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Everything you hide. (JB & Louisa)
Zac Sanders

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Everything you hide.
JB, JUNIOR & LOUISA

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Sanders ressort du food-store, en saluant la gérante d’un signe de tête.
Il lève le pif vers le ciel. Un gris plomb, bas, qui fait super mal aux yeux. Malgré les grandes invectives écologiques, le premier ministre ne lance pas le plan “Grand Air”. Pourtant pas faute d’avoir des soutiens dans les deux camps. Il faut croire que les intérêts sont ailleurs. Quant à savoir où ?

Les courses sont mises dans le coffre de la moto. Zac lance un coup d'œil de chaque côté du parking. Même sans son badge, il est ce mec en alerte, qui a des frissons sur la nuque, chaque fois qu’il a un pressentiment. Mais, personne, ni à droite, ni à gauche, c’est peut-être le vent. Même s’il n’y croit pas trop, sans preuve, il ne peut rien.
Alors, il monte en selle et démarre la moto pour se rendre à la Petite Venise.

Pendant un stop, il croise ce bus avec un gigantesque encart publicitaire. Bien sûr, il y a une nouvelle production du Golden Globe en avant. La pièce dont lui a parlé sa mère au déjeuner dominical. Ils essayent de se voir de manière régulière. En fait, surtout depuis qu’il y a Philip. Le petit les a rapprochés.
Les filles se posent la question de faire un baptême chrétien. Pour ce que la religion prend comme place dans cette famille. Au mieux, un sujet d’art de la grande galerie nationale. Au pire, un sujet de géopolitique qui fait monter les voix.
La religion est une bonne excuse.

Toujours est-il que Zac a trouvé ses parents un peu trop calmes. Ils lui ont donné l’impression d’être à moitié-là. Tout ça alors que Joy parle des détails du mariage à venir. Valentine et elle ont l’air de vivre leur meilleure vie. La joie de la jumelle est une bonne lumière dans le tableau général.

Parce qu’autrement la situation n’est pas glorieuse. Les mafieux gangrènent les quartiers. Depuis que la Strike est dissoute, les petites frappes ont repris du terrain dans certains quartiers. Ils ne se sentent plus! Quand ça tourne à ça c’est que l’ambiance est à l’insurrection populaire. Même si les Anar’ se cachent depuis des mois, l'esprit de leur groupe est loin d’être endormi. Junior le sent. C’est pour ça qu’il a accepté le dossier.

Les gens ont envie de changement. Ils ne veulent plus des mafias, de la corruption, de la pollution. Les anglais veulent la paix! Pour cette paix, certains iraient aux armes. Tout le paradoxe de cette saloperie d’humanité.

La moto est mise en sécurité. Puis Junior termine à pied. Une fois sur le quai, il détend ses épaules. Félin, il grimpe pour aller retrouver Mojo et Louisa… et son “père”. Il peut même dire la fille de Lemoine maintenant. Va-t-elle prendre le nom du Français finalement ?

-“Hellow!” Lance-t-il à la blondinette. Il approche, dépose le sac de courses pour avoir les mains libres. Il a pris de quoi improviser un repas. Il a bien compris que ce n'est pas le genre de la locataire d’anticiper. Pas grave, c’est lui le plus vieux. Pour une fois, Zac peut donner l’exemple.
Vivre avec une femme comme Damia lui a permit de retrouver un rythme normal.

Il fait tomber son cuir. Il porte un pull noir, à col roulé, basic très bonne qualité. Ce genre de détails qui trahit qu’au fond, il est un faux modeste et que oui, ses parents ont du fric. Zac pourrait même ne pas travailler et gérer le patrimoine de la famille… si seulement cela l’avait intéressé un jour. -“Nickel.” Marmonne le mec en tirant une chaise pour se poser. Il le fait dans un grondement sourd. Il a ses airs de loup amadoué.

Une main sur sa barbe, une gorgée de coca, puis Sanders se cale contre le dossier du vieux fauteuil. Il est encore clean. Ce qui relève assez d’un miracle pour le coup. Il n’est plus à la criminelle, mais il bosse et cela lui fait du bien. Son regard sonde alors la pupille de la fille adoptée. -“Alors ? Tu veux me parler de ce qui te fait chier ?” Ouvre le (re)flic en coinçant une roulée au coin de ses lèvres. Autant qu’ils se soutiennent… les “sales” gosses de Lemoine.
Peut-être qu’ainsi l’enquêteur sur le retour arrivera à avoir de nouveaux éléments sur l’affaire.

Il décapsule une bière et la propose à Louisa. -“Il arrive vers quelle heure ?” demande-t-il, pour savoir quand lancer la cuisson de la viande.





Dispo pour une enquête!

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Zac Sanders
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20.02.24 10:53
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Louisa Lorca
Louisa était débrouillarde. Elle savait : se battre, voler à la sauvette, faire un concert, démarrer une voiture sans clef… mais alors tout ce qui était relatif à la gestion d’un foyer, il n’y avait plus personne. La blonde n’avait tout simplement jamais appris à passer l’aspirateur ou alors faire ses courses pour plusieurs jours et cuisiner avec. Louisa était loin d’être la parfaite ménagère. Heureusement, Lemoine avait commencé à lui apprendre à gérer sur le Mojo, mais c’était loin d’être clair. Pour pas mal de chose, heureusement que youtube existait.

Louisa avait eut le temps de rentrer de la salle, de prendre une douche et se sécher les cheveux. Elle commençait en avoir marre de ces cheveux… et ça faisait déjà pas mal de temps qu’elle voulait se raser la tête. Après la fin de sa mission, elle allait probablement le faire. C’était aussi le moyen de repartir sur de bonnes bases. En particulier pour ses cheveux qui avaient en partie très abimé avec la coloration qu’elle s’était faîte.

C’était donc à temps qu’elle fut prête pour l’arriver de Zac. Elle le salua, puis récupéra la sac de course. Elle avoua « Ha ouais… bien vu, j’avais pas pensé. » Comme pas mal de choses en ce moment. Louisa avait la sensation d’être la reine des cruches. Sa représention d’elle-même avait pris un sacré coup.

La blonde alla mettre ce qu’il fallait au frigo. Puis elle regarda les légumes et tout… son niveau en cuisine, c’était vraiment nul. Elle se souvenait bien du concours de cuisine qu’elle avait fait. Mais bon, si Louisa savait faire cuire des pates et des œufs, c’était déjà un début. Elle retourna vers Zac, et commenta « Merci pour les courses… et ça va ? » Question que Louisa ne posait pas si souvent. Parce que justement, souvent, elle n’en avait rien à secouer. Mais Zac c’était pas pareil. En fait, la strike, c’était pas pareil.

Louisa se posa elle aussi dans un fauteuil. De voir Zac fumé lui donnait envie, mais elle résista. Elle prit plutôt un bonbon à la nicotine. « Non. » Une réponse sincère et abrupte. En fait, tout le monde avait bien vu que la blonde était déprimée ces derniers temps. Parce que c’était vraiment le cas. Louisa avait du mal à passer à autre chose qu’à ce chagrin d’amour paralysant. Elle avait tellement fait de la merde… « Ecoutes, j’ai plein de gens qui me mettent la pression et qui veulent que je leur raconte tout. Mais tu vois, t’es pas mon psy, et en fait, personne ne l’est. J’ai pas besoin de me justifier et de raconter. » Parce que outre le fait d’avoir l’Etat au cul dans cette affaire – ce qui était le pire scénario possible – Louisa était au contact de dangereux terroristes. Si ça partait mal, elle allait se faire descendre. De bonnes menaces de mots bien tangibles, de quoi avoir en plus de mal à ne pas être stressée ou déprimée.

Louisa était hyper sur la défensive. La faute parce qu’elle se sentait coupable de tout se bourbier. Elle avait fait tellement de merde qu’elle s’en voulait terriblement, et cela la motivait à ne pas demander de l’aide. Si elle devait tomber parce qu’elle avait fait de la merde, c’était pas aux autres de chuter avec elle. La blonde se leva et pesta « Te voir fumer, ça me donne envie de reprendre. » Vu comment son espérance de vie était basse en ce moment, c’était peut-être ce qu’il fallait faire. Genre, c’était pas d’un concert des poumons qu’elle allait crever.

La blonde s’était levée car trop mal à l’aise, mais elle ne savait même pas ce qu’elle cherchait. Alors, elle s’avança plutôt vers le lieu où le chat s’était planqué. Blaquie. Un petit chat noire que Louisa avait trouvé devant le mojo un lendemain de soirée. Elle le réveilla et termina par le récupérer dans ses bras pour s’asseoir avec lui. Louisa demanda « tu as vu comme il a bien grandi ? » et il était bien habitué à l’homme vu comment la jeune femme passait son temps à interagir avec lui. C’était un des éléments qui lui faisait le plus bien au niveau de sa santé mentale.

Par rapport à l’arrivé de JB, elle répondit « Il devrait pas trop tarder je pense. » C’était vraiment agréable qu’il soit sorti de prison. Louisa s’était beaucoup apaisée depuis son retour.
Louisa Lorca
Louisa Lorca
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Zac Sanders

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Everything you hide.
JB, JUNIOR & LOUISA

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Il fait frais et humide ici. Pourtant, on s'y sent bien. L'abri sur l'eau. Oui les bateaux font office de zone de sûreté. Peut-être parce qu'il est le fils d'un marin ? -“Ce coup ci y avait de quoi faire des maïs, du coup j’en ai pris.” Pendant que Jean-Baptiste a été à l’ombre, Zac a essayé d’assurer une sorte d’intérim relationnel. Il n’a pas l’âge d’être un père pour Louisa. Un grand frère un peu vieux et border line par contre ça passe. L’expérience a développé un lien et des habitudes que l’ex-flic a finalement gardé.
Il donna un coup de main pour ranger les affaires. Ce bateau est une demeure secondaire. Junior en a passé des jours et des nuits ici. Il n’a rien oublié. Même si sa situation s’est améliorée, il y a des étapes qui marquent une vie. -“Pas de souci.” Il se love contre les coussins fatigués.

Son regard bleu-gris s’attarda sur le visage de la jeune fille. Sa dureté ne l’émeut pas outre mesure. Mais, elle questionne. Sur tout autre sujet, ils ont tendance à avoir la parole facile. La preuve qu’il y a un truc qui ne va pas. Quelque-chose qui ronge de l’intérieur. En tant que brute naturelle, Zac a dû apprendre à communiquer. -“Hey… Lou… personne ici ne te demande de te justifier. Jamais. Ok ? J’suis loin d’être un saint, je te rappelle, en plus. ” Il dégage sa gorge dans un bruit animal. Il bouge pour améliorer sa position et soulager son dos. -“J’suis juste un pote qui prend des news. ” Mais la méfiance reste un bon outil pour la survie. Sanders ne la blâmera pas d’être prudente. -“J’aime pas te voir dans cet état.” Un état dont l’aîné est lui-même sorti avec difficulté

Peut-être devrait-il se montrer plus direct ? Frontal. Il hésite parfois. Son passif d’agent infiltré l’a mis dans une position qui n’est pas si éloignée de celle de Lorca. Ils se ressemblent. Plus qu’ils ne l'admettent. Lemoine ne les a pas paterné sans raison. -“Je suis là. Même si JB est rentré. ” Voilà qui fut dit.

Il leva son bassin, pour atteindre la poche arrière droite de son jeans. Il chopa le briquet qu’il venait d’y ranger. -“T’en veux une ?” Demande le fumeur invétéré. Bien sûr, il a essayé d’arrêter. Plusieurs fois. Même pendant la cure de désintoxe il a retenté. Rien à faire. C’est une habitude enracinée dans sa moelle. Il propose de la nicotine, comme il proposerait des chips à quelqu’un qui fait une diète. Parce que chacun est libre. Libre d'essayer et de se planter. De recommencer.
Sanders ne sera jamais un Père la Morale. Ca…

-“Il pousse ouais. Faudra aller le faire castrer si tu veux le garder. ” Vue la quantité de chats errent dans le quartier c’est même une nécessité. Quand il y a trop de chats c’est toute la balance qui est déséquilibrée. Les oiseaux disparaissent. Si les oiseaux disparaissent, les insectes aussi.
Sauf que les insectes pollinisent tout. C’est ce qui leur permet de bouffer à eux les humains. La relation de l’Homme avec la nature pourrait être simple.

Dans un grondement, Zac se redresse. Il ouvre le frigo et attrape deux bières blanches douces. Il décapsule avec le rebord de la table. Ploc. -“T’en veux une ?” Maintenant que l’hiver se termine, ils vont reprendre les barbecues. Ça va être cool.
Junior approche pour faire une caresse au petit chat avant de retourner à sa place. Il n’a plus d’animaux de compagnie depuis des années. Il a quand même grandi entouré par la nature et les bêtes. C’est en vieillissant que ça lui manque. Parfois.

-“On se fait un match ce mois-ci ? Gabrielle m’a dit que tu te débrouilles bien.” Souligne alors le loup dans un sourire. Là encore, il est bien placé pour savoir que le sport peut être un super refuge. Faut faire gaffe que ça ne devienne pas plus. Là est la difficulté… quand on est une âme à vif. Une vie pleine d’échardes invisibles… un peu comme eux.






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