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Stalker - Gabrielle & Andrew
Andrew Walsh
StalkerGabrielle & Andrew

Comme tous les jours je fais un petit tour de mes pages et mes réseaux sociaux. Professionnels bien sûr. Je déteste parler de moi, je déteste raconter ma vie et donner la moindre miette d'informations mais je suis une personnalité publique, ou tout du moins mon alter ego et je dois montrer à mes fans que je suis une personne réelle... C'est fou qu'il y a encore dix ans, les auteurs pouvaient vivre dans une paix royale, la seule chose qu'on leur demandait était d'écrire et de faire quelques lectures dans des librairies ou des salons. Rien de plus. Maintenant ils sont suivis comme des célébrités, avec bien sûr beaucoup moins de followers, et on les attend sur tout : ils doivent s'engager politiquement, donner leur avis sur tel ou tel point de l'actualité sinon on les traite de réacs, de conservateurs, ou carrément d'inhumains... Comme ce que j'ai pu lire à propos de personnalités qui ont osé ne pas dire publiquement leur soutien à un mouvement comme BLM et qui se sont fait lyncher en ligne. Alors je m'en tiens au minimum : montrer un mug de café fumant posé sur ma table de travail, un vinyle que je viens d'acheter, quelques croquis d'un travail en cours, un aperçu d'une couverture ou ce genre de conneries... sans jamais montrer ma tête ou même mes mains, on ne sait jamais. Là c'est un café que je viens de prendre au Starbucks du haut de la rue, avec mon nom d'artiste inscrit sur le gobelet. C'est bien avec les Starbucks, on peut leur dire que la commande est pour "Darth Vador" qu'ils s'en fichent. Petite photo donc, petit hashtag "paré pour la journée" et je poste, avant de prendre une petite heure pour faire des croquis.

Je m'oblige à cette petite routine plusieurs fois par semaine histoire de mettre le nez dehors et faire quelques pas en dehors de l'appartement sinon je pourrais y passer des semaines sans sortir. Prendre l'air frais, ce genre de conneries. Puis je range mes affaires, débarrasse et sors avec un autre café chaud que je vais boire chez moi et un muffin. A cette heure Camden est comme toujours grouillant de monde, et je prends les chemins de traverse pour éviter le flot des touristes. J'habite près du canal, avec vue sur l'eau, mais la rue qui y mène n'a rien de particulier à offrir à part des immeubles résidentiels, il faut juste que je m'y fraie un chemin. Je fais quelques mètres avant d'entendre une voix dans mon dos qui m'appelle par mon nom d'artiste. Oh putain. Je me fige une seconde mais je me remercie d'avoir réussi à ne pas me retourner et continue ma route. J'ai du mal entendre. Oui, c'est ça. J'ai mal entendu.

Pourtant ça arrive à nouveau et j'entends des pas qui se rapprochent... je presse le pas sans me retourner, jusqu'à sentir une main sur mon épaule, et je sursaute avant de pivoter pour me retrouver face à deux types.

- Eh tu serais pas JimNoir le dessinateur?
- Pardon?
- JimNoir, le dessinateur de comics?
- Je suis désolé je ne vois pas de qui vous parlez.
- Attends, JimNoir a posté une photo d'un Starbucks il y a une heure et comme par hasard tu y étais à dessiner. Et là tu as le même sac à dos qu'on voit dans la photo.
- Ecoutez, vraiment vous faites erreur. Je dessine à mes heures perdues ouais, mais je ne suis pas dessinateur de comics. Je suis animateur d'une émission de radio. Et ce sac à dos, il y a clairement beaucoup de monde qui a le même...


Je jette un oeil à mon sac à dos Captain America que j'aime. Par chance c'est un produit du commerce, pas un truc fait main qui l'aurait rendu unique.
- Allez, c'est toi avoue !
- Non, vraiment. Désolé je dois aller bosser. Bonne journée.


Mon coeur bat vite, si vite et mon souffle est court. Après un sourire forcé je reprends ma marche sauf que je sens à nouveau qu'on me tire en arrière, et de surprise je lâche le café qui se répand sur le sol, étouffant un cri de surprise.
- Allez Jeff ouvre son sac et chope son portefeuille ! Si on a son nom et son adresse on le vendra aux journaux, on sera riches !

L'autre rit alors que je lutte pour garder mon sac à dos et les empêcher de l'ouvrir. Sauf qu'un coup de poing dans le ventre me fait me pencher en avant et me coupe le souffle. Putain de merde.


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Andrew Walsh
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Gabrielle Caplan
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Andrew Walsh & Gabrielle Caplan —
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Comme bien souvent, Gabrielle était à l'entraînement. Pour le coup, c'était la course qui était priorisée. Chose qu'elle n'aimait guère faire. Fallait bien avouer qu'il y avait de quoi s'emmerder à courir, pour aller nul part, juste pour faire bouger le corps, taper les muscles, travailler le cardio... il y avait toute la place pour se faire envahir par toutes les pensées invasives et pénibles qui pouvaient lui trotter dans la tête.

Enfin, il fallait bien se maintenir en forme. Son prochain combat arrivait rapidement. La condition était la chose la plus importante. Les gens ne se doutaient pas de l'énergie qu'un combat pouvait prendre. Si on n'était pas prêt physiquement, le reste ne tiendrait pas. Même si l'on pouvait être fort dans la tête, quand le souffle manquait, que la douleur se faisait sentir, difficile de rester droit sur ses pattes et tenir face à l'adversaire.

Elle se forçait souvent à changer d'itinéraire, pour éviter qu'on ne la suive, qu'on ne s'intéresse un peu trop à ses allées et venues. L'entourage d'Eliott n'était pas aussi confiant que ce dernier. Elle se savait scrutée, observée. Les gens étaient méfiants. Ils se demandaient ce qu'elle cherchait vraiment. Au moins, là, elle montrait qu'elle n'était pas aux crochets du directeur et qu'elle savait parfaitement faire sans lui. Ce qui était une chance, pour le mec un peu plus loin, qui semblait être malmené... décidément, il y avait vraiment des gens nés pour emmerder les autres. Elle ne comprendrait jamais pourquoi certains prenaient autant de plaisir à agir comme des connards.

Haussant un sourcil en voyant le type se prendre un mauvais coup, son côté flic se réveillait et elle n'avait guère envie de faire comme si elle n'avait rien vu. De plus qu'il y avait une injustice, deux contre un, c'était bien une tactique de lâche... la boxeuse avait accéléré sa foulée, pour se retrouver à la hauteur du trio et s'arrêta donc près d'eux. Ne semblant clairement pas craindre de se faire voir et surtout entendre...

- Ça va les gars, on vous dérange pas j'espère? Dégagez, avant que j'appelle les flics.

Bon certes, elle semblait être ultra sûre d'elle. Mais il suffisait que les deux gaillards décident de l'attaquer et l'entraînement serait d'un coup beaucoup plus amusant. Parfois, les bastons de rue, c'était un bon moyen d'augmenter son niveau de boxe et pas de doute que Gabrielle, en avait déjà un certain niveau.
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Tease me
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Gabrielle Caplan
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23.02.23 16:59
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Andrew Walsh
StalkerGabrielle & Andrew

C’est épuisant de vivre comme ça… de jouir d’un anonymat relatif lié à un pseudonyme, et la crainte que quelqu’un, un jour, ne découvre ce qui se cache derrière. Peut-être que les gens s’en foutraient. Peut-être que j’ai des fans qui seront aussi passés par les hôpitaux psy, la dépression, les maladies mentales et qui seront compatissants… mais j’en connais d’autres, les hyènes du net, les chiens de sang qui profiteront de n’importe quel prétexte et n’importe quel aveu de faiblesse pour renifler le sang et attaquer, rabaisser, trouver n’importe quel prétexte pour critiquer et humilier, et faire mal.

La question sera soulevée dans les journaux, ou tout du moins certains, et bien sûr on va se demander si j’étais vraiment innocent du crime dont on m’a accusé et pour lequel j’ai été totalement blanchi. Que pour faire du buzz on est prêt à remettre en question une décision de justice, et assumer qu’un gamin d’une dizaine d’années aurait pu être capable de telles horreurs.

Alors oui je peux vivre une vie normale ou presque, vivre de mon art, et de ma passion, être acclamé dans le monde entier pour mes comics et pouvoir aller faire mes courses sans avoir besoin de me cacher car personne ne connaît ni mon nom, ni mon visage… mais tout ça tient à un fil, un fil minuscule… ma nouvelle identité liée à mon pseudonyme, et mon nom sur l’état civil. On relie le tout et j’ai peur de ce qui va arriver… c’est pour ça que je suis aussi terrifié à l’idée que ces deux cons puissent me dire ou faire…

Et leur coup part vite, me laissant le souffle coupé, et je serre les dents comme les mains, luttant pour ne pas lâcher la bretelle du sac que je tiens avec force. Je ne dois pas lâcher. Je ne dois pas lâcher. Des pulsations douloureuses irradient dans tout mon corps mais je tiens bon alors qu’il s’acharnent. S’ils trouvent mon carnet, s’ils voient mes croquis préparatoires ils découvriront que c’est bien moi, et pourront à la fois vendre mon identité et mon adresse, et aussi les croquis en avant première du nouveau tôme à venir. Et ça, c’est hors de question.

Seulement, une voix s’élève, une voix de femme, et toujours plié en deux je lève à peine les yeux pour remarquer une jeune femme très belle, blonde et athlétique qui a l’air de venir à mon secours. Bénis soient les bons samaritains… La pression sur mon sac disparaît et je tente de me redresser doucement, alors que les types s’approchent d’elle.

De quoi tu te mêles pétasse? Dégage de là et va voir ailleurs.

Puis l’un d’eux tire violemment mon sac et surpris, je le laisse filer. Je gémis et tends la main vers lui.

Mon… mon sac. S’il vous plait… il me le faut. C’est très important…

J’entends l’autre courir pendant que celui qui reste barre la route à la blonde.

Minute papillon, toi tu restes là et tu ne bouges pas…


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Andrew Walsh
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31.03.23 22:27
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Bien sûr, à se mêler de ce qui ne la regardait pas, elle s'attirait quelques ennuis. Mais l'américaine en avait l'habitude. Ce n'était pas pour rien, non plus, qu'elle était devenue flic à la base. Aider la veuve et l'orphelin, ça faisait partie de son ADN, parce qu'elle avait eu une enfance suffisamment naze et pourrie, pour que l'injustice lui hérisse sérieusement le poil. Alors voir un mec se faire dégommer simplement parce qu'on voulait lui voler son sac, ce qui était franchement pitoyable, ne manquait pas de la titiller pour qu'elle se fasse entendre. Elle ne manqua pas de rire à la remarque de l'un des attaquants.

- Wahou, ça c'est de la répartie. Se faisant craquer les doigts, oui elle le cherchait. Elle veut t'envoyer à l'hôpital, si tu continues, gros malin. Le fixant. J'irai pas voir ailleurs.

Elle voyait bien que l'autre mec en profitait pour braquer le sac à dos du pauvre type à terre, qui semblait y tenir avec force. Elle voulut alors lui courir après, mais le gros bras bloqua le passage, avec un sourire qui lui donna envie de lui faire ravaler toutes ses dents. Elle le repoussa alors pour tenter de lui faire comprendre qu'elle ne rigolait pas, quand elle lui disait que ça finirait à l'hôpital et le type en profita pour lui coller une droite dans le ventre.

Outch, ok, ce n’était pas agréable du tout. Gab' avait l'habitude de tanker et pourtant, le coup était rude. Elle eut quelques secondes de perte de souffle, reprit ses esprits et sans attendre, se redressa et dans la foulée lui balança un uppercut dans la mâchoire qui le sonna. Elle courut alors après le deuxième, qui voyant son pote se faire mettre à terre par une nana, décida qu'il était temps de sauvegarder leur honneur. Tant mieux, cela éviterait qu'ils jouent au flic et au voleur trop longtemps.

La boxeuse se mettait en garde. Il était temps d'en finir. Elle évitait plusieurs coups, démontrait alors à son adversaire qu'elle était loin d'être une amateure et finalement, il préférait battre en retraite. Attrapant son pote pour filer comme des lâches qu'ils étaient. Rix se passait alors une main dans les cheveux en reprenant son souffle, se frottant l'endroit meurtri où le coup avait bien tapé et attrapait le sac à dos, abandonné au sol, pour s'approcher du type à terre, lui tendant une main, avec un petit sourire.

- Ça va aller?
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Tease me
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15.04.23 17:46
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Andrew Walsh
Tout ça pour quoi? Être celui qui va enfin percer le mystère de qui est JimNoir et tout déballer aux médias? Avoir deux minutes de gloire, avoir un buzz qui va durer quoi, deux ou trois jours, une semaine max quand la presse va se rendre compte qu’au final je ne suis qu’un type normal? Mais il y a toujours le risque qu’ils creusent. Qu’ils déterrent un autre os à ronger, mais celui qui aura tout révélé, tout fait fuiter… lui va retomber dans l’oubli aussi vite qu’il va apparaître sur les réseaux… Pourquoi ? Il ne gagnera même pas d’argent… surtout quand on saura comment il a eu la révélation, à savoir en m’agressant dans la rue pour voler mon sac.

Lui aura à peine de quoi gagner, une victoire bien tiède, éphémère, alors que moi j’aurais perdu des années, des années à construire cette nouvelle vie, à en étudier chaque aspect pour protéger mon anonymat, organiser une nouvelle routine, protectrice et tranquille, établir un tout petit réseau de personnes de confiance, et tout ça foutu à la poubelle pour une connerie. Une pulsion idiote de gloire.

C’est comme ça que je me retrouve sur le sol encore humide du matin, le souffle coupé après un violent coup au ventre, puis un autre alors qu’on me tire mon sac, me laissant terriblement impuissant, comme à l’époque où j’ai entendu des cris horribles, où j’ai compris qu’on avait fait du mal à cette fille, mais que je n’avais rien pu faire. Mon coeur tambourine, j’ai le souffle court alors que des souvenirs amers se mélange à la panique bien actuelle, mais j’entends une voix. Une voix qui s’élève et qui tente de s’interposer on dirait.

Mon coeur bat tellement fort que j’ai du mal à entendre ce qu’elle dit, les sons me venant comme si j’avais la tête plongée dans un baquet d’eau froide, mais on dirait qu’elle veut m’aider. J’entends des éclats de voix, des bruits de pas, et alors que ma vue s’éclaire je l’aperçois se rapprocher de moi et j’ai presque envie de chialer de soulagement quand je reconnais mon sac à son bras.

Je grogne, tentant de me redresser et dérapant un peu sur les pavés avant d’arriver à me mettre à genoux. Je grimace ensuite en attrapant son bras et je retrouve enfin une position debout, péniblement. J’ose enfin lever les yeux vers elle, une belle femme à l’allure sportive, plus âgée que moi.

Je… merci. Vraiment je… je saurais pas comment… enfin dans mon sac… je… Il y a des choses très importantes pour moi dedans, que j’aurais pas pu récupérer…

Je respire un peu plus correctement, et je lâche son bras, tendant lentement la main pour retrouver le contact habituel et rassurant de mon sac.

Je… ça va. Je vais avoir quelques bleus mais… ça devrait aller. Grâce à vous. Je… laissez-moi vous offrir un café… un truc à manger… c’est… la moindre des choses. Si ça vous va. Vous êtes allée courir après ces types après tout… D’ailleurs ils… ils vous ont fait du mal?
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17.05.23 21:47
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Les mecs qui s'attaquaient en meute à un type seul, y avait de quoi avoir les poils qui se hérissent. Surtout pour Gabrielle, qui était du genre à ne pas supporter que l'on s'attaque aux autres. Ce n'était pas pour rien qu'elle avait intégré les forces de l'ordre. Pour remettre de l'ordre justement un peu dans ce monde. Alors quand elle était le témoin de ce genre d'attaque, elle ne réfléchissait pas à si c'était dangereux ou pas, de remettre ces petits criminels dans le droit chemin. Ou en tous les cas, leur montrer que leurs actions ne sont pas sans conséquence.

Finalement, ils filaient avec la queue entre les jambes, comme tous les lâches qui se rendaient compte que finalement, ils n'étaient pas les plus forts. Au moins, le pauvre type qui s'était pris des coups presque gratuitement, serait tranquille et récupérer ses affaires. Une histoire qui finissait bien finalement.

Elle lui prenait fermement le bras, pour l'aider à se remettre sur ses pieds, l'aidant à tenir droit. Un petit sourire tranquille au visage, pour le rassurer. Lui tendant son sac à dos, qu'il ne reste pas trop longtemps sans ses affaires. Il avait l'air d'y tenir.

- Pas de problème. J'ai cru comprendre que vous y teniez à votre sac, oui.

Elle ne poserait pas plus de question là-dessus, à moins que son interlocuteur ne décide de lui en parler. Elle s'assurait qu'il n'ait rien d'autre que simplement un bleu qui pourrait se former. On ne lui avait pas trop sérieusement cassé la gueule. Heureusement pour lui.

- Ouais, ils ont pas été tendres, mais y a rien l'air de cassé. Vous devriez porter plainte. Ça leur ferait les pieds. Gardant son petit sourire. Oh vous savez, j'ai fait ce que normalement, tout citoyen se doit de faire, quand il est témoin d'une agression. Marquant un temps, elle savait que parfois, pour des victimes, c'était important de remercier correctement. Mais si vous y tenez, j'ai un peu de temps. Lui époussetant un peu sa manche. Ça va, c'est eux qui sont le plus amochés. Tendant sa main. Gabrielle.

S'ils devaient aller boire un verre, autant qu'ils sachent le nom l'un de l'autre... pour commencer.

- Une préférence pour le café?

La boxeuse semblait très calme, comme si tout ce qu'il venait de se passer, ne la touchait guère. Faut dire que ce n'était pas grand chose à ses yeux. Heureusement, les mecs n'étaient pas armés, pas autant dangereux qu'ils auraient pu l'être. Et puis, la victime semblait aller bien, malgré les quelques douleurs des coups portés. C'était donc rassurant.
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26.06.23 17:36
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Andrew Walsh
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Mon héroïne. Ma foutue héroïne qui me paraît immense alors que je rampe à moitié sur les pavés humides du matin, des étoiles dans les yeux et le souffle coupé du coup porté à mon estomac. Une super héroïne qui tient mon sac à bout de bras et qui a l'air de trouver ça tout à fait normal de sauver les types paumés et faibles comme moi, qui deviennent trop facilement des punching balls pour des mecs frustrés ou avides de succès facile. Mieux que Wonder Woman, miss Marvel ou toutes les autres parce qu'elle est réelle, dans mon vrai monde... Elle m'aide même à me relever, moi pauvre loque, toussant encore un peu et reprenant mon souffle, avant de tendre mes mains maintenant sales pour récupérer l'assemblage de tissu qui est tellement important. Je grimace mais le glisse avant tout sur mon dos, trop heureux de le retrouver, de sentir son poids familier, signe que mon identité est préservée pour le moment. Merde, en quelques instants mon esprit gambade déjà et me dit qu'il va falloir que je change de Starbucks et de sac, peut-être même de couleur de cheveux afin qu'on ne me remarque pas. C'est l'assemblage de tout qui a fait que ces deux cons ont peut-être pu me reconnaître. Enfoirés.

Puis elle parle et j'ai envie de disparaître. J'ai du avoir l'air débile d'insister autant, mais elle n'a aucune idée... vraiment aucune de ce qui pourrait se passer si tout était découvert. Si encore une fois je devais tout recommencer, ailleurs. Sans compter le risque qu'en découvrant qui je suis, les gens se désintéressent de mon travail, plus attirés par le mystère et la polémique que l'histoire.

Je... désolé... c'est que j'ai tout mon matos pour bosser là-dedans et si je perds tout, j'aurais pas les moyens de tout racheter... enfin vous voyez.

Bien sûr que si j'ai les moyens, j'ai plusieurs centaines de milliers de Livres sur mes comptes en banque, et les droits d'adaptation en film qui sont en train d'être négociés qui s'ajouteraient à la somme, mais ça je ne vais pas le hurler à la face du monde. Pas vraiment non. Et elle reprend, compatissante, bienveillante même, avec un peu de hargne pourtant.

Je... oui vous avez raison. Il faut surtout que j'essaie de rapidement dessiner leurs visages, quand le souvenir est encore frais. C'est... c'est allé tellement vite. Mais merci, merci encore... vraiment. Ca représente beaucoup d'être venu m'aider alors que vous auriez juste pu continuer votre route. Donc c'est la moindre des choses que je puisse faire... un café et même un muffin. Parce que vous êtes une sorte d'héroïne.

En la voyant me tendre la main j'essuie la mienne, un peu sale de la flaque dans laquelle je suis à moitié tombé, sur mon pull avant de la lui tendre.

Andrew... Et je... il y a un café au coin de la rue, si ça vous dit...

J'indique la direction du café quasiment en face du Starbucks, où j'essaie d'aller une fois sur deux, et on s'y dirige lentement. Chaque pas est compliqué mais petit à petit la douleur s'estompe et je peux un peu mieux respirer et bouger. En espérant que demain je ne serai pas recouvert de bleus et incapable de me lever. Je pousse la porte, la lui tiens et me laisse retomber sur une chaise vide. La serveuse arrive rapidement et je la laisse choisir avant de prendre un thé et un scone à la myrtille pour me remettre. Une fois seuls et tranquilles j'hésite avant de me lancer.

Je peux vous demander comment vous êtes arrivée à faire ça? Ils étaient deux ou peut-être trois et vous êtes arrivée à les faire fuir, et à récupérer mes affaires comme ça, sans soucis... C'est dingue! Vous êtes ceinture noire de quelque chose?


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Andrew Walsh
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23.08.23 17:43
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Gabrielle Caplan
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Andrew Walsh & Gabrielle Caplan —
Comme souvent, c'était encore la victime qui trouvait des moyens de s'excuser de ce qui lui était arrivée. Depuis longtemps, Gabrielle avait toujours ressenti un léger agacement à ce que les victimes s'excusent, tandis que ceux qui avaient vraiment de quoi demander pardon, s'en foutaient totalement. Bon au moins, les deux voleurs s'étaient fait clairement ramasser. Ils ne recommenceraient sans doute pas de sitôt ou y réfléchiraient avant d'attaquer quelqu'un en pleine rue. Elle gardait un petit sourire tranquille pour son interlocuteur.

- Pas de problème, je peux totalement comprendre qu'on tienne à ses affaires.

Tout le monde n'avait pas les moyens de se racheter en continue tout ce qu'on leur volait. Vraiment, les voleurs n'avaient pas sa préférence. Elle haussa très légèrement un sourcil, tandis qu'il parlait de dessiner le visage des agresseurs. Tiens-donc, avait-elle affaire à un dessinateur? Ou en tous les cas, quelqu'un d'un peu doué avec un crayon? Qui sait.

- Si vous avez la capacité de le faire, oui ça aidera la police. Et je peux toujours témoigner pour vous, s'il le faut. Elle ne risquait pas grand-chose de son côté, elle n'avait utilisé que de la légitime défense. Et puisqu'il y avait un témoin visuel, il pouvait donc parfaitement l'utiliser comme témoin à son tour, pour le crime qu'il avait subi. Héroïne... mmm... c'est un grand mot. J'ai malheureusement oublié ma cape à la maison. Mieux valait en rigoler au moins un peu, car une chose était sûre, elle ne se voyait clairement pas ainsi.

- Enchantée Andrew. Assez tranquille, malgré ce qu'ils avaient vécu. Enfin surtout, ce que lui avait vécu. L'avantage de se battre sur un ring et d'être flic à la base, permettait d'être un peu moins chamboulé par ce genre de situation. Ce qui n'était pas plus mal. Ça me va parfaitement. Mettant les mains dans les poches. Ça va aller? Ça secoue un peu ce genre de truc, mais un bon café remet les idées en place.

Elle se voulait rassurante. Il ne fallait pas que l'homme finisse traumatisé par cela. On pouvait vite commencer à paranoïer dans la rue, à croire que tout le monde pouvait être capable d'en vouloir à nos affaires. Tout dépendant de l'état d'esprit de ce mec-ci. Caplan remerciait donc Andrew de lui tenir la porte et s'installait à la table, attrapant la carte du café, pour voir ce qui lui conviendrait. Une fois la serveuse vers eux, elle choisissait un double expresso, bien fort. Il lui faudrait un peu de caféine, pour retourner à l'entraînement ensuite. Prenant ses aises à la table.

- Oh. Avec un sourire amusé... Presque, je boxe, professionnellement. Et j'ai une bonne base d'autodéfense. Cours que je vous conseille de suivre. Et ils étaient deux. Tranquille, remerciant pour le café qu'on posait devant elle. Et vous alors, qu'est-ce qu'il y a de si important dans ce sac? Des ébauches d'un futur chef d'œuvre? Oui, elle pouvait être curieuse bien sûr, il avait le droit de ne pas répondre.
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11.09.23 14:59
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Andrew Walsh
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Et encore une fois je dois passer pour un dingue alors que je me raccroche furieusement à mon précieux sac à dos enfin retrouvé, même si une bretelle est déchirée et qu’il est taché de boue. Mon précieux comme dirait l’autre dans sa grotte… Un débile, un taré alors que c’est seulement un sac à dos, des cahiers de croquis et d’autres trucs que je pourrais facilement me payer mais… entre de mauvaises mains ça pourrait tout détruire et m’attirer tellement d’emmerdes… voir ma vie brisée, enfin le semblant de vie normale que j’ai, mon passé étalé sur internet, mon visage étalé sur internet… Putain je déteste être pété comme ça, ne pas pouvoir fonctionner normalement, comme tout le monde… Même parler avec elle est compliqué alors qu’elle m’a sauvé.

Alors timidement, pour être normal, et pour la remercier je lui propose qu’on aille boire un café. Je viens déjà d’en boire un grand, mais au vu de ce qui s’est passé je pense qu’un autre ne sera pas du luxe, ou un grand thé pour me calmer les nerfs. Un truc doux, réconfortant… Je hoche la tête à son conseil de les dessiner et je boitille jusqu’au café, restant près d’elle. On s’installe et alors que je farfouille dans mon sac pour en sortir un calepin, que j’ouvre rapidement à une nouvelle page, vide, faisant attention à ce que personne ne voie mes dessins, et le pose sur la table encore vide. Pendant que j’aimerais bien en savoir plus sur elle, ma main commence à courir sur le papier. Heureusement que je suis dessinateur, et que mes mains ont l’habitude de retranscrire exactement ce que j’ai en tête à force de travail… alors petit à petit des visages apparaissent sous des traits de crayon rapides.

Retrouvant un geste familier et un contexte familier je me détends petit à petit, et remercie timidement la serveuse qui dépose notre commande devant nous. Je relève alors les yeux, admiratif en l’entendant parler, laissant même échapper un petit rire.

Vraiment ? Dans mon malheur j’ai quand même eu une chance incroyable, pour tomber sur une championne de boxe ! Et ne soyez pas modeste, je n’ai même pas réussi à me défendre contre l’un d’entre eux, alors se débarrasser de deux en une fois, c’est pas rien !

Elle est impressionnante, gentille mais forte, et déjà dans ma tête tournent les rouages de mon imagination, l’intégrant dans mon histoire sous la forme d’une héroïne, voire d’une super héroïne… Je bois une gorgée de thé et attrape un bout de muffin du bout des doigts quand arrive sa question suivante.

Merde.

Oh je… je suis illustrateur. Je travaille pour une maison d’édition… pour accompagner le texte de certains romans ou bouquins pour enfant… C’est juste que si je perdais mon sac, c’étaient des semaines de boulot à la poubelle, et des semaines à devoir tout refaire sans être payé… Pas facile vous voyez.

Pour désamorcer la situation je repose mon crayon et tourne le carnet vers elle. Le portrait des deux types s’y trouve, en crayonné rapide.

Vous les avez vus plus longtemps que moi… C’est ressemblant ?


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Andrew Walsh
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16.11.23 11:36
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Gabrielle Caplan
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Andrew avait l'air un peu plus calme. Heureusement. Il n'avait pas besoin de rester stressé pour encore des heures. Ils étaient en sécurité dans ce café et puis, les mecs n'essayeraient plus de venir les emmerder. Vu ce qu'ils s'étaient pris dans la tronche. Gabrielle buvait lentement son café, avec un léger sourire amusé.

- Championne non. Je n'ai pas gagné de ceinture ou autre. Tranquille. Mais je fais des combats oui. Et elle ne souhaitait pas être plus connue que cela. Ce n'était pas le but de son infiltration. C'est parce que je sais me battre, si vous suivez le même entraînement que moi, pas de doute que vous y arriverez aussi.

Tout le monde devrait faire des cours d'auto défense. Ce qui pourrait permettre que les crimes à la volée ainsi, seraient sans doute moindre. Les criminels se poseraient ainsi plus longtemps la question d'attaquer ou pas, les gens dans la rue. Enfin. Elle remarquait le fait que son interlocuteur semblait prit dans une envie de dessiner rapidement, elle admirait le trait qui glissait si facilement sur la feuille. Quelque chose qu'elle ne maîtrisait réellement pas.

Bon finalement, elle ne se trompait pas trop, il était donc illustrateur. Un dessinateur, qui avait eu peur de paumer son travail. Elle pouvait comprendre la problématique. Qui avait envie de vouloir refaire deux fois, voire plus, son travail? Pour des cacahuètes en plus. Elle hochait doucement de la tête.

- Je vois parfaitement. Surtout que c'est pas simple comme boulot.

Être artiste, demandait un sacré courage. Vouloir vivre d'un tel métier, il fallait être sûr et certain d'y arriver. Elle fût un peu surprise du portrait-robot qu'il avait dessiné. Elle haussa un sourcil et regarda le dessin.

- Woah. Pas mal, pour les avoir vu très rapidement. Il a les sourcils un peu plus foncé et plus de barbe. Marquant un temps. Vous devriez aller vous proposer à Scotland Yard, ils cherchent souvent des gens doués pour faire les portraits robots. Et ça paie plutôt bien, surtout si vous cherchez de quoi mieux finir vos fins de mois.

Autant donner des petits tips, à un mec qui semblait quand même un peu perdu dans cette ville.

- Vous le faites depuis longtemps? Vous faites aussi des trucs pour vous? Comics? Ou autre?

Gabrielle n'était pas la personne la plus intéressée par la pop culture, mais elle avait une petite connaissance. C'était aussi son boulot qui le lui demandait. On ne pouvait pas passer à côté de tout ce qui faisait vibrer le commun des mortels.
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Tease me
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Andrew Walsh
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Eh beh… dans mon malheur je suis tombée sur une vraie super héroïne. Une femme capable de se battre, mais qui est même allée à faire des compétitions de boxe… dans la merde, le destin m’a envoyé un ange gardien aux poings d’acier… une semi-épreuve si on peut dire. Et quand elle sous entend que je pourrais m’y mettre, l’idée commence à faire son chemin.

Pourquoi pas. C’est vrai que d’apprendre à me défendre seul pourrait être une bonne idée… La fin de toujours subir, mais de pouvoir enfin répondre, réagir, riposter. Je relève timidement le regard et croise celui de ma bienfaitrice.

Ah oui? Vous connaîtriez des salles de sport adaptées aux grands timides? Je veux dire… je ne serai pas très à l’aise avec un entraîneur qui me hurle dessus et qui se croie dans un camp d’entraînement de l’armée… Je dois vous paraître ridicule, je suis désolé.

Allez c’est parti pour la complainte du fragile, du mec incapable de faire quoi que ce soit, à part trembler et sursauter comme une feuille. Elle est là, face à moi, elle qui n’a pas hésité à affronter deux inconnus pour me sauver, elle qui est forte et qui sait se défendre, se battre… pendant que moi… Je pourrais me baffer.

Elle creuse sur l’importance de mon sac et ce qu’il contient et je mens en partie, noyant le poisson. Oui c’est vrai que dans un sens je suis illustrateur, que je gagne ma vie grâce à mes dessins, mais je ne m’occupe pas du travail des autres, simplement du mien. Et j’écris mes propres histoires. Je me réfugie ensuite sur une page blanche, faisant bien attention à ce qu’elle ne voie rien de ce qui est sur les autres pages, pour que par le plus grand des hasards, elle ne se doute pas une seconde de ce que je dessine réellement. De qui je suis réellement.

Je fais glisser le carnet jusqu’à elle, le tenant toujours pour éviter qu’elle ne puisse tourner une page, et tomber sur d’autres dessins. A voir l’expression de son visage je suis surpris, ayant peur qu’elle trouve ça nul, ou quoi que ce soit d’ailleurs, avant de soupirer de soulagement quand je comprends qu’elle ne fait ‘’que’’ me complimenter. J’ai un sourire timide, hochant la tête et récupérant le carnet, le posant devant moi.

Oh merci… c’est gentil. Et je… oui bien sûr.

Je m’active, ou plutôt mes crayons s’activent, faisant les modifications qu’elle a demandées avant de lui montrer à nouveau le résultats.

Et là, c’est mieux?

Puis j’entends sa proposition et je hausse un sourcil, surpris. Je ne m’étais jamais attendu à ça, je ne m’étais jamais imaginé faire ça mais pourquoi pas. Pas pour l’argent, mais peut-être pour sortir un peu de chez moi et me rendre utile…

Ah oui? Et vous demandez quoi comme qualifications? Je me suis formé sur le tas, je n’ai pas fait d’école ou quoi que ce soit …

Mais la suite est un peu plus pourrie : elle me demande des trucs beaucoup plus personnels. Merde. Mon coeur s’emballe un peu et je prends une seconde pour boire une gorgée de thé et me laisser une seconde pour réfléchir.

Je… je dessine depuis que je suis gamin. J’ai fait quelques trucs oui mais rien qui ne mérite d’être retenu… Et je… cette histoire de portraits robots, vous pensez que vous pourrez me conseiller votre commissariat?


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Andrew Walsh
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Gabrielle Caplan
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Andrew Walsh & Gabrielle Caplan —
La vision qu'avait son interlocuteur des entraîneurs ne manqua pas de faire sourire Gabrielle. C'était une vision assez étriquée du métier. Voilà longtemps que les entraîneurs n'étaient plus à hurler sur leurs clients. Bien au contraire, la grande majorité de ces gens, étaient plutôt à vouloir pousser leurs clients au mieux. Sans les agresser. Même les coachs de boxe. Ils pouvaient être assez durs dans l'entraînement, mais pas dans les paroles. Il fallait tirer le meilleur des sportifs, mais ce n'était pas pour autant qu'il y avait besoin de se montrer aussi agressif.

- Haha. Je n'en connais pas particulièrement, mais dans la mienne, les gens sont cools. On accueil tout le monde. Sans distinction. La seule chose, c'est d'avoir envie de s'arracher, quand on travail. Et les nouveaux sont accueillis comme il se doit. On ne laisse jamais quelqu'un se débrouiller seul. Et les coachs sont cools. Ils savent s'adapter à leur client. Avec un petit sourire tranquille. Non, rien de ridicule, ce n'est pas si facile, d'oser pousser les portes d'une salle de sport de combat. Mais on est pas tous des brutes.

Attrapant le stylo du mec, pour écrire sur un bout de serviette, l'adresse de la salle où elle s'entraîne.

- Voilà, comme ça si un jour, vous osez faire le premier pas. Glissant la serviette vers lui.

Elle le regardait dessiner. Certains avaient un vrai talent. Certes, on lui disait souvent que c'était beaucoup de travail. Elle n'en doutait pas, mais n'y avait-il quand même pas, quelque part, un peu de talent venant sans doute d'une facilité à faire dire ce que l'on voulait avec un crayon? Elle était bien loin de réussir de telle chose. Même en s'étant entraîné. La flemme de faire plus d'effort que nécessaire, auraient dit certains.

- Oui c'est top. Je pense qu'ils n'auront pas trop de mal à les retrouver, si vous décidez de porter plainte.

Elle haussa un sourcil, en observant le dessinateur. Est-ce qu'il croyait vraiment qu'elle était de la police? Elle ne manqua pas d'en rire légèrement, tout en prenant une gorgée de son café.

- Et bien, c'est une bonne question, je n'en sais rien. Mais savoir dessiner est sans doute une excellente qualification. Ai-je l'air d'être flic?

Bon si ça pouvait être écrit sur son front, c'était un potentiel danger, même si finalement, elle était en infiltration depuis bien longtemps, qu'elle pouvait en oublier son identité première.

- J'ai surtout pensé à ça, vu la situation. Pour au moins ne pas faire planer un mystère qui n'avait pas à l'être.
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Andrew Walsh
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C'est vrai que me mettre au sport, faire de l'exercice physique pourrait être quelque chose de bien, de positif. Je pourrais rencontrer de nouvelles têtes, sortir un peu de chez moi... ça sera loin d'être facile, je me doute bien mais... mais ça serait un début? Et puis, vu ce qui m'est arrivé, et ce qui m'est déjà arrivé par le passé... ça pourrait être pas mal d'apprendre à me défendre, de faire en sorte que ça ne se reproduise plus. Que je ne sois plus la victime, mais que je puisse enfin reprendre le contrôle. C'est drôle mais à cette idée je ne saurais pas vraiment l'expliquer, j'ai une bouffée de volonté, une soif d'apprendre à faire comme elle, à être fort, à ne plus me laisser marcher sur les pieds et à retrouver le contrôle. Un vrai contrôle. Tout ça me semble tentant, très tentant, et je hoche lentement la tête quand elle parle de la salle dans laquelle elle s'entraîne, qui semble être vraiment bien.

Oh, c'est vrai? Et c'est loin d'ici? Ca pourrait être chouette c'est vrai... Ca doit être cool de ne pas avoir peur dehors, enfin, de savoir qu'en cas de problème, on a les moyens de se défendre. Ca doit être rassurant. Reposant. Enfin vous voyez.

Bon sang je dois passer pour une fiotte à chuiner comme ça, sur ce que quasiment toutes les femmes vivent au quotidien. Mais je suis un mec, je ne devrais pas faire ça. Je ne devrais pas avoir peur. Je ne devrais pas et pourtant... pourtant ouais je n'ai jamais été à l'aise dehors, parce que dehors c'est l'inconnu, dehors c'est le danger. Parce que je sais que chez moi je suis le patron, je contrôle ce qui se passe, je contrôle qui entre, et surtout, je peux laisser les gens dehors. Dehors tout peut être une menace et j'en ai marre... ça me fatigue. Alors peu-être que la rencontrer est un signe pour que je me bouge, que je m'y mette, même si ça sera dur? Peut-être, mais ça vaut peut-être le coup d'essayer? Je range la serviette en papier sur laquelle elle m'a écrit l'adresse, me promettant de jeter un oeil une fois chez moi, ces nouvelles perspectives dansant dans mon esprit.

La discussion file ensuite sur mes agresseurs, et mon enthousiasme retombe un peu alors que je fais courir la mine de mon crayon sur mon carnet, faisant apparaître le visage de ceux qui s'en sont pris à moi moins d'une heure auparavant. Bizarrement son compliment me rassure un peu, un tout petit peu, me faisant croire l'espace d'une seconde que je ne suis pas un raté ou un moins que rien. Et que mes talents peuvent être utiles autrement qu'en faisant rêver les gens. Bien sûr j'ai eu des lettres de fans disant que mes histoires les avaient impactés, émus ou aidés, et ça m'a fait immensément plaisir, à un point que personne ne peut imaginer... mais me dire que mes dessins pourraient aider encore plus concrètement des gens, des victimes, retrouver les coupables est une autre idée qui me plait. Décidément, on dirait que l'incident de ce matin a été mis sur ma route dans un but précis... peut-être le coup de pouce qu'il me fallait pour me pousser et élargir mes horizons... et j'aime ces idées même si je tremble encore un peu.

Je... je ne sais pas trop. Il n'y a pas eu mort d'homme non plus...

Même si ça veut dire révéler qui je suis? Même si ça veut dire que je vais devoir expliquer pourquoi ces types se sont intéressés à moi? Réléver que j'ai une fausse identité et que j'ai été accusé de meurtre ado bien qu'innocenté très vite? Ou je peux dire qu'ils m'ont pris pour quelqu'un d'autre et ont tenté de voler mon sac... oui c'est l'option la plus simple. Parce qu'une partie de moi ne veut pas que ces types s'en tirent. Qu'ils s'en sortent, et trouvent ça normal de faire ce qu'ils ont fait. Qu'on les remette un peu dans le droit chemin... merde je parle comme un vieux. Ou un mormon. Bref.

J'ai un rire gêné quand elle me demande si elle a l'air d'être un flic et je me sens con.

Oh je... désolé... votre façon de vous battre et vos conseils... je sais pas, j'ai pensé que vous étiez flic. Désolé si je me suis trompé. D'ailleurs vous faites quoi dans la vie, si ça n'est pas trop indiscret?

J'ai encore un peu mal au ventre, là où je me suis pris le coup de poing, mais je me sens étrangement léger à cause de cette étrange rencontre. Le destin peut être marrant parfois...


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Andrew Walsh
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05.03.24 14:47
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