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[CLOS] I don't need a f***ing hero [Léliana]
Jean-Baptiste Lemoine
I don't need a f***ing hero <<<

On pouvait beau avoir être méfiant, regarder le plus souvent par-dessus son épaule, vouloir faire en sorte d'éviter les ennuis, dans son métier, face aux mecs contre qui il se retrouvait, parfois, JB n'avait pas la longueur d'avance requise. Surtout que depuis quelques temps, dans la ville, il avait l'impression que quelque chose changeait. Comme si une nouvelle équipe avait décidée de prendre soin de faire comprendre qu'ils étaient présents et qu'ils avaient bien l'intention de s'implanter, qu'importe les dangers et le risque de démarrer une guerre sanglante dans les rues londoniennes. Mais pour le moment, c'était plutôt son instinct de flic qui parlait. Il n'avait aucune preuve, mis à part l'enlèvement de la procureur Richards, qu'il ne pouvait lier à rien pour le moment.

Le français était rentré un peu exténuer d'une longue journée d'enquête et n'avait qu'une envie, se laisser tomber sur son lit et dormir d'un sommeil du juste, mais ce n'était pas comme ça que d'autres voyaient sa soirée. Alors qu'il passait une main dans la poche de son blouson, pour en sortir les clés de sa péniche, une présence se fit sentir sur sa droite. Fronçant les sourcils, il tourna la tête pour découvrir la tête d'un mec à l'air peu aimable, même s'il portait un costume.

- Désolé de vous dérangé, monsieur Lemoine. Mais je vais vous demander de m'accompagner. Alors que le français s'apprêtait à lui répondre de façon fort peu aimable, il sentait le canon d'une arme se collé entre ses côtes du côté gauche... bien entendu, cet inconnu n'était pas venu seul. S'il vous plaît? Fit-il d'ailleurs, alors que le regard noir de notre inspecteur voulait tout dire.

Sans mouvement brusque, il hochait de la tête et levait légèrement les mains, laissant ses agresseurs le dépouiller de son arme et le pousser vers une voiture, on lui passait alors un sac sur la tête pour lui couper la vue. Autant dire que ça n'avait rien de rassurant. Mais se faire embarquer comme cela, voulait plutôt dire qu'il y avait besoin de discuter, pas de le tuer, pas de suite en tous les cas. Ce qu'il fallait savoir rapidement, c'était avec qui il se trouvait. A l'accent qu'avait eu l'homme qui s'était permis de l'aborder, il pouvait parier que les Turcs devaient être de la partie et ça n'annonçait rien de bon pour lui. Il aurait presque préféré se retrouver chez les Russes... au moins il était possible de discuter un peu plus facilement avec eux.

On le sortait manu militari du véhicule quelques longues minutes plus tard, pour le faire marcher quelques pas, sans doute le long de couloirs dont il ne distinguait que vaguement la lumière, avant de se faire asseoir sans plus d'égard, sur une chaise, on lui attachait sans ménagement les mains dans le dos, pour qu'il ne bouge plus et le voile était soulevé. La pièce semblait être en travaux - sans doute un bâtiment en rénovation comme il y en avait des tonnes à Londres -, il voyait des outils, des murs défoncés, du plastique sous leurs pieds, même sur les murs... pas de quoi respirer convenablement. Son regard avait donc rapidement fait le tour, des hommes en armes, un mec en tenue blanche qui ne lui disait vraiment rien qui vaille et un autre qui semblait en très mauvaise position. Il semblait qu'il avait été tabassé et pas qu'un peu... son teint blanchi alors un peu plus, alors qu'il reconnaissait sous les bleus et le sang, l'un de ses indics.

- Qu'est-ce que...

Impossible d'en demander plus, on lui mettait un coup pour qu'il la garde fermée. Accusant le coup, il grogna légèrement. Non vraiment, ce n'était pas ce qui lui plaisait le plus. Le bruit de la tronçonneuse qui s'allumait tira un frisson glacial dans sa nuque. Oh non, il ne souhaitait ni voir ce que cela pouvait faire sur quelqu'un, ni sur lui d'ailleurs. L'autre aussi à voir comme il tentait, malgré le fait qu'il était vraiment mal en point, d'éviter la lame qui s'approchait bien trop près de sa chaire.

JB tenta de tourner la tête pour éviter de trop en voir. Mais un mec la lui attrapa pour l'obliger à regarder. C'était comme ça que les menaces et les messages passaient le mieux, n'est-ce pas?

*En français dans le texte
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Jean-Baptiste Lemoine
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07.04.19 20:13
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Sauvons un flic !
feat. JB
Une fin de journée pour Léliana, une longue journée avec des classes universitaires afin de parler du patrimoine anglais, de la révolution industrielle ou encore, de plusieurs artistes anglais ayant marqué l’histoire du pays. Le programme était un peu plus corsé pour les étudiants que l’année dernière selon les rumeurs qui traînaient dans les couloirs. Cependant, il fallait leur apprendre que rien n’est facile pour obtenir ce que l’on veut. Quand on entre à l’université, il ne faut pas s’attendre à de la simplicité comme au collège ou au lycée. C’est une chose que l’enseignante voulait que ses élèves sachent en leur donnant des devoirs à faire à la maison surtout des exposés afin de leur faire travail leur oral devant un public. Cela ne plaisait pas à tout le monde, certains préféraient se détendre à la maison devant leur série, films, jeux vidéo ou encore, sortir en soirée avec leurs amis. En faisant cela, Lélia les aidait à se préparer pour les concours et à leur faire connaître bien des choses pour leur culture générale. Savoir rechercher des informations à la bibliothèque et sur internet en donnant des sources, c’était très important pour un historien. Ceci dit, la brune était tout de même contente d’être tombé sur de bonnes classes, cette année. En tout cas, elle espérait que l'année prochaine, les nouveaux en feront autant et seront sérieux dans leur boulot. Après l’université, c’est un niveau d’étude bien élevée ou la route vers le monde du professionnel. Or, le monde après ses journées d’enseignante était bien cruel et violent pour Léliana lorsqu’elle enfile le costume de Nightingale.

Chez elle, la brune avait fait ce qu’elle avait à faire pour le lendemain, à présent, elle se trouvait dans sa cave, elle avait installé une pièce secrète pour son côté justicier. La porte était fermée par un système de sécurité avec un mot de passe et une vérification faciale. Il était impossible d’y entrer aisément et en plus, il y avait un vieux rideau devant la porte pour la cacher. La cave de la brune était rempli de babiole et de cartons. De plus, personne n’y descendait à part elle, la porte de la cave était toujours fermée à clef. Pénétrant dans la pièce se trouvant dans la cave, elle était dans son quartier général. Dedans, il y avait son costume, de l’équipement qu’elle avait pu voler à des trafiquants d’armes tels que des fumigènes, grenade flash, flèches explosives ou encore, des grappins. Son costume était exposé, il y avait un grand tableau avec différents visages de plusieurs pègres londoniennes et de criminels connus en dehors. Son ordinateur possédait de bons systèmes de sécurité, car il y avait pas mal de dossier lié à Noa, Manus et bien d’autres chefs de mafia et de groupe criminels organisés. Ce soir, elle laissera la Pieuvre en paix, les Siciliens se tenaient tranquilles pour le moment et il ne fallait pas qu’elle s’en prenne qu’à eux pour éviter des soupçons de vendetta contre eux. Il fallait leur faire croire qu’ils étaient la cible d’une justicière comme la plupart des organisations criminelles de la ville. Ce soir, sa cible sera les Turcs, ils se montraient actifs et trop violents aux yeux de la brune. Selon un indic qu’elle aimait volée à la police en les menaçant de les balancer sur les réseaux sociaux, elle avait pu obtenir des informations. Trafic humain, drogue et armement, mais leur spécialité reste le trafic d’humain surtout les filles avec leur réseau de prostitution. D’horribles personnes, l’une de ses élèves était porté disparu et elle les soupçonnait.

La brune s’équipe de son costume et gadgets, en plus de son arsenal de combat. La nuit est tombée dans la ville. C’était parfait pour s’y déplacer tranquillement enfin se déplacer dans l’ombre, c’est mieux pour ne pas se faire repérer par quelqu’un dans son quartier. Selon un indic de Faith, les Turcs avaient kidnappé l’un dès leur qui donnait des informations à la police. Il en donnait à un certain Jean-Baptiste Lemoine, ce nom disait quelque chose à Léliana. Elle l’avait déjà croisé que quelquefois et une fois chez Noa, il semblait un peu louche, mais difficile de le croire ripou sans preuve. Ses intuitions étaient souvent bonnes, mais Léliana est une historienne et elle avait besoin de preuve physique. Elle apprenait à ses élèves d’avoir des sources pour vérifier l’authenticité de leur réponse quand il s’inspirait d’un livre ou d’un site internet. Là, c’était la même chose, il fallait des preuves physiques et pas que de l’intuition pour y croire. La brune connaissait quelques bâtiments que les Turcs utilisaient pour torturer ou tuer quelqu’un. Il y en avait deux dans le quartier Est de Londres, dans Bexley. Cela faisait deux jours qu’elle les surveillait, elle suivait leur mouvement, elle notait leur comportement, leur business, le nombre d'hommes de main et le type d’arme. Capuche et masque pour bien masquer son visage, il était difficile de la reconnaître, en plus d’avoir un modificateur de voix. Dans le premier bâtiment, il n’y avait personne, en espérant qu’elle ne s’était pas trompé de quartier sinon elle n’allait pas pouvoir le sauver et obtenir d’information sur l’étudiante disparue. Elle part vers le second bâtiment avec sa moto avant de la garer dans un coin tranquille et un peu éloigné de sa position. Se déplaçant dans l’ombre et furtivement, elle entend du bruit. Elle se met en hauteur et observe la scène.

Il y avait dix hommes armés avec un type habillé en blanc, sans doute celui qui torture et deux types ligotés à une chaise. L’indic qui a été passé à tabac pour savoir ce qu’il avait craché et son inspecteur, Jean-Baptiste Lemoine, et dire qu’elle avait pensé à lui aujourd’hui. La brune se demandait bien ce que ces types voulaient exactement à l’inspecteur en chef. Sans doute des informations que son indic lui a dû lui fournir. Le type en blanc sort une tronçonneuse et s’apprête à décapiter l’indic, dans le tout, l’un des hommes force JB à regarder la scène. La brune n’allait pas les laisser faire, elle tire une flèche entre les deux yeux du boucher, en le faisant tomber en arrière, à cause de la puissance de tir de l’arbalète. Rapidement, Nightingale se met à se déplacer rapidement en évitant de se faire tirer dessus. Les Turcs n’étaient pas ravis, mais ça, la brune s’en fichait royalement. Son arbalète ne tirait pas coup par coup comme au Moyen Âge, elle l’avait trafiqué pour lui mettre un chargeur de flèches pouvant tirer soit à coup par coup ou automatiquement. Elle lance des fumigènes afin de masquer leur vision et la voilà, en train de sauter dans le tas, donnant des coups de pied, des coups d’arbalètes et leur tirant dessus par la même occasion. Léliana ne pardonne pas, elle se montre très violente avec eux, au point de les tuer ou de leur briser des membres. L’un d’eux reçoit une flèche à l’épaule et une fenêtre se brise quelques secondes après pour faire évacuer le fumigène. La pièce semblée se vidait de la fumée, laissant la justicière au milieu de la pièce avec son arbalète en main et libérant l’indic avant de se diriger vers l’unique truc encore en état de parler. « Maintenant, je suppose que nous pouvons parler sans qu’on nous dérange ? Je ne suis pas là pour faire joujou avec toi et tes toutous. » Dit-elle avec un regard noir et pointant son arbalète vers le visage de l’homme. « Tu vas me dire où se trouvent les filles que vous capturez pour votre réseau de prostitution. Si tu te montres coopératif, je t’épargne et je te garantis de ne pas te torturer. » Elle sait que l’inspecteur est encore attaché ou peut-être que l’indic est en train de l’aider malgré son état pitoyable, mais elle reste sur ses gardes. « Ah et une dernière chose, tu me diras aussi qui est ton chef sauf si je l’ai malheureusement tué dans la bagarre sans le vouloir. »

☾ anesidora
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17.04.19 16:52
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Jean-Baptiste Lemoine
I don't need a f***ing hero
JB avait cette mauvaise impression de se trouver dans un remix de Scarface, qu'il n'avait clairement pas envie de vivre. Tony Montana n'avait jamais été son héros, encore moins dans cette scène de la salle de bain. Alors se retrouver ainsi à sa place, cloué sur une chaise, avec l'obligation de voir un de ses contacts se faire tronçonner, comment dire... non merci? Il tentait alors comme il le pouvait de se soustraire à la force de son assaillant qui lui maintenant fortement la tête, un bras passer sous sa gorge, pour maintenir plus fortement sa prise, au risque de l'étouffer quelque peu, mais quelle importance? Ils n'étaient pas là pour choyer leur invité forcé.

Mais quelque chose vint briser la familiarité de la situation. Quelqu'un avait décidé de s'opposer à cette exécution sommaire, ce que n'allait clairement pas critiquer notre inspecteur. Bien qu'il se demandait ce qui était en train de se passer, que la cavalerie arrive avant le drame, c'était surprenant. Il comprit rapidement qu'il n'y avait qu'une seule personne à l'origine de tout ce bordel, mais que cette personne, se débarrassait sans trop de problème de la plupart des adversaires présents. Quelqu'un de bien entraîné et de suffisamment bien armé, pour ne pas risquer sa peau totalement inconsciemment. Un léger grognement de soulagement passait ses lèvres, alors que celui qui le retenait, décidait d'aller aider ses collègues. Ce qui laissait toute la latitude à Lemoine pour essayer de se défaire de ses liens, sans trop de succès, les menottes plastiques étaient parfaites, quand ce n'était pas à lui qu'on les passait. Si personne ne venait couper les liens, il n'aurait aucune occasion de réellement pouvoir bouger et aider ce... justicier.

Loin de lui d'avoir un doute sur le fait d'être tombé sur quelqu'un qui avait décidé de faire la justice lui-même. Elle-même, pouvait-il déduire en observant la façon de bouger et surtout, la silhouette. Certaines choses ne trompaient pas, encore moins un œil aussi avisé que celui du français. Enfin, tant qu'on venait le sortir de ce mauvais pas, il n'allait pas cracher dans la soupe. Et vu ce qu'il pouvait parfois être capable de faire, ce n'était pas lui qui ferait une remarque sur la façon de faire de sa sauveuse. Même si elle démontrait un fort taux d'envie de faire ravaler leurs dents à tous ces criminels. Dents, voir plus même... autant dire que ça ne donnait pas envie de se retrouver contre elle. L'indic’ était sauvé, ce qui n'était pas plus mal, il tentait de venir aider à détacher le flic, tandis que ce dernier tendait l'oreille, pour savoir ce que cherchait cette inconnue.

Le Turc blessé, étendu parterre, qui se tenait un bras cassé, la gueule en sang, ne baissait guère les yeux, alors qu'une flèche était pointée dans sa direction. La mort avait toujours été une option, il n'avait pas peur, même s'ils avaient été surpris. Voilà longtemps qu'ils étaient préparés, à tout. Ce n'était pas cette gamine qui allait changer quoi que ce soit. Pas aujourd'hui. Ses questions, elles le faisaient sourire, un sourire ensanglanté certes, mais un sourire quand même.

- Je n'ai rien à te dire. Tout en crachant un glairons de sang sur le sol, à ses pieds, montrant tout son mépris.

Lemoine de son côté, encourageait le mec s'étant fait passer à tabac, à prendre un couteau sur la ceinture d'un des morts autour d'eux, pour briser ses liens. Enfin! Il avait les poignets libres, il était à nouveau libre de ses mouvements. Sans attendre, il fouillait les hommes pour retrouver son arme, tout en gardant un œil sur les deux larrons au centre de la pièce, qui tenaient la discussion. Finalement, il mettait la main sur ce qu'il cherchait et son Glock retrouva rapidement son utilité première. Même si on venait de lui sauver la vie, il lui fallait sauver la vie du dernier homme encore capable de parler. La justicière se retrouvait donc dans la ligne de mire du représentant de l'ordre.

- C'est à la police qu'il a des choses à dire... lâche tes joujoux.

Même si notre ami était prêt à la laisser filer, il ne pouvait décemment pas la laisser abattre un énième homme devant ses yeux. Surtout qu'il avait compris ce qu'elle cherchait.

- Il sera plus utile, et ça à tout le monde, vivant. Peut-être que mettre un peu de raison dans ses paroles aiderait à ce que les armes s'abaissent, bien que quelque part... il en doutait.

*En français dans le texte
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25.04.19 22:51
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Un choix à faire
JB Lemoine
Une mission, une seule pour cette nuit et les jours suivants, en espérant trouver rapidement des indices et des pistes. Léliana doit retrouver une adolescente dont les Turcs ont kidnappé et ils avaient sans doute prévu de la refourger dans leur réseau de prostitution avec un moyen de pression pour qu’elle y reste. Cependant, la justicière n’a guère envie de jouer une gamine dans ce milieu ni même une autre. Pour cela, Nightingale allait faire tout son possible pour la sauver et même si elle devait avoir la police sur son dos. Par chance, elle avait pu retrouver l’un des lieus abandonnés qu’ils utilisaient pour torturer les victimes, les balances donc des indics. Ces types n’y vont pas par quatre chemins, ils se défoulent et tuent leur cible. Cependant, leur rituel semble être différent lorsque la brune arrive sur les lieux, cachés et observants ce qui s’y passe. Un type salement amoché, sans doute un indic, ils n’ont pas de pitié pour eux ni la main légère. Et en face, assis sur une chaise et ligoté, un policier que Léliana reconnaît aussitôt, Jean-Baptiste Lemoine, il est plutôt bien gradé, mais là, le grade ne sert à rien. Il est en mauvaise posture et la victime va mourir devant ses yeux. Heureusement, la Vigilante est là pour arranger la situation et sauver leur fesse. Or, la police n’aime pas trop les héros et si elle n’est pas prudente, sa générosité et intervention pourraient se retourner contre elle, plus tard. Peu importe, elle ne peut pas laisser un type mourir devant ses yeux et Rylee n’aimerait pas qu’il arrive malheur à son ami, ni même Faith.

Léliana arrive à éliminer le « boucher » du groupe des Turcs, sauvant ainsi l’indic en question. Utilisant un fumigène, elle se fond dans la fumée et profite pour éliminer ses opposants, en faisant en sorte d’en garder un, vivant. Maîtrise du combat au corps-à-corps et élimination rapide, en plus de son utilisation de l’arbalète. On pouvait clairement voir qu’elle était douée et qu’elle avait de l’expérience, son oncle en Sicile ne l’avait pas ménagé pendant les entraînements. Un ancien des forces spéciales, ça aide beaucoup pour maîtriser un talent pour éliminer des cibles. Suite à cela, il y en a encore un en état de parler, même si physiquement, il n’est plus capable de quoi ce soi. La justicière en profite pour libérer l’indic qui a été salement amoché. Il était peut-être clair qu’il allait libérer le policier, mais soit, elle avisera plus tard en restant tout de même sur ses gardes. JB lui doit la vie ainsi que celle de son indic donc elle espère que ce dernier sait se montrer raisonnable. Pointant son arbalète vers le Turc, elle lui pose des questions sur la gamine qui a été kidnappé par l’un d’eux, en plus de vouloir qui était leur chef, en espérant ne pas l’avoir tué par accident. Cependant, le type, malgré son état, provoque Nightingale et ne souhaite rien lui dire. À croire qu’il avait accepté de mourir ou d’être torturé. Pour ne pas mettre leur activité en péril, ils sont capables d’aller loin et d’accepter la mort ? Sans doute sinon il aurait déjà parlé. « Es-tu sûr ? Mourir à cause d’une gamine, ça serait dommage, tu ne crois pas ? À croire que tu n’as aucune fierté ni d’honneur. Une mort pathétique, ça te convient donc ? »

Il ne voulait pas trop parler, c’était dommage, car Léliana ne bluffait pas quand elle disait qu’il allait mourir. Cependant, Jean-Baptiste pointe son Glock en direction de la brune, c’était prévisible de sa part. Or, la justicière ne peut rien lui faire à cause de Rylee, en effet, elle lui avait promis de ne rien faire à ses coéquipiers. Par contre, Léli était clair que si l’un d’eux tente réellement de la tuer, il ne fallait pas venir pleurer ni se plaindre à sa porte. Là, JB ne semble pas chercher à la tuer, mais à ce qu’elle ne tue pas ce type. Selon lui, le turc devait parler à la police et il serait bien utile, vivant que mort pour tout le monde. La brune le regarde et le trouve bien naïf de penser de cette manière. Mais soit, elle ne pointe plus son arbalète vers le crâne du type, mais elle reste sur ses gardes, en reculant de quelques pas. « Vous êtes bien naïf, inspecteur Lemoine. Votre justice ne servira à rien pour retrouver la gamine. Vous savez pourquoi ? » Lui demande-t-elle. « Parce qu’il était prêt à mourir sans rien dire, ce type a accepté son sort afin de ne pas vendre ses collègues. Vous aurez beau l’interroger, il ne vous dira rien et vous allez perdre un temps précieux pour la retrouver…bref comment gagner du temps face à la police de Londres. » Dit-elle d’un ton froid. Or, elle ne peut pas le tuer, ça serait trop facile aussi, mais que faire ? De toute façon, elle ne peut pas l’emmener au risque d’attirer les foudres du policier et d’avoir un poids dans les pattes. « Je vais me montrer coopérative et le laisser vivre. Cependant, je ne vais pas perdre mon temps pour une illusion, le concernant. Je ferai mes propres recherches, ça a un avantage d’être ce que je suis, je ne perds pas de temps avec des procédures pendant que des innocents meurent ou servent d’esclave sexuel. Ah oui… N’oubliez pas à qui vous devez la vie ainsi que celui de votre indic, inspecteur. »

☾ anesidora

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07.05.19 16:59
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Jean-Baptiste Lemoine
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Les paroles de la justicière ne semblaient guère toucher l'homme à terre. Le turc se moquait bien de ce qu'elle pouvait dire. Il y avait pire que de mourir ainsi. Parler. Dans son milieu, parler ça voulait dire recevoir pire mort que de se faire découper en morceau par une tronçonneuse. Ils avaient un code, des lois, qu'ils respectaient à la lettre. Mieux valait ne pas avoir la langue trop déliée. Mais ça, la femme masquée, ne pouvait guère le comprendre. Le flic derrière non plus d'ailleurs. JB savait que le type serait difficile, que le faire parler demanderait beaucoup de temps et de persuasion. Mais si celle qui venait de lui sauver la mise le tuait... il n'y aurait plus aucune possibilité d'avoir la moindre information.

Il savait que le réseau de prostitution des Turcs était impressionnant. Ce n'était pas totalement son domaine, même si quelque part, les gangs, les bandes organisées, les familles mafieuses, faisaient partie de son domaine d'expertise. La prostitution, c'était plus les copains aux mœurs qui s'en occupaient. Il pouvait parfaitement leur donner un coup de main, en leur balançant un type qui pourrait leur donner des informations. Peut-être.

En tous les cas, le criminel gardait le sourire et le silence. Celle qui lui faisait face ne lui faisait pas peur. Il se moquait bien d'elle-même. Ce qui semblait énerver légèrement cette dernière. Lemoine haussait légèrement un sourcil, en comprenant qu'elle le connaissait. Il savait qu'il avait une petite réputation dans le milieu, mais jusqu'à ces justiciers? Il la gardait en joue, sans être prêt, pour le moment, à faire autrement.

- Quelle gamine? Le flic ne connaissait pas toutes les histoires. Il savait aussi que des jeunes femmes pouvaient disparaître. Si cette justicière tentait d'en sauver une, en effet, elle n'avait pas tort. Ce n'était pas la police qui était la plus capable de les retrouver. Les réseaux étaient bien protégés, bien cachés. S'ils étaient capables de mettre un terme à ces trafics, ce serait fait depuis bien longtemps. Ce n'est pas pour autant que je vais te laisser l'abattre comme un vulgaire chien. Lâches tes joujoux... répéta-t-il alors.

Il préférait éviter que le bain de sang s'agrandisse. Il se méfiait de ces personnages qui passaient clairement au-dessus de toutes les lois. Croire que faire sa propre justice était la meilleure chose à faire. Même lui évitait la plupart du temps de le faire. Il préférait très clairement laisser l'appareil judiciaire faire son travail. Mis à part quand on touchait à ce qui lui était le plus cher, son équipe. Dans ces moments, il était capable de passer la ligne.

- On verra ce qu'on peut tirer de lui. Marquant une petite pause. C'est bien parce que je n'oublie pas ce que tu as fait pour moi, que je te laisse partir sans te passer les bracelets....

C'était un bon compromis, non?

- C'est quoi ton nom? Qu'au moins il sache à qui il avait eu affaire. Surtout qu’elle, savait qui il était et Jean-Baptiste n’aimait pas que les informations ne soient quand un sens. C’était un homme qui préférait avoir le contrôle sur la plupart des situations.

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On se reverra.
JB Lemoine

Jean-Baptiste Lemoine libéré et pointant son arme vers Nightingale, prévisible. La brune aurait bien aimé planter l’une de ses flèches dans le crâne du turc pour n’avoir rien dit, sur la position de la gamine. Cependant, le policier n’aurait été guère enchanter d’assister à une telle scène et son arme aurait pu toucher Léli avec une balle au niveau de sa poitrine ou ailleurs. Rylee ne voulait pas qu’elle s’en prend à l’un de ses collègues, c’est une chose dont la brune avait accepté. De toute façon, Léliana n’était pas du genre à s’en prendre aux policiers. Ils ne lui avaient rien fait à part leur boulot qu’on leur a demandé de faire. Or, il était hors de question pour la brune de se laisser faire pour autant face à eux. En tout cas, JB voulait qu’elle lâche ses joujoux et que la justice s’occupe de lui. Dommage, la Bertinelli ne l’entendait pas de cette oreille, en sachant très bien que ce type ne dira rien ni même avec la bonne stratégie de la police. Il n’a rien dit sous les attaques de la justicière alors pourquoi parlera-t-il aux flics ? Quelle naïveté selon elle. Malgré le discours de la Vigilante, il semblerait que l’inspecteur ne soit pas au courant pour la disparition de la gamine. Et il répète à nouveau de baisser ses armes et du fait qu’il n’abattra pas l’autre comme un chien. Têtu jusqu’au bout. Un sourire aux lèvres. « Tu sembles déterminé, monsieur le policier. Et pour la gamine, elle s’appelle Ashley Cooper, elle a 18 ans et elle a été capturé, il y a deux jours donc encore 5 jours avant qu’elle disparaisse réellement de la circulation. » Dit-elle d’une voix sérieuse. Par la suite, elle baisse son arbalète, mais il était hors de question de le mettre au sol pour autant.

Léliana se montrait encore plus coopératif, en plus de baisser son arme, elle allait le lui laisser. Cependant, elle allait continuer à rechercher la gamine et la secourir par ses propres moyens. Pour la brune, interroger ses types était une perte de temps, car il n’avouera rien sauf s'il utilise des méthodes différentes que la brune. Ceci dit, elle n’a pas eu trop le temps d’exploiter la résistance du turc donc autant le leur laisser. De plus, Nightingale faisait remarquer à Jean-Baptiste qui ne fallait pas oublier par qui il a été sauvé ainsi que ses indics en cette soirée. Sans son intervention, elle ne donnait pas cher de leur peur surtout que les Turcs sont plutôt remontés ses derniers temps. En effet, selon des sources, la triade de Sun Yee On les avait mis un coup de pied au cul dans leur trafic de prostitution. Ceci dit, ce n’était pas trop le sujet, Léliana devait se concentrer sur autre chose. Selon lui, il essayera d’en tirer un maximum d’informations et aussi que c’est grâce à l’acte de la justicière en les sauvant qu’elle partira sans être menotté. Cela fait sourire la brune, ce policier était bien arrogant ou prétentieux pour croire être capable de l’arrêter si aisément. Ceci dit, ça reste un bon compromis, ça les évite de se taper dessus pour ce soir. La brune s’avance vers la sortie en lui faisait signe d’un au revoir avec sa main gauche. Cependant, avant de partir, JB lui demande qui elle est, son nom. En espérant qu’il ne s’attend tout de même pas à ce qu’elle lui dévoile son identité civile. Elle pivote un peu sur la gauche, léger sourire aux lèvres avant de lui répondre. « Je suis Nightingale. » Dit-elle avant de disparaître en prenant l’issue de secours.

Quelques minutes plus tard, elle se déplace de toit en toit et sa position sur le toit d’un bâtiment, profitant de l’obscurité pour observer la demeure de Noa. Un simple regard, se tourmentant l’esprit en se demandant, ce qu’elle fera, le jour où elle l’aura en face de son arbalète. Difficile de l’imaginer, la cheffe des De Santis n’est pas qu’un simple membre de la famille pour Léliana, elle est bien plus. En effet, une grande sœur, la décision finale sera difficile à prendre. Pour le moment, elle n’allait pas trop y penser et se focaliser sur un moyen de paralyser un peu ou définitivement les trafics illégaux des différentes mafias de Londres. Du coup, Nightingale reprend sa route pour retourner chez elle afin de profiter du reste de la nuit pour se reposer et plus tard, redéfinir les différents endroits, susceptibles de cacher l’adolescente et les autres filles par les Turcs. De toute façon, elle ne peut pas compter sur JB, il n’aime pas sa méthode de travail et les justiciers sont des hors-la-loi aux yeux de la justice. Léli ne souhaite pas prendre des risques inutiles et qu’on découvre son identité à nouveau. La vigilante réfléchira à tout ceci, demain ou dans la semaine.

© HELLOPAINFUL


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15.07.19 12:38
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Jean-Baptiste Lemoine
I don't need a f***ing hero
Bien sûr que JB était déterminé, c'était même sans doute l'une de ses premières qualités. Et ce qui l'avait fait arriver là où il en était dans sa carrière de flic. De toutes les façons, si l'on n'était pas déterminé dans ce métier, valait mieux en changer. Surtout qu'il estimait qu'il y avait eu assez de morts pour le moment. Pas besoin d'en rajouter. Surtout qu'un vivant, pourrait être utile. Que ce soit pour l'enlèvement dont il avait été la victime, pour son indic' dont ils avaient sauvés la mise ou cette gamine dont parlait cette inconnue. Les informations qu'elle lui donna, d'ailleurs, se virent rapidement enregistrées quelque part dans son crâne. Elle pouvait compter sur le fait que JB irait faire une recherche dans les fichiers du Yard, pour voir s'ils l'avaient enregistrée comme personne disparue.

- Ouais, on me le dit souvent...

Si elle était bien une victime des Turcs, c'était plutôt mauvais signe. Elle pouvait déjà avoir disparue dans leurs réseaux, voir même ne plus déjà être encore sur le sol anglais. Ce qui pouvait très clairement être un problème. Il allait enquêter, elle venait de titiller plus que sa simple curiosité, c'était un fait. Au moins cette justicière avait-elle réussi cela. Quant au flic, il sauvait la vie d'un truand ce soir, elle acceptait de baisser les armes et de ne pas aller plus loin dans sa torture pour le faire parler.

Quand elle répondit à sa dernière question, il haussa légèrement un sourcil. A quoi s'attendait-il d'autre aussi, avec une personne qui portait un costume de héros... certains lisaient trop de comics, c'était un fait avérer à ses yeux. Se rendait-elle compte du danger potentiel qu'elle pouvait créer, même en voulant faire le bien? Difficile de discuter avec ces gens qui préféraient faire justice eux-mêmes, plutôt que de faire confiance aux services d'ordre du pays. Elle n'était pas la première et ne serait sans doute pas la dernière, ce qui pouvait être un problème à terme. Enfin, pour le coup, elle lui avait sauvé la vie, il n'allait donc pas trop se concentrer sur ce... détail.

- Original. Lâcha-t-il avec un brin de cynisme.

La regardant partir, sans pour autant l'arrêter dans son mouvement, il se disait qu'ils n'avaient pas fini de se croiser tous les deux. Surtout qu'elle l'avait lancé sur sa piste, enfin pas celle de son identité, mais de cette jeune femme qu'elle voulait sauver à tout prix. Peut-être qu'il y avait un lien, trouver la gamine, mènerait à la justicière, qui sait.

Pour le moment, il devait surtout s'occuper de ses agresseurs, il avait fini par mettre la main sur un portable pour appeler les secours. Collègues, ambulances, morgue, de quoi faire grouiller le coin de pleins de feux bleus pour quelques heures. Les Turcs blessés se faisaient embarqués, les autres se retrouvaient dans des sacs. Il ne pourrait guère être sur cette enquête, puisqu'il venait d'être une victime et se gardait bien de parler de Nightingale. Ce n'était pas qu'il avait honte d'avoir été sauvé par une femme masquée, mais il préférait taire le fait qu'il l'avait laissé partir libre comme l'air.

Lemoine se savait suffisamment dans le collimateur d'un certain nombre de personnes, pour ne pas leur donner encore plus de grain à moudre. Quant à la justicière, la prochaine fois que leurs routes se croiseront, il ne sera sans doute pas aussi accommandant.

*En français dans le texte
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