide et vive.

Son plan était déjà fait dans sa tête. Il fallait comprendre que la boxe était un jeu d'échec, de la stratégie. L'arbitre donnait le top départ. Les coups pleuvèrent directement. Garde levée, la flic ne se laissait que peu toucher, elle encaissait, sérieusement les coups. Ils étaient forts, violents. Un crochet passa la garde, l'arcade venait de s'ouvrir, premier arrêt. L'Irlandais lui collait la blessure, lui gueulant ses conseils, pour couvrir le bruit ambiant. Ce n'était rien. Elle hochait de la tête, prenait une gorgée d'eau, repartait au combat.

Droite, crochet, kick à la tête, touchée. L'adversaire vacillait. Petite sourire en coin, amusée, car oui, c'était un jeu. Elle avait l'air d'un chat qui jouait avec sa souris, même si parfois, elle se retrouvait dans les cordes. Mais c'était ses bras qui encaissaient le plus les coups. Le souffle rauque de l'autre, lui faisait savoir que l'épuisement pointait le bout de son nez. Le round durait 5 minutes et c'était long et il n'y en avait pas qu'un...

Au quatrième, Caplan prenait le dessus, elle avait économisé ses forces, maintenant, elle pouvait tout sortir. Elle harcelait son adversaire, lui balançant des coups qu'elle n'attendait pas, changeait de garde sans prévenir, déstabilisait l'autre et finissait par la mettre réellement dans les cordes. K.-O. Gagné. Les bras levés, elle souriait, fière, oui ça n'avait pas été facile, adversaire coriace, mais elle n'avait rien lâché, jusqu'au bout.

Elle descendait alors du ring et prenait son coach dans ses bras, avant d'accepter la bouteille d'eau qu'on lui donnait, pour la vider d'une traite. Les gants dégageaient rapidement de ses mains, Kylian venait lui glisser un mot à l'oreille, tout en lui tendant un billet, elle jeta un regard à la note, avant de tourner le regard vers celui qu'on lui pointait. Un homme qu'elle ne connaissait pas, pas encore en tous les cas. Elle lui lança un sourire, avant de glisser le billet à l'intérieur de sa brassière. Quoi? Pas de poche, il fallait bien faire avec.

Puis prenait le linge tendu et s'essuyait un peu la sueur, l'irlandais contrôlait à nouveau le pansement de l'américaine, pour lui en faire un plus sérieux, avant de la laisser bouger. Elle avait décidé de rejoindre celui qui s'était intéressé à elle, après tout, elle était là, aussi, pour ça. Mener une enquête, sous couvert de combat. Petit sourire aux lèvres, elle se trouva rapidement à hauteur de la table.

- Merci pour le mot, vous me payez un verre? Parce que bon, c'était bien beau de féliciter, mais avec un verre, c'était encore mieux. Elle profita de cet instant pour mieux observer l'homme. D'un certain âge, un charme certains pourtant, bien habillé. Il ne devait pas faire partie du monde des petits criminels, celui-ci. Gabrielle. Tendant une main franche, pour le saluer correctement.
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Eliott Eirik
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TWalsh s’était éloigné de la table le temps d’aller en quête d’informations primaires, concernant la boxeuse en question. Celles qu’il pouvait avoir avant d’enquêter de façon approfondie. Étant l’homme de main, que dire le bras droit d’”Odin”, il n’avait pas besoin de poser une question deux fois. Si parfois un individu se montrait récalcitrant la physionomie du roux suffisait à lui donner raison. Il revint quelques minutes plus tard:

Un pas dans le dos du Directeur, Hector fit un portrait de l’inconnue, qu’Eliott écoutait sans en avoir l’air:
« Gabrielle Caplan. Américaine. Ici depuis quelques semaines. Boxeuse professionnelle. Ni mari ni enfants. Surnommée “Rix”. » Ce dernier détail donnait à sourire, un vieil amoureux de la langue, comme l’était Eirik. Il ne fit aucun commentaire et ne posait aucune question subsidiaire. Il lui suffirait de voir ça plus tard lorsqu’ils seraient rentrés à l’Hôtel.

Les yeux d’Eliott passait de cette jeune femme à son coatch et inversement. Il avait l’impression d’avoir déjà vu cet homme. Mais il lui était impossible de retrouver le contexte dans lequel cela avait pu se produire. Voyant la sportive approcher de la table il congédiait celui qui l’avait amené ici. Le Serbe n’osait trop rien dire au chef du Réseau et se levait pour libérer la place. Un regard froid se posa sur la blonde avant qu’il disparaisse dans les volutes du Black Lion.

Venant d’une époque et d’une classe particulière, Eirik se leva pour accuillir la jeune femme. Il ne pouvait se défaire de son éducation et de sa galanterie. Quand bien même celle-ci était à présent remise en question par toutes les jeunes filles. Car Eliott n’était pas galant parce qu’il se pensait supérieur à la femme mais bien parce qu’il ne l’avait jamais vue autrement que comme son égal. Un être merveilleux qu’il aimait aimer et choyer. Il en avait, malheureusement, que très rarement l’occasion.

Une main posée sur le bas ventre, il souriait aimablement à la gagnante:
« C’était là précisément mon intention Gabrielle Caplan. » Il lui prenait la main pour une poigne sûr. Il échangeait par la même un regard amusé et curieux avec elle. Puis, du plat de sa paume, il invitait donc la dame à rejoindre sa table. « Je vous en prie.» Dans le même temps, le serveur nettoyait la place libre. En quelques secondes tout était d’une propreté impeccable. C’était bien plus agréable ainsi. «Je m’appelle Eliott Eirik. Enchanté. » Un nom de collectionneur dans l’espace public et légal. C’était celui d’un sage dans le monde du crime organisé. Les demandes de M. Eirik étaient traitées en priorité, ici comme dans tout le réseau clandestin, de Londres et d’ailleurs. Sans qu’il n'eut à rien demander. C’était là le résultat d’un long travail, d’années de dévotion, et de médiation. Il attendit que “Rix” soit assise avant de se rassoir lui-même. Un doux et charmant sourire revenait sur ses lèvres pour l’interroger. « Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ? » Là encore le dandy attendit que la demande fut formulée, avant de donner son propre choix. « Un café. Merci Romuald.» Le serveur, tout comme Walsh s’écartaient de la table.

Lui était d’un grand calme, serein, tel un sage. Il était aussi curieux. :
« Vous venez de faire un beau combat. Je vous remercie pour ce moment. C’était agréable à observer. Je suis intrigué. » Il passait une main sur la table, chassant une mouche imaginaire. Il avait des grandes mains qui agissaient avec contrôle et calme. « Où avez-vous appris à boxer ainsi ? New-York peut-être ? J’y ai connu un grand homme de boxe. » Il faisait naturellement enquête. Quoiqu’il était sincèrement intéressé par le parcours d’une femme aussi déterminée. Les femmes fortes et indépendantes avaient toujours réussi à l’émouvoir. Il s'en trouvait souvent attiré et prudent devant leur intelligence et leurs charmes.

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Gabrielle n'avait rien contre la galanterie, cela l'amusait même. Ils étaient rares les hommes à l'être encore. Surtout dans les milieux qu'elle côtoyait. Alors un type qui avait des égards pour ces dames, c'était presque reposant. Après, ce n'était pas la première chose qu'elle cherchait chez le sexe opposé et cela pouvait finir par la fatiguer à force, mais là, sur le coup, elle gardait son petit sourire en le voyant faire.

Leurs mains se serrèrent donc, et elle haussa légèrement un sourcil, tandis qu'il l'appelait par son nom complet. Ce monsieur était bien renseigné, donc. Les noms de famille n'étaient pas ce qui était jeté en pâture au public qui venait pour voir couler du sang. Mais vu le type face à elle, elle savait qu'il n'était pas du menu fretin. Le serbe, à l'inverse, qui s'était permis de lui faire un regard noir, devait être un sous-fifre, elle lui avait retourné un sourire moqueur, car oui, elle se moquait du danger qu'il pouvait représenter.

- Vous en savez plus que moi, à ce que je vois. Car si lui n'avait donc pas eu besoin de présentation, Caplan, elle, ne savait toujours pas à qui elle avait affaire. Mais puisque vous comptiez le faire, vous êtes pardonné. Taquine bien sûr, avant de s'installer sur la chaise, qu'on venait de nettoyer pour elle.

Les égards du serveur étaient pour le moins surprenant, mais quand l'homme se présenta, elle comprit rapidement pourquoi. BINGO! Dire qu'elle se retrouvait face à celui qu'elle cherchait, si c'était une chance... les étoiles s'étaient carrément alignées! Elle n'aurait pas parié sur le fait de le croiser dans l'arrière d'un pub, pendant l'un de ses combats. C'était amusant pourtant, elle restait plus ou moins neutre, calmant le battement de son cœur. Il y avait de quoi ressentir une certaine adrénaline, à se retrouver en face-à-face avec sa proie.

- Eliott, ravie. Gardant son petit sourire, jetant un regard au serveur. Whisky, sec. Elle pouvait se le permettre, elle venait de descendre du ring et Kylian ne regardait pas.

Il était charmant, le savait-il au moins? En tous les cas, elle l'observait, tranquille, notant les détails, la couleur des yeux, leur forme, la barbe, la longueur des cheveux, les mouvements calmes et réfléchis. Ce genre de criminel qui réfléchissait avant d'agir, que l'on écoutait, qui avait son poids dans le game, comme disaient les jeunes. Autant dire qu'il serait intéressant d'en apprendre plus sur lui. Même si pour le moment, c'était son interlocuteur qui voulait en savoir plus sur elle.

- Merci, parait que c'est tout aussi important de distraire la foule, que de gagner le combat. Se passant une main dans les cheveux. Intrigué, vraiment? Elle ne le quittait pas des yeux, se frottant le menton, un petit air presque mystérieux sur le visage. Ce n'est pas tant l'endroit que le coach, qui donne un style. A New-York, j'ai affiné ma façon de boxer, mais j'ai commencé jeune, dans un coin perdu de l’Amérique. Vous ne connaissez sûrement pas. L'observant. Quel grand nom avez-vous connu? Vous boxez vous-même?

Les questions étaient là pour développer un début de lien, connaître mieux son interlocuteur. Bref, accrocher la cible.
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Juste là, le temps d’une respiration, “Odin” avait cru voir une étincelle dans le regard de la jeune femme. Mais le calme et la pondération dont elle avait l’usage le fit douter. Il ne devait s’agir que d’un reflet hasardeux. Une lumière artificielle capturée un instant par l’étrange beauté de ce regard malicieux. Eliott était un charmeur, mais il n’était pas le seul à l’être à cette table.

Laissant le serveur vaqué, le Norvégien croisa sa cuisse sur l’autre. Il tirait sur le tissu du pantalon pour être confortablement installé. Son vieux dos trouvait une position confortable afin qu’il puisse se faire oublier le temps de la discussion. La remarque de la sportive était tout à fait juste. Eirik en savait quelque-chose lui qui était passionné par l’Antiquité. Il avait eu de fervent débats avec la ténébreuse Duchesse Lampeduza à ce propos.

On nommait alors les jeux les ludi. De grands jeux publics à Rome qui se faisaient sous la tutelle dela magistrature. Ils se déroulaient lors des fêtes en l'honneur des dieux. Institués, avant tout pour gagner leur bienveillance ou pour détourner leur colère. Généralement annuels, ils pouvaient néanmoins avoir lieu lors d'occasions particulières.

Il la voyait fort bien dans une petite cohorte de murmillos à porter le glaive.:
« Eh bien vous avez un potentiel de show man. » Il espérait que l'entraîneur de Miss Caplan était conscient de cela. D’ailleurs, il s’en assurait lui-même. « C’est à la vérité le fondement même de cette économie du sang. » D’aucun voudrait faire croire que les calculs étaient le plus excitant. Mais pour ceux qui voulaient des équations il y avait des courses de chevaux. May offrait autre chose dans cet antre du lion.

Eliott souriait doucement. Il n’avait pas peur de se répéter devant une femme. Il aimait les complimenter. Parfois à leur dépend:
« Oui. Vraiment. Miss Caplan.» Il ne la quittait pas du regard non plus. Totalement hermétique à ce qui se passait dans leurs dos. Ce n’était pas ici que quelqu’un pourrait assassiner un homme comme lui. « Dites toujours ? » Cela faisait plus d’une demi-siècle qu’il parcourait ce globe. Il avait eu le temps de découvrir des lieux atypiques. D’ailleurs c’étaient les endroits perdus qu’il aimait le plus. Ceux qui étaient oubliés du grand monde. « Joe Frazier. » il avait été champion olympique en 1964. Il avait eu un style offensif, et un crochet du gauche qui l'avait rendu célèbre. Ensuite, il avait enseigné aux nouvelles générations. Mais, si cette professionnelle connaissait ses aînés, il n’avait pas besoin d’en dire plus. C’était à voir sa culture du monde sportif. « Vous me l’avez rappelé ce soir. » Il avait été le plus grand rival d’Ali et son égal en talent.

Il était légitime de lui poser la question. D’ailleurs, le Norvégien avait pratiqué un peu de ce sport à la trentaine et à la quarantaine. Il avait aimé. Même si ses compagnes de l’époque n’appréciaient pas de le voir rentrer perclus de bleus.
Il avait toujours été persuadé que Fraya n’aurait jamais eu peur de cela elle:
« J’ai boxé oui. » Malheureusement, Eliott n’avait plus les genoux en état pour une telle activité. Il se faisait vieux le loup. Si sa santé générale était plutôt bonne l’âge et les soucis -surtout les soucis- le fatiguait beaucoup. « J’ai beaucoup aimé. Où vous entraînez-vous ? » Bien entendu ce n’était pas une question anodine. Le Rosewood avait un bel espace pour faire de la boxe comme d’autres sports. Eliott comptait bien y attirer cette perle rare. « Avez-vous d’autres matchs cette semaine ? » Ce serait sans doute une raison de repasser dans ce charmant établissement. Toute séduction devait se faire avec délicatesse et patience. Seulement ainsi les belles guerrières baissent leurs armes.

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- Show woman vous voulez dire. Avec son petit sourire en coin, amusée.

Et oui, même si on pouvait en douter, Gabrielle était une vraie féministe dans l'âme et elle luttait, à sa hauteur, pour le combat que les femmes devaient mener contre le patriarcat. Pour le coup, elle corrigeait gentiment Eliott, ce n'était pas bien grave, mais il était important de mettre les mots justes sur les choses, non? Après tout, ce n'était pas parce qu'elle se battait, qu'elle était dans un sport que l'on qualifiait trop souvent d'homme, qu'elle en était un. Elle assumait totalement sa féminité, même si ce n'était pas physiquement qu'elle le démontrait le plus. Pour le reste, ils étaient d'accord.

Bien bien, c'était parfait, de savoir qu'elle l'intriguait. Le grand patron mordait déjà à l'hameçon. Voilà une bonne chose, l'enquête augmentait d'un cran. De quoi avoir un petit frisson d'excitation. Elle ne gardait que son petit sourire en coin, tout en continuant de l'observer, faisant lentement tourner l'alcool dans son verre, sans pour autant y toucher. En fait, elle réfléchissait déjà à la suite, à la tactique à utiliser pour continuer de l'intriguer.

- Oh, et en quoi êtes-vous intrigué? Autant qu'il lui donne quelques informations en plus. Il voulait un défi, très bien, hochant alors de la tâte. Knife River. Le bled d'où elle venait, perdu dans le Montana, le nombre d'habitants étaient dérisoires, personne ne se souvenaient d'elle là-bas et c'était tant mieux. Au moins comme ça, ne mentait-elle pas complètement sur ses origines. Si vous connaissez... je serai vraiment surprise. Enfin même si c'est totalement perdu, il y avait cette petite salle, pourrie, qui sentait la transpiration, c'était infernal, mais le vieux coach était un bon gars et nous entraînait dur.

La boxeuse resta un instant silencieuse, alors comme ça, Eirik avait côtoyé des grands tel que Frazier? Ouais c'était pas mal pour impressionner, surtout une femme comme elle. Elle siffla.

- Ah ouais! Rien que ça! Respect. Toujours souriante. Merci Eliott, mais je ne suis pas à son niveau. Marquant un temps. Vous avez échangé un peu sur le ring avec lui? Sans douter une seule seconde qu'il n'aurait eu aucune chance, mais cela pouvait tellement être grisant, de faire quelques échanges avec un tel grand, celui qui avait mis en péril Ali, quand même, ce n'était pas rien! Oui, c'est un sport qui permet de tout oublier, avec une vraie discipline. De la stratégie. C'est complet.

Gabrielle finissait par prendre réellement son verre, le lever vers son interlocuteur, puis prendre une bonne gorgée. Ahh rien de déshydratant, mais elle appréciait le goût amer, le plaisir, de quoi se détendre après un combat rondement mené.

- Dans une petite salle à Brent, dans le District West. Ils étaient tranquilles et loin des regards et des oreilles non souhaitées. Mmmm... elle jetait un œil à un calendrier derrière le bar. Oui, vendredi, le temps de me remettre de ce soir et de m'y remettre. Aucun problème pour Caplan d'enchaîner pendant quelques jours, tant qu'elle avait un jour de libre entre deux. Elle était à fond et c'était ainsi qu'ils pouvaient avancer dans leur enquête, aussi. Vous reviendrez? Taquine.
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Le vieux Eirik resta muet quelques secondes. Non parce qu’il était vexé ou étonné par une reprise syntaxique. Mais parce qu’il n’avait pas d’avis arrêté concernant la langue et le féministe. Eliott avait été élevé et éduqué par une femme. Elle ne s’était jamais dite féministe et l’était de bien des manières. De même que lui ne brandissait pas de bannière pour autant au cours des cinq dernières décennies il avait travaillé en fond pour une plus grande égalité entre hommes et femmes. Il n’était pas tout à fait convaincu que le changement se ferait par la syntaxe.

Néanmoins, il respectait la volonté de son interlocutrice:
« C’est ce que je veux dire en effet. » La concession était aussi douce qu’un compliment.

Lui ainsi que son garde du corps étaient conscients que la situation amusait cette jeune femme. N’étant pas (encore) dans un entretien purement professionnel, le Directeur profitait de la discussion. En fin de compte, son travail occupait tout son temps. Il faisait de moins en moins de rencontres fortuites. Quelque part cet anonymat, le pouvoir du hasard, manque.

Un sourire éclairait le visage tranquille du vieux loup:
« En beaucoup de choses. Comment en vient-on à devenir professionnelle de boxe et à terminer à un concours au Lion Noir ? » Il y avait du déterminisme social, mais la vie était aussi faite par le hasard et les rencontres. A la façon dont Gabrielle Caplan parlait de ses origines, il n’était pas compliqué de comprendre que ce sport lui avait apporté beaucoup de choses. « Je ne connais pas Knife River. Mais j’imagine très bien cet entraîneur dont vous parlez. » Il n’y avait pas besoin de voir une larme à l'œil pour deviner la tendresse qu’évoquait cet homme dans le cœur de son ancienne élève.

Cette fois ce fut lui qui repris la jeune femme, avec la même patience:
« Je dirai plutôt respect à lui. Je n’ai fait qu’avoir de la chance. » Eliott n’avait pas de défaut d’orgueil. Le veuvage de bonne heure pouvait métamorphoser un homme. Il s’était cru invincible. Mais perdre Freya l’avait forcé à comprendre comme l’être humain est fragile. Comme il était futile de penser que l’on pourrait échapper aux lois de la nature. « J’aurai aimé! Mais je ne pense pas que cela aurait été significatif. En revanche, j’ai eu le bonheur de partager de longues conversations avec lui. C’était un homme d’une grande modestie. » La plus valable des qualité pour un homme, selon Eirik.

Ils étaient d’accord sur la base:
« Il est vrai que c’est une discipline exigeante. Particulièrement quand elle devient celle qui permet de mettre le pain sur la table. » Eliott eu un sourire pour la jeune femme. Il tendit lui aussi sa tasse pour un signe. La réaction faciale de la boxeuse lui tirait un petit sourire. Il aimait l’énergie qui transparaissait de sa personne. La jeunesse était revigorante. « Ce que je retrouve avec le jeu d’échecs. Concentration, discipline et stratégies. » D’ailleurs, Odin était un bon joueur. Il était assez patient et visionnaire pour que les parties soient longues et la lutte acharnée.

Un rire manquait d’échapper au norvagien. Il connaissait cette petite salle. Plus précisément, il connaissait l’homme qui tenait la salle. Londres était une petite ville par plusieurs aspects.
« Vendredi soir. » Eliott visualisait alors le planning de sa semaine. Il avait en mémoire une rencontre avec le comptable du Rosewood. A moins que cela soit le jeudi. Il devait faire une petite vérification. Cependant, il venait déjà de prendre la décision avec lui-même de libérer cette plage horaire. Il voulait creuser un peu plus. En bon homme d'affaires, il savait qu’il ne fallait pas passer à côté d’une opportunité qui ne se représenterait pas. « Je viendrai. A la condition que vous acceptiez de dîner en ma compagnie ensuite.» Il y avait fort à parier que cette tentative échoue. Leur différence d’âge était trop importante. Mais au fond Eirik ne demeurait-il pas un profond idéaliste ? Il ne s’avouait jamais complètement vaincu. Pas avant d’avoir été mis à terre.

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Eliott Eirik
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04.06.21 23:52
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Gabrielle Caplan
Par le poing d’Athéna
Eliott Eirik & Gabrielle Caplan—
Au moins, l'homme n'était pas du genre à discuter les reprises de mot. Tant mieux, Gabrielle n'était pas du style à vouloir discuter avec les machos bourrus. Mais cet Eliott Eirik, n'avait clairement pas l'air d'en être un. Il donnait plutôt cette impression d'être celui qui faisait attention et qui tentait de faire de son mieux pour plaire au plus grand nombre. Mais n'était-ce pas ce que l'on attendait d'un directeur d'un réseau souterrain aidant les criminels de tout poil? Même s'ils pouvaient être des ennemis tous les deux, sur le fond, notre infiltrée pouvait avoir un certain respect pour ce qu'avait monté son interlocuteur. Mais l'avait-il fait seul? Avait-il des alliés à son niveau? Voilà un des points que devait creuser Caplan. Autant dire que cette pieuvre mettrait du temps à être visualisée complètement par notre agent. Elle l'avait su le jour où elle avait décidé de se lancer dans cette affaire, ce serait celle d'une vie, sans aucun doute.

Elle avait appris par cœur l'histoire de cette Gabrielle recréée de toute pièce, plus que par cœur même, elle l'était devenue. Pourtant, elle ne s'y perdait pas, merci à ses garde-fous. Elle avait un petit sourire, tout en notant la curiosité de celui qui était installé face à lui. Au moins l'avait-elle un peu croché. A voir si cela pouvait se prolonger.

- J'aime faire les deux et on m'a soufflé qu'il y avait moyen de se faire beaucoup d'argent en très peu de temps. Sans être vénale, j'avoue qu'une sécurité pécuniaire n'est pas quelque chose sur laquelle je crache. Sans compter que ce genre de combat, permet aussi de ne pas être restreint par toutes les règles d'un combat légal et loyal. Et puis, c'est un monde de star, de show-business, que je vomis. Autant montrer ce que je vaux, là où on me demande.

Gabrielle montrait qu'elle n'avait aucunement le besoin d'être en haut de la chaîne alimentaire. Elle avait des besoins normaux, aimait le combat, le sang et la sueur. Elle avait sans aucun doute plus de plaisir à s'entraîner dans un club de boxe un peu pourri, plutôt que dans la dernière salle dernier cri, où toutes les stars de ce sport se rendaient.

- Il était sans doute la seule chose de bien de ce bled pourri.

Elle avait toujours détesté ces endroits qui représentaient son enfance, sa famille... ses origines dont elle s'était détachée très rapidement.

Cet Eliott était plutôt humble. Il avait pu côtoyer des vrais grands de la boxe, mais ne s'en ventait pas, au contraire. C'était amusant, elle ne pouvait s'empêcher d'essayer de l'imaginer sur un ring, face à une légende.

- Oui c'est ce que laisse penser les interviews que j'ai pu voir de lui. Mais ça ne vous a pas titillé un peu de mettre les gants face à lui, juste pour voir?

La boxeuse s'installait plus confortablement sur sa chaise, tout en sirotant son verre, hochant légèrement de la tête aux paroles de son interlocuteur. Oh oui, quand on en faisait son gagne-pain, le sport était encore plus exigeant.

- Clairement. Le sport professionnel en général, est d'une sacrée exigence. Il faut être prêt à sacrifier une grande partie de ses habitudes. Donc je savoure pleinement ce verre. Avec un petit sourire. Ah oui, je crois ne pas avoir la patience pour jouer aux échecs par contre. Trop lent pour moi.

Elle n'était pas hyperactive, mais elle aimait les activités qui ne lui prenait pas une journée entière, mis à part ses entraînements, mais ça, c'était parce qu'elle était pro.

Gabrielle remarquait bien que l'homme était intéressé, qu'il ne prenait pas à la légère sa taquinerie. Elle haussa un sourcil alors à son exigence, avant de rire quelque peu.

- Vous savez que j'ai un régime assez drastique. Même si elle pouvait faire des écarts, elle disait cela pour le chercher surtout. Marquant ensuite un temps de réflexion. Mais... pourquoi pas. Je n'ai pas d'autres obligations que d'être à l'heure à l'entraînement le lendemain. L'observant. Deal, donc. Lui tendant une main franche.
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Eliott Eirik
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Voilà qui prêtait à sourire. Malicieux Eliott se permit un regard amusé:
« Une sportive à plusieurs facettes. » Gabrielle Caplan n’était pas la seule à avoir ce raisonnement. Qui aurait-il été pour critiquer ce choix ? Lui qui opérait dans le champ illégal et qui prenait plaisir à exercer ses vrais talents dans le champ légal. Ils n’étaient pas différents. Eirik était simplement plus compromis que son interlocutrice. Il savait depuis longtemps qu’il finirait en Enfer. Ou quelque soit le nom de cet endroit. Mais il avait agit comme il avait pu dans ce monde complexe qu’il aimait. « Je comprends. » Il comprenait très bien le besoin de faire ce que l’on aime sans avoir de pression sur les épaules. Sans doute mieux qu’elle ne le saurait.

Il y avait des choses qu’Eliott ne s’était pas permis de faire. Il ne s’était pas permis de construire sa vie près d’une femme ordinaire. Il ne s’était pas permis de vivre avec ses enfants. Il ne s’était pas permis le repos. Mais ces privations, il savait pourquoi il les avait faites. Il savait en quoi elles avaient du sens. Aussi renoncer à un petit combat sur un ring n’avait pas été des plus difficile que cela.

Mais il comprenait pourquoi cette jeune boxeuse insistait. C’était sa passion:
« Oh si bien sûr. » Il lui souriait aimablement. « J’ai manqué ma chance. » Une remarque qui sonnait avec une profondeur inattendue dans la bouche du Norvégien. Vieillissant, il se rendait de mieux en mieux compte de ce à côté de quoi il était passé. Savoir qu’on avait bien fait ne nous préservait pas d’une petite nostalgie de l’être. Il souhaitait à cette femme de ne pas connaître ce sentiment un jour.

Intrigué, Odin posait la seule question logique après un tel exposé:
« J’imagine qu’il en faut pour tous les rythmes. Je vois ce qui vous attire. D’ailleurs cela se lit quand vous êtes en combat. Vous êtes une femme passionnée.» Ce qui était un vrai compliment. Il y avait peu de monde sur cette terre qui pouvait faire la même chose. La plupart des gens le faisaient par nécessité. Eliott avait été passionné, un temps. Par la construction du Réseau et de ses enjeux. Freia était là et ils bâtissaient ensemble. A présent, il faisait ce qui devait être fait. La passion se trouvait ailleurs. « Et ensuite ? Que ferez-vous ? » Les sportifs professionnels étaient eux aussi forcés de revoir les choses. Ils avaient un temps impartis sur la scène.

Voir cette femme rire faisait un bien fou à ce vieux loup. Il manquait de rire féminin dans sa vie. Chacun d’eux était un cadeau:
« Je le sais oui. Mais je gage de pouvoir faire un beau compromis culinaire. » Il ne lui dirait pas qu’il serait en plus le cuisinier. C’était un élément de surprise, tout comme de séduction. S’il notait la précision temporel dans un coin secret de son esprit, il n’en montra rien sur ses traits. Eliott était un homme humble. Il n’espérait pas tellement avoir le droit à plus qu’un repas, avec une pareille femme. Lentement, il se penchait au-dessus de la table pour prendre sa main: « Deal. » Il la conserva pour venir y faire un baisemain avant de la lui rendre. C'était un contact sensuel, doux, qu'il renforçait d'un sourire charmeur.

Ce n’était pas parce qu’ils s’étaient donné un rendez-vous que le Directeur n’en profiterait pas. Ce jusqu’à la dernière goutte de leur verre:
« Maintenant dites-moi un peu, qu’aimez-vous ? Je veux dire en dehors de la boxe.» C'était une question fort simple. Eirik voulait en savoir plus, beaucoup plus et il n'avait pas peur de le montrer.

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Gabrielle Caplan
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Eliott n'avait pas idée combien sa phrase sonnait juste. En effet, elle avait plusieurs facettes, dont une bien cachée, qu'il valait mieux qu'il ne découvre jamais. Il perdrait sans doute ce petit sourire qu'il avait et cette envie de la connaître. Elle, gardait un simple air amusé, hochant de la tête.

- Je ne sais pas si l'on peut parler de facette, disons que je sais être pragmatique et l'utopie et la naïveté ne sont pas faites pour moi. Ce monde, si on ne se bat pas, il nous dévore.

C'était la pensée d'une combattante, dans tous les sens du terme. Car ses expériences de vie l'avaient forgée ainsi. Elle préférait donner les premiers coups, surprendre plutôt que d'être surprise et puis, il fallait bien vivre et manger, même en tant qu'agent infiltré, l'Etat ne l'aidait pas dans tous ses besoins.

Gabrielle avait un petit air de compassion pour ce vieux loup, manquer une chance pareille, elle s'en serait mordue les doigts longtemps. Mais tout le monde ne voyait pas les choses de la même façon, pourtant, elle avait senti dans son ton de voix, qu'il y avait une petite pointe de regret. Peut-être s'en rendait-il compte maintenant. Allez savoir. Mais mieux valait ne pas trop s'appesantir là-dessus. Elle ne voulait pas le rendre mélancolique.

- Vous avez déjà pu échanger des mots, c'est plus que ce que je n'aurai jamais de mon côté. Avec un petit sourire.

Les remarques de son interlocuteur continuaient de la faire sourire, elle glissait ses doigts sur le verre, profitant du frais de la boisson qu'il contenait.

- Oh, vous trouvez? Passionnée, oui elle pouvait l'être, si elle voulait le taquiner, voir un peu comment il réagissait dans une situation un peu plus... malaisante? Mes amants disent la même chose. Le fixant alors avec un petit air amusé, prenant une bonne gorgée de sa boisson. Je vous taquine.

La suite, pourquoi y penser déjà? Elle se passa une main dans les cheveux, s'adossant plus confortablement contre le dossier de la chaise, croisant les jambes, tranquille.

- Je n'y ai pas encore pensé. Je préfère me concentrer pleinement sur ce que je fais maintenant. Si je vois déjà le après, je ne serai pas pleinement là. Chaque chose en son temps. J'ai le temps et puis, si quelque chose arrivait, qui me fait quitter les rings, j'ai de quoi retomber sur mes pattes, avant de réfléchir. Mais j'espère être dans le milieu le plus longtemps possible. Sans doute que je finirai à entraîner les talents de demain.

Ça, c'était pour son rôle, mais une fois cette enquête terminée, elle partirait sans doute sur une autre. Mais quelque part, qu'importe le rôle qu'elle prenait, elle préférait éviter d'avoir des visions sur l'avenir. La fois où elle s'était permise d'y rêver, la vie avait décidé d'y mettre un terme, brutalement.

- Très bien, je vais devoir vous faire confiance de toutes les façons. Lui laissant sa main, l'observant faire. Il était galant cet homme, c'était agréable, il lui donnait envie d'en voir plus. Deal. Gabrielle sentait qu'elle le faisait bien mordre à l'hameçon, il avait envie de passer du temps avec elle, même maintenant, alors qu'il avait obtenu son rendez-vous, il voulait en savoir plus. Oh des choses qui ne se disent pas à la première discussion, Eliott. Taquine, encore, toujours, elle le cherchait, mais elle testait ses limites, voir jusqu'où elle pourrait aller avec lui. La moto, encore de la vitesse me direz-vous. Quand je n'ai pas d'entraînement, je monte dessus et je file dans les terres, je découvre des endroits incroyables. L'aventure en gros. J'aime ce qui bouge, me poser ce n’est pas trop mon truc. Et vous? Qu'aimez-vous? Que faites-vous de vos temps libres? A part venir profiter des combats illégaux?
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31.07.21 10:40
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Eliott Eirik
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La sagacité de la boxeuse charmait l’esprit de cet érudit. Si bien qu’il la scrutait avec une nouvelle intensité en réfléchissant à la dévoration du monde. Il trouvait cette formulation plutôt juste, d’une finesse à laquelle il ne se serait pas attendue venant d’une sportive. C’était pour ce genre de surprise qu’il appréciait tant de connaître ses semblables. Ne voulant pas tomber dans une conversation métaphysique pour autant Eliott inclina du chef autant pour la rejoindre que pour faire déférence.

« J’espère que vous avez tout de même un lieu de repos. » Toute personne, même la plus vaillante, avait besoin d’un sanctuaire où déposer les armes en toute tranquillité. Il en allait là aussi de la survie de l’individu. Car on ne pouvait pas se battre éternellement. C’était la première leçon que M. Eirik avait appris.

« C’est un fait. » Odin rendait son sourire à la jeune femme. « Non. Ce sera peut-être bien vous qu’un passionné viendra trouver dans l’espoir d’avoir vos conseils sur le ring. » Il ne connaissait pas l’âge exact de Gabrielle Caplan. Mais, il savait qu’elle avait encore de belles années à parfaire sa carrière internationale. Elle avait la carrure des grandes sportives qui l’avaient précédée. Eliott ne s’avançait pas de trop en suggérant qu’elle serait l’idole de certaines.

D’ailleurs, elle parvenait à le déstabiliser ce qui n’était pas une sinécure. Mais, Eliott entrait dans la catégorie du troisième âge. Il lui arrivait plus souvent d’entendre cette grivoiserie dans la bouche des escortes. Il n’en rougissait pas pour autant. Non, mais, il se demandait s’il devait prendre ce trait d’humour pour une ouverture vers des possibles. Comme il était trop tôt pour avoir une réponse, il reprit son air paisible.

Ce qui ne l’empêchait pas d’encourager l'espièglerie féminine pour laquelle il avait tant de faiblesse. Il aimait celles qui avaient du tempérament, celles qui étaient libres de leur pensée et de leurs actes.
« J’aime quand une femme ose me taquiner. Je vous en prie. Continuer. » C’était une demande d’homme à femme.

Voilà qui donnait des images différentes de Gabrielle :
« Je comprends très bien cet état d’esprit. Il est vrai que je ne regardais pas plus loin non plus lorsque j’étais plus jeune. » Il se souvenait assez bien de sa quarantaine. De tout ce qu’il avait réussi à mener pendant cette dizaine. C’était une belle période de la vie. Il souhaitait à cette jeune femme qu’elle lui soit tout aussi profitable dans ses projets et ses rencontres. « C’est un très bel exercice d’être mentor. » Eirik avait eu des apprentis. Il aimait beaucoup partager ses connaissances, guider, protéger. Il était de ces hommes paternalistes qui rêvent de transmettre ses valeurs à la jeunesse. Il adorait être au contact des plus jeunes. Mais, il commençait à se dire qu’il était d’un temps révolu. Sans doute, devrait-il faire le deuil de ses idéaux à un moment ou à un autre. A son âge, il n’y était pas encore prêt. Tel le dernier des Mohicans du nord.

Eliott aimait l’imaginer avec les cheveux dans le vent, un couché de soleil dans le dos, allant à toute allure:
« Je vois. » Il n’était pas très étonné. Cette femme avait le feu. Elle était de ceux qui vivent et meurent de leur passion. C’était une force et une faiblesse. Eirik en avaient vus se consumer trop vite. Expérience qu’il gardait pour lui. Ils n’étaient pas assez proche pour qu’il se sente le droit de donner un conseil et encore moins son avis. Il espérait seulement ne pas apprendre sa mort prématurée dans les journaux un jour. « Vous n’aimez pas vous ennuyer! » Il lui souriait avec douceur. C’était le propre de la jeunesse aussi. « Eh bien, en dehors de la cuisine, j’aime beaucoup chasser des trésors, des livres rares. » Il ne ferait plus que cela quand il serait à la retraite. « Ce qui me fait beaucoup vagabonder. Même si ce n’est pas aussi rapide que vous. J’aime aussi. prendre soin de mes plantes. Il y a moins d’adrénaline. » Vingt ans plus tôt, le Directeur faisait encore de la randonnée, de la plongée, des activités sportives. Maintenant, il n’en avait plus l’énergie une fois le travail terminé.

Détendu, amusé, le Directeur lâchait finalement comme une fantaisie:
« J’ai un faible pour les recueils de poésie. » Il se doutait que ce n’était pas le genre de la dame. Cependant, leurs différences étaient charmantes à ses yeux gris. « Plusieurs poèmes ont porté votre nom. » Lui soufflait-il pour la taquiner. Il glissait un œil sur leurs verres, hésitant à proposer un second, ou même à improviser une invitation. Mais, le souvenir de ses responsabilités vint stopper sa douce folie. « J’en écrirai un sur cette rencontre. » Eliott gardait un sourire serein, un regard amusé, laissant à Gabrielle le choix de le croire ou non.


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Gabrielle Caplan
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- Bien entendu. Le repos fait partie intégrante d'un bon entraînement.

Et elle en avait besoin, d'un endroit de repos, où elle pouvait se permettre d'être plus elle-même, quand elle n'était pas en compagnie de quelqu’un, bien sûr. Mais c'était au moins un lieu de tranquillité et de paix. Cacher des autres. L'appartement londonien qu'elle avait trouvé ne payait pas de mine, n'avait pas nombre de pièce, mais était parfait pour ce qu'elle y faisait. Qui était, surtout, d'y dormir.

- Alors là, ce serait bien ma veine. Avec un petit rire, elle doutait en arriver à ce stade, de toutes les façons, ce n'était pas ce qu'elle souhaitait. Même si elle n'était jamais contre aider ceux qui le voulait, ce n'était pas pour autant qu'elle se voyait un jour, être une légende de la boxe. Loin de ses ambitions et inspirations intimes. Soyons honnête, Gabrielle était plutôt du genre à aimer rester dans l'ombre. Une fois cette enquête terminée, elle retournerait dans l'anonymat. Nous verrons si vos prédilections sont justes.

Au moins, cet homme ne prenait pas ombrage de ses petites taquineries, parfait, s'il était réceptif, c'était bien qu'elle puisse ainsi discuter avec lui.

- Dites-le, si je fini par vous mettre mal à l'aise, alors.

Qu'elle voit les barrières de ce dernier. Tout savoir de ce directeur était important. Plus elle aurait des informations, des moyens de pression, des façons d'en savoir plus sur cet empire qu'il dirigeait et mieux ça serait. D'un point de vue morale, ce n'était pas très sympa de manipuler ainsi un homme mais... après tout... elle faisait, elle aussi, son travail.

- L'avez-vous été? Mentor?

Vu son âge, sans aucun doute. Il devait aussi être en recherche d'un remplaçant. Ce serait intéressant de savoir qui, d'avoir la tête du futur directeur ou directrice, il semblait ouvert à voir des femmes de fort tempérament, prêtes à prendre les places qu’il leur était dues. Elle terminait tranquillement son verre.

- Je ne sais pas si c'est une non-envie de m'ennuyer ou simplement un plaisir. Sourit, tranquille. Elle pouvait aussi passer des moments au calme, bon certes, c'était plus rare. Elle n'était pas plus étonnée que cela des passions de son interlocuteur. Un voyageur donc. La recherche d'objets rares est une bonne excuse pour bouger tout le temps. Finalement, je ne suis pas la seule qui n'aime pas m'ennuyer. Encore une fois, elle le taquinait, mais quand on était du genre très occupé, il pouvait être plus difficile de se poser.

- Une activité posée, vous aussi. Amusée, bien sûr, elle le voyait bien raconter des histoires à ses plantes. Elle eut un petit rire à sa dernière remarque. Oh! Elle s'étirait un peu et se levait d'un coup. Vous me le lirez à notre petit repas, alors.

Il était temps qu'elle bouge un peu, elle avait besoin d'une douche, de quelques soins et de repos. C'était donc sa façon de prendre congé.

- Merci pour le verre, Eliott. Avec un sourire. Au plaisir de vous revoir, donc. Elle le saluait simplement d'un sourire, avant de filer, aussi facilement qu'elle était venue à lui.

Pour une première approche, les choses s'étaient extrêmement bien passées. Elle en ferait un petit résumé à Kylian, une fois qu'ils seraient tous les deux, dans un endroit sûr, loin d'oreilles trainantes.

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