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Louisa c’était levée tard. La faute à une soirée mouvementé, où elle avait bien trop bu pour se souvenir de tout ce qu’elle avait fait. Malgré tout, la blonde se souvenait avoir essayé de se consoler dans les bras d’une belle rousse… pour finalement partir au petit matin et rentrer dans son propre lit. Depuis tout ce qui c’était produit, Louisa avait beaucoup trop d’angoisse liée au sommeil pour s’endormir n’importe où. Il lui fallait un endroit en sécurité, ce qui correspondait à son lit. Malgré l’alcool, Louisa était rentrée au petit matin sans trop d’encombre. Au vu des douleurs qu’elle avait dans le bras droit, elle s’était probablement viandée à un moment. Une fois sortie du lit, Louisa était passé sous la douche froide, histoire de se remettre les idées en place. Un grand café, un verre d’eau, et du doliprane, habillée et apprêtée la blonde était prête pour le taff. Elle commençait en début d’après-midi pour finir dans la soirée. Louisa n’était pas tranquille et n’était même jamais tranquille, mais elle avait fini par apprendre à vivre avec ces différentes angoisses. Elle n’avait pas fait les meilleurs choix et vivait ça comme une pénitence. Cela ressortait dans ses compositions. Si Louisa ne pouvait pas être la gentille, alors, elle serait la méchante. Louisa chercha du regard le français, puis ne le trouvant pas, elle appela « Papa ? ». Elle s’arrêta. Elle venait de s’entendre. Cela avait été spontané. Un peu surprise, elle toqua à la porte de son paternel et expliqua « Je vais au travail. Si je ne rentre pas, tu pourras t’occuper du chat stp ? » Histoire que Blaquy ait des croquettes et de l’eau fraiche. Pour la litière, Louisa s’en était occupé la veille. Depuis qu’elle avait un chat, la jeune femme avait compris un truc : toujours s’occuper de la litière du chat avant de prendre une cuite. Autrement, c’était le dégueuli assuré. Comme d’habitude, Louisa se mit en route. Le sac sur le dos, le pied au scooter, et c’était parti. Comme d’habitude, Louisa salua Dallas et d’autres personnes du groupe de livreurs. Comme d’habitude, il y eut les même blagues pourris, les mêmes références à la con et l’attente sous un ciel nuageux. Comme d’habitude, Louisa accepta de filer un coup de main et de dépanner Dallas pour un colis destiné au palais de justice. Comme d’habitude, Louisa termina sa course, posa son scooter et enleva son casque pour entrer dans le bâtiment historique. Comme d’habitude, l’agent de sécurité lui fit un sourire et ils échangèrent des banalités. Comme d’habitude, Louisa ouvrit son sac de livraison, avant de passer les différents contrôles de sécurités fait pour la forme. Comme d’habitude, Louisa monta les marches quatre à quatre pour déposer en coup de vent les précieux documents. Comme d’habitude, la blonde disparue aussi vite qu’une souris pour rejoindre les escaliers. Mais ce n’était pas comme d’habitude. Le poids de la boite vide ne l’était pas. La jeune femme ne s’était pas posée de question auparavant. Après-tout, le poids de son contenu pouvait expliquer beaucoup de choses, mais pas là. Elle se figea, tandis que son cœur partait en frénésie. Louisa se posa dans les escaliers, avant de commencer à chercher ce qu’il pouvait bien à voir. La jeune femme n’était pas spécialement parano de base, mais là, au vu du contexte, elle l’était. Qu’est-ce que qu’avait prévu Dallas ? Est-ce que c’était seulement réel ? Louisa prit ses clefs et l’utilisa pour défaire le double fonds en tissus du sac. Les coutures, qui n’étaient pas d’origines, se craquèrent sous ses gestes. Lorca arrivait encore à conserver son calme, mais l’adrénaline lui tapait les tempes. Louisa passa sa main sous le tissu. Elle n’était pas du tout concentrée sur la foule de gens qui la regardait. Elle devait passer pour une folle. La blonde sentie des files électriques, un petit boitier, et surtout, surtout, des patins de texture proche de la pate à modeler. Pendant un instant, elle se demanda si Dallas avait mis du faux pour se foutre de sa gueule. Mais non. C’était réel, c’était du putain de réel. D’un furieux cris du cœur, elle hurla : « PUTAIN DE MERDE. » Louisa sauta sur ses jambes, puis récupéra avec précaution son sac. Elle remonta les escaliers et claqua l’alerte incendie. Devant les yeux surpris de tout ce petit voisinage en robe de magistrat, elle gueula « C’est une bombe ! Alors dégagez si vous voulez pas tous crevé ! ». La jeune femme s’accroupie et retira délicatement l’ensemble du mécanisme de ses entrailles de tissus. La sueur se mit à rouler dans son dos. Plus tôt, la jeune femme aurait juste laissé la boite avant de se tirer. Mais là, c’était sa faute. Puis, elle ne pouvait pas devenir une terroriste et laisser tous ses gens mourir. Jb, puis tout le monde, ne pourrait pas la pardonner cette fois. Louisa découvrit un petit minuteur numérique. Les chiffres noires défilés à grande vitesse. Il restait moins de 10 minutes. - résumé:
Louisa vient de faire une livraison au palais de justice quand elle se rend compte que son sac est beaucoup trop lourd alors qu'il devrait être vide. Elle découvre qu'il y a une bombe à l'intérieur et claque l'alarme incendie pour évacuer tout le monde.
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Musique d'ambiance[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]— Ten minutes before the end. ? Feat Anarchistes — Le tribunal a passé une convention avec les universités de la ville. L’amphithéâtre est plongé dans un silence relatif, tandis que les dernières images sont diffusées via le vidéoprojecteur. Du haut de la chair maître Keenan étudie soigneusement l’auditoire. Ils sont environ deux cent étudiants et étudiantes en droit des affaires privées. Il y a parmi eux des fils d’avocats et des filles de politiciens. Quelques-uns auront les portes de Londres grandes ouvertes, avant même d'avoir les résultats du barreau. Car le monde fonctionne ainsi.
Il s’agit d’une première intervention, au sein d’un cycle de conférences sur “droit et éthique”. La réputation de Jessica est telle, que le doyen de l’université l’a appelé, pour lui proposer trois interventions thématiques. Ils se sont connus quand elle a commencé sa carrière. A l’époque, il lui avait conseillé d’éviter les malfrats. Bien entendu, la jeune femme l’avait envoyé baladé. Pour autant, la belle n’est pas contre revoir le tribunal londonien. L'Américaine est là pour dégrossir ces jolis petits agneaux.
La projection se termine dans un silence méditatif. L’avocate fait un signe à l’assistant pour qu’il active les volets électriques. La lumière du jour pénètre petit à petit la grande salle. Les voix commencent à chuchoter. Jess s’écarte lentement du mur pour gagner le centre de l’estrade. Le parquet résonne sous ses pas de conquérante naturelle. Elle porte un tailleur pantalon signé Prada. Un bleu clair osé qui met en valeur ses cheveux fauves. _« Ici le trombinoscope des jurés. » Une pression sur la télécommande est affichée.
Jessica déambule lentement sur la longueur de l’estrade en contemplant l’assistance. Ses iris ont un reflet orange, similaire à celui des tigres. Elle scrute les visages pour déceler les points de faiblesses. De même que dix ans en arrière quand elle faisait ses premiers cours devant la promotion de Léandre. _« Seuls trois jurés ont déclaré l’accusé innocent. » Elle passe la commande et là trois portraits sont imposés en premier plan de l’image. Comme à chaque fois cela provoque des réactions. Les voisins et voisines échangent à mi-voix.
L’ếtre humain est prévisible. Si prévisible. Keenan se poste au bord de l’estrade. _« Qui peut me dire pourquoi ? » Une dizaine de mains se lèvent tout de suite. En haut de la salle, Chloé sélectionne les sièges sur le plan interactif. Le cabinet prendra contact avec certains d’entre eux, bien sûr, juste avant leurs examens de fin d’année. _« Julie Mac- »
OUUUUUUIIWIII OUUUUIIIIIWWWWIII. Hakim: _« Maître. C’est l’alarme incendie. » L’assistant a l’air tendu. Jessica lève le menton pour faire signe à son assistante d’aller se renseigner. Personne ne l’a informée d’un exercice incendie pendant son intervention.
OUUUUIIIIIWWWWIII. OUUUUUUIIWIII. _« Restez calmes. » Il serait idiot de faire sortir tout le monde dix minutes avant la fin.
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Louisa venait de hurler en plein palais de justice une alerte à la bombe. L’alarme sonnait. Avec la foule, la jeune femme n’avait pas encore été totalement repéré par les forces de l’ordre. La blonde regardait l’objet, le soupesant. Que devait-elle faire ? Partir ? Impossible. La désamorcer ? Putain, mais elle n’en avait aucune idée. La jeune femme se cala contre le mur, histoire de ne pas se faire prendre par le flux de personnes. La foule était loin d’être calme, et si ce n’était pas débandade, cela se rapprochait doucement d’un mouvement de panique. La sécurité était trop occupée avec ça pour agir. Louisa attrapa son téléphone, prit un de ses écouteur et l’utilisa pour téléphoner. Déjà, essayer de désamorcer la bombe, c’était une bonne idée… mais elle allait forcément finit par exploser. La jeune femme se sentir pleurer de panique. C’était inhumain comme situation. La bombe allait exploser… alors peut être que le seul moyen ça serait de la laisser exploser de manière à ce qu’elle ne fasse que le moins de dégâts possibles ? La livreuse eut un flashback d’un lieu qu’elle avait déjà visité une fois : les sous-sols du palais de justice. Il y avait des coffres forts … et peut être que si la bombe explosait dans ce truc, peut-être qu’elle ne ferait pas tant de dégâts. La bombe toujours à la main, Louisa vit qu’on commençait à l’avoir remarqué. La faute sans doute au fait qu’elle avait hurlé une alerte à la bombe quelques secondes avant. La peau couverte de sueur, Louisa remonta à contre courant, puis ouvrit brutalement une porte. Porte qui rencontra un obstacle, puis que l’assistante de Kennan (que Louisa avait appris à connaître de vue) venait se de prendre un sacré coup ! La jeune femme avait ouvert de toutes ses forces. Louisa passa rapidement à côté/au-dessus d’elle pour aller au centre de la pièce. Elle regarda Jessica, les étudiants, puis de nouveau l’avocate. Louisa avait vraiment prévu se d’excuser de base en la revoyant… Mais c’était pas vraiment le moment. Plutôt calme pour la situation, Louisa expliqua « J’ai une bombe. » Elle regarda le timer. « Elle explose dans 8 minutes. » Déjà 2 minutes venait de passer. De quoi très vite crever. Louisa était dans un second avec l’adrénaline. Sans plus attendre, elle demande de but en blanc « T’as un flingue ? ». Louisa enchaina « tu pourras être mon avocate aussi ? » La blonde avait vraiment espoir de survivre. Puis, pour ne pas perdre de temps, Louisa sauta sur une table pour réussir à accéder à une des grandes fenêtre du bâtiment. En sautant d’ici, la jeune femme pourrait rapidement arriver dans la cours intérieur. Ca sera déjà une super avancée pour aller jusqu’aux sous-sols. Louisa attrapa une veste au hasard, la roula et entoura la bombe. Fallait espérer qu’elle n’explose pas à la première secousse ! | LONDON PEOPLE Messages : 870
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Hakim entendit un bruit sourd dans leur dos. Dieu seul sait comment avec le bruit de l’alarme en fond sonore. Il vit Chloé au sol dans l’allée. Une furie blonde peroxydée avance dans leur direction. Pour un peu, il se serait cru dans une scène de cinéma. Chaque image va vite. Le temps de saisir un élément qu’il est passé. Les étudiants s’agitent. Ils regardent leur smartphone. Les informations circulent plus vite que la police. Ils ont des images des médias qui annoncent la situation. Bientôt cela va être la panique.
Il se passe quelque-chose ici.
_ « J’ai une bombe.» Keenan suivit le regard de la jeune femme et remarque le chrono sur l’objet. Si c’est une farce, elle semble de bien mauvais goût. Ceci légalement, Jessica est la responsable légal des personnes présentes dans cet amphi. Il n’est pas question qu’on lui reproche un vice de procédure. Il vaut mieux coopérer pour l’instant. _« Hakim faites évacuer la salle. En silence. Et dans le calme. » L’assistant la regarda d’un air paniqué. Mais la rousse passa à autre chose.
OUUUUUUIIWIII OUUUUIIIIIWWWWIII.
Les deux tigresses ne se sont pas vues depuis l’épisode du club. Or l’avocate n’a pas oublié. La rancune est un sentiment récurrent chez elle. C’est d’ailleurs le moteur de quelques-unes de ses victoires. Elle toise donc la perturbatrice. Tout ça a intérêt à être vrai. _ « T’as un flingue ? » Cette question ne mérite pas de réponse. Surtout dans la situation d’urgence. « tu pourras être mon avocate aussi ? » Là encore il est absurde de le demander. Si cela se trouve Lorca vit ses derniers instants sur Terre.
_« Tant que tu me payes. » Argue la femme d’affaires. Jess ne travaille pas gratuitement. C’est le choix des femmes d’intérieur mais pas le sien. Elle a un sens très aigu du matérialisme. La vie lui a donné raison pour le moment. Elle voit la file des étudiants courir en direction de la sortie. Pendant un court instant, un flash paralyse son esprit. Elle se retrouve dans l’arène… avec la mort aux trousses. Satanés traumatismes.
OUUUUUUIIWIII OUUUUIIIIIWWWWIII.
Quand la survivante retrouve le contrôle de ses membres, Lorca n’est plus là. Elle voit que sa veste a disparu elle aussi. Elle pivote et voit la fille faire le chimpanzé. _« ... Il va te falloir le pass. » Jessica attrape le pass accroché à sa ceinture. Elle prépare un lancé digne du baseball qu’elle regarde à trois heures du matin pendant ses insomnies. « Fais pas n’importe quoi. » L’avertissement mérite d’être dit étant donné la tête de con qui tient une bombe. Keenan lui lance le pass. Voilà qui participe à cette entreprise de folie. Le rôle de l'héroïne ne l'intérésse pas le moins du monde.
Jessica attrape sa sacoche. Elle appelle Chloé pour qu’elle vienne la rejoindre. Les filles vont s'en sortir. Cela elle peut le faire en sorte. Une fois qu’elles sont ensemble, elles vont dans une autre direction que la foule. Il y a une porte de service dans le fond de la scène. L’avocate a la clef et elle connaît les couloirs de la bâtisse. Maintenant, il ne faut plus perdre une seconde. Jess vire ses chaussures et souffle à son assistante: _« Cours. » OUUUUUUIIWIII OUUUUIIIIIWWWWIII.
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Louisa avait fait tomber une femme en ouvrant aussi brutalement la porte. La blonde ne s’arrêta pour autant, elle n’avait pas le temps de la politesse. Au moins Keenan comprit très vite la situation. La rousse ne prit pas le temps de la contre dire. Pareil, il n’y avait pas le temps pour ça. Penser à l’avenir dans un moment aussi critique relevait de l’insolence. C’était aussi ce qui motivait la blonde : elle n’avait aucune intention de crever ici. Jamais. Elle ne s’était pas battue pour survivre tant de fois pour mourir aussi bêtement. Déjà la fenêtre ouverte. Louisa se tourna vers Jessica et récupéra le pass à la volée. Il y a un croisement de regard, de ceux qui ne veulent tout dire et à la fois rien. L’espoir fou pour réussi comme seul arme, la jeune femme lui dit un sourire plein d’une assurance fragile. Avancer pour ne pas sombrer. C’était une course désespérée vers l’avant. Le sol se dérobait sous ses pieds. Louisa répondit simplement « T’inquiète. ». Parce qu’échouer n’était pas une option. Les étudiants étaient en train de sortir, tandit que Jessica fermait la marche en courant. Ils avaient peur. Louisa aurait bien fait la même chose, mais il y avait une volonté plus grande qu’elle qu’il fallait essayer. La jeune femme n’était pas quelqu’un d’altruiste, pas quelqu’un qui pensait qu’elle pouvait sauver tout le monde. Le monde, c’était de la merde et il y avait pas grand-chose à sauver. Mais Louisa, c’était la fille de JB. La Strike, elle l’avait dans le sang. Elle était dans la zone grise pour réussir à punir le méchant et sauver l’innocent. Dans une autre vie, elle n’aurait jamais prévenu qui que ce soit qu’il y avait une bombe. Dans une autre vie, elle n’aurait pas été aussi heureuse. Louisa se tourna vers le vide. Il y avait deux étages. Il ne restait plus beaucoup de temps. Elle prit une respiration et sauta sur un des éléments de décorations du mur. La blonde sautait, s’agrippait à s’en écorchait la peau et finit par tomber au sol dans un fracas beaucoup plus violent qu’elle ne l’aurait voulu. Elle roula sur le côté, tout entière enroulée autour de cette bombe fragile et mortel. La jeune femme ouvrit les yeux. Cela n’avait pas explosé. Pas encore. Louisa n’avait pas le temps de s’émouvoir et de crier victoire. Elle arracha son oreillette et la balança au sol. Zac lui disait de laisser tomber. C’était pas son style. Louisa s’essuya le visage. Elle perlait de sueur et son souffle était irrégulier, mais une adrénaline affreusement agréable lui traversait le cœur, les poumons et tout son corps. Louisa vivait pour ce genre de moment. Sa vie, c’était ça. Un moment critique ou tout le monde pouvait clamser. Sans soucier de ses douleurs et de sa fatigue, Louisa prit le pass et entra au rez-de-chaussé. C’était la panique. On ne comprenait rien. Louisa se préoccupait uniquement du minuteur. Il restait peu de temps. Toujours aussi vite qu’elle le pouvait, Louisa se dirigea vers la salle des coffres. Grace à son passage par les hauteurs, la bonde avait réussi à passer nombre de sécurité. Pour le reste, c’était l’informatique qui devait faire son œuvre de protecteur. Heureusement Jessica lui avait passer cette clef numérique qui lui permet d’aller encore plus loin. Plus que quelques minutes. Louisa arriva devant la porte de la salle des coffres. C’était celle qui menait au sous-sol. Sans beaucoup d’espoir, la blonde utilisa le badge… qui fonctionna. Jessica avait beaucoup plus d’entrée que ce la blonde avait pu imaginer. Elle passa devant les emplacements des gardiens (absent avec l’évacuation) du plus vite qu’elle le pu. Alors qu’elle cavalait dans les escaliers, Louisa ne se retourna même pas pour voir une dernière fois le jour. Elle courrait peut-être dans sa tombe. Louisa arriva dans un immense couloir. Il y avait des portes et des portes. Cela semblait infini. Elle courrait dans ce couloir sans fin, la lumière rouge de l’alarme évacuation qui illuminait le couloir. L’alarme était assourdissante. Il n’y avait que des échos. Louisa essaya d’ouvrir une, puis deux, puis trois portes, mais toutes étaient fermées à clefs. La blonde regarda le minuteur. Il restait moins de 3 minutes. Dans une course désespérée en avant, Louisa filait dans le couloir le plus vite qu’elle ne le pourrait jamais. A la fin du couloir, la chance lui sourit. Une des portes était entre-ouverte. L’évacuation avait été trop rapide pour que tout soit fermé correctement. Louisa se jeta sur la porte, elle tomba à moitié dans la pièce. Immédiatement, elle vit ce qu’elle cherchait. Un énorme coffre fort, entre ouvert lui aussi. Il y avait de nombreuses pièces à convictions, des choses qui aurait fait pâlir d’envie n’importe qui. Louisa mit la bombe dans le coffre et le referma immédiatement. Ses mains étaient tellement moites de sueur qu’elles glissaient. Il ne restait qu’extrêmement peu de temps. Jamais elle n’aurait le temps de remonter les escaliers. Mais Louisa n’allait pas mourir ici, elle n’en avait aucune intention. Alors si rebrousser chemin ne servait à rien, il fallait tenter une autre direction. Louisa sortit de la salle et se mit à continuer de courir dans le couloir. Son regard se posa sur un vieux placard encastré dans le mur du bâtiment. Sachant que tout allait exploser d’un instant à l’autre, Louisa ouvrit brutalement la plaque métallique et sauta dedans. Elle referma le placard, puis se cala du mieux qu’elle pu tout en fonds du meuble. Son dos était contre la matière froide et inerte. La jeune femme eut le reflexe de se rouler sur elle-même, de protéger sa tête du mieux qu’elle pouvait. Son cœur battait à lui en être douloureux. Cette fois, JB allait vraiment lui en vouloir. Il y eut un bref silence. Puis l’enfer. | LONDON PEOPLE Messages : 870
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Une fois qu’elle posa un pied dehors, maitre Keenan, est rapidement orientée par une femme en uniforme. Les abords du palais sont en pleine évacuation. Les voitures ont quasi déserté les environs. Même en plein cœur de l’été cela n’arrive jamais. Une vision post-apocalyptique qui donne le niveau de crainte des services de l’ordre.
Jessica tourne la tête pour chercher son assistante du regard. La jeune fille est à un mètre derrière elle. C’est bien. _« Active la clef de secours. » Il y a un peu plus d’un an, l’Américaine a fait renforcer la sécurité, des données sensibles. Un logiciel permet une sauvegarde instantanée dans un cloud ultra-sécurisé. Chloé, moitié sous le choc, hoche de la tête. « Tu vois Tyler ? » Dit-elle en éloignant une main bien trop proche de son visage. La blondinette secoue la tête.
OUUUUUUIIWIII OUUUUIIIIIWWWWIII.
L’évacuation se poursuit dans un chaos total. L’atmosphère est vibrante de tension. De nouveau, cela agite le traumatisme de l’avocate. Elle décide de se couper, sensoriellement de tout. C’est une technique que la psy lui a appris.
OUUUUUUIIWIII OUUUUIIIIIWWWWIII.
Un message crypté arrive sur son téléphone professionnel. Le Réseau est sur le coup, évidemment.
_« J’aurai dû rester à L. A. » Marmonne-t-elle entre ses lèvres.
L’explosion tonne dans le quartier. Elle semble un peu assourdie. Le souffle de l’explosion balaye le premier rang des véhicules de secours direct. Le palais tremble comme un grand géant de marbre. Un gémissement sinistre monte des fondations. Il commence à plier sur ses piliers. Après l’attaque de l'université, le ministère a investi dans des coffres-forts ignifugés. Lorca aurait-elle eu le temps d’atteindre les sous-sols ?
Après ce petit répit, la façade ouest du bâtiment s'effrite sur la hauteur. Les blocs de marbres se désolidarisent, tombent et s’écrasent. La peur et le choc s’emparent de la foule. Les cris envahissent le quartier. Même les journalistes reculent dans la précipitation.
Vers la gauche, Jess aperçoit une silhouette qu’elle connaît : _« ... Vous l’avez vue sortir ? … Vous êtes sûre ? » L’ex Striker montre une photo de la jeune terroriste aux pompiers. Keenan repousse, encore, la main d’un secouriste.
_« Chloé ? Vérifie si Hélène était là. » Ordonne-t-elle en s’écartant de l’ambulance. La procureure est une adversaire de taille. Or, Richards est souvent au palais. Il est possible qu’elle soit des victimes. Il faudra vérifier pour Blakemore aussi. Les cartes vont être rebattues.
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A cette heure précise, Tyler était dans son bureau avec Mélanie ainsi qu’un avocat et son client. Léandre écoutait, concentré sur les paroles de cet homme. Le juge cherchait des éléments pour essayer de trancher les faits de cette affaire. Comme souvent, rien n’était vraiment blanc ou noir et les spécificités de l’âme humaine rendaient parfois les choix difficiles. Le jeune juge n’avait pas besoin de boussole morale, seulement des règles de la loi pour savoir quoi faire. Pour le reste, Tyler restait cohérent avec lui-même. Lorsque l’alarme incendie s’était déclenché, Léandre s’était immédiatement dit que ce n’était pas exercice. De part ses liens au palais, il avait connaissance de ces éléments. De ce fait, il était intimement convaincu que l’alarme était déclenché pour une bonne raison. Il invita donc tout le monde à sortir. L’homme prit son téléphone et sa canne. En ouvrant la porte de son bureau, Tyler eut pourtant un peu de mal à garder son calme. Les personnes qui se déplaçaient vites, la vibration de ces pas rapides, le bruit strident de l’alarme, tout était au tant d’éléments qui le perdaient. Léandre avait beau connaître le palais par cœur, tout devenait bien plus difficile dans cette situation. Il se tourna vers la greffière. « Mélanie, auriez-vous la courtoisie de me guider ? ». Sans plus attendre, la greffière passa son bras dans le sien et ils mirent rapidement en route. La tension de Mélanie était palpable. Bien qu’il ne voyait pas, Tyler comprenait parfaitement la gravité de la situation. Pour le moment, il était surtout nécessaire d’évacuer et d’attendre plus d’éléments. La pensée du juge fonctionnait à toute vitesse. Il y avait forcément des appels à passer, des personnes à prévenir… et pourtant, Tyler n’arrivait pas à le faire. Il était bien trop concentré sur le moment présent, alors que le bruit d’une terrible explosion venait de s’entendre. Le palais. C’était le palais qui venait de se faire attaquer ? Léandre s’était crispé au possible. Par reflexe, il mit son bras en avant pour se protéger d’éventuels chutes d’objets quand il entendit les bruits de chute. Tyler était viscéralement attaché à ce bâtiment, c’était un lieu de vie et un symbole. Un immense et terrible sentiment de colère prit naissance dans sa cage thoracique. Léandre avait de nouvelles personnes sur la liste d’ennemies. Concentré sur les vivants, Léandre demanda à Mélanie. « Est-ce que tout le monde a évacué ? » Voyait-elle des éléments en ce sens ? C’était tout de même surprenant que l’alarme ait été enclenché avant ce genre d’évènement… « Est-ce que tu vois Jessica ? » Si l’avocate n’était pas sur une affaire en ce moment, elle donnait des cours. Tyler avait retenu les horaires et les salles. Alors qu’il allait poser la question avec plus de précision, Léandre posa une main sur sa cage thoracique. Il y avait trop de poussières… Le juge se mit à tousser. Là où cela aurait été suffisant pour une personne lambda, l’handicap faisait que ce n’était pas le cas. Tyler se plia en deux, posa ses deux mains devant sa bouche et continua de tousser de plus en plus violement. La panique était en train de monter. Léandre la fit taire, bien conscient que cela n’allait pas l’aider. La scène ressemblait à une terrible crise d’asthme. Tyler n’arrivait presque pas à respirer, attrapant seulement quelques goulées d’air par moment. Il était en train de s’asphyxier à l’air libre. Si le juge n’avait pas été si concentré sur sa propre survie, probablement que l’image l’aurait fait rire. Tyler se mit à genoux, tentant toujours de respirer. Mélanie était à côté, déstabilisée et ne sachant clairement pas quoi faire. Elle vit un secouriste un peu plus loin, du côté de Jessica et Chloé, puis se mit à crier. « Vite ! Ici ! On a besoin d’aide ! ». Il était urgent de trouver de l’oxygène pour le juge, sous peine de le voir perdre connaissance d’ici quelques minutes ou même pire. | OBJECTION! Messages : 434
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Maître Keenan s’éloigna lentement de la zone sinistrée. La police, les pompiers, bouclent totalement la zone. Ce n’est plus qu’une question de minutes avant que le MI5 débarquent sur place. Selon la teneur de l’attaque Interpol allait peut-être s’amener dans la danse. Exactement le genre de situation que l’Américaine évite comme la peste. Elle rangea le téléphone du boulot de jour. Maintenant, l’objectif prioritaire est de couvrir ses arrières.
A ce stade, la Tigresse ne prendrait aucun risque; _*Markov ?* _*Négatif.*
Le nombre d’uniformes au mètre carré commence à rendre Jessica nerveuse. Elle trouver un banc public où se poser et continuer ses coups de fils.
_« Vite ! Ici ! On a besoin d'aide! » Boelyn reconnaît la voix de sa copine de travail. Trois ans, voire même un peu plus, qu’elles se côtoient dans le palais. La relation ambiguë entre l’avocate et le juge ne faisant que renforcer leur complicité féminine. Mélanie faisait office de soeur pour Chloé. _« Mély ? » Courant vers la greffière, l’Anglaise comprit tout de suite de quoi il en retournait. M. Tyler avait une santé très fragile. _« Madame ? » Le duo arrive à hauteur.
L’ambulancier n’a pas besoin de plus de trois secondes pour poser un diagnostic. _« SEAN: Ben. Masque oxy. Dépêche. » L’Irlandais vient soutenir le trentenaire. Mais, voyant la détresse respiratoire qui grandit, il le prend en portage et l’amène tout de suite vers l’ambulance. Il siffle son partenaire pour qu’il sorte la tête et lui dit de sortir le brancard. Ben s’exécute tout de suite. Le patient est allongé et on lui pose illico presto un masque à oxygène.
_« SEAN: Des antécédents médicaux ? » Demande-t-il aux femmes qui l’accompagnent. Chloé est trop nerveuse pour avoir une réponse cohérente. La cheffe a disparue… Alors, elle se tourne vers Mélanie. C’est elle qui saura quoi dire.
Légende : Zac Sanders De Lascelle (chieur), Chloé Boelyn (assistante personnelle), Sean Miller (ambulancier urgence).
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Léandre commençait à perdre connaissance. Sans oxygène, il n’allait pas faire long feu. Tyler se sentait de plus en plus mal, et une rationalité froide liée à la survie l’empêchait de paniquer. Totalement perdu, il sentait qu’on le manipulait, et qu’on le poussait à s’asseoir sur un brancard. Du moins que s’il perdait connaissance, cela serait plus simple qu’il tombe dessus. Léandre était plié en deux. Il toussait de plus en plus, incapable de gérer l’afflux de poussière. L’afflux d’oxygène fut salutaire. Tyler calma peu à peu sa respiration même si cela n’était pas parfait. La plus probable était qu’il fasse une terriblement affection par la suite. Il plissa des yeux rien que d’y penser. Il faudrait probablement drainer le liquide s’il avait infection. De quoi être immobiliser pour au moins deux mois. Affreusement conscient de tout ça, Léandre s’en sentit encore plus mal. Il venait de se produire quelque chose de terrible et son corps le mettait à terre… Tyler serra le poignet de l’homme qui lui tenait l’oxygène. Léandre était conscient, mais communiquer allait devenir très difficile. Au lieu d’être enfermé dans cette prison de chair, Léandre aurait préféré perdre connaissance. Heureusement Mélanie était là, elle expliqua rapidement le cas du juge. Tyler était un cas spécial, assez pour qu’il ait été choisi pour des sujets de recherche. Il était connu dans certains services, cela ne serait pas difficile de trouver les personnes qui le suivaient habituellement. Affreusement mal, Léandre se laissa aller… Il ne pouvait que détester son corps dans ces moments-là. | OBJECTION! Messages : 434
Date d'inscription : 05/04/2020
Localisation : Londres
Profession : Juge
Etat Civil : célibataire (mais amoureux)
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