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[CLOS] Roule, roule, roule. [BINGO # Megara&Eliott]
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Roule, roule, roule.

Megara M. Sanders&Eliott Eirik


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Situation

Ahhh avoir des enfants, le paradis, hein, Megara? Encore plus quand le môme est surexcité parce qu'il va enfin pouvoir essayer les patins qu'on lui a offerts. Avec son casque et ses protections, on peut croire qu'il ne risquera rien. Mais on n’est jamais trop sûr de ça en fait. Parce qu'un gamin, ça peut potentiellement se faire mal, sans qu'on comprenne pourquoi.

Enfin, les grandes allées d'Greenwich Park, permettent de se balancer dans l'herbe, si on ne contrôle plus rien. Suffit juste d'être au taquet.

Bon c'est vrai aussi que parfois, ils échappent un peu trop à la surveillance, ou les roues permettent d'aller plus vite à choix et Eliott, avoir cette mauvaise idée de se trouver dans le chemin... désolé vieux, c'est vrai que y a mieux que de se prendre un môme de 7 ans dans les tibias, mais tu survivras, non?

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04.05.19 22:31
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Eliott Eirik

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Toi qui est jeune et impulsif n’oublie pas trop vite qui sont tes aînés. Un homme sans racines fini par se perdre dans la nuit éternelle.

Parfois, la beauté et les charmes du Rosewood laissaient les yeux du vieux Norvégien. Eva avait beau lui avoir confié tout un monde de trésors pour parer l'Hôtel, quelques fois, il ressentait dans ses os l’appel de la Nature. Londres n’avait pas toutes splendeurs de sa chère Norvège. Mais, il y avait quelques phares de verdures pour les plus mélancoliques des promeneurs. Le Greenwich était l’un de ceux où il se rendait le plus souvent.

Pour ces déambulations Eliott affectionnait de porter un couvre-chef.  Il avait un faible pour les chapeau. Les chapeaux melons qui selon lui donnent un air distingué. Il prenait aussi quelques fois une canne d’apparat pour faire une touche d’élégance en l’honneur des Dandys. Lorsque son humeur était très bonne il lui arrivait même de chantonner comme son vieil ami Gene Kelly.

A présent il se faisait distraire par les prouesses d’un écureuil à poil gris particulièrement malin. La canne à sa main allait dans la direction de l’arbre où l’animal faisait son numéro de trapéziste. Il entendait les cris des enfants qui jouaient dans les espaces. Les cris de leurs parents qui cherchaient à contenir leur énergie débordante. Toute cette vie alentour le galvanise. Eirik inspirait profondément l’air printanier.

Un petit garçon arrivait à pleine allure vers lui. si bien qu’un carambolage fût impossible à éviter. Eliott lâchait sa canne et tendait les mains en avant:
« OH!  »

La puissance de l’impacte fit vibrer les os du vieux loup. Pourtant, il ne songeait pas à lui-même mais à la sécurité de ce petit imprudent, qui venait littéralement de lui tomber dessus. La colision fût tout de même forte. L'homme peina pour conserver un minimum d'équilibre. Il vit au loin une femme accourir. C'était probablement la responsable de cet enfant.

Le Norvégien baissa les yeux sur le garçon et fit un sourire grimaçant. Une douleur latente fit de sa voix un son rocailleux :

« Je te tiens jeune homme. Attention ! D’abord remet toi sur tes deux pieds. Voilà qui est mieux. Bien ! Bonjour. A qui ais-je l’honneur ? »

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Eliott Eirik
Eliott Eirik
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10.05.19 18:29
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Un temps idéal pour une balade. C’est ça que tu te disais… Si j’avais su je ne serai pas venue… Ou plutôt pas sortie. Mais on est samedi après-midi, il fait beau et Matthews a envie de se dépenser. En même temps c’est le parc ou la tornade dans le salon et le jardin. Alors va chercher une tenue bien solide qui ne craint ni la saleté, ni les chocs, ni les accros. Une paire de patin, genouillères, coudières et casque plus tard, nous sommes en train de déambuler dans le parc.

Il fait vraiment beau, c’est agréable de se balader. Une heure et demi plus tard, j’oblige mon petit bout à s’arrêter pour goûter. A l’écouter, il n’est pas fatigué. Il veut encore faire du patin. Je sors mon téléphone… Bon d’accord, encore une demi-heure et on rentre. C’est là qu’une maman d’élèves de la classe de Matt fait son apparition et décide de me tenir la jambe. Et elle me parle de la Kermesse, que le papa de Matthews est très gentil, etc…

C’est à ce moment-là que choisit mon petit monstre pour me fausser compagnie en riant et me criant que je ne l’attraperai pas. Il a peut être vu que je m’ennuyais et que je n’arrivais pas à me débarrasser de cette maman collante, louant mon ex… Mais ça ne m’étonnerait qu’à moitié… Mon petit bout en a dans la tête. D’ailleurs je me demande de qui il tient ça. Je suis pas vraiment une flèche en vérité. Mais là tout de suite, me voici en train de courir derrière Matthews que je suis en train de perdre de vue…

Et paf c’est le drame… « Aieee » Et voilà que Matthews est rentré dans un papy… C’était bien sa veine… Il était en train de gagner la course contre sa mère. Mais il est poli. Alors il répond au vieux monsieur en levant les yeux sur lui. Il fait ce que lui demande le Monsieur en se redressant. Il tend la main. Il a vu son père le faire plein de fois pour dire bonjour. « Bonjour ! Je suis Matthews Sanders. Pardon Monsieur. J’allais trop vite. Mais je faisais la course avec Maman… Je vous ai pas fait mal ? » Le petit garçon se penche pour ramasser la canne. « Y a ma Maman là qui arrive… Je crois que je vais me faire tirer les oreilles… Ohhh il est immense votre chapeau. » Et oui, cela n’avait rien à voir ni avec sa mère ni avec la collision mais Matthews partait souvent sur trois ou quatre sujets à la fois, ça ne le dérangeait pas. « Vous êtes tout seul ? Vous vous baladiez avec quelqu’un. Ah tenez votre canne… »

J’arrive en courant, inquiète et légèrement essoufflée. J’ai vu Matthews percuté l’homme et du coup je m’inquiète. « Matthews !!! Tu vas bien mon ange ? Rien de cassé ? Et vous Monsieur … ? » J’étais accroupie en train de vérifier que mon petit ange n’avait rien.




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27.05.19 16:21
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Eliott Eirik

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L’écureuil fût effrayé par les bruits et grimpait pour se cacher dans le feuillage de l’épineux. Les deux moineaux un peu plus loin s’envolaient à tir d’ailes pour fuir le danger. Cependant, que les humains eux, ne cillaient point au spectacle de cette violence involontaire. La collision n'émeut personne.

Mr Eirik reculait d’un pas pour lui-même retrouver une bonne stabilité. Il toisait le petit garçon d’un regard paternaliste. Un sourire amusé au coin des lèvres. Il posait une main sur le haut de son chapeau melon et le saluait avec une courtoisie d’un autre temps :

« Matthews Sanders. Enchanté Matthews Sanders. Oh. Je vois. »

L’effet de surprise passait. La moue de douleur n’était plus visible sur la face parsemée de rides. Tandis que la cage thoracique, elle, retrouvait une cadence ordinaire. L’amusement primait sur le reste. Le vieux monsieur avait une affection particulière pour la jeunesse. La vie ne l’avait pas fait père de sang. Il avait néanmoins eu beaucoup de protégé.es . Il remarquait tout de suite que celui-ci était particulièrement vif. Il voyait un petit garçon éveillé et malicieux. Ils étaient ses favoris.

Par miracle la chute ne semblait pas avoir brisé l’objet. Une aubaine étant donné sa valeur sentimentale pour le propriétaire. C’était un présent de la défunte épouse. L’amour perdu d’Eliott. Il acceptait la canne tendue par l’enfant. Il refermait, tendrement son poing autour du pommeau de nacre:

« Merci. Hum. Ce n’est rien Matthews Sanders. Ce n’est rien. Nous sommes parfois entraînés dans un élan. »

La silhouette de la jeune mère était svelte et élancée. Elle était inquiète bien qu’il n’y ait pas de raison. Le Norvégien n’y prêtait qu’une seconde d’attention. Il était plus curieux d’écouter le jeune Sanders. L’intrépide enfant n’avait aucune blessure visible. Il avait les repères et à son débit de parole il était certain qu’il avait tous ses esprits. Il y avait eu plus de peur que de mal. Mais Eliott, patient s’écartait encore un peu pour laisser la jeune femme faire son auscultation.

Il posait une main sur le centre de son veston. Le tissu était encore impeccable. Lorsque la jeune femme portait son attention sur lui il lui souriait, apaisant Il la contemplait avec bienveillance. Une lueur douce passait dans ses yeux délavés. Il y avait en chaque femme, un peu de feu sa belle Freydis. Il se présentait donc polis :

« Mr Eirik. Je n’ai rien. Je vous remercie. Matthews m’a fait part de votre défi sportif. Je ne peux que saluer son intrépidité. »

Cette scène anodine réveillait chez le vieux loup une douce nostalgie. Il gardait dans les yeux les traces de son infini deuil, mêlé à un peu d’affection. Il regardait la chaleur de la mère et de son fils avec un rien de nostalgie. Ces émotions lui inspirait des idées charmantes. Lentement, l’homme plongeait sa main dans la poche interne droite de sa veste. Il en ressortait une carte de visite au carton lisse et la la gravure délicate. “E&E” donnait la signature de cet inconnu.

« Voici l’adresse d’un petit restaurant que j’ai la chance de tenir. Je serais ravi de vous y inviter Matthews et vous. Vous n’aurez qu’à appeler le numéro. Une table vous sera réservée. »

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08.06.19 11:24
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Je respire enfin quand j'ai vérifié par tous les bouts qu'il n'y avait rien de cassé. Je relève donc les yeux vers l'homme qui avait l'air calme et posé. Au moins ne criait-il pas sur mon fils. Je me lève et lui tend la main. " Enchantée Mr Eirik. Je suis Megara Sanders, la mère de ce petit diable. J'espère vraiment que vous n'avez pas de mal" Le petit diable en question observe avec attention le vieil homme élégant. " Je suis pas un diable et je ne l'ai pas fait exprès. J'ai pas réussi à freiner. " Je frotte le dos de mon petit sportif et je prends la carte que me tend l'homme. Je lui souris. " C'est très gentil à vous. Vous n'êtes pas obligé. C'est plutôt moi qui vous suis redevable."

J'observais l'homme avec mon fils. Il avait tout l'air d'un grand père calme et attentif. Matthews n'a pas vu son grand père paternel depuis très longtemps. Et le grand père maternel n'est pas forcément des plus présents. Heureusement que la Strike occupait une grande place dans la vie de Matthews qui ne s'ouvrait pas de manque de ce côté là. Je le détaille. Il est bien soigné, élégant même. Je suis même intriguée par la canne qu'il a en main. Je sens qu'on tire sur mon pantalon. " Oui mon Chat?" Je baisse mon regard sur lui. " On y va Maman chez le monsieur? J'ai mon estomac qui a faim... Dis Monsieur. C'est quoi ce que tu as sur la tête? C'est un chapeau bizarre. Ça ressemble pas aux chapeaux que je connais comme porte Papy."

Je tapote les fesses de mon petit chat avec un sourire. " Oui mon petit chat. On ira mais pas aujourd'hui. On ne va pas embêter le monsieur." Je range la carte que Monsieur Eirik dans mon porte feuille. Mais je ne pouvais pas laisser non plus l'homme comme ça. Il me fallait m'excuser " Y a un vendeur de beignet, café et autres sucreries un peu plus loin. Ca vous dit? Je paie le café pour nous faire pardonner? Comme ça Matthews pourra remplir son estomac qui crie famine et je suis curieuse d'en savoir un peu plus sur l'homme à la canne et son restaurant! " Je lui fais un grand sourire. Je veux vraiment le remercier de ne pas avoir hurler sur Matthews.


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14.07.19 18:19
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Odin contemplait la scène entre le fils et sa mère avec un sourire bienveillant. En ces moments là, il n’était plus un homme d’affaires international avec mille et une responsabilités, mais un homme simple. Il aurait pu d’ailleurs très certainement être simplement cet homme humble bon. Mrs Sanders avait l’âge d’être une fille pour lui. Mais l’histoire aurait été toute autre.

La douceur du vieil homme se faisait encore plus présente devant la gêne de cette jeune femme. Si ne serait-ce qu’un tiers de ses collaborateurs étaient aussi aimable ! Il se rendait compte ainsi qu’il ne passait pas encore assez de temps en dehors du Réseau. Il lui fallait retourner dans les foules, les masses, retrouver l’ordinaire.

« Redevable ? Vous ne pouvez être redevable du hasard. »

L’empressement du petit garçon était vivifiante pour Eliott. Il n’en voyait pas si souvent. Malheureusement, souvent il s’agissait des enfants de ses alliés et ennemis. Autrement dit des enfants qui grandissaient dans le monde de la nuit. Une part d’eux était rapidement contaminée par la noirceur. C’était une source de tristesse pour lui qui voulait préserver le plus grand nombre.

Il prenait son alors son chapeau, pour le tendre à Matthew, qu’il puisse le regarder de plus près. Un acte d’une grande confiance envers lui bien qu’il n’en avait pas conscience. Il l’interrogeait d’ailleurs sur ce grand-père qui devait être chanceux :

« Oh ? Et pourriez-vous me décrire ce chapeau que porte votre Papy ? Comment est-il ? Celui-ci est un cadeau. Il est très vieux. On n’en fabrique plus des comme cela depuis très longtemps. Il fallait presque un mois pour le faire parce qu’il n’y avait pas de machines comme maintenant. On l’appelle chapeau melon par la forme qu’il prend sur le haut. Vous voyez ? »

La main forçait un peu sur la canne, pour donner une impulsion, afin de repartir. Aussi le Norvégien fût-il ravi de se voir contrarié dans ses préjugés. Il posait un regard sur le duo avant d’obliquer dans la direction du kiosque avec eux:

« C’est une excellente idée oui. C’est fort aimable à vous Mrs Sanders. Je vous remercie. Je raffole de ces douceurs ! Et si les goût de Mr “Chat” sont pareils alors vous devrez absolument goûter les beignets que nous faisons au restaurant ! Me le promettez-vous jeune homme ? »

Leur trio marchait vers le stand qui était un peu plus loin. Mr Eirik conservait une cadence tranquille. Il n’aimait pas se presser et il était encore en promenade après tout. Une forte odeur de friture montait autour de la petite cahute. Une petite fil était la preuve du succès des cuisiniers. Eliott patientait, posant ses mains sur le pommeau de la canne. Il adressait un sourire à la mère du petit.

« Comme puis-je satisfaire votre désir de savoir sur ma personne dites-moi ? »

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21.07.19 20:49
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Je souris au vieil homme. Il devait être plus vieux que mon père. Pas étonnant que Matthews se soit immédiatement accroché à lui. Ce petit garçon a cette facilité de parler aux individus que je lui envie parfois. Je suis loin d'avoir cette aisance naturelle. Même petite. Mais j'ai toujours eu une grande gueule. Et ça ça n'a pas vraiment changé. L'âge ne m'a pas assagi loin de là. Avoir Matthews non plus. Même si je fais attention à ce que je dis devant lui. Il est d'un naturel curieux et enregistré tout avec une facilité déconcertante.

Quand l'homme tend son chapeau à Matthews pour lui expliquer ce que c'est. Celui ci l'écoute avec attention et manipule le chapeau comme son père manipulerait une bombe. " Mon papy, le papa de mon papa, lui il a un chapeau plus haut. Je lui ai demandé s'il trichait pour se grandir parce que moi je le fais avec mes cheveux mais il ajuste rit sans me dire. Du coup je pense que c'est pour ça qu'il a un chapeau si haut. Mais il est pareil au toucher que votre chapeau me... L'on? Et je promets pour les beignets hein maman !! " Il lui rend le chapeau avant de faire un câlin à sa mère parce qu'elle a accepté daller manger quelque chose et se met à rouler vers le stand. A le regarder faire on a l'impression qu'il fait ça depuis un bon moment mais il n'en est rien. Ça fait à peine deux ou trois semaines qu'il a les patins à roulette. Il s'adapte tellement vite que des fois j'ai peur de ne plus suivre la cadence de ses progrès.

C'est souriante que je leur emboîte le pas. J'écoute mon chat raconter que son grand père a un chapeau haut de forme et manque de rire quand il dit tricher pour se grandir. Je trouve ça adorable. Peut être le dirais je à Zac à l'occasion. Nous arrivons' je commande deux cafés, un jus de fruits. Puis une gaufre pour Matthews et ce que souhaite manger mon invité. Puis on va s'assoir à l'une des table du parc pour déguster tranquillement. "Alors dites moi. Quel genre d'homme devient propriétaire d'un restaurant et aime se balader avec un chapeau melon et une canne dans un parc pour se faire rentrer dedans par un enfant ? " dis je avec un grand sourire. L'homme m'intriguait par ses manières de gentleman et ses habits à la mode d'un autre siècle. Il avait l'air gentil et prévenant. Chose qui était de plus en plus rare dans les milieux que je côtoyais.


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08.10.19 17:47
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Le directeur n’avait pas pour parti d'infantiliser ou de vulgariser pour un esprit qu’il pensait capable. Il voyait chez le jeune Matthews Sanders une lueur d’intelligence qui n’était pas loin de la malice. D’ailleurs, il venait d’une époque et d’une région où l’on était un homme dès douze ans. Autant dire que celui-ci était presque un adolescent à ses yeux.

Ils échangeaient donc tous deux un sourire de connivence. Tout en chaussant son accessoir Eliott s'entretenait ainsi:

« Oh, je vois oui. Le chapeau de votre grand Papy doit sûrement être un “haut de forme”. Un chapeau très haut. Il était très à la mode ici au temps de la Reine Victoria. »

C’était à sa façon d’appuyer la langue au palais, ou de rouler cette langue pour les “r”, que l’on devinait, qu’il n’était pas anglophone de naissance. Mr Eirik avait appris l’anglais en classe, avec un précepteur, puis à l’école de commerce. Où par ailleurs il s’était brillamment illustré pour sa culture poétique.

« Excellent choix jeune homme. La gourmandise rend curieux. Et la curiosité est la clef du savoir ! »

Il suivait le duo pour s’attabler avec eux. Avec un peu de cérémonial, Eliott quittait son long manteau. La jolie canne y fût étendue avec précaution. Il le plia avec soin pour le posé sur le banc en pierre, avant d’enjamber ce dernier. La souplesse manquait au mouvement. Pourtant le sage était digne et paisible. Il ne touchait pas encore au gobelet de café, préférant laisser au liquide le temps de refroidir.

« Le genre qui aime profiter de belles et bonnes choses madame. Voyez-vous ma chère mère, Odin ait son âme, était une très grande poétesse. Elle avait pour coutume de dire que la seule raison qui justifie que l’Homme ait une pensée propre, c’était pour avoir conscience des beautés du monde. Je les ai vu autant dans les livres que dans les plats. » Eliott posait alors ses yeux gris sur le gourmet assit à la table. Ils échangeaient un autre sourire. « J’étais dans l’immobilier. Un jour je suis entré dans un restaurant que le propriétaire mettait en vente. Nous avons longtemps discuté. Il en est ressorti que je ne pouvais pas laissé un tel lieu disparaître. C’était à Paris en 1989. Depuis d’autres local m’ont charmé. »

Le froissement des ailes d’un oiseau arrivait vers eux. En levant la tête vers le ciel on pouvait voir un couple de corbeau se poser sur la grosse branche de l’arbre qui était dans leur dos. Ils étaient collés l’un prés de l’autre, la tête légèrement inclinée vers le trio. Chose étonnante, tous deux avaient sur le centre du front une joli tâche ronde et blanche. De loin elle pouvait faire penser à un troisième oeil. Les volatils ne bougeaient pas.

« Et vous Mrs ? Que faites-vous donc ?»

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09.10.19 18:53
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« Oh, je vois oui. Le chapeau de votre grand Papy doit sûrement être un “haut de forme”. Un chapeau très haut. Il était très à la mode ici au temps de la Reine Victoria. » Il écoute attentivement le vieil homme en face de lui qui ressemble tant à ses grands pères à lui. Dans sa tête, il l'associa plus volontiers à Papy Sanders qu'il n'avait pas vu depuis un moment. Il lève les yeux vers le vieux monsieur et hoche la tête. " Oui je crois que c'est ce nom là que Papy a donné à son chapeau. Mais c'est quand même des chapeaux bizarre. Moi je préfère ma casquette!" Et le voilà parti.

Une fois la commande passée et reçue, je nous installe sur une table pas très loin. Je retire son casque à mon petit chat. Je lui mets la gaufre devant lui et lui enlève son casque. "Je te mets la serviette là Matthews alors si tu as un accident de gaufre... Tu t'en sers." Je passe la main dans ses cheveux et reporte mon attention sur Eliott. Je lui souris en buvant mon café et en l'écoutant. « Le genre qui aime profiter de belles et bonnes choses madame. Voyez-vous ma chère mère, Odin ait son âme, était une très grande poétesse. Elle avait pour coutume de dire que la seule raison qui justifie que l’Homme ait une pensée propre, c’était pour avoir conscience des beautés du monde. Je les ai vu autant dans les livres que dans les plats. » En entendant le nom Odin, je comprends d'où il vient. Pays du Grand Nord. Norvégien? Suédois? Ma connaissance de ces pays n'allait pas plus loin que leur nom. Je prends note de tout ce qu'il peut me dire. Déformation professionnelle sans aucun doute. « J’étais dans l’immobilier. Un jour je suis entré dans un restaurant que le propriétaire mettait en vente. Nous avons longtemps discuté. Il en est ressorti que je ne pouvais pas laissé un tel lieu disparaître. C’était à Paris en 1989. Depuis d’autres local m’ont charmé. »

Je lui souris. Ainsi cet homme aimait les belles choses, les beaux établissements et la bonne cuisine. Je lui souris. Non je n'allais pas lui dire que j'étais flic. D'ailleurs vu mon travail actuel, je ne suis même plus sur d'en être un. "Moi? Oh pas grand chose. Je suis secrétaire. J'organise l'emploi du temps de mon patron, traite les demandes des subalternes, leur donne leur congés. Je prends les appels... Enfin rien de bien excitant. Des papiers, du café, des grognons, des ordinateurs... Votre vie semble bien plus palpitante que la mienne... Mon seul petit bout de paradis, c'est mon petit chat. Il est très intelligent, curieux, un peu trop d'ailleurs. Il ressemble à sa tante de ce côté là" J'ai un grand sourire sur le visage en regardant mon fils. Puis je reporte mon attention sur Eliott. "Et vous des enfants?"

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29.10.19 17:50
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La douceur et l’amour qui se dégageait d’une scène ordinaire inspirait à Mr. Eirik un élan de compassion. Il aimait l’humanité bien plus qu’il ne le montrait. Il ne pouvait se montrer tout à fait sensible sans que cela soit interprété comme une faiblesse dans son travail. Il transformait ces tendres élans d’humanisme en sourires paternalistes.

Le Norvégien considérait la jeune femme avec une réelle attention. Il était surpris de retrouver une tendance à la dévalorisation.
« Vous êtes un rouage indispensable. Moi-même je ne serais totalement perdu sans mes secrétaires. Sans le fastidieux travail que vous effectuez chaque jour tout serait bloqué.»

L’Homme était fait pour vivre en groupe. En tous cas le groupe permettait à chaque membre de survivre plus longtemps. Ce n’était pas différent dans un organisme de travail. Le “Directeur” était la tête dirigeante. Il pouvait opérer en quiétude parce que des centaines de personnes faisaient les basses oeuvres pour lui.

La valeur n’était pas toujours visible à l’oeil de celui qui la produit. Eirik percevait dans le discours la la lassitude d’une femme qui rêve d’ailleurs. Il cherchait à en savoir plus sur cette petite mélancolie :
« Aimeriez-vous avoir un métier plus palpitant comme vous dites ? »

Le visage du Norvégien se détendait doucement. Il inclinait le menton en signe de respect pour cette jeune mère. Il ne savait encore rien de l’enfant mais il avait vu sa sagacité de pensée et d’action. Un enfant avait du potentiel. Un individu avait tout à gagner à savoir au plus tôt quelles seraient ses capacités. Eliott était lui-même quelqu’un qui était intellectuellement en dehors de la norme. Il était différent. Malheureusement à son époque la science humaine en était à ses primes balbutiement. On ne lui avait pas proposé d’aides.

L’homme posait la tasse de carton plus loin. Il croisait ensuite ses mains devant lui. Une forte intuition l'encourageant à prendre la parole:
« On voit tout de suite que c’est un jeune garçon éveillé. Lui avez-vous fait passer le test d'habileté intellectuelle ? Il me semble reconnaître des traits apparentés aux Hauts Potentiels. Il existe une université qui accepte de pratiquer le test gratuitement.»

Maintenant que le Norvégien connaissait l’identité de la mère il serait aisé pour lui de garder un oeil sur elle et l’enfant. Il ne voulait point faire les entremetteur. Mais il savait qu’une l’argent était le guerre d’une guerre sans fin. Il ne pouvait être indifférent devant deux êtres aussi charmants. C’était aussi sa façon de compenser certaines iniquités qu’il n’arrivait pas à battre par ailleurs.
Les yeux gris d’Eliott devenaient un lac triste soudain. A bientôt soixante dix ans il avait la chance d’avoir peu de regret. Mais celui-ci en faisait partie. Il aurait aimé élever l’enfant de Freya. Il l’aurait fait avec passion.
« Non. Nous n’avons pas eu le temps. Mon épouse est morte prématurément. Je ne souhaitais pas en avoir avec une autre femme. Matt va t-il avoir frères et soeurs ? »

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Passant la main dans les cheveux de Matthews, je souris à l'homme qui me faisait face. "Vous m'accordez plus d'importance que je n'en ai réellement." Je ne me faisais pas à ma condition de secrétaire. Ca me frustre de plus en plus ce manque de terrain. Mon fils est assez vieux maintenant et Zac est parti depuis presque un an. Il serait peut être temps que je retourne sur le terrain non? Mon boss se débrouillerait mieux avec une vraie secrétaire, une qui a la passion des potins et qui va s'intégrer en soirée du personnel.

Je l'écoute parler alors que mon chat est reparti faire un peu de rollers. Pas trop loin. Il le sait que je puisse toujours avoir un œil sur lui. "Je faisais un autre métier avant Matthews. Mais c'était mon métier ou sa naissance. Je l'ai choisi lui. Parce qu'au final, il est la plus belle chose qui me soit arrivée." Oui, la vie avec la Scot 19 me manquait. Mais je ne la regrettais pas au point de regretter Matthews bien au contraire. J'ai attendu 8 ans pour pouvoir reposer ma candidature. Il a fallu que Zac quitte la maison et qu'il commence à bien se débrouiller tout seul pour que j'y repense.

« On voit tout de suite que c’est un jeune garçon éveillé. Lui avez-vous fait passer le test d'habileté intellectuelle ? Il me semble reconnaître des traits apparentés aux Hauts Potentiels. Il existe une université qui accepte de pratiquer le test gratuitement.» Je suis un peu interloqué. Cet individu n'avait passé qu'une dizaine de minutes avec Matthews et il en avait déduit qu'il était en avance pour son âge. Mon sourire est un peu... Je hausse les épaules. "Non. Sa maîtresse nous a bien conseillé de le faire mais son père refuse catégoriquement. Et là dessus je n'ai pas réussi à le faire plier." Ah ça... Quand Zac avait une idée en tête même un troupeau de mulets n'était pas assez têtu.
Je vois bien que ma question sur les enfants l'attriste. Je n'aurais pas du me montrer si curieuse. " Vous m'en voyez navrée. Je n'aurais pas du vous poser cette question. Ahah... Des frères et soeurs... Grand dieu... Pour cela, il faudrait que j'ai un père sous la main pour lui en donner. " Elever un enfant sans son père était déjà assez prise de tête alors un autre... Non. Même si j'en avais très envie, je devenais trop vieille et je me refusais à en faire un avec un amant de passage. Et comme je ne voulais plus d'homme dans ma vie de mère, je ne risquais pas d'en faire un deuxième. Ou alors ce serait un accident de capote couplé à un dysfonctionnement de ma pilule ce qui serait quand même un comble.


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11.11.19 16:42
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Eliott Eirik

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Roule, roule, roule. ft. Sanders's Family


Il n’y avait pas de mot prononcé par Eliott Eirik qu’il ne pensait pas. Car il préférait se taire que de travestir sa vérité. Il ne cherchait pas non plus à convaincre sa charmante interlocutrice. Il respectait le fait qu’elle ne soit pas d’accord avec son point de vue. Il lui souriait, tranquille et apaisant. Il n’avait pas de doute qu’un être humain, lorsqu’il était réellement malheureux, cherchait son propre accès au bonheur. Chacun avait un chemin. Il souhaitait à Mrs Sanders de poursuivre le sien.

Dans le même esprit de neutralité ce vieil homme se gardait d'émettre une opinion sur les réserves d’un père. Il pouvait néanmoins soulever le manquement de l’Institution dont la mission était le développement de l’enfant. Il y avait, selon lui, une faute de la part de l’institutrice.

« C’est un diagnostic qui peut être demandé par sa maîtresse. Le bon développement intellectuel de l’individu fait partie des premières missions de l’enseignant. Il existe des textes. Vous pouvez vous appuyer dessus si l’on remet en question la légitimité de votre demande. Vous êtes sa mère. »

Il souriait devant la mine confuse de cette mère qui pensa l’avoir blessé. Afin de l’apaiser, il posait une main tendre sur son bras. Il plongeait ses yeux dans les siens. La tristesse mélancolique n’était pas sans une profonde douceur humaine. Il n’avait point de reproche à faire. Il était serein concernant ses regrets personnels.

« Je vous en prie. Ce n’est rien. J’ai eu bien d’autres bonheur au cours de ma vie. Ne soyez pas désolée pour moi. Je suis heureux quand je vois des familles comme la votre. Prenez en soin. Je vous souhaite le meilleur. »

L’agitation du petit homme attirait l’attention. Le nuage disparaissait tout comme la gêne. Un oiseau paillet en haut de l’arbre. Le Norvégien remarquait qu’ils avaient tous les trois terminé leur collation impromptue. Il rassemblait les bout de cartons et les serviettes usagées. Il cherchait une poubelle des yeux. Il enjambait le banc pour aller jeter les détritus. D’un sourire au jeune Matthews il l’invitait à se lever pour qu’ils se saluent.

« Mon jeune ami ! Je vous remercie pour cette rencontre ! Je compte sur vous pour prendre soin de votre mère ! »

Le vieil homme obliquait vers la mère. Il attrapait son chapeau melon pour la saluer bien bas de ce couvre-chef. Il avait dans les yeux une infime lueur paternelle.

« Je vous remercie pour cet agréable moment. Ne perdez pas ma carte. Donnez-moi quelques nouvelles. Cela me fera plaisir. »

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Eliott Eirik
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