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[CLOS] Sans prise de tête }. Manus
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sans prise de tête
manus & rylee
Fin de journée. Je referme le dernier dossier sur mon bureau et je m’étire longuement, faisant craquer un peu mes épaules et ma nuque avant de chercher dans les poches de mon cuir -qui se trouve sur le dossier de ma chaise- mes clopes. Je vois le tank hausser un sourcil en me regardant. « Me regardes pas comme ça, c’est pas moi qui ai choisi d’arrêter de cloper » Je me baisse rapidement pour esquiver la balle anti stress qu’il vient de m’envoyer à la figure et que Junior lui a offert la veille histoire de se foutre de sa gueule, une en forme de cœur, ça lui va tellement bien. Je récupère la balle et me marre un peu en allumant ma clope et en soufflant la fumée vers lui et il me fait remarquer que c’est l’heure de me barrer. C’est bien vrai. J’ai fini mes dossiers, il me reste une heure si je veux aller boxer donc autant me casser. « A demain » Je prends ma veste en cuir, mon sac, mon casque, mon téléphone, mes clefs de moto et je vais récupérer ma poupée, la seule nana de mon cœur à me rester fidèle qui est devant le poste : ma bécane.

Quelques instants plus tard je suis devant le club de boxe et après un rapide câlin à Andrew je vais m’entrainer. Ce soir il peut pas faire d’heures supp’ il a sa fille à aller voir comme il vient d’être grand père et je peux comprendre. D’habitude je squatte car il s’en fout comme il vit au dessus du club mais là il doit partir donc il préfère fermer. Je profite du temps qu’il me reste, me disant que je prendrais ma douche chez moi même si c’est à l’eau froide, et évacue la journée de boulot en tapant dans un sac. Ca fait du bien et ça soulage. La situation est tendue au boulot même si on reste soudé, il est vraiment temps qu’on retrouve Iza avant que les choses ne dégénèrent et dans ma tête tourne boucle la dernière soirée qu’on a vécu toutes les deux mais ça nechange pas grand-chose et ne fera pas avancer le bordel de toute façon.

Andrew me fait signe, faut que je me barre aussi je réponds d’un hochement de la tête, ôte mes gants, défais les bandages autour de mes mains, remet ma veste et je le laisse tranquille, revenant vers mon vieux hangar. Je passe m’acheter à bouffer avant, je me fais jamais à manger de toute façon et en prend plus comme d’habitude. En arrivant j’éteins le moteur de ma moto et la rentre par la grande porte, allant saluer les sans abris qui vivent dans la hangar que j’ai sauvé de la démolition, leur filant des trucs à manger avant d’aller vers le fond de la grande bâtisse de zinc pour ouvrir la porte de ma zone. Celle-ci s’ouvre toute seule… Tiens… Visiteur… Je reconnais tout de suite le blouson que tu as posé en évidence sur une caisse à l’entrée. Je rentre ma moto pour la garer un peu plus loin comme je la laisse jamais loin de moi.

Chez moi y’a rien : une table, des chaises, un vieux buffet pour ranger, un lit et une simili zone de salle de bain. C’est roots j’ai besoin de rien de plus. Je vire mon cuir restant en débardeur/jean et m’approche de toi, allongé tranquillement sur mon lit comme si tu étais chez toi. C'est pas la première fois que tu me fais le coup et y'a pire comme vision en rentrant chez soi. Je ne prends pas le temps d'aller me doucher, je sens la transpiration et suis collante mais aux dernières nouvelles tu t’en fous aussi je m’installe à califourchon sur toi avec un léger sourire en voyant ta tenue ou plutôt ton manque de tenue... « Pro ? Perso ? Les deux ? » Les deux certainement mais je doute que tu commences par les questions.
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19.03.19 22:23
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sans prise de tête
manus & rylee
Tu n’as jamais été du genre prudente. J’ouvre ta porte avec facilité mais honnêtement, si j’avais voulu, ta fenêtre grande ouverte me tendait les bras. J’ai fait céder ta serrure si facilement, avec ce vieux truc de la pince à cheveux. On dirait pas que j’en ai une de glissé dans les mèches rebelles. La pince est utile pour empêcher les cheveux de tomber dans les yeux quand on travaille sur un truc délicat comme une bombe par exemple. C’est le genre de chose que je bricole de temps à autre, quand il le faut. La nécessité fait l’homme comme on dit. Dans mon cas, la nécessité me pousse à agir parfois imprudemment, moi aussi. Tu vois ma belle, t’es pas la seule à vivre dangereusement. Oui, je sais, pour toi les clochards d’en bas sont ton assurance vie, tu n’imagine pas comme il est facile de se payer leur amitié. J’ai immédiatement reconnu le tatouage de l’IRA sur l’un d’eux, ensuite, je lui ai offert une bouteille. Evidemment, ce fut à ma première visite, depuis, ils me mangent dans la main, tes chiens de garde improvisés. Ils n’ont rien de bien méchant. Moi je pourrais te garder ton château, et pas un type n’oserait entrer. Pas qu’ils me redouteraient mais auraient peur des pièges à base de bombe artisanale dont je trufferais ton appart si tu me le demandais. Mais je sais que tu ne le fera pas. Tu n’es pas du genre à jouer les demoiselles en détresse. Tu gère seule. T’es flic. T’es une lionne. Et moi le loup, qui se cache dans ton donjon.

Parce qu’entre nous c’est bestial, parce qu’il y a de violence dans les gestes autant que de la tendresse, parce que nos corps se connaissent, se rompent, se brisent dans des ébats qui feraient hurler tes voisins si tu en avais, s’ils s’en fichaient. Nous sommes des animaux dans une vaste savane. Je connais les hurlements de ces bêtes, tapies à ta fenêtre. Je les connais pour en avoir dompter certains, de ces fantômes glapissant aux portes de nos chambres, glissant sous nos lits, de ces démons qu’on trouve dans nos placards, de ces araignées au plafond. Je te connais ma belle, je sais ce que tu aimes, ce que tu regarde quand tu débarque chez toi me trouvant nu allongé dans ton lit, attendant ton retour comme une princesse attend son prince charmant. Sauf que c’est moi dans ton royaume, moi qui m’impose et toi qui dispose. Je t’attends, j’entends tes pas, je sens le moindre de tes muscles de ton corps, las mais pas assez pour dire non à ce que je te proposes. Tu as vu ma veste, je t’entends t’arrêter un instant, je devine ton sourire. Toute autre femme m’aurait houspiller. J’aurais dû ramener des fleurs ou quelque chose comme ça. Mais avec toi, nul besoin de fleur, tu préfère les enveloppes remplies de billet. T’es le genre de femme qui me rend dingue, le genre qui me fait craquer, le genre avec lequel je sais que je passerais un bon moment, et toi aussi ma belle.

Tu me vois et tu te jete sur moi, à califourchon, avec cette expression de femme enfant. Mais tu n’as rien d’une femme enfant. Cette jolie bouille qui est la tienne trompe son monde même si, tes muscles dessinés, tes tenues, tes cheveux courts ébouriffés donnent de sérieux indices. Tu n’es pas une princesse, t’es une femme sauvage, un brin dominatrice, qui sait ce qu’elle veut. Les coups tu les rends quand ce n’est pas toi qui les donne. Je t’aime quand t’es mordante comme ça. Tu as l’air détendu, soit tu as passé une bonne journée soit c’est moi qui te détend, et l’idée me fait sourire. « Ça change quoi que ce soit ? L’un dans l’autre, l’un et l’autre. » J’attrape ta taille et je te soulève avec mes hanches pour te faire rebondir. Juste un jeu, à dada sur mon cheval ou une connerie comme ça. Et dans l’histoire va savoir ce que fait mon membre ballant contre tes fesses, et mes pensées remontant comme mon regard le long de tes hanches. « Tu n’as pas trop chaud comme ça ? » que tu te demande. Je me laisse retomber, je t’observe, un sourire en coin. J’ai une règle et tu la connais, jamais parler d’affaire en faisant l’amour, toujours après ou avant, au choix, selon l’ambiance.
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01.04.19 21:36
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sans prise de tête
manus & rylee
Je sais de quoi tu es capable, je sais que tu me surveilles et que tu sais des tonnes de choses sur moi mais je m’en moque. J’en connais tout autant sur toi, je ne sais que trop bien comment tu fonctionnes et cela fait maintenant quelques temps qu’on a trouvé un équilibre tous les deux. Un équilibre précaire et sauvage qu’on règle généralement à grand coups de reins et de déclarations fiévreuses au creux des draps, contre le cuir d’un canapé ou le bois d’un bureau mais cela fonctionne plutôt bien aussi je ne me prends pas plus la tête. On se moque de réfléchir plus aux conséquences de tout ça tant que nos peaux sont collées ensemble et se soudent l’espace de quelques minutes ou heures en fonction du temps qu’on a à se consacrer. C’est devenu une habitude, tu as des informations à me filer ou j’en ai, on s’arrange pour que l’autre n’ait pas d’emmerde, que ma team s’en sorte bien, que ta famille soit à l’abri des prochaines descentes mais on en profite au passage pour prendre ce que l’on désire toi et moi : un peu plus de l’autre à chaque fois.

Tu aimes t’imposer mais je sais que quand tu fais cela je peux faire de toi ce que je veux, c’est comme ça. Quand c’est moi qui m’impose, je joue le jeu. Cette journée s’est bien finie même si les tensions au boulot sont de plus en plus importantes à cause de la disparition d’Iza mais te voir ainsi allongé sur mon lit tend plutôt à me faire dire que la fin de soirée sera certainement aussi agréable que la fin de journée et pas plus douce. Tout pour me plaire. Je défais donc mon cuir, que je pose plus loin avant de m’installer sur toi, ne cachant pas que je te matte allongé totalement nu sur mon lit comme si tu étais chez moi. J’aurais pu ne pas être seule, j’aurais pu ramener une autre conquête et me retrouver face à toi avec quelqu’un, ça aurait été marrant. Et franchement ça m’amuse plus qu’autre chose que justement tu t’en moques à ce point. Pro ou perso ? L’un et l’autre ? L’un dans l’autre ? On sait bien qu’on ne discute jamais de ça pendant et franchement avant ça fait bien longtemps qu’on ne l’a pas fait, ayant tendance à consommer tout de suite nos envies avant de se dire que parler est aussi une option.

« Ca dépend de ce que t’es capable de faire » On sait tous les deux très bien de quoi on est capable mais ça n’empêche pas de nous chercher, ça a toujours été comme ça et un petit sourire nait sur mes lèvres quand tu joues. « Gamin… » Je te repousse alors que tu te laisses tomber dans les draps et vire mon tee shirt, j’suis pas du genre à me faire chier avec un soutif en plus donc c’est rapide de coller ma peau à la tienne. Je me penche d’ailleurs vers toi, te mordant sans aucune douceur la lèvre, collant ma poitrine pleine de sueur à son torse et descendant un de mes mains le long de ton corps pour aller te capturer entre mes doigts, assurant une prise plutôt ferme sur toi. « Pas trop fatigué ? » Oh je sais bien que tu l’es pas, je peux même dire que je t’ai assez en main pour savoir l’effet que je te fais mais tout est une question de jeu n’est ce pas ? Jusqu’à ce que tu prennes le dessus, que tu vires les affaires qui nous séparent l’un et l’autre, que tu m’expliques aussi brutalement que moi ce que tu attends de cette rencontre. La conversation sera pour plus tard là j’ai surtout envie d’entendre la voix rauque que tu prends dans ce genre de situation…
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29.04.19 0:04
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manus & rylee
Un sourire agite ses lippes alors qu’il la contemple. D’en bas, il a une vue délicieusement impressionnante de ses petits seins, de ses grains de beautés, de son ventre plat, de sa peau blanche comme du lait qu’il a envie de parcourir, de faire rougir sous ses mains forcément pressantes, parfois, pinçante, sous la pression de ses lèvres, parfois, de ses dents forcément mordantes. Il passe ses mains sur son ventre, remonte jusqu’à sa poitrine qu’il malaxe un bref instant avec de la darder d’un long regard entendu. « Oh, princesse, tu sais parfaitement de ce dont je suis capable. » lâche-t-il d’une voix grave que son accent irlandais fait chanter. Il attrape ses seins dans ses mains et met à l’épreuve ses tablettes de chocolat en se redressant uniquement le torse pour venir embrasser ses deux petits tétons dressés juste pour lui, les engloutir entre ses lèvres pulpeuses d’irlandais coriace. Il l’entour de ses bras, la presse contre lui, alors qu’il absorbe ses seins dans sa bouche, les aspire, puis les relâche, titille les tétons l’un puis l’autre, avec un adroit mouvement de langue. Il connaît exactement ses réactions. Et qu’il soit maudit s’il l’avouait à voix haute mais il aime entendre son cœur battant contre sa poitrine alors qu’il la presse ainsi contre lui, qu’il l’absorbe comme s’il voulait fondre en elle. Sa petite poupée rien qu’à lui.

Bien sûr, d’autres ont souillés ces draps avant lui, et le feront sans nul doute après qu’il ait franchit ce seuil. Ils se le sont dit, ils ne sont rien pour l’autre, sans attache et sans promesses, c’est ainsi qu’ils aiment se retrouver, qu’ils ont acquit une certaine assurance, une confiance qu’ils n’auraient pu obtenir autrement, par ce détachement, cette certitude, qu’ils ne sont que deux vagues qu’un vent a rapproché. Leurs mondes sont si différents et pourtant si proche, leurs univers se sont accrochés par un phénomène physique bien connu d’eux. Ils s’unissent dans le supre et dans la complicité, dans la connerie également. Si leurs familles respectives savaient, ils seraient dans la merde jusqu’au cou. Et c’est sans nul doute ce parfum de danger qui les aiguise presque autant que le désir de leurs corps qui les attire, les propulse, les fait danser, valser jusqu’à ce que l’épuisement ne vienne. Fatigué ? pas encore, dans quelques heures, on en reparlera, lorsqu’ils seront vidés, couverts de sueurs, en train de s’enlacer dans les draps humides. Il esquisse un sourire amusé.

L’irlandais s’interrompt, la darde d’un regard brûlant de désir, et soudainement, il la fait basculer. Il prend le dessus, comme toujours, entre eux c’est une éternelle bataille, et au fond, cela l’amuse qu’elle puisse se jouer de lui autant qu’il aime marquer son territoire parfois d’une légère morsure, d’une griffure, comme autant de messages laissés sur la plage, au gré des marrés et des touristes. Il esquisse un sourire carnassier alors qu’il ouvre sa braguette puis la défait de son jean d’un geste expert. Il glisse un doigt sous sa culotte, tirant sur l’élastique puis le relâchant, un sourire légèrement sadique collé aux lèvres. Puis ses doigts s’insinuent sous le tissus, il la darde d’un regard impérieux alors qu’il soulève ses hanches, connaissant sa souplesse, et enfouis son visage entre ses cuisses si légère qu’il peut les soulever, les poser sur ses épaules musclées couvertes de divers tatouages comme autant de cartes de visites laissées par les différents endroits qu’il a fréquenté, les actes de guerres, de bravoures qu’il a eut.
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09.06.19 20:53
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manus & rylee
Et je te laisse faire, tu sais ce qui me plait, tu sais ce qui m’énerve et surtout tu sais très bien ce qui fonctionne entre nous. On se pose pas de questions on est d’accord sur le fait que notre accord est juste pour de la baise et des arrangements pour qu’on ne vienne pas mettre notre nez dans tes affaires et que mon équipe ne soit pas prise pour cible si jamais y’a des merdes chez vous. De toute façon c’est comme ça désormais en Angleterre. Pour ceux qui ont toujours envie de faire régner l’ordre et la justice tant mieux pour eux, moi je n’ai jamais eu une loyauté sans faille envers la couronne, ma moralité a toujours été fluctuante en fonction de l’agent qu’on pouvait bien me proposer ou bien la protection de ma team qui est ma seule et unique famille. Et si en plus d’un échange de bons procédés je peux y prendre du plaisir franchement je ne vais pas cracher dessus. Toi et moi c’est ni doux ni tendre mais ça nous convient très bien. Et encore, soyons franc, il y a malgré tout de la tendresse qui s’est tissée au fil des années mais ça nous arrachera certainement la gueule à tous les deux de se l’avouer.

Je te laisse l’accès à mon corps, fermant les yeux de te sentir jouer avec mes points sensibles alors que je te caresse. Ce jeu il est ritualisé… Je te cherche, tu réponds et tu me cherches ensuite. On prend le dessus l’un après l’autre, on cherche son plaisir surtout mais, au fil des échanges, on finit par chercher surtout celui de l’autre, pour lui prouver qu’on est capable de plus le faire jouir, qu’on est capable de le faire crier, gronder et finalement on finit toujours en sueur l’un contre l’autre sans jamais qu’il y ait vraiment de gagnants parce qu'on oublie toujours que c’était ça qu’on cherchait au début. Finalement on a juste envie de rester enlacer jusqu’à ce que le jour vienne et que nos clans nous attendent pour une nouvelle journée de taf. Jsuis plutôt contente qu’on n’ait pas de soucis en ce moment avec les clans irlandais car putain ça me ferait chier mais c’est aussi parce qu’on se connait que les choses sont calmes. Quand tu fais des trucs ça m’arrange que tu les fasses loin de chez moi hein... Ce sourire sadique qui s'affiche sur ton visage jle connais et il m’amuse alors que tu me soulèves. Mes mains se resserrent sur les draps quand tu joue avec moi et j’en soupire de plaisir de te sentir ainsi. Ici y’a pas besoin de se taire, y’a aucun voisin, y’a pas de témoins de cette nuit à part nous deux.

Le plaisir va et vient comme les vagues lèchent la plage et je profite de toutes tes attentions, m’échappant à tes lèvres pour poser les miennes sur toi, jouant au même jeu, te capturant entre mes lèvres et ayant envie que le désir viennent par vague, cambre ton corps, rendent sa voix rauque par le plaisir. Je t’impose ce que j’aime, je ne t’emmène pas jusqu’au bout d’un plaisir, je préfère te chevaucher, mes mains posées sur ton torse, terriblement lente avant de devenir la fureur car je suis rarement douce et certainement pas avec toi. Les échanges se multiplient, s’intensifient ou se font plus terribles en fonction l’un ou de l’autre, de qui contrôle ce moment là de notre union. C’est une clope à la bouche que je me laisserais enfin aller contre toi, mes jambes entremêlées avec les tiennes et t’en proposant une. Pause ou pas on profite d’un moment de répit et puis j’ai envie de fumer c’tout. Je viens te souffler dans la figure histoire de t’emmerder un peu avant d’en rire et de te mordre la lèvre. « Alors qu’est c’tu veux ? » Je suis loin de me vexer que tu vienne coucher parce que tu as besoin aussi d’un petit service donc autant qu’on soit franc et que je sache ce que tu veux. Ouais je sais, jamais de discussion pendant l'amour mais c'est rare qu'on s'arrête alors au bout d'un moment faut bien en discuter.
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08.07.19 12:47
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manus & rylee
Du plaisir, c’est ce qu’il offre avec une certaine satisfaction. Il se souvient de lui avoir dit, plus d’une fois, sur l’oreiller, qu’il pourrait se contenter de lui bouffer le minou toute la nuit, et en plaisant, il a ajouté qu’elle pourrait pendant ce temps fumer clope sur clope en lui balançant les infos croustillantes qu’elle voulait bien lui donner. Parce qu’il n’a jamais été dupe de ce sur quoi se basait leur relation. Ils s’utilisaient l’un et l’autre. Les infos lâchées étaient soigneusement choisies, minutieusement abandonnée à l’autre au moment le plus opportun, afin d’obtenir de l’autre quelque chose d’intéressant, ou peut-être pour se débarrasser d’un rival, d’un flic vereux ou dans son cas à elle, vérifier si un indic était fiable ou pas, si telle opération était dangereuse ou pas, parce qu’au fond, Manus tenait suffisamment à elle pour lui dire quand il valait mieux s’arrêter là. Il ignorait si elle l’écoutait. Après tout, il n’était qu’un type dans son lit, un type qu’elle pourrait coffrer un de ces quatre. C’était les règles. S’ils devaient s’opposer tous les deux à un moment donné, et qu’ils s’avaient dans le viseur, hésiteraient-ils à tirer ? Pas forcément. Manus savait qu’il hésiterait mais si la vie de ses hommes était en jeu, il appuierait sur la gâchette, et ensuite, il verserait une larme. Il ne doutait pas qu’elle en ferait autant, sans doute pas pour la larme, il ne la voyait vraiment pas pleurer sur son bel amant irlandais, peut-être regretterait-elle leur partie de jambe en l’air tout au plus.

Manus était un tantinet jaloux, il s’imaginait parfois la liste de ses amants, le poing vengeur serré, les mâchoires serrées, les dents crissantes les unes contre les autres. C’était inutile d’être jaloux, il le savait, mais il l’était tout de même. Ce n’était pas grave au fond, toute colère était bienvenue, c’était de l’huile dans le moteur, de l’énergie dont il avait besoin. On ne faisait pas un tel métier si tout allait bien dans sa vie et si on était heureux, ou alors il fallait raccrocher et vite parce qu’on finirait par se faire tuer. Pour rester en vie fallait avoir la rage au cœur. Il savait que sa belle amante en avait tout autant. La manière dont elle le chevauchait, dont elle faisait passer ses doigts sur son torse nu, dont elle parcourait ses cicatrices, dont elle effleurait ses lèvres avant de les presser, comme si elle marquait son territoire en quelque sorte, laissant trace de dent, de sussions, et d’ongles. Mais il aimait cela. Les cicatrices étaient comme les lignes de vie, elles comptaient, à la fin, pour le jugement dernier. Il aimait la manière dont elle le chevauchait, qu’elle le dirigeait, sachant ce qu’elle voulait, prenant ce qu’elle désirait, et l’expression qui se peignait sur son visage alors que la jouissance survenait. Parfois ils venaient en même temps, mais ça n’avait pas la moindre importance, ils n’étaient qu’amants, que des passagers dans la vie de l’autre, deux étoiles attirés par la même force d’attraction qui finiront par se rejeter tôt ou tard, probablement quand ils seront prit dans leur propre jeu.

Douce et délicate après l’effort, elle se repose contre lui, se glisse contre lui, clope au bec, lui tendant un paquet froissé dans lequel il glisse sa main abimée. Son corps entier l’est, poème à la vie qu’il mène. Ses poings ont trop souvent frappé, murs comme chair, pour n’avoir une épaisse corne. Il observe les volutes de fumées qui s’envolent vers le plafond abimé lui aussi, par le temps, et un dégât des eaux lointain. Cela lui rappelle son propre plafond. Y a-t-il un seul plafond en ville indemne ? Cela lui arrache un sourire, il a toujours aimé la pluie, comme les champs verdoyant et le bruit des ruminants. C’est un garçon de la ville, mais il allait parfois à la campagne avec sa tante. La pluie s’invite justement, ruisselante sur le toit, frappant les carreaux, ponctuant l’espace, donnant du rythme comme une musique de fond. « Savoir s’il y aurait pas quelque chose qui se trame chez les russes. Oh j’prend juste la température. Crois pas que je veuille préparer une guerre. Surtout pas. J’aime bien nos moments, et je sais bien qu’ils seront impossible s’il y avait une guerre des gangs. De plus, la guerre c’est mauvais pour les affaires. » Il ne lui avait jamais caché sa position, Manus est quelqu’un de tranquille qui aime ses petites affaires rondement menées, il est ambitieux, mais patient, pas vraiment le type va-t’en-guerre. Ceci dit, faut pas le chercher non plus, il reste un irlandais, et un soldat. Deux facteurs le rendant dangereux.
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25.08.19 19:27
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manus & rylee
Alors que les volutes de fumée de ta clope partent vers le plafond, les miennes viennent titiller ton visage. J’aime bien ton corps abimé, on dirait le mien mais en pire encore et pourtant j’ai un bon niveau de cicatrices et casses en tout genre. Je ne suis pas une flic comme les autres, j’appartiens aux sections d’assaut, celles qui sont appelées quand il faut vraiment y aller, quand on a besoin d’hommes qui n’hésiteront pas à tirer et à prendre des décisions difficiles dans des situations critiques. Ca fait de nous des teams souvent pointées du doigt parce qu’on est extrême, parce qu’on ne compte plus les morts qu’on a fait et qu’on fera. On est des dingues ou des chiens d’attaque pour beaucoup mais on reste les seuls à bien vouloir faire ce taf et il en faut. Mais c’est facile de cracher sur ce qu’on n’est pas capable de faire quand on est lâche, ce qu’une bonne partie de mes collègues sont... Et ce taf a parsemé mon corps de cicatrices, de bleus, de traces qui ne partiront jamais. On peut pas dire que je sois belle ou délicate et franchement je m’en branle parce que je suis comme toi mon taf et ma « famille » c’est toute ma vie et mon corps montre juste tout ce que ma vie a été et je l’assume entièrement. De toute façon j’ai toujours assumé toutes mes décisions, même si certaines peuvent encore m’envoyer en prison.

Toi et moi on sait bien à quoi s’attendre, on s’arrange pour le moment pour ne pas se retrouver en face parce qu’on n’a pas de raisons de se prendre la tête mais si jamais un jour l’un de nous touche à la famille de l’autre on jouera à qui bute l’autre le premier. Je sais de quoi tu es capable je ne peux pas dire que ce sera forcément moi qui gagnera mais je sais qu’on aura le temps de bien se pourrir la vie en tout cas. Tu fais parti des gens que je respecte et ils ne sont pas légions mais j’ai appris à voir en toi autre chose qu’un simple irlandais, tu es malin et aussi intègre envers les tiens que je le suis envers les miens. Un sourire nait quand tu réponds à ma question. Je sais bien que tu es là pour quelque chose. Certes c’est parfois aussi juste une excuse pour baiser parce qu’on aime bien passer du temps l’un avec l’autre mais je te connais. Que ce soit les russes, les anglais ou les chinois les mafias bougent tout le temps donc tu as certainement des questions. A voir ce que je répondrais mais tu connais bien le deal de toute façon.

« Y’a toujours des guerres de gangs l’rouquin » J’aime bien t’appeler comme ça. Après tout t’es irlandais non ? Ma main passe dans tes cheveux, les tirant un peu en arrière pour venir mordre ton cou sans vraiment de douceur. « Rien qui t’concerne aux dernières nouvelles. Ils font d’la merde mais jvois bien comment ça viendrait jusqu’à toi. » Aux dernières nouvelles ils sont plutôt en train de nous faire de la traite de blanche et c’est assez casse couille comme ça concerne une jeune femme que je connais bien et qui met en vrac les relations de notre team. Mais ils ne sont pas cons ils ne prennent pas des meufs des autres clans histoire d’être tranquille et se faire du fric sans déclarer la guerre. Je pense qu’on part plutôt sur une guerre interne sous peu plutôt qu’une guerre de gangs. « Et toi ? Ca trafique quoi chez toi en c’moment ? » J’ai pas envie de tout savoir tu l’sais bien. Moins j’en sais mieux j’me porte même mais j’ai surtout envie de savoir si je dois tenir mon équipe loin d’un truc dans les semaines à venir ou si c’est chill. Toi t’aimes bien vivre ta vie dans ton coin mais c’est pas le cas de toute ta famille et je préfère être loin des emmerdes quand vous décidez de faire sauter une bombe quelque part. Ca peut paraitre un peu étrange comme réflexion pour un flic mais ça fait longtemps que je sais qu’a Londres on peut pas sauver tout le monde alors on fait au mieux, on protège les siens et après on voit ce qui est faisable ou pas. Je suis pas une justicière je sais bien que je ne sauverais pas tout le monde de toute façon.
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09.11.19 23:00
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manus & rylee
Bon sang qu’il aime cette fille, cette main qui se glisse dans ses cheveux, exactement comme il l’aime, cette gueule androgyne pleine de charme qui le défie du regard, ces beaux yeux marrons qui disent allez tous vous faire foutre mais qui n’en pense pas moins, et ce corps filiforme qui cache bien ses muscles et sa ténacité, ce charme enfin, qu’elle distille à outrance, qu’il aimerait enfermer dans une carafe, et le garder juste pour lui. Parce qu’elle pique sa jalousie, il se refuse à se renseigner sur elle et les hommes qu’elle fréquente, il a trop de respect pour faire ce genre de choses même si, des fois l’idée plante ses crocs dans sa caboche et met du temps à s’en aller, à lâcher l’affaire. C’est qu’elle est belle, sa flickaille, celle pour qui il prend des risques, venir ici, s’ouvrir à elle, rouler avec elle dans des draps qu’ils souilleront cette nuit comme tant d’autres avant, c’est un geste qui pourrait lui couter, lui attirer la méfiance d’autres. Mais il a le goût du danger le bougre. Il vit avec ses fantômes, et sait que ce n’est que dans l’apreté du combat qu’il peut reconnaître le gout de son propre sang, battant à ses tempes.

« Tout est calme chez moi, pour le moment. Bien sûr si je sens l’odeur du souffre, je te préviendrais, histoire que tu gare tes miches ma bichette mais j’ai pas entendu d’histoire de ce genre depuis un bail. Mais tu sais ce qu’on dit du calme ? » Qu’il prépare la tempête. Qu’il annonce la tempête. Manus n’a plus de liens avec l’IRA, ténus seulement. Il achemine des marchandises sans trop regarder ce qu’il se cache dans les coffres. Il n’est qu’un contrebandier. Il fournit des hommes à l’occasion, quand on le lui demande, toutefois il met un point d’honneur à les tenir loin des emmerdes, des vraies emmerdes. Il sera toujours loyal à l’Irlande et à son combat, mais la guerre c’est fini pour lui. Et la contrebande c’est du menu frottin comparé au reste. Il le sait qu’il fait transiter armes et de quoi faire péter pas mal de choses, il connaît des types qui tueraient père et mère pour faire sauter le parlement ou un truc du genre. Mais Manus sait combien ces bombes tuent plus d’innocents qu’elles ne font gagner la guerre.

« Alors, j’ai rien à craindre hein. Et toi ? Tu as mené quelques batailles ces derniers temps ? » Ils se partageaient des infos, parfois se prévenaient, mais ils savaient au fond que l’un et l’autre pourraient avoir à se combattre. N’empêche que, si elle en avait besoin, il serait là. Il serait capable de la protéger. De se prendre une balle pour elle, peut-être. Tant que sa famille ne risquait rien. Il ignorait jusqu’où il pourrait aller, pour continuer à caresser ce corps trop couvert de bleus à son gout. Son doit s’arrêta sur une cicatrice, qu’il suivit du bout du doigt, avant de s’arquer afin de lécher cette cicatrice comme si sa salive pouvait la guérir de tout. « Tu sais, si tu as besoin, je peux te faire parvenir des médocs. » S’il ne faisait dans le marché noir, il avait toutefois des stocks, des trucs non réclamés, parfois des caisses qu’on lui laissait, en paiement.
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14.11.19 22:08
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sans prise de tête
manus & rylee
« Ouais » Je sais très bien ce qu’on dit du calme et autant dire que le calme avant la tempête dans ton clan ça peut vouloir dire que tout va péter sous peu. Je finis par connaitre tes opinions sur les guerres que les tiens mènent car nous avons assez souvent cette conversation mais ça n’empêche que les cargaisons que tu fais rentrer dans le pays nous emmerdent bien. Pour certaines on ne crache clairement pas dessus mais pour d’autres on s’en passera bien. Je me demande bien quelle est la prochaine cible des tiens d’ailleurs mais si tu m’en parles pas c’est que tu ne le sais pas et je te crois. C’est peut être naïf mais je sais les sujets où tu vas m’en dire le moins possible et ceux où tu ne sais vraiment pas si quelque chose va se passer. Comme pour chaque mafia il y a plusieurs familles de toute façon et chacune à ses idées et ses délires. Je sais que tu n’es pas de ceux qui posent les bombes mais plutôt distillent autant qu’il peut et ça me convient parfaitement. Mes stocks ne sont jamais vides ainsi. Par contre si tu continues de m’appeler ma bichette ça va pas le faire et je te mords plus violemment car tu sais bien que je n’aime pas les petits noms. Même si je t’en donne moi aussi.

« Franchement les sections sont pas sur tes ptites miches. Après jsais pas pour les autres mais aux dernières nouvelles t’as pas grand chose à craindre. » Parce que moi je suis des sections d’assaut, pas des fraudes ou ce genre de boulot chiant et je mets rarement le nez dans leur affaire. Je sais à peu près ce qui se passe histoire de pouvoir passer des infos si ça sent le roussi mais j’en sais rarement plus. L’avantage d’avoir des protégées et quelques maîtresses dans le poste c’est que tu connais la température sans trop de mal. Mais en tout cas pour ce qui est de la strike on est loin de toi pour le moment, on est plus en train de se prendre la tête avec les russes et les asiatiques. De toute façon quand ce ne sont pas les uns ce sont les autres. « J’en mène souvent. Jdois te rappeler ce que j’fais ? » Ce que les autres ne veulent pas faire. On est ceux sur qui les autres flics crachent souvent parce qu’on est trop brutaux, trop sanguins, trop violents mais on fait le taf que personne ne veut. On est ceux qu’on appelle dès qu’il faut vraiment y aller et que franchement savoir si y’a des morts en plus ce n’est pas le plus important. Ce n’est pas pour autant qu’on nous fait pas chier après pour tout justifier mais en amont bien sur qu’on nous a donné carte blanche. C’est ça le putain de monde dans lequel on vit, un monde d’enfoirés.

« Un braquage, des descentes. Rien de bien nouveau » De quoi récolter des trous en plus dans la peau ou au moins des blessures. J’en possède d’ailleurs des récentes sur le corps comme on a pris une bombe avec des éclats y’a pas longtemps et que j’ai protégé une de mes collègues qui n’avaient pas eu le temps de se mettre à l’abri. J’ai une belle balafre sous le pli de ma fesse droite, tout juste cicatrisée. Non, faut pas croire je ne suis pas un héro, je connaissais juste personnellement la jeune femme et j’ai une fâcheuse tendance à protéger les meufs. Un mec il pouvait crever. Je souris en te voyant lécher une de mes anciennes cicatrices et te laisse faire, me remettant sur le dos, un bras sous ma tête en finissant ma clope. « On a un doc qui est bon pour tout ça. Au moins on n’a pas à justifier toutes nos blessures grâce à lui » Le même certainement que pour pas mal d’entre vous comme le doc soigne tout le monde. Sur les actions officielles de la strike on a notre carte kiwi à l’hôpital mais quand on fait un truc en scred c’est cool de l’avoir le doc. « Tu devrais voir avec lui plutôt s’il a besoin de medocs » Tant qu’à faire, vu tous les services qu’il rend à tout le monde. « Par contre si t’as de quoi refaire les stocks d’alcool j’suis pas contre. »
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21.11.19 23:28
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sans prise de tête
manus & rylee
L’Irlandais savait ce qu’elle cherchait, ce qu’elle redoutait. Il ne savait rien des actions de l’IRA et c’était mieux ainsi. Ce n’était plus son combat. Il leur fournissait certes un laisser passer, parfois des armes, surtout de l’alcool. C’était son domaine. Trafiquant, distillateur, et cela lui suffisait. Il avait suffisamment lutté pour son pays. Il connaissait encore des soldats, des lieutenants et même, des généraux mais il ne leur posait pas de question, ainsi il n’aurait rien à dire si on l’interrogerait. Et c’était mieux ainsi. Manus avait toujours été un mauvais menteur de toute façon. Il avait le goût de la vérité et cultivait son jardin secret, comme ses relations, avec soin. Rylee en faisait parti, de l’un comme de l’autre, parce qu’elle savait ce qu’il était prêt à livrer, comme vérité ou caisses, et ce qu’il n’était pas prêt à donner, ce qu’il ne pouvait offrir. C’était clair entre eux. Ce qu’il était possible ou pas, ce qu’ils s’offraient ou pas.

Il savait parfaitement quel était son métier et ses dangers. Même s’il était le genre d’homme à préférer voir les femmes derrière un bureau plutôt que sur les champs de bataille, il savait qu’elle aimait cela, et ne renoncerait au terrain pour rien au monde. « Ça me rassure de savoir cela, que mes miches ne craignent rien. Je serais plus rassuré encore si les tiennes étaient également à l’abri. » lâche-t-il en souriant et en attrapant justement les fesses de Rylee et en les pinçant. Pas assez pour lui faire mal, juste par jeux, espièglerie et aussi, parce que le désir était revenu comme une flèche quand elle l’avait mordu. Difficile de bouder son plaisir quand elle le malmenait ainsi. Il y avait toujours eut cela entre eux, cette sauvagerie presque une bestialité. Son doigt s’arrête sur une nouvelle cicatrice, sur la fesse droite justement. Il fronce un sourcil. Une partie de lui voudrait la protéger de tout ça, l’autre l’aime trop pour lui imposer l’ours mal léché protecteur que sa cousine devait supporter.

Presque rassuré, il lâche la fesse blanche qu’il aime tant malaxer, et se tourne vers le paquet de clope échoué au bord du lit. Il l’attrape et en tend une à Rylee avant d’en glisser une autre au coin de son bec. Sa main glisse, effleure le corps tendu de la jeune femme, comme s’il cherchait à voir si elle était prête pour un second round. « Donne moi son adresse, je passerais lui proposer mes services. » La flamme du briquet éclaire leur visage, tour à tour. Les sucettes à cancer s’embrassent et crachent leur fumée, pareil à des démons des temps modernes. « Tu sais que j’ai toujours de quoi remplir ton bar. » fit-il en désignant l’endroit où elle planque ses bouteilles. Il se souvient d’une nuit, où elle avait été blessée aux cotes, et où il avait refusé de lui laisser porter la caisse remplie de bouteille qu’il avait amené. Elle avait bataillé, pleine de fierté, et lui trop protecteur et gentleman pour la laisser porter avec la douleur qui viendrait avec. Il se souvenait du mécanisme de la cachette. Pas mal de baraque était aujourd’hui équipé de portes dérobées, il le fallait bien.

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25.11.19 22:32
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sans prise de tête
manus & rylee
« Arrêtes de jouer au papa. Jte baiserais pas sinon. » Clair ? Mes petites miches sont peut être pas en sécurité dans mon taf mais c’est comme ça et ça changera pas. Alors tu peux te rassurer, les tiennes n’ont pas l’air d’intéresser trop les équipes mais les miennes tu leur fous la paix car je ne changerais pas mon métier, c’est la seule chose qui me tient à cœur depuis des années. J’ai fait ce taf pour essayer de me faire une place enfin sous les yeux de mon père. Et quand ça n’a pas fonctionné je m’en suis servie pour m’en débarrasser avant de vraiment trouver une famille. Pour la Strike mes fesses je me fous bien d’où je les mettrais de toute façon et si y’a bien des personnes pour qui je prendrais des balles ce sont les trois mecs de l’équipe. Même si je m’arrangerais quand même pour que Junior souffre un peu, faut pas déconner. Clairement je préfère que tu les touches en tout cas plutôt que tu joues au protecteur. Je sais très bien comment tu es avec Amber, je suis en train de la former à se défendre toute seule car elle ne supporte plus que tu ne coules pas le fond les rares mecs qui lui ont mal parlé. Faut dire que c’est peut être un peu expéditif quand même.

Je récupère une clope que je te laisse allumer, te soufflant la fumée dans le visage, joueuse aussi et vu mon regard, clairement prête à reprendre là où on s’était arrêté. Pourquoi on s’est arrêté déjà ? Ah oui, histoire de se passer les informations et voir si c’est calme de chaque côté. D’habitude on se voit juste quand on a vraiment quelque chose à se dire, maintenant on se voit aussi juste par envie. C’est comme ça, je ne me pose pas plus de questions. « Ouais j’te file son numéro » Ce sera au doc de voir s’il veut te voir ou pas. De toute façon je pense que tu le connais, tout le monde connait le doc, aussi bien chez les flics que chez les gangsters. Il soigne tout le monde et le vieux loup est cool. En tout cas moi je l’aime bien. Il pose pas de questions et soigne vraiment, sans te filer un doliprane pour la douleur quand tu viens de prendre une balle. Lui au moins il sait calmer la douleur même s’il ne faut pas être trop con et savoir se restreindre pour ne pas finir dépendant.

« Et t’es venu sans ? » Genre tu viens et tu ne ramènes pas de quoi remplir ma cachette alors que tu en as. Enfoiré ! Je passe de nouveau au dessus de toi pour venir te mordre le cou de vengeance. Ou juste pour te chercher de nouveau, te soufflant de nouveau la fumée de ma clope dans le nez. Je vais la poser ensuite sur le cendrier au loin pour venir t’embrasser violemment. Je crois qu’on a quelque chose à reprendre voir finir et franchement là j’ai plus envie de parler aussi je prends ton corps avec brutalité, comme on apprécie de s’appartenir. Primairement et sans règle, si ce n’est prendre son pied et le faire prendre à l’autre qui ne demande certainement pas de romantisme ou de douceur. On s’est bien trouvé pour ça alors autant profiter du reste de la nuit pour s’éreinter un peu.

FIN
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28.11.19 23:11
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