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Parlons peu mais parlons bien.
« Audaces fortuna juvat » mai 2028Pendant le week-end Gustav pratique le sport. Le plus souvent c’est la course à pied. Il garde de ça de son ancienne vie étudiante. C’est ce qu’il aime faire et ce qui lui fait du bien aux poumons et à l’esprit. Courir l’aide à lâcher ce qui lui prend la tête et à prendre du recul. Or, prendre du recul est essentiel, quand on s’engage dans le militantisme. Il n’en parle pas des masses avec son paternel. C’est pourtant lui qui est l’inspirateur initial. En ce beau samedi matin de mai, les londoniens sont de sortie. Les beaux jours font du bien à la tête. Cela fait du bien de voir des sourires et pas des têtes d’enterrement. Il ne fait pas trop chaud. L’air est respirable. Surtout quand on entre dans la forêt périphérique. Brener prend le sentier le plus large à petites foulées. Il se concentre sur son souffle. Dans le casque-audio passe la playliste allemande que Gus écoute souvent pendant le sport. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Il marmonne les paroles dans sa tête. Cela n’est pas sans lui rappeler Max, la voix de Max… les mains de Max. Oui Max lui manque. Mais c’est la vie et il doit bien se faire à l’idée que… Max a plié bagage. La transpiration mouille son t-shirt gris. Ses mollets sont aussi mouillés de sueur. La cardio est boostée à fond quand il reprend la route de la zone urbaine. Il est sur Redbridge. Puisqu’il n’a pas envie de rentrer à l’appartement, il passe dans le quartier piéton, enfile son sweat gris lui aussi et cherche un pub ou se caler. Son regard accroche une silhouette familière. Des’ vient de sortir d’une boutique un peu plus haute. Brener fait des enjambées pour le rattraper. Il lui tapote sur l’épaule. -”Salut.” Son pas s’adapte à celui de Gold. Ils font à peu près la même taille. Ils sont tous les deux blonds. Mais la ressemblance s’arrête là. Gustav est plus carré, plus musclé, plus fort aussi. -”Alors tu t’es fait la malle ?” Il ne tourne pas autour du pot. Les journaux ont parlé d’un incendie volontaire. La cellule a parlé de l’incendie de la boutique pendant des semaines. Dallas était dans une colère noire. Et pour cause, il ne faisait pas de doute, que son petit protégé était le seul responsable de la destruction du Newham's Pawn Shop. Sur le coup, personne n’a compris pourquoi s’est arrivé. Ce qui s’était passé entre les deux. Pourquoi aller cramer l’un de leur QG ? Y en a deux trois qui ont fait des théories mais ce n’est jamais allé plus loin. Le mot d’ordre était de ne plus en parler et de se concentrer sur le recrutement. Ils ont besoin de plus de bras pour la prochaine action. Il faut du sang neuf. Bon Gustav ne le fait pas au boulot. Mais, il a une ou deux pistes. -”Tu vas nous dénoncer ?” Les pertes matérielles, ce n'est pas si grave. Ils sont déjà en train de rebâtir. Par contre la police aux fesses c’est une autre histoire…  ️ plumyts 2016 | CALL AN AMBULANCE! Messages : 86
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Parlons peu mais parlons bien ft. Gustav Gustav Brenner. Même quand je travaillais pour Dallas, je me suis toujours méfié de ce mec. Trop religieux-bizarre. Je comprends maintenant comment Dallas a dû lui faire gober toutes ses idioties anarchistes; les zélés sont les plus influençables à la connerie. Pourtant, Gus a un bon boulot. Un peu morbide, mais je me permets pas de juger. Quand il m’apostrophe, j’en reviens pas de le croiser ici, dans ce quartier de la ville. Je venais tout juste de sortir d’une galerie indépendante pour rapporter les infos à ma patronne. Je me sens de plus en plus crédible dans ce boulot, et je fais tout pour le garder. D’ailleurs, avec le recul, ça me vexe que Gus m’ait reconnu. Je me sape plus du tout comme avant, et je me laisse pousser les cheveux. Il fait un peu frais aujourd’hui, alors j’en enfilé un col roulé noir, un classique indémodable selon Castelli. Dans mon autre vie, on m’aurait jamais vu porter ça. C’est que Gus doit avoir une bonne mémoire. Dès que je le reconnais, je fige. J’ai envie de prendre mes jambes à mon cou. Je ne sais pas s’il est armé, mais j’ai pas envie de le savoir. Je dois être pâle comme un droit, et mon cerveau s’échauffe. Il me met devant les faits, et je ne peux pas les nier. Il me confirme au moins ce que je pensais : Dallas est au courant de ce que j’ai fait, et il veut certainement ma peau. « Gus…». Je restais là où j’étais, sur le trottoir. Tant qu’il y aurait des passants, je ne risquais rien. Puis, je ne voulais pas le mener jusqu’au Rosewood, ou cela signerait mon arrêt de mort. « Dallas m’a menti et m’a utilisé. Il savait que je n’avalerais jamais ses salades, alors il m’a fait croire que le profit était sa seule motivation». Ce n’était pas l’illégalité qui me dérangeait; c’était le meurtre gratuit pour une idéologie merdique. Il était hors de question que mon travail contribue à ça. Je regardais Gus dans les yeux. « Il fallait que je parte avant qu’il ne me fasse partir. Il n’a eu que ce qu’il méritait». La décision avait été dure à prendre. Dallas était comme un frère pour moi, mais depuis quelque temps, je me demande s’il n’a pas vu en moi qu’un gosse manipulable. « Je ne vous ai pas dénoncés à la police», rétorquais-je. « Je tiens à ma liberté, moi aussi». J’ai tout de même collaboré avec Dallas pendant des années. J’ai fermé les yeux sur beaucoup de choses, je ne veux pas risquer la prison, même pour le dénoncer. J’avais mis ma confiance en monsieur Eirik, et en Louisa. Si elle racontait tout ça à son père, ce ne sera pas de ma faute, si la police les choppe… | FUCK THE LAW Messages : 199
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« Audaces fortuna juvat » mai 2028
La carotide de Gustav palpite. Ceci dit, ils sont en extérieur, dans un lieu public, le protocole ne s’applique donc pas. Ils peuvent se comporter comme des connaissances. S’il y a une camaraderie pendant le travail ce n’est pas aussi évident en dehors. -”Des… ” Le regard du technicien passe en revue la silhouette du jeune homme. On dirait qu’il a sorti les plus beaux vêtements de sa garde-robe et qu’il les a mis ensemble. Il y a peu d’événements qui justifient un tel soin. Alors mariage ou bien enterrement pour son cas ? Ils ont quoi, à peine dix ans d’écart, Brener se veut optimiste. Ce sera donc un mariage.
Sans étonnement, il est question d’un cas de conscience. Quand on se marginalise, le doute est l’adversaire number one. Personne ne reste spontanément sur le bas- côté. Il faut une volonté de fer. -”Je vois. ” Les groupuscules sont animés par des contradictions et parfois des paradoxes. C’est le propre de l’être humain. -”Dommage. ” Mais, on est jamais satisfait de perdre une paire de bras, un bon cerveau, dans un bataille idéologique. -”... pas moyen de te faire changer d’avis ? ” Les gens attendent parfois qu’on leur demande de rester. Il ne faut pas plus.
-”Bon. Tant mieux. On se demandait. Certains flippent.” La peur c’est l’adversaire deux d’un bon militant. Si la peur commence à s’insinuer la personne finit par être paralysée. Cela peut être vraiment dangereux. Le fiasco de leur plan en a refroidit plus d’un.
Gus et lui ne partagent rien en dehors du militantisme. Ils vont probablement se perdre de vue. C’est comme ça. Ça fait partie de la vie. Il y a des personnes qui arrivent et d’autres qui partent. -” Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? ” C’est un peu par curiosité, un peu par politesse aussi. Peut-être que dans ces futurs projets, ce jeune pourra encore aider la Cause.
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Parlons peu mais parlons bien ft. Gustav J’aime pas le regard de ce mec sur moi. Soit il est en train de reluquer mes fringues, soit il vérifie que je n’ai pas d’armes sur moi. Franchement, les armes, ça n’a jamais été mon genre, contrairement à Dallas. Je me dirais pas pacifiste, car je réplique avec mes mots. Je ne me laisse pas faire non plus. Les ruines de la boutique peuvent le prouver. Par contre, tuer et mourir pour la cause que défendent les anarchistes, ça, j’en ai aucune envie. À mon tour, je regarde Gus, et plisse les yeux. Je me demande s’il est sérieux. Changer d’avis? « Non, désolé. De toute façon, même si je décidais de revenir, je crois pas que le groupe voudra de moi après ce que j’ai fait. Encore moins Dallas, non?», lui fis-je remarquer en croisant les bras. Dallas avait beau ne pas être rancunier, il y avait des limites à ne pas dépasser, et clairement, je les avais brisé en mille morceaux. Quand Gus m’apprendra que mon ancien patron voulait toujours de moins, les poules auront des dents. « J’ai jamais compris vos histoires. La politique et tout le reste, ça m’intéresse pas. Même avant que je saches pour… l’ambassade, je n’ai jamais eu votre côté militant, à toi, Dallas et les autres», dis-je d’un ton discret. « Tant qu’à moi, le gouvernement, ils font pas du si mauvais travail. Quand je me demande si, à leur place, je ferais mieux, la réponse est non». Je comprenais pourquoi Dallas pensait ce qu’il pensait, étant donné son background, mais je ne pouvais pas y adhérer. Je ne m’attendais pas à ce que Gus me demande mes projets d’avenir, mais je ne voyais pas d'inconvénients à lui dire la vérité, du moins en partie. « Je bosse pour Castelli, une Italienne marchande d’art. C’est pour ça, mes fringues», lui dis-je en époussetant mon haut d’un revers de la main. « Je revenais d’une galerie et j’allais lui faire une estimation de prix sur l’une des œuvres. Ça t’intéresse l’art toi?» J’avais des doutes sur l’intérêt de Gus en matière d’art, mais on ne sait jamais qui peut être un futur client. Il faut dire qu’avec son métier, ce type en bien payé. Je laissais mon séjour au Rosewood ainsi que ma relation avec le directeur hors de la conversation. Je me demande si les Anarchistes savent à quel point Eirik les déteste. Beaucoup de gens les détestent, mais ils s’en sont tout de même pris à son hôtel. Puis, je ne voudrais pas que le groupe sache où je demeure. Le Rosewood est sécuritaire, mais on s’aperçoit toujours des failles lorsqu’il est trop tard. Je ne fais pas suffisamment confiance à Gus pour lui confier tout ça. Heureusement, il n’a rien dit à propos de Louisa. | FUCK THE LAW Messages : 199
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« Audaces fortuna juvat » mai 2028
Gold avait un raisonnement logique. Cependant, il était possible de prendre les faits sous un autre angle. Le dicton qui disait de garder ses ennemis plus proches que ses ennemis se tient particulièrement dans le cas de figure. Leur chef de meute savait très bien ce qu’il faisait. -” Je vois. ”
Ceci dit, les propos de l’Incendieur laissent à penser qu’il serait parti de toute façon. Il n’avait pas la motivation pour rester. Brener ne comprenait pas comment les gens arrivaient à retourner leur veste de cette façon. La situation n’était pas mieux maintenant que deux ans en arrière. Comment peuvent-ils abandonner maintenant ? -” Mouais. On en reparlera quand ils commenceront à rationner l’eau douce. ” Les étés deviennent l’enfer. Année après année, cela empire. Le gouvernement va prendre des mesures. Elles vont toucher encore les mêmes.
Mais, on dirait bien que Desmond est en route vers de nouveaux horizons. On aurait pas parié sur l’Art de base en le voyant. Ceci dit, c’est vrai qu’il a l’air changé. Gustav hausse un sourcil amusé par ces questions. Vrai qu’ils ne parlent pas de leurs vies privées dans le groupe. Moins on en sait mieux on se porte. -” Ça dépend quelle période.” Il connaît les galeries de la Castelli parce que son père y a exposé une ou deux fois. -” Tu vas te faire du fric. ” Il y a des rumeurs autour de l’Italienne. Comme quoi elle ferait du marché noir. A Londres ce ne serait pas si étonnant… -” Si tu mets la main sur un Turner fait moi signe. ” Gus ironise un peu.
Brener se décale pour ne pas avoir le soleil dans la tronche. La lumière est crue en ce moment. Ça fait du bien à la peau. Il voit bien que les gens en ont besoin. Son regard inspecte son interlocuteur de pied en tête. Il y a fort à parier qu’ils ne se revoient plus par la suite. C’est le moment pour avoir le plus d’infos possibles. Il y a un point obscur sur lequel Des est le seul à avoir des réponses… -” Et ta petite blonde ? ” Louisa a disparu du jour au lendemain. C’était assez étrange. Or tout le monde a capté qu’elle et Desmond “s’entendent bien”.
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IDENTITÉ : Olivia E. Wachevski
GROUPE : Protect é Serve
RANG :Agent W. Terrain
AGE : 35/2 ans
ETAT CIVIL : Célibataire
PROFESSION : Agent de police renseignement
ETAT DESANTE :Quelques nuits trop courtes
LIENS : JB, Hans, Louisa
-”W1. Feufolet en mouvement. Je répète Feufolet en mouvement. ” Olivia avance lentement, suivant Gold par le reflet qu’il renvoie dans la vitrine de la boutique de Prêt à porter. La personne qui est avec lui n’est pas dans son axe. Impossible de voir son visage. -”W1. Continuez. ” Wachevski reprend donc la filature du jeune homme. Depuis qu’il a trouvé un job auprès de l’une des plus grandes trafiquantes d’Art de l’Europe, la Division est sur les dents. Les services internes se disputent le dossier. L’Agent doit amener des résultats ou bien cette enquête va elle aussi lui filer sous le nez. Hors de question de renoncer.
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Parlons peu mais parlons bien ft. Gustav Au moins, Gustav n’essaya pas de me vendre sa salade. De toute façon, je n’en aurais jamais bouffé. Il comprenait, ou il respectait mon point de vue. En ce sens là, Gus avait toujours été le moins extrême je crois. Il n’avait pas assez de charisme pour convaincre, ce qui est peut-être la faute de son métier. Les cadavres ne discutent pas beaucoup habituellement. En revanche, Dallas pouvait être beau parleur. Il n’a jamais obligé personne à entrer dans son groupe. Les gens qui s’y trouvaient, comme Gus, y étaient de leur plein gré. En sortir était autre chose, bien sûr, car Dallas était impitoyable. Heureusement, je n’avais jamais participé à tout ça. Ce n’est pas comme si je retournais ma veste. Si je les ai aidés, c’est involontairement. Tout ce que je voulais, c’était me faire du fric. Leur théorie politique, je m’en tape. Je croise les bras quand Gus me sort cette histoire de privatisation de l’eau potable. « Je sais pas Gus. Même si c’était vrai, tu ne peux pas me convaincre que l’Anarchie serait une meilleure option. Vous comptez faire quoi pour corriger le problème? Vous allez laisser les gens se battre entre eux pour l’eau douce?» Franchement, qu’est-ce qu’ils allaient régler, une fois au pouvoir? Je comprends la frustration de voir le gouvernement faire du sur-place, mais je préfère ça au chaos total. La réponse de Gus me surprend, moi qui ne le pensais pas amateur d’art. Je pouffe « Ah! Turner hein? Tu sais quoi, ça ne me surprend pas. Je savais que tu étais un type gloomy. Si tu peux te payer un Turner, je t'appellerai le premier». J’avoue que l’impressionnisme me parle aussi. Plus que je le pensais même. À ce moment-là, je pense en avoir à peu près fini avec lui. Normalement, quand je croise quelqu’un que je n’ai pas vu depuis longtemps, je lui dis qu’on se reverra bientôt, et tout ça… Là, vaut mieux sans doute pas que je le revois. Moi il en saura à mon sujet, mieux ce sera. Sauf qu’au moment où je m’y attendais le moins, il évoque Louisa. Je croise les bras, mal à l’aise. J’ai pas le choix. Je dois mentir. « On est plus ensemble. Elle a brisé ma confiance, alors je l’ai quitté, et on ne se parle plus». Faut croire que j’ai la tête de quelqu’un dont on peut abuser la confiance. Dallas et Louisa en avaient profité. « Comme on ne se voit plus, je ne sais pas ce qu’elle fait, ni où elle est. Si elle continue de travailler pour Dallas, c’est son affaire». Techniquement, elle s’occupait encore de faire des livraisons, sans doute pour se rapprocher encore plus du groupe. Je trouvais ça complètement fou de sa part. Même si personne ne se doutait de son implication, ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle ne soit révélé au grand jour. | FUCK THE LAW Messages : 199
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Les penseurs, les critiques de tout poils, ils n’ont jamais vu la mise en œuvre d’un système anarchiste. Il y a la théorie et la pratique dans une idéologie politique. La réserve de Desmond est celle d’une bonne partie de la population. L’avantage de Gustav c’est qu’il a expérimenté ce système. Son paternel n’a eu de cesse que de nourrir la pensée des Anar et à bâtir leur micro société. C’est bien pour ça qu’ils se sont cassé dans la campagne profonde. Là où personne ne vient leur causer des problèmes. -” Il y a des réserves. C’est juste qu’il les gardent pour eux.. ” Mais, Brener n’a pas grand chance de convaincre son camarade en discutant comme ça au pied levé. Il faudrait du temps, de la formation sur l’histoire politique du royaume.
Le militantisme n’est pas inné chez les gens. Ceux qui prennent cette voie ont des parcours spécifiques. Il y a toujours une rencontre qui provoque le basculement. Même si Des n’a pas profité de sa chance, il reste un contact précieux. -” Ça marche, “Mister Gold”. ” Le surnom date de quelques mois. Il colle bien au personnage.
Par contre les nouvelles sentimentales ne sont pas bonnes. La rupture n’est pas une chose facile. Gustav en est encore à écouter les morceaux qu’il a découvert avec Max. -” Ah. Désolé pour toi. ” Il ne va pas jusqu’à avoir un contact physique. Ils ne sont pas assez proches pour ça. Mais l’idée est là. Heureusement que la peine finit par s’estomper. Y a pas de secret. Dans ces cas là, ils doivent juste attendre.
-” Bon bah take care. ” Ils n’ont pas besoin de s’étaler plus. Chacun peut reprendre sa route. A priori ils ne vont pas se croiser de sitôt. Sinon ça annonce une mauvaise nouvelle pour le matricule du pyroman. Gus fait un signe de la main et lâche un : -” Salut. ” La pause a refroidi les muscles du coureur. Il retrouve sa position, regarde de chaque côté de la rue en faisant des petites foulées. Autant reprendre vers le sud. Il y a des coins sympas pour courir là-bas.
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IDENTITÉ : Olivia E. Wachevski
GROUPE : Protect é Serve
RANG :Agent W. Terrain
AGE : 35/2 ans
ETAT CIVIL : Célibataire
PROFESSION : Agent de police renseignement
ETAT DESANTE :Quelques nuits trop courtes
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Wachevski voit que les deux hommes se séparent. Elle fixe sa montre et reporte l’heure de l’action dans son carnet. C’est le genre de détail indispensable pour être dans la précision. Elle note la direction que prend le second homme. La photo qu’elle a prise permettra peut-être une identification.
-”W1. Feufolet seul. ” Nonchalante, Olivia range son carnet et plonge ses mains dans ses poches. L’air de rien, elle guette la direction, que va prendre le jeune homme. Il va peut-être finir par les mener à la tête de la cellule.
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