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[CLOS] Privé de liberté Ft. Ilya
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SASHA DIOMINE
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FACE IDENTITY : Erika Linder
IDENTITE : Sasha Diomine
GROUPE : Fuck the law
AGE : 19 ans
ETAT CIVIL : Célibataire
PROFESSION : Prostitué de la Bratva
ETAT DE SANTE : Mauvais
LIENS : Bratva


Tout était prévu. Il n’y avait plus rien à faire à part partir de l’appartement dans lequel je me cachais depuis quelques jours pour aller dans un autre endroit où je pourrais récupérer les affaires que j’avais caché ici et là et que Tim avait été récupéré. Je ne sais pas ce qui avait merdé et de toute façon il est idiot de se poser des questions désormais. Est-ce qu’Anton avait été suivi quand il était venu deux jours auparavant me retrouver ? Est-ce qu’on était remonté jusqu’à mon téléphone par celui d’Anton ? Est-ce que Tim avait été suivi ? J’avais un doute sur cette dernière question vu la capacité de mon ami à se fondre dans la masse et surtout à connaitre par cœur Londres. En tout cas nous sommes en train de nous diriger vers le rez-de-chaussée de cet immeuble, Tim vient de rentrer quand je reconnais la silhouette qui tourne au coin de la rue. Je peux la reconnaitre entre mille. Un mec de la bratva.

Mon premier reflexe est de reculer et de me retourner pour voir qu’il y a aussi un homme de l’autre côté. Bien. J’ai peut être le temps de rentrer dans l’immeuble mais ça veut dire mettre en danger Tim et son ami qui m’ont si gentiment aidé. Non. Ce n’est pas ce que je veux aussi, au lieu de prendre la main tendue par Tim je lui file juste mon téléphone car je ne veux pas qu’on remonte jusqu’à lui ou Helen et je fais style de m’échapper de l’autre côté. Je sais bien que je n’ai aucune chance mais ce n’est pas grave et je me fais rapidement bloquer. Le jugement est sans appel. On ne quitte pas la bratva, on travaille ou on meurt. J’ai entendu cette phrase toute ma vie aussi je me contente de leur cracher dessus et je prends un coup qui m’assomme avant que mon corps soit balloté sans que je sache où on m’amène.

Quand j’émerge enfin, sentant un gout métallique assez désagréable dans ma bouche, je suis étalé par terre. Je ne sais pas attaché, ça ne sert pas à grand-chose, je me doute être au milieu d’un des nombreux entrepôts de la bratva. Je ne suis pas un danger pour eux. Et puis quoi ? Je vais courir dans le hangar ? Je me relève doucement, grimaçant légèrement car j’ai pris un ou deux coups dans l’estomac et crache du sang pour ôter le gout désagréable que j’ai en bouche. C’est à ce moment là que je réalise que je suis en face de toi. Mon regard passe sur le tien avant que je le baisse comme je le fais depuis des années. Tu es le Primus, je te respecte même si j’ai voulu fuir le pays. Cela n’a rien à voir avec toi d’ailleurs, Jack ne serait pas intervenu je serais certainement encore en train d’arpenter les rues pour te ramener de l’argent mais tout a changé avec cette attaque, cette inquiétude d’être à l’extérieur. Je veux autre chose… Autre chose que seul mon départ peut engendrer. « Primus » Je n’ai pas grand-chose à dire de plus, j’attends ma sentence et je ne suis pas du genre à me justifier. On m’a toujours dit que c’est quand on a des choses à se rapprocher qu’on se justifie. Je répondrais à tes questions si tu en as, sinon je subirais. Par contre y’a aucune chance que tu m’extirpes quoique ce soit sur les gens qui m’ont aidé. Je te suis fidèle mais à eux aussi.

*En russe dans le texte


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20.03.20 18:42
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Privé de liberté ft. Sasha Diomine
Ilya prit une bouffée de cigarette.

Ses hommes avaient enfin remis la main sur Diomine. Dire qu’iel avait été assez doué.e jusque-là pour passer entre les mailles des filets russes ; il fallait qu’iel se fasse attrapé.e maintenant. Ilya ne put réprimer le soupire qui traversait ses lèvres. Pourquoi maintenant, bon Dieu du Ciel ? Pourquoi maintenant qu’Anton l’avait demandé en mariage et qu’iel avait refusé ? Pourquoi maintenant qu’iel l’avait poussé davantage dans les bras de la Bratva ? A croire qu’on essayait de lui filer une syncope.

Il reprit une bouffée. Il en était à sa troisième cigarette déjà. Autant dire qu’il n’était pas le plus serein des hommes. Il savait que s’il touchait au moindre de ses cheveu, Anton ne le lui pardonnerait jamais. Et c’était dans le meilleur des cas. Il avait beau ne pas être le plus affectueux des pères, il avait déjà un fils qui avait tout envoyé bouler. Et par tout envoyer bouler, il fallait comprendre surtout lui. Il ne souhaitait pas faire la même erreur avec le seul qu’il lui restait. Bien sûr, il aurait toujours Anja, mais c’était différent. Elle était sa fille. Anton, lui, était son héritier.

D’un autre côté, maintenant qu’ils avaient récupéré lea dit.e-prostitué.e, il ne pouvait décemment pas laisser son acte impuni. Comme il n’avait pas laissé celui de l’homme de main qui l’avait repoussé.e vers la reprise. Pour dire vrai, ce dernier l’avait même payé de sa vie, pour avoir désobéi à un ordre direct du Primus. Alors si Diomine avait des circonstances atténuantes, que n’importe lequel de ses hommes pourraient comprendre pour peu qu’on le leur dise avec assez de fermeté, lea laisser se sauver sans même un cheveu abimé ne serait pas sans ternir son image. Voire son autorité. Le dilemme restait donc entier. Surtout dans le contexte actuel, où les Kasparov tentaient déjà de lui saper sa place.

Une sévère quinte de toux le secoua alors qu’il sortait une nouvelle cigarette.

En face de lui, la forme jusqu’ici inconsciente remua. Dans le froid de l’entrepôt, iel paraissait encore plus petite. Et pourtant, le problème était de taille. Le visage grimaçant, iel se redressa enfin. Ilya fit de même. Jusque-là assis sur l’un des tabourets qui avait été apporté là, il écrasa sa cigarette sous son talon avant de s’approcher. Ombre noire dans la faible lueur du matin, il ne devait pas être silhouette rassurante à voir ainsi. Il semblait passablement énervé et pour cause, bien que ses hommes méprenaient la cause de celle-ci.

Après avoir trouvé ses yeux, Sasha les baissa à nouveau avant de finir par le saluer d’un Primus. Bien. Au moins avait-iel pour lui encore le respect qui lui était dû. Un bon point pour iel. Seulement voilà, iel avait d’abord commencé par essayer de prendre la poudre d’escampette. La main du dit-Primus prit donc la direction de son visage, lui remontant le visage pour chercher à nouveau son regard, avant de lui envoyer un soufflet qui lea renvoya au sol. De là à savoir si c’était pour s’être échappée ou avoir été rattrapée, lui seul le savait. Il leva ensuite la main pour demander à ce qu’on les laisse seuls. Il n’avait rien à craindre face à Diomine, tout le monde le savait. Aussi ils ne tardèrent pas à obéir.

▬ Pourquoi avoir refusé ? demanda-t-il enfin, une fois seuls.

C’était une question suffisamment à double sens pour qu’il puisse encore changer d’avis. Pour autant, sa voix était légèrement moins autoritaire qu’a l’habituée, pour peu qu’on le connaisse un peu. A croire qu’il commençait à fatiguer. Et peut-être était-ce le cas…

En russe dans le texte.

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22.03.20 21:21
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SASHA DIOMINE
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FACE IDENTITY : Erika Linder
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AGE : 19 ans
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PROFESSION : Prostitué de la Bratva
ETAT DE SANTE : Mauvais
LIENS : Bratva


Quand tu prends mon visage pour me regarder je sais déjà à quoi m’attendre et je ne cherche pas à reculer ou bien m’en protéger. Je sais très bien que cette entrevue est la dernière de mon existence. Tu es le Primus, je me suis enfui et fais bêtement rattrapé juste avant de partir. Moi-même je suis déçu de ne pas avoir réussi à échapper à tout cela. Pourtant tout était prévu, j’allais partir du pays. Dans ma tête tournent encore les raisons pour lesquelles quelque chose m’a échappé à un moment. Je ne vois que mes contacts avec Anton. Je doute qu’il ait parlé de notre entrevue, certainement trop blessé dans sa fierté pour le faire mais il peut avoir été suivi. Peut être…. De toute façon je ne peux rien faire à part encaisser désormais et répondre à tes questions car je me doute que tu voudras savoir des choses. Peut être sur le réseau qui m’a aidé depuis ces dernières semaines, savoir ce que j’ai du dire ou faire. Ce serait terriblement logique.

Le soufflet me fait retomber au sol. Je suis dans un état de maigreur extrême, je ne suis déjà pas bien épais mais depuis l’attaque de Jack j’ai du mal à manger et dormir et ce n’est pas ma fuite qui m’a aidé à reprendre des forces. Ma main se porte à ma lèvre qui vient de se fissurer sous le coup et je reste au sol quelques instants, un peu sonné avant de me redresser doucement. Je ne vais pas rester au sol, ton père m’a éduqué à la dure, a toujours rester debout face aux tortures pour prouver ma valeur aussi, même si c’est lentement, je me redresse. Je vois que tu expédies tes hommes et crache de nouveau le sang que j’ai en bouche par terre, sur le côté, avant de t’observer. Je ne sais que trop bien la réputation que tu as, la marque à ton cou étant sujet de beaucoup de rumeurs parmi nous, entre autre.

Mais cette question me surprend, cela se devine dans mes yeux. Tu es donc au courant de tout ça, Anton en a parlé. Je ne sais pas comment je dois prendre à vrai dire. Mais je repousse cette question au fond de mon esprit pour le moment car je doute que tu aimes attendre une réponse. Je mets mes mains dans mon dos et ferme les yeux quelques instants. Cette histoire me fatigue. « Cela fait trois ans que je suis derrière Anton, que je le pousse chaque nuit à prendre la place qui lui revient et lui fait comprendre qu’il est digne d’être votre héritier. » Chaque putain de nuit je l’ai fait en me disant que cela pourrait me rapporter à un moment et je jette tout en l’air pour des conneries. J’ai été là lors du décès du patriarche, lors de l'absence de Wassili,… « S’enfuir à travers le pays avec une pute pour vivre un amour qu’il imagine est ridicule. » Je n’ai aucune envie d’avoir les hommes de la Bratva toute ma vie sur le dos. « Anton ne réalise pas ce qu’est une vie comme la mienne, il ne comprend pas que quand on a tout ce qu’il a, y compris une famille, on ne jette pas tout en l’air pour une personne. » En tout cas c’est ce que je pense.

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30.03.20 0:04
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Privé de liberté ft. Sasha Diomine

Diomine avait beau être un.e prostitué.e, on pouvait lui reconnaitre bien des qualités. Intelligence, stratégie, respect. Des qualités que le Primus n’était pas sans remarquer. Et quand il levait la main sur iel, il ne la vit même pas tenter de reculer. Pas même un mouvement pour éviter. Iel la reçu simplement. Toujours en maitrise mais non sans impact.

Une fois les hommes de main sortis, le Primus prit la place sur la caisse qui lui avait servi d’assise. Toutes ces histoires le rendaient quelque peu las. Et son état de santé n’était pas pour l’aider, bien qu’il n’en montre rien. Autant pour l’honneur que pour protéger les Markov. C’était après tout son but premier, même si pour cela aussi, il avait tendance à n’en rien montrer.

Et il n’était pas dupe. En face de lui se trouvait très probablement la pièce maitresse de la sécurité d’Anton. Que croyait-il après tout ? Que personne d’autre qu’Ilya ne lui courait après s’il décidait de s’échapper avec iel. Il fallait être idiot pour croire que l’Héritier de la Bratva n’aurait que celle-ci au cul s’ils décidaient de mettre les voiles. Et Markov suspectait Sasha de ne pas être aussi idiot.e.

Une fois la question dans les airs, Il lui lassa le temps de reprendre ses esprits pour répondre. S’il devait se résoudre à des mesures drastiques avec iel, autant lui laisser une véritable chance de s’exprimer. Au cas où cela devait être la dernière. Et Sasha a l’amabilité de ne pas le faire attendre plus, si tant est qu’on puisse parler d’amabilité quand on se retrouve face à celui qui tient sa vie entre ses mains.

La réponse décrocha un sourire quasi-invisible au Parrain. Diomine savait parler, cela aussi, on pouvait lui reconnaitre.

▬ Effectivement, c’est ridicule. fit-il simplement.

Si la situation n’avait pas été aussi ennuyeuse, peut-être même aurait-il rit de la naïveté de son fils et héritier. N’apprendrait-il donc jamais ? Car si Ilya savait pour la demande en mariage, il n’avait pas eu les détails. Pour autant, ce que lui racontait là Diomine n’avait rien de véritablement surprenant. Anton lui avait déjà bien souvent exprimé que s’il arrivait quelque chose à sa précieuse favorite, il n’aurait plus de fils. Il ne doutait pas non plus de la sincérité de la réponse. A part peut-être un point, et il avait bien l’intention d’explorer le sujet.

▬ Un amour qu’il s’imagine, donc ? Il passa sa main sur sa barbe, l’air songeur. Pourquoi avoir passé trois année à botter le cul d’un gamin pour qu’il prenne sa place d’Héritier alors ? Simplement pour être sa favorite ? Ce n’était pas irrationnel, surtout avec quelqu’un comme iel mais pour autant, Ilya n’y croyait pas totalement. C’était un pari risqué. Bien trop risqué pour te correspondre. Sans motif ultérieur plus important. Et puis… Une quinte de toux l’interrompit quelques secondes. S’il s’imagine cet amour, pourquoi continuer à le pousser vers le meilleur choix pour lui ? Accepter sa proposition aurait été risquée mais elle apportait aussi son lot de protection. Protection bien plus importante que celle que tu aurais eu seul.e, la preuve. conclua-t-il en montrant le hangar de la main, puis iel.

Il aurait certes envoyé plus d’hommes et sa colère aurait été bien plus grande mais il n’était pas faux de dire qu’Anton lui aurait procuré la meilleure des protections. Sasha tenait donc à Anton, le Primus en était certain. Et si c’était le cas, si ce non avait véritablement été altruiste, iel ajouterait des poids dans la balance qui tenait encore, dans ses plateaux, sa vie. A voir si on lui avouait ou non. Et si c’était oui, mieux valait ne pas trop tarder, car il n’aurait pas la patience d’attendre bien longtemps encore. Il aurait pu lui dire de ne pas s’aviser de mentir non plus, mais c’était le Primus qui s’adressait à iel, iel n’était pas con non plus. Loin de là, même.


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08.04.20 18:29
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SASHA DIOMINE
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Je me rends bien compte que mes réponses sont caduques. Tu n’es pas idiot, je ne le sais que trop bien même si tu es moins sévère que ne l’était ton père avec nous. Si la première question m’a surprise, les secondes me paraissent logiques. Je sais que je pourrais tout simplement dire « oui » et être la femme de l’héritier, du prochain Primus. Mais j’ai encore inculqué dans ma chair tout ce que ton père a pu dire à ma mère, à moi, à ses « filles ». Je ne suis qu’une pute, je n’ai pas le droit de citer dans ce genre de conversation. Je connais en plus la situation compliquée dans laquelle se trouve la famille. Ce n’est plus le Primus imposant et respecté qui est en place, c’est toi. Tu es tout aussi charismatique que ton père mais tout ce qui s’est passé ces derniers temps a eu raison de la superbe de la famille Markov. Le départ de Wassili, la place controversée d’Anton aussi car le chien fou de la famille et pas fait pour diriger le clan de l’avis de beaucoup. Tu es dur mais tu laisses aussi beaucoup de choses passer pour ta famille.

Alors que tu t’assoies, clairement fatigué par tout ce qui se passe, je reste debout devant toi, respectueux. Je vois bien que ta santé se détériore mais ne dis rien, me contentant d’observer tes pieds comme souvent en essayant de trouver le moyen de répondre le plus honnêtement possible. Je me mets en retrait alors que j’ai tout fait pour me faire une place dans la vie d’Anton tout simplement parce que je me suis fait piégée à mon propre jeu. Complètement ridicule et je ne peux empêcher un sourire ironique d’apparaitre sur mes lèvres. Tout ceci est si bête… « Votre père nous a longtemps formé au fait qu’on ne servait qu’à divertir. Je reste une prostituée de la Bratva, je juge qu’il y a meilleure partie que moi pour asseoir votre autorité sur ce territoire. » Vous aurez toujours ma fidélité mais une femme d’un autre clan ou une personne influente d’Angleterre aurait peut être été une meilleure stratégie. Ainsi j’aurais pu rester dans l’ombre, être protégée tout en restant ici.

Je soupire doucement. « Le fait est que je me suis fait avoir à mon propre jeu et que j’ai des sentiments envers Anton, c’est vrai. Et qu’il est têtu quand il a décidé de quelque chose aussi se voiler la face et lui faire mal pour qu’il revienne vers vous sont les deux seules façons que j’ai trouvé de ne pas tout lui faire abandonner pour moi. » Peut être que cela ne sera pas facile pour lui, qu’il perdra quand même une partie de ce qu’il est mais on survit à un chagrin d’amour, pas à ce qu’il envisageait. Voila c’est dit et je me contente de rester silencieux ensuite, attendant ma sentence. De toute façon cela ne change pas grand-chose pour moi, j’aurais juste aimé avoir le temps de découvrir un peu les paysages d’Angleterre avant d’y laisser ma peau. Comme quoi il aura fallu que je vienne ici pour y connaitre la mort. Même Jack n’aura pas réussit à m’avoir. Ma vie sera et restera clairement toujours la Bratva.

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17.04.20 1:04
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Privé de liberté ft. Sasha Diomine

Depuis l’assise que lui procuraient les caisses, Ilya observait. Contrairement à son Père d’adoption, il avait toujours été de ceux qui réfléchissaient avant d’agir. Sans doute un peu trop parfois même, mais il ne voulait pas être comme son paternel. C’était pourquoi il était moins cruel que lui. C’était aussi pourquoi il était moins craint que lui ; quand bien même Ilya était loin d’être un enfant de cœur. Ou d’avoir les mains propres. Il prenait juste davantage en compte l’humain, aussi paradoxal que cela puisse être concernant un Primus de la Bratva qui pratiquait encore des trafics comme le leur. Ce serait sa plus grande victoire, ou sa perte.

En attendant, à peine perturbé par les quintes de toux qu’il ne remarquait même plus, il observait. En face de lui, l’un de ces humains cherchait quoi lui répondre. Et la première de ses réponses ne le convainquit pas, même s’il savait qu’elle était honnête. Il savait que Sasha avait été formée par son père. Il savait donc qu’iel était loyale et terre-à-terre. Il savait aussi qu’iel avait raison: iel n’était pas le meilleur parti pour son fils, stratégiquement parlant. Pour autant, Ilya n’était pas tout à fait d’accord. Du moins le coté purement paternel ne l’était pas. Si son fils était heureux, il resterait. Il consoliderait sa place. Et l’héritage serait conservé. C’est du moins ce dont il voulait se convaincre, car en vérité, il voulait simplement qu’il soit heureux ; même s’il ne le reconnaitrait jamais. Pas même sous la torture. Pas même à lui-même. Ilya avait été élevé pour la Bratva, ce genre de sentiments n’était pas admissible. Il se cachait donc derrière des stratégies obscures, et celle-ci coïncidait alors pourquoi s’en priver ?

▬ C’est à moi que revient de juger quel parti est le plus avantageux pour la Bratva.

Après un soupire, la deuxième réponse échappa enfin à Sasha. Iel s’était fait avoir à son propre jeu. Iel avait bel et bien des sentiments pour Anton mais n’avait pas voulu qu’il abandonne pour lea. Un silence flotta alors entre eux. Pesant. Ininterrompu. Jusqu’à ce que le téléphone dans la poche du grand chef ne vibre. Celui-ci fouilla son manteau pour l’en sortir. Quand on parlait du loup. Anton venait de lui écrire, pour lui demander un rendez-vous le lendemain matin. Et si Ilya avait la capacité émotionnelle d’une huitre, il n’était loin d’être con. Il connaissait son fils comme sa poche, bien qu’aucun des deux ne veuille le reconnaitre. S’il voulait lui parler, ce n’était pas pour discuter affaires. Du moins pas du déroulement de celles-ci. Il avait besoin de lui parler, ce qu’il voulait dire que c’était personnel. Et quoi de plus personnel que la personne qu’il avait en face de lui. Anton avait beau avoir redirigé sa colère dans son travail, Ilya savait que cela ne durerait pas très longtemps.

Pianotant sur les touches de son écran, le Primus répondit à son fils avant de relever les yeux sur Sasha. Il lui avait demandé de venir, tout de suite. Car après tout, s’il voulait réellement régler ce problème rapidement, mieux valait qu’Anton soit là. Qu’il plaide pour la vie de son amante qui l’avait trahit ou qu’il la condamne lui-même. Il n’y avait pas quarante façons de terminer cette histoire.

Une quinte de toux plus tard, plus sévère cette fois, le Primus reprit enfin la parole.

▬ Anton ne devrait plus tarder. fut tout ce qu’il ajouta.

Bourreau, juge ou avocat ? Ilya ne la renseigna pas sur le rôle qu’il réservait à Anton lea concernant, mais iel n’était pas idiote non plus. Ils savaient tous les sentiments que le jeune homme avait pour iel. La question était donc de savoir: l’avait-iel suffisamment blessé pour que cela change ?



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02.06.20 15:59
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Privé(s) de liberté
Ilya Sasha et Anton


A la lecture du message Anton su. Il su qu’il se trouvait à un de ces croisements de l’existence. Il su qu’en se rendant auprès de son père, à cet instant, une page allait se tourner. Oui, une page allait se tourner sans qu’ils puissent dire ce que contiendrait la suivante. Mais ce n’était pas grave. En fait ça n’avait aucune espèce d’importance. Car la vie de ce jeune homme était suspendue entre le passé et l’avenir. Elle ne pourrait choisir une direction, à prendre, qu’une fois que le cœur aurait obtenu ses réponses. Bien plus que le futur de la Bratva, c’était le futur des Markov eux-mêmes, qui se jouait cette nuit.

East District donc voilà où tout se passerait. Ce rendez-vous avec le destin n’était pas aussi effrayant qu’Anton l’aurait cru. Il ne sentait qu’une petite crainte enfantine au fond de son ventre. Celle qu’il avait depuis toujours lorsqu’il s’apprêtait à voir son père. Mais, celle-ci s’éteignait comme feu sous la neige, à la simple réminiscence des derniers jours. Anton avait trop souffert pour ressentir encore les angoisses de l’enfance. Toute la colère, tout le chagrin, toute l’angoisse avait vidé ce jeune homme. Ce soir il se sentait plus anesthésié que vivant. Il pensait à lui son père, lui qui avait fait fuir son frère et condamner leur avenir.

Que n’aurait-il donné pour le voir chuter cette nuit. Sans doute à peu près tout ce qu’il avait de projets et de moyens. Pour que Primus soit à genou, forcé à écouter ce qu’il avait à lui dire. Pour que ce vieux roi entende, une bonne fois pour toute, que de Prince, il n’y en aurait pas. Non, la Bratva n’était plus rien aux yeux d’Anton. La Bratva méritait de disparaître, pour lui avoir pris sa vie, pour lui avoir arraché l’amour. Le seul amour qui aurait pu préserver son âme des maléfices du Pouvoir. La seule force par laquelle il aurait accepté de lever le poing et les armes. A présent, il n’y avait plus rien. Il n’y avait plus d’espoir à naître. Non, rien.

- Attends avec eux. Prépare-toi à repartir. L’entrepôt B était droit devant. Gregory lui répondait d’un simple signe de tête. Contrairement à son protégé, il était tendu. Il connaissait le plan d’Anton. Il en connaissait aussi les risques. C’étaient de gros risques. Des risques qu’il allait imposé à Pavia et aux enfants.

Les hommes d’Ilya le regardaient entrer. Anton pouvait sentir leurs regards inquisiteurs sur lui. Il se figurait leurs pensées. Aucun d’eux ne croyait sincèrement en lui, et en ses capacités pour succéder à leur chef. Il n’y avait eu que Nat… et Sasha pour croire en lui. Il avait pleuré l’une dans les bras de l’autre. A présent il était sans amour. Il avait changé en quelques jours, barbe et manque de sommeil pour creuser son visage, naguère si charmant.

Il vit son père en premier. Markov était moins impressionnant sans sa tenue de PDG. Anton restait à bonne distance pour avoir la possibilité d’apprécier ce tableau de contempler l’instant. Il fallait qu’il grave les détails dans sa mémoire. Un bruit léger attirait son ouïe, puis son regard. Il la vit. Il n’était pas préparé à cette vision. Il n’était pas préparé du tout, à la retrouver maintenant, alors que son cœur suintait encore de sa morsure.

La digue vibrait… cédait même devant cet Ange déchue. Sasha avait l’air vulnérable, fragile, et sans défense. Anton sentait tout son être pris d’un désir fou d’aller vers lui. Il voulait la prendre dans ses bras, la serrer contre lui, la respirer. Mais ceci était un élan de faiblesse. Le jeune homme se reprit aussitôt.

- … Si tu veux conserver un fils Primus, tu vas la laisser partir, maintenant. Jamais la voix d’Anton n’avait été aussi autoritaire, claire, limpide. Il n’y avait en lui aucune trace de soumission ou de peur. Il était un homme prêt à tout pour obtenir ce qu’il veut. Lentement, il se remit en marche pour les rejoindre. Tous ses tourments étaient comme avalés par sa nouvelle détermination.

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02.06.20 21:07
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Ta réponse me fait frissonner. Anton ? Non ! J’ai envie d’hurler que ce n’est pas la bonne idée, qu’il vaut mieux que cela se règle entre toi et moi mais rien ne sort de mes lèvres. Je n’ai pas le droit de contredire un de tes ordres aussi ma protestation se meurt au fond de mon cœur alors que la nervosité me gagne. Anton est beaucoup trop emporté, cela ne peut pas bien se passer et le silence s’installe entre nous. Il ne me dérange normalement pas mais je sais où celui-ci va nous conduire et c’est bien cela qui m’inquiète. Vas-tu demander à Anton de me tuer ? De me juger ? Je n’en sais rien mais je connais Anton et je sais qu’il risque de s’opposer à toi. Tout ce que je ne désirais pas risque de m’exploser au visage et je ne sais comment arrêter cela, je ne suis pas en position de force, je ne peux rien faire de plus qu’attendre et je déteste cela. Quel idiot, pourquoi ai-je craqué et t’ai vu… J’aurais du partir tout de suite, écouter Tim.

Quand tu entres Anton, j’essaie de me mettre dans l’ombre du Primus pour que tu ne m’aperçoives pas tout de suite. C’est ridicule mais je ne peux pas m’empêcher d’espérer que tu ne me remarques pas. Vu mon état c’est une petite possibilité n’est ce pas ? Sauf que ton regard accroche le mien. Je me doute que je ne suis pas bien beau à voir, en mauvais état, mais je n’évite pas ton regard, c’est peine perdue et je me contente d’esquiver un petit sourire comme pour dire que tout va bien mais je suis vite trahi par ma lèvre abîmée. Ta réflexion me fait froid dans le dos et je m’avance en voyant que tu le fais aussi. « Anton non ! » Cela m’échappe et je baisse de nouveau le regard devant le Primus, me rendant compte que j’ai pris la parole sans qu’on m’y autorise. Mais faut que je calme ce qui se passe, je ne veux pas que tu paies les conséquences de mes actes sur un coup de colère. Je relève donc le regard, me disant que je ne suis plus à ça près de toute façon.

Ne suis-je pas déjà mort plusieurs fois ?

« Ne t’en prends pas à ton père, c’est ma faute tout ce qui se passe. Je me suis enfui, je ne fais que payer les conséquences de mes actions. Il n’y a aucun fautif si ce n’est moi. » Tout simplement. J’affronte vos regards et te fais signe que ça va aller Anton. Je ne sais pas pourquoi ton père t’a demandé de venir mais je veux juste que les choses s’apaisent entre vous, je ne veux pas t’entraîner dans la tombe, cela ne sert à rien. Le nouveau Primus semble être bon, contrairement à ton grand père, je n’ai pas envie que tout cela dégénère à cause de moi. « Ai-je répondu à toutes vos questions Primus ? » J'essaie de détourner l’attention sur moi pour arriver vite à la conclusion. Peut être y arriverais-je...

Que tout ceci s’arrête vite.

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09.06.20 11:14
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Privé de liberté ft. Sasha Diomine

Ilya savait. Il savait que faire venir Anton, ici et maintenant, serait un tournant pour tous. Il comptait même là-dessus. L’angoisse, la sensation d’être au pied du mur, il n’y avait parfois que cela pour faire avancer quelqu’un ; quitte à ce que cela se fasse dans la douleur. Et la douleur, il y allait en avoir, il ne savait pas encore pour qui cependant. Il savait cependant déjà l’angoisse qu’il devait engendrer chez ces deux imbéciles d’amoureux.

Tout ce pourquoi Sasha s’était battu volait en éclats. Iel avait voulu fuir. Iel avait voulu repousser Anton vers sa famille et ses obligations, mais iel s’était trompé sur un des points les plus importants : Anton. Ilya savait pertinemment que la flamme de son fils s’éteindrait rapidement. La colère n’avait jamais été réellement un moteur pour lui. Il avait toujours préféré fuir la douleur, d’une façon ou d’une autre. Et rester statique dans un univers où il avait été bercé de belles paroles pour ne plus jamais les entendre prononcées de cette bouche, pour toujours se voir rappeler l’absence, n’était pas dans sa façon d’être.

Voilà pourquoi le Primus l’avait convoqué ici. Leur avenir à tous les trois se déciderait à l’instant où son fils poserait un pied dans cet entrepôt, scellant leur destin pour toujours cette fois-ci. Combien sortirait de ce lieu ? C’était à Anton d’y répondre par ses prochaines actions. Puisse-t-il choisir les bonnes.

Ce dernier finit enfin par arriver, le visage aussi tiré que celui de son Père. Il tentait parfois de faire oublier la ressemblance avec son géniteur mais à cet instant, celle-ci était troublante. Question d’aura ou de génétique, impossible de répondre réellement. Pour autant, le vrai combat entre les deux hommes commença à l’instant où leurs regards se croisèrent. Ou plutôt à l’instant où celui d’Anton croisa celui de leur prisonnière.

Le fils aurait sauté à la gorge de son père à l’instant s’il n’avait pas craint pour la vie de sa bienaimée. Sa voix était menaçante. D’une autorité qu’Ilya avait espéré voir toute sa vie chez sa progéniture mais qu’il n’apercevait qu’enfin.

▬ Je t’ai déjà dit de ne plus jamais me menacer, garçon. lui rappela-t-il, se redressant avant de s’approcher d’un pas dans sa direction, le ton sans ambiguïté.

Le Primus avait beau avoir le désavantage de l’âge et de la maladie, il était prêt à en venir aux mains pour faire de son héritier l’homme qu’il avait besoin qu’il devienne. L’espace d’un instant il se demanda si Yoric n’avait pas fait la même chose avec lui, mais la cicatrice qui décorait son cou ne pouvait bien laisser le doute qu’à un fils. Yoric avait toujours été cruel, Ilya lui l’était devenu.

Secouant la tête pour chasser cette idée, il fut surpris de voir Sasha s’interposer. D’abord hésitante, puis avec plus de fermeté. Iel prit la défense de tout ce que son Amour pouvait bien détester. Et surtout de celui qu’il détestait : Ilya. Iel prit toute la responsabilité sur ses épaules, ce que le Primus ne manqua pas de remarquer. Enfin, iel se retourna pour lui faire face, lui demandant si iel avait répondu à toutes ses questions. En d’autres circonstances, cet affront aurait pu être passible d’un retour de bâton, mais pas cette fois.

▬ Toi oui. Par contre, j’en ai encore une pour lui. précisa-t-il en levant le menton direction de Anton. Il y eut un silence. Pesant. Bien trop long, avant qu’il n’ouvre à nouveau la bouche. Est-ce que tu sauras faire le bon choix ? terminant de s’approcher de son fils, il lui tendit son arme. Il n’y a qu’une façon pour elle de sortir en vie de cette situation, tu le sais comme moi. Si tu n’es pas capable de le comprendre, alors abat-la toute suite. Ou bien moi, si tu me déteste tant. Mais pour une fois dans ta vie, arrête donc d’être lâche.

Ilya aurait pu avoir plus de tact, mais ce n’était pas vraiment le genre de la maison. Cette histoire devait se terminer. Il ne pouvait plus avoir un fils distrait. Pas en ce moment, ce serait la mort assuré.

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04.07.20 0:51
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Ilya Sasha et Anton


La voix déchirée de Sasha fit vaciller les traits de son prétendant, pendant une fraction de seconde. Il la regarda s’élever pour faire une fois encore un rempart entre les Markov. Une audace qui la rendait plus charismatique, qu’il ne l’avait encore jamais vue. Qu’il était difficile de ne pas pouvoir admirer ce spectacle avec un regard d’amour. Ilel éructait les arguments, murmurés des dizaines de fois, depuis l’attaque de l’Eventreur. Il en appelait à la raison plutôt qu’à l’amour.

Le coeur du jeune homme n’en noircissait que plus, voyant dans cette loyauté une nouvelle preuve qu’il n’était pas assez pour elle. Ange ne voulait définitivement pas d’un compagnon comme lui. Pourtant le coeur du jeune homme était encore sûre de lui. Il sentait l’amour en lui.

- Qu’importe. Lentement, les yeux d’Anton se détachaient de la beauté ensanglantée, pour happer le regard du Primus. Illya était grand et faible. Lui qui était son fils pouvait le sentir en cet instant. Mais, il n’arrivait pas à s’en désoler. Vous connaissiez tous les deux mes conditions. Que Sasha soit en vie pour l’un. Qu’elle soit à ses côtés pour l’autre. Ils oubliaient peut-être, qu’en plus d’être un idéaliste, Anton était un homme de la Bratva. Il était un homme qui faisait des accords, des contrats. Engagements, que deux des personnes piliers avaient allègrement foulé au pied.

La stratégie du Primus n'émeut pas assez son “garçon”. Lui qui était enfermé dans son monde noir. Il ne s’attendait plus à rien venant de celui qui était son père. Il ne lui cherchait plus de raisons d’être, aussi entêté et cruel, avec son cadet. Ils avaient passés un stade, où il n’y avait plus d’espoir familial. C’était du moins le sentiment d’Anton alors que reposait au creux de sa main le revolver. Il baissait les yeux sur cet outil de Mort. Il savait s’en servir depuis des années sans jamais avoir eu à le faire. Quelle belle ironie venait une fois de plus le titiller.

- Ce n’est pas moi qui suis le lâche Illya. Anton déclenchait le mécanisme pour ouvrir le barillet et retirer le chargeur. Il séparait les deux parties de l’arme pour les jeter de chaque côté. Il n’y aurait pas de choix Cornélien. Anton ne tuerait pas Sasha. Il ne tuerait pas son père. Il n’était pas un assassin. Il ne le deviendrait pas. Jamais de toute sa vie il n’aurait à tuer. Tu l’es. A te cacher derrière ton Titre pour ne pas avoir à être mon père. C’était à un père qu’il avait demandé le droit d’aimer. L’amertume et la colère du Fils avaient atteint leur comble quelques jours plus tôt. Maintenant elles coulaient en venin dans ses veines. Lentement mais sûrement elles allaient le noyer.

- Je ne serais jamais celui que tu attends. Il était sans doute temps qu’ils l’assument ensemble. Anton était un Markov. Mais il ne serait pas comme Yoric ou comme Illya. Il était simplement lui-même. Si cela était trop dangereux ils n’avaient qu’à faire ce qu’ils avaient à faire. La mort ne faisait pas peur à ce jeune homme. C’était en cela sans doute qu’il était le mieux placé des trois. Accepte-le. Ou tue-moi. N’était-ce pas le marché le plus simple.

Il se détournait donc de son géniteur. Il avançait lentement vers Sasha. Il l'attrapa doucement mais fermement par les épaules.

- Viens. Il ne pouvait croire qu’il n’y avait plus d’amour pour lui. Si c’était le cas autant qu’elle soit son bourreau. Ils seraient tous tranquilles. Viens avec moi. Anton dévoilait son vrai visage, en soulevant doucement le voile noir de la haine. Il était calme, sûre de lui, et amoureux. S’il-te-plaît.

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08.07.20 9:54
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Privé de liberté ft. Sasha Diomine

Ilya lâcha un profond soupire lorsqu’Anton rappela qu’il avait des conditions. Etait-il borné ou juste infiniment idiot ? Ne voyait-il donc pas que son père tentait tant bien que mal de lui faire prendre la seule solution viable par lui-même, sachant pertinemment qu’il refuserait surement si c’était Ilya qui la lui présentait comme telle…

Quoiqu’il en fût réellement, le Primus regarda son héritier démanteler l’arme. Il en sortit le magasin avant de jeter chaque partie d’un côté différent du hangar. Et l’espace d’un instant, le plus âgé eut l’espoir qu’il ait compris. Il ne pouvait être plus loin de la vérité, cependant. Anton le traitait de lâche, lui reprochait de se cacher derrière son titre pour ne pas avoir à être son père.

Ilya se passa la main sur le visage, exaspéré. Il ne répondit d’abord pas, puis voyant Sasha se retourner pour lui demander ce qu’elle devait faire quand Anton lui demanda de venir avec lui, prit pitié de cette pauvre enfant.

▬ C’est bien ça que tu ne comprends pas Anton… Je ne suis pas le Primus OU ton père, je suis le Primus ET ton père. La Bratva protège les siens, mais cela passe avant l’intérêt individuel. Il montra la putain de la main. Diomine l’a compris depuis longtemps, mais toi tu continues d’agir comme un enfant capricieux. Or, tu es l’héritier de la Bratva que tu le veuilles ou non. Et avec la guerre qui nous oppose à ces saloperies de Kasparovs en ce moment, vouloir fuir comme ton frère n’est plus une option. Il était maintenant presqu’entre les tourtereaux, prêt à foutre une dérouiller à son fils s’il s’entêtait encore. Ni toi, ni elle, ne serez en sécurité sans la Bratva. Il est temps pour toi de prendre tes responsabilités, si tu veux la protéger. Ce que j’essaye de te faire comprendre depuis tout à l’heure, c’est que si tu veux la sauver, il n’existe qu’une seule solution si tu n’es pas prêt à me tuer : vous marier. Mais à voir ta façon d’agir aussi inconsidéré, j’ai maintenant un réel doute qu’elle accepte même si tu lui redemandes… termina-t-il, alors qu’il jaugeait sa potentiel future bru.

Iel avait beau être une de leurs filles, une catin qui n’était pas leur égal sur l’échelle sociale, qu’importe ce que Anton pouvait bien s’obstiner à croire, le Mariage était pour les russes une institution les plus sacrées. Avec la bénédiction du Primus, celui-ci ne pourrait être contesté, plaçant ainsi Sasha au même rang que le leur et la protégeant de ses crimes passés.

Si après cette tirade Anton continuait de faire un caprice, les choix du Primus seraient très limité. A vrai dire, il ne lui en resterait plus qu’un. Abattre Diomine et sa relation avec son héritier. Il ne voulait pas en arriver là, mais lui au moins, prendrait ses responsabilités. Il fallait bien que l’un d’entre eux le fasse, après tout.


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08.07.20 12:22
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Ilya Sasha et Anton


Anton cherchait à avoir l’attention de Sasha. Pourtant, il sentait bien que la jeune femme n’était pas tout à fait concentrée sur lui. Elle détournait même son regard du sien pour aller chercher l’assentiment du Primus. Comme si elle était et demeurait sa chose. Comme s’ils ne pouvaient pas exister en dehors de Lui. Une attitude qui inquiétait le jeune homme bien plus qu’il ne pouvait le montrer devant eux. Si son avenir, leur avenir, dépendait d’une réponse de son père, les espoirs perdus.

Une seconde, il envisageait de l’arracher à l’emprise de cet homme, même physiquement par la force, s’il le fallait. La ravir, pour lui offrir la liberté qu’il lui avait promis déjà depuis un moment. Mais la violence avait déjà assez marqué les pas de cet être qu’il aimait. Il essayait de ne pas prendre attention à l’intervention de Markov. Mais la voix d'Ilya, tout comme sa présence, étaient imposantes.

- Je ne m’adresse pas à toi, Père. Indifférent au choix de Wassili, à l’avenir du Clan, où au mauvais fils qu’il pouvait être. Markov était simplement jeune, amoureux, et malheureux. Il n’avait jamais voulu être l’héritier. Si aimer était un caprice eh bien oui, il l’était. Il était capricieux à en mourir. Ce que son satané père était incapable de comprendre. Anton ne se faisait plus d’illusion à son sujet. Alors, il ne rentrerait pas dans une argumentation stérile avec lui. Ils n’étaient pas là pour ça!

Mais le vieil homme venait, s’interposait, intervenait. Le fils lui balança un regard lourd d’assentiment. Qui venait encore une fois invoquer des “responsabilités sacrées” au visage du seul de ses enfants, qui les avaient assumées. Qui d’autre que lui avait accepté de tenir le rôle après tout ? Ce n’était pas le fils prodigue ou la cadette adorée. Il n’y avait eu que lui pour travailler dans l’ombre au service de la Bratva. C’était tout de même un monstre de mauvaise fois. Anton en avait assez, de devoir se justifier, quand il avait fait tout ce que le devoir impliquait.

Il se retenait, avec effort, pour ne pas saisir son père par le col pour venir le faire taire, une bonne fois pour toute. Qu’il les laisse décider en paix! Jusqu’à ce qu’un argument tombe et désamorce totalement l’énergie colérique qui l’animait. Un rire amer, sans joie, répondait à l'énième insulte paternelle. Anton le jaugeait ensuite, comprenant combien de souffrances auraient été épargnées, si seulement, Primus n’avait pas joué au stratège imbécile. S’il lui avait dit dès le début que cette option était possible.

Mais peu lui importait à présent. Ils obtenaient la clef. La clef qu’il avait voulu forgé dans le secret. Ce serait finalement cela la solution. C’était bien cela l’unique caprice de son existence. A présent qu’il lui était rendu accessible, tout paraissait possible.

Sans plus prêter attention à ce vieux fou, son héritier revenait aux pieds d’Ilel.

- Tu l’as entendu... La voix d’Anton était redevenue normale. Il redevenait humain. Les traits épuisés étaient brillants d’un espoir nouveau. Il laissait transparaître la passion brûlante qui l’animait depuis tout ce temps. C’était rien que pour elle. Il prenait doucement, délicatement son visage tuméfié en coupe. Il la caressait du regard. Il n’y avait qu’elle en cet instant… clef. Car il n’était pas trop tard, pour enfin être heureux ensemble. Maintenant qu’en dis-tu Sasha Diomine ? Veux-tu de moi pour l’éternité ? Veux-tu m’épouser ? Il lui jurait muettement de la combler, de la chérir, car il n’avait d’autre désir que celui-ci.

Makov n’avait d’autre besoin que de la savoir libre et heureuse. Il était suspendu à ses lèvres prêt à lui murmurer encore une fois un “Je t’aime”. Mais, une crainte amoureuse retenait son souffle, dans le fond de son ventre. Si elle ne voulait plus de lui, Anton le savait, ils seraient deux à mourir. Pourtant ce n’était pas l’idée de sa propre mort qui l’effrayait. Non c’était celle de ne plus être aimé d’Ilel.


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09.07.20 1:44
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SASHA DIOMINE
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FACE IDENTITY : Erika Linder
IDENTITE : Sasha Diomine
GROUPE : Fuck the law
AGE : 19 ans
ETAT CIVIL : Célibataire
PROFESSION : Prostitué de la Bratva
ETAT DE SANTE : Mauvais
LIENS : Bratva

La tête me tourne, je ne sais plus quoi faire à vous regarder vous combattre tous les deux. Je ne te reconnais plus Anton quand tu agis ainsi. On a passé du temps tous les deux à discuter de ta place au sein de ta famille, de ta future place du Primus, j’ai été à tes côtés quand tu as eu besoin d’avoir un avis, j’ai tout fait pour que tu obtiennes cette place, jouant l’être calme à tes côtés pour pouvoir contrebalancer cette façon toujours trop instinctive de réagir et je ne sais pas quoi dire face à ce qui se passe. Tu me demandes de te suivre mais mon regard part vers ton père. Tu ne comprends pas… Comprends pas que je ne suis pas libre de mes choix, de mes décisions. Tu m’aimes mais je reste une putain de la famille, quand vas-tu le comprendre ?

Je suis si fatiguæ…
Si ereintæ…


Je vacille légèrement alors que vous continuez de vous expliquer. Je vois bien ton regard déçu face à mes réactions mais je n’ai même pas le courage d’ouvrir la bouche pour m’expliquer encore. Cette conversation on l’a eu de nombreuses fois et il n’y a pas si longtemps dans l’entrée d’un appartement qui ne m’appartenait même pas. Cela n’a rien à voir avec mes sentiments et ce que je veux faire, je n’ai pas ce PUTAIN DE LOISIR de choisir ce que je peux faire ou décider. Quand vas-tu finir par le comprendre ? Comment est ce que je peux te le faire comprendre une bonne fois pour toute ? Je ne suis pas ton égal et putain si tu me baises c’est juste parce que je me suis fait une place à tes côtés parce qu’on m’a appris à contenter un mec depuis que j’ai quatorze ans ! Est-ce que juste tu réalises pourquoi on se connait et tout ce qui a fait qu’aujourd’hui tu as des sentiments pour moi ? Pourquoi l’oublies-tu si facilement ? Toi l’héritier qui se morfond dans une vexation ridicule.

Je suis si fatiguæ…
Si ereintæ…


La demande de ton père me surprend et je me retourne pour le regarder. Je ne vais pas lui faire l’affront de lui demander s’il est bien sur de ce qu’il vient de demander et je suis pas persuadæ de savoir répondre à cette question. Un court instant l’idée de prendre le pistolet pour tout résoudre me passer par la tête je dois avouer. Cependant je sais ce que ça va déclencher chez toi, je sais ce que ça va entraîner pour cette famille que je sers depuis de longues années maintenant même si je n’ai que dix neuf ans. Et ma loyauté lui est totale.

Je te regarde venir vers moi pour me poser de nouveau la question. Je ne suis an mentaire aussi je sais que tu vas savoir lire en moi et je ne cherche pas à le cacher. « Oui » Je veux t’épouser et être avec toi pour l’éternité. Même si cela ne sort pas du cœur car j’ai besoin qu’on en discute ailleurs que dans ce hangar humide je suis d’accord.

Oui...

Je le dis pour qu’on passe à autre chose, pour qu’on avance. Mon corps tremble et finit par lâcher et je m’écroule contre toi. « J’ai besoin de me reposer… S’il vous plait… Laissez-moi me soigner et me reposer et on en parle autant que tu le désires. De nous, de tout ça, j’ai juste besoin de repos… » Pour une fois je supplie... Et je sombre dans une semi inconscience. Peut être de la fièvre, de la fatigue ou tout à la fois je ne saurais dire. J’ai juste le temps de murmurer que je veux personne d’autre que le Doc à mon chevet avant de m’ éteindre complètement.

*En russe dans le texte


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17.07.20 1:02
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