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Unsere Flitterwochen. FT Prem
Violet Hanovre Hadid


Unsere Flitterwochen

Ft My Husband


Le train nous avait transportés à Hambourg. Cette ville portuaire se trouvait au nord de la Basse-Saxe. Je voulais m’y rendre avec Prem car elle possède une atmosphère particulière. Peut-être de part sa nature portuaire ? Elle accueille des navires des quatre coins du monde depuis toujours. La population ici est bariolée, variée, avec un visage plus ouvert. J’y retrouve un peu de l'effervescence de Berlin. Nous avons pris un train matinal et ainsi déposé nos affaires à la chambre d’hôtel. C’est un hôtel ancien qui conserve un charme d’une autre époque. Le frontispice sculpté, le lambris, les mosaïques au sol donnent au lieu un charme daté. J’aime ce cachet particulier. Les lieux anciens sont toujours habités par une aura singulière.

J’en ai profité pour envoyer un message à Parrain. Je sais que lui et sa femme ne sont pas novice dans la garderie… c’est la première fois que nous nous séparons de Dalia plus de vingt-quatre heures. Je me demande ce qu’elle en pense. Si elle croit que l’on l’aura abandonnée ? Si elle pleure en voulant déjà notre retour ? Ou bien est-ce qu’elle est trop occupée pour penser à nous ? Une fois rafraîchie, je refais ma coiffure. -”Le ciel est-il dégagé ?” Questiones-je mon époux. Un sourire me vient à cette pensée. Mon époux. Prem est mon époux.

Je me présente dans la lumière pour qu’il puisse voir ma tenue. J’ai acheté des robes pour notre voyage de noces. Iris a fortement insisté pour m’en faire cadeau. Je n’ai pas su lui dire non. J’avais bien trop envie de surprendre mon charmant amant. J’ai choisi des enseignes vestimentaires de la classe moyenne. Il est vrai que les coupes me paraissent souvent plus osées. -”Ca ne fait pas vulgaire ?” C’est en posant la question que je me rends compte que je ne suis pas encore tout à fait à l’aise. Je retourne au placard pour saisir un chandail jaune légé et le passer. C’est bien mieux. -”Je suis parée.” Je cale les bretelles de mon sac-à-dos en cuir. Amélia de Lascelle me l’a offert pour nos prochains voyages. Une attention que j’ai trouvé charmante.

Je connais assez bien cette ville. Nous n’avons pas besoin d’un plan. Cela nous donne une certaine liberté. Je prends sa main pour déambuler dans le quartier avec lui. Ici les habitations sont plus colorées que dans Londres. Je préfère quand il y a de la couleur. On sent le parfum de la mer qui est tout près. Les mouettes et sans doute quelques goélands furent au-dessus de nous. Les rues sont animées sans être désagréables. -”Gefällt dir diese Stadt?” Je fais un peu de progrès pour parler la langue de ses parents. Même si nous ne verrons pas les miens, l’allemand demeure ma langue maternelle. Quand je suis au pays, elle revient tout de suite.

Nous marchons à notre rythme. C’est un autre plaisir de ce congé en amoureux. Il n’y a pas à courir entre chaque activité. Il n’y a pas tout à penser. C’est souvent épuisant tout ce qu’il y a à gérer dans une journée. Je m’en sors un peu mieux que l’année passée. Mais, j’ai la nostalgie d’une certaine tranquillité de l’esprit certains jours. Depuis l’ouverture de l’école notre vie est encore plus remplie. C’est stimulant. Mais cela demande aussi beaucoup d’énergie. Je savoure la perspective de ralentir pour quelques jours. -”Il y a de l’art urbain un peu plus bas.” Nous descendons en pente douce.

Il y a un pont au-dessus de nous. Les murs en béton sont recouverts de graffitis. Ce ne sont pas que des tags. La ville à commander dès œuvres à des artistes urbains. Je me penche pour lui traduire les jeux de mots. Nous croisons du monde sur notre chemin. Il y a des personnes de tous les horizons. Les couples métis ne sont pas rares. Cela me fait du bien de pouvoir me fondre dans la foule sans être reconnue, ou sans être regardée de travers. Mon regard est attiré par une des œuvres en particulier. Je ne sais pas pourquoi celle-ci. Je m’arrête un peu plus longtemps. Je baisse les yeux pour découvrir son nom : “Mutter und Tochter” J’en souris un peu. Peut-être trouverais-je une reproduction pour Iris et Léonor.

Le profil de mon journaliste m’inspire mille et un baisers. Maintenant je vois aussi sa beauté en notre fille. Je les adore d’autant plus! -”Je commence à avoir faim. Et toi ? ” Le médecin dit que je dois reprendre un peu de chair. Je ne sais pas si c’est vrai. Mais, depuis que je sais que nous sommes en vacances tous les deux, j’ai bien plus d’appétit. J’enlace son bras, me presse contre lui, pose un baiser sur son épaule. Comme c’est agréable d’avoir Prem rien que pour moi. Rien qu’à moi. -”Es-tu content ?” J’essaye de ne pas poser cette question trop souvent. Je reste aussi attentive que je le peux. Je sais que nous avons une histoire peu commune. Tout le monde nous met en garde. Alors, je me dis que je dois faire attention. Pour que ce mariage-là ne se termine jamais … de notre vivant!

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Violet Hanovre Hadid
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26.07.23 10:15
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Prem Hadid
Unsere Flitterwochen ft. Violet
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En se réveillant ce matin-là, Prem fut persuadé d’avoir passé la meilleure nuit depuis un long moment. Dalia se réveillait de moins en moins pendant la nuit. Elle dormait beaucoup mieux maintenant qu’elle avait des peluches auxquelles s'accrocher pour dormir. Cependant, elle se réveillait encore beaucoup trop tôt pour Prem. Ce serait probablement le cas jusqu’à ce qu’elle soit ado! Faire la grasse matinée lui avait manqué, alors la lune de miel était plus que bienvenue. Il pouvait dormir tranquille en sachant que sa fille était entre bonnes mains.

Prem tira les rideaux pour répondre à la question de sa femme. «Aucun nuage inquiétant en vue», répondit-il en terminant sa tasse de chaï. Il la posa sur la petite table près des fenêtres. Il ne résista pas à l’envie de faire le lit en regardant les draps défaits et les oreillers éparpillés. Il le faisait toujours à la maison. Même si le personnel d’entretien les changerait pendant leur absence, il ne voulait pas passer pour quelqu’un de bordélique.

Il remonta les manches de sa chemise en lin et remit les draps en place avec patience tandis que Violet sortait de la salle de bain. Quand Prem leva la tête, il détailla la tenue de Violet, l’air agréablement surpris. «Ça, c’est une nouvelle robe», affirma-t-il, certain de n’avoir jamais vu Violet aussi décolletée. Il eut un petit sourire mutin. «J’aime beaucoup. Mais si tu ne te sens pas à l’aise… je peux comprendre» Elle avait déjà fait entamé un changement plutôt drastique en se teignant les cheveux en blonds, ce qui n’était pas courant dans la noblesse, à moins d’avoir atteint un certain âge, avait-il appris. Le lit terminé, Prem se redressa pour rejoindre sa femme et l’embrasser sur la joue.

À l’instar de Londres, Hambourg était une ville cosmopolite, ce qui avait d’abord surpris Prem. Il croyait la société allemande plus hétérogène, mais pas du tout. Depuis que le voyage était planifié, il avait beaucoup lu sur la ville et les environs, mais il parlait moins bien allemand que sa femme parlait punjabi. L’important était d’essayer…

«Je crois qu’Oscar adorerait cette ville. C’est tellement pittoresque, et urbain en même temps!» Prem, lui, ne savait plus où donner de la tête. Il avait envie de s’arrêter à chaque café, chaque boutique, chaque artiste de rue, mais l’art de rue était absolument incontournable. «Je trouve ça merveilleux que la ville laisse les artistes décorer les rues», dit-il, alors qu’ils admiraient les chefs-d’oeuvre. «Ce n’est pas tout le monde qui a accès à l’art. Ça empêche l’élitisme. Moi-même, je n’ai pas vraiment pu visiter de musée avant d’en avoir les moyens, alors les graffitis c’est tout ce qu’on avait. Je n’exagère pas», assura-t-il. «Et quand j’ai eu les moyens, je n’y ai rien compris!»

Prem aimait l’art bien sûr, mais certains courants ou style le laissaient trop perplexe pour qu’il les apprécie.

Le temps passait décidément trop vite. Prem était d’excellente humeur et voulait tout voir. Il ne pouvait se départir de son sourire. «Oui! Je meurs de faim! Il y avait tout un tas de food trucks par-là. On pourrait aller voir et manger dans l’un des parcs? Qu’en penses-tu?» Prem entoura son bras autour de la taille de sa femme, il la regarda, les yeux pétillants. Sa question le fit sourire de plus belle, et il éclata d’un rire attendri. «Oui, je suis l’homme le plus heureux au monde, ma chérie. Merci de me faire visiter. Je me sens… dans mon élément». Il n’osait pas le dire, mais la ville, son ambiance, ses sons, ses musiques, sa vivacité autant que sa saleté, ses gens pressés et tous ses inconvénients lui avaient manqué terriblement. Il aimait la vie à la campagne, mais elle n’avait rien à voir avec la vie à la ville.

«Et toi? Tu ne regrettes pas qu’on ait choisi l’Allemagne?», lui demanda-t-il. Il y avait peut-être des destinations plus romantiques, mais connaître le pays d’origine de sa femme, de la famille de sa femme, lui tenait à coeur. Surtout depuis que Lady Hanovre l’avait surpris avec son discours. Elle ne s’était pas explicitement excusée, mais Prem avait pu discerner sa fierté. C’était vraiment une honte qu’il n'ait pas pu lui parler avant, mais peut-être en aurait-il l’occasion pendant leur séjour ici. Ce n’était pas une visite qu’ils avaient planifié, bien sûr, mais Prem se demandait ce que Violet en penserait, s’il proposait l’idée.


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Prem Hadid
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05.08.23 23:19
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Je souris de la réaction de Prem. C’était aussi ce que je recherchais quand je faisais ce genre d’expérience. J’ai envie de le surprendre, maintenant comme j’en ai eu envie depuis notre second rendez-vous. Je sais que cela fait partie des éléments qui me donnent de la force. -”Je vais prendre un gilet au cas où… ” Lui dis-je en tournant mon visage pour lui donner un petit baiser.

-”On peut lui chercher un petit souvenir. ” Il correspondait à un frère de lait de Prem dans mon esprit. Il était présent et constant. Il donnait de bons conseils à Prem. Je l’aimais beaucoup. Aussi parce que finalement quand les choses étaient devenues sérieuses cet homme avait mis de côté ses aprioris. Je suivais le rythme de mon journaliste, m’arrêtant autant de fois, qu’il en avait envie. Son enthousiasme était charmant. -”Il y avait un conférencier avec nous chaque fois que nous allions dans un musée. On devait se concentrer sur le savoir. Ce n’était pas tout le temps intéréssant. ” Mon Père était le plus insistant à propos de la culture.

Je me serai bien épargné certains après-midi. Même si, maintenant, je voulais que notre Dalia ait un socle culturel solide. -”Il y a des choses belles… mais je préfère l’art vivant ! Sans hésiter!” Je le caressa des yeux pendant une contemplation. Il était si mignon.

-”J’aimerai que l’on ait une soirée théâtre. ” J’étais allée voir la plateforme en ligne des théâtres de la ville. Il y avait une programmation variée. Selon nos deux cultures je me demandais si un music-hall ne pourrait pas nous faire plaisir ? Mais, je ne voulais rien influencer ou imposer. -”Celle qui t'attire le plus. J’aime l’ambiance du théâtre…

Prem était d’un tempérament plutôt optimiste. Ceci dit, je le trouvais particulièrement joyeux. Que j’aimais ça! Cela faisait du bien de sentir mon être aimé positif. Nous avons été accaparés par la vie quotidienne et par les soucis. -”Merci de te montrer curieux de ma culture. ” Répliquai-je en souriant. Son beau sourire me donnait très envie de l’enlacer. C’était ce sourire qui m’avait fait tomber amoureuse. Je posais mes doigts le long de sa joue. Je comprenais sa question. Mais, il n’avait aucune raison de se tracasser. -”Non!” L’Allemagne était ma terre. J’étais trop contente d’associer de nouveaux souvenirs à Hambourg. Des souvenirs qui étaient sans Edward… Sans le passé. -”Et ton sourire me fait dire qu’on a bien fait.

Je ne résiste pas à baisers son cou et à l’enlacer délicatement. -”Faisons un premier tour des camions. ” J’avais pris de la monnaie pour que nous soyons tranquilles pendant la journée. Une pensée en moi dans la tête. Main dans la main avec mon… mari j’observais les nourritures proposées. J’étais curieuse. Mais pas aussi aventurière que lui. Même si je mangeais maintenant sans couverts. Dalia était ma meilleure professeure dans ce domaine. -”Que vas-tu prendre ? ” Demandais-je dans sa langue pendant que nous lisions un panneau.

Personne n’était averti de notre présence ici. Alors que j’avais des tantes et des cousins qui n’étaient pas loin. Je n’avais pas envie de mélanger les choses. Je n’étais pas là pour une visite familiale. De plus, je savais ce qu’allaient dire les oncles de mon père. Je n’avais pas du tout envie de les entendre… Je tiens précautionneusement la boîte en carton en bifurquant vers l’entrée d’un parc. -”C’est joli. Oh. Regardes, ce banc est bien à l’ombre.” J’avança sereinement dans la direction. Nous n’étions pas les seuls ici. Il y avait des familles, des couples, des jeunes. Je trouvais cela plus plaisant qu’à Londres…

J'ai pris le temps de sortir nos gourdes d’eau fraîche, les gobelets de métal pour nous deux. J’avais aussi prévu des serviettes en tissu car c’est tout de même plus pratique ! Les oiseaux étaient partout autour de nous ici. Il régnait une douceur estivale qui était vraiment agréable. Je pouvais sentir cette atmosphère m’imprégner. -”C’est agréable…” Paisible je découvrais mon plat chilien. Quel plaisir de ne pas avoir à penser à l’école, aux horaires, aux repas… -”Veux-tu goûter ? ” Dis-je en montrant le plat. Les plats me faisaient tout le temps penser à nos ateliers de cuisine. J’aimais cela avec lui : partager.

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19.08.23 11:04
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Prem Hadid
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Puisqu’ils discutaient art, le cadeau pour Oscar lui venu naturellement. «Ceci dit, j’aimerais beaucoup visiter le musée d’art contemporain, puisqu’on a le temps. Je suis sûr que je trouverais quelque chose à la hauteur des goûts d’Oscar dans la boutique de souvenirs du musée. Ça a toujours été lui l’artiste de la bande», raconta-t-il à Violet, le sourire aux lèvres. C’était surtout lui qui avait incité Prem à s’y intéresser davantage. Contrairement au stéréotype de l’artiste excentrique, il n’y avait pas plus terre-à-terre que son ami. Et puis, rien que pour leur avoir fait un prix d’ami pour ses services de photographe pour leur mariage, c’était la moindre des choses. «Avant de partir, il m’a dit qu’il faisait encore quelques retouches à nos photos avant de nous les donner. Je lui ai dit de prendre son temps».

Prem était tout de même curieux de voir le résultat. En attendant, ils avaient mille et une choses à faire pendant leurs vacances. «Le théâtre? J’aimerai bien oui. Une pièce plus traditionnelle peut-être? Quelque chose d’allemand? Puisqu’on est ici, autant avoir l’immersion complète», proposa-t-il, en sondant sa femme du regard. Violet s’était intéressée à la culture punjab, alors il était naturel qu’il fasse de même pour la culture de sa femme. Son propre allemand n’était pas parfait, mais il le comprenait mieux qu’il le parlait. D’ailleurs, cela lui faisait plaisir de pouvoir s’exercer! La destination ne pouvait donc pas être mieux choisie. Content que Violet soit aussi heureuse de leur choix que lui, Prem lui sourit, et l’embrassa sur la joue. «Très bien choisie oui». Les démonstrations d’affection en public la gênait moins qu’avant, et Prem ne s’en plaignait pas. Peut-être à cause de Hambourg, ou de leur lune de miel.

Ils s’arrêtèrent devant un camion de cuisine chilienne, où le mélange des différentes épices donnait envie de tout essayer. Prem choisit un plat végétarien, une salsa épicée et des empanadas de légumes. Dans le parc, un banc à l’ombre d’un arbre attendait leur venu, et Prem ne se fit pas prier pour s’y poser pour enfin se reposer. Mine de rien, visiter ouvrait l'appétit. «C’est chouette que les parcs soient toujours près de l’eau. On devrait aller pique-niquer avec Dalia à notre retour. Qu’en penses-tu?», acquiesça-t-il, avant de tendre un de ses empanadas à Violet. «Tiens, bon appétit!»

Même si Dalia lui manquait, il avait besoin de ce moment avec Violet, en amoureux. En nouveaux mariés même! Être ici ensemble, mariés, était comme un miracle, après tout ce qu’ils avaient traversé. Chaque fois qu’il s’y arrêtait, Prem ne pouvait s’empêcher de sourire. Il avait envie de la serrer dans ses bras, mais cela attendrait peut-être leur retour à l’hôtel… Il reprit sa main dans la sienne. Pour l’instant, il avait surtout envie de lui parler, en tête à tête.

Inévitablement, il gratta sa barbe.

«… Je peux te poser une question, ma chérie?», demanda-t-il, en la regardant dans ses beaux yeux bleus. «Réponds-moi honnêtement… Est-ce que ça te manque toujours, d’être princesse et d’avoir ton titre? Je sais que je n’ai pas toujours été sensible à tout ça, et j’en suis désolé. Je regrette qu’on se soit disputé pour ça». Bien qu’il avait encore quelques réserves sur les enjeux de la noblesse, Prem comprenait mieux en quoi elle était importante, non seulement aux yeux de sa femme, mais en général. La voix d’une princesse avait encore son importance et son impact. Il l’avait mieux compris en entendant le discours de Lady Hanovre, à leur mariage. À vrai dire, il y repensait souvent. «Si ça te manque, je ne te jugerais pas. Je veux seulement savoir si c’est toujours le cas…». Soutenant le regard de Violet en y cherchant des réponses, Prem se tut.

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27.08.23 17:34
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Violet Hanovre Hadid


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-”S’il aime autant l’art on devrait organiser un séjour à Berlin ensemble. Il adorera. L’art est partout! ” L’hiver dernier j’ai appris à connaître Oscar, au-delà de son statut d’ami de Prem. Il avait été disponible pour l’organisation du mariage. Je lui avais aussi demandé de l’aide pour faire les photographies promotionnelles pour l’école. Nous avions passé du temps ensemble, sans Prem et j’avais apprécié. Je suis rassurée, car je sens que nous nous entendons mieux. Je ne sais pas si je pourrais un jour me considérer comme une de ses amies, mais nous sommes des alliés. Ne serait-ce que parce que nous aimons Prem tous les deux. -”J’ai hâte de voir nos photos avec Dalia. ” Bien sûr, avec les autres aussi, mais nous trois encore plus.

-”Oh d’accord. Je vais regarder s’il joue du Goethe au théâtre de la ville.” La pièce la plus connue est incontestablement “ Faust. Eine Tragödie”. Plus de deux siècles depuis la première représentation. Mais, je sais qu’elle est jouée dans le monde entier. Ce sera plus accessible que du Brecht pour l’initier. Cela peut me donner des idées pour Londres d’ailleurs. Il est vrai que, depuis que nous sommes ensemble, je ne vais quasiment plus au théâtre et que cela me manque aussi. Quand Lili sera plus âgée, je l'emmènerai voir de l’Art. Je voulais qu’elle ait cette culture. -”On pourrait se prendre un abonnement sur Londres et y aller de temps en temps ?


-”C’est une bonne idée. Je suis d’accord. Je voudrais aussi lui faire découvrir l’art, je pense qu’elle est assez grande pour voir un spectacle de marionnettes. ” Combien de questions se pose-t-on par jour à propos de l’éducation de son enfant ? J’ai un peu plus de sympathie pour les parents depuis que je suis du lot. Maintenant, ce sujet prend une bonne part de mes conversation avec Iris. Je me demande si Arthur se sent autant concerné que Prem ? J’ai l’impression qu’il l’est. Mais, on ne peut jamais réellement savoir ce qui se passe au sein d’un couple, d’un foyer.

Tout cela était loin de moi maintenant. Edward, ses parents, leur clic n’a plus de pouvoir sur moi. Je ne sentais plus l’emprise de ces affreux charognards sur nous. Dalia grandissait loin de ces monstres. C’était tout ce qui m’importais. Je voulais que ces deux trésors de ma vie soient en paix. -”C’est très bon. Je me régale.” Je croqua doucement une bouchée. Je croisa alors le regard concerné de Prem et m’arrêta instinctivement. Je connais trop bien ce petit air. Il voulait me parler d’un sujet délicat. -” … oui ?” Le fait qu’il précise les choses me met un rien sur mes gardes.

Je comprends pourquoi il a pris des précautions. Mes origines nobles ont été et resteront un sujet complexe entre nous. Je comprends intellectuellement pourquoi. Nous n’avons pas eu la même vie. Nous n’avons pas grandi avec les mêmes repères non plus. Après notre dernière grosse dispute sur ce sujet, j’avais décidé d’arrêter d’essayer de le convaincre. Je n’avais pas spécialement envie d’en parler pendant notre beau voyage de rêve. Ceci dit, son aveu me fit lever un sourcil. -”... merci de me dire cela.” Cela me fait du bien, de le sentir un peu plus ouvert. C’était une partie de moi… de Dalia.

-”Il y a des choses qui me manquent oui. ” Nous nous étions jurés de ne pas nous mentir. Ou en tous les cas, de le faire le moins possible. Il venait à moi sur ce terrain. Je me sentis donc le droit de m’ouvrir. -”Pas tout. Bien sûr. Il y a des choses que je suis très heureuse d’avoir quitté.” Ne serait-ce que la violence conjugale. La pression familiale sur mes épaules. L’omerta. Le poids de la tradition. -”Je me sens un peu comme tes parents. Je sais pourquoi je suis partie et j’avais de bonnes raisons. Mais c’est mon histoire. Il y a une culture commune, des goûts… des activités.” J’aimais beaucoup les danses indiennes. J’adorais aussi les bals… Mais, avec Prem, je savais que cela pouvait passer pour de la puérilité. Je n’avais pas envie.

-”L’accès à l’international aussi, au monde.” Lui qui est un journaliste pouvait très bien voir de quoi je parlais. J’ai rencontré des dignitaires, des ambassadeurs, des présidents… Les vedettes de l’Europe venaient à la cour du roi. Cela m’avait toujours semblé formidable de côtoyer autant de personnalités de mon époque. Enfin c’était derrière moi à présent. Même si je faisais un jour la paix avec mes parents… L'aristocratie ne me pardonnerait jamais mon choix. Iris serait la prochaine Princesse d’Hanovre. -”Enfin. Dalia vaut tous les voyages de l’univers.” Je trouvais injuste de ne pas pouvoir concilier les deux mondes. Parrain avait bien de la chance. Il était un homme et je sais que cela faisait beaucoup.

Je retourna ma main dans la sienne pour la serrer. Je ne voulais pas qu’il soit inquiéter. Je ne voulais plus d’angoisses dans notre couple. Il y en avait assez eu pour toute une vie! Ma nostalgie était bien moins prenante quand je passais ma journée avec les chevaux. Il me fallait juste un peu plus de temps. -”Et toi est-ce que ton ancienne vie te manque ?” Je crois que le New-Herald lui manquait, même s’il ne le disait pas devant moi. … La ville aussi peut-être à voir son grand sourire depuis le début de notre périple ?

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14.09.23 19:46
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Prem Hadid
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Prem écouta Violet avec attention, et comme il l’avait promis, il ne l’interrompit pas, et n’émit aucun jugement. De toute façon, tout ce qu’elle dit était raisonnable. Quand on a les moyens de tout faire, on peut tout se permettre. Les bals, les voyages, les vêtements… Bien sûr, il n’avait pas que le côté monétaire qui lui manquait. Pendant longtemps, Prem avait pensé que perdre sa place au sein de sa famille était la meilleure chose qu’il pouvait arriver à Violet, mais il n’avait vu que le négatif.

Elle fit ensuite la comparaison entre son choix et celui de ses propres parents. D’une certaine façon, il voyait aussi le parallèle entre les deux. Pensif, Prem caressa les doigts de sa femme d’un geste du pouce. «D’accord», dit-il en hochant la tête. «Je pensais que ce qui te manquait le plus, c’était tes responsabilités en tant que princesse. Ou le rôle en tant que tel». Après tout, Lord Hanovre n’avait cessé de lui répéter qu’il ruinait l’avenir de sa fille, et qu’il privait le monde d’une princesse faite pour le rôle. Prem n’avait jamais douté que Violet y aurait excellé. Elle s’y était préparé toute sa vie.

Pendant longtemps, Prem avait hésité à accorder le statut de métier aux titres qu’avait portés Violet, mais il avait eu tort. Elle ne s’était pas découverte une passion pour le travail. C’était simplement une autre façon de le concevoir.

Quand Violet mentionna leur fille, Prem ne put s'empêcher de sourire. C’est vrai, elle valait tous les sacrifices. «Mh. Tu as raison. Crois-tu qu’un autre enfant les vaudrait aussi?»

Dalia aurait bientôt 2 ans dans quelques mois. Le temps passait beaucoup trop vite! Lui qui n’avait jamais eu particulièrement envie d’avoir des enfants ne pouvait plus imaginer sa vie dans sa fille. Être père ne lui faisait plus peur. Sa fille ne l’écoutait pas toujours, bien entendu, mais il savait trouver les mots pour la rassurer, pour l’encourager, les gestes pour apaiser ses peurs et ses colères. Alors, s’imaginer avec un deuxième enfant, une fille ou un garçon, ne lui déplaisait pas, tant que Violet ressentait la même chose.

Prem, comme à son habitude, répondit sincèrement à Violet quand elle lui demanda si son ancienne vie lui manquait. «Je n’échangerais pas ma vie actuelle avec celle que j’avais avant», commença-t-il, «même s’il y a certaines choses qui me manquent. J’aimais la spontanéité de la ville. De pouvoir flâner. Le soir, à l’heure du dîner ou quand je n’avais rien à faire, il suffisait que je me balade dans la ville pour trouver comment j’occuperai ma soirée... Je sais que je peux encore flâner en ville, mais il faut que je le prévois maintenant. Ça n’a plus la même magie. Mais je me suis habitué au calme de la campagne ».

Leurs vacances lui avaient toutefois rappelé ces moments, et il en était heureux. C’est pourquoi il voulait, du moins il voulait essayer, de redonner la pareille à Violet. « Je me demandais si tu avais envie d’aller rendre visite à ta mère, pendant que nous sommes ici, en Allemagne? », lui proposa finalement Prem. « Ce qu’elle a dit à notre mariage, ça m’a beaucoup touché. J’aimerais la rencontrer, si elle le souhaite aussi ».

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Depuis quelques mois nous n’avions plus eu de mots tous les deux. Je crois que nous avions trouvé une sorte d’équilibre dans le dialogue. C’était ce qui me satisfaisait le plus. Je n’avais donc plus peur d’aborder tel ou tel sujet. Je posa ma main sur la sienne. Heureuse que l’on puisse aborder la question de la principauté dans qu’il ait le visage fermé. Pourtant, quand il me fit la remarque sur mon titre, ma confiance vacilla. Le souvenir de mon abdication reste douloureux. C'est difficile. Je ne lis plus le Times pour me détacher des nouvelles. -”... Je ne méritais pas vraiment ce rôle.” lui dis-je sincèrement. Quelle véritable Princesse aurait fait ce que je fais ? Lady Diana avait divorcé le Prince Charles. Mais, elle n’avait pas renoncé à ses attributs royaux.

Je passa et repassa ma main sur la sienne. Je scrutais nos mains, si belles, dans leur alliage de colorie. Amélia de Lascelle m’avait parlé de leur fondation à plusieurs reprises. Elle voulait déléguer la présidence pour profiter pleinement de sa retraite. Elle m’en avait parlé. J’étais bien entendu touchée par la confiance qu’elle m’accordait. Mais, maintenant que j’avais rejoint les petits gens, qui étais-je pour m’avancer au pupitre ? -”Ce n’est pas si grave. L’école est très bien. ” De toute manière j’étais boycottée depuis la découverte de ma grossesse hors mariage. Alors mon mariage avec un homme commun n’allait pas arrangé cela. -”Et puis… toi tu as une voix. ” En quelque sorte, ma voix et la sienne étaient les mêmes maintenant. Nous avions le même nom. Nous avions une fille, un foyer.

-”Oui. Bien sûr. ” Nous avons conçu notre premier enfant sans aucune prévision, dans un contexte difficile. La retraite en Ecosse m’avait préservée en partie. Mais, nous avions été loin l’un de l’autre. J’avais été tant préoccupée par ma famille et par le diplôme. Par bien des aspects, tout ceci m’avait frustrée. C’est vrai, oui, que j’avais eu peur. Aujourd’hui les choses ont beaucoup évolué. Nous étions ensemble et tout était stable. La seule question qui me taraudait encore concernait nos finances… -”Je veux juste qu’ils aient tout ce qui leur faut. Nous arriverons à faire ça… pas vrai ?

Naturellement, en faisant le point tous les deux, nous nous retrouvions avec les mêmes différences. J’eu un sourire à ses précisions. Je voyais qu’il s’était fait à notre vie ici. Mais, s’il éprouvait un manque persistant, nous pouvions rechercher une solution. -”On peut organiser différemment pour que tu puisses aller en ville. Dalia grandit. ” Dis-je non sans une fierté d

Pour être tout à fait honnête, mon instinct me souffla un “non” instantané. Je n’avais que peu parlé avec avec maman depuis la cérémonie. Comme tout le monde, j'ai été surprise par son discours. Mais, je ne pouvais pas m’empêcher de lui en vouloir pour tous ses secrets. Je ne me faisais pas au fait qu’elle s’arrangeait maintenant avec Père pour vivre avec Hans. -”Ce serait l’occasion idéale.” Le fait que Prem soit l’instigateur m’encouragea à de la diplomatie. J’inspira lentement et prends une résolution devant le Seigneur. -”Avant de rentrer. Pas très longtemps. ” Un temps court, j’en suis certaine, aura des effets positifs.

Il y avaient d’autres personnes qui me faisait plus envie de voir. -”J’aimerai qu’on voit Rose et Oscar.” La famille était une chose. Il y avait aussi les amis, les proches. Lentement, je rassembla nos déchets, afin que nous ne laissions pas une trace de notre passage par ici. En relevant les yeux sur Prem, je laissa venir un sourire. Il avait beaucoup de charmes. Je m’avança pour plaquer un baiser sur sa barbe noire. A mesure des mois passés ensemble, maintenant des années, je me sentais plus proche de lui. Prem était un de mes confidents les plus chers et peut-être aussi mon plus doux ami.

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Violet Hanovre Hadid
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Prem Hadid
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S’il y avait une chose que Prem ne comprenait toujours pas chez Violet, c’est sa propension à douter d’elle-même. Elle aurait été excellente dans ce rôle de princesse. C’était évident. Cependant, «le mériter» était autre chose. Pour lui, mériter un titre de noblesse ne voulait rien dire. C’était comme mériter sa couleur de peau, son sexe, ou la couleur de ses yeux. On ne les mérite pas, on naît avec, mais puisque ce titre existait, il aurait pu atterrir entre les mains de quelqu’un de beaucoup moins bienveillant qu’elle, ou qu’Iris.

Prem posa une main sur l’avant-bras de Violet, et caressa son fin duvet d’une main. «Tant que tu es heureuse, ma chérie. Je trouve que ce tu fais avec l’école te va bien, mais si jamais tu souhaites explorer autre chose, tu auras toujours mon soutien». Ce n’était pas donné à tout le monde d’avoir une vocation. Il se trouvait choyé d’être passionné par ce qu’il faisait, et il souhaitait la même chose pour tout le monde, et pour Violet, en particulier.

Pour l’instant, ils avaient tous les deux un métier stable malgré tout, ce qui était une chance aux vues des circonstances. Dalia ne manquait de rien en tout cas, mais il comprenait l’inquiétude de sa femme concernant les finances. «À notre retour, on s'assoit et on discute budget, si ça t’intéresse», répondit-il, en massant la jointure de ses doigts avec son pouce, tandis qu’il lui tenait la main. Ce n’était pas le sujet le plus sexy à aborder en lune de miel, alors cela pouvait attendre. Prem, par habitude, veillait toujours scrupuleusement leurs dépenses, et il se savait largement prêt à sacrifier certains loisirs pour un deuxième enfant. Il suffisait que Violet le pense tout autant.

Ses inquiétudes à lui cependant étaient différentes de celles de Violet. Il se gratta la barbe. «Et physiquement, tu le sens comment? T’as toujours mal au dos?» Après tout, Prem avait beau vouloir un deuxième enfant, ce n’est pas lui qui le porterait, alors Violet avait le dernier mot sur la question. La première grossesse ne l’avait pas épargnée. Quant à l’accouchement, Prem ne pouvait y penser sans avoir les yeux plein d’eau, sans que sa gorge ne se serre d’angoisse.

Il était passé à un cheveux de la perdre et elle comptait plus que tout pour lui, tout comme Dalia. Savait-elle seulement le pouvoir qu’elle avait sur lui? Jamais de sa vie il n’aurait pensé s’inviter chez ses beaux-parents, et pourtant, il lui en présentait l’occasion. L’opinion de sa mère semblait avoir évoluée sur la question de leur relation. «Elle semblait nous tendre une branche, avec son discours. Je me disais qu’on pourrait la saisir en retour. Et puis, cette histoire avec... Hans? C'est ça?... Ça me fait tout de même un peu de peine pour elle», dit-il, avant d’attendre la réponse de son épouse indécise. Avant que Prem ne puisse lui demander ce qui la faisait hésiter, elle accepta finalement. «Pas très longtemps, promis».

La suggestion de Violet lui fit plaisir, et c’est sans hésiter qu’il accepta. «Bien sûr! On les invitera à notre retour. Oscar devait aller photographier la fashion week à Paris, et il devrait déjà être rentré maintenant... Je me demande si Dalia se souviendra d’Archie». Prem avait été attendri de voir le fils de l’amie de Violet tenter de jouer avec sa fille comme pourrait le faire un grand-frère.


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Prem Hadid
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Violet Hanovre Hadid


Unsere Flitterwochen

Ft My Husband


Depuis le début de ce voyage nous échangeons. Cela me fait du bien. Le mariage avait occupé beaucoup de place. Maintenant nous pouvions regarder au-delà de cette date. -”Merci.” Lui murmurais-je, au fond, rassurée que mes questionnements, que dire, mes doutes soient entendus. Je ressentais que notre écoute était plus profonde. Cela me faisait du bien. -”... je crois que je voudrais plus d’équilibre entre le temps du travail et le temps en famille.” Dalia grandissait vite. Maintenant qu’elle pouvait communiquer avec nous c’était encore plus magique. Il m’arrive souvent d’être submergée par une émotion profonde en la regardant. Notre mère avait-elle ressenti la même chose ? Le plus beau était de vous observer interagir avec toi et Lili. J’adorais cela.

-”Ca m’intéresse. ” Il est vrai que je regardais moins, voire plus nos comptes. Là où je n’avais jamais fait confiance à Edward à propos de nos bourses, j’étais très confiante avec Prem. Je me reposais sur son bon sens. Il est vrai que ne plus avoir cette charge mentale était un confort. -”J’aimerai, si on peut, qu'on épargne pour Dalia. Pour qu’elle ait de quoi commencer sa vie.” C’était quelque-chose que je n’avais jamais envisagé pour ma descendance. Le patrimoine des Hanovre était suffisant pour les protéger. Puisque je n’y avais plus accès, je devais faire avec d’autres moyens.

Prem fait attention à moi. Il le fait vraiment. Ce n’est pas pour que je sois efficace. Sa bienveillance ne se tarie pas. C’est, je le sais, l’une des choses qui m’a renforcé. C’était ce dont jamais rếvé. Un compagnon qui m’aime pleinement. Nous étions… mariés! -”Mon dos va mieux. Poppy avait raison, les exercices de yoga font du bien. ” Je m’y étais mis pour faire plaisir à ma confidente de toujours. Les cours se faisaient dans le village. Cela me permettait d’ailleurs de voir des femmes des alentours. J’avais peu à peu la sensation de faire partie d’un groupe. Cela m’avait manqué. -”Pour la natation je ne sais pas… Il faudrait que j’aille dans une piscine collective.” Je n’étais pas sûre d’être à mon aise dans un bain avec des inconnus. -”Peut-être que je pourrais essayer si tu viens avec moi la première fois..

Il y avait beaucoup de choses qui avaient changé. Mon ancienne vie me paraissait presque comme une éternité derrière. J’eu un demi-sourire. -”Te rends tu compte que maintenant c’est toi défend mes parents ?” Honnêtement, je n’aurai pas cru que cela nous arrive. Pourtant, c’était un fait que nos positions étaient inversées aujourd’hui. Peut-être était-ce à force de s’influencer ? -”J’en profiterai pour voir le reste de la famille.” La famille de maman était dans les parages. Celle de mon père était plus à l’ouest. -”Peut-être que je pourrais écrire à oncle Gregor pour qu’il nous retrouve chez mère ? C’est le plus doux des Von Kassel.” Il n’avait pas pu venir au mariage mais il nous avait écrit une aimable lettre d’excuses.

Le souvenir de Lili avec Archi me fit tendrement rire. Ils avaient eu un bon contact. -”Je ne sais pas.” Mais nous pouvions l’espérer. Je voulais qu’elle soit à son aise avec d’autres enfants. Il était encore trop tôt pour l’inscrire à des activités. Voir les enfants des proches était indispensable. -”Il me tarde de voir la fille d’Iris grandir.” J’avais été très proche de mes cousins et de mes cousines. Ils ont formé ma seconde fratrie. Leur silence me blesse bien sûr.

Il n’y avait pas que mon entourage. Heureusement, Prem avait beaucoup de famille. -”Et puis, il a toute ta famille que je reverrais avec grand plaisir.” Hadid et autres étaient adorables avec moi. Le discours d’Aziz lui aussi m'est resté bien en mémoire. Je me penche pour poser un délicat baiser sur sa barbe. J’avais perdu. J’avais aussi tellement gagné en le choisissant. -”Je t’aime… ” Mes doigts trouvent son alliance et je la caressa tendrement. Je sentais que nous allions avoir une belle vie. La perspective d'agrandir notre famille me donnait aussi de l'espoir. C'était ma vie. Plus personne n'aurait de prise dessus.

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Violet Hanovre Hadid
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21.10.23 10:03
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