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[CLOS] Mains tendues ft. H. Reed & E.Castelli
Eliott Eirik

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Mains tendues ft. Hope Reed & Eva Castelli


Toi qui regardes souvent les nouvelles. Sais-tu que la nuit est dangereuse pour ceux qui redoutent le noir. Vois ce vieil homme du Nord régir sans trembler et admire la force de ce monstre du passé.

Eirik avait assisté à une vente aux enchères dés plus divertissante, observant des charognardes couverts de perles se disputer des trésors. Il organisait parfois de ces arènes financières pour satisfaire les cœurs cupides. Il n’avait pour lui rien désirer acquérir cette fois. Sa retenue était connue et attisait depuis longtemps une curiosité. Il donnait toute liberté aux conteurs de rumeurs, pour lui broder une vie. Son grand âge le rendait indifférent à toutes ces vicissitudes.

Le temps avait passé. Cet homme n’avait guère plus besoin de se présenter devant ses paires. Il était sage et respecté par tous. Ceux qui ne l’aimaient pas en fait le jalousaient souvent. La réussite se voyait dans son pas paisible et ses yeux calmes. Un homme que l’on ne pouvait plus effrayer était un homme inquiétant lui-même. D’autant qu’il était ici l’Empereur de toutes choses.

Il quittait une salle de réception, avec en procession deux petites chattes blanches, qui gambadaient dans ses pieds. Les belles étaient nées une nuit d’orage un cycle plus tôt. Elles avaient dans les yeux le bleu des lacs norvégiens qu’Eliott aimait tant. Il aimait donc ces félines en retour et les laissaient faire escorte de pacotille.

Le bon Hector se présentait alors pour l’interpeller :
« Mrs Reed a fait demander une chambre. Elle se trouve à l’accueil. »

A ces mots une lueur d’intérêt éveillait les prunelles délavées du vieux loup. Il attrapait la montre à gousset dans la poche avant au niveau de son cœur. Le temps ne lui était pas encore compté. Mais en homme d’affaire, lui le comptait toujours pendant la nuit. D’un indescriptible signe il renvoyait son assistant dans son ouvrage. Lui prenant la direction du grand hall de Rosewood. Il s’arrêtait dans le dos de BabaYaga à quelques mètres.
Il prenait la parole de sa voix grave de velours ainsi :

« Je commençais à craindre d’avoir perdu votre affection. »

Eliott tenait ses mains dans son dos. L’élégance de sa tenue allait avec le décorum. Il n’y avait rien dans ces Hôtels qui ne soient beau. Il devait ce goût à une très bonne conseillère en le domaine. Il portait le menton imberbe. Les chaussures vernis et la cravate étaient d’un grand chic. On aurait pu le prendre pour un noble anglais d’une époque révolue. Il n’avait cependant rien de Britannique à part peut-être quelques tendresses pour le théâtre classique.

Après un regard échangé, il reprenait sur le même ton à l’attention de sa cliente :
« Vous traite-t-on avec égare chère Miss Reed ? »

Il y avait alors une petite agitation derrière le comptoir d’accueil. Le Majordome se redressait comme tiré par quatre épingles.
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30.04.19 18:11
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Mains tendues ft. Eva Castelli & Elliott Eirik


Il était temps d'aller s'enregistrer à Rosewood. Cela faisait déjà une petite semaine que Hope Reed arpentait les rues de Londres. Son entrée en Angleterre s'était passée en douceur, grâce aux talents de son faussaire habituel. Elle avait rempli le contrat qui l'avait menée sur les terres anglaises. L'américaine pouvait donc maintenant se détendre un peu et reprendre ses contacts britanniques du milieu. Ce fut donc avec un étui de violoncelle que la belle blonde entra dans l'Hotel Rosewood comme si de rien n'était, en début de nuit. Déjà elle laissait l'atmosphère des lieux s'imprégner en elle. Une douce chaleur, un confort. Une assurance de sécurité qu'elle ne pouvait retrouver nulle part ailleurs. C'était le Sanctuaire des personnes qui, comme elle, avait choisi de prendre le chemin sombre dans la vie. Cela ne faisait pas d'elle une mauvaise personne, elle se disait qu'elle participait à l'équilibre mondial, à sa façon.
Ses talons aiguilles claquaient sur le carrelage ancien qui recouvrait le sol du Hall. Hope vit des clients installés nonchalamment dans des fauteuils de cuir, des employés s'agitaient ça et là. Du coin de l’œil, l'un d'eux disparut aussitôt qu'il l'aperçut.

De son pas assuré, elle atteignit enfin le Bureau de l'Accueil. Elle déposa l'étui qui contenait son instrument de travail, tout contre le bois du mobilier. Enfin elle se présenta. "Hope Reed. J'aimerais prendre une chambre, s'il vous plait." "Mais certainement." lui répondit le Concierge, tandis qu'il pianotait déjà sur son clavier afin de satisfaire la demande de sa cliente.
Alerte comme toujours, et l'ouïe fine, Hope reconnut alors la démarche de la personne qui s'approchait d'elle dans son dos. Elle eut un sourire tandis que la voix grave du Propriétaire des lieux s'élevait dans la salle. Hope se retourna alors pour faire face à son hôte, un sourire franc sur ses lèvres délicates à la vue du vieil homme. "Que nenni." lui répondit-elle alors qu'elle s'avançait pour lui faire la bise. Une certaine tendresse dans le geste. Il était toujours aussi sublime dans son costume, et impeccable dans sa présentation. Elle lui avait fait honneur, en quelque sorte, en portant elle aussi une élégante robe noir, sous son manteau dont le revers rouge flamboyait vers l'extérieur, le gris l'enlaçait sobrement tandis que le noir détaillait sa silhouette. "Elle vous est acquise, mon ami." Ils échangèrent un regard avant que le maître ne poursuive, s'enquérant de la bonne conduite de son personnel envers sa personne. "Comme toujours."
Comme piqué au vif, le Majordome et le Concierge se manifestèrent. Le Majordome s'emparait de ses bagages, après avoir demandé la permission silencieusement auprès d'Hope ; et le Concierge prit un jeu de clefs sous la table de son bureau et faisait le tour du meuble pour aller à sa rencontre. "Si Madame veut bien me suivre." demanda-t-il poliment. Hope se tourna alors vers Elliott et s'adressa à lui : "Oserais-je espérer prendre une boisson en votre compagnie, après m'être rafraîchie le visage ?"
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03.05.19 10:46
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Eliott Eirik

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Eirik suivait de ses yeux légèrement décolorés par les années le pas de la jeune femme. Il appréciait d’un oeil connaisseur la démarche et l’allure d’une femme pleine d’assurance. Il goûta avec plaisir la manifestation d'amitié, savourant la légèreté du baiser sur sa joue. Les mains dans le dos se desserrent paisiblement. Il les passait devant lui, posées au bas de son ventre tandis qu’il surveillait ses subalternes du coin de l’oeil.

Il sourit à Hope lui assurant sa joie de la retrouver en ce lieu par un :
« Fort bien. »

Le flottement indécis du Concierge allumait ensuite une lueur interrogatrice dans le regard d’Eliott. Il croisait un peu plus fortement les mains, prenant la posture du maître d’école qui patientait pendant que ses élèves faisaient l’exercice. Alors la voix de la charmante Américaine convoquait son attention.

Il la contemplait une seconde avant de lui avouer d’une voix charmeuse :
« Je ne voyais point les choses se dérouler autrement. Prenez votre temps. Je vous attendrais au bar. »

D’un élégant geste de la main il invitait Miss Reed à prendre congé de lui. Il s’attardait néanmoins dans le hall encore quelques instants pour faire peser sur son homme d’exécution un regard sévère. Il n’avait nul besoin d’exprimer la faute commise, ni même ce qu’il attendait de lui. Aussi, avant même qu’Hope atteigne la chambre un bouquet y serait déposé avec les salutations de son Bienfaiteur inscrites sur un carton.

Le Norvégien quittait donc le hall principal de l'Hôtel pour gagner le Bar qui se trouvait juxtaposé un peu plus loin dans l’aile ouest du bâtiment. Il avait replacé ses mains dans son dos et avançait tranquillement dans l’espace de réception. Il s’agissait de l’un des rares lieux de la Capitale où l’on servait de l’alcool et toute autre gamme de produits illicites.

Il passait lentement entre les tables, faisant son office avec la tranquillité qu’apporte toute habitude. Couvrant hommes et femmes du monde de la nuit de paroles choisies. Les petits chats blancs continuaient de tourner autour de lui, provoquant de ça de là des exclamations attendries, ou des sourires amusés. Il apercevait en grande conversation un duo dont il aimait tant la compagnie que l’esprit aussi s’attardait-il quelques instants auprès de Moriarty et de la belle Castelli.

Puis, il prenait le pas pour rejoindre la table réservée à son usage personnel. Elle était en fond de salle. Un rideau de velour noir permettait de l’isolée, au besoin, du reste de la pièce. Eliott se glissait dans le large fauteuil de cuir. Un chaton sautait alors sur ses genoux pour réclamer sa pitance caresses.

Le regard du vieil homme s’éclairait alors que la silhouette de son invitée se matérialisent devant eux. Il l’acceuillait :
« Bienvenue. Prenez place ma chère. La chambre vous convient-elle ? Vous ne manquiez de rien ? Dites moi de vos nouvelles et pour combien de temps nous aurons le plaisir de votre présence ici ? »

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10.05.19 18:21
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Hope sourit d'un véritable sourire heureux quand le Maître des Lieux lui confirma son espoir. D'un geste de la main, il la laissa aller à ses occupations. Elle lui tourna alors le dos, sans hésitation aucune, puis se dirigea vers le Majordome qui l'attendait. Il avait l'air un peu plus crispé qu'à son arrivée. Elle mit cette tension nouvelle à la présence d'Eliott. Il pouvait avoir cet effet là sur les gens. Mais lorsque vous étiez un de ses employés, une posture, un regard, une infime once provenant de lui, pouvait engendrer une peur tenace.
Concierge et Majordome l'accompagnèrent jusqu'à son étage, puis jusqu'à sa chambre. Ce fut avec un certain honneur, que Hope vit le Concierge lui ouvrir la porte et lui présenter les lieux. Le Majordome, lui posa discrètement l'étui de violoncelle dans un coin de la pièce avant de sortir et de se ternir près de la porte.
Bien évidemment, la première chose que l'Américaine put voir dans la chambre fut le gros bouquet de fleurs et un petit mot à son intention.

"Si vous avez besoin de quoi que ce soit, nous nous tenons à votre disposition, Miss Reed." salua le Concierge avant de quitter les lieux.

Hope ouvrit alors le petit carton et sourit à la vue du mot. Elle referma délicatement la courte missive, qu'elle posa devant le vase. Elle se mit alors en route pour la salle de bain, où l'attendait déjà ses affaires. Une petite douche rapide et elle ne tarda pas à s'habiller. Elle passa une robe de soirée élégante et sobre, un léger maquillage pour souligner ses atouts et le tour était joué. Les talons aiguilles noirs, au revers rouge, enfilés et la voilà repartie.
Elle ne mit que quelques minutes avant de retrouver son Hôte. Il s'était installé au Salon. Il y avait du monde ce soir là, mais pas de quoi se sentir étouffée. Eliott l'attendait à sa place habituelle. Un chat blanc sur les genoux, il l'accueillit à nouveau. Hope prit alors place devant lui, dans un autre fauteuil de cuir. Elle croisa les jambes, qu'elle laissa pendre sur le côté de la table.

"Tout est parfait, comme d'habitude, Eliott." Il y avait dans la manière dont elle disait son prénom, une réverence profonde. Un respect infini pour cette figure d'autorité, presque paternel aux yeux de la tueuse. Elle n'eut même pas le temps d'ajouter un autre mot qu'un verre de vodka et ses glaçons était déposé devant ses yeux, à son intention. Hope prit alors le verre, désigna son interlocuteur et but une gorgée. Le feu se répandit dans sa gorge. Elle était bien.

"Je n'ai point d'idée sur la durée de mon séjour, comme toujours. Mais j'ai des choses à faire ici, alors je ne crains que vous allez devoir supporter ma présence encore un bon moment, mon cher ami. De plus, j'ai pris rendez-vous avec mon tailleur pour une nouvelle garde robe. Les femmes et leurs chiffons..." Elle lui fit un clin d’œil complice.

Si l'Américaine était présente au Rosewood, il n'y avait pas trente six raisons non plus. Elle était venue sur contrat. Était-il déjà réalisé ou à faire ? Là, était le mystère.

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14.11.19 16:23
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Le Directeur croisa ses jambes avec élégance. La délicatesse de ses mouvements contribuent d’ailleurs à le rendre apaisant. Il était fin tant par l’esprit que par le corps. On pouvait voir chez lui les signes d’une souplesse de jeunesse. Dans les années soixante-dix il avait époustouflé la bonne société norvégienne par son pas de danse, autant que par ses vers courtois. Sans nul doute, c’était un soir de bal, qu’il était parvenu à ravir le coeur de sa future Dame. Puis, à son tour, elle avait ravi le sien et l’avait enfermé dans la glace d’un cimetière norvégien.

Bien au-delà, du contrôle qualitatif d’un service, il voulait s’assurer du bien être mental de sa cliente. A ses yeux, un criminel, plus que tout autre individu avait besoin d’harmonie, pour intervenir dans la société dans la mettre tout à fait en péril. La coexistence était indispensable, tout comme l’équilibre des forces.

Il souria à Miss Reed, hocha la tête dans un signe d’entendement :
« Très bien. J’en suis un homme heureux. Vous n’hésiterez pas, bien entendu, à donner votre avis sur les menus ? De même, vous pourrez découvrir quelques nouveautés. Ayant prolongé mon séjour en Ville j’en ai profité pour entamer une modernisation. Je pense que notre nouvelle salle des armes va vous plaire. »

Le Réseau donnait un accès à une sphère d'excellence dans pléthore de domaines. Une pieuvre économiques qui effrayait même quelques économistes avertis. Les services étaient plus étendus. depuis une vingtaines d’années environ, des créateurs, stylistes, étaient invités en résidence dans les Hôtels.

Le regard d’Eliott s’aluma d’une vive lueur d’intérêt. Il était intimement persuadé que la beauté rendait les gens meilleurs :
« On aurait tort de sous-estimer l’importance des chiffons. Comme au théâtre, l’apparat est une pièce maîtresse pour servir votre art. Puis-je vous suggérer de prendre un rendez-vous avec notre costumière la charmante Miss Goh? Elle saura, j’en suis certain, vous combler. »

Dans une posture de repos telle que celle-ci le Directeur avait presque l’air d’un vieux sage, un peu fatigué. Mais son intelligence était très vive. Tel un joueur d’échec il parvenait encore à surprendre ses détracteurs. Il regardait sous la surface. Lorsqu’une femme comme celle-ci venait dans son antre il savait qu’il devait faire des recherches supplémentaires. Quel client pouvait faire appel aux services d’une tueuse à gage de cet acabit ? Il gardait cette curiosité secrète car il se devait de représenter la plus absolue neutralité.

ll posa le verre sur sa rotule. La décomposition des mouvements l’aidait à organiser son raisonnement. Il n’était pas aisé d’incarner la neutralité lorsque l’on avait des inclinaisons affectueuses. D’autant qu’avec l’âge le vieux loup s’attendrissait. Mais il y avait mille et une façon de faire passer les conseils :
« Mais avant toute chose ma chère amie, j’aimerais vous voir profiter du lieu, pour retrouver toutes vos forces. Je ne vous surprend pas en vous disant que Londres est plus que jamais féroce avec celles et ceux qui désirent rester libres. »

Le gouvernement britannique était déterminé à dissoudre les organisations criminelles implantées sur ses terres. C’en était devenue une question de fierté. L'orgueil Anglais était connu pour ses ravages historiques.

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22.11.19 17:00
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"Je ne viens pas au Rosewood par hasard." acquiesça Hope, lorsque son interlocuteur lui fit par des quelques améliorations que l'Hôtel avait subit.

Il y avait des ces lieux une atmosphère bien particulière, que la tueuse ne retrouvait pas ailleurs. Chaque Hôtel du réseau était spécifique. Hope avait eu l'occasion et le loisir, si ce n'est le luxe, de pouvoir séjourner dans tous. Mais le Rosewood avait ce "je-ne-sais-quoi" qui le mettait en haut du podium. Peut-être son Directeur ? Qui avait l'intelligence et le savoir faire d'un véritable chef d'orchestre. La qualité de l'établissement, ni sa réputation, n'était à redire.
Ne le quittant pas des yeux, Hope remarqua une lueur dans son regard. Elle pouvait voir qu'il appréciait réellement sa compagnie et leurs échanges.

"Mon tailleur n'est autre que Miss Goh. J'avais bien tenue compte de vos indications, lors de ma dernière venue. Ses qualités et son professionnalisme sont exemplaires. Bien que je dois admettre..." fit-elle en agitant doucement la liquide translucide dans son verre : "que j'aurai aimé qu'elle est.. disons, plus sa langue dans sa poche." Hope sourit et conclut : "Mais bon, au moins, pas besoin de fond sonore avec votre couturière."

Les glaçons s'entrechoquèrent. Du coin de l'oeil, elle savait qu'Eliott réfléchissait à mille allures. Elle le connaissait. Ils agissaient de concert. Tout comme lui, l'Américaine faisait aller ses méninges à grande vitesse. Le Sage avait donc cessé ces voyages, il renforçait même sa propriété. Le personnel était sur le qui-vive, tout du moins plus que d'ordinaire. Le soin apporté aux clients était primordial et irréprochable. Hope était consciente de son environnement. Le Rosewood avait évolué. Ses racines s'étaient étoffés. Y'avait-il une tempête à venir ? La dernière réplique de son interlocuteur confirma son instinct.

"Je dois reconnaître en effet que cette ville a ses challenges à relever." Hope but son verre cul-sec, pour marquer sa phrase. "Mais j'aime les défis." Elle sourit au vieil homme, alors que le maquillage n'arrivait pas à cacher à un oeil aguerri les fines écorchures de ses poings.
"Aussi, je comptais bien profiter de ma soirée en votre demeure. Qu'avez-vous à proposer de distrayant, mon ami ? J'ai toute ma soirée.

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23.11.19 11:53
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Eliott Eirik

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Un sourire entre humour et patience accueillait les critiques la jeune femme. Eliott croisa ses doigts devant lui, tranquille. Il ne relevait pas le commentaire. Mais, il était absolument certain que celui-ci serait pris en compte lors du prochain entretien avec la costumière. Ici, et dans tout le Réseau, le personnel n’avait droit à aucune erreur. C’était indispensable car sans cela M. Eirik perdrait la confiance de sa clientèle et plus grave encore son écoute. Or c’était grâce à cela qu’il arrivait à maintenir un statu-co lorsqu’il était médiateur.

Ils tombaient d’accord sur l’état général de l’empire Britannique que seul un aveugle pouvait ignorer. Le Norvégien appuya d’ailleurs sa jeune amie:
« Une femme de trempe comme j’en ai rarement croisé. »

Il ne s’était jamais permit de comparaison face à Miss Reed. Mais, elle ressemblait un peu à feu Mrs Eirik. Le Directeur avait été veuf de très bonne heure. Personne, à ce jour, ne se souvenait de la grande Freia Eirik. Pourtant, elle avait marqué l’histoire de la Mafia du Nord. BIen plus encore, elle avait inspiré à son époux la philosophie qu’il suivait depuis plus d’un demi-siècle.

En bon maître de Maison le vieil homme pouvait faire une présentation succincte du programme de la soirée. Il avait recruté une équipe entière pour assurer les activités au sein du Rosewood. Ce qui pouvait encourager les habitués à venir encore plus souvent. :
« Eh bien ma chère tout dépend de votre envie. Il y a une lecture de Keats dans l’un des petits salons. Le Vert de mémoire. Une présentation des nouveaux dispositifs de défense en salle de conférence, dans une demie-heure. Également, la discothèque propose ce soir un groupe de trans-music Écossais. Ils sont paraît-il très bon. Ou encore, l’espace spa est ouvert jusqu’à minuit. »

La dernière information venait d’être annoncée avec un sourire paternel. Ce vieux loup avait bien un avis sur le choix le plus sage à exercer lorsque l’on était dans l’état d’Hope. Néanmoins, jamais il ne se permettrait de le faire connaître. Le libre-arbitre était son étalon de bataille.

Soudain une main vint se poser sur l’épaule d’Eliott. L’homme surpris se détourna une seconde pour découvrir le sourire d’Eva. Elle coula un regard d’excuses, amusé à la tueuse à gage, avant de se pencher pour parler dans le creux de l’oreille du directeur. Elle parlait trop bas pour être entendue de la femme. C’était de l’italien calme et velouté. Il écouta avec attention. Le regard trahit une petite contrariété qui s’acheva en petit rictus à la commissure des lèvres.

La femme blonde se redressa. Eirik inclina du chef un peu plus gravement avant de la remercier en cette forme.
« Merci chère Eva. Je vais faire ce qu’il faut. »

La Marchande d’Art pinça amicalement l’épaule de son aîné. Elle était familière et détendue comme le sont les proches. Puis, elle partie pour le laisser à ses affaires. Une ride de concentration occupait maintenant le front du gestionnaire. Il reprenait son verre pour le finir dans un silence méditatif. Ce après quoi, il planta ses yeux gris dans ceux de son invitée.

Naturellement, il entama la fin de ce charmant échange:
« Il me faut régler une situation épineuse… Mmm. Nous pourrions déjeuner ensemble demain ? 13h00 au restaurant de l’hôtel ? »

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25.11.19 15:44
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Le compliment ne tomba pas dans l'oreille du sourde et la ravie. Hope savait pertinemment que dans la vie qu'elle s'était choisie, les compliments et les jets de fleurs n'étaient, pour la plupart, pas sincères. Il y avait toujours une intention derrière, un vice caché, qu'elle avait appris à repérer au fil de ses expériences. Bien qu'elle le savait très intelligent et sûrement manipulateur pour être dans la position qu'il occupait aujourd'hui, Hope n'y vit aucune arrière pensée, aucun mauvais coup. Elle en apprécia donc d'autant plus ces mots, surtout venant d'Eliott. Sa présence et son aura avait un effet rassurant sur l'Américaine. Apaisant, même. C'était l'une des raisons qui la faisait se rendre au Rosewood au moins une fois par an, si ce n'était plus quand elle le pouvait. Un rapide coup d'oeil à ses deux chattes blanches lui fit se demander, avec un peu d'humour, si elle n'était finalement pas la troisième du lot.

Le programme était varié, comme d'habitude. Eliott savait proposer tout un tas de divertissement pour les goûts éclectiques de sa clientèle. Hope décida alors où elle passerait sa soirée. La présentation des dispositifs de défense, suivi d'un moment au spa, lui convenait parfaitement.
Et finalement, c'était leur tablée qui était visée. Hope, avec son maintien de surveillance de son environnement, repérait toujours les allées et venues des gens qui l'entourait. Elle avait donc vu, du coin de l'oeil, cette femme qui s'avançait, déterminée, dans leur direction. Une Dame. Il n'y avait que ce mot pour décrire à sa juste valeur la beauté, l'attitude, l'allure de cette personne. Hope, qui appréciait la beauté de l'art sous toutes ses formes, eut un léger sourire qu'elle ne put retenir. Elle aimait ce qu'elle voyait.
La Dame en question lui lança un regard amical puis s'approcha de l'oreille d'Eliott et lui susurra quelques mots, indicibles pour l'Américaine. Ce détail était intriguant, mais point gênant lorsqu'on se trouvait à l'intérieur d'un des Hôtels Particuliers du réseau.
L'attitude de son interlocuteur se métamorphosa. Il se tendit légèrement, l'agacement à peine perceptible. Il donna congé à la Lady qui répondait donc au nom d'Eva. Elle fit un dernier geste envers le Gérant, une pression sur son épaule. Un geste d'ordinaire affectueux et amical, ces deux-là se connaissaient donc plus intimement que la moyenne. Eva s'éloigna.
Eliott était concentré. Dans un silence, il finit son propre verre. Hope patientait élégamment. Enfin, il lui présenta son regard à nouveau, avec ses beaux yeux gris.

"Je comprends."
fit-elle sobrement. "Avec plaisir. J'en prends note."

Ils se levèrent d'un commun accord et après une légère bise sur les joues déposée, chacun partit dans une direction différente.
Hope remit rapidement les yeux sur sa nouvelle convoitise. Les traits de la Dame lui disaient quelque chose mais pas moyen de se rappeler quoi ou qui. Elle s'approcha donc d'un pas un peu plus soutenu, pour ne pas perdre sa chance.
Elle finit par la rattraper alors qu'Eva s'apprêtait à quitter la pièce.

"Pardonnez-moi, mais il me semble vous connaître."

Au Rosewood, l'identité des visiteurs et des résidents n'était pas une source d'inquiétude. On pouvait être soi-même, sous la protection de ce toit. L'attitude de Hope était ferme dans son intention de dialoguer, mais la distance qu'elle laissait entre elles deux, était très respectueuse.

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26.11.19 11:58
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Eliott, Eva, & Hope

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La clochette tintinabulle. Ouverture d’une lecture publique de poésie. L’Italienne tend l’oreille et sourit. Elle est venue au Rosewood pour cette séance particulière. Les intervenants sont à chaque fois excellents. Ils la réconcilie avec le 5éme Art de Souriau. Là où, les immenses bibliothèques paternelles, n’ont pas réussi à conquérir ses sens.
Alors Eva encourage le Norvégien d’un geste sur son épaule. L’information qu’elle vient d’avoir contrarient leurs projections. Ils pourront discuter -du souci- à un autre moment. Il est occupé avec une femme. Une cliente sans aucun doute. Ils sont reconnaissables. Mais celle-ci est sans nom. Un visage, une allure, qui dit vaguement quelque-chose. Peut-être se sont-elles entraperçues ici ? Elle cherche encore, le contexte le plus plausible, en se rendant vers la salle de conférence du rez-de chaussé.
Une voix dans le dos de Castelli. Une rotation se fait naturellement. Sous l’habit de mondaine palpite une sportive de goût. Qui a effleuré une carrière professionnelle, un temps. Elle se fige face à l’inconnue. Elle sourit, polie. Ses yeux d’azur se pose sur elle
« Oui ? Ah ? » Une curiosité dans la question. Maintenant plus près elle observe cette femme. Elle voit la silhouette d’une personne entraînée. Elle devine ce que cache les artifices. Voilà une guerrière songe la Donna. Une personne accoutumée à la violence. Elle tend une main avenante. Confiante. « Eva. Castelli. » Se présente-t-elle aimable, charmante. Aisance d’une femme de commerce. Elle présente son meilleur jour en toute occasion. Car en toute occasion gain peut arriver. D’autant que fille d'Aphrodite accentue ses belles manières. Elle récupère sa main qui rejoint l’autre pour tenir le sac-à-main -très féminin- qu’elle tient. Tout, du choix de sa tenue, à sa coiffure, est une ode à la beauté de la Femme.
« Nous nous sommes peut-être croisées ici. A moins que vous soyez amatrice des Beaux Arts. Je tiens quelques galeries. » Les chiffres ne sont pas les mêmes selons les auteurs des registres. “Castelli” est un nom associé à 4 galeries européennes. Cependant, comme nombre des individus entre ces murs, la notoriété se trouve ailleurs. Eva est certainement l’une des négociatrices du marché noir les plus talentueuses de l’époque. Sa marque est délicatement imposée sur tous les continent. Notamment dans les établissements qui sont sous la tutelle de Mr. Eirik.
Un deuxième -et dernier appel- sonne dans leurs dos. Eva lance un bref regard en direction des portes. Mais, les vers du poètes anglais perdent de leur pouvoir, avant même d’avoir pu se faire entendre. Les assassins professionnelles capitalisent des fonds importants. Riches cachés dans la masse. Pour peu que la blonde déniche les goûts de celle-ci. « Je vous offre un verre que l’on démêle ce mystère ? » Proposition dont la malice séductrice se lit tant au sourire, qu’au regard.


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30.11.19 16:20
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Mains tendues ft. Eva Castelli & Elliott Eirik


La Dame se retourna avec une fluidité que seuls les athlètes possèdent. Maintenant que Hope pouvait apprécier les traits de ce visage sans paraître importune, ni insistante, l'Américaine fit tilt au moment même où une main tendue s'offrit à elle. Eva Castelli, la galleriste. Les tableaux de ses choix ornaient les Hôtels Particuliers sous l'égide d'Eliott. Ces mêmes Hôtels que Hope aimait fréquenter. La tueuse se saisit courtoisement de cette main pour lui rendre la politesse. La marchande d'art se fait miel. Hope en reconnaissait tous les signes, elles les utilisaient tout aussi souvent qu'elle lors de ses contrats. Mais elle n'était pas au travail à cet instant. Elle était une amatrice d'art qui rencontrait une professionnelle de ce domaine. Quelqu'un de la réputation n'était plus à faire et dont elle admirait le travail.
Et la physique. Hope s'était tenue à ne pas trop fouiller l'identité de la Castelli. Pour se garder une part de mystère, de charme peut-être. Et elle n'était pas déçue du voyage. L'italienne était de taille standard pour la gente féminine, un petit mètre soixante-dix tout au plus. Une silhouette élancée était élégamment mise en valeur dans sa robe. Sa douce et ferme main de femme d'affaires vint rejoindre sa jumelle sur un sac à main chic. Elle respirait la grâce, le luxe et était des plus attirantes. Hope en avait conscience mais se sentait laisser faire par le charme envoûtant de son interlocutrice.
De sa voix veloutée, Eva confirma son identité aux yeux de Hope. Elle était bien celle qu'elle cherchait sans vraiment y mettre du sien. La souris s'était finalement présentée à elle sans le vouloir. Hasard du quotidien, Coïncidence d'un lieu de fréquentation, ou manipulation de ce vieil homme. Allez savoir. Hope décida de profiter de l'instant.
Un dernier appel pour une lecture de poésie se fit entendre dans le dos de l'italienne qui détourna alors son regard d'elle pour le poser vers l'auditorium. Mais elle revint rapidement vers elle et lui fit une proposition que personne n'aurait pu décliner.

"Je ne peux point refuser pareille invitation." fit l'Américaine avec son accent d'Outre-atlantique et sa voix légèrement basse et rauque. Elle s'écarta alors du chemin pour se diriger ensemble vers le bar de l'Hôtel. Elles s'installèrent d'un même mouvement sur les tabourets rehaussés. Elles n'eurent même pas besoin d'appeler le serveur qu'il était déjà à leur disposition. Eva passa sa commande qu'Hope compléta. Elle boirait du vin blanc ce soir. Pour commencer. Servies instantanément, la tueuse leva son verre. "Hope Reed." se présenta-t-elle finalement, mettant fin au suspense pour l'italienne. Répondant à l'une des questions en suspens, l'américaine poursuivit : "Je dois vous avouer que j'ai suivi vos travaux à travers le réseau. J'aime votre regard sur..." et elle continua sur l'identification des tableaux de maîtres que la galeriste mettait en valeur dans les différents salons, ainsi que sur l'interprétation qu'elle pouvait en faire, en essayant de deviner les intentions de l'italienne. Bref, comme rarement il lui arrivait, bien que naturellement sur ses gardes, Hope se permit un lâcher prise sur l'Art, en la présence d'une professionnelle du milieu.

Oh, l'Américaine n'était pas dupe. Eva Castelli avait aussi sa part d'ombre, et nombres des œuvres citées par Hope provenaient du recèle. Et c'était cette partie là qui, si Hope se l'avouait un peu, l'attirait bien plus que l'éclat lumineux des boucles d'oreilles de l'italienne. C'était plutôt cette vive lueur d'intelligence et ce sourire intriguant qui captivait la tueuse.

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04.12.19 12:41
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Eliott, Eva, & Hope

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Eva sourit avec espièglerie.
Au Rosewood, tout malfrat que l’on soit, il est d’usage d’observer les règles essentielles de bienséance. Tout à chacun, peut retrouver une forme d’humanité, sans perdre de sa superbe.La force de Eirik est là. Précisément. Il rend les monstres moins laids. En cela, l’Italienne le supporte. A sa façon. Elle se dit qu’infiltrer de la beauté dans le monde sauvage peut adoucir les barbares. « A moins de vouloir me vexer... » Provoque la blonde, gentiment. Car elle sait que ce n’est pas le cas ici.
C’est ici que la trafiquante fait la majorité des transactions avec les hors-la-lois. Hors de la protection du Réseau elle ne se permet pas. Du moins pas avec tout le monde. Elle s’assoit. La pochette de côté. Jambes croisées. Buste droit. Le regard limpide ausculte les manières de sa vis-à-vis. “Reed”. Cela ne lui dit rien de précis. C’est qu’elle sait se protéger. « Texane ? » Tente-t-elle d’identifier l’accent. Une oreille internationale. Eva ne va pas assez souvent en Amérique. Pourtant elle trouve certaines des régions très belles. Le Colorado par exemple.
« Une admiratrice ? » Étonnée d’avoir été démasquée. Voilà qui est inhabituel. La clientèle ne fait pas attention à cela. La Marchande propre son verre de vin rouge à ses lèvres. Elle est amusée. Maintenant sa curiosité est encore plus atisée. Elle écoute avec attention Hope. Une lueur de passion gagne son regard. C’est un peu comme écouter une conférence privée.
Après la dernière gorgée du verre Eva sourit. « Je me suis demandée si quelqu’un le verrais un jour. Vous êtes la première à me parler de la symbolique en filigrane. » Confesse-t-elle avec une joie légèrement orgueilleuse. Eliott ne lui en a encore jamais touché mot. Alors qu’il est l’un des hommes les plus intuitif qu’elle connaisse. Noa, qui pour sa part, la connaît elle, n’a rien noté. « Je trouve que j’aurais pu mieux faire, avec celui de NYC. » Eva lève deux doigts pour attirer l’attention du serveur. « Un autre verre ? » Demande-t-elle alors qu’elle a fait son propre choix. Elle reprend ensuite le fil. « Le Concierge là-bas est d’une vieille école. Un parfait misogyne. » D’ailleurs, Eva s’en était plainte au Directeur du Réseau. Le Norvégien n’en avait rien dit. Elle soupçonne quelques uns des plus anciens Membres de faire de la résistance. « Mais il finira par céder. Je ne lui donne pas deux ans. » Opposants ne tiennent jamais éternellement face à Castelli. Misandre adoucie avec les années. Elle reste une authentique féministe. Une militante de grande envergure. Certaines disent que c’est parce qu’elle est lesbienne. Un autre de ces raisonnements archaïque à éradiquer des esprits. Si Eva défend la cause féminine c’est avant tout parce qu’elle en est une. Parce qu’elle en a le pouvoir. Oui ensuite, c’est vrai, parce qu’elle aime La Femme.
« Il y a un Hôtel qui a votre préférence ? » Voilà qui peut être intéressant pour mieux comprendre Miss Reed. Dites lui ce que vous aimez. Eva vous dira qui vous êtes. Pétillante, de bonne humeur, elle remercie leur serveur. Le sourire qu’elle a est d’autant plus charmant. Ses yeux se mettent à observer l’Américaine comme une œuvre d’Art vivante.



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08.12.19 16:26
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06.03.20 17:25
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