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Make a deal Blondie ( Nova-Lynn)
Zac Sanders

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Make a deal Blondie
Zac and Nova-Lynn

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Qu'est-ce que t'avais dit JB ? Donnes-moi le nom du mec pour que je m'en charge. Mais toi, non évidemment, tu lui avait tenu tête mordicus. Tes affaires de cam' sont tes affaires de cam. En soi, assumer ta connerie ce n'est pas une mauvaise chose. On le fait chacun son tour. Tu le fais pas super bien depuis un moment. Mais bon jusque là ça allait encore à peu près.
Sauf quand le dealer se retrouve à la morgue de Scotland Yard. Et qu'avec ça, il porte sur lui son carnet de clientèle. De quoi faire plonger pas mal de monde dans le secteur. Ouais ça... on peut dire que ça complique pas mal la donne. Tomber pour conso illicite, c'est la pire des crasses pour un flic. Si on retrouve ton nom sur ce fichier c'est la cabane directe. Encore et toujours la même épée de Damoclès au-dessus de la nuque. Tu dois être tellement fatigué.

Jalbani est trop réglo pour que Sanders tente quelque-chose. La Pakistanaise est connue pour filer droit. L'une des rares oie blanche de la maison. Y aurait bien son assistante Rosario... Mais cette fille a l'air beaucoup trop influençable. Le premier qui la cuisinera arrivera à lui faire cracher la vérité. Il faut prendre des risques mesurés dans la vie. Spécifiquement quand c'est pour couvrir des traces.
Dernières option donc, la petite jeunette qui a débarqué dans le service y a pas longtemps. Elle a été directement envoyé en bas. Personne ne sait grand chose sur la blondinette excepté qu'elle est là pour un petit moment. Quoiqu'il en soit, Sanders n'a pas réellement le choix. Il doit mettre cette gamine dans sa poche.

Salut Nova-Lynn, oui je m'adresse directement à toi. Comme tu es nouvelle dans la grande famille de Yard je me permet de faire les présentations. (J'adore ton prénom au passage!). Charité bien ordonnée commence par soi-même. Je suis Izaline Sanders. La jumelle du mec qui t'a pisté sur les trois dernières heures. C'est moi qui raconte ce qui se passe dans sa vie... Parceque... en fait, je ne sais pas trop pourquoi. Ça a toujours été comme ça. Donc tu vois, je suis dans sa tête et je raconte tout. Enfin peut-être pas Tout, mais presque.
Pour que tu vois le profil de mon cher frère. Chien fou, c'est son surnom, Junior aussi, dans son équipe. Le petit dernier, le « bébé » de la Strike Team. Il part en vrille parce que je ne suis plus là. J'ai été séquestrée y a quelques semaines par des mecs pas super bienveillant. A cause du histoire de trafic sur lequel je n'aurais pas dû tomber. Ouais, je sais, c'est con. Mais, comme il a du mal, il a repris un peu de dobe. Ouais, je sais, ça aussi c'est très con. On est un peu trop fonceurs dans la famille.

Zac a attendu que la jeune fille soit entrée dans le bâtiment, puis un bon quart d'heure. La prohibition nationale est en place. Consommer de l'alcool est interdit. Les pubs, les bars, ont fermés un à un dans tout le pays. Cependant, comme à chaque fois qu'il y a une interdiction, il y a des gens pour désobéir. Les bars clandestins se sont peu à peu montés en réseau de résistance. Il y en a un qui qui a une certaine réputation. C'est le bar qui est tenu par Mya. Le repère du tout Londres.
Une chance que Junior soit un habitué. C'est là le plus souvent qu'il s'inscrit aux tournois de boxe. Une salle de combat tout aussi illégale que le reste. Pour en assurer la sécurité et l'anonymat il n'y absolument pas de promo. Il n'y a que le bouches à oreille. L'ami d'un ami. Cela permet de faire le trie dans la clientèle. Les jours et les heures d'ouvertures sont variables pour brouiller les pistes. Tout comme les livraisons et les concerts sont fait sans calendrier fixe.

De l'extérieur le bâtiment est sobre, sans attrait, neutre au possible. Il n'y a rien qui signale l'emplacement du bar. Pour trouver le premier indice il faut pousser la porte en verre. La seule façon d'accéder au niveau inférieur c'est d'emprunter un ascenseur. Il n'y a pas de commande d'appel. Le mécanisme est enclenché à distance par un technicien qui est dans le bar. Il sonde par caméra de surveillance.

« Salut Murphy. » Lance Sanders, en direction du plafond.
Il attend patiemment que le scan passe sur lui. Puis il rentre les épaules, mains dans les poches. Il vient de se prendre l'averse glacée. Il est gelé. Les cheveux mouillés, la gueule tirée par la fatigue. Le flic a connu des meilleurs jours.

L'appareil entame sa descente, dans le silence feutré, d’une mécanique bien huilée. Ça ne dure que quelques secondes. Les portes s'ouvrent sur une cage d'escaliers où un premier vigil attend. Que ce soit un pote ou non l'homme fait une fouille complète. Ici les armes sont interdites.

« Ca fait un moment hein Luke. Y a du monde ce soir ? » Le grand noire se contente de sourire. Un sourire amusé. Il le connaît bien le Chien Fou.  Il déverrouille une porte en fer et se décale. Le bar. Il est comme tous les bar des années 2010 avant la Loi.

Sanders a ses petites habitudes ici. Mais ce soir il délaisse le carré où il aime se poser. Il se met en chasse de la petite blonde. Il y a pas mal de monde. Ça lui prend un peu de temps pour la repérer. Une fois que cela est fait Junior, prend une place libre, qui est dans l'axe de la table visée. La filature ça lui connaît dans le boulot. Il commande une première bière et il attend. Il attend, une petite heure, pour être totalement invisible dans le décor. Il observe. Il enregistre.
Au moment où il sent que la demoiselle est détendue, il fait son approche.

« Je me disais bien que ce visage me disait un truc. Tu bosses à la Morgue non ? Salut. Moi c'est Zac. Je suis la Strike. J'offre une verre ? » Le blouson est resté sur l'autre chaise. Les cheveux sont secs.
C'est un trentenaire, mince, sec, musclé, à la barbe de trois jours et au sourire sympathique. On ne lui donnerait peut-être pas le Bon Dieu, mais au moins, un garde rapproché de Lucifer. Il pose les coudes sur la table, tout sourire, en étudiant l'étudiante de plus près.





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Zac Sanders
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Mer 10 Avr - 12:59
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Make a deal Blondie
Zac & Nova-Lynn

« Les néons noirs de l'espérance éclairent mon ombre et mes soupirs, sur la blancheur de l'innocence de mon plus macabre sourire ~ Hubert-Felix Thiéfaine »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Assise sur l'une des nombreuses marches de l'entrée de l'Université, j'attendais. J'attendais patiemment, observant le passage ininterrompu des étudiants trop pressés pour se rendre compte que mon regard, planté sur eux, les analysait. Des bribes de discussions parvenaient à mes oreilles, tant et si bien qu'elles purent former en mon esprit, une histoire des plus délirantes et insensées, que je tairais. Je ne sais pas bien pourquoi je m'étais attardée à cet endroit, moi qui avais en horreur la populace. En observant mes pairs, je pus distinguer très vite, à quel genre de personnes je me mélangeais intérieurement. Je descellais la pauvre fille amoureuse de celui qui les aime toutes en ne prétendant n'en aimer qu'une seule, celui qui parle avec aisance de tout et de rien de manière désinvolte, mais dont les gestes crient avec une fièvre étouffante aimez-moi, aimez-moi, aimez-moi. Puis il y avait cette âme, clamant ouvertement son dévouement aux autres, qui s'intéresse à tous, considéré comme le saint des saints, qui au fond, n'en a rien à foutre, qui apprécie juste la manière dont les gens semblent dépendre de lui. J'ai vu aussi celui qui se moque, qui ri aux éclats, rabaissant les autres, celui qui se dit mieux, mais dont les yeux foudroient d'une jalousie qui le dévore. Je baisse les yeux, le monde est hypocrite, il m'arrive même de penser que le gouvernement l'est aussi. Peut-être ont-il eux aussi, un pub secret pour des pourris bien friqués, trinquant avec un verre d'alcool à cinquante Livres sterling en se moquant des petites gens. Je sens l'écorce rêche de l'amertume recouvrir mon coeur, aussi, je fermais les yeux, rien qu'un instant, levant le visage vers le ciel, qui dont les rayons du soleil caressa ma peau d'une délicatesse presque céleste. D'un geste lent, je plaçais mes écouteurs dans mes oreilles, et de quelques tapotages sur l'écran de la pulpe de mon pouce, je fis défiler la playlist de mon téléphone, m'arrêtant sur l'une de mes chansons favorites. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Et alors que je voyais le temps s'écouler sur le minuteur de mon lecteur, je sentis également que le soir tombait, le ciel, emportant la beauté des jours vers un avenir incertain, dévoilant une lune, promesse d'aventure.

C'est alors qu'il apparu devant moi, sa blouse blanche négligemment pliée sur l'avant bras, ses cheveux coiffés d'une manière inexplicablement médiocre, mais dont le style ne s'atténuait pas. Son visage, marqué par la fatigue d'une journée agitée, mais le sourire, franc, presque bien trop bienveillant, s'étirait sur sa bouche comme si ça avait été naturel chez lui d'être heureux. "Pardon pour le retard, ça a été la course à l'hôpital." Je me suis redressée. "Beaucoup de morts ?" Il rangea sa blouse dans son sac. "Pas un seul." J'ai laissé échapper un soupir. "Dommage..." Il a ri, d'un rire semi amusé. "Parle pour toi." Il ajouta un clin d'oeil complice. Je me pinçais les lèvres. "On rentre ?" Il fit de même. "Pas de suite." Je n'ai pas posé de questions, probablement car ça n'avait aucune importance de savoir où il allait nous mener. Ou peut-être bien parce que je le savais. Comme à notre habitude, nous nous sommes installés dans le dernier wagon du métro, un coin glauque, rempli de camés, de gens ne voulant pas croiser le commun des mortels, les gens honteux, se cachant d'un lieu où ils ne devaient pas être. Nous sommes descendus à la troisième station, puis nous avons passé la porte en verre, entrés dans l'ascenseur. Il a fait un clin d'oeil vers le plafond, et l'appareil s'est mis en marche. Un homme nous fouilla, comme d'habitude, puis nous sommes rentrés. Un bière commandée pour lui, un lait chocolaté pour moi, chose qui faisait rire le barman, habitué à une clientèle moins conformiste, moins en marge de la société actuelle. Mais il avait l'air d'apprécier ma discrétion quant à son activité, aussi, les jugements n'étaient pas de mise.

Plus tard, des gens pénétrèrent l'espace, mouillés jusqu'au cou, la pluie à présent faisant des ravages sur les pétales des corps mouillés. Intérieurement, je fus soulagée d'y avoir échapper, n'appréciant guère la sensation des vêtements me collant à la peau, des gouttes d'eau parcourant mon échine, glaciales. Le bar fut bondé en l'espace de quelques heures, tandis que Finn finissait déjà sa cinquième bière, mon chocolat désormais froid, me suppliant presque de l'achever. Je l'observais sans dire un seul mot, alors que mon acolyte se perdait dans la narration de sa journée. J'avais l'esprit ailleurs, comme si quelque part dans l'assemblée, j'étais observée, comme si l'on m'attendait. Et tout à coup, le voilà qui a surgit, cet homme d'une dizaine d'année mon aîné, aux allures de beau garçon peu fréquentable mais charmeur de part son allure. Il entama la discussion de façon basique, par le fait de dire qu'il me connaissait, ajoutant la preuve de ce qu'il prétendait, continuant par une présentation des plus habituelles, sans fioriture ni détails inutiles, puis termina par une invitation. Finn marqua une pause dans la dégustation de sa bière, l'observa un moment puis posa son regard sur ma personne qui n'avais toujours pas détourné mon regard de mon chocolat. "Effectivement, je bosse à la morgue." Mon regard se planta sur mon ami, puis sur le dénommé Zac. "Nova-Lynn." Je me suis levée, mon ami me demandant alors ce que je faisais. "Tu n'as pas besoin de moi pour te farcir tes pintes, on se voit plus tard. Demain." Il acquiesça, habitué à mes réactions plus ou moins amicales. Aussi, il a fini son verre, m'embrassa sur la joue et s'en alla, bien décidé à réitéré l'expérience de passer du temps ensemble le lendemain. Je me tournais alors vers le soit disant collègue de travail, le lorgnant d'haut en bas.
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Mer 10 Avr - 19:34
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Zac Sanders

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Un regard sur celui qui accompagne la jeune fille. Une vision d’ensemble sur le gamin. Sa tête te dit vaguement quelque-chose. Normal, McArthur fait parti de ces visages que tu croises quand tu arrives aux urgences.
La dernières fois ça remonte à pas si long. C’était pour déposer Elias un pote au sang chaud, qui venait de se péter une côte, pendant un combat de boxe. Ici même tiens. Par politesse tu lui fait un signe de tête, supposant que tu as la le petit-ami de Nova-Lynn. Je souris. Parce que je sais qu’elle va rapidement te détromper. J’ai hâte de voir comment tu vas t’en sortir avec ce joli tourbillon.


« Salut... » Salut t-il donc le cavalier de la blondinette en le suivant une seconde du regard. Pendant une seconde, il s’interroge. A-t-il mit court à un rendez-vous entre amoureux ? Le ton de sa cible lui ferait plutôt pencher pour un non. Mais, il sait aussi, pour côtoyer des femmes comme Rylee et Eilenn que la froideur peut-être une caractéristique fondamental du genre féminin. Donc…

Nova ? Est-ce que je peux t’appeler “Nova” ? Il faudrait qu’il te demande comment tes parents ont choisi ton prénom. Ca m’intrigue vraiment. Donc Nova, ce n’est pas le plus sain de la bande que tu as à présent assis à ta droite. Mais, comme les trois autres, une fois qu’on se fait aimer d’eux, il y a comme une charme de protection qui vient sur ta personne. Non, je n’exagères pas! Je t’assures. London c’est leur territoire.
Alors je me dis que peut-être, vous allez pouvoir trouver un accord, tout les deux. Je l’espère pour lui. Mais pour toi aussi, parce que tu as l’air mignonne.


« Okay. Un tête à tête comme ça. Cool. » Sanders a déjà regardé ce qui se trouve sur la table. Ainsi que ce que sa cible porte. Si elle a un sac ou non. L’état d’esprit général. en Bref la méthode du flic qui vient interroger un témoin… ou un suspect. « Un chocolat “chaud” ? » Pour en avoir profité, il sait qu’il y a le matos pour réchauffer des plats. Par réflexe il regarde en direction du bar central. Il voit qui est de service ce soir. C’est l’un des gars avec qui sa passe. Bien. Il pourra demander une faveur si le cas se fait ressentir.

« L’intégration se passe bien ? » Il commence, levant la main pour faire signe et mime le signe pour demander un café. Il a bien vu que la bière ne met pas la blondinette dans de super dispositions. Il a besoin qu’elle soit dans de supers dispositions. Pour lui dire oui. « Safiya n’est pas toujours tendre. » Oui, la Médecin légiste en cheffe est dirigiste. En tous les cas, elle est efficace. C’est à peu près tout ce qui est demandé aux agents du Yard. Il faut bien dire qu’il y a du travail. Sans aucun doute pas assez de fonctionnaires pour l’exécuter. C’est le même problème partout. Où sont les priorités gouvernementales ? Eh bien ailleurs… L’armée pour commencer.

Zac chéri, serais-tu entrain de virer socialite ? Punaise, il serait temps mon vieux. Dire que ça fait quinze ans que je te travaille au corps pour que tu ouvres les yeux. Meg a bien essayé aussi. Où sont passées les belles idées aristocratiques de papa ? Qu’est-ce qui se passe dans ta tête pour que tu changes d’avis ? Mmmm ?

Maintenant, tel le loup qu’il est c’est le petit Chaperon Rouge qu’il étudit tranquillement. Bien que la fin soit différente de celle d’Andersen l’acuité est la même. Il note la façon de se tenir, la façon de poser un regard direct sur les choses et les gens. Cette fille n’a pas son âge, c’est certain.





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Jeu 11 Avr - 19:29
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« Les néons noirs de l'espérance éclairent mon ombre et mes soupirs, sur la blancheur de l'innocence de mon plus macabre sourire ~ Hubert-Felix Thiéfaine »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] D'un coup d'oeil, je l'observe regarder mon ami partir. Je pense savoir ce qu'il se dit, mais non, il se trompe, Finn et moi ne sommes pas ensemble, comme si une chose pareille pouvait m'arriver, à moi. Vouloir de quelqu'un étant une chose apparemment impossible. Cela faisait vingt deux ans que j'étais seule, vingt deux ans que j'avais en horreur les relations physiques. Même une embrassade sur la joue semblait me procurer le plus profond des dégoûts, un calvaire, une sensation de maladie. Pour l'heure, il n'y avait que Finn qui y arrivait, de manière pas toujours récurrente, mais parfois, il arrivait à juste me procurer un rictus de dégoût, ce qui pour lui comme pour moi, était déjà pas mal du tout. Une fois qu'il eut disparu du décor, mon nouvel acolyte m'observa un instant, alors qu'il évaluait la situation. Etait-il plus à l'aise à l'idée d'être en tête à tête ? J'eu un doute, rien qu'une seconde. Mais étant donné la nature de notre discussion future, c'était mieux ainsi. Des signes ne trompaient pas, le trentenaire, malgré la manière dont il gérait ses émotions, semblait perturbé, juste un peu. Il était doué pour l'art du camouflage, mais moi, je l'étais bien plus dans l'analyse. Par ailleurs, la suite de ses paroles me décrocha un sourire intérieur, alors qu'il me demanda si je prenais un chocolat chaud, dont il appuya le mot chaud, en référence à celui que j'avais laissé mourir sur ma table. Il m'analysait, lui aussi. Mais un seul regard suffisait pour que je sache qu'il y arrivait avec difficulté, ou alors, qu'il arrivait à le faire sur toute la surface de ma personnalité, mais pas moi, ce qui me fis relever un sourcil. Quelque chose ne va pas chez lui. "Je pense que tu as déjà remarqué que ce n'est pas la peine de me proposer quelque chose."

Sans attendre, je m'assois, observant longuement le tabouret sur lequel reposait sa veste. Première ligne devant le bar, les regards du barman vers lui, la tranquillité avec laquelle il se pavanait dans l'espace, cet homme était habitué, peut-être même qu'il y passait plus de temps qu'à son lieu d'habitation. Il me demanda alors si mon intégration se passait bien, ajoutant, après un long silence, comme de réflexion, qu'il savait que ma chef de service n'était pas toujours tendre. J'entrelace mes doigts entourant mon genoux de mes paumes, presque trop chaudes. Plante mon regard dans le sien, comme s'il n'y avait plus que lui, comme s'il n'y avait plus que moi, un réel tête à tête où le néant nous accompagne. Il veut parler de banalités ? Je le pensais plus intelligent que ça. Me prend t-il pour une gamine ? Certainement je le crains, ou alors... Peut-être souhaite t-il entrer dans mes bonnes grâces ? Je fronce les sourcils, il y a une raison à tout cela. Mais soit, pour l'heure, parlons du beau temps. "J'ai l'air fragile ?" En réponse à ces questions, une autre questions, visant à observer ses talents de réflexion. Peut-être y verra t-il de l'auto-défense d'une gamine lasse qu'on ne la prenne pas au sérieux, ou alors, verra t-il la force de caractère du serpent qui entoure sa proie. Je baisse les yeux un instant, comme pour le laisser réfléchir, à la façon d'un jeu télévisé, le tic tac du timer en tête, il gronde, alors que mon regard fixe ma petite montre dorée. "Un jour, prochainement, je prendrais sa place." J'ai de l'ambition, ne voyons pas cela comme de la vantardise. Je sais que je la remplacerais. Tôt ou tard, c'est comme ça. Je suis plus jeune, plus efficace, mes mentors accepteront le fait que je sois leur égale, voire plus encore.

Le dos droit, je l'observe encore, il est différent des hommes que je connais. Non pas que j'en connaisse des tonnes, mais il a quelque chose de moins soigné, il est perturbé, perturbant, peut-être même au bord de l'hystérie. Il me regarde parfois, j'ai l'impression, comme si j'étais le dernier espoir de tout un univers dont il serait le principal protagoniste. Et il me fixe, soit, tentes, qu'il se fasse plaisir, il ne descellera pas grand chose, mon père, flic depuis ma naissance, n'a jamais su me connaître vraiment, il ne sait que ce que je veux qu'il sache. Alors lui, qui ne me connait ni d'Eve ni d'Adam, comment le pourrait-il. "Te fatigue pas." Je ne lui pose pas de question, non pas que je ne m'intéresse pas à lui, au contraire, il est intriguant. J'aime sa façon de voir les choses, comme si tous les chapitres de sa vie avaient été une sorte d'enquête. J'aime les casses têtes. "Zac..." Dans la carte mémoire de mon cerveau, j'y glisse son visage, son nom, je n'oublierais pas, jamais. Zac est amusant, au moins autant que Finn.
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Ven 12 Avr - 10:35
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Zac Sanders

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« C'est vrai. J'ai demandé pour la forme. » Voilà qui donne le véritable ton de cette conversation qui s'engage.
Puisque les codes classiques ne fonctionnent pas avec la demoiselle Sanders préfère sans délester. Ce n'est pas qu'il ne les maîtrise pas. Au contraire, il a été élevé dans les normes d'une noblesse qui appartient à l'Histoire. Un aspect de son histoire familiale dont il ne sait pas exactement s'il en est fier ou honteux.

Tu peux arrêter de la regarder comme ça s'il te plait Zac ? Je sais qu'elle a des yeux fascinant... Mais si tu continu ça risque de devenir malaisant. On dirait qu'elle est là, tout à fait seule au monde c'est vrai. Une fois de plus, te voilà devant une femme de poigne. Que dire une Reine comme cette société en fait pousser. A croire que tu les attire. Ou plutôt qu'elles t'attirent.
Ce n'est pas pour rien que tu as fini par me faire un neveu avec Megara.


« Non. » Dit-il sans plus. Il est bien placé pour savoir que l'âge n'a rien à voir avec la fragilité. C'est une question de tempérament.
Il secoue la tête avec un sourire de dérision. Parce que ce mode de communication, décidément, lui rappelle un peu trop les femmes de sa lignée. Il relève les yeux sur la précision de carrière. Donc ça veut dire qu'il peut compter sur la présence de la blondinette pour un moment. Voilà qui lui donne une raison supplémentaire de mettre en place un partenariat efficace. Le travail sur le long terme c'est celui qui marche dans une grande ville comme celle-ci.

« Okay. Bon à savoir. Quand tu y seras profites-en pour simplifier un peu les procédure ce serait cool. » Il dit ça sans se soucier réellement du sort de la fonctionnaire en place. Le Yard n'est pas une arène. Les postes ne manquent pas. Cependant, Londres, avec toutes ses ressources est un champ de bataille. Il ne vaut mieux pas trop s'attacher aux individus. Ils ont tendance à mourir avant l'heure.

Non non je t'arrêtes tout de suite, Zac. C'est pas cool d'imaginer des horreurs pareilles. T'as beau te croire vacciné par le job, ce n'est pas vrai. Il n'y a personne qui peut s'accoutumer à la violence. Personne t'entends. Alors tu as beau te chanter la chanson...
J'aimerais autant que tu t'aides toi-même et que tu te concentre sur des trucs positifs. Je ne sais pas au hasard comme ça je dirais... ton fils ?


« Bon. Okay. Ça me va. Faisons simple. J'ai besoin d'un truc. Tu peux m'aider. Alors, je te proposes un marché. » Un serveur met Junior en pause. Il dépose un café devant lui. Non sans un sourire amusé qui laisse à supposer une marque de malice. Zac baisse les yeux sur le breuvage noir. Il regrette son calcul. Il est certain pour lui que son interlocutrice ne fera pas état de ce qu'il consomme.
Il fait jouer ses épaules douloureuses et referme sa main gauche sur la tasse.

« Tu m'aides. Je t'aides. C'est un échange de bons procédés. Un troc de services. » Le ton est un rien professoral. Il y a l'idée du vieux qui apprend les règles à la nouvelle. La voix est un peu plus basse. Ça se semble pas tant pour protéger un secret mais pour simuler une sorte de connivence. On sent que notre homme ça avoir de la complicité. L'ingrédient essentiel pour espérer un minimum de loyauté de la part de son partenaire de complot. « Prête ? Bon. Ce matin vous avez reçu un macabé qu'a été ramassé sur Greenwich. Tu vois lequel ? » Le rapport n'a pas encore transité dans tous les services. L'agent le sait et pour autant il prend le risque de se griller en développant. « Un dealer récidiviste. Wicker. Descendu à l'arme blanche. Tu vois ? » Lui demande-t-il comme un tuteur qui s'assure que le stagiaire voit bien où il veut en venir. Il fait une pause pour prendre une gorgée de caféine. Ayant bien noté la vélocité d'analyse de la jeune fille il prend la voie directe. « Il faut que tu récupères l'une des pièces à conviction pour moi. Tu peux faire ça ? » Ce n'est pas une remise en cause de la capacité de son interlocutrice. Non. Il évalu tout simplement le degré de corruptibilité de Miss Nova. Selon sa réaction il saura s'il peut poursuivre ou pas une magouille totalement interdite.

Perso je pense que tu vas entrer dans le jeu Nova. Pas vrai ? Parce que je crois bien que la « morale » tu passes au-dessus. En plus, comme tu l'as si bien dit, il t'amuses, il t'intrigue. Tu vas sûrement avoir envie de savoir ce qu'il mijote. Non ?
(Bon d'accord, je dis aussi ça parce que je n'ai pas envie qu'il y ait une seconde enquête interne sur son dos. Ça se comprend... non ? )






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Mar 16 Avr - 21:30
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« Les néons noirs de l'espérance éclairent mon ombre et mes soupirs, sur la blancheur de l'innocence de mon plus macabre sourire ~ Hubert-Felix Thiéfaine »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je reste silencieuse. Le regardant avec insistance. Je l'analyse. Il a merdé c'est certain. Intérieurement je souris, demander un service tel que celui-ci pourrait me coûter ma place, aussi, il me faudra prendre de grandes précautions s'il me faut détruire des preuves. Je reste toujours silencieuse, l'observant toujours, patiemment. J'attend la suite peut-être. Pour tout dire, je n'en ai aucune idée, le fait est que quelque part, je doute qu'il puisse me rendre un service aussi important que celui qu'il me demande. Et de toute façon, je ne sais pas vraiment s'il serait capable de m'apporter quelque chose de bon. Néanmoins, cet homme est quelqu'un d'étrangement attrayant, pour moi, en tout cas. Il a l'air d'être quelqu'un de torturé, et sans mentir, je sais que ce genre de personnes me plaisent. Du moins, bien plus que d'autres.

J'aimerai en savoir plus sur lui. Ce qui a fait qu'il est devenu ainsi, ce genre d'homme dont la pourriture se trouve presque jusqu'en surface. Parce que je sais qu'il est pourri, certes avec un certain goût pour la justice, il perdure dans la lumière, mais il n'est pas le reflet de l'homme de loi. Non pas que je considère qu'ils soient tous bons, mais que Zac Sanders paraissait porter bien plus qu'un seul fardeau, bien plus qu'une faute, sa personnalité semblait entachée par quelque chose. Zac Sanders...

Je me tourne vers le barman, fais appel et celui-ci se pointe devant moi, me demandant si je veux un chocolat chaud. Mes yeux se fondent dans les siens. "Donnez-moi plutôt ce truc russe que vous donnez parfois à mon ami." Il me sert un liquide transparent, qui, un instant, me fait l'effet de voir de l'eau dans le petit verre. Je fronce les sourcils, rapprochant celui-ci de mon nez. Une odeur forte s'en dégage, si bien qu'elle me débouche les narines. Je pose le verre, observe mon interlocuteur avec insistance. "C'est mon premier verre d'alcool." Vais-je le boire ? Je n'en sais strictement rien, probablement ai-je commandé ce verre uniquement pour me donner de la consistance si jamais il arrivait un moment dans la conversation, qui me paraitrait inconcevable. De ma main droite, je fais glisser mon tabouret sur le sol, pour me rapprocher de lui. "Je peux faire ça." Oui, prendre une preuve n'est pas plus compliqué que de prendre un bonbon à un enfant. C'est juste, tendre la main, récupérer, puis dissimuler. Mais la question pour le moment, était toute autre, lui comme moi le savions. "Mais.... vais-je le faire ? Telle est la question pas vrai..."
(c) DΛNDELION
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Jeu 18 Avr - 10:43
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Zac suit la scène qui se déroule juste sous son nez. Il semble hésiter entre deux réactions hausser un sourcil ou bien sourire. Il se pince le menton. Un geste qu’il a quand il réfléchit à quelque-chose qu’il n’a pas prévu. La curiosité allume dans son regard gris une lueur plus vive. Il n’est guère connu pour avoir des compétences en matière de psychologie.

La dernière fois qu’il s’est retrouvé dans une situation similaire il avait 20 ans de moins. Elle s’appelait Megara. C’était ma meilleure amie et accessoirement la fille qu’il convoitait. Il nous a escorté pour une cuite d’ado.
Après ça, ça a toujours été dans le cadre du job. Il amenait les ados en cellule de dégrisement. Sauf quand l’alcool leur font faire des conneries. Là, ils font un détour par l’un des hangars de la Strike. Loin des caméras et des matons procéduriers pour comprendre que toute connerie se paye.


« Ah. » Être nommé “ami” par une femme qu’il connaît depuis approximant cinq minutes est une nouveauté.

Il n’a vue que les prostitués aller aussi vite en besogne. Une comparaison bien triste et morne qui vient spontanément à l’esprit d’un homme de terrain. Cynique il analyse la situation de façon crue. Il voit une jeune femme jeune et jolie chercher des sensations fortes.
Mais Nova n’est pas de cette sphère là. Elle n’est clairement pas du monde de la nuit en général. Cela se lit sur son visage. Elle n’a pas les codes pour interagir dans cet espace.

« C’est fort. » Prévient-il. Il ne fait pas mine de l’arrêter. Une fille majeur, et sûre d’elle comme elle semble l’être, est capable de gérer ses choix. Sanders n’intervient pas contre le libre-arbitre sans menace de mort imminente pour la personne.

« Comme le dit William oui. » La référence est facile. Zac s’adapte à son interlocutrice. Shakespeare est à toutes les sauces pendant le cursus scolaire. Elle y est encore.

Le regard du flic s’évade. Il a une vision de son propre passé qui écrase sa rétine. La coure d’une cité universitaire qui n’est pas très loin d’ici. Un groupe de théâtre qui révise une scène d'Hamlet sur la pelouse. La scène est déformée par la mémoire. Elle appartient à une autre vie.

« Y a bien quelque-chose dont tu as besoin. Je suis sûre que l’on va trouver en quoi moi je peux t’être utile. » Il croise ses chevilles et coince ses pieds derrière la barre du haut-tabouret. « Argent ? Produits du marché noir ? Protection ? » Trois pierres angulaires des besoins d’un Anglais lambda.

Le Brexit a changé la donne. Maintenant, il faut aller chercher loin pour trouver certaines denrées. Un peu moins loin quand on a l’insigne officiel. Zac l’a vite compris comme toute la Strike. Ils font leurs affaires aux yeux et à la barbe de tous. Un business lucratif qui roule depuis des années.
Si je puis te donner un conseil la miss: profite s’en. Avoir un ripoux dans sa poche c’est utile, très utile.





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Zac Sanders
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