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Obscurité - [PV JB]
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Louisa Lorca
Louisa marchait seule dans l'obscurité de la rue. L'éclairage public était vacillant. La principale source de lumière de l'adolescente était sa cigarette. Il n'y avait aucun bruit, si ce n'est que l'écho de ses pas. En alerte, Louisa savait qu'elle n'avait que quelques minutes de marche pour arriver à des lieux plus sécurisés. Elle avait peur, mais ne laissait pas l'angoisse l'envahir. Elle aurait aimé avoir quelqu'un pour la racompagner, comme avait fait Sean l'autre soir. Mais cette fois elle était seule, seulement accompagnée par la désagréable impression que quelque chose de mal allait se produire.

L'adolescente entendit un bruit derrière elle. Elle se retourna mais ne vit personne. Louisa ne s'arrêta pas, restant au même rythme. La jeune chanteuse était venue ici pour donner un concert dans un des derniers bars encore debout. Et même si le cachet avait été intéressant, elle ne remettrait pas les pieds ici. Louisa avait toujours sa tenue de concert, les cheveux détachés et avait même gardé ses talons. Ses tennis avaient pris l'eau et n'étaient même plus portable. La chanteuse ne mettait jamais de robe, préférant garder un pantalon.

Cette fois, le bruit se fit plus proche et Louisa put reconnaître un pas rapide. Etait-elle seulement en danger ? Louisa était en train de se rassurer quand elle vit une personne devant elle, à quelques mètres, coinçant la rue. Ne voulant pas prendre de risques, elle tourna au croisement mais dû s'arrêter. Elle se rendit compte avec horreur qu'elle était dans un cul de sac. Louisa se retourna et vit que desomais, les deux hommes lui barraient la route.

Louisa laissa tomber son sac de guitare, attrapant le couteau qu'elle gardait dans sa poche. Si c'était la fin, elle allait vendre chèrement sa peau. Un des hommes demanda "C'est toi, Louisa Lorca ?". Sentant la panique commençant à l'écraser, l'adolescente répondit à demis-mot "Oui.". L'homme fit un pas, Louisa mit le couteau en évidence devant elle. Elle n'était pas sans défense. L'homme leva les mains en signe d'apaisement "Tout va bien, on est pas la pour te faire du mal". Sa voix est douce et calme. Mais l'adolescente ne se laissa pas attendrir. L'homme continua "On est là pour t'amener à Emily.". Ces quelques mots attira immédiatement toute l'attention de l'adolescente. Il avait l'air de dire la vérité, mais c'était vraiment louche. L'homme posa son regard sur l'arme de la jeune femme est expliqua "Pose ça et on t’emmène à elle.". Louisa fit un rapide calcul, puis baissa son couteau. Elle s'avança lentement, puis un des homme l'attrapa par le bras. L'adolescente se mit à courir, laissant son bras glisser à travers sa veste.

Louisa avait le coeur qui battait à cent à l'heure. Elle courrait sans se retourner, ayant abandonné la majorité de ses affaires. La peur battait ses tempes. Il n'y avait personne, aucun lieu où se réfugier. Elle se dirigea vers les quais, sa seule possibilité de fuite. Ils n'étaient pas loin, elle les entendait. Louisa s'arrêta un instant, enlevant ses talons, puis continua de courir dans la nuit.

Pieds nus, silencieuse, Louisa se glissa parmi les ombres. Le froid et la peur la faisaient trembler. Elle prit son téléphone, cherchant désespéramment le numéro du flic. Louisa eut le réflexe de le mettre le portable en silencieux. Elle était à accroupie le long du quai. Elle était dans un cul de sac, elle ne pouvait qu'aller vers l'eau ou de fuir vers les deux hommes. Louisa était coincée. Elle ne savait pas nager.

L'adolescente commença à écrire des sms, espérant que le flic allait pouvoir la sortir de là. Mais c'était peu probable, ils allaient la trouver d'une minute à l'autre. Les bruits de pas se rapprochèrent. Ils étaient juste au dessus d'elle. Louisa posa la main sur sa bouche, s’empêchant de crier. Elle ferma les yeux. Elle aurait voulu prier.

Une main se ferma sur son épaule, puis sur son bras. Cette fois, c'était terminé. Louisa se releva et essaya de s'enfuir. Mais cette fois, l'homme la tenait fermement. Il lui fit lâcher le téléphone, l'objet tombant au sol. L'adolescente voulu crier, mais l'homme l'en empêcha. Louisa essayait de libérer, mais sa force n'était pas comparable à l'individu qui la tenait fermement. Il fallait qu'elle se libère. Le deuxième homme avait sorti un mouchoir et la posa sur le visage de l'adolescente. Louisa s'arrêta de respirer, continuant d'essayer de se débattre. La panique l'étranglait.

Elle ne devait pas perdre connaissance... Pas maintenant. Louisa sentit son corps se relâcher malgré elle. Cela ne pouvait pas se terminer de cette façon. Elle devait lutter. Elle devait...

Louisa sombra dans l'inconscience.
Louisa Lorca
Louisa Lorca
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22.12.19 16:30
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Jean-Baptiste Lemoine
Obscurité <<<

JB avait été vif comme l'éclaire, au premier sms reçu de la part de Louisa, il avait répondu le plus rapidement possible, pour savoir où elle se trouvait et ainsi lui donner un coup de main. Il avait même tenté de l'appeler mais sans de réel succès. Heureusement pour la jeune fille, le flic n'était pas si loin, mais il était de notoriété que la cavalerie avait tendance à arriver un peu trop tard. Lui qui avait prévu de rentrer tôt. Ce ne serait pas pour aujourd'hui. Ce qui l'inquiétait réellement, c'était bien le fait que les mecs décident de s'occuper de cette jeune femme, alors que lui, avait bien fait en sorte de ne jamais nommer son nom, d'une quelconque façon. Qu'est-ce qu'il s'était passé? Ou pourquoi d'un coup, ils s'intéressaient à elle? Avait-elle fini par attirer l'attention, parce qu'elle posait, encore, trop de questions? C'était possible, même s'il lui avait dit qu'il prenait l'affaire en main, il ne pouvait pas empêcher les gens proches des victimes de continuer de faire leur enquête de leur côté, surtout si la confiance n'était pas totalement établie entre eux. Ce qui pouvait être le cas.

Tout en tentant de joindre la jeune femme, il avait couru à son véhicule, sans réellement prévenir qui que ce soit autour de lui, pour mettre les gaz sans réfléchir. Il lui fallait arriver à destination, avant qu'il ne soit trop tard et qu'elle ne se retrouve à disparaître, elle aussi, dans la nature. Mais alors qu'il roulait à une certaine vitesse en direction du lieu de l'agression. Une voiture se mettait en travers de son chemin. Il eut le bon réflexe de vouloir éviter l'obstacle, avec un violent coup de volent sur la gauche, qui envoya son propre véhicule dans la glissière sur le côté, qui lui permis de faire un magnifique retourner, ce qui fit que sa voiture se retrouva sur le toit, et lui, fort peu en état de comprendre la suite des opérations.

Si Louisa avait été une cible facile, elle avait aussi été un appât des plus intéressant pour attirer le français dans un piège. L'équipe qui sortit de la voiture ayant créé l'accident, était cagoulée et ouvrit sans ménagement la portière du conducteur pour sortir le flic piégé dans la carcasse et à moitié inconscient. Il avait cogné la tête dans l'airbag et était sonné, vu le petit tonneau qu'il avait effectué. Sans attendre, il se faisait embarquer. Autant dire qu'il était dans les ennuis et ce... jusqu'au coup.

Ce fût une lumière vive et un mal de crâne strident qui le sortit un peu de sa torpeur. Sans reconnaître où il se trouvait vraiment, il sentait le froid d'un mur dans son dos et sous sa joue. S'aidant de ses mains, il tenta de reprendre un peu ses esprits et une position plus confortable, pour tenter de voir ce qu'il se passait, car il n'avait que des images floues des derniers événements en date. Grognant dans sa barbe, il ouvrit les yeux lentement, pour se rendre compte qu'il était sans aucun doute dans une sorte de cellule, mais pas seul, le corps d'une jeune femme à ses côtés le remis rapidement dans le bain et sans se dresser sur ses deux pieds d'un bon, il se pencha pour reconnaître...

- Louisa! Merde merde... il s'assura rapidement qu'elle respirait encore, ce qui était le cas et doucement, enfin... un peu, tenta de la faire revenir à elle. Louisa? Hey! Tu m'entends? Réveille-toi! Il aurait pu lui mettre une claque, mais s'avisa, ce n'était pas le moment de le faire. Il secouait donc un peu la jeune femme pour qu'elle ouvre à son tour les yeux.

L'endroit où ils se trouvaient, les problématiques que cela amenaient... il y réfléchirait ensuite. Pour le moment, Jean-Baptiste avait toute son attention portée sur la jeune femme et le fait qu'elle allait bien, ou non.

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25.12.19 19:01
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Louisa Lorca
Louisa n'était pas totalement inconsciente. Elle entendait depuis plusieurs minutes ce qu'il se passait autour d'elle. L'adolescente sentait l'humidité du sol à travers ses vêtements. Ses pieds et ses mains étaient gelés, blanchissant à cause du froid. L'adolescente avait du mal à émerger de cette inconscience non naturel. Un puissant de sentiment de peur était en train de la submerger, au risque de la noyer. L'adolescente entendait le flic, puis sentit quand il essaya de la réveiller. Mais Louisa se sentait emprisonner de son propre corps. Au prix d'un effort important, Louisa finit par ouvrir les yeux. Ses pupilles étaient dilatée, les yeux rougis. Elle avait beaucoup de mal à réfléchir, à faire le lien avec les différents événements.

Louisa fit doucement bouger ses doigts, essayant de retrouver ses fonctions motrices. Elle n'arrivait pas à parler, sa mâchoire étant trop difficile à utiliser. Les muscles étaient encore beaucoup trop engourdies. Louisa finit par répondre à la question du flic par une grognement mêlé à un soupire. Elle ne se sentait vraiment pas bien. Son coeur s'était emballé quand elle avait vu la pièce. Ce n'était pas normal. Elle était en danger. Il fallait qu'elle se lève rapidement et s'enfuit le plus vite possible. Mais avant d'être enfermée dans une pièce, elle était d'abord enfermée dans son propre corps.

Des bribes de souvenirs finirent par revenir. Elle avait été inconsciente dans les mains d'inconnu. Cette idée la frappa et la terrorisa. Son premier réflexe fut de vérifier qu'elle avait bien toute ses fringues. Ce qui était le cas, à part que ses pieds étaient nues depuis la perte de ses chaussures à talon. La panique de Louisa retomba un peu. Elle ferma les yeux pendant un instant et se fit violence pour ne pas céder à la peur. Sa survie dépendait aussi de sa capacité à rester calme. Et c'était son objectif : survivre.

Les effets de produit narcotique perdaient peu à peu en efficacité. Louisa finit par réussir à ramener ses bras vers elle, les trainant sur le sol. Elle n'était pas capable de se lever ou de faire quoi que ce soit. Après, quelques instants, Louisa finit par articuler difficilement "Où... On est ..?". Puis l'adolescente essaya de ramener ses jambes pour au moins s'asseoir. Où étaient-ils ? Qu'est-ce que lui voulaient ces gens ? Pourquoi le flic était là ? Lemoine avait une salle gueule, ce qui témoignait que quelque chose s'était mal passé ? Les pensées de l’adolescente dérivèrent , ils avaient dit qu'Emily était là. Est-ce que c'était le cas ? Louisa finit par dire "Emily ?". Elle n'était pas capable de faire une phrase plus longue pour le moment.
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27.12.19 0:12
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Jean-Baptiste Lemoine
Obscurité
La jeune femme ouvrait finalement les yeux. Ouf, elle n'était pas totalement mise hors d'état de nuire. C'était une bonne nouvelle, dans cette merde, tout ce qui pouvait être positif était pris par notre flic. Sans le dire à haute voix, il sentait plutôt mal la suite des événements. Si c'était bel et bien ceux qu'il pensait qui les avaient attrapés... il avait seulement eu le temps d'envoyer un message à Marlon, puisque les deux s'étaient portés volontaire pour aider la jeune fille à retrouver son amie. Ainsi, la Strike n'était pas totalement dans le brouillard, mais pour le reste, il leur faudrait les retrouver par leurs propres moyens. Pas de doute que la petite équipe mettrait les bouchées doubles, enfin... l'espérait-il.

Bien entendu, ce n'était pas quelque chose qu'il dirait tout de suite à Louisa. Pour le moment, il faudrait la laisser reprendre totalement le contrôle de ses membres et de son esprit. Car pour l'instant, JB voyait bien qu'elle avait du mal. Tout doucement, il l'aidait à se mettre assise, dos contre le mur, elle serait ainsi plus à l'aise. Il ne brusquait rien, sachant que cela ne servirait pas à grand-chose. Ce qui lui permettait aussi, de contrôler qu'elle allait bien. Enfin... que rien n'était cassé quoi.

Le réflexe de la jeune femme de voir si elle portait encore ses habits, était compréhensible, mais rien n'avait été fait... pas encore en tous les cas. Le but serait d'éviter un pareil drame. Alors que le français continuait à prendre soin de Louisa, son esprit partait déjà dans pas mal de sens. Cherchant déjà un moyen qui leur permettrait de s'en sortir. C'était difficile, car il n'avait pas encore toutes les cartes en main pour trouver une porte de sortie. Pas de doute que les réponses à ses questions arriveraient bien rapidement. S'ils étaient enfermés dans cette pièce humide et peu agréable, c'était bien parce qu'on les voulait encore en vie, le temps d'obtenir quelque chose...

La voix de son interlocutrice se faisait entendre, la question était légitime, mais notre flic n'avait aucune réponse à fournir. Il eut une petite moue alors qu'il répondait sans détour.

- Je ne sais pas. Sans doute dans une planque... Secouant légèrement la tête, alors qu'elle prononçait le prénom de son amie. Il n'y a personne ici, à part nous.... l'observant, avec intensité. [color=#365070Tu m'as dit qu'ils voulaient te tuer... qu'ont-ils dit avant de t'attraper? Est-ce que tu as reconnu... je sais pas, un visage, une voix, un accent?[/color]

Tout ce qui pourrait les mettre sur la voie de ceux qui les avaient attrapés, serait un point d'avance sur la suite. Lemoine le savait, plus il aurait d'informations sur leurs ravisseurs et mieux il saurait gérer la situation et les problématiques qu’elle amènerait forcément.

- Est-ce que ça va? Est-ce qu'ils t'ont blessé?

Il était important de s'assurer qu'elle allait au mieux. Lui sentait du sang sécher vers son oeil, autant dire que l'arcade avait dû sauter et quelques douleurs dues aux tonneaux de son véhicule, mais il allait survivre. En tous les cas, pour le moment. Pour la suite... ils seraient sans aucun doute rapidement mis au parfum... pour leur plus grand bonheur... ou pas.

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28.12.19 22:00
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Louisa Lorca
Le flic avait placé Louisa de façon à ce qu'elle soit assise dos au mur. L'adolescente essayait toujours de retrouver la maitrise totale de son corps, mais manifestement, elle allait avoir besoin de temps. L'état du flic et leur situation mettaient profondément mal à l'aise l'adolescente. Elle avait très peur. Mais Louisa ne pouvait pas céder à la panique, pas maintenant. Ils étaient vraiment dans une situation catastrophique.

Si Louisa ne pouvait pas faire grand chose, elle pouvait tout de même répondre aux questions du flics. Ses pensées et ses souvenirs étaient flous. Elle était clairement dans un état second. Qu'est-ce qu'ils lui avaient donnés exactement ? Louisa dû réfléchir quelques secondes avant de répondre. "Ils étaient trois. Je crois.". Il eut un silence. Ses pensées se précisèrent "Non quatre." L'adolescente parlait toujours lentement, mais sa voix reprenait peu à peu son tempo habituel. Louisa fit un effort pour se souvenir. "Ils m'ont demandés si j'étais bien Louisa Lorca.". C'était à ce moment là qu'elle avait sorti son couteau, non ? Elle n'en n'était plus certaine. "Ils ont dit qu'ils voulaient m'amener à Emily, qu'ils allaient être gentils...". Louisa eut un petit rictus. Quel bande d'enfoirés.

Que pouvait-elle donnés comme détail ? Elle s'excusa "Il faisait nuit... C'est aller vite. J'ai pas vu grand chose.". Louis essaya de se souvenir des événements. L'homme qui l'avait attrapé en premier avait de grandes mains et sa poigne était forte. Pour le reste... "L'homme qui a parlé, il avait un accent. Mais je ne sais pas de où... D'europe peut-être.". L'adolescente avait bien senti que cet individu n'était pas un natif, mais pour le reste, c'était trop compliqué pour elle.

Louisa réussi enfin à ramener ses jambes vers elle. Elle attrapa ses pieds nus pour essayer de les réchauffer. Le froid risquait de devenir très douloureux par la suite. Elle répondit à la dernier question du flic " Ca va... Je suis juste groggy.". L'adolescente précisa "Ils m'ont drogué avec je ne sais pas quoi.". Elle dévisagea Lemoine. Lui était réellement dans un sale état. Est-ce qu'ils l'avaient frappés ? Elle lui fit la remarque "Tu saigne." Laissant sa tête tombée légèrement sur le côté, elle demanda "Qu'est-ce qu'ils t'ont fait ?".

Louisa fit le tour de la cellule du regard. Ils ne savaient pas où ils étaient. Pas de téléphone. Pas d'arme. Ils étaient à la merci de ce groupe d'individus. Que voulaient-ils faire d'eux ? Une rançon ? Impossible. C'était prendre beaucoup trop risque de prendre un flic pour ça. Et puis Louisa n'avait aucune famille pour payer quelque chose. Elle demanda "Qu'est-ce qu'ils veulent ?".
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30.12.19 14:16
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Dice Master

Obscurité

Louisa Lorca & JB Lemoine



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Dragan Zapavalić Bras droit du Parrain de la mafia Albanaise

Zapavalić leva les yeux du livret de compte.

-”Ils sont réveillés.” Bien. Ils donna l’ordre, aux hommes d’y aller d’un signe de la tête.

Une quinzaine d’hommes en tout avaient été nécessaires, pour préparer le double enlèvement de la jeune Lorcas et du lieutenant Lemoine. Le Réseau les avaient surveillé de prêt ce qui avait compliqué les choses. Il avait fallu faire preuve de patience. Mais les Albanais sont connus pour être des tenaces sur la durée. Dragan avait méticuleusement préparé l’opération. Cette nuit, lui et ses hommes, allaient enfin venger leurs frères et soeurs massacrés par les hommes de la Strike.

Un homme passa devant pour repousser les bandes de plastique devant lui. Les turbines d’un moteur industriel rendait l’endroit assourdissant. Ici pas besoin de silencieux. Le site était vide. Il n’y avait personne à la ronde.

***

Un homme, grand sombre, déverrouilla la porte de la cellule. Tout de suite, les autres entrèrent pour immobiliser les deux prisonniers et les amener de force à l’extérieur. Ils furent assis chacun sur une chaise en métal, placée l’une à côté de l’autre. On leur ligota les mains, ainsi que les pieds, avec des liens en plastique similaires à ceux utilisés par les forces spéciales anglaises.

Trois hommes, armés et muets se postèrent en surveillance dans chaque zone. Personne ne sortirait de cette pièce sans l’accord du chef. L’expert en torture était déjà là. Il préparait tranquillement ses outils. Dragan tira une chaise avec lui et la plaça face aux deux prisonniers. Il s’y installa, et tira sur sa veste de costume pour ne pas être contraint dans ses gestes. Ses yeux calmes et froids étudiaient le bétail.

-” M. Lemoine, ravi de vous rencontrer en personne.” Dans le dos de l’Albanais l’homme de main préparait une scie à découper. “Vous êtes un homme difficile à trouver.” Constat le leader avec une ironie glaciale.

Le préparateur stoppa son travail pour aller allumer le générateur électrique relié aux pinces mécaniques. Il vient ensuite mettre Jean-Baptiste et la jeune fille pieds nus. Il plaça leurs pieds dans des bassines d’eau froide.

-”Vous vous doutez de la raison pour laquelle nous tenions à nous entretenir avec vous.” Le géant se redressa alors. Il croisa le regard du Français. Il n’y avait que haine en lui. Son jeune frère Lamir avait été tué par l’équipe de Lemoine lors de l’affrontement. Depuis ce jour, il n’attendait qu’une chose rendre justice aux siens. C’était le cas de tous les hommes présents ici ce soir. “Bien. Nous allons commencer.” Un jeune boxeur, aux yeux très clairs, aux mains serrées approcha et donna un premier coup de poing dans la face du flic.

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03.01.20 17:19
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Jean-Baptiste Lemoine
Obscurité
Louisa se remettait, lentement mais sûrement. Ce qui était rassurant. JB comprenait, par contre, qu'une telle situation pouvait faire entrer la personne dans un stress énorme. Surtout à son âge, surtout avec ce qu'elle avait déjà pu vivre. Il espérait juste qu'elle arrive à garder la tête froide, quoi qu'il arrive. Ce serait un poil plus simple à gérer. Il restait près d'elle, tout en continuant de s'assurer qu'elle n'avait rien.

- Prends ton temps pour y réfléchir.

Le flic ne voulait surtout pas la brusquer ce n'était pas le moment. Remarquant qu'elle était pieds nus, il haussa un sourcil et enleva sa veste pour la lui poser dessus, mieux valait la garder au chaud. Il l'écoutait encore une fois avec attention, alors qu'elle remettait ses souvenirs en place et lui donnait toutes les informations qu'elle pouvait.

Tout ce qu'elle disait, ne lui disait rien qui vaille. Il essayait de comprendre pourquoi cette jeune femme intéressait ceux qui les avaient enlevés. Pourquoi ils avaient été enlevés tous les deux d'ailleurs. Est-ce que l'enquête sur la jeune Emily touchait finalement à des choses qu'il aurait mieux fallu laisser de côté?

- Ok, c'est déjà pas mal ce que tu m'as dit. Avec un léger sourire, qui se voulait rassurant. Il se passait une main là où le sang coulait. C'est rien, t'inquiète pas. Avec une petite moue. Ils ont pourri ma voiture... marquant un petit temps, murmurant. L'avantage, c'est que si elle est encore sur place, les collègues vont vite comprendre la problématique. Autant offrir un peu d'espoir à la jeune femme.

Elle ne connaissait sans doute pas l'efficacité de la Strike Team, mais Lemoine n'avait pas trop de doute sur le fait qu'une fois que sa disparition arriverait aux oreilles de son équipe, ses derniers se mettraient en chasse, sans s'arrêter jusqu'à le retrouver. Maintenant, il fallait voir ce qui risquait de leur arriver à eux.

- Je sais pas... mais on va s'en sortir...

Il ne pouvait pas encore dire que ça irait, mais qu'au moins, ils ne finiraient pas leur vie ici. En tous les cas, il préférait ne pas y penser. Sur ses paroles, la porte s'ouvrit alors en grand, ce qui fit se redresser rapidement le français pour se mettre entre leurs attaquants et Louisa, mais sans succès, ces derniers étant plus nombreux, ils finirent par le maintenir sans lui laisser la possibilité de faire quoi que ce soit, même si ce dernier ne se laissa pas faire, bougeant dans tous les sens pour tenter de les faire lâcher, pour s'échapper d'une façon ou d'une autre. Il se retrouva malheureusement, quand même, attaché à une chaise - encore - dans une salle qui lui tira une vraie chair de poule.

La gueule de celui qui arriva lui parla rapidement. Il eut une petite moue et garda la gueule tirée. Ils ne s'étaient jamais croisés mais le mec n'était pas inconnu au bataillon, après tout, les Albanais foutaient suffisamment le bordel ces derniers temps pour qu'ils s'intéressent de près à eux. Surtout qu'ils étaient à la base de l'enlèvement d'Iza, ce qui ne manqua pas de l'inquiéter un instant, même s'il n'en montra rien.

- Laissez partir la jeune femme, elle n'a rien avoir avec tout ça!

S'ils voulaient se venger, Lorca n'avait rien à faire là-dedans. A quoi bon avoir la mort d'une autre jeune femme sur la conscience? Il fronçait les sourcils en remarquant l'homme derrière. Oh... ok... c'était à nouveau un truc du genre. A croire que ces mafias avaient quelque chose avec les membres coupés. Son attention revenait sur le chef, grognant quelque peu.

- J'ai rien à vous dire....

Certes, la conversation n'avait pas encore commencée mais... il n'allait quand même pas leur faire le plaisir de montrer qu'il pouvait stresser. Les pieds dans l'eau... cool, ça allait vraiment être une partie de plaisir. Il voulait juste qu'ils lâchent Louisa.
Le jeune mec qui était prêt à lui refaire le nez lui fit changer son attention, il prit une grande inspiration pour être prêt à encaisser ce qu'il allait prendre, un nouveau grognement se fit entendre à l'impact. Le coup était violent, il avait vu les étoiles, sa tête s'abaissait légèrement, il tentait de remettre ses idées en place.

- Laissez partir Louisa... Peut-être allait-il rester sur cette phrase en boucle, elle n'avait pas à faire partie de ce merdier.

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09.01.20 21:14
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Louisa Lorca
Louisa sentait l'angoisse lui comprimer la poitrine, mais pour le moment elle avait su rester calme. Ils étaient enfermés, mais on ne leur avait pas fait de mal. Le temps jouait pour eux. Chaque minutes passée était une minutes les rapprochant de leur potentiel sauveteur. Louisa savait que les gens mettraient du temps à se rendre compte qu'elle avait disparu... Mais ce n'était pas le cas pour le flic. Son équipe allait le chercher. Il fallait juste espérer que la police les trouve avant que le pire ne se produise.

Alors que Lemoine soutenait qu'ils allaient s'en sortir, la porte de la cellule s'ouvrit, laissant apparaître plusieurs hommes. Le flic essaya de se défendre, mais ils étaient beaucoup trop nombreux. Louisa fut contrôlée sans effort. Encore groggy, elle n'arrivait pas à bouger correctement. Elle les regardait sans comprendre, posant de multiples questions. Puis quand Louisa vit la pièce et qu'ils furent attachés à une chaise, l'adolescente se mua dans le silence. Elle était terrifiée. Un homme avait une scie à découper. C'était un film d'horreur.

Les pieds dans l'eau froide, Louisa tremblait. Elle ne savait pas pourquoi elle avait été enlevée, cherchant mentalement la cause qu'elle avait pu faire pour être aussi durement puni. Est-ce que c'était liée à cette avocate ? A Jessica ? Est-ce que ces hommes étaient ceux du réseau ? Est-ce que c'était le Norvégien qui se trouvait devant elle ?

Louisa tira sur ses liens, essayant de se dégager. Clairement la panique prenait le dessus. S'en était trop pour elle. Son regard balayait la salle, mais ne croisa le regard d'aucun homme. Puis Louisa baissa la tête, laissant ses cheveux décolorés lui cacher le visage. Elle regardait ses pieds, qui déjà blanc, risquaient de bleuir. La douleur allaient être insupportable lorsque le sang allait revenir jusqu'aux orteils... Mais c'était à condition qu'elle soit encore en vie.

Louisa entendit l'impact du coup. C'était violent. Elle était désolée pour le flic, mais était soulagée que cela ne soit pas pour elle. Si ce groupe allait si loin, c'était parce qu’ils savaient qu'ils étaient intouchables. Dans l'esprit de Louisa, Lemoine était un homme mort. Elle se coupa de toute empathie pour lui. Maintenant, tout ce qui comptait c'était sa propre survie. Elle devait essayer d'agir maintenant, tant qu'elle avait encore un peu de maitrise sur elle-même. Louisa sentait qu'elle se noyait sous la peur, qu'elle en avait du mal à respirer. Elle ne savait pas quoi faire. Elle tira sur ses liens, tournant ses mains, essayant de se libérer. Louisa aurait pu dire quelque chose, mais elle avait trop peur pour amener toute l'intention sur elle. Louisa était prisonnière et cherchait à être la plus discrète possible, pour essayer de se faire oublier...
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Dragan Zapavalić Bras droit du Parrain de la mafia Albanaise

Le boxeur aux yeux cyans s’écarta. Il alla récupérer une serviette pour essuyer les jointures de sa main. Il marmonna entre ses lèvres une insulte dans sa langue natale. Mais un regard du chef l’arrêta net. Zapavalić donna ensuite l’ordre à son Préparateur d’aller relever la tête de l’inspecteur Lemoine. Le géant passa donc dans le dos des prisonniers pour et saisit le cuire chevelue de la cible pour le forcer à tenir sa tête droite. La poigne était volontairement douloureuse.

_“Melle Lorca reste avec nous inspecteur.” Le ton avait beau être posé, toute tentative de négociation était perdue d’avance. L’Albanais n’avait aucune intention d’entrer dans des pourparler avec la police Britannique. Miss Lorca était avec eux pour une raison qui était indépendante de M. Lemoine. Il se trouvait juste, que par ironie du sort, ils se connaissaient. “Nous avons des projets pour elle.” Étant donné le domaine d’activité de leur mafia, il était aisé d’imaginer la teneur de ces “projets”.

-”D’ailleurs, je vous rassure tout de suite. Vous n’êtes pas ici pour discuter non plus.” Dragan afficha un sourire mortel à leur captifs avant de faire un signe de tête, à l’homme dans leur dos. Il tira la tête de Jean-Baptiste un peu plus en arrière, à en faire craquer les cervicales. “ Vous êtes ici pour servir d’exemple.” Le boxeur approcha et poings serrés enchaîna deux crochets dans le ventre du policier. Sur un ring, leur puissance aurait mis un homme au sol. Le préparateur lâcha la tête de Lemoine juste après. Il vint se placer dans le dos de la jeune fille, silencieux et menaçant. “ Après tout, vous deviez vous attendre à ce que nous répondions à votre déclaration de guerre.” Déclara-t-il alors en allant chercher une lame finement aiguisée.

Il vint près de Louisa que le Préparateur obligea à courber l’échine pour mettre sa nuque en évidence. Toutes les prostituées, en service dans le secteur, étaient marquées comme propriété de l’organisation albanaise. C’était la coutume importée du pays. “Surtout, Louisa, ne bougez pas.” Lui conseilla le leader. Le préparateur parvint à la contraindre assez de temps pour que le premier trait soit fiché dans la chair tendre de la blondinette. Puis, il releva la lame rougie. “Butée comme votre amie. Cette jeunesse. Impétueuse. N’est-ce pas M. Lemoine ?” Nota le hors la loi sans attendre de réponse. Il jouissait de son pouvoir avec sadisme et délectation.

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Jean-Baptiste Lemoine
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Ils étaient vraiment dans la merde. Quoi qu'ait pu dire JB à Louisa, au fond de lui, il savait que tout ceci pouvait très mal finir. Il suffisait que la cavalerie arrive avec du retard et ils seraient fini. Et en plus, il était bien connu que la cavalerie pouvait arriver en retard. Mais il connaissait aussi son équipe et ces derniers pouvaient être des bulldozers quand un des leurs étaient en danger... alors... il fallait garder un peu d'espoir.

Quand il on lui tira la tête en arrière, il grogna de mécontentement, tout en plantant son regard noir dans celui de son interlocuteur. Il sentait le plaisir sadique qu'avait cet enfoiré à les avoir ainsi à sa portée. Il ne comprenait pourtant pas ce que Louisa faisait dans tout ce bordel. Pourquoi est-ce qu'il tenait tant à l'avoir, alors qu'elle n'avait rien avoir avec son équipe et ce qu'ils avaient pu faire pour sauver la soeur Sanders.

Il tenta de se défaire de ses liens et de la main qui l'empoignait avec force aux paroles de l'albanais sans y arriver pour autant.

- Salopard... grogna-t-il.

Des plans, il ne fallait pas être tellement idiot pour comprendre de quoi il parlait. Est-ce que finalement, ils avaient voulu le duo de jeunes femmes et n'avaient pas été assez rapides pour les capturer les deux en même temps. C'était fort probable. Il fronçait légèrement les sourcils à la suite. Oh, est-ce que cela l'étonnait? Pas vraiment. Bien sûr qu'on voulait en faire un exemple, comme souvent. Mais est-ce que cet homme savait seulement ce qu'ils risquaient à s'attaquer ainsi à lui comme ça? Il n'y avait pas que le badge qui pouvait le protéger. Il était aussi attaché à la famille des de Santis. Même si le français savait que Noa ne se mouillerait pas pour lui, il savait que cela pourrait bien l'emmerder profondément d'avoir l'un de ses protecteurs six pieds sous terre.

- Ah voilà, on en vient au fond du problème... ça enlève des gens et après ça pleure quand on se prend les conséquences en retour.

Il trouvait ces criminels pitoyables. Ils étaient souvent à vouloir se venger pour des trucs qu'ils avaient instaurés. Ce qui avait le don de le foutre en rogne. Surtout quand il se retrouvait au centre de l'histoire et là pour le coup... il risquait sa peau. Il voyait le boxeur revenir vers lui, bandant tous ses muscles il s'apprêtait donc à se reprendre des coups, ce qui fût le cas. Il encaissa comme il le pouvait, mais les crochets étaient violents, il se retrouva à nouveau la tête à moitié retenue par son torse, toussant difficilement, crachant un peu de sang par terre. Ce n'était pas tant les coups dans les côtes qui en étaient le résultat, mais le premier coup dans le visage, qui l'avait bien amoché.

Il oublia pourtant un instant ses douleurs, en voyant le criminel se déplacer vers la jeune femme, un couteau à la main. Sérieux, il serait prêt à lui refaire le portrait.

- Foutez-lui la paix! Grogna-t-il à nouveau, il tentait de bouger, mais sans pour autant réussir à défaire ses liens. Une moue dédaigneuse marquait ses traits à sa question. Il l'observa un instant avant de lui cracher à la figure, ce qu'il avait de salive et de sang mêlés, pour montrer tout le respect qu'il avait pour ses paroles, voir même sa personne. Peut-être que cela mettrait assez en rage l'albanais pour qu'il reporte sa colère sur lui et lâche Louisa.

- Va au Diable. Avant de lui offrir son plus beau sourire d'enflure, fier de l'avoir touché, chacun son tour, non?

*En français dans le texte
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Louisa Lorca
Louisa sentait la peur qui lui tirraillait les entrailles. Son coeur battait vite. La tête basse, elle essayait de se faire oublier. Elle tremblait. Les mains attachées, la jeune femme tirait sur ses liens. Il fallait qu'elle s'échappe. Mais c'était impossible. L'adolescente n'arrivait pas à réfléchir, son esprit étant uniquement dominé par la peur. Elle ne voulait pas mourir. Elle avait à peine 18 ans ! La vie n'était pas toujours facile, mais elle voulait vivre, s'arracher de cet enfer, se consumer dans la musique. Faire autre chose que finir bloquer sur une chaine, les pieds dans l'eau, les lèvres prenant doucement un couleur violacée. Louisa subissait un stress intense.

Entendre son nom lui fit relever la tête. Elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait rien. Ils avaient des projets pour elle ? Pourquoi ? Qui ? Quelles étaient leur but ? Qu'est-ce qui allait arriver ? Pourquoi l'avoir enlevé ? Pourquoi l'avoir attaché ? Qu'avait-elle fait pour mériter ça ? Ou était Emily ? Est-ce que c'était eux qui l'avait ? Est-ce qu'elle allait bien ? L'esprit de Louisa bourdonnait sans qu'elle soit capable de trouver une seule réponse. C'était trop compliqué. Ses penses étant hachées par le violents coups que se prirent le flic. Ils allaient le tuer en le tabassant... Lemoine allait mourir ici. Et elle, ils avaient des projets, des putains de projets...

Ils parlaient de guerre. Louisa avait la sensation d'être un civile coincé dans le no man's land. Un des hommes s'approcha de l'adolescente. Ils allaient faire quelque chose. Le coeur de l'adolescente se mit à aller plus vite. Il fallait qu'elle se libère ! Louisa tira sur ses liens, tournant ses mains à s'en faire mal, s'abimant la peau. Elle paniquait. "Non ! NON !" Louisa secouait la tête. Elle essayait de se débattre alors qu'elle était entravée par les liens. "Ne me touche pas!". Sa voix se déchirait sous la peur, partant dans les aigues. Le premier homme la bloqua, l'immobilisant.

Louisa sentit clairement la lame s'enfoncer dans sa peau. Elle se mit à pleurer. C'est à moment là qu'elle comprit. Ils étaient en train de la maquer, comme on marque un animal pour l'envoyer à l’abattoir. Elle devenait une propriété de ce réseau. Un objet. Un être dont l'aliénation serait si forte qu'elle risquait de perdre toute identité. Louisa ne pouvait pas le supporter. Son corps était tout ce qui lui appartenait vraiment. C'était une peur viscérale, terriblement profonde. Louisa avait du mal à respirer. Elle prenait conscience des événements et des répercussions. Elle se débattait autant qu'elle pouvait, mais elle ne faisait que subir.

L'adolescente avait cherchée de l'aide, mais Lemoine était attaché lui-aussi. Elle l'entendit crier et vit clairement son crachat. Il avait touché l'autre enfoiré. Le costume salit par la bave et le sang. C'était courageux. Louisa espérait que ses tortionnaires allaient la laisser tranquille. Mais dans tout les cas, cela ne serait que temporaire. Lemoine allait mourir, tabasser ou mutiler par ces monstres. Il n'y aurait pas de cavalerie, pas de sauvetage. Ils étaient seuls. Louisa essayait toujours de défaire ses liens de façon totalement irrationnelle. Elle tremblait, pleurait, et se démenait pour essayer de se libérer.

L'adolescente avait clairement perdu tout espoir.
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Louisa Lorca & JB Lemoine



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Dragan Zapavalić Bras droit du Parrain de la mafia Albanaise

Dragan se considérait comme un homme éduqué ! Il n’était pas un barbare. Il n’avait rien à voir avec la main d’oeuvre indispensable mais sans finesse de leur famille. Le chef avait ordonné que la journaliste soit mise hors d’état de nuire. Plutôt que de la liquider purement et simplement, il en avait tiré une source d’information intéressante.

_“Une simple affaire de bon sens. Nous ne pouvions pas laisser Melle Sanders mettre en péril nos transactions.” Elle avait mit la main -dieu seul sait comment- sur des documents très sensibles. En plus de cela elle avait voulu joué les héroïnes en prenant des photos. Elle avait fait son travail et lui le sien. Il n’y avait donc pas de rancune à avoir. Sauf que la Strike avait voulu faire à sa manière. “Vous auriez mieux fait de nous la laisser.” Elle n’en aurait pas eu pour plus de quelques semaines. Son corps aurait fini dans la Manche. Tout le monde y aurait gagné. “Au lieu de ça vous vous êtes fait beaucoup d’ennemis. Nous nous occuperons du frère après vous. ” Zapavalić avait un plaisir certain à faire comprendre à cet homme que son équipe entière allait finir découpée en morceau. Il ne serait pas là pour le voir.

Les cris de leurs deux victimes n’avaient aucun effet sur les Albanais. Ils étaient beaucoup trop en colère pour ressentir ne serait ce qu’une once de sympathie pour eux. Cela même si le Préparateur avait une fille de l’âge de la petite blonde. Ils iraient jusqu’au bout. Un point c’est tout. Zapavalić recevait un glére ensanglanté sur le visage. Un rictus haineux trahit alors son tempérament sanguin. Il efface la trace du dos de la main.

_“Vas-y.” Le Préparateur hochait de la tête. Lemoine avait offert un répit à sa jeune amie. Mais ce n’était pas du meilleur augure pour son propre cas. Le géant reposait sa lame dans une coupelle. Il revenait chargé de deux fusibles électriques. Il se posta devant le Français. “Saviez-vous qu’un coeur humain a une chance sur deux de survivre à une décharge électrique de plus de 5 secondes ? ” Sur cette information scientifique l’Albanais retourna s’asseoir pour profiter du spectacle. Il adressa un sourire charmeur à la jeune Lorcas. “Lumières. ” Fit-il dans un français au fort accent. L’homme de main plaça un fusible pendant 3 secondes… seulement. _“S’il vous reprenait l’envie de cracher souvenez-vous que nous pouvons faire de même à votre protégée. Bien. Où en étions-nous ? Oui. Le tatouage. ” Le sourire était d’une froideur de banquise.

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Jean-Baptiste Lemoine
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Bien entendu qu'Iza avait foutu son nez là où il ne fallait pas. Le mafieux ne lui apprenait rien. Pas besoin de s'appeler Einstein pour cela. Mais qu'il arrête de se plaindre pour le reste, quand on jouait avec le feu, on se brûlait. Lemoine en était parfaitement conscient. Tout comme il était parfaitement conscient de la problématique de la situation. Ce n'était pas son envie de ressortir les pieds devant et pourtant, l'espoir s'amenuisait petit à petit. C'était inquiétant, vraiment, pourtant, il tentait de garder à l'esprit que sa team pouvait encore les retrouver. Il n'avait aucune motivation du temps qui s'était écoulé depuis son accident, mais il n'en fallait parfois pas beaucoup pour que la Strike fasse son travail à une vitesse folle. Si on leur laissait le champ libre, bien entendu.

- Dans tes rêves...

Ils ne laissaient pas la famille aux mains de criminels. Le fait qu'il se permette de parler de faire du mal à Zac, fit bouger le français sur sa chaise, il tentait de défaire ses liens, en grognant, juste pour lui mettre son poing dans le nez. Ce lâche faisait le malin face à lui, alors qu'il n'avait aucun moyen de se défendre, mais qu'il tente de faire pareil alors qu'il pouvait rendre les coups, serait-il aussi certains dans son costard? Le regard noir que lui lançait Lemoine aurait pu le tuer sur place, si seulement il pouvait tirer des balles avec.

- Si vous les touchez....

Même mort, JB serait capable de trouver un moyen de venir lui pourrir la vie. On ne touchait pas à ses protégés, c'était la base de sa morale et cela ne changerait jamais. Bien entendu, ce n'était que des paroles, mais on pouvait sentir dans son ton, que les menaces étaient bien présentes, même si c'était lui qui était dans une très mauvaise position. Au moins, le crachat arrêta le boucher, il eut un petit air désolé pour Louisa, souhaitant vouloir l'aider au mieux, il ne comprenait pas pourquoi elle s'était, elle aussi, retrouvé dans cette galère. Qu'avait fait son amie pour que ce soit autant le bordel?

Ohhh la suite n'allait pas lui plaire. Jean-Baptiste se redressait sur sa chaise, pour essayer d'éviter la décharge qu'on voulait lui faire subir. C'était vraiment des façons de faire plus que barbare - certes la Strike pouvait user des mêmes usages mais ils n'allaient jamais vraiment jusqu'au bout -. En fait, tout ce que notre flic pouvait faire c'était encaisser et espérer pouvoir supporter le courant suffisamment longtemps. Les trois secondes lui parurent une éternité, son cri de douleur le fit sans doute comprendre à tous les gens présents dans la salle. Heureusement que ça s'arrêtait. Il respirait avec un peu plus de difficulté, il avait l'impression d'être en feu là où les fusibles l'avaient touchés, il fixait à nouveau son bourreau.

- Mmmpf... c'est tellement plus simple de s'attaquer à une jeune femme sans défense... espèce de lâche.

Mieux valait garder son attention sur lui, qu'il laisse Louisa de côté. Gagner du temps, c'est tout ce qui lui importait. Suffisamment de temps, pour que la cavalerie arrive. Aller... elle ne devait pas être loin, non?

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01.03.20 20:43
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Louisa Lorca
Louisa continuait d'essayer de se libérer, tordant ses mains et s'abimant la peau. Elle savait que c'était inutile, mais la panique dominait totalement l'adolescente. Elle n'arrivait pas à faire autre chose, alors même que la douleur commençait à irradier de ses poignets. L'adolescente essayait malgré tout de rester discrète, autant qu'elle le pouvait. Louisa n'intervenant surtout pas dans les échanges entre JB et le mafieux.

Le danger montait d'un cran. Louisa avait les yeux figés sur le tortionnaire, celui qui déclencha le coup de jus. Louisa tourna la tête vers le sol, fermant les yeux et serrant la machoire. Les hurlements du flic étaient glaçant. C'était de la souffrance à l'état pure. Ils étaient en train de le torturer, et ça allait continuer, encore et encore... Jusqu'au moment où le flic allait mourir. Louisa était terrorisée. Et même si Lemoine était confronté à sa mort prochaine, il continuait de défier le mafieux. L'adolescente ne comprenait pas ce comportement. Il le faisait pour la protéger, elle, alors que Louisa n'était pas grand chose pour le flic. Elle n'était même rien, juste une gamine apeurée qui lui avait demandée de l'aide. Louisa n'était même pas un membre de sa famille ou un ami. C'était incompréhensible pour elle, mais le français avait gagné, s'il survivait, la confiance et le respect de l'adolescente de façon définitive. Louisa n'aurait pas été capable de le faire pour quelqu'un d'autre... ni même pour Emily. Ce qui comptait, c'était sa propre survie.

Louisa avait perdu pied. Elle tremblait sous la terreur. Ses lèvres avaient pris une couleur violacée, se marbrant de bleu. Louisa était frigorifiée. Son coeur allait trop vite, battant ses tempes. L'adolescente ne sentait plus ses pieds. Ils étaient trempés dans l'eau froide, prenant une couleur trop blanche et commençant lentement à se teinté de bleu. Avec son syndrome de Reynaud, Louisa ne savait même pas s'il serait capable de marcher si on a libéré maintenant. Elle avait la sensation que son corps était en train de s'étioler de lui-même. Louisa sentait du sang glisser sur sa nuques, puis dans son dos. La marque la brûlait, étant beaucoup plus douloureuse mentalement que physiquement. Elle était marquée. Ils l'avaient marqués.

Les sens hyper en alerte à cause de son profonds état de panique, Louisa vit que quelque chose s'était mis à bouger. Elle releva le regard, espérant de tout cœur que quelqu'un venait les sauver de cet enfer... Mais le pire était-il vraiment derrière eux ?
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Zac Sanders

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Sanders se trouve avec Rylee et Marlon à moins d’une quinzaine de mètres du hangar ciblé.
Il observe les forces en présence. Ce n’est pas souvent que Yard dépêche autant de ses effectifs pour une opération. Témoignage du respect qu’inspire l’Inspecteur Lemoine dans leur milieu.
Même Clayton a fait le déplacement. Il écoute les informations donnés par les hommes qui ont récupéré la fille séquestrée au domicile de Wilson.
L’affaire est en train de prendre une portée beaucoup plus importante que ce qu’ils s’imaginaient. Ce n’est pas qu’un kidnapping. Les services ont les Albanais et Zapavalić dans le collimateur depuis un bail. C’est une chance inouïe, de mettre la main sur l’une des plus dangereuse bande organisée, de cette maudite citée

« Non mais regardes-moi ces clowns. » Maugré Junior en désignant deux bleus, frétillants devant leur première action coup de poing. Il est sur des charbons ardents. Ce n’est pas dans ses habitudes de bosser avec les autres services. La méfiance le rend irascible. Car même s’il n’a rien à battre des enjeux politiques, Zac n’est pas dupe.
Le Bureau doit montrer des bons résultats, après la Banque, l’Université. Si c’est au détriment de JB…

« Prêts ? » Fait-il rhétorique en avançant vers la face ouest. Le silence de la Mort est dans les rangs armés. Le flic est mué. Il cale son rythme cardiaque sur une fréquence basse. Il garde en mémoir le plan du lieu. Il bande les épaules, sportif prêt à attaquer.
Les équipes se sont placées. Elles couvrent chaque entrée. Deux unités mobiles sont là pour courser les fuyards potentiels.
Un hélicoptère a même été réquisitionné. Le pilote attend le coup de sifflet.

... nous, aussi, on compte les minutes, les secondes, avec le pressentiment que vous avancez vers le but. Pour vue que tout se passe bien.

Junior scrute les mains du coordonnateur. Il compte. 1. 2. 3.
Un pas après l’autre, un coup de bélier dans la porte principale. Les mecs dégagent sur les côtés. La porte de métaux tombe. La Strike est en tête de file pour entrer. Zac marche, arme à l’épaule. Il suit les silhouettes. Il est chasseur et il vise vite. Un projectil par de son arme. La balle perfore une épaule. Le touché s’évade.

Albanais : « ALERTE ! » L’Albanais prend une balle dans la tête avant de finir son cri. Raide mort. Mais, le mal est fait.
Le boucan a alerté les criminels. Ils sont déjà en mouvement et armés. Ils sont une bonne quinzaine sur place. Ceux sont des mercenaires entraînés. Une fois l’effet de surprise émoussé ils s'organisent en défense.
Junior progresse lentement, visant, tirant, cherchant. Il garde un œil sur sa droite, surveillant la sécurité de Byrd. Il entend le Tank tout près. Ils sont là. Ensemble ils sont une légion. Voilà ce qu’il se dit.
Jean-Baptiste n’est pas encore en vue. La jeune fille, Louisa, non plus. Il ne doit pas être loin. Ils ne doivent pas être loin.

« ATTENTION! » Hurle Junior en voyant un des leurs visé par un truand. A deux secondes près l’homme serait mort. Zac enjambe le cadavre, épaules rentrées. Chaque fois qu’il tue il venge Izaline. Chaque fois il se rapproche de JB.






Dispo pour une enquête!

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Zac Sanders
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