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[CLOS] Une drogue comme une autre. ft. Zac
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Un sms rapide, une heure, un rendez-vous. Je n’ai pas besoin de plus pour prendre rendez vous et j’envoie un autre sms à mon mac pour lui donner les informations. Cela fait maintenant deux ans que je suis arrivée de Moscou mon anglais est correct, ma place au sein de la Bratva correct aussi. Je ne suis qu’une pute la question ne se pose pas mais je rapporte assez d’argents pour qu’on me laisse tranquille avec mes habitués qui paient bien de toute façon. Il suffit que je dise où je suis et pour combien de temps et tant que je ramène l’argent, je suis tranquille. Fricoter avec les flics c’est monnaie courante ici, le mac s’est méfié au début mais finalement savoir que j’ai un client flic l’amuse beaucoup, ça lui donne des cartes en main car il sait que je suis fidèle a la famille. Je veille aussi sur deux nouvelles filles qui viennent d’arriver histoire de leur apprendre un peu comment ça se passe. Ici, dans ce magnifique Londres, il y a beaucoup de familles qui se marchent sur les plates bandes des autres mais le sexe c’est le domaine de Stanislav et c’est ainsi, y’a pas a aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs et surtout faut connaitre comment fonctionne la police car y’a ceux qui arrangent les choses et ceux qui nous colleront en taule quoiqu’il arrive. Tout un système à connaitre et surtout à apprendre si on veut vivre car oui je juge que je vis même si je dois payer de mon corps pour en avoir le droit.

Je me prépare pour sortir, je passe une jupe sur un pantalon noir, un chemisier blanc, des rangos et une veste au dessus. Dans mon sac je jette des talons et tout ce qu’il faut pour me changer si besoin. Mon téléphone dans ma poche, mes papiers dans une autre et mes clefs à la main je descends de mon petit appartement pour aller à pied vers chez toi, nous sommes dans le même quartier donc autant faire une petite marche pour y aller. Je ne peux pas dire que je sois particulièrement rassurée avec les histoires du nouveau Jack comme cela a touché déjà deux collègues de travail et que la seconde est morte vraiment pas loin de ma zone de travail. C’est bête car personne ne peut savoir ce que je suis, cela fait bien longtemps que j’ai appris à me comporter normalement et j’ai passé aussi les épreuves pour ne plus avoir à faire le trottoir toute la journée même si je le fais encore mais je ne peux enlever de mon esprit le fait que c’est nous qui sommes ciblées. Un casque sur mes oreilles je chantonne en circulant dans les rues avant d’arriver devant ton immeuble.

Je sonne en bas histoire que tu m’ouvres la porte et je monte tranquillement les marches. Toi et moi ça fait pas longtemps qu’on se connait, je sais que t’as besoin de te perdre dans diverses drogues pour oublier et à ce petit jeu là je préfère largement que tu t’oublies dans mes bras. Ca me rapporte de l’argent et ça évite que tu te foutes dans des états lamentables car je t’ai déjà vu bien drogué et j’aime ne pas particulièrement me taper ce genre de délire. A voir comment tu seras ce soir mais normalement tu le sais. Je vire mon pantalon pour rester seulement en juge et change de chaussures au dernière étage avant le tien, passant des talons au lieu de mes grosses rangos et je remets tout dans mon sac avant de frapper à ta porte et de la pousser, me doutant qu’elle est ouverte. « C’est Angel » Je m’avance vers la pièce principale, captant assez rapidement l’odeur de ton joint et laissant mon sac glisser le long de mes épaules pour finir sa course par terre. « Salut… Il est temps que j’arrive, je vois que tu t’ennuies… » Je m’avance vers toi, la démarche sensuelle, la chaine que je porte à la taille se balançant au rythme de mes hanches et je m’installe à califourchon sur toi, jetant ma veste sur un fauteuil. « Alors quoi de neuf ? » T'es dans un sale état clairement et t’as tendance à me raconter facilement ce qui te contrarie... Je suis là pour ça après tout, payée aussi pour ça d’ailleurs. Mes mains viennent jouer avec ton tee-shirt avant de remonter vers ton cou et tes cheveux. Ta coiffure toujours ébouriffée me faire marrer et je te décoiffe un peu plus avant de venir mordre légèrement tes lèvres en repoussant ton joint au loin. Tu connais le deal.
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"La drogue c'est comme une femme. Elle ne te pardonnera pas si tu dépasses la mesure avec elle.(Gérard Gévry // beerus)
Une drogue comme une autre
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03.05.19 23:03
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Zac Sanders

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La fenêtre du salon est entrouverte pour que l’air de la nuit puisse passer. Elle laisse passer les bruits de la rue, du quartier aussi. Les aboiements de chiens qui se répondent d’une rue à l’autre. Les chauffards nocturnes qui se feront certainement verbaliser au carrefour, un peu plus bas. Une nuit de début de printemps banale à Londres.
Sanders est posé sur le canapé. Il est arrivé une demie heure plus tôt chez lui. Entre temps il a fait deux choses sortir une bière et se préparer de quoi fumer. La fumette est en train de devenir un antidouleur auto-prescrit. Il ne dort toujours pas correctement quand il est ici. La fatigue s’accumule et provoque des crises migraineuses dont il a de plus en plus de mal à se soustraire. L’herbe soulage pour un temps.

L’arme de service et le badge traînent sur la table basse. Il y a également les cadavres d’un repas asiatiques qu’il a prit à emporter en sortant du Yard. Les boîtes sont pleines aux deux tiers. L’appétit n’est pas tellement au rendez-vous. C’est un homme qui est rongé de l’intérieur. Bien qu’il est arrêté la drogue dure, sous la surveillance de son chef d’équipe, il n’arrive pas à sortir du tourbillon.

Il se dit qu’une nuit avec toi  le fera déconnecter du reste. Avec une “Angel” les codes sont simples. Il n’y a pas d’enjeux comme il y en a quand il est en présence de Megara, ou même d’Amber.
Vous êtes dans un échange commercial. C’est ce qui se raconte. Même si c’est toujours plus nuancé et complexe avec Zac. C’est assez récent qu’il se tourne vers les putains. C’est juste une preuve de plus de son égarement personnel. Mais je suis soulagée, parce que je vois bien que tu es réglo Sasha et pour être honnête, je l’envie d’être tombé sur toi.


« C’est ouvert. » Il se redresse péniblement. il vient agiter le joint au-dessus du cendrier pour faire tomber les cendres. Son supérieur a vider ses stocks y a de ça quelques semaine. Un ripoux trouve facilement de quoi se refaire.

Junior écoute la musique des talons sur le parquet. Il observe l’entrée d’Angel dans la pièce.
Il n’y a pas beaucoup de source de lumières électriques ici. Une lampe long pied dans un angle et une autre lampe d’aplat sur un des seuls meubles de rangement. Cela créer une atmosphère crépusculaire, un clair obscure qui est en accord avec l’humeur du locataire.

« Salut. » Une bouffée odorante est relâchée paresseusement. L’homme tend les épaules. Il a l’air d’un félin qui se réveille doucement. Le blouson est à l’autre bout du sofa. Un t-shirt slim noir, un jean pareil, la barbe mal rasée, les cheveux en pétard, c’est l’archétype du mauvais gars. Sauf que les contusions qui marquent sa gueule et ses phalanges disent à quel point le stéréotype se tient. « Ouais. J’attends plus que toi. » Dit-il en la regardant venir.

Ils se retrouvent enchâssés tels deux animaux nocturnes. Ils appartiennent tous les deux aux dessous de Londres. Chacun à leur façon ils se nourrissent des interdits.
L’homme donne libre champs à la belle professionnelle d’entamer le jeu. Il en profite pour la regarder de plus près. Cette physionomie androgyne créer une fascination. Il pose ses mains “sales” sur ses reins. Ils se connaissent déjà sur ce plan. Zac se sent donc à son aise. Il comment les choses vont se dérouler.

« On court après des kamikazes. » Marmonne-t-il, encore rageux du peu d’avancer sur l’enquête Richards. Ils sont sur le coup depuis plusieurs jours. Ils piétinent. Comme ils piétinent ailleurs.
La légère morsure allume une lueur sombre dans les yeux du jeune loup. Il a des yeux étranges. On dirait un félin.

Zac ne cherche pas à reprendre la drogue. Maintenant qu’une source de chaleur humaine est là il peut s’en écarter. Il remonte ses doigts le long de ton dos, sentant les vertèbres de ta colonne glisser sous ses phalanges.
La tension musculaire le rend raide, même s’il voudrait être détendu. Il n’y arrive pas. Il vient embrasser ta gorge et la mordre en retour.


« Prend les commandes... » Fait-il commande à la fille de joie. Une première dans leurs échanges. L’aveu sans nul doute d’un furieux besoin d’abandon.






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10.05.19 17:59
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« Et c’est eux qui t’ont fait ça ? » Je regarde ton visage dans un sale état. Tu as toujours la gueule un peu cassée par le taf ou par les emmerdes dans lesquelles tu es mais ce soir c’est particulièrement violent. Parfois tu me racontes ce qui t’arrive, parfois non, je suis là aussi pour écouter à vrai dire tu as le droit de dépenser ta tune pour ça et souvent après l’amour vous aimez bien me raconter vos vies. Toi t’es flic tu te méfies toujours un peu mais pas toujours… Avec envie je vais mordre ta lèvre pour te faire comprendre que je prends le relai de ta soirée joint et idées noires. Mes reins se cambrent quand je sens tes mains descendre le long de ces derniers et je te laisse libre accès à mon cou et à ma poitrine pour que tu puisses l’embrasser, la mordre, jouer au félin. Les commandes ? Je te regarde avec un petit sourire car c’est bien la première fois que tu me dis cela. Généralement je te laisse décider de ce que tu veux et autant dire que tu n’aimes pas souvent que j’ai le dessus. Pas besoin d’être devin pour comprendre que tu es lessivé ce soir, à bout et je viens t’embrasser avec passion, mon corps ondulant légèrement contre le tien, ma langue caressant tes lèvres.

J’ôte tes affaires doucement, ayant envie de retrouver ton corps nu sous mes mains, sentant bien la raideur de tes épaules et de ta nuque. « Viens » Je me redresse, défaisant doucement mes affaires en restant collé contre lui et t’entrainant sans quitter tes lèvres vers ta chambre que je connais bien avant de te pousser sur le lit. Un sourire joueur sur les lèvres je te fais te retourner pour avoir accès à ton dos. Je m’installe de nouveau sur toi, déposant de sensuels baisers sur le haut de ton dos, allant mordre légèrement ta nuque, jouant avec tes envies alors que je commence à te masser pour te détendre, faire que cette nuit tu oublies au moins l’espace de quelques heures ce qui tourne dans ta petite tête de ripou. On ne se connait pas depuis longtemps tous les deux et je sais que t’es pas un con même si tu magouilles mais qui ne magouille pas dans ce Londres complètement délirant, revenu au temps de la prohibition ?

J’ai appris tellement de choses dans mon métier à force. C’est étrange de se dire qu’être une pute puisse en apprendre autant mais en fait je côtoie tellement d’hommes et de femmes que j’ai accès à de nombreux savoirs, il suffit d’avoir soif de connaissance comme moi. Cela ne me sert pas toujours mais cela me permet d’avoir des contacts et de savoir me fondre dans pas mal de rôles qui m’ont permis parfois de passer pour autre chose qu’une pute de la bratva. Ce soir mes compétences sont plus triviales, je te masse pour te détendre… Enfin juste une partie de ton corps car une de mes mains ne tarde pas à descendre le long de ton corps entre le lit et toi pour aller capturer tout ce qui fait de toi un homme entre mes mains te laissant redresser légèrement ton bassin. J’aime te sentir aussi envieux entre mes mains et je continue de te mordre légèrement dans la nuque en te caressant, passant une de mes jambes entre les tiennes et m’amusant à te donner quelques légers coups de rein, sachant ô combien tu râles généralement quand je fais ça, n’envisageant pas que je puisse te dominer. Mais ce soir, que veux-tu vraiment...
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03.06.19 10:30
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Sanders malaxe la peau des hanches de la belle Russe qui est sur ses genoux. Il la scrute à la recherche de ce qu’elle veut vraiment. Une lueur de lucidité renforce la teinte sombre de son regard et l’ombre sur son front. Il se demande, chaque fois, chaque nuit, ce qu’Angel veut savoir pour elle de ce qu’elle réceptionne pour son Mac’. Le danger fait partie du plaisir avec elle.

« J’ai perdu à la bagarre… Il a tapé plus fort. »

Les peaux qui se touchent dans une danse aussi vieille que le monde. Il n’y a rien ici qui empêche ces deux corps de se retrouver. Ce temps de liberté, est un trésor, pour des êtres qui évoluent dans une société de contrôle. Ils partagent un sourire en pleine connivence.
Il tire sur le t-shirt. Maigre, rachitique, la colonne vertébrale est proéminente. Les côtes saillantes et les zébrures sales. On dirait le corps d’un mourant. Le corps d’un homme qui meurt lentement. A aucun moment il ne cherche à se débattre. La pudeur ne semble pas faire partie de ses traits de caractère.

La chambre à couchée n’est pas la pièce dans lequel le locataire s'investit. Il n’y a qu’un lit deux places qui n’est pas fait. Une penderie de premier prix où règne le désordre. Un vieux coffre anglais où se trouvent des jouets pour enfant. L’unique meuble de valeur dans ce souk prolétaire. La seule preuve d’une grandeur autre. Un poster du Parrain II grand format pour cacher des moisissures. C’est un logement de fonction en décrépitude. En se foulant Junior pourrait trouver mieux.

Zac se laisse tomber sur le matelas. Le sommier grince sous leurs poids conjugués. Il peut bien casser. Cela n’arrête pas le trentenaire qui vient quérir une dose de plaisir. Un plaisir qui n’a rien à voir avec les doses qu’il s’injecte dans le corps. Il enfouit sa tête entre ses seins comme un enfant. Les paupières tombent. Il apprécie le message sentant de façon fugace la différence avec les massages de son ancienne compagne.
Une nuit où il ne râle pas. Peut-être par manque de force. Mais surtout parce qu’il y a un besoin fort de tout envoyer valser. Il n’est plus flic, plus père, plus ami. Un simple homme en mal d’amour et de tendresse. Il en manque cruellement de cette drogue universelle. Pendant qu’une main calleuse descend caresser la naissance du fessier, l’autre masse une de ces poires laiteuses si douce au toucher.

« Ce soir je veux que tu décides de tout. »

Ce qui est certain c’est que la fébrilité est différente des dernières fois. La tension charnelle cache l’envie de se réchauffer auprès d’un autre. Junior a l’air d’un prisonnier auquel on accorde un cadeau. Il est moins mécanique, beaucoup plus tactile, plus sincère que les autres soirs.
Un loup sauvage qui voudrait que le domestique. Qu’il n’est plus rien à faire d’autre que d’obéir. Il respire le parfum étranger de la peau, pour remplacer les effluves de la drogue, qui flottent encore dans le salon. Le cerveau prend une drogue pour une autre. Alors, il se redresse pour l’étreindre. Les bras secs et musclés sont un lasso solide autour de ce corps délicat. La chaleur d’Ange lui parvient lentement.
Il enfonce doucement ses phalanges dans la peau tendre et ferme. Il est si nerveux que ses os semblent vibrer.

« Fais-moi oublier. » Oublier quoi ? Zac ne donne aucun indice. L’ex-femme qui ne veut plus de lui ? Le métier… L’enquête sans fin. Tout. Junior s'oublit alors lui-même dans un baiser vigoureux avant d'aller enfouir son visage épuisé contre un sein doux et d'y ronronner. Il tangue ainsi entre sauvagerie et douceur perdu entre ce que l'on attend de lui et ce dont il a envie.





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Et je sens vite que ce soir tu n’es pas comme les dernières fois où nous nous sommes vus. D’habitude tu es bien plus sauvage et que je puisse envisager quelques instants te dominer ou bien jouer l’homme te contrarie, te fait me prendre avec plus de force alors que ce soir je te sens t’accrocher à moi comme si tu avais besoin d’une bouée et je ne peux nier que ça me surprend. Alors que je jouais pour voir un peu comment tu étais je comprends assez vite que je ne vais pas continuer. Je pourrais mais c’est mon travail de m’adapter aux envies de gens et surtout je te connais bien -je pourrais même dire que je t’apprécie- alors je te laisse te remettre sur le dos pour pouvoir me prendre dans tes bras, te collant contre moi. Je te laisse même libre accès à mon corps, nos affaires ayant rejoints le sol depuis longtemps et ferme les yeux, appréciant tes mains qui se baladent sur mon corps.

Que je décide de tout, ce n’est pas toujours qu’on me propose cela mais cela me convient. Je réponds a ton baiser avec fougue, comprenant que je ne pourrais pas me décoller de toi car tu veux juste la chaleur de mon corps et ça je peux te l’offrir, la chaleur de ma peau. Je récupère de nouveau tes lèvres entre les miennes dans un baiser fougueux alors qu’un de mes mains s’immisce entre nous deux pour aller caresser l’épicentre de tous les désirs. On est tellement collé que mes caresses réchauffent autant ton corps que le mien et c’est contre tes lèvres que je vais soupirer le plaisir qui monte doucement aussi en moi. J’ai appris à retirer du plaisir parfois de ce genre de moment et comme nous prenons tout notre temps pour une fois et que j’ai le droit de faire ce que je désire alors je profite, je partage le fait de faire monter le désir entre nous.

Et puis je te guide en moi, pour qu’on puisse augmenter encore la chaleur de nos corps puisque tu as tant besoin de cela ce soir, allant et venant contre tes reins, entourant mes jambes autour de ton corps pour te donner plus de plaisir, entourant tes épaules de mes bras pour me mouvoir facilement contre toi, mêlant mes soupirs aux tiens pour les mélanger et nous donner l’impression de ne faire qu’un. Notre danse va être langoureuse, sensuelle, se terminant dans nos gémissements communs, nos corps collés l’un à l’autre par la sueur et certainement l’envie de recommencer mais pour le moment je m’occupe de t’embrasser avec envie, mêlant nos deux salives, te mordant légèrement, sentant ton corps se détendre doucement sous ce contact chaud.
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08.07.19 17:53
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Junior abandonne toutes les commandes du navire en un clin d’oeil. Il a appuyé sur le bouton free.
La capacité, à séparer les zones de l’esprit, est ce qui fait de lui un agent de terrain talentueux. Si tout est déconnant c’est parce que son angoisse fraternelle est aussi corrosive que de l’acide. Les palissades sont abîmées, détériorées.

Il te suis en bon petit musicien qui sait lire une partition. Comme vous êtes familier l’un avec l’autre il y a du confort. Un geste répond au tient et ainsi de suite dans un enchaînement. La fièvre du corps chasse la faim du ventre. Il arrête de survivre entre tes bras. Tu comprends ?

Dans un imbroglio de membres, de tissus, les deux partenaires reprennent leur souffle ensemble. Alors que la voisin du dessus, celui qui est intervenu un jour sur le palier retire sa paire de lunette et dresse l’oreille pour écouter les ébats tardifs.

« Tu mords! » Dit-il dans un rire, alors qu’il caresse sa joue d’une main encore brûlante.
Il prend la bouche de la belle en otage mêlant un peu plus leurs salives. Le nez collé au visage, il remonte lentement vers le joli front, la racine des cheveux qu’il hume. Sasha l’a aidé à se libérer d’une partie de la tension. Il a enfin le dos moins douloureux, le ventre moins impatient. La lumière dans ses yeux gris-bleu a changé.

Les doigts longs et noueux entament une nouvelle exploration des courbes et des monts de la belle russe. Ils sont moins pressants eux aussi. Ils prennent le temps de la redécouvrir comme à chaque fois qu’ils ont jouissent une première fois. Ils cherchent les caresses et les pressions qui plaisent.
C’est un homme qui aime la Femme.

« Je te proposes à boire ? J’ai de la bière… du Pepsi… de l’eau ? Elle a un goût dégeux par contre. » Les deux mains du flic se posent sur le haut des fesses de la putain. Elles ne poussent à rien savourant une forme tendre. Les yeux regardent les traits angéliques et un peu énigmatiques. Ils cherchent des réponses à des questions qui ne sont pas encore posées entre eux. « J’peux décongeler un truc. » Dit-il encore. Il tente peut-être de rattraper un début bancal. Maintenant qu’il est calme.

Zac tente de donner un âge à cette amante. Il dirait qu’elle est un peu plus jeune. Un peu plus jeune que cette jumelle qu’il n’a pas su protéger. A cette pensée, il se demande qui la protège, elle cette travailleuse nocturne. Souvent, il a envie d’en savoir plus sur elle. Il ne demande pas pour ne pas avoir à rendre la pareille.
Il l’observe sans hâter les choses. Pour lui toutes les parties sont agréables. Il lui ai déjà arrivé de lui demander de rester une nuit complète. Qu’elle soit avec lui, dans le lit, quand il s’endort. Ce n’est pas le plus conventionnel dans ce genre de contrat. Mais il est un client respectueux et même plus un mec pas méchant.

« Mmm. » Marmonne-t-il en perdant son nez dans le creux de sa gorge. Il pose ses mains sur le ventre de la belle. Il pose son front contre le sien. Là, il s’immobilise et inspire la chaleur de leurs souffles. Il avoue: « Si tu fais la nuit ce sera plus facile de rester loin de cette merde…. Tu peux ? » Il ajoute tel le meilleur argument au monde. « Je referais un lit propre si t’as envie. » Enfin dans un chuchotement il confesse: « J’me demandais l’autre fois. … Tu fais le mec, parfois ? » Une idée latente, peut-être un fantasme floue, en tous cas une manifestation de confiance.






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J’en ris et je vais te mordre de nouveau en restant contre ton corps après ce moment de plaisir. Tu fais parti des clients avec lesquels j’apprécie l’après extase. Déjà parce que je peux moi aussi prendre plaisir, ce qui n’est pas si courant que ça dans notre métier mais aussi parce que tu es toujours partant pour qu’on continue, qu’on passe parfois la nuit ensemble. Tant que tu paies ça ne me pose jamais de soucis, j’ai appris à ne pas mettre de rendez vous après toi pour que ce soit possible. Tu n’as pas l’air vraiment d’avoir de soucis de fric aussi je me suis souvent dit que tu ne devais pas être tout blanc. Entre ce que tu te colles dans le nez mais aussi au fond de la gorge et moi une fois de temps en temps dans ton pieu, tu as forcément plus que ton salaire de flic ou alors clairement les flics sont très bien payés. En tout cas je profite du moment et de tes caresses, te laissant l’accès à tout mon corps, te laissant voir tout le plaisir et le désir que tes caresses me donnent, sachant très bien que j’attise une nouvelle danse ainsi.

« Du pepsi ça me convient » Je bois très rarement de l’alcool a part en cocktail ou s’il est vraiment très bon. Je sais que ça ne colle pas forcément avec l’image qu’on a des putes et des russes mais je ne bois pas pour oublier et je ne me drogue pas, j’assume ce que je suis et ce que je fais. Je préfère être nette pour justement toujours contrôler ce que je fais et ce qu’on me fait. Je ne dis pas que je n’ai pas eu de mauvaises surprises parfois mais au moins je peux être alerte pour réagir si jamais je pense qu’il va y avoir du grabuge. « Commandes à manger, ce sera aussi bien » Je ne vais pas refuser que tu m’offres à manger, ce sera toujours ça qui change un peu et de l’argent en moins à dépenser pour me nourrir. Franchement je n’ai pas besoin que tu te prennes la tête même si je comprends très bien ce que tu es en train de faire je te connais bien maintenant et je viens t’embrasser avec passion, murmurant contre tes lèvres. « Détends-toi » C’est pour ça que je suis là, je ne suis pas un rendez vous galant après tout.

« Si tu paies je peux » On en revient toujours au même après tout. Tant que tu paies je peux faire ce que tu veux mais je ne peux pas rester des heures avec toi sans justifier que je ne sois pas rentrée dans mon appartement où je suis surveillée. Du coup c’est à toi de voir si tu veux faire ça ou pas… Cette petite annonce est suivie d’un sourire sur mes lèvres, tu connais bien le principe de toute façon et je viens t’embrasser dans le cou, te mordant légèrement à diverses endroits pour créer des petites décharges de plaisir dans ton cou. Ta mention du lit propre me fait sourire, tu ne sais vraiment pas parler à tes conquêtes toi, heureusement que je ne suis qu’une fille de joie sinon j’aurais déjà fuit en courant et je n’y réponds pas, descendant lentement le long de ton torse, ma langue traçant des sillons humides sur tes muscles. Un nouveau sourire nait sur mes lèvres quand tu me demandes si je fais l’homme et je relève un regard pétillant de malice sur toi sans pour autant arrêter les baisers humides que je pose sur ton corps. « Oui… » Joueuse je descends doucement une de mes mains le long de ta cuisse avant de la remonter pour aller caresser tes fesses. « Tu as déjà essayé avec un homme ? »

Je suis persuadé que non mais j’aime poser des questions auxquelles j’ai déjà la réponse, ça donne l’impression que je n’ai pas déjà jugée la personne. « Tu as envie ? » Parce que c’est tout à fait possible. Il y a bien des moyens pour que je puisse prendre le rôle de l’homme et ce ne sera pas la première fois que je le fais. J’aime prendre ce rôle quand j’en ai envie ou quand on me le demande. Je ne vois pas du tout pourquoi il faudrait forcément se contenter d’un seul genre et d’une seule façon d’aimer quand on peut faire tout ce qu’on a envie et clairement je trouve ça très enrichissant de profiter de la vie complètement. Joueur je commence à te taquiner avec un de mes doigts avant de remonter vers tes lèvres pour t’embrasser. A toi de voir ce que tu veux...

*En russe dans le texte
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Zac Sanders

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Ange, bel ange, jolie ange, il sourit ! Punaise mais enfin ! Il n'y a pas eu ça depuis... quoi l'anniv de Matt.
Surtout qu'il se comportement tellement de façon conne parfois, que même le QG n'apporte pas le même réconfort que d'habitude. Crétin va. [/]

« Pas facile à côté d’une mannequin... » Rétorque Sanders dans une piteuse tentative de blague.
Il n’est pas aussi doué avec les femmes que ne le sous-entend ses attaques en séduction. Bien qu’il soit avec une professionnelle, il demeure le fils de son père. Une femme doit être respectée. Il n’y a pas à discuter. Avec Megara il n’a clairement pas su faire. Chaque fois qu’il se voit avec une autre femme, Zac se demande ce qu’il aurait pu/du faire pour faire fonctionner leur couple. « J’commande alors. Qu’est-ce qui te ferait plaisir. Profite. J’ai une carte dans tous les trucs du périmètres. » Une remarque qui confirme les effets directs d’une vie de célibataire décadent. La cuisine et ses outils ne sont pour ainsi dire jamais exploités ici. Il n’a ni temps, ni goût, pour se mettre derrière les fourneaux. Alors qu’il sait faire. Il a apprit. Seulement, sans les yeux admiratifs de Matt devant son assiette ça n’a pas d’intérêt pour lui.

« Il sera sur la table du petit déj. » L’affaire est donc conclue.
Il y a deux comptes bancaires en possession de Junior, ou des sommes rondelettes attendent leur heure. C’est une man financière totalement illégale. Le fruit de plus de quinze ans de maison à racketter les petits hors la loi sans grosse défense. Sanders est celui des quatre qui profite le plus du réseau de la nuit. La présence d’une fille de la Bratav dans sa chambre est une preuve efficace. Il est celui qui a le plus de chance de finir en prison un jour...

[i]Oh My God… ! Non ! Vraiment ? ! Zac putain tu me surprend là.
Même si tu n’as jamais jugé la communauté LGBT+ je sais qu’y être associé, a toujours provoqué un malaise. Que les autres fassent ce qu’ils veulent de leur cul. Mais que personne ne t’impose de faire pareil. C’est au mot près ce que tu me disais. Je sais que ma bisexualité te laisses perplexe d’ailleurs. Mais on en reparlera, dés que je serais de nouveau libre.


« Non. » Il fait circuler ses doigts en diversion.
Le sujet n’est pas exactement naturel. Mais au regard de Sanders on devine qu’il a déjà eu des propositions ouvertes de la part d’hommes. Ce qui peut être perturbant. Un individu normé qui ne se pose pas de question sur son inclinaison sexuelle peut sombrer dans la confusion. A moins d’avoir quelqu’un de neutre devant qui poser le problème. « Je ne sais pas trop… j’crois que oui. » Lâche-t-il avant de pousser un grognement de plaisir. Ce que fait Angel marche très bien sur lui. Il a beaucoup de tension accumulée et notamment sur le plan physique et sexuel. Sur l’échelle normative il est plutôt en bonne moyenne, voir peut-être un peu au-dessus. Or sa partenaire la plus acclimatée à ces besoin n’est plus là.

« On commande avant. » Décrète-t-il car s’ils doivent jouer ce genre de rôle, il n’a pas envie de croiser un livreur. Il connaît du monde dans le coin. Zac embrasse goulûment la belle. Il lui caresse le dos, mordille son épaule. Puis il prend son cellulaire pour passer la commande en deux deux.
Une fois qu’il a balancé le téléphone n’importe où il se concentre sur la partenaire qui se trouve dans son lit pour la nuit. « Et toi ? Qu’est ce que t’aimes ? Vraiment j’veux dire. Si on met de côté ton boulot ? » Il cesse une seconde ce caresser la peau douce de la russe. Si ce n’est pas cela qu’elle aime, après tout, comment savoir. Puisqu’il vient de poser la question Sanders peut bien s’adapter. Oui, il semblerait bien que pour ce rendez-vous les rôles soient sur le point de s’inverser.

Le temps d’attente de livraison permet au flic de les servir en boisson. Puis de retourner picorer la peau chaude d’Ange de baisers. Il reste dans une recherche de contact physique permanent. Seule façon pour lui d’écarter l’idée d’une ligne blanche et destructrice.






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« Mais je peux aussi détendre » Je suis joueuse, tu le sais et je viens d’ailleurs jouer en allant te caresser quelques instants, te détendant pas du tout… Je ris ensuite, venant mordre tes lèvres sans pour autant te faire mal, ce n’est pas le but après tout et je sais bien que la douleur n’est pas ton délire. Le mien non plus a vrai dire mais j’ai parfois des clients qui en ont envie. Je réfléchis quelques instants à ta proposition avant de déclarer. « Japonais » C’est ce qui me ferait clairement le plus plaisir et que je me paie rarement car ce n’est pas le moins cher des plats à emporter alors autant se faire plaisir puisque c’est toi qui paie. D’ailleurs je conclue notre marché d’un baiser, je reste donc cette nuit à tes côtés. Cette soirée sera chill au moins car je sais que t’es pas du genre à me faire du mal ou me créer des soucis donc je bosse alors que ça ressemble à une soirée en pote, ce qui me convient très bien. Un peu de repos en cette période où Jack met le stress à tout le monde… Je ne vais pas m’en plaindre après tout.

Le sujet d’avoir essayé avec un homme ne semble pas te mettre très à l’aise et cela m’amuse. Je ne me moque pas, j’ai même plutôt envie de détendre l’atmosphère pour que tu te braques pas. Je suis assez libre sur ce sujet là. Savoir si j’aurais été comme ça de base ou si c’est mon travail qui m’a rendu aussi libre n’est pas possible mais je m’en moque de toute façon. Ma vie est ainsi et j’ai appris à faire ce qu’il fallait pour que ça ne me pèse pas trop même si parfois j’envie ceux qui ont des rêves d’avenir. « Mais t’as déjà eu des propositions non ? » Vu ton regard on sent que le sujet s’est déjà posé mais que clairement c’était un non catégorique. Que tu oses en parler avec moi me montre que tu me fais confiance et j’en suis plutôt touchée. Après tout ça fait un bout de temps qu’on se côtoie maintenant même si tu enfreins tellement de lois en posant tes mains sur moi… Une pute… Une mafieuse… Une mineur même à une époque…

Je te libère pour que tu puisses passer la commande, me prélassant sur le lit en jouant à te taquiner alors que tu parles au téléphone, te caressant la cuisse du bout de mon pied pour te chercher comme je le fais toujours. « Moi ? On parle en général ou sur ce sujet là ? » Malicieuse je viens te voler un baiser avant que tu ailles nous chercher à boire. Je me réinstalle ensuite à califourchon sur toi, passant la main dans tes cheveux en pétard et la peau de mon bras frottant sur ta barbe mal entretenue. « Les mecs qui prennent un peu soin d’eux déjà » Oui je te taquine mais finalement je rajoute plus sérieuse. « Les bains tiens… J’aime bien et je me dis que ce serait plutôt une bonne chose de se prélasser dans de l’eau chaude » Ça te détendrait un peu les muscles et j’en profiterais pour te pousser à prendre un peu soin de toi. « Sinon j’aime tout. Pourquoi devrait-on se contenter d’une seule chose, d’une seule position, d’une seule possibilité et d’un seul sexe après tout ? Le sexe c’est un des rares sujets où les gens sont plutôt d’accord alors autant tout tester pour toujours être en osmose avec la ou les personnes qui partagent votre plaisir. Tu ne penses pas ? » Ouais je n’ai pas de tabous sur le sujet et j’aime autant jouer l’homme que la femme. C’est aussi pour ça que je finis par être connu après tout.

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« Ouais. Une fois ou deux. Dans des bars. Des mecs pétés. » Alors Zac revoit en flash un camarade de sport au lycée. Un grand gars, blond, mince, avec des jeans moulants, Calvin. A l’époque Iza sortait avec une nana. Ca l’avait un peu perturbé. Il s’était rendu compte qu’il pouvait y avoir des beaux garçons. Mais ça n’avait pas été plus loin que son imagination.
Peu de temps après Megara avait fait son apparition. Il n’y avait plus pensé. Mais c’était une nuit différente ce soir là.

C’est ça. Il m’accuse indirectement encore une fois! C’est quand même balèze. D’autant que je n’ai pas voulu qu’il m’imite ou inversement. A chacun ses expériences ! La preuve j’ai testé plus de trucs qu’il n’en a fantasmé dans sa vie de garçon rangé. Je crois qu’au fond, parfois, ça le fait chier.

Sanders fouille dans le répertoire téléphonique pour trouver le japonais qui livre le plus proche. Ils sont dans une zone de la ville où il n’y a pas tout. Mais la culture japonaise a percé avant le Brexit. Une fois le côté technique réglé il laisse l’appareil dans un coin.
Ange à de quoi retenir l’attention des autres. Sa singularité physique doit jouer. Mais, ce n’est pas cela qui fait tout. Elle sait comment se comporter. Un peu comme quand on cherche à amadouer l’autorité pour avoir ce que l’on veut.

« Les deux … ? » Lui répond-t-il avant de presser sa bouche contre la sienne. Il est inspecteur de métier. Un homme qui aime faire l’enquête, poser des questions, savoir.
Il donne toute la latitude à Ange. C’est elle qui tient les rennes. Il l’écoute lui donner une opinion propre. Il apprend sur elle et sur sa façon de penser et de voir le monde. Elle change des autres. Elle est plus libre que les autres filles sur pleins de sujet

« On se fera un bain. » Promet Sanders avec un air narquois.
Il voit bien le petit manège. Mais ça ne le dérange pas. Il ne se souvient pas du dernier bain qu’il a pris. Ca ne peut pas faire de mal. Tout le monde lui serine de prendre soin de lui. Pour une fois, il n’a qu’à écouter les “bons” conseils de l’assistance.
« J’sais pas. Tu crois vraiment que tout le monde est d’accord ? » Le doute transparaît dans la question.
Zac fait parti de ceux qui ont commencé tôt. Il a rencontré sa compagne à dix-sept ans. Ils ont emménagé ensemble. Ils ont eu un enfant surprise. Autant dire que Megara a été sa seule partenaire sexuelle pendant des années. Jusqu’à ce qu’il cède lui-même au goût de l’interdit. Une aventure extra-conjugale est une histoire ordinaire. Mais, elle ne fait pas moins de dégât.

Arrête ! Moi je n’y crois pas à cette idée que l’on peut rencontrer l’amour trop tôt ou trop tard. Ca ne se pose pas comme ça. On le rencontre. On le vit et puis c’est déjà bien. Il y a des gens qui tueraient pour vivre ce que tu as eu chéri. Mais enfin, celui que je plains vraiment dans l’affaire c’est Matt.

« Comment… on va procéder ? » Lui demande-t-il après avoir mordue l’épaule gauche. Il sait comment les homosexuels procèdent. Il a pris des couples sur le fait par erreur. Cependant, Angel a beau avoir des airs de garçon, elle est équipée comme une fille. « J’avoue que je suis excité et inquiet. Comme une première fois, quoi. Tu fais la prof ? » Le petit sourire au coin en dit long sur le bonhomme.






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« Que ça ? » Si ce n’est pas que ça, est ce que vraiment ça te contrarierait de m’en parler ? Mais tu as le droit de garder pour toi ce que tu veux. Après tout c’est aussi le jeu, dire ce que chacun veut sans forcément en dévoiler des tonnes. Je te laisse commander le japonais, caressant avec douceur tes cuisses du bout de mon pied. Je réponds longuement à ton baiser, prenant tout mon temps pour redécouvrir ta bouche comme si je l’avais oublié en quelques instants et te mordant légèrement la lèvre, joueuse. Je sais que tu veux en savoir plus sur moi mais il n’y a pas grand chose à dire puisque je suis une pute de la bratva. « J’aime le japonais, les bains, les soirées contre un corps bien chaud » Oui je réponds des choses que tu sais déjà mais je n’ai pas grand-chose à dire d’autre. Dévoiler un peu plus de moi ce serait trahir et égratigner la protection que je mets sur les rares petits moments que je peux garder rien qu’à moi. J’aime danser, seul Anton le sait. J’aime aussi la musique, ma mère adorait ça mais ça fait des années que je n’ai pas pris vraiment le temps d’en écouter sans rien faire d’autres. J’aime lire aussi, c’est comme ça que j’ai appris beaucoup de choses mais je protège ses parties là de ma vie. Tout est bien caché chez moi dans une petite malle que je n’ouvre à personne et profondément en moi dans un lieu inaccessible. Ca, personne ne pourra me l’ôter. « Et toi ? » Parce que je peux aimer aussi ce que tu aimes, c’est mon travail.

« Pour le sexe toujours » J’en ris parce que je suis bien placée pour savoir que rare sont les personnes qui n’en ont pas besoin pour vivre. Tu peux être plus ou moins porté dessus mais si tu veux donner la vie un jour tu passes forcément à un moment par cela. Après ça ne veut pas dire que les gens savent se parler pour être en osmose sur ce sujet, ce n’est pas pour rien qu’il y a autant de soucis. « Après il faut savoir aussi s’écouter et se plaire. Le sexe est un des sujets les plus importants de l’humanité. Après tout il est à la base d’Adam et Eve aussi non ? Faudrait juste que les gens arrêtent de penser que parler sexe est tabou et apprennent à se respecter. Ca éviterait pas mal de soucis. » Finalement on dit des putes mais les hommes -et femmes aussi- sont bien plus honnêtes avec nous. Quand je vois des clients me demander des positions ou des scénettes qu’ils n’ont jamais osé demander à leur femme je reste perplexe. Parce qu’elles n’ont pas dit non, ils leur en ont jamais parlé. Mais pourquoi ce sujet devient il si tabou dans les couples comme dans la société ? Enfin mon métier aura toujours de beaux jours au moins.

Un sourire nait sur mes lèvres à la question de comment faire et je viens t’embrasser de nouveau avec passion, descendant mes mains sur ton corps. « Mais il y a plein de façon de faire l’amour. » Doucement mes lèvres descendent vers ton cou alors qu’une de mes mains vient doucement caresser ta virilité, l’autre trouvant plutôt le chemin de tes fesses pour aller te taquiner doucement, te laissant tout le temps de faire marche arrière avant de clairement y aller plus franchement. « Avec plaisir… Par contre j’ai pas la tenue » Mutine je reviens vers tes lèvres et t’embrasse de nouveau passionnément parce que j’ai plein de tenue en effet. C’est un délire comme un autre et ça je veux bien le jouer, ça m’amuse même plutôt pas mal. C’est souvent plus amusant que désagréable même si, bien entendu, je n’accepte ni le SM ni le morbide.

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Junior joue de ses épaules, moins contractées oui, mais une douleur sourde persiste. Un aiguillon qui ne le quitte pas. Le rappelle physique d’une peur constante.
Il y a une théorie selon laquelle les soldats expérimentent la même chose. Une mission donnée par le commandement et le corps s’impose un rappel. De là à dire qu’un homme de la Strike est un soldat de l’ombre.

« Hum. … Ouais. Y a vaguement eu un mec qui me plaisait. J’crois. Mais c’est rien passé. » Lui dit-il, détendu par la bière. Libre de parler de ce qu’il veut avec Ange. Même Izaline ne sait rien de ce camarade de lycée. Il y avait bien eu une tentative, dans le vestiaire, après le départ des autres. Zac avait fui avant de savoir.

Le retour de question créer un moment en suspend. Les mots ne viennent pas. Il n’y a pas (plus) d’idée concrète de ce qui fait partie des choses appréciées. L’homme est enraciné dans son tourbillon d’angoisses depuis trop longtemps.

« J’aime bien faire du sport. » Une gueule cassée pour un mental soulagé. Zac est un loup sauvage. La muselière de Yard est rongée. D’année en année il questionne et il critique les règles.

« C’est pas forcément du manque de respect. » Parce qu’il n’est pas d’accord. Il faut bien argumenter. Il a un point de vue. Il vit en effet la sexualité maritale avec des tabous. Mais il sait que ce sont des tabous nécessaires. « C’est plus que... les filles et leur corps c’est complexe. On sent quand on peut, ou pas, demander un truc. C’est pour ça qu’il y a les pro comme toi, non ? »

L’ouverture d’esprit n’est pas innée mais acquise.
Chez Sanders un paradoxe réside. Il est cristallisé depuis longtemps. Il a eu la chance d’évoluer dans un environnement où la relation physique, charnelle, était plutôt naturelle. Il a eu pour modèle, un couple hétéronormé -ses parents- épanouis, libres, même amoureux.

« Heu… » Zac descend une main pour freiner celle qui est vers son postérieur. Devant ses yeux un visage se transpose sur celui d’Ange. Il a dix-sept ans.
Un malaise grandit en lui. Il ressent la même impression de danger et de fascination que dans les vestiaires du lycée. Il revoit le grand félin qui l’observe avec le même regard qu’il porte lui sur les femmes. La carotide se met à palpiter. Une sueur âcre vient recouvrir celle du sexe. « J’suis... »

L’interphone teinte dans l’entrée. Le livreur intervient. Perspicace comme le témoin d’un mariage incertain. Il vient à la rescousse de l’imbécile incertain. Sanders a le cœur qui bat encore plus vite. Si quelqu’un découvre qu’il vient d’avoir envisagé une pratique totalement hors-norme.
L’homme repousse la belle créature androgyne.

« J’y vais! » Il s’échappe, attrape un peu fébrile le jeans. Il le remonte en sautant et le ferme en allant vers la porte d’entrée. Il fait machine arrière pour prendre de l’argent. Il se passe une main dans les cheveux pour repousser sa chevelure en bataille; Un geste inutile étant donné l’état du chantier.
Exactement, une minute trente, trois phrases, et la transaction est faite. La porte claque. Il inspire dans le secret du corridor. Junior est soulagé. Il revient dans la salle principale et pose le sac sur la table basse. Il relève les yeux sur l’Ange. « Baguettes ? » Il va en chercher une paire pour lui dans un tiroir de la cuisine. Il évacue la gêne en reprenant, comme si de rien. Exactement comme il opère avec ses proches, avec les siens.






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L’amusement passe sur mes lèvres quand je vois que tu ne réponds pas plus à la question que moi. Tu es peut être curieux, nature de flic, mais clairement tu n’as pas -ou plus- l’habitude qu’on te pose ce genre de questions. Les mots ne semblent pas sortir puis finalement tu me dis que tu aimes faire du sport. Facile. Réponse aussi logique que la mienne et je ne t’en veux pas. Après tout, c’est le jeu. « Quel style de sport ? » Moi je ne suis pas vraiment une sportive. Enfin, d’un autre côté mon travail me fait faire du sport d’une certaine façon, j’ai une endurance hors du commun et une souplesse que beaucoup m’envient mais on ne peut pas dire que ce soit vraiment du sport à proprement parlé et les rares moments de tranquillité que j’ai, je les utilise plutôt pour me balader ou me reposer. J’aime lire, chanter et à une époque j’aimais aussi faire de la musique, quand j’étais toute petite. Des choses qui me semblent tellement loin maintenant.

Et non là je ne suis pas d’accord. « Le monde aura toujours besoin de gens comme moi, parce qu’il y aura toujours des gens qui ont besoin de nous. Mais quand je vois des maris venir me trouver parce qu’ils ont des envies et préfèrent les faire avec moi plutôt que d’en parler honnêtement avec leur femme, je trouve ça dommage. Si j’avais quelqu’un dans ma vie, j’aimerais de l’honnêteté, surtout sur ce domaine là. » Après chacun pense ce qu’il veut mais je trouve ça dommage que des hommes ou des femmes mariées viennent me voir pour leur fantasme alors qu’ils ont bien souvent chez eux une personne tout à fait capable de les réaliser et qui en sera certainement plus heureux que moi. Je ne dis pas, tu aimes te faire dominer, ok tu vas voir une dominatrice mais il y a des choses beaucoup plus simples dont on peut parler. Comme mes caresses en ce moment, pourquoi faut il que ce soit avec moi que le sujet tombe ? Parce que je suis androgyne mais réellement, quel mal à en discuter avec celui ou celle qu’on aime ?

Le stress qui parcourt soudainement ton corps, je le sens monter telle une petite décharge électrique qui picore ta peau et la recouvre d’une fine pellicule de sueur. Cela m’amuse mais je le cache pour ne pas te mettre mal à l’aise, j’ai vécu tellement de fois cette situation. Heureusement pour toi la sonnette retentit et tu te relèves tel un diable hors de sa boite avant de sauter dans un jean et de partir. J’en ris doucement, m’étirant félinement avant de me redresser à mon tour, passant la robe avec laquelle je suis venue et un sous vêtement le temps que tu paies le livreur. Quand tu reviens je me lève et viens m’installer à tes côtés. « Oui merci » J’attends que tu reviennes t’installer pour venir mordre ton cou légèrement, juste assez pour te faire un peu d’électricité mais pas assez pour te faire mal « Suffisait de dire non » Ne parlait-on pas d’honnêteté justement ? Jamais je ne t’aurais forcé à quoique ce soit alors autant se détendre n’est ce pas ? Je te fais un clin d’œil histoire de détendre l’atmosphère et te montrer que tout va bien et prend la barquette dans laquelle se trouvent mes makis california. « J’adore ça. Je n’avais jamais eu l’occasion d’en manger en Russie alors j’ai adoré découvrir ça ici ». Même si le brexit a fermé les frontières il reste encore quelques traiteurs et restaurants étrangers qui permettent aux gens de « rêver un peu ». « Tu aimes quoi comme nourriture ? » Sujet facile qui donne pas trop l’impression qu’on est des étrangers l’un face à l’autre.

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La face meurtrie du policier raconte pour lui la vérité. Il est d’un tempérament bagarreur. Cela vient de loin. Il n’est pas devenu un Strikeman. Il en était un de base. D’où provient cette hargne ? Le besoin de se battre jusqu’au premier sang ? Il ne le sait pas. Il a toujours eu ça en lui. Une drogue comme une autre pour le stimuler.

« Un peu de tout. Sport en salle… sport co, de la boxe, un peu d’art martial. »
Le dernier point est dit d’un ton plus détaché. Junior n’a pas remis les pieds sur un tatami depuis belle lurette. Sur Londres il y a peu de maîtres. Sans les amis d’enfance le plaisir n’est plus là. Sa jumelle a tenté quelquefois de le remotiver. Mais quand Zac ne veut pas… « Faut être en forme pour le boulot d’façon. Toi, tu fais du sport ? » Bien entendu cela exclu le “sport de chambre” dans l’équation. Il questionne en tant que sportif addicte à l’adrénaline.

« C’est pas toujours un truc de fantasme. » Dit doucement l’homme.
Officiellement encore marié à Megara. Il est un exemple simple. Près de vingt ans de vie commune avec une seule compagne. Un jeune enfant de cinq ans pour compléter le tableau. Deux flics à la maison. Une vie ordinaire, remplie, sage.
Il a dérivé sans s’en rendre compte. L’air de rien, il s’était fait happé par un chant de sirène de la rue. Il n’avait rien demandé. Il n’avait rien provoqué. C’était arrivé. Une fois. Comme on vit une expérience inattendue. « Y a un moment où on entre dans une routine. On se pose plus de question. On fait. » Il voit en esprit la mine déçue de Meg après son aveux. A aucun moment Zac n’a voulu la blesser elle, ou Matt. Ils restent la seule chose positive qu’il ait essayé de faire.

« Ouais. Bah “non”. En fait… ça me tente pas. » La curiosité ne va pas aller plus loin pour lui. Il a un grognement de loup. Ses doigts pressent le bras d’Ange. Le courant électrique se diffuse.
Ceux ne sont pas les bonnes conditions. Peut-être simplement n’est-il pas bisexuel. Il sait que sa jumelle s’en sort beaucoup mieux dans ce domaine que lui. Ils sont chacun le revers d’un pièce. C’est ainsi pour beaucoup de domaines différents.

« En Russie c’est quoi la base ? » Lui demande-t-il en préparant un ramequin de sauce salée. Il tient les baguettes à la perfection. Un dextérité fine qui vient de l’enfance. Ils n’ont rien perdu de leur héritage culturel. Mais Izaline, comme lui, l’ont intériorisé. C’est devenu un trésor. Presque un secret de famille dirait-on. « J’comprend. Chez moi non plus y avait pas de jap. Ni rien de tout ces trucs. » Dans la campagne reculée de sa région la mondialisation n’a pas eu d’effet. Les gens sont restés avec leurs traditions. La nourriture était locale. Personne n’avait vraiment envie d’autre chose.

Correction! Moi, je rêvais d’autre chose! J’en crevais d’envie quand on écoutait papa parler de Londres. Maman parler de New-York. Je voulais tellement voir l’Occident. Plutôt que cette pampa misérable et ces gens étroits d’esprits. Mais non, jamais, ils n’ont voulu.
Il a fallu attendre 16 ans.


« La bouffe indienne. Tu connais celle-ci ? » Il mange un peu. Les gestes sont lents et décomposés. De là d’où il vient, on prend le temps de manier ses outils. « Mais dans le coin y a rien d'équivalent. Faudrait le cuisiner… et encore. On peut pas tout avoir. La civilisation et la bonne bouffe. » Junior profite d’un système auquel il ne croit pas vraiment.
Il voit les avantages de l’Europe. Mais, au fond de lui, il sait toutes les failles, et les horreurs des uns et des autres. Le cynisme n’a fait que s’accentuer année, après année, dans ce monde perverti par l’argent et le pouvoir.






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C’est vrai. Vu ton boulot il faut forcément être en bonne forme physique tout le temps. Sinon tu ne serais pas capable de faire les missions. Quand tu me retournes la question je t’adresse un sourire malicieux qui indique bien que le plus gros de mon sport est le sport en chambre. Bien entendu j’en fais un peu autrement mais tellement rarement que ça ne compte pas. Et puis ce sont mes affaires et même si je t’apprécie j’en dis peu sur moi. Tu fais parti des habitués les plus cools que j’ai. Je sais qu’avec toi je n’aurais jamais à m’inquiéter d’un coup et d’une embrouille mais tu reste quand même un flic. Et vu ton caractère je préfère que ça reste ainsi. Je me dis que tu serais certainement là si j’étais dans de gros soucis mais tu seras aussi le premier à me tomber dessus si tu as vraiment besoin de renseignements. Peut être que je me trompe mais ton caractère impulsif et sanguin ne m’a pas échappé. Pas besoin d’être devin, suffit de voir ta tête ce soir pour comprendre.

« Je trouve ça nul » Voila. Simplement. La vie de couple ça ne devrait pas être une routine. Moi qui n’ai pas la chance de savoir ce que c’est et n’en aurais certainement jamais l’occasion je trouve ça ridicule. Si tu ne peux pas être honnête et tout partager avec la personne que tu aimes alors ça sert à rien de l’aimer. Ou ce n’est pas de l’amour. J’ai peut être une vue erronée du couple comme je ne l’ai jamais été mais si jamais un jour -utopie- je peux toucher cela du bout des doigts j’aimerais que ça se passe autrement que de la façon dont tu me le décris. « Je trouve ça triste que tu penses ainsi » Parce que franchement ça te rend pas heureux mais, d’un autre côté, y’a pas grand-chose qui semble te rendre heureux. Faudrait peut être que tu commences à te poser des questions mais je ne suis pas psy donc ce n’est pas à moi de te le dire.

Je viens m’installer à tes côtés pour manger, m’amusant de la façon dont tu as disparu. Je ne me vexe pas je m’y attendais mais il y a façon et façon d’assumer. Je commence à manger tranquillement, savourant le repas. Je n’ai pas ta dextérité avec les baguettes mais je me débrouille. « Les pommes de terre et le choux » A toutes les sauces généralement et cela m’amuse. C’est très réducteur comme réponse mais je ne tiens pas forcément la Russie dans mon cœur. Mon enfance est enfouie quelque part au fond de ma mémoire sous des tonnes de mauvais souvenirs. « Pas du tout » Je ne connais pas la nourriture indienne c’est rare d’en trouver ici mais, comme pour toutes nourritures étrangères, je doute que ce soit exactement ce qu’on trouve dans le pays d’origine. Comme le japonais d’ailleurs, ils ne mangent pas du tout comme ça. Je sens bien le ton dans ta voix aussi je décide de changer de conversation, parlant de la pluie et du beau temps pour la fin de soirée, restant contre ton corps jusqu’au petit matin où je m’éclipserais de bonne heure.

FIN
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