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[CLOS] Jeux de dupes Ft. Lyov
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APOPHIS
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FACE IDENTITY : Sagamore Stevenin
IDENTITE : Apophis
GROUPE : Fuck the law
AGE : 49 ans
ETAT CIVIL : Mort
PROFESSION : Mercenaire
ETAT DE SANTE : Correct
LIENS : Lié à ceux qui ont des tunes et besoin d'un homme de main.


Cela fait quelques semaines que je suis à Londres. Facile d’y rentrer quand on a les bons contacts. Je guette un vieil ami que je connais. Pour lui je suis mort depuis très longtemps, dans un combat armé pendant une mission. L’occasion de disparaitre du radar de l’armée mais aussi de sa vie. Parfois il vaut mieux être extrême quand on veut passer à autre chose. Aussi bien pour sa gueule que pour celle de l’autre. Je m’étais promis de me tenir éloigner de lui mais je n’ai pas pu résister à prendre quelques renseignements, surtout que je m’attendais à ce qu’il soit connu ici. Il a toujours été le genre de mec à aider son prochain, qu’il soit blanc ou noir. Il ne changera jamais. Moi je suis loin d’être l’homme qu’il a aimé alors je reste à distance, attendant un vieil ami qui ne devrait pas tarder à amener une livraison ici. Le passé reste au passé, le présent au présent. Le futur je n’en ai pas, ça me convient.

Appuyé contre un arbre je t’attends, ma nouvelle mission. Ne restant jamais inactif j’ai été contacté pour un nouveau contrat. Je ne sens pas le mec qui m’a filé la mission de te retrouver, il y a quelque chose de faux en lui et je suis assez fin pour le sentir. Soit il est en train de me la faire à l’envers, soit je n’ai pas toutes les informations. En tout cas je me demande bien ce qu’un petit stagiaire au tribunal de justice peut bien faire à voler des mecs au milieu de la nuit. Payer ses études ? Elles ne vont pas être longues si tu continues de te foirer dans tes pigeons et qu’en plus tu leur voles leur came. Enfin il avait toutes les informations pour t’attraper aussi cela ne m’a pas pris très longtemps pour repérer tes habitudes. C’est même un peu trop facile à mon gout.

Je remonte le col sur mon nez quand je te vois arriver et prend mon couteau dans ma poche. Ma lame fétiche, celle qui ne quitte jamais mon avant bras et dont je connais chaque relief, chaque grammage. Une arme de tueur que j’ai hérité de mon père, le destin certainement. Je m’approche de toi dans le noir, passant d’ombre en ombre discrètement. L’avantage est que la nuit tombe tôt désormais et le smog fait une sorte de brouillard épais qui permet de s’y fondre facilement. Tu es sur ton téléphone, c’est tellement facile désormais de passer inaperçu que ça en devient parfois juste frustrant. Alors que tu passes près d’une ruelle, je te choppe pour t’y attirer, te bloquant dos au mur, avant bras contre tes clavicules, couteau sur la gorge. « Où t’as caché la drogue ? »


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07.02.20 22:21
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Lyov venait de passer une bonne partie de sa soirée à compiler les informations pour le dossier que lui avait confié Jessica. Bien sûr, il l’appelait Mademoiselle Keenan, mais dans sa caboche le prénom Jessica résonnait, et il craignait d’un jour le sortir à voix haute. Il faut bien dire que sa patronne lui avait fait forte impression. Tout chamboulé, il n’osait rien dire en sa présence, parfois même bafouillait, hochait la tête pour un oui, parfois parvenait à sortir une phrase. Il n’avait pas été aussi impressionné par June, mais cette dernière lui avait tout de même fait une très forte impression elle aussi. Il espérait la croiser à nouveau, comme le lui avait promit. Mais il ne se faisait toutefois pas d’illusion, June tout comme Jessica volaient bien plus haut que lui, venaient d’une classe dont il pouvait seulement rêver, possédait un charme indéniable qu’il n’aurait jamais. Au mieux, il pouvait être mignon comme un chaton, ainsi que beaucoup l’avaient appelé, la dernière en date étant June. Arsène Lupin de son nom officiel. Il se doutait qu’elle devait avoir de nombreux pseudonymes. Il lui avait laissé le tableau en échange d’une promesse qu’elle lui apprendrait quelques tours, mais au fond, il n’était pas certain de pouvoir l’y obliger, à respecter sa promesse. Elle pouvait tout aussi bien disparaître. Lyov pourrait l’accepter, après tout, elle était trop belle pour être vraie.

Résultat, il était reparti bredouille ou presque. Il avait piqué quelques bibelots qui mine de rien valait leur pesant d’or, ainsi qu’une clé usb où il espérait trouver quelques secrets de l’entreprise que possédait le propriétaire, certains pouvaient se revendre assez cher dans les bons milieux et Lyov avait ses entrées, merci à ses potes hackeurs. Ce ne serait pas autant que ce qu’il aurait pu récupérer du tableau mais le laisser à June lui avait paru aller de soi, elle aurait pu le laisser seul là-bas, déclencher l’alarme et le piéger, d’autres l’auraient fait juste pour l’avoir trouver sur son chemin. Lyov en avait conscience, il n’avait rien d’un voleur professionnel, ni d’un membre redouté d’un gang. Un jour, il risquait de tomber sur plus fort que lui et de se caser le nez.

Peut-être un jour comme celui-ci. Sans qu’il ne comprenne comment ni pourquoi, le voilà projeté contre un mur, son dos accusant le coup presque sans râler. Un gémissement de douleur échappe de ses fines lèvres tremblantes d’effroi. Son regard ne se relève pas tout de suite. Il tend son téléphone comme si c’était ce que le voleur voulait. Après tout, n’était-ce pas le plus gros risque en se baladant ainsi, le nez dessus ? Se le faire voler ? Son père n’avait cessé de le prévenir, qu’il devait être plus vigilent, ne pas montrer les objets de valeur qu’il possédait, son père lui avait raconté ce que la faim poussait les gens à faire. Mais le téléphone ne lui fut arraché des mains, au lieu de ça, une lame se calla sous sa gorge et on lui demanda où était la drogue. « Quoi ? » fit-il péniblement, cracher les mots avec une lame sur sa glotte n’était pas évident. « Quelle drogue ? » Les larmes baignaient déjà ses yeux, la terreur lui faisait perdre le contrôle de son corps. « J’vous jure que je touche pas à ça. Je suis clean. » précisa-t-il. Il connaissait le milieu des junkies et des drogués, enfin, en avait entendu parlé, toujours par son père qui l’avait mis en garde contre à peu près toutes les menaces attendant un jeune étudiant livré à lui-même sur un campus.
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21.02.20 15:07
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Manquait plus que ça. T’es vraiment en train de fondre en pleurs ? C’est vraiment toi que je dois torturer pour savoir comment récupérer la drogue que tu as piquée ? Soit tu es un terriblement bon menteur, soit ma première intuition est bonne et le mec s’est foutu de ma gueule et n’est pas clair. Mouais. Je reste silencieux en t’observant, laissant ma lame contre ta gorge, étudiant la situation calmement. « Je te demande pas si tu es clean » En tout cas si tu ne l’es pas tu mens bien car on sent bien que tu ne sais même pas ce qui se passe et que tu réponds la première chose qui te passe à l’esprit. Et le pire c’est que ça a l’air d’être la vérité. Tu fais si jeune, je n’aurais pas récupéré des informations sur toi que j’aurais du mal à croire que tu as vingt quatre ans.

Sans relâcher la pression je continue de poser mes questions. « Je parle de la drogue que tu as trouvé dans un bel apparemment il y a quelques jours. C’est le moment de me dire où tu l’as caché si tu tiens à la vie. » Si tu l’as bel et bien caché quelque part car j’ai un furieux doute. Par contre pour un petit voleur tu es plutôt pas mal. Jamais on se dirait en voyant ta bouille d’ange que tu es un cambrioleur. Je sais que tu n’étais pas seul sur cette affaire mais l’autre est bien plus compliqué à récupérer comme Arsene, comme il l’appelle ici, se protège bien plus que toi. Certainement plus d’expérience. C’est ce que fait tout dans tous domaines.

Un bruit attire mon attention alors que je vais te poser une nouvelle fois la question et je lâche ma pression pour te prendre par le cou et t’entrainer plus profondément dans la ruelle histoire qu’on soit tranquille tous les deux. Ce mouvement était bien trop furtif pour que ce soit un passant lambda. Est-ce qu’il aurait eu la bêtise de se dire qu’il allait me coller un contrat sur la tête histoire de vérifier que je faisais bien mon travail ? Un petit sourire naît sur mes lèvres. « Restes silencieux. Je suis peut être pas ton plus gros ennemi ce soir ». Donc si tu veux t’en sortir correctement malgré la merde monumentale dans laquelle tu t’es mis en fouillant le mauvais appartement, tu ferais bien de m’écouter et de rester tranquille. Je garde mon couteau sorti en te gardant contre moi dans la pénombre.


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24.02.20 15:45
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Lyov voit sa vie défiler devant ses yeux. Jamais il n’a été aussi proche de la mort. L’idée de s’en approcher plus encore ne le tente absolument pas. Pendant quelques secondes, il regrette de s’être aventurer dans le milieu criminel, il n’en a visiblement pas la carrure, qu’est-ce qui lui a prit ? Sa bouche est devenue soudainement sèche alors que ses yeux sont devenus excessivement humides. Son regard s’accroche pendant quelques secondes aux yeux de l’homme qui s’apprête à le tuer, du moins, le croit-il. Supplier ne servira à rien, suppute-t-il, pourtant, ses grands yeux bleus le fixe, le darde, le supplie en silence. Epargne ma vie, elle est trop courte pour s’arrêter maintenant. Disent ses yeux grands ouverts et larmoyants. Il ne peut retenir les larmes, il ne peut les contenir, pas plus qu’il ne peut s’empêcher d’observer ainsi l’homme qui le secoue contre le mur, sa lame toujours sur sa nuque. L’homme finit par lâcher quelque chose qui ressemble à un indice. Ce n’est donc un dealer, en tout cas pas un crackeux prêt à se jeter sur lui et le dépouiller de sa vie en même temps que ses maigres biens. Presque rassuré, Lyov ose avaler une goulée d’air, vitale à sa cervelle qui frôle la surchauffe en cet instant fatal.

« Quoi ? » fait-il, la surprise est pas vraiment feinte, puisqu’il réalise que s’il est un dealer, sa provenance est pour le moins étrange. Car il est persuadé de n’avoir volé aucun dealer encore moins d’avoir trouvé de la drogue dans un appartement. D’autant qu’il ne fait pas suffisamment de cambriolage pour se poser dix milles questions sur l’appartement en question. Il se demande comment on l’a retrouvé, et d’où vient cette histoire de drogue. « Attendez… » qu’il fait quand l’autre l’embarque plus loin dans la ruelle. Lyov en est persuadé, l’homme va le tuer, il s’éloigne des possibles témoins. Lyov n’a pas hurlé, n’a pas appelé au secours, n’est-ce pas un signe qu’il peut le laisser partir, qu’il ne bavera pas, qu’il n’est pas une balance ? C’est ainsi qu’on dit, dans le milieu, d’après les films en tout cas. Lyov réalise qu’il y a un profond fossé entre ce qu’il croit s’imaginer du milieu et la réalité. Il a l’impression d’être comme Alice, et l’atterrissage est dur, au fond du terrier. « J’vous jure que j’ai pas pris… »

L’autre l’intime au silence. Lyov croise son regard, il est si grave, si mortellement sérieux. Il se tait, ravalant ses protestations et ses promesses d’innocence la plus totale. Il ne sait comment il peut se retrouver empêtrer à ce point. Il s’était renseigné. L’homme était supposé être un magnat des affaires, faisant fructifier des start-up avant de les revendre. Et ni June ni lui n’avait trouvé de la drogue, il est presque certain que June aurait décampé fissa si elle avait trouvé de la drogue, elle n’était pas du genre à prendre des risques inutiles. Et elle ne l’aurait pas dénoncé. D’où venait cet homme, que cachait donc l’homme qu’ils avaient cambriolé ? qui était-il exactement ? Lyov se promit de se renseigner mieux la prochaine fois, Jessica lui avait donné quelques astuces pour faire ses recherches bien qu’elle ne sache qu’il en fera bon emploi. Lyov se contenta d’hocher la tête quand l’homme lui demanda de rester silencieux, comprenant que quelqu’un d’autre s’avançait vers eux. Croyant voir une silhouette s’approchant dans le dos de l’homme, Lyov fit un signe de tête à l’homme en question.
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26.02.20 23:56
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Comme si j’avais la gueule d’un dealeur. C’est vraiment pas mon truc la drogue en plus. L’alcool encore je peux tomber dedans. Enfin je pouvais. Désormais je trouve ça bien trop dangereux, étant le genre d’homme qui ne se repose jamais complètement, toujours sur le qui vive et prêt à bouger si les choses tournent mal. Je récupère assez Rackham dans des états lamentables pour savoir ce que ça donne de boire trop. Quoique lui je pense qu’il pourrait nager dedans parfois vu sa capacité de résistance à tout ça. En tout cas je ne cille pas vraiment au fait que tu puisses pleurer dans mes bras ou te faire dessus, je n’ai pas bougé d’un iota. La seule chose que ça me fait penser c’est surtout que soit tu es un putain de comédien, soit on vient de me bourrer le mou bien profond et c’est quelque chose que je déteste particulièrement. Enfin ce ne sera pas la première fois mais certainement la dernière pour le commanditaire.

La surprise passe dans tes yeux bleus, les mêmes que les miens sauf que la couleur s’est ternie au fil des années pour ma part. Ce n’est pas feint, j’interroge depuis assez longtemps les gens pour m’en rendre compte. Je vais pour te poser une autre question quand je me rends compte que nous ne sommes plus seuls. Un mouvement trop furtif pour être un simple passant vient de m’alerter et je t’entraine dans le fond de la ruelle. J’ai envie d’en savoir plus sur cette histoire et on ne prend pas ce qui m’appartient en plus. Très mauvaise idée. Je te fais signe de te taire et je vois ton regard derrière moi. Je me redresse doucement en te faisant signe de reculer encore un peu alors que je me retourne vers l’autre mercenaire qui va faire un pas en arrière en me reconnaissant. « Apophis » « Matt. Je suis surpris que tu prennes un contrat que j’ai déjà signé voir en prenne un sur ma tête. » « Les temps sont rudes camarade. Je dois juste vérifier que tu fais ton taf » « Je le fais toujours » « Apparemment pas » « Casses toi Matt »

Le ton est sans appel et je m’avance vers l’homme qui recule doucement pour rester à distance, sachant bien que je suis dangereux surtout au contact, ayant toujours été un passionné d’arme blanche. L’homme me connait, moi aussi et on sait qu’on va en venir aux mains car un contrat est un contrat. Il est bon, il l’a toujours été aussi le conflit se règle assez rapidement entre nous deux. Un coup de feu part, une lame apparait, du sang gicle, il part en titubant dans la rue et je le laisse se barrer. Je n’ai pas de raison de le poursuivre il n’est pas ma cible pour la soirée. Je reviens vers toi en rangeant ma lame dans la manche de mon cuir, du sang coulant près de ma clavicule et pourtant je n’ai pas l’air de l’avoir réalisé. En vérité je ne ressens plus la douleur depuis longtemps. « Bien. Dis-moi ce que tu as volé dans cet appartement. Et sois précis. »


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09.03.20 10:38
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Lyov obéit au signe que lui fait l’homme. Son cerveau carbure essayant de comprendre comment il a pu se retrouver dans une merde aussi colossale. L’appartement luxueux qu’il avait visité, où il avait croisé June, n’avait pas un gramme de drogue ni dans son coffre ni ailleurs. Lyov avait un pote de la fac accro à diverses drogues, il savait reconnaître les signes, les pailles abandonnées, les miettes de coke trainant sur les surfaces vitrées, les cendriers remplis très largement, et le plafond légèrement noircit par la fumée. L’appartement était absolument nikel. De toute façon les grands collectionneurs d’art en général ne fument pas dans les pièces où se trouvent les œuvres ou alors ils les protègent avec des vitres. Et ajouter dealer à la longue liste des talents des propriétaires lui semblait quelque peu étrange. Il n’était pas le seul à douter de la véracité des faits, l’homme qui le menaçait quelques secondes plus tôt semblait lui aussi en douter.

Bien qu’encore bien paniqué, Lyov obéit à l’homme, sentant qu’il venait soudainement de s’être rangé de son côté. Chose confirmée assez vite par l’apparition d’un type manifestement payé pour le regarder se faire tuer. Lyov sentit de la colère monter en lui. Il avait pas volé grand chose, rien que l’homme ne puisse racheter, récupérer. Il allait devoir débourser du fric et du temps, certes, mais qu’était-ce pour un milliardaire comme lui ? Lyov avait étudié le bonhomme. Suffisamment pour commencer à comprendre ce qui était en jeu, et pourquoi il avait menti sur ce qui avait été volé. Parce qu’il doutait que le contrat aurait été accepté pour des clés usb contenant des données sensibles et quelques œuvres d’art déjà revendues. C’était une question de fierté n’est-ce pas ? Le milliardaire était furieux qu’on ait pu le pirater, rentrer dans son système qu’il avait lui-même vendu à des milliards. Peut-être même que si cela venait à se savoir, ça pourrait lui coûter de sacré perte en bourse !

Pendant l’échange costaux entre les deux hommes, Lyov ne prête qu’une attention réduite aux coups, même à celui d’une arme à feu, la balle sifflant pourtant pas loin de son oreille. Il a trouvé la solution au problème, le jeune garçon aime résoudre des énigmes. Il aime comprendre, savoir, apprendre. Quand l’homme revient vers lui, il remarque du sang perlant au niveau de sa clavicule. Pourtant, l’homme ne semble pas s’en plaindre. « Vous… vous saignez. » fit-il remarqué d’un petit doigt tremblant indiquant l’endroit de la blessure. Puis son regard s’ouvrit, brillant d’une lueur d’intelligence. « Je sais pourquoi il vous a engagé ! J’ai piraté son système de sécurité ! » Puis réalisant que cela ne suffit pas comme explication, il s’explique : « Ce type est devenu milliardaire en vendant des solutions informatiques à des entreprises. L’une de ses start-up notamment est spécialisée dans la sécurité ! Et en parvenant à rentrer chez lui en déjouant son système de sécurité, j’ai prouvé qu’il y avait une faille. » En fait, y’en a deux, songea-t-il en pensant à June qui était basiquement entré par la fenêtre. « Si ça venait à se savoir il pourrait perdre des millions en bourse… d’autant que sa société vient d’entrer en bourse. Il devait donc me faire taire, d’où le contrat sur ma tête j’imagine. Avec cette histoire de drogue, il devait savoir que je nierais, fatalement puisqu’il n’y a jamais eu de drogue. Il s’attendait à ce que vous me tuiez, vous ou l’autre mec. » conclua-t-il. Pendant ce temps là, l’homme semblait avoir perdu une sacré quantité de sang car son regard se voilà quelques secondes. « Faut soigner votre blessure, vous perdez trop de sang. Je suis pas infirmier mais j’ai un pote qui fait des études de médecine, il pourra vous rafistoler. » Lyov lui avait rendu service en allant voler chez ses parents la voiture qu’ils avaient refusé de lui donner. L’étudiant en question pourrait soigner le mercenaire et ne poserait de question au vu de la dette qu’il avait envers Lyov. « Si vous me faites confiance, je peux vous amener chez lui. Promis, il ne dira rien. Il m’en doit une. »
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10.03.20 13:58
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jeux de dupes

Lyov Kharitonov et Apophis

Cursed is the man who dies,
but the evil done by him survives.

Contrat.
Mars 2025.
Dans une ruelle sombre de Londres.

« On s’en fout. » Je ne ressens pas la douleur donc je m’en moque. Je veux savoir pourquoi on vient de me filer un contrat de merde pour tuer un petit gars qui semble plus malin que le mec qui m’a payé pour le tuer. Et surtout pourquoi je viens de manquer d’y laisser ma peau. Y’a trop de sous et trop d’hommes en jeu pour que ce soit un bête contrat pour récupérer de la drogue que je doute de plus en plus être vraiment présente. Je regarde quand même le sang qui coule et prend un mouchoir dans ma poche, l’enfonçant dans la plaie sans ciller. Au moins ça empêchera le sang de couler par là. De l’autre côté le cuir devrait empêcher que ça s’échappe trop. Putain mon cuir. Fais chier. « Expliques » Parce que moi et l’informatique ça fait beaucoup et j’ai envie de comprendre ce qui se passe.

Je soupire à l’explication que tu me fais parce que ça me fait tellement chier ce genre de trucs. J’aurais aimé naitre à une autre époque. Une époque où on réglait les problèmes simples de vols ou bien de coucheries plutôt que de se prendre la tête avec l’informatique, les cotations en bourse et tout ça. C’est vraiment pas mon truc, ce n’est pas pour rien que je me suis engagé, que j’ai fait l’armée et que je suis parti loin pour faire soldat. Pas de prise de tête, des gars sous mes ordres, des ordres à écouter et basta. Ce bon vieux temps me manque parfois. « Est-ce que tu peux me prouver ça ? Genre tu peux me filer les infos de comment tu l’as piraté et le refaire ? » Parce que j’ai bien dans l’idée de finir de lui couler son histoire à ce con. Je n’aime pas des masses qu’on joue avec moi. Ça m’aurait pas empêché de dormir de buter un innocent mais t’as quoi… La vingtaine ? L’âge de Maël. Toujours chiant.

Je regarde de nouveau le sang qui coule de ma plaie. Je ne peux pas rester comme ça mais j’ai toujours moyen de me trouver un médecin. Non en fait celui auquel je pense c’est une très mauvaise idée aussi je gronde de mécontentement mais j’accepte. « Ok. Mais si y’a la moindre merde je vous élimine » Sans aucun état d’âme. « Et je veux que tu me files tout ce que tu as sur notre client. » Je ne repartirais pas sans. Je me redresse et te laisse faire de même. Mes armes sont de nouveau rangées, je n’ai pas de raison de te menacer. De toute façon il suffit que je t’attrape, tu n’as pas l’air d’être une foudre de guerre en combat. Je te suis, sentant bien qu’un léger engourdissement m’envahit et espère que ce n’est pas trop loin.
(c) DΛNDELION
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25.03.20 12:46
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S’il pouvait prouver cela ? Bonne question. Plus encore est-ce qu’il pouvait prouver cela sans se mettre ni mettre Tom en danger, cela était une foutue bonne question. Bien que paniqué complètement Lyov n’oubliait pas son ami, celui qui lui avait permit de commettre ce vol et bien d’autres. Il n’était pas question que Tom finisse en prison pour qu’il ait la vie sauve. Lyov déglutit péniblement, non plus à cause de la terreur, mais à l’idée que ses agissements puissent nuire à son ami. S’ils avaient été dans un manga, une énorme goutte de sueur aurait perlé sur son front. « Je peux te montrer ça, oui, mais je peux pas te laisser montrer cela à qui que ce soit. » soupira-t-il. Voyant la masse de muscle peu patiente lui faisant face il se douta qu’il ne pouvait pas juste lui lâcher ça et espérer qu’il l’accepte sans rechigner. « Ecoute, je suis pas tout seul dans ces cambriolages et je veux pas que mes… complices risquent quoi que ce soit. Visiblement le mec a remonté jusqu’à moi seulement, je me trompe ? » Il regarda la masse de muscle en haussant un sourcil attendant sa réponse.

« Je veux juste protéger mon ami, c’est tout. » ajoute-t-il. L’amitié c’était important, mais protéger Tom était carrément vital. Tom n’était pas capable de se protéger tout seul, il était limite autiste asperger le pauvre. « Ecoute, je te propose de te montrer d’accord ? Et je demande à mon complice de me sortir quelque chose que tu pourras utiliser, d’accord ? » Lyov n’avait aucune idée de ce que cet homme comptait faire avec l’information en question. Tout ce à quoi il songeait était à Tom. Il ne pouvait pas laisser toute cette merde lui tomber dessus alors que Tom l’aidait depuis le début. C’était lui qui avait eut l’idée, c’était lui qui s’était lancé là dedans. Tom l’avait empêcher d’être gaulé immédiatement avec son génie informatique. Il était hors de question qu’il le mette en danger. Il espérait que l’homme face à lui comprenne. Lui aussi avait sans doute des comparses qu’il protégeait, lui aussi savait tenir sa langue non ? Tant pis, s’il devait mourir pour protéger Tom, qu’il en soit ainsi.

Finalement l’homme accepte l’aide proposée par Lyov mais l’accompagne d’une menace de mort. Lyov se demande s’il ne fait pas une immense connerie en emmenant un type comme lui à l’université. Qu’est-ce qui lui prenait au juste ? Il allait mettre tous ses potes en danger tout ça pour qu’un homme de main puisse continuer à tuer des gens ? C’était ça le truc. Il ne l’avait pas tué. Peut-être que Lyov lui rappelait son fils, son frère ou quoi, ou peut-être qu’il avait plus de conscience qu’il ne voulait le laisser croire. « Tout est à l’université, je veux dire, au campus. Je vous filerais ce que j’ai sur le client, mais si quoi que ce soit merde, vous me tuez moi, ou prenez moi comme otage, je m’en fous. Touchez juste pas à mes amis, d’accord ? » Il suppliait, la larme à l’œil ou presque. La peur s’était évanouie face au courage mais à présent, elle revenait à la charge, plus puissante que jamais. Il s’était trompé, il était loin d’avoir la trempe d’un mafieux, d’un membre de la Bratva, il n’était qu’un gamin avec un rêve bien trop gros pour lui.
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08.04.20 22:38
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Lyov Kharitonov et Apophis

Cursed is the man who dies,
but the evil done by him survives.

Contrat.
Mars 2025.
Dans une ruelle sombre de Londres.

Tu l’observes passer par des tas de sentiments sans bouger. Toi il n’y a plus rien qui se lit sur ton visage depuis un bout de temps, capable de n’éprouver aucun sentiment. Là pourtant tu en ressens. La colère qu’on te prenne pour un pigeon mais ce n’est pas grave, tu vas rappeler un peu au milieu pourquoi tu portes ce surnom. L’impatience qu’il prenne autant de temps à te répondre te guette aussi parce que tu as autre chose à faire de ta soirée que de passer des heures sur une mission qui devait être aussi simple que celle-ci mais soit. Ce n’est pas comme si tu as autre chose à faire donc tu prends ton mal en patience avant qu’il crache enfin ce qui tourne dans sa petite tête. « Ce mec ne te causera plus de soucis une fois que tu m’auras passé les preuves. » Ce n’est pas bien complexe de comprendre cela. Si tu veux les preuves c’est pour les filer à quelqu’un qui pourra les vérifier et me permettre de pourrir les affaires de l’homme puis de m’en débarrasser.

« Cela me convient » De toute façon tu ne comprends rien à l’informatique donc la seule chose qui t’intéresse c’est de pouvoir faire vérifier ce qu’il est en train de te dire à une personne de confiance. Bien entendu tu devras le laisser libre le temps de vérifier mais tu ne t’inquiètes pas vraiment de le retrouver facilement. Il est clairement du style à avoir agi sans penser un seul instant aux conséquences de ses actes. Dommage, il est tombé face à un mec qui a l’argent de se débarrasser des petits gêneurs. « Tiens toi tranquille et tout se passera bien. » Tu ne promets jamais. Tu n’as juste aucune raison de le tuer s’il te donne ce que tu demandes et s’il ne te l’a fait pas à l’envers. « Et évites de faire de genre de demandes à la con. Un tueur fera forcément l’inverse pour te faire plier. » Petit conseil amical…

Tu le suis jusqu’à l’université, tu connais le chemin. « Je te retrouve devant les piaules étudiantes » Parce que tu ne passeras pas avec lui les gardiens de nuit aussi tu le laisses au bout de la rue avant de continuer ton chemin pour contourner l’immense esplanade de l’université. Tu sais qu’il va devoir passer les gardiens puis traverser le campus pour se rendre aux grands bâtiments qui abritent les appartements étudiants. Tu te contentes donc de longer les grands murs avant de taper dans une échelle de secours pour la faire descendre et de prendre un chemin de travers. Tu passes dans les ombres de lampadaires, arrivant sur le campus et apparaissant à ses côtés au pied du bâtiment, silencieux comme la mort. Tu le suis ensuite pour entrer dans le bâtiment puis l’appartement. Tu n’adresses pas de mots à l’autre jeune homme, tu t’assoies sur une chaise, défaisant ta veste et épongeant le sang qui coule de ta plaie sans la ressentir.
(c) DΛNDELION
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25.04.20 17:51
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Lyov se mordilla les lèvres en observant la trogne impassible devant lui. S’il espérait lire quelque chose en lui, obtenir quelque chose, un indice, c’est peine perdue. Le jeune anglo-russe regarda la montagne de muscle quelques secondes supplémentaires puis réfléchit. Evidemment, l’homme n’allait pas accepter un non ni même argumenter. Il fallait juste qu’il soit sûr que ce mec n’allait pas les enfoncer encore plus dans la merde. Pour le moment lui seul était en danger. En es-tu certain ? Si ça se trouve quelqu’un est en train de chercher des merdes à Tom à ce moment même. Il fronça les sourcils, releva un regard de bravarde vers l’homme qui finalement essayait de l’aider. Alors il trouva une solution qui lui paraissait être la meilleure. Un entre-deux. Paraît que les entre-deux sont impossibles, c’est ce que dit Maître Keenan en tout cas. Qu’on peut difficilement satisfaire tout le monde, qu’il y a toujours des perdant. Mais Lyov ne voulait pas perdre, encore moins que d’autres casquent à sa place. Il misa sur le fait que l’autre voulait l’aider, et qu’il paraissait plutôt honnête, alors il lui demanda. « Est-ce que mes complices sont en danger ? Je veux dire est-ce que le contrat sur ma tête s’étend aussi à eux ? » C’était plutôt franc et direct comme question, il n’avait plus l’air d’hésiter quand il la posa, il avait même l’air mortellement sérieux. Tout d’un coup, il avait l’air aussi grave que s’il portait toute la misère du monde, son visage paraissait même creusé, presque vieilli.

Décidément l’homme était étonnement amical et aidant. Lyov leva de grands yeux presque émerveillés. Pleins de gratitude en tout les cas. Il ne s’attendait pas à ce qu’un tueur lancé à ses trousses veuille l’aider mais à dire vrai, il ne s’était certainement pas attendu à ce qu’on lance des tueurs à ses trousses. Il ignorait par quel miracle il était encore en vie. Cela le galvanisait, mais il savait qu’il devait rester méfiant. L’homme restait un tueur, tout sympa qu’il paraissait être à cet instant, il l’avait menacé puis l’avait fait avec ses amis. « Noté la prochaine fois je feins d’être un gros lâche pour protéger mes amis. » Il disait cela d’un ton presque badin. Mentir n’avait pas d’importance, ce n’était pas le chemin important mais le but qu’on atteignait. Lyov aimait jouer au poker et au échec, il comprenait une telle logique. Ne jamais dévoiler ses cartes. Le truc c’est qu’il était déstabilisé là. Et apeuré. Il était facile de lire en lui quand il était dans un tel état, il n’arrivait même pas à mentir. Quel genre de gangster voulait-il être ? Il se rêvait d’une vie comme celle de Vito Corleone mais peinait déjà à jouer le second rôle dans Ocean Eleven. L’homme l’abandonna avant qu’ils arrivent devant le kiosque du gardien. Lyov parvint à feindre sans mal la soirée normale, il esquissa même un sourire. C’est plus facile de sourire quand on n’a plus une lame sur sa gorge. En grimpant les escaliers il espéra qu’il ne faisait pas une monumentale connerie. Mais s’il réussissait à retaper le mec, en toute logique, le mec aurait une dette envers lui non ? En tout cas, il ne lui ferait pas de mal. Et peut-être l’aiderait-il encore. Lyov savait quelle valeur avait la parole d’un criminel, il trouvait cela admirable d’ailleurs, ça le fascinait. Il était presque excité en arrivant dans le couloir. Mais face à la silhouette massive, un frisson le gagna à nouveau. Et s’il faisait une connerie…

Trois coups à la porte, rapides, et celle-ci s’ouvrit. James les accueillit d’un regard surpris, il ne connaissait pas le massif inconnu. Mais James en devait une même plusieurs à Lyov. C’était le tout premier type à qui Lyov avait rendu des services. Il avait effacé des textos que ce dernier n’aurait jamais dû envoyer, avait effacer une sexe tape qui sinon aurait fait le tour de la toile. James étant étudiant en médecine était quelqu’un qui pouvait être utile surtout quand on cambriolait, on n’est jamais à l’abri d’un mauvais coup. « C’est un pote qui s’est prit un sale coup, tu peux le soigner ? » James lui lança un regard signifiant qu’il n’y croyait pas à cette histoire mais ne moufta pas. Le silence est toujours payant surtout quand on a des trucs à cacher. L’étudiant s’attachait à faire du mieux qu’il peut, il n’était pas encore chirurgien mais il ne tremblait pas en dépit de la situation. Lyov observa l’opération fasciné. James respectait le protocole à la lettre, mais il n’avait pas vraiment d’antidouleur à fournir, juste de l’aspirine. « Vous allez douiller, je suis désolé. » Ce n’était pas vraiment une table d’opération mais le mercenaire semblait encaisser. Lyov était impressionné autant par James que par l’homme charcuté à cet instant qui ne semblait pas ciller. Le plus dur était peut-être ce qui vient ensuite, l’aiguille et le fil. James tendit une ceinture en cuir à mordre à l’homme. Rudimentaire mais efficace. Lyov songea aux doses qui circulent sur le campus, il devait y avoir moyen de mettre la main sur des drogues en cherchant bien. « Ton voisin il consomme pas ? » demandea-t-il à James. Ce dernier hocha la tête. « Ok je reviens, bougez pas. » L’homme lui ferait-il confiance ? Il s’était levé mais attendit un signe, un accord tacite de l’homme pour qu’il aille chercher de quoi soulager la douleur.
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05.05.20 22:49
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Lyov Kharitonov et Apophis

Cursed is the man who dies,
but the evil done by him survives.

Contrat.
Mars 2025.
Dans une ruelle sombre de Londres.

« Non » Un contrat est un contrat. Tant qu’il ne cherche pas à te la faire à l’envers sur la transaction que tu lui proposes : sa vie contre les données, il n’y a aucune raison que tu t’en prennes à ceux qui l’ont aidé à se mettre dans la merde. Le contrat ne concerne que sa tête et tu respectes les contrats à la lettre. Tu n’as pas de mal à tuer mais tu n’as pas de raison de tuer plus qu’on te le demande non plus. Ta réponse est donc franche et honnête. Tu lui as déjà dit ce que tu voulais, ce que ça lui coûterait, tu n’as pas plus à dire et tu préfères le faire taire quand il commence à jouer les gamins courageux vis-à-vis de ses camarades. Dans ces cas là il vaut mieux ne pas en dire trop c’est toujours mieux que d’étaler justement toutes ses faiblesses.

Tu le suis jusqu’au campus avant de le laisser monter dans les appartements, le suivant à distance au cas où quelqu’un vous croise. Tu es loin d’avoir la tête d’un étudiant et surtout tu sais très bien que tu es inquiétant, tu ne joues jamais la comédie. Un hochement de tête est ta façon de saluer le jeune homme chez qui vous entrez et tu poses ta veste sur une chaise avant de t’installer. Tu vois bien qu’il n’est pas dupe mais il ne pose pas de questions, c’est bien. Il a compris que ça ne servait à rien et tu lui fais signe de commencer quand il te dit que ça va faire mal. Tu défais ta chemise pour qu’il puisse avoir accès à ta blessure. La balle a l’air d’être ressortie vu que tu saignes aussi dans le dos et tu le laisses retirer le mouchoir que t’as planté dans le trou pour empêcher le sang de trop couler. Une technique comme une autre.

« Bouges pas. J’ai besoin de rien. » Tu repousses la ceinture et tu fais signe à Lyov de ne pas bouger. Ca fait bien longtemps que tu ne ressens plus la douleur, tu sens qu’on est en train de toucher ton épaule et c’est tout. Tu sens l’aiguille qui s’enfonce dans ta peau mais ton cerveau n’intègre plus cette donnée aussi tu ne réagis pas. « Files-moi un truc à manger et de l’eau si t’as » Parce que t’as perdu pas mal de sang donc faut que tu compenses. Cet engourdissement là tu sens qu’il envahit ton corps et tu le connais. « Et files-moi les infos que je demande. » C’est le deal après tout. S’il veut que tu enterres ce contrat il te faut des preuves que ton commanditaire t’a bel et bien envoyé sur une fausse piste. Il aurait clairement mieux fait de jouer carte sur table avec toi et te dire pourquoi il voulait que tu le tues. Tu l’aurais fait. Là mentir et t’envoyer un autre mercenaire sur le dos est clairement une très mauvaise idée. Tu sais déjà qui tu vas aller voir ensuite : Gambit. Tu as confiance en lui pour vérifier les données récupérées et faire tomber le mec.
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11.05.20 0:09
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La réponse fut courte, sans plus d’explication. Lyov n’insista pas. L’homme semblait pas du genre bavard et quelque chose disait à Lyov qu’il n’aurait pas spécialement aimé ce qu’il avait à lui raconter. Alors il coula un regard à l’homme, et, rassuré, il alla jusqu’à lui proposer des soins par un de ses potes étudiants. Sur le moment, il ne songea pas aux risques encouru par l’étudiant en médecine avec une telle proposition. C’était tout lui ça, laisser son cœur et son empressement parler avant de réfléchir, un jour ça lui coûterait cher, c’était peut-être ce jour ci d’ailleurs. Lorsque l’homme de l’ombre l’averti qu’à la moindre entourloupe lui et son pote allaient morflé, il sentit une sueur froide couler dans sa nuque. Venait-il de condamner son pote ? Lui-même s’était condamné en entrant dans cet appartement et puisque le mercenaire ne le tuait, il se sentait presque un devoir de le sauver de cette balle qu’il s’était prit par sa faute. Son pote étudiant en médecine lui avait suffisamment parlé des différences entre la réalité et les films pour qu’il sache qu’une pareille blessure pouvait être fatale si elle n’était pas prise en charge rapidement. Un homme pouvait vite se vider de son sang. Lyov savait pourtant que l’emmener à l’hôpital était impossible, et il ne connaissait personne d’autre à qui s’adresser. Alors il surmonta la boule d’angoisse, et guida l’homme jusqu’au campus. Une petite voix au fond de sa caboche continuait de lui dire que c’était là une très mauvaise idée, il n’essaya pas de semer l’homme ni de le tromper. Il l’amena à son pote.

Une fois qu’ils sont entrés, l’opération commence rapidement. L’étudiant en médecine a assez de sang froid, sa main ne tremble pas, enfin, pas trop. Lyov songe néanmoins à la douleur subit et se propose d’aller chercher des drogues chez le voisin, là encore, il est trop naïf oubliant que le mercenaire va sans doute pas le laisser aller frapper à toutes les portes ainsi. Il lui dit de pas bouger, de lui filer de quoi manger ou boire, sans doute les deux. Lyov opine du chef et va chercher ce qu’il y a dans les placards de son pote se promettant intérieurement de le remercier, parce que même s’il lui a rendu service, il lui impose quand même quelque chose de sacrément lourd. Il va même vider son frigo si ça se trouve. Il attrape des chips et de la bière, supposant que ça aidera, ce sera toujours mieux que rien non ? Il ramène l’ensemble. « Bière ? Sinon y’a de l’eau du robinet… » Il sait pas trop ce que veux l’homme. Ce dernier lui demande les infos qu’il demandait. Lyov opine du chef, l’ennui c’est que tout est chez Tom et qu’il n’a pas très envie de mouiller Tom en plus… Et que l’autre a l’air dans un sale état. Finalement, il a une idée, il cherche l’imprimante de son pote. Ce dernier l’entend remuer des choses et lui demande ce qu’il veut, Lyov lui demande l’imprimante, le pote soupire et indique l’emplacement. Ce soupire veut dire tu vas me devoir pas mal de choses mec. Lyov trouve l’imprimante après l’avoir débarrassé de tout ce qui se trouvait dessus. Il connecte son téléphone à l’imprimante et sort les infos qu’il a sur son tel. Procéder ainsi évite d’avoir à déranger Tom et de laisser d’autres traces numériques. Il tend les feuilles au mercenaire. « Voilà, y’a tout ce que j’ai sur moi. Pour plus, faudrait que je passe dans ma piaule, voir que je consulte mon… pote. » Le choix de mot est adapté, pas la peine de mouiller plus l’étudiant en médecine.
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28.05.20 23:34
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Lyov Kharitonov et Apophis

Cursed is the man who dies,
but the evil done by him survives.

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Mars 2025.
Appartement étudiant.

« De l’eau » C’est très bien, tu n’as pas besoin de plus et encore moins de bière vu l’état dans lequel tu es. Tu attrapes le paquet de chips et bois une grande gorgée d’eau. Tu te moques qu’elle soit du robinet, tu ne te prends pas plus la tête généralement. La tête légèrement penchée tu laisses l’étudiant en médecine faire, notant dans ton esprit à quoi il ressemble comme c’est certainement un camarade de Maël qui fait aussi médecine. Tu te renseigneras quand tu aurais récupéré tes esprits et ta clavicule aussi. Tout ce que tu veux pour le moment ce sont les informations que le jeune homme peut te filer pour coincer le commanditaire de tout cela. Tu n’y comprends rien mais tu as des gens sous la main pour te vérifier tout ça et tu leur fais confiance. Enfin confiance… Disons que tu respectes leurs compétences.

Tu récupères les papiers que tu étudies rapidement. « On va passer par ta piaule. Files moi une version numérique pour que je puisse vérifier et on est quitte » Ce n’est pas compliqué et le fait qu’il ait à voir un ami ne te dérange pas. Il ne va pas s’en sortir avec juste quelques papiers, tu as besoin de remonter jusqu’au mec et vérifier ce qu’il vient de te raconter. « Je m’en fous de ton programme, tu peux continuer à le perfectionner, je ne suis pas là pour ça. Files moi de quoi voir s’il y a vraiment une faille dans son programme et les infos que tu as sur lui. » Tu vas être plus clair puisque ça ne semblait pas limpide jusqu’à présent. Ce ne sont pas quelques papiers qui vont te permettre de vérifier et encore moins de faire le poids face à ton commanditaire. De plus tu comptes bien utiliser sa faiblesse.

Tu laisses le jeune finir de te recoudre et poser un pansement avant de remettre ta chemise correctement, faisant attention à ne pas faire sauter les points même si tu sais que t’auras oublié sous peu et que tu risques de faire de la merde. Tu finis le verre d’eau, le paquet de chips et te redresses pour suivre Lyov. Une fois que tu auras la carte mémoire ou ce qu’il veut avec les infos tu le laisseras reprendre des petits larcins. Il fait bien ce qu’il veut. S’il a envie de se donner des sensations fortes, qu’il le fasse, t’es pas son protecteur. « On y va »
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04.06.20 17:03
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Les feuilles imprimées ne semblent convenir au mercenaire. Le jeune homme fronce les sourcils. L’ennui c’est que toutes les infos ne sont pas sur SA bécane, son ordinateur est plutôt clean en fait, ce n’est pas lui le hackeur de génie, c’est Tom. Cela veut dire aller dans la chambre de Tom, sur SA machine, chose que Tom appréciera pas du tout. Il sera méfiant et furieux d’apprendre que Lyov a failli y passer, plus encore, furieux que le type qu’on a volé ait réussit à les retrouver. Et Lyov n’aimait pas quand Tom était en colère. Plus encore, il réalisait que jusqu’à présent, il pouvait feindre ne pas comprendre ce qu’il se passait, feindre d’avoir de la chance, feindre de ne pas avoir merdé quelque part, et que toute cette histoire ne soit au fond qu’une incroyable erreur. Mais s’il en parlait à quelqu’un, si Tom était au courant, alors tout changerait. Mais surtout, il ne voulait pas risqué la vie de son ami. Hélas, Apophis ne semblait pas vouloir se contenter de ces infos là, il disait s’en foutre de notre application, il voulait des preuves contre le type qu’ils avaient volé, le commanditaire de son meurtre. Lyov déglutit péniblement.

« Euh… c’est pas chez moi qu’on trouvera ces infos… » Lyov soupira, il ne pouvait plus reculer, nier la réalité, il ne pouvait plus empêcher le mercenaire de rencontrer Tom. Ce qui l’inquiétait c’était aussi Tom et sa pathologie, il était asperger, autant dire qu’une situation inhabituelle et stressante ce n’était pas bon pour lui. C’était à raison que Lyov laissait son ami derrière l’écran et qu’il évitait de l’embarquer avec lui. Il passa sa main dans ses cheveux en soupirant. « Ok, on y va. » Parce qu’il voulait pas parler de tout ça devant son pote de médecine qui en avait déjà suffisamment vu. Une fois dans le couloir, il se tourna vers le mercenaire. « Ecoutez, les infos que vous voulez c’est mon complice qui les a. Le problème c’est que mon complice… il a le syndrome d’asperger. Il va stresser de ouf en vous voyant, encore plus si vous le menacer… alors… euh, vous pourriez essayé d’avoir l’air relax ? Désolé… vraiment, d’autant que vous êtes blessé… et je devrais pas vous demander ça mais mon pote il fait des trucs de ouf quand il est peace. Mais s’il est stressé y’a plus moyen d’obtenir quoi que ce soit de lui… » C’était de la négociation pure, et il flippait totalement de se prendre une mandale tant il en demandait au type. Il en avait conscience, qu’un mec comme lui s’attendait à ce qu’on obéisse sans trop se poser de question. Mais Tom, il était pas comme tout le monde.
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16.06.20 22:32
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Lyov Kharitonov et Apophis

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Tu ne lui laisses pas le choix, tu ne le fais jamais. Déjà tu ne l’as pas tué parce que t’as réalisé que la mission était plus complexe que prévu et qu’il était innocent. Enfin de ce que ton commanditaire t’a dit car ça reste un petit voleur mais ça tu t’en branles. Tu ne connais rien à l’informatique donc tu sais déjà avec qui tu vas aller discuter de cela pour avoir la confirmation de ce qu’il te dit. Il t’échappe pour ce soir mais il a quand même intérêt à ne pas t’avoir menti sinon tu sauras le trouver pour finir la mission. Comme il a certainement pu le remarquer tu apprécies difficilement qu’on se moque de toi. S’il ne l’a pas vu, dommage pour lui.

Une fois tes affaires remises et les chips finis tu le suis dans les couloirs de l’université. « Je n’ai pas de raison de le menacer » Réponds tu simplement parce qu’il ne faut pas penser que tu puisses être cool, tu es juste toi-même. Tu ne rajoutes rien de plus, tu sais ce qu’est le syndrome d’asperger mais tu t’en moques totalement. Si le gamin peut pas comprendre ce que tu demandes, tu devras le faire deviner autrement c’est tout. Et si cela pose un souci tu as des idées très expéditives pour résoudre totalement le problème et tu trouveras bien quelqu’un pour mettre le nez dans leurs ordinateurs. Au pire tu auras fait ta mission. Dans tous les cas tu n’as rien à perdre.

Tu le laisses entrer dans la chambre de son ami, te contentant d’un hochement de tête et de t’appuyer contre le mur. T’es ni agressif, ni avenant, t’es juste terriblement neutre comme tu l’es souvent, sans aucun sentiment passant sur ton visage et tu les laisses discuter entre eux en écoutant quand même ce qui se dit en attendant d’avoir enfin une preuve numérique de ce qu’il t’a dit. Une fois cela fait tu les laisseras tranquille pour voir Gambit, le seul capable de faire un point sur tout ça et pour qui tu as assez de respect pour lui demander de te confirmer le merdier dans lequel on a décidé de te coller sans te demander ton avis.
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23.06.20 15:59
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