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Sur scène - [Clos]
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Louisa Lorca & [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Je donne un second coup dans la face du patron. J'en ai vu des mecs qui font semblant d'être KO et qui font un truc en traite. La tête dodeline. Lui ne fait pour de vrai.

La porte se referme. Louisa est partie. C'est bien. Autant qu'elle soit loin des emmerdes. Je vais gérer ça. Tranquille. On en parlera plus. Je regarde la face du connard. Je lui foue une petit tape sur la joue. On se fait un petit tête à tête avec le brouhaha en fond. Je profite de ça pour entamer une fouille au corps. Je veux savoir son nom complet et où il loge. On ne sait jamais. S'il lui vient l'envie de se venger... Je veux savoir où je peux le trouver.

Pu*** le porc. Je jette la capote plus loin. Bah rien. Tant pis je trouverais ça autrement.

Je me remet sur pied. Aie. Je vais avoir une belle barre au ventre. J'inspecte mon état général rapidos. Dans l'ensemble ça va. Pas de gros dégâts. J'enjambe le corps. Je remet de l'ordre. La table, la chaise, le matos. Je ramasse la paire de chaussures de sport aussi. Étant donné la pointure ça doit être à la demoiselle. Elle ne va pas remettre les pieds ici. Je prends ça avec moi. On verra bien si je la recroise un de ces quatre.

J'attrape ensuite le patron. Je le porte par la taille pour l'asseoir sur une chaise. Ouais mise en scène de merde. Mais les trucs les plus gros sont souvent ceux qui marchent. Je lui plie les bras et je lui pose la tête dessus. Voilà. Fais dodo. Un dernier tour d'horizon. Je ne vois rien d'autre à faire. Bon allez. On est parti.

Je sors de là. Je passe par les WC pour laver mes mains... Je vais récupérer les affaires au bar. Je salut le barman. J'hésite à le prévenir. Mais ça va faire du raffut. Je n'ai pas envie qu'ils commencent à chercher les coupables. La gamine en a eu assez pour la soirée. Je m'occupe de tout ça plus tard. Je passe entre les danseurs. Je suis soulagé d'être dehors là. Je ne sais pas trop quelle heure il est. Avec tout ça... Je regarde sur le tél et je bougonne. Faut pas que je traine trop. Un tour vite fait par la maison et ensuite boulot.

En espérant que Louisa ira bien. J'ai fais ce que j'ai pu. Bon... Va falloir que je reprenne la salle de sport plus sérieusement. Vache.

Eden Memories

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08.12.19 18:25
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Louisa Lorca
Louisa était tapis dans l'ombre. Elle attendait, le cœur battant. Elle était inquiète : et si Sean était blessé ? Si des vigiles se ramenaient ? La jeune femme serrait fermement l'arme à feu. Elle pouvait très bien agir d'elle-même, rentrer dans le bar et leur régler leur compte. Avec une arme, les jeux de puissance étaient échangés. Louisa hésita, elle décida de continuer d'attendre. Il ne fallait pas qu'elle se précipite non plus. Devait-elle plutôt appeler les flics ? Cela serait forcément catastrophique, il y avait trop de monde dans l'illégalité... Mais en même temps, cela permettrait de sortir Sean d'ici s'il se faisait séquestrer.

La rue était silencieuse, enfin presque. La musique dégoulinait du bar. Louisa était immobile. Après un long moment, une personne sortit du bar. A la démarche, c'était un homme et il portait une paire de chaussures à la main. Louisa sortit de l'ombre et décida de l'appeler "SEAN !". Est-ce que c'était bien lui ? Louisa sentit un immense sentiment de soulagement. Avant de sortir de l'obscurité, Louisa rangea précipitamment l'arme dans son sac. Elle n'avait pas envie que quelqu'un sache qu'elle avait récupéré une arme. Cela pourrait être important pour plus tard. Ma jeune femme ne savait pas trop s'il fallait qu'elle la garde ou non. C'était une source de problème, mais aussi un élément lui permettant de se défendre. Cette objet lui donnait le pouvoir.

Louisa finit par sortir définitivement de l'obscurité et s'avança en courant vers Sean. "Ça va ?". Louisa se retourna vers le bar "Partons d'ici au plus vite." La jeune femme avait encore peur que ça dégénère. Plus ils mettaient de la distance, mieux ça serait. Elle ne savait pas trop dans quel état avait terminé le patron, ni s'il y avait eut des témoins.

Louisa tenait son sac d'un main et avait sa guitare sur le dos. "Bordel, j'ai vraiment eut peur que ça se passe mal...". Elle marchait à côté de lui, à la lueur de l'éclairage public. Elle le regarda droit dans les yeux et le remercia sincèrement "Merci.". Louisa poussa ensuite un soupir de soulagement "Sans toi, je ne sais pas ce qu'il serait arrivé...". Louisa n'avait pas envie d'y réfléchir. Elle sentait juste la peur et l'angoisse retomber. Le contre-coup de la soirée allait finir par arriver. Le jeune femme savait qu'elle avait juste à rentrer au foyer et elle pourrait ensuite dormir afin de se remettre de ses émotions.
Louisa Lorca
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Je me retourne sur mon nom. Elle n’est pas allée loin. C’est pas plus mal. Je peux m’assurer de son état. Je ne crois pas qu’elle a de blessure physique. Mais on doit voir pour le coup au mental, au moral. Ca peut faire plus de dégâts sur le long. J’ai vu des exemples pas joli joli dans la compagnie. Il y a des types hypers solides sur le terrain qui pètent un câble sans prévenir une fois qu’ils sont chez eux. Pour ça que je dis: on ne sait jamais.

_ Restons pas là ouais. Je lui rend ses baskets en souriant. Vue son âge, sa situation, j’imagine qu’elle n’a pas grand chose. Une paire de chaussures c’est précieux. Je le vois quand on bosse avec la Croix Rouge. Il y a des gens dans cette ville qui vivent avec rien. Misère totale. Non ça va. Il a pas eu le temps de me retourner. Rien de grave. Toi ça va ?

Je reprend la marche avec elle. Même s'il fait plus frais que tout à l'heure la bagarre m'a donné un coup de chaud.

_ Clair que ça aurait pu mal finir c’affaire ! On a eu du bol ! Il est possible que ça ne s’arrête pas là. Mais, ça je ne vais pas en parler à la miss. Je m’en chargerais. Non mais je sais que je ne suis plus au front. C’est pas le truc. Il y a des connards partout. La Loi ne peut pas tout gérer. C’est impossible. Je suis juste là pour donner un coup de pouce à la machine.

Maintenant ? Je lui lance un regard interrogateur.

_ On fait un bout du chemin ensemble ? Je vais par là … Je désigne le prochain carrefour. Ce n’est pas exactement mon itinéraire de base. Mais, je sais que par ce chemin on retrouve plus facilement l’avenue principale. De là, Louisa pourra aller où elle veut. Il y aura plus de monde autour d’elle pour voir si un truc ne va pas. Comme les policiers municipaux par exemple. Eux savent gérer ce genre de situation. Je lance le pas pour quitter la rue du bar pour de bon. Laissons tout ça derrière nous.

Je connais un peu le quartier. Ce n’est pas le plus tranquille. Mais ça fait aussi que c’est là qu’on peut plus facilement faire des petites affaires foireuses. Je me demande comment Louisa est entrée en contact avec l’autre connard. Mais je ne poserais pas la question. Ce n’est pas ma vie. En plus, j’ai bien compris que c’est une fille qui n’aime pas qu’on la “protège”. Pas de souci. Je respecte ça. Ce n’est pas parce que je suis le grand barbu ex-militaire et elle la musicos des rues que ce rapport doit se faire.

_ J’y pense mais… Je bosse avec la Croix-Rouge et de temps en temps on organise des petites fêtes. Histoire de changer les idées aux SDF. Je pense qu’ils y en a pas mal qui pourraient aimer tes textes. Enfin je ne sais pas, je suppose. Ca te ferait un public très différent. Mais ça pourrait être sympa. L’organisation n’a pas des milles et des cent. Mais je connais la trésorière de notre cellule. Elle comprendra ce que je cherche à faire par là. Et encore si Louisa se laisse tenter par l’idée. Parce que c’est sûre que ce ne sont pas les clochards qui peuvent participer à des cagnottes ou des trucs participatifs pour sa musique. J’avoue que je ne vous ai pas cherché sur le net. T’as un site ou quelque-chose comme ça ? La pub se fait aussi comme ça mine de rien.

Eden Memories
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14.12.19 14:50
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Louisa Lorca
Louisa posa son regard sur Sean, prenant de le regarder, se demandant bien s'il avait été blessé. Il s'était battu et aurait surement de nombreux bleu à cause d'elle... La jeune femme récupéra ses baskets, mais décida de ne pas les mettre maintenant. Elle voulait d'abord mettre le plus de distance possible entre eux et le bar avant de prendre le temps de changer de chaussure.

Louisa répondit calmement "Ouais, ça le fait.". La jeune femme sentait que l'adrénaline était toujours là. Le contre-coup finirait par arriver plus tard dans la nuit. Elle le savait. La vie était violente, alors Louisa avait appris à faire avec. Ils avaient eut beaucoup de chance... Le patron aurait pu toucher quelqu'un en tirant, les vigiles auraient pu se ramener. Tout aurait pu horriblement mal se passer. Louisa était heureuse, ressentant du soulagement, voir une certaine euphorie d'avoir survécu à tout ça. Pour le moment tout tallait bien et c'était l'essentiel. Malgré tout, Louisa savait que tout cela risquait de lui retomber dessus à un moment donné. Londres était une grande ville, mais les informations circulaient. Le tout était de savoir quelles seraient les conséquences...

La jeune femme emboita le pas, marchant au côté de Sean. Il fallait qu'elle retrouve le métro et rentre dans le centre ville de Londres. Elle expliqua "Il faut que je prenne le métro, tu rentre sur le centre toi aussi ?". Louisa se sentait en sécurité avec lui. Il avait montré qu'elle pouvait avoir confiance en lui.

La proposition de Sean aurait presque pu vexer la jeune femme. Mais au final, le fait de venir à la croix rouge en étant vu comme une pro et non comme une personne à aider, était vraiment une idée agréable. Louisa ne voulait pas être vu comme un boulet. Elle n'était pas une victime de la société, elle arrivait à se débrouiller. La jeune femme n'était pas totalement idiote, elle voyait pas bien que Sean essayait de l'aider. C'était à la fois généreux, mais Louisa n'avait pas besoin d'aide, elle savait se débrouiller. "Ce n'est pas dans mon habitude... Mais vu que tu m'as bien aidé, j'accepte.".

Louisa répondit à la dernière question de Sean "Je suis sur différents réseaux sociaux. Attends, je te montre ma page !". La jeune femme sortit son téléphone de sa poche. Elle avait un peu de 4G sur son abonnement, c'était indispensable dans ce genre de cas. La jeune femme n'était clairement pas très connu sur les réseaux, mais possédait déjà une centaine de followers sur tweeter et le même nombre de j'aime sur sa page facebook. C'était compliqué de percer sur les réseaux sociaux. "Si tu veux me contacter, tu peux passer par ces réseaux. J'y suis souvent connecté.". Elle expliqua "Je n'ai pas vraiment de groupe, là c'était exceptionnel. D'habitude, je suis en solo."

En arrivant dans l'allée principale du quartier, Louisa prit enfin le temps de se poser un peu plus. "Attends, je vais juste changer de chaussures, ça sera plus simple". Prenant appuis sur un mur, le jeune femme échangea ses talons contre ses basket. C'était beaucoup plus agréable de marcher avec des chaussures plates. Cela lui permettait aussi de courir sans prendre le risque de tomber.
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15.12.19 17:26
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Je lui emboîte le pas pour retrouver le métro. En prenant tout droit on va tomber dessus tranquille. Je me décale pour qu’un duo de femmes puissent descendre la rue sans être séparé. Leurs sourires sont beaux. Elles ont l’air joyeuses. Je vois à leurs bras des sacs de la galerie marchande. Ca me fait penser qu’il faut que je commence à penser aux cadeaux de noël. J’ai promis à ma nièce de l'emmener faire du patinage. Va falloir trouver le temps pour tout ça.

_ C’est vrai ?! Oh ! Cool ! Je suis agréablement surpris. Je lui souris.Il faut que je me le note tout de suite. Sinon je vais l’oublier. Je commence à fouiller mes poches. Où est-ce que j’ai mis le téléphone ? J’ai vu le matos que tu avais ce soir. Je le trouve enfin. J’ouvre l’appli du calendrier. Tu pourrais passer au local ? La semaine prochaine ? Ce sera plus simple pour organiser. Les filles pourront te rencontrer. C’est toujours plus facile le face à face. Je regarde par dessus son épaule la page FB. Ca a l’air actif. J’ouvre mon compte pour entrer son nom d’artiste. Elle apparaît dans les cinq premiers résultats. Nickel. Je commente l’affiche du concert de ce soir et je fais un partage. Ca c’est fait.

Je range mon téléphone. Je ralentis pour l’attendre. Je surveille la zone. Il y a encore du monde dans les rues. Je fais une oeillade pour voir où Louisa en est. Je remarque un éclat dans le fond de son sac. Le reflet du métal de l’arme à feu. C’est pour ça que je ne l’ai pas trouvé tout à l’heure.

_ Tu veux que je te raccompagne ? Je demande quand même. Je préfère. L’autre connard y est allé fort. Y a de quoi faire un traumatisme. Je lui souris. A ce stade, j’espère qu’elle ne voit plus comme un vieux dégueulasse intéressé.

Avant que l’on se remette en mouvement je pose une main sur son bras. Je me fiche de passer pour séducteur de jeunette. Parcontre, je ne peux pas laisser une ado partir avec un révolver dans son sac sans rien faire. On n’est pas dans un film. Même si je peux comprendre l’envie d’avoir de quoi se défendre… C’est dangereux. On ne peut pas négliger les risques. J’attire son attention. Je plante mon regard dans le sien.

_ Tu sais t’en servir ? Je ne pense pas. A la réaction qu’elle a eu dans le bar, je dis que c’est la première fois, qu’elle tenait une arme ce soir. Mais on ne peut pas savoir. Je lâche doucement son bras, qu’elle ne se sente pas attaquée. Je recule d’un pas. Je peux t’apprendre, si tu veux. on, je ne suis pas là pour faire une leçon de morale. Je ne suis pas un flic. Je ne suis plus un soldat. Mais, ça n’empêche que je peux aider. Je le fais déjà avec des gamins du quartier. Je ne suis pas pour le port d’armes évidemment. Mais quand le mal est fait, le mieux que l’on peut faire, c’est limiter la casse. J’utilise ma formation militaire. Je leur montre. Je leur apprend comment maîtriser ces armes. C’est mieux que rien.

Eden Memories

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21.12.19 15:35
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Louisa Lorca
Louisa était plutôt contente. Le fait de marcher à côté de Sean, loin du danger, lui donnait un sentiment de sécurité fort. Il était sympas et il avait montré plus tôt qu'elle pouvait lui faire confiance. C'était quelqu'un de bien. Elle répondit de façon positive à sa proposition. Louisa allait passer au local la semaine prochaine. Elle savait où c'était.

Sean lui proposait de la raccompagner, c'était vraiment sympathique de sa part. Mais à partir de là, Louisa n'avait pas vraiment peur de rentrer chez elle. C'était dans ses habitudes. Elle connaissait les signes et savait être alerte. Et puis le métro était un endroit plutôt calme, ce n'était clairement pas l'endroit le plus dangereux.

Alors que Louisa allait se remettre en mouvement, Sean lui attrapa le bras. L'adolescente braqua son regard dans le sien, sur la défensive. Que voulait-il ? L'avait-elle mal jugé ? L'homme parlait de l'arme. Il savait. Il avait dû l'entrevoir dans son sac, au moment où elle avait changé de chaussure. Évidemment, Louisa ne savait pas utiliser une arme à feu. Allait-il vouloir lui prendre ?

L'homme recula d'un pas et Louisa apprécia le fait d'avoir de nouveau son espace vital intact. La proposition de Sean la déstabilisa. Il ne voulait pas récupérer l'arme ? Pendant un bref instant, Louisa ne su pas quoi répondre. Devait-elle apprendre à tirer ? Est-ce que c'était une bonne chose d'avoir une arme à feu ? Et surtout, pourquoi Sean savait-il en utiliser ? Elle finit par répondre "Il faut que j'apprenne à utiliser un flingue... au cas où." En disant ça, Louisa réalisa toutes les conséquences que cela impliquaient. Elle eut un sentiment de vertige. L'adolescente savait qu'elle avait envie d'utiliser ce flinguer, de braquer quelqu'un avec. Elle n'avait pas envie d'utiliser cette arme pour se défendre, mais pour faire du mal avec. Louisa avait la sensation qu'elle avait le pouvoir au bout de doigts, c'était un sentiment grisant. C'était agréable, elle voulait céder à cette pulsion de violence. Pourtant, une partie d'elle-même avait conscience qu'elle risquait de foutre sa vie en l'air. Elle ne voulait pas aller en prison. Ce n'était pas envisageable, mais prendre ce flingue c'était prendre un ticket direct pour le centre fermé. Avec son casier, il suffisait que le responsable du foyer tombe dessus pour que l'affaire soit pliée.

Louisa exprima sa réflexion à voix haute "Je crois... je crois que ce n'est pas un bonne idée que je garde cette arme.". Est-ce que Sean saurait quoi en faire ? Elle ne voulait pas le mettre en difficulté non plus. Louisa ne pouvait pas non plus se rendre au commissariat pour donner l'arme, ou l'abandonner quelque part. Elle ne pouvait que balancer le flingue dans la Tamise. Au fonds de l'eau, l'arme serait inoffensive. Il fallait qu'elle balance cette arme maintenant, car elle n'aurait pas la force de le faire plus tard.
Elle regarda Sean et demanda "Est-ce que tu peux me rendre un dernier service ?". Louisa prit une respiration et expliqua "Est-ce que tu peux me raccompagner jusqu'au quai ? Je vais balancer cette arme à la flotte. C'est là où elle a sa place.". C'était douloureux comme décision, c'était renoncé à beaucoup, mais elle ne pouvait pas prendre le risque de se retrouver en centre fermé. Louisa espérait que Sean allait accepté. C'était un regard extérieur bienveillant qui lui permettait de garder les pieds sur terre.

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23.12.19 22:20
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Je la vois de braquer dès que je la touche. Arf. C’est bien ce que je me suis évertué à pas faire. Ce n’est pas facile de ménager les gens. Surtout que de base je suis un grand tactile. C’est vrai. Je touche tout le monde. Je ne sais pas trop d’où ça vient. Je suis le seul dans la famille. Mais je trouve que c’est plus simple que les mots souvent. Moi ça m’enméle le cerveau les mots.

_ Je te l’ai dit Louisa. Je ne suis pas ton ennemi. Lui dis-je pour la rassurer. C’est logique qu’elle soit confuse. Surtout vue la soirée. Ca ne m’ennui pas de lui redire cent fois les choses. Le principal c’est qu’elle ne se mette pas encore plus dans les emmerdes.

_ C’est toujours mieux de savoir se défendre. Je souris. Je suis un soldat. Même si je n’ai plus l’uniforme. Je sais de quoi l’être humain est capable. Alors, c’est vrai, dans la vie mieux vaut savoir se protéger de son prochain. Juste au cas où, comme elle le dit. Ceci dit, je ne suis pas pro armes à feu. Y a des façons moins dangereuse de se protéger. Je cherche le regard de la miss. Rien à perdre à lui glisser l’idée dans un coin. Elle en fera ce qu’elle voudra. Y a d’autres moyens que de porter un flingue. Le sport de combat. Ca en dissuade pas mal. Et c’est moins risqué. Tu connais ?

Je l’observe. Ca l’air de bien turbiner sous ses cheveux décolorés. C’est bien. C’est pas un sujet qu’on peut prendre à la légère. Avoir la responsabilité d’une arme c’est du lourd. On voit tellement de timbrés faire des horreurs. Que ce soit sur le front ou dans le civil. Ah! Cool Louisa. T’es une fille cool. Je lui fait un signe de tête approbateur. Je suis totalement d’accord.

_ Autant t’éviter des emmerdes en plus, ouais. Je paris que le mec n’a pas de port d’arme officiel. Ca doit être du recelle. Une arme non homologuée c’est de la prison.

_ Bien sûre. Pas de souci. Je lui souris. C’est selon moi une bonne décision. Ceci dit la Tamise est un vrai cimetière à métal. C’est un dépotoir. J’ai vu ce que fait la pollution au Moyen Orient. Je ne suis pas un grand écolo. Mais quand je peux j’aime autant agir. En plus, je sais qui pourra nous débarrasser de ça sans poser aucune question. Ca veut dire aussi expliquer à la demoiselle comment je peux avoir un réseautage comme ça. Mais après ce qu’on vient de vivre ensemble. Je ne vois pas trop comment ça pourrait la déranger. Ou alors... Je tend une main ouverte devant elle. Tu me la confie. Comme ça je la confie à quelqu’un qui pourra la détruire et réutiliser le métal. On en fait un truc positif. C’est toi qui vois ! Je pense qu’elle va dire “oui”. Je vois bien depuis tout à l’heure que c’est une fille qui est gentille. Juste une nana qui a eu moins de chances que les autres à la base. C’est aussi ça qui fait que je commence à l’apprécier. Malgré sa vie de merde, elle ne se laisse pas abattre. J’en connais pas mal qui pourrait s’inspirer…

Eden Memories

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26.12.19 12:58
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Louisa Lorca
Louisa restait sur la défensive, n'étant pas certains des attentions de Sean. L'homme le comprit très bien, la rassurant tout de suite. Par rapport aux sports de combat, l'adolescente n'avait jamais appris à se battre correctement. Il y avait bien la salle de boxe où elle allait parfois, mais c'était tout. Elle répondit à la question par rapport aux sports de combat "J'en ai jamais vraiment fait.". Maitriser un tel sport lui permettrait de s'assurer une plus grande sécurité. Elle se nota intérieurement cette idée.

Sean était sympas, proposant toujours de l'accompagner pour se débarrasser de cette arme. Il tendit la main, proposant de récupérer l'arme pour en faire autre chose qu'un objet polluant la Tamise. Louisa regarda Sean, hésita, puis finit par se dire que c'était une bonne chose. Il y avait du plomb pour les armes à feu et c'était un poison pour les poissons. Elle demanda tout de même "T'es certain que ça ne va pas te créer des ennuis ?". Puis devant sa confirmation, l'adolescente posa le sac à terre, regarda s'il y avait des personnes au alentours, puis prit le flingue dans les mains. L'arme pesait lourd. La lumière amenait des reflets métalliques. Louisa avait pris la décision de donner l'arme à Sean, pourtant elle hésita de nouveau. Elle comprenait pourquoi on pouvait aimer porter un tel objet. C'était avoir le pouvoir, dominer la situation. L'adolescente avait envie de punir certaines personnes qui lui avait fait du mal, de leur montrer ce que c'était d'avoir peur. C'était le cas pour le responsable du foyer, elle voulait voir sa tête affolée, comprenant qu'il n'avait plus le pouvoir. Cette idée était terriblement satisfaisante, mais ce n'était pas raisonnable. Ce n'était pas de cette façon qu'elle allait s'en sortir.

Ayant eut un petit temps d'attente, elle finit par donner l'arme dans la main tendue de Sean. Cette décision était très frustrante, mais c'était la meilleur chose à faire. Louisa ferma son sac et commenta simplement "C'est mieux comme ça." Louisa n'avait pas de sac à lui donner pour cacher l'arme.

Le métro n'était pas très loin, leur chemin allait bientôt se séparer. Louisa regarda Sean et le remercia "Merci" L'adolescente essaya de ne pas penser à ce qui aurait pu arriver. Entre le mec d'avant, l'arme... L'urgentiste avait été l'homme providentiel. Louisa n'avait rien à offrir, rien pour le remercier. Et lui, tout ce qu'il avait récolté, c'était des bleus et une arme à feu à se débarrasser. "T'as été super sympas avec moi et j'ai rien à t'offrir pour te remercier.". Elle était désolée.
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26.12.19 18:25
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Je suis bien placé pour savoir ce que cela fait d’être celui qui a l’arme entre les mains. On se pense invincible. Cette sensation ne dure qu’un temps. Très vite on se rend compte que l’on devient aussi une cible. Une arme ça ne protège pas de grand chose en réalité. Je ne veux pas dire tout ça à Louisa. En tous les cas pas maintenant. Je dois seulement la laisser faire son choix.

Ca ne m’étonne pas qu’elle se préoccupe de ma sécurité. C’est gentil de sa part. Je vois bien que c’est une fille droite dans ses baskets. C’est ce qui motive à donner un coup de main. Je lui souris toujours. Parce qu’il n’y a pas de raison de se faire du tracas. Je suis un grand garçon.

_ Rien du tout. Je vais gérer ça tranquille. T’en fais pas pour moi l’artiste. Je la suis des yeux. Je la vois tiraillée. Peut-être qu’elle va la garder en fait. Je ne vais pas lui jeter la pierre si elle décide de le faire. Mais dans ce cas j’insisterais un peu plus pour qu’elle vienne se former avec nous au Stand de tir. Ah. On dirait que la sagesse l’emporte sur le désir de désir de vengeance. Bravo Miss. Oui. Je pense que c’est le mieux. Je prend l’arme pour la mettre dans mon propre sac. Voilà. Ni vue ni connue. Je lui fait un sourire de confiance.

On fait les derniers mètres vers la bouche de métro. Je m’arrête à côté d’elle. Elle est loyale. Ca se voit. Mais je n’ai pas fait ça pour avoir un retour. J’ai fait ça parce que c’était la bonne chose à faire.

_ Continue à chanter. C’est ce qu’elle peut faire si elle veut vraiment me rendre la pareille. Je n’ai pas besoin d’autre chose que de savoir qu’elle s'épanouit dans la musique. Évite les ennuis. Je plaisante doucement. J’attrape mon téléphone pour lui demander son numéro perso. Ce n’est pas la même chose que les réseaux sociaux. Je fais sonner sa ligne dans le vide qu’elle puisse enregistrer le mien. Hésites pas si un de ces 4 tu veux aller boire un café. Aussi, si un jour elle a de nouveau des emmerdes, ça pourra servir. Mais ça je la laisse voir si c’est moi qu’elle voudra appeler. Normalement, là elle a pigé qu’elle s’est fait un allé. J’évite d’aller lui faire une bise qui peut la mettre mal à l’aise encore. A la place, je propose une poignée de main, en toute amitié.

Je ne bouge pas pour la suivre des yeux le temps qu’elle entre dans la station. J’attends encore un peu. En espérant que ça aille pour elle. Je ne peux pas faire plus. On verra. Maintenant faut que je m’occupe de cette arme et ensuite en route pour le taff.

Eden Memories

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27.12.19 15:20
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