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[CLOS] Goodbye sweet sweet dreams
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Les journées dites 'normales' ou 'basiques' avaient ce don de m'ennuyer. Ces journées où j'abordais désormais sans mal un masque de jovialité à vomir et souriant sans réelle raison apparente dès qu'on m'adressait la parole comme si ma vie n'était que soleil et arc-en-ciel. J'en venais presque à exécrer ce qu'on nommait si affectueusement les morning sunshine, me rappelant trop bien pourquoi j'avais fait vœux de vivre seul jusqu'à ce que la mort me traîne hors de ce monde monstrueusement comblé d'idiots et d'insupportables personnes. Ces journées où je commentais tous les bouquins de la librairie comme si je les avais tous lu un à un... ce qui était presque le cas même si pour plusieurs je m'étais contenté des critiques et résumés fort utile sur le net. Ces journées où je me sentais comme une aberration tant cette normalité avait quelque chose qui ne me définissait en rien. Elle était bien tout le contraire de ce que je suis au plus profond de mon être à dire vrai. Et pourtant je cultivais l'illusion comme si j'étais réellement ainsi, baveux de joie et de bonne humeur, de charmantes répliques, d'empathie et de bonté. Comme c'était facile de berner les gens. Ils n'y voyaient que du feu et revenait même pour papoter alors que je leur ouvrais la porte comme le bon petit garçon qu'on aurait voulu que je sois. Même mes propres parents ne me reconnaîtraient pas en ce moment et c'est précisément la raison pour laquelle ils n'ont pas de nouvelles de ma part depuis des années. À quoi bon alors qu'ils se foutaient bien de moi autant que j'ai appris à me foutre d'eux? Heureusement toute bonne chose a une fin et cette journée ne fait pas exception à la règle.

Il était déjà près de 22h lorsque j'ai finalement quitté la librairie après avoir fait le compte de la caisse et autres petites tâches nécessaires à la survie du commerce. Rien de bien palpitant et tout de trop ennuyeux, mais il faut ce qu'il faut pour garder une couverture digne de ce nom. Ensuite, direction la maison. Un sandwich tout aussi ennuyant que la journée, une douche bouillante pour laver le sunshine de mes tripes, une petite tournée de mes mails et autres messages, l'organisation de quelques recherches pour le lendemain et l'heure qui avance m'intimant d'aller me mettre au lit. S'il y a bien une chose que je regrette des années qui passent c'est mon corps qui se venge dès que ma nuit de sommeil est un peu trop écourtée à son goût. Heureusement, je ne suis pas de ceux qui accumulent les insomnies et autres soucis, m'endormant en réalité plutôt rapidement. Il faut croire que je n'ai pas suffisamment mauvaise conscience de mes actions pour avoir besoin de me les ressasser tous les soirs. Je suis un monstre. Un monstre qui s'est finalement couché à 2h du matin et qui sait qu'au réveil forcément ça va piquer.
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24.03.20 16:15
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Goodbye sweet...

Gambit et Apophis

revenge doesn't stop.

Vengeance
Mars 2025.
Appartement de Gambit.

Armé des données que t’as filé la petit jeune tu n’as pas décidé de rentrer dans ton appartement. Premièrement parce que tu es un oiseau de nuit et deuxièmement parce que tu n’aimes pas particulièrement qu’on se foute de ta gueule et qu’on mette un contrat sur ta gueule. Ce mec a peut être pensé que faire appel à un mercenaire pourrait être une bonne idée mais il s’est raté en choisissant son mec. T’es certainement pas le mercenaire avec le plus d’état d’âme mais t’as tout de suite senti que ça puait. Et pas seulement parce que le gamin s’est fait dessus quand tu l’as choppé dans une ruelle pour lui faire cracher vérité. Vérité bien autre que celle qu’on t’avait chantée pour ce contrat. Surtout quand t’es obligé de te fighter avec un autre mercenaire au milieu de ta mission parce que le commanditaire a doublé le contrat pour être sûr que ça se fasse. Y’a des mercenaires qui ont un code de l’honneur, toi tu pars du principe que si on veut te tuer tu tueras en premier, que ce soit un collègue ou pas.

Du coup t’as passé plus de temps que prévu sur cette histoire. T’as vite compris que le gamin n’était pas un voleur de drogue c’est juste un petit minet qui a mis son nez dans une histoire plus grosse que ce qu’il pensait et a fait chier la mauvaise personne. Maintenant tu le connais pas ce gamin aussi t’as récupéré les données qu’il avait et tu préfères faire appel à quelqu’un de connu dans le métier : Gambit. T’as jamais eu l’occasion de le rencontrer mais t’en as entendu parler et tu sais que contre du fric il fera ce que tu demandes et vérifieras. T’aurais pu attendre le lendemain mais t’aimes pas les missions qui trainent aussi tu fais un ou deux bars avant de trouver l’adresser du hacker. Il est trop facile à trouver, beaucoup trop à ton gout mais il fait ce qu’il veut de son cul.

Il est peut être trois heures du matin quand tu fumes ta clope en regardant l’endroit où il vit. Pas compliqué d’y rentrer. Tu te demandes s’il a un système de sécurité correct. C’est le moment de tester aussi tu écrases ta clope avant de la coller dans une boite en métal que tu ranges dans ta veste en cuir. En quelques enjambées tu es à la porte et n’as pas besoin de grandes compétences pour ouvrir la porte et désactiver l’alarme. T’y connais rien en informatique mais tout se paie quand on a besoin de désactiver une alarme. Tu ne cherches pas à fouiller l’endroit, tu veux voir le mec aussi tu vas vers sa chambre, ne mettant pas longtemps à la trouver avant de t’appuyer contre le chambranle de porte en observant la silhouette endormie dans les draps. Y’a pas de bonnes méthodes pour réveiller quelqu’un quand t’es déjà rentré chez lui sans sa permission aussi tu te contentes de t’approcher du lit, faisant glisser ton couteau de ta manche à la paume de ta main au cas où il ait un minimum de réflexe et tu plaques ta main sur sa bouche pour qu’il ne crie pas. Un réflexe humain que tu détestes, sauf si c’est ce que tu veux. « Respires. J’suis pas là pour t’buter, j’ai besoin de tes capacités Gambit » Il serait déjà mort sinon. T’attends qu’il te fasse signe qu’il a compris avant de lui rendre sa liberté.
(c) DΛNDELION
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29.03.20 1:50
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Si le sommeil se trouve rapidement les nuits ne sont pas douces pour autant. Elles sont vides de ce néant qui a toujours été présent en mon esprit, m'offrant des nuits sans rêves et sans envies. Des nuits sans espoir de vie meilleure ou d'objectifs à atteindre. Elles ne m'offraient que cette noirceur brisée par les rayons de soleil éclairant la pièce au petit matin ou le réveil que je devais parfois programmer malgré ma non envie. Elles étaient mornes et toutes aussi monstrueuses que je me considérais l'être de leur absence de magnificence. Comme si je n'y avais pas droit, comme si je ne pouvais pas avoir le loisir de rêver. Peut-être était-ce là ma réelle punition pour ce que j'avais décidé de faire de ma vie, pour les mensonges cultivés sans une once de remords. Des nuits sans rêves et sans beauté. Du moins, c'est l'impression que j'en avais. Il est, semble-t-il, possible de rêver sans se remémorer ses rêves pour autant. Le cerveau ayant dans tous les cas besoin de faire le tri dans les éléments accumulés au cours d'une journée et forcément je ne pus m'empêcher depuis toujours de penser que c'est lui qui était en cause de cette prétendu aberration. Après tout, je ne semblais pas avoir la nécessité de supprimer la moindre séquence de ma tête une fois une journée terminée. Mon esprit absorbant plutôt le tout comme une éponge qui n'arrivait pas à trouver son point de saturation. Pourquoi rêver alors? Pourquoi analyser le contenu de ma journée si le besoin était absent? C'est la seule théorie que j'avais à ce sujet, la triste réalité peut-être, l'évidence qui ne changerait rien à la situation.

Cette main qui se pose contre ma bouche cependant je ne la rêve pas, je ne l'imagine pas, et il me suffit d'ouvrir les yeux en sursautant pour le constater. Pour voir le visage de cet inconnu au-dessus de moi, la chaire de sa paume couvrant mes lèvres pour m'intimer un silence que je ne me sens pas de briser. Me contentant de lui lancer un regard de mise en garde même si je sais mieux que quiconque que si j'ai du cerveau je n'ai pas forcément de réflexes démesurés pour accompagner le tout même si je ne suis pas particulièrement chétif. Alors j'attends sans bouger de savoir la raison de sa présence chez moi, plus particulièrement dans ma chambre, tendu au possible jusqu'à ce qu'il affirme ne pas être là pour me tuer en usant de mon pseudonyme utilisé sur la toile pour couronner le tout. Cette façon de me faire demander mes services n'est assurément pas la plus agréable que j'ai expérimenté ça c'est une évidence. Je lui fais tout de même signe que je ne compte pas hurler comme une fillette morte de trouille même si ça je le suis un peu par défaut, normal lorsque se fait éveiller de la sorte j'imagine. Ce n'est que la réponse logique du corps d'avoir le palpitant qui s'emballe tout autant que la respiration. « Cogner à la porte aurait fait le boulot, pour une prochaine fois. »

Je m'étire pour allumer la lampe de chevet à côté de mon lit, soupirant en me redressant pour fixer l'inconnu. Appréciant tout de même avoir la bonne habitude de dormir avec un pantalon de pyjama au minimum. « Qu'est-ce qui est si urgent que ça nécessite de me faire réveiller chez moi en plein milieu de la nuit? Parce qu'à titre informatif ce que je fais demande tout de même un minimum de concentration et c'est difficile d'avoir ça quand on a pas un minimum d'heures de sommeil dans le corps. » Pas que je sois de mauvaise humeur, mais un peu tout de même. Également un peu au fait que mon ton de voix n'est probablement pas le meilleur à adopter face à une personne violant ainsi l'intimité des gens, mais je blâmerai aisément le réveil un peu trop brusque.
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01.04.20 1:03
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Goodbye sweet...

Gambit et Apophis

revenge doesn't stop.

Vengeance
Mars 2025.
Appartement de Gambit.

Son regard de mise en garde ne semble pas particulièrement t’émouvoir, tu as bien d’autre chose en tête. Y compris le fait qu’il se taise pour ne pas ameuter tout le quartier et que tu sois obligé de prendre une décision rapide et efficace. Une chance pour lui, il est connu dans le monde des hackers et tu fais confiance à tes sources pour t’avoir dit que c’était un bon. Tu attends qu’il te fasse signe qu’il ne compte pas crier pour ôter ta main, gardant cependant ta lame glisser le long de ta paume. La vie t’a appris à te méfier de tout le monde, y compris les personnes qui ne paient pas de mine. On ne tourne jamais le dos à un inconnu. « T’as pas envie qu’on me voit sur ton pallier de porte » Tu restes un mercenaire, un homme mort pour énormément de personne et un homme de main pour le faible pourcentage restant. C’est toujours mieux de ne pas savoir officiellement qu’un homme comme toi vient demander un service. C’est comme ça le monde des ombres : tout le monde le sait mais vaut mieux ne jamais pouvoir le prouver.

Tu te recules et le laisses s’asseoir, détaillant un peu son regard particulier. Cela te rappelle un court instant un vieil ami, un de tes hommes mort ce fameux jour, contrairement à toi. C’est un étrange souvenir qui revient et en même temps tu vis dedans depuis tellement longtemps que cela te donne un sentiment familier que tu as rarement. Tu défais ton cuir pour te mettre à l’aise, tirant sur la cicatrice que tu as à la clavicule, faisant trop jouer les points qu’on vient de te faire, du sang imbibant de nouveau le pansement que tu portes. Tu ne le sens pas, tu as même oublié que tu avais cette blessure, seule une légère faiblesse te le rappelant à cette heure avancée de la nuit. Faut vraiment que tu prennes un truc à manger avant de rentrer dans son appart’ à défaut de pouvoir faire mieux.

Ses reproches tu les écoutes à moitié, cela ne t’atteint pas, tu me contentes de t’appuyer contre un mur sans le lâcher des yeux. « J’ai besoin que tu me vérifies des données que j’viens de récupérer. » T’y connais rien t’as besoin d’un second avis. « J’ai un client qui est du genre milliardaire coté en bourse pour plusieurs de ses entreprises de solutions informatiques. Il en a une qui gère la sécurité informatique et un petit hacker semble avoir mis son nez dans une faille de son programme. Il m’a filé le programme qui lui a permis de déjouer le logiciel de mon client et j’aurais besoin que tu vérifies qu’il m’a bien dit la vérité sur cette histoire de faille. » Et quand t’es en mission tu te moques de l’heure qu’il est. Surtout que tu viens d’épargner la vie de ton contrat donc t’espères que ça en vaille la peine sinon la sentence sera bien plus importante que le contrat de base.
(c) DΛNDELION
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05.04.20 23:08
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Pas envie qu'on le voit sur mon pallier de porte semble être une raison qu'il croit valable, mais pas envie de le voir chez moi sans l'y avoir invité l'est tout autant. Ces bad guys se croient tellement tout permis que ça en est presque blasant de devoir composer avec leur attitude, mais j'ai fait le choix du milieu alors j'imagine que je dois vivre avec les conséquences de la chose. Il faut dire que bosser avec la police n'est pas forcément mieux pour l'image dans le quartier alors dans un cas ou dans l'autre on repassera sur ma réputation auprès de mes voisins qui ne se limite probablement pas à 'calme et discret'. Je note tout de même de mettre l'inconnu dans la catégorie des gens potentiellement dangereux, les gens ne l'étant pas ou l'étant moins ne s'aventurant pas chez les autres sans savoir de quoi ils sont capable. Heureusement pour lui je ne suis pas capable de grand chose en ce qui concerne la défense, mais on ne sait jamais. Je n'agis pas mollement pour autant même si j'ai obtempéré à sa demande de silence, ce qui me semble simplement logique compte tenu des circonstances et de l'heure déjà tardive quand je suis allé me coucher. J'apprécie tout de même de le voir se reculer un peu lorsque j'entreprends de me redresser, n'étant pas particulièrement fervent de la proximité en général. Je remarque le sang à sa clavicule sans trop y attarder mon regard, me contentant plutôt de lui demander la raison de sa présence et pointer du doigts les conditions qui ne seront assurément pas optimales pour que je puisse travailler adéquatement, mais j'imagine qu'il faudra faire avec. Je le laisse donc exposer ses demandes sans l'interrompre, parler des données qu'il vient de récupérer alors que je fronce les sourcils. Rien qui ne me semble trop complexe à vérifier somme toute si vraiment une compagnie de sécurité informatique a pu être craquée. Je me doute que ça ne doit pas être très bon pour l'image du dit milliardaire. Bien, plus rapidement et plus rapidement ce type sera sorti de chez moi j'imagine.

« Ok. Pose les données sur la table de la cuisine. » Que je dis en me levant et me dirigeant vers la salle de bain, prenant soin de préciser mon geste dans le cas où il serait tenté de m'enfoncer un couteau dans le dos. On ne sait vraiment jamais. « Tu saignes, je vais te chercher un autre pansement dans la salle de bain. Si tu veux savoir où son les armes, ce sont les couteaux à viande dans la cuisine. Je n'ai pas de flingue. » Je sors de la salle de bain avec une trousse de premier soin et je vais la balancer sur la table avant d'aller dans la cuisine pour faire du café parce que je vais en avoir besoin. « Si tu connais mon pseudo tu dois savoir la réputation qui va avec. Je ne suis pas du genre à parler parce que je sais que c'est stupide. Tu as discrétion assuré de ce côté. Je ne demande pas de nom et je préfère les échanges de service à l'argent si c'est plus accommodant sinon l'argent ça le fait aussi. Ce n'est pas parce qu'on entre chez moi armé, parce que je suppose que tu l'es, que je bosse pour rien. Et si tu fais le con, tu vas te bouffer de bons procédés dans la gueule je peux te l'assurer. » Dis-je en terminant de lancer le café. Ceci fait, je pose les mains contre l'îlot de la cuisine pour le fixer. « Outre ça, j'en ai pour au moins une bonne heure. Ce n'est pas si facile que ça semble l'être. Alors si tu veux quelque chose ne te gêne pas. Avoir quelqu'un assis par-dessus mon épaule n'est pas vraiment l'idéal pour la concentration. On se comprend? » Non parce que bon il est peut-être le grand vilain, mais je ne me suis pas bâtis un réputation sur une échine pliée. Plutôt sur des principes et j'y tiens.
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15.04.20 2:34
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Gambit et Apophis

revenge doesn't stop.

Vengeance
Mars 2025.
Appartement de Gambit.

Tu as eu le temps de te faire une bonne image mentale de son appartement en faisant le tour avant d’entrer dans sa chambre aussi tu le laisses partir devant toi pour aller vers la salle de bain puis la cuisine sans te presser. Tu n’es pas inquiet et cela se voit, lui faisant signe qu’il peut aller chercher ce qu’il désire, sa phrase te faisant regarder ta plaie. Merde. Tu cherches dans tes poches une compresse que tu appuies sur ton pansement pour que le sang ne coule pas trop, posant ton cuir sur le dos d’une chaise. Tu récupères ce qu’il lance, ouvrant ta chemise pour avoir accès correctement à ta clavicule, dévoilant de nombreuses vieilles cicatrices et des colliers autour de ton cou dont des plaques militaires. Tu bouges ton épaule pour voir si cela saigne aussi par le point de sortie de la balle dans ton dos mais non tu as surtout fait bouger le point d’entrée. Tu enlèves le pansement dévoilant la plaie par balle qui date d’il y a juste quelques heures et qui semble avoir été soignée.

Tu fais au mieux pour ne pas pisser le sang, tes yeux déviant quelques instant sur les couteaux de la cuisine car tu es bien placé pour savoir qu’il n’y a pas besoin de plus pour tuer quelqu’un. N’est-ce pas tes armes préférées après tout ? L’homme te donne ses conditions que tu ne sembles pas vraiment écouter, essayant d’éponger le sang qui a coulé avant de relever tes yeux vers lui. « Tu parles trop » C’est un fait. Il parle beaucoup trop parce que tout ce qu’il dit tu t’en doutes déjà. C’est ta façon de faire donc pas besoin d’en parler des heures pour se mettre d’accord. Tu défais les protections du pansement pour le mettre sur la plaie avant de le regarder de nouveau. « Je ne comptais pas te faire bosser pour rien. Service contre service. Je suis Apophis. Tu sais comment on appelle un mercenaire je suppose. » Puisque tu es dans ce milieu tu sais qu’il faut tout simplement mettre un mot dans divers restos du coin avec un billet pour que l’information me parvienne.

« Je ne t’ai pas menacé, ne joues pas à ça. » Parce que ça peut tout à fait changer mais tu l’as fait plus qu’honnêtement jusqu’à présent et pourtant tu n’es clairement pas le plus doux des mercenaires. Puisque Gambit est dans le milieu il connait ton surnom et le fait que tu es un tueur. Mais tu ne tues pas sans raison et sans contrat et tu respectes les différentes pointures du monde inversé. « Je sais » Tu tues rarement avec quelqu’un dans ton dos donc tu comprends et te poses sur une chaise, silencieux comme à ton habitude. Tout ce que tu veux c’est une confirmation de la faille chez ton client et voir avec Gambit s’il y a besoin de faire éclater la vérité voir de lui pourrir sa toute puissance financière. Tu te chargeras du reste avec plaisir. « Trouves moi tout ce que tu peux sur l’homme et s’il a d’autres failles. Sers-toi au passage. Il ne vivra pas longtemps. » Honnêteté comme toujours. Tu lui lances la carte mémoire que t'as filé le petit hacker pour qu'il puisse tout vérifier.
(c) DΛNDELION
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25.04.20 18:22
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Évidemment que je parle trop, contrairement à tous ces gens d'actions qui posent des gestes avant de juger bon les penser ou les expliquer, mais je m'en moque et je poursuis tout de même. Tenant à poser les bases même si elles sont plus qu'évidentes par simple principe lorsque je travaille avec une nouvelle personne. Comme ça au moins je suis assuré que l'évidence est claire même si je sais trop bien que ça n'empêchera jamais personne de faire le contraire. Et si au début de mon petit trafique d'informations l'adrénaline était bien au rendez-vous à chaque nouvelle rencontre, le niveau est nettement moindre désormais. Sans prétendre être indispensable dans un domaine où je ne suis pas le seul à œuvrer, je sais tout de même que j'ai suffisamment fait mes preuves pour ne pas non plus être si aisément dispensable. Surtout pas avec ce que je me suis récolté en matière de protection ou de contre-coup post-mortem, aussi triste que ça puisse être. Je ne manquerai assurément à personne, mais un principe reste un principe même si j'ai construit ma vie ici loin de tout chantage émotif. La machine laisse couler le café et rapidement la pièce embaume le breuvage nécessaire à mon focus pour les minutes à venir alors qu'il mentionne son nom et que j'observe les plaques à son cou d'un coup d'œil qui ne s'y attarde pas de trop. C'est donc lui cet Apophis dont j'ai déjà entendu parler. En terme de 'dangereux' je suis assurément servi avec lui c'est le cas de le dire et si les plaques donnaient déjà une bonne idée de la chose, le surnom n'a fait que concrétiser la chose. La blessure qu'il soigne ne confirmant encore une fois que grand vilain tueur ne rimera pourtant jamais avec invincibilité. Hochant de la tête lorsqu'il mentionne la méthode pour obtenir le paiement... et ce qui s'en suivra visiblement. Sympathique.

« Bien. » Que je réponds lorsqu'il confirme les information que je dois chercher. Le café terminé, je prends une tasse pour m'en servir un bien noir avant de prendre la carte mémoire que je dois analyser pour me poser devant mon ordinateur que j'ouvre et déverrouille avant de connecter le tout. Laissant la bête faire son travail de décryptage avant de pouvoir fouiller plus amplement. « Tu as une jolie réputation dans le domaine. » Et des principes surtout, ce que j'apprécie plus que toute chose en étant très versé là-dedans moi-même. Je fixe les codes qui défilent sur l'écran en sirotant mon café bouillant, me demandant s'il est davantage un homme de silence comme tous ces tueurs qui se la jouent badass où s'il préfère discuter plutôt que simplement fixer de son regard meurtrier. Si le silence ne me dérange en rien, je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde. « Besoin d'aide avec la blessure ou ça va? » Que j'ajoute par principe plus que par nécessité. Pas que je sois médecin, mais je sais amplement me débrouiller et même faire des points si besoin. Il faut bien que ce gros cerveau me serve davantage qu'à faire des bêtises.
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09.05.20 15:35
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Gambit et Apophis

revenge doesn't stop.

Vengeance
Mars 2025.
Appartement de Gambit.

Tu te lèves pour prendre du café. T’en as bien besoin, cela fait pas mal de temps que tu es sur ce contrat. Trop même pour ce que ça devait être. Tu n’aimes pas qu’on se foute de ta gueule, même si la colère qui t’anime ne se voit pas sur tes traits. Tu n’as jamais été le plus expressif des hommes déjà jeune mais toutes ses années dans l’armée puis en tant que mercenaire ont sérieusement tué le peu de sentiments et d’expressions faciales que tu pouvais avoir. Tu es donc assez neutre face à Gambit, ta blessure ne te tirant même pas une grimace puisque tu ne ressens pas la douleur qui devrait en émaner. Parfois tu aimerais encore ressentir quelque chose, ça te donnerait l’impression d’être encore humain, ce dont tu finis par douter et te tires de plus en plus vers une inhumanité dont tu commences à faire preuve lors de tes missions.

Tu bois le café sans attendre qu’il refroidisse, observant le mec qui travaille sans le dévisager pour autant parce que tu sais que ce n’est pas agréable, tu n’apprécies pas toi-même. Tu n’y connais RIEN en technologie, t’as toujours été une bille dans le domaine aussi tu lui fais confiance pour ce que tu lui as demandé. Ta tasse posée devant toi tu t’occupes de ta blessure comme tu peux. T’as l’impression qu’un point à sauter alors qu’on t’avait fait un truc correct ou c’est peut être juste que ça à bouger, t’en sais rien, tu as du mal à voir correctement vu l’emplacement. Son compliment ne te tire aucune réaction et tu n’y réponds même pas. « Je veux bien de l’aide. » T’es pas du genre à demander mais puisqu’il se propose. Tu défais un peu plus ta chemise pour qu’il puisse avoir accès à ta clavicule -gardant ta lame le long de ton avant-bras au cas où- mais penchant la tête sur le côté pour ne pas le gêner. Tu dévoiles un corps couvert de marques et de cicatrices. Non vous n’êtes pas immortels, loin de là.

« On vient de me faire des points. » Histoire d’expliquer la situation rapidement. Il n’est pas aveugle mais cela lui permet de savoir ce qui peut avoir bougé. « Je n’arrive pas à voir s’ils ont sauté » Possible. Comme tu ne ressens rien c’est compliqué de faire attention à ne pas tirer sur ton épaule. Tu le laisses faire et prends une gorgée de ton café. « Tu peux y aller, je ressens rien » Pas la peine de faire attention à ce qu’il fait ou bien de te prévenir que ça va faire mal. « Y’a moyen de manger un truc ? » Parce que ce n’est pas parce que tu ne ressens pas la douleur que tu ne ressens pas les effets de la perte de sang et t’as mis un temps avant d’être soigné aussi t’as besoin de boire et de manger avant de vraiment t’affaiblir. Tu ne sais pas combien de temps le truc va prendre mais tu sais que ça peut être long, ce que tu respectes. Ton téléphone vibre et tu le récupères, dévoilant un vieu modèle à touches avec un minuscule écran. Clairement tu t’es arrêté bien avant les années 2000 en technologie.
(c) DΛNDELION
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16.05.20 22:18
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Je jète un dernier coup d'œil à mon écran et aux codes qui y défilent pour m'assurer que le programme ne trouve pas de 'nœud' ou quoi que ce soit d'autre qui pourrait nécessité une quelconque manipulation de ma part avant de me lever en prenant mon café avec moi. M'approchant de lui en posant ma tasse sur la table pour mieux me pencher vers sa blessure que j'observe en fronçant les sourcils. Tiquant un peu lorsqu'il mentionne ne pas ressentir la douleur et me demandant si dans son domaine cela relève de la chance ou de la malchance. Être blessé sans s'en rendre compte ne peut assurément pas toujours avoir du bon, mais son état n'en reste pas moins en quelque sorte fascinant si ce qu'il dit est vrai. Non que je prévois le tester de toute façon, ne me complaisant pas en ce genre de plaisir malsain là où littéralement tourner le couteau dans la plaie en fait sourire certains. J'allais répondre à sa demande de nourriture lorsque je le vois prendre cette antiquité lui faisant office de téléphone. Un bon tout autant qu'un mauvais choix. Beaucoup plus difficile à repérer et trafiquer à distance compte tenu de l'absence presque totale de ces nouvelles technologies facilitant cette tâche de nos jours, mais assurément une plaie de lenteur à utiliser. « Je vais te faire quelque chose et après je m'occupe de ça. » Dis-je en pointant sa plaie, lui laissant ainsi le loisir de répondre à son téléphone s'il en a besoin sans que je ne sois à proximité pour leurrer sur la chose. « Il y a un point qui a sauté. Je vais pouvoir t'arranger ça. » Ajoutais-je avant de me diriger vers la cuisine pour en sortir un pain, du jambon, du fromage et de quoi rendre le tout un peu moins sec à manger. Avec un peu de salade et des tranches de tomates il y a de quoi lui faire quelque chose d'un moindrement consistant.

Le tout préparé, je lui pose sur la table près de son café avant d'aller me nettoyer les mains correctement pour mieux prendre place sur la chaise que j'ai approché de lui. Sortant le nécessaire de la trousse pour arriver à lui refermer le tout. Fil, aiguille, ciseaux et pansement de rechange pour replacer sur le tout ensuite lorsque ce petit bout de plaie sera refermé. Préparant le fil, le glissant dans l'aiguille, je remarque également les nombreuses marques à couvrir son corps lorsque je m'applique à pincer la peau pour y insérer l'aiguille. Laissant mon regard passer de son visage à la plaie pour m'assurer qu'en effet je ne lui fait pas de mal. Pas que je force pour le faire de toute façon, mais la sensation ne peut pas être agréable dans tous les cas. Je m'applique d'une grande minutie à bien refermer le tout, prenant ensuite un tampon d'alcool pour le passer sur la plaie et tuer les quelques bactéries que j'aurais pu y placer de mes mains faute d'avoir des gants. Terminant finalement le tout en plaçant un bandage propre par-dessus. « Ça devrait tenir le coup. » Dis-je en me relevant pour aller nettoyer mes mains dans la cuisine de nouveau. « Si l'envie te prend d'avoir quelque chose de plus récent en terme de téléphone tu me feras signe. C'est bien ces vieux modèles, mais il y a moyen de sécuriser les nouveaux qu'ils soient bien efficaces et difficile voir presque impossible à hacker. » Et je sais ce que je dis. Certes je fais usage de codes sur le mien par habitude, mais il y a de quoi faire fuir les débutants à la moindre tentative et corser suffisamment le jeu pour les expérimenter pour me laisser le temps de les repousser comme il se doit.
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19.05.20 17:13
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Gambit et Apophis

revenge doesn't stop.

Vengeance
Mars 2025.
Appartement de Gambit.

Tu le laisses aller te préparer un truc à manger et prends ton téléphone pour répondre au sms qu’on vient de t’envoyer pour avoir des infos sur le contrat en cours. Tu réponds rapidement que tu gère sans plus de précision. Tu te doutes que la mort de l’autre mercenaire ne va pas tarder à arriver aux oreilles de ton commanditaire mais tu restes très calme, te contentant de réfléchir aux prochaines actions que tu vas faire, une bonne partie dépendant de ce que Gambit peut trouver sur la carte mémoire. Si ce que t’as dit Lyov est exact tu le laisseras finir de pourrir le programme de l’homme et t’occuperas de lui personnellement. Les parts de marchés risquent de se redistribuer à la fin de cette nuit.

Tu vas te laver les mains aussi pour pouvoir manger et te fais un sandwich rapide pendant qu’il prépare le matériel. Tu n’as pas d’inquiétude sur le fait qu’il ait à planter une aiguille dans ta chair tu sentiras que quelque chose pénètre ton corps mais la douleur ne viendra pas. C‘est comme être spectateur de son propre corps, tu en as pris l’habitude maintenant et tu ne sais même plus la sensation que c’est censé faire. Tant d’années à ne rien ressentir t’ont fait oublier ce qu’était la douleur. Ce n’est pas pour rien que tu tues lentement généralement tes victimes. Pour essayer de te souvenir, à travers leur douleur, de ce que tu devrais ressentir face à toutes les blessures que tu as reçu.

Tu le laisses s’installer, t’avançant pour qu’il ait accès à la blessure et soit à l’aise, le laissant se placer entre tes jambes pour être plus près. Tu bloques quelques instants sur ses yeux qui te rappellent de nouveau un ami de bataillon. C’est si rare de voir une hétérochromie aussi frappante. Tu vas peut être avoir un léger sourire. Peut être. Difficile de savoir avec toi et tu tournes la tête pour le laisser faire, commençant à manger ton sandwich, démontrant que tu ne ressens absolument rien à ce qu’il est en train de faire même si ta blessure réagit comme tout plaie, en saignant. « Merci » Ça tiendra si tu te tiens tranquille comme toujours, car la première aurait du tenir aussi mais comme tu oublies que tu es blessé tu sollicites trop ton épaule.

Ton regard se pose sur ton téléphone. « C’est bien, solide et petit. » Tu ne sais pas combien de fois il est tombé par terre mais tu aurais déjà changé dix fois de téléphone si c’était quelque chose de nouveau. Et puis les nouveaux sont immenses, tu n’en as juste pas besoin. « J’ai besoin de téléphone et d’envoyer des messages. Rien de plus. » Tu ne vois donc pas vraiment pourquoi tu aurais besoin d’autre chose que ton bon vieux Ericsson. Pas de gps, pas de prise de tête. Tu continues de manger, bien content de sentir que ton corps repart à chaque fois que tu prends une nouvelle bouchée. T’étais vraiment limite… « Tu trouves quelque chose ? » Demandes tu sans chercher à remettre ta chemise correctement pour le moment.
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26.05.20 22:43
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« Tu sauras qui venir voir si tu changes d'avis. » Je ne peux pas le forcer à changer son téléphone après tout et je comprends tout aussi parfaitement que si pour moi il est devenu une nécessité en plus d'un outil de travail que je dois savoir performant, ce n'est pas son cas. Assurément pour l'usage qu'il en fait il n'a pas besoin de plus, mais le monde évolue et les méthodes tout autant alors un jour qui sait peut-être aura-t-il besoin de plus pour le bien de son boulot. Et si ce jour-là arrive il est toujours pratique de connaître une personne qui sera en mesure d'accomplir la demande tout comme il aspire me voir le faire avec ce qu'il m'a apporté ce soir. Il ne faut jamais négliger le pouvoir des contacts et du bouche à oreille, surtout sur le côté sombre de la carte où farfouiller sur la toile tout publique n'est pas la meilleure idée, mais surtout pas la meilleure façon d'obtenir gain de cause. Bien trop souvent le terrain de jeu de petits crétins qui s'en servent pour appâter des poissons qu'ils vont dérober au mieux avant de disparaître dans la nature. Ces petits crétins qui ne sauraient assurément pas s'en sortir une fois plongé dans le véritable bassin de requins, mais si ça les amuse... C'est une façon de gagner sa vie comme une autre. Mon invité du soir demande justement où j'en suis avec le décodage des fichiers et recherches demandées et j'essuie mes mains avant d'aller vérifier le tout. Attrapant mon café tiède sur la table au passage pour aller me poser devant mon ordinateur en fronçant les sourcils et essayant de reprendre le focus sur le code. Pianotant sur le clavier pour accélérer les choses maintenant que je suis posé.

Je laisse de longues minutes passer sans répondre, trop concentré sur tout ceci pour être en mesure de lui fournir une réponse avant d'avoir validé ce que je crois avoir vu passer. « Faille le mot est léger. » Débutais-je finalement tout en continuant de creuser les codes et rapports divers. « C'est plutôt une porte grande ouverte qui a été laissé dans le programme et que tout hacker avec un minimum d'expérience pouvait emprunter sans le moindre mal. C'est ridiculement facile d'entrer dans le système même. Enfin, pour le commun des gens il n'y aurait pas le moindre problème parce que les sécurités de base y sont alors il n'y a pas lieu de s'inquiéter, mais pour qui sait creuser c'est autre chose. Quelqu'un voulait visiblement lui subtiliser un peu de ses miliaires ou lapider ses entreprises, tout dépendant de ce qui aurait pu être fait en passant par cette porte. » La jolie magouille qui n'aurait assurément pas pu être réalisée en solo parce que sinon ça n'aurait pas été si 'complexe'. « De ce que je vois... le problème viendrait de l'interne et aurait été exploité de l'externe. De là à savoir si ça vient de la même personne ou d'un duo, je ne sais pas, mais je miserais sur le duo pour que la personne à l'interne ait un alibi au besoin le temps de filer en douce. C'est bien fait, mais c'est un peu trop évident pour que ce soit plus que des débutants. » Terminais-je avant de me tourner dans sa direction. « Ça répond à tes questions sur le sujet? »
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14.06.20 14:55
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Goodbye sweet...

Gambit et Apophis

revenge doesn't stop.

Vengeance
Mars 2025.
Appartement de Gambit.

Tu te contentes d’hocher la tête. C’est en effet un échange de bons procédés dans cet univers et tu sais que tu viendras le voir si tu as besoin. Maintenant que le contact est fait tu n’as pas de raison d’aller voir quelqu’un d’autre si tu as besoin d’un hacker ou de conseils en informatique. Tu fais parti des vieux, t’aimes ta tranquillité technologique. De toute façon vous êtes largement assez sur le marché pour vous répartir les missions donc les trucs trop modernes tu les files aux petits jeunes et tu souris dans l’ombre à les regarder faire. T’es peut être cliché comme mercenaire, pas fin et peu causant mais vu ce qu’on te donne comme contrat, ça te convient très bien. A part si on a besoin de la baba yaga pour une infiltration, on en revient généralement toujours au même. Les années passent, pas les méthodes. Peu en tout cas…

Tu manges en le laissant travailler. T’as pas besoin de réponse rapide à ta question donc le silence ne te dérange pas alors que tu finis son assiette. Tu souffles doucement, fermant quelques instants les yeux comme tu n’es pas en danger ici. Tu ne dors pas, c’est mal te connaitre, tu restes a l’affût de tous les bruits autour de toi mais t’as besoin d’un vide visuel pour justement te recentrer, bougeant légèrement la tête pour faire craquer tes cervicales et laisser son corps assimiler l’énergie que tu viens de lui remettre. Tu sens juste le scotch du pansement sur ta blessure et te focalise dessus pour te souvenir où se trouve ta blessure.

La voix de Gambit te sort de tes exercices et tu rouvres lentement les yeux pour l’observer, réfléchissant à ce qu’il t’explique. C’est donc plus compliqué que ce que tu avais prévu. Il est possible que ton commanditaire ne soit pas au courant que c’est quelqu’un de sa propre équipe qui joue avec son programme et qu’il pense réellement que c’est le minus qui est rentré dans son programme. « Ouais. Tu peux remonter vers la ou les personnes ? » Si ce sont des débutants y’a une chance vu sa réputation non ? Que tu saches exactement ce que tu vas faire. « Ils ont déjà piqué du fric ? » Histoire de savoir si le mec t’a quand même raconté de la merde ou s’il est juste vraiment trop con. Ayant peu foi en la nature humaine t’opte pour la seconde solution.
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23.06.20 12:07
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« Je peux probablement trouver la source oui. Si vraiment ce sont des débutants comme je le crois ils ne savent probablement pas comment correctement masquer leur passage et je pourrais même probablement te trouver le lieu où l'attaque extérieure a été faite. » Entrer dans un système est une chose, mais protéger ses arrières en est une autre et c'est même à mon sens bien davantage complexe de masquer une attaque ou le chemin emprunté pour la faire que de réaliser l'attaque en elle-même. C'est d'autant plus facile de rapidement différencier débutant et avancé en observant la façon dont les choses ont été codées. Les hacker avec un minimum d'expérience arrivant en quelque sorte à poser leur griffe dans le fil des codes pour laisser comprendre aux autres qui pourraient s'y aventurer à qui ils devront se frotter si réellement ils poussent davantage dans cette direction. Je le sais trop bien et dans ce cas bien précis je ne vois rien de tout ça. J'imagine aisément un employé fâché de je ne sais quoi, une situation qui a mal tourné et une victime qui s'est fait embaucher pour causer du tord et se venger. C'est fait en décousu, rapidement, sans grande sécurité non et assurément rien de bien spécifique que je pourrais reconnaître à vu de nez des quelques hacker d'expérience que j'ai pu croiser. Je craque mes doigts, mes poignets et mon cou avant de continuer à creuser pour répondre à sa seconde question. Buvant d'un trait ce qu'il me reste de café à la limite du froid en grimaçant au passage. Je vais avoir besoin de plus de café c'est une évidence à en juger par le toujours vaporeux de mon esprit et mon manque cuisant de concentration. « Ils semblent en avoir pris un peu oui. Pas énormément cependant vu le montant au compte. Peut-être qu'ils essayaient de tester leur faille avant de se lancer plus fortement. Visiblement ils n'auront pas cette chance. » Je pianote encore un peu avant de lancer un code et me lever pour me reprendre encore du café, chaud, parce qu'il n'y a rien de pire qu'une grande gorgée de café froid.

On a tous débuté quelque part, moi le premier, mais de voir à quel point certains peuvent être cons à ce point ça me dépasse assurément. Ils n'ont probablement pas la moindre idée de la merde dans laquelle ils se sont plongés en attaquant un si gros poisson et ils vont le regretter. Surtout si Apophis se pose sur le pas de leur porte, mais ça c'est loin d'être mon problème et je n'aurai même pas le moindre scrupule à les vendre. Posé avec mon café chaud, je reprends le cours des codes en silence une bonne quinzaine de minutes avant de commencer à gribouiller sur un papier. « Et de un. » J'ai besoin d'encore une bonne trentaine de minutes avant de finalement débrancher le disque pour le poser sur la table avec un papier. « Le nom de l'employé, le nom de celui qui a fait l'attaque externe et son adresse. J'ai aussi noté le montant qui a été pris si jamais ça a son utilité et le moment précis de l'attaque. » Je pose ensuite un second papier sur la table sur lequel est noté un numéro de téléphone. « Si tu as encore besoin, envoi au moins un message avant que je ne sois pas à moitié endormi. Je suis plus efficace comme ça. »
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27.06.20 15:44
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Goodbye sweet...

Gambit et Apophis

revenge doesn't stop.

Vengeance
Mars 2025.
Appartement de Gambit.

Tu le laisses bosser. Tu n’y connais rien de toute façon et te contentes d’hocher la tête quand il dit qu’il doit pouvoir les trouver. Tu profites du café chaud pour en reprendre aussi, réfléchissant à ce que tu vas faire car tu n’as pas le choix que de finir cette mission cette nuit. Sinon un autre mercenaire va être envoyé pour finir ton travail et cela reste une putain de fausse piste le gamin donc c’est chiant. Tu t’en fous qu’on le bute mais t’aimes pas qu’on profite de mecs comme toi pour faire de la merde. T’en fais largement assez tout seul.

Tu étudies Gambit quelques instants des yeux quand il travaille, il a aussi peu d’expression que toi et tu apprécies cela. Tu es généralement assez agressé par les autres et tout ce qui peut se dérouler sur leur visage, cherchant parfois à les décrypter et réalisant que plus le temps passe, moins tu es capable de le faire, te détachant de plus en plus de la nature humaine. C’est intéressant comme le fait de perdre un « sens » t’entraîne doucement à avoir du mal à assimiler les autres et à chercher sur celui-ci en priorité sur le visage des autres. Tu finis par décrocher pour attendre tranquillement ses informations et pose la main sur ce qu’il te tend pour pouvoir le lire.

« Parfait. » Tu lui prends un morceau de papier pour noter ton numéro. « Pour le jour où tu auras besoin que je te renvoie l’ascenseur » Puisque vous avez dis service contre service tu seras là s’il a besoin de toi. Tu n’as qu’une parole. « Sauf si tu me demandes d’aller contre les miens, je serais présent. » Parce que tu as tes limites tout comme lui mais tu n’as aucun soucis à buter quelqu’un s’il a besoin et ce sans te poser de questions. Tu récupères les infos que tu colles dans ta veste en cuir avant de la remettre sur ton dos en essayant de faire attention à ta blessure et tu te barres aussi silencieusement que tu es arrivé. Tu as des gens à réveiller et beaucoup moins doucement que Gambit.
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03.07.20 12:07
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