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[CLOS] My Lord and Savior, please save me. (ft. Apophis)
Javier Gutierrez

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My Lord and Savior, please save me. ft. Apophis

Valentine avait pris sa décision. Ce soir, elle s’enfuirait.

Elle avait espéré que Steve reviendrait avant cette nuit, mais elle n’avait aucun moyen de savoir quand il serait de retour. Et elle ne pouvait plus attendre, prisonnière ici, où elle perdrait l’esprit. Elle avait donc pris sur elle d’aller le chercher. Pour partir tous les deux. Pour partir loin. Pour disparaître.

Et si cela pouvait sembler une décision impulsive, il n’en était rien. Valentine avait eu le temps de réfléchir dernièrement, alitée comme elle l’avait été. L’idée de faire quitter Eokeus à son fiancé était déjà utopique, alors si elle attendait qu’il revienne – entourés ici comme ils l’étaient –, ce serait mission impossible. En l’interceptant à Londres, elle avait meilleur espoir. Peut-être n’était-ce qu’un doux rêve, de croire qu’elle pourrait l’attirer hors des griffes de la Communauté, mais si elle voulait avoir une chance – même petite – c’était sa meilleure option. Et elle n’était pas sans risque.

Le premier avait été de regrouper les affaires dont elle supposait qu’elle aurait besoin pour sa tâche. Et sur lesquels elle avait réussi à mettre la main, sans réveiller trop de suspicions. Il s’agissait donc d’un sac à dos dans lequel elle avait fourré quelques vêtements, quelques vivres, des allumettes, son couteau, etc… Elle avait bien mis la main sur l’arme à feu de son père, mais c’était bien plus de risques qu’elle ne pouvait s’en permettre. Le glock resta donc bien sagement à sa place. Tout comme elle, jusqu’à ce que le pendule dans le salon sonne deux heures.

Valentine savait qu’à cette heure-ci même son père dormait. C’était donc la meilleure fenêtre pour mettre son plan à exécution. Se redressant lentement, elle tendit l’oreille. Les trois autres respirations qui emplissaient la chambre étaient calmes. Probablement endormies. C’est du moins ce qu’elle croyait jusqu’à ce qu’elle atteigne la porte. Toujours en chemise de nuit, elle n’eut pas grand mal à faire croire à la Sœur désormais accoudée, qu’elle avait simplement une envie pressante ; comme elle en avait toujours eu.

Après cela, quitter la maison fut assez simple. Le Village d’Eokeus avait beau n’avoir aucune barrière pour empêcher des intrus d’y entrer, leur réputation* et la présence de chiens de garde suffisaient à garder les badauds – et les cambrioleurs – loin. La porte d’entrée n’était donc jamais verrouillée. Valentine d’eut donc aucun mal à la passer. Elle se dirigea alors vers l’arrière de la maison pour récupérer le sac qu’elle avait réussi à préparer sous les pilotis. Tout était là !

Lançant le sac sur son dos, elle se mit en route sans plus tarder. Certes, elle ignorait où se trouvait exactement Londres par rapport à la localisation du Village, mais elle savait deux choses. De un, c’était au nord-ouest, les étoiles viendraient donc à son secours. De deux, si elle avançait suffisamment loin d’ici, elle finirait par trouver quelqu’un qui saurait où cela se trouvait. Après tout, Steve lui avait dit que cette ville était bien plus grande que leur Village. Impossible donc que quelqu’un ne sache pas où la trouver.

Pleine de ses assurances, et ses yeux s’habituant rapidement à l’obscurité, elle se mit en route. Traversant d’abord le Village puis les enclos à bestiaux toujours sans attirer l’attention, elle prit confiance. Confiance qui se brisa rapidement. A peine avait-elle atteint l’orée du bois qu’elle vit des lumières s’allumer dans le Village. Des voix suivirent. Puis bientôt les aboiements de chiens. C’était eux qu’elle avait redouté le plus et les voilà qui maintenant hurlaient à la lune. Elle devait se dépêcher. Et vite. C’était peut-être rêver que de croire qu’elle réussirait à les semer mais tout n’était pas encore perdu, si ?

Elle ne comptait en tous cas pas rester planter là pour le savoir. Avançant rapidement dans la forêt, force de l’habitude, elle tenta de mettre le plus de distance en elle et le Village. A défaut des chiens, dont les cris se faisaient toujours plus présents. Pressants. Oppressants. Elle devait aller plus vite, et plus haut. Pour elle qui n’avait jamais été athlétique, c’était maintenant ou jamais. Pourtant, malgré ses efforts, elle sentit bientôt des vibrations sous ses pieds. Les chiens se rapprochaient.

Et bientôt…

Valentine sentit une pression sur son torse. Plus qu’une pression même. C’était tout le poids de l’animal qui se ruait sur elle. La jeune femme s’étala de tout son long. Le souffle coupé net. La conscience toujours présente, cependant. Ne perdant pas un seul instant, elle tenta de déloger le la bête. Sans succès. Sous sa main, ses muscles bandés ne laissaient aucune ouverture. Elle tenta d’attaquer le visage. Plus sensible. Mais plus dangereux aussi. Sa main en paya les frais. Une douleur atroce. Sa chair céda sous les crocs acérés. Un deuxième chien tenta de la garder en respect. Si elle ne s’était pas débattue, ils n’auraient rien fait de plus. Si elle ne s’était pas défendue cependant, c’était retour au Village. Et ce serait bien pire. Pire que cette main écrasée par une mâchoire d’acier. Pire que des canines logées dans son avant-bras. Pire que tout.

Elle tentait d’attrapé une branche lorsqu’on lui accorda un répit. Ses yeux étaient encore rivés sur son objectif lorsqu’elle vit apparaitre une forme blanche. Atlas. Le chien de Steve. Il s’était lancé sur l’un de ses assaillants, ouvrant une opportunité à sa seconde maitresse. Comme son premier maitre, Atlas aurait fait n’importe quoi pour elle. Comme se jeter à la gorge d’un autre chien, attirant leur attention toute entière.

Valentine ne se fit pas prier davantage. Se relevant, elle entreprit de gravir un mur de pierre. Si elle y parvenait, peut-être aurait-elle un avantage. Un doux rêve, peut-être ? Mais déjà fallait-il qu’elle réussisse son ascension. Prenant appui avec sa main en sang, elle ravala un cri. Il en fut de même lorsqu’elle demanda à son avant-bras de la porter. Elle ne lâcha rien, cependant. Jusqu’à ce que sa jambe soit retenue. Avec l’adrénaline, ce fut ce qu’elle repéra en premier. Ce n’est que lorsqu’elle baissa les yeux sur un des chiens que la douleur la traversa. Un frisson d’abord. Un électrochoc ensuite. Sa main glissa, lâchant sa prise.

La chute fut courte. Courte mais efficace. L’arrière de son crane heurta le sol. Sa vision se couvrait de noir. Elle lutta pour rester consciente. De toutes ses forces. C’est alors qu’elle perçut autre chose…


*Si vous posiez la question aux gens pas loin, on entend souvent que le mari de la cousine d’untel avait tenté d’y mettre les pieds et n’avait jamais été revu. Légende ou vérité, à vous de décider.



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Javier Gutierrez
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Contrat
Mars 2025.
Foret de Londres.

Un contrat comme un autre. Un meurtre, un corps à faire disparaitre. T’en as l’habitude. Ce sont les contrats qui sont les moins chiants et qui rapportent le plus quand on fait le rapport emmerdements/sous. T’as donc buté le mec, tu te moques bien de pourquoi il avait un contrat sur la tête, c’est pas ton job. Il n’était pas compliqué à trouver en plus, c’était tellement facile. Tu as ensuite tiré une voiture, c’est pas ton genre d’avoir la tienne et de manquer de te faire chopper aussi connement. T’as conduit vers l’extérieur de Londres. C’est facile quand on connait bien les routes et après il y a plein de bois qui permettent d’y jeter un corps. Parfois tu utilises d’autres moyens mais c’est toujours devoir filer un billet et ton nom à quelqu’un et t’es pas fan. Moins de contacts, moins d’emmerdes, moins de gens à tuer si jamais quelqu’un ouvre sa grande gueule.

Tu conduis donc depuis deux heures quand tu repères un endroit qui te convient. L’endroit n’est jamais fréquenté, des vieilles rumeurs à la con qui te font bien marrer. Tu sors le corps, tu le jettes dans un endroit en laissant bien toutes ses affaires pleines de sang. Rien de tel pour attirer les prédateurs et qu’ils se chargent de faire ton nettoyage. On n’est jamais mieux servi que par la nature elle-même. Ne jamais oublier les essentiels. On t’a bien trop appris à t’en servir du temps de l’armée pour oublier ce genre de fondamentaux. Tu t’allumes une clope quand les aboiements de chiens te font redresser la tête. Ca sonne comme une battue et c’est bien étrange au milieu de la nuit. Qui joue à ça dans un endroit aussi paumé ?

T’as pas du genre curieux mais tu te hisses en haut d’un arbre histoire d’avoir un meilleur point de vue et surtout te mettre hors de portée des clebs si jamais ils viennent par là. T’aurais aussi le temps de retourner à la voiture mais t’es curieux de voir s’ils vont s’attaquer à ton cadavre. C’est comme ça que tu la vois, la gamine qui se fait courser par les chiens. Tu penches légèrement la tête sur le coté, étudiant la situation, sa chute se déroulant devant tes yeux sans que tu bouges vraiment. Elle a quoi… 20 ans ? T’aimes pas les gens qui se servent des animaux pour faire ce genre de trucs, c’est tellement lâche, et tu te laisses tomber au sol alors qu’elle s’écroule. T’as pas besoin de grand-chose, une branche pour les faire mordre, une de tes lames qui descend le long de ta paume d’un mouvement pour les tuer.

Tu siffles, quelque de très étrange, limite audible mais qui attire tout de suite l’attention des chiens. Le premier va se jeter bêtement sur toi et prendre un coup de couteau au vol, le second va être plus malin et se défendre du bâton, te mordant certainement la main un peu, t’en sais rien, tu verras plus tard mais il ne tarde pas à crever. T’aimes pas mais quand ils sont dressés pour tuer y’a rien à faire. Tu sais ce que c’est, t’es comme ça. Le gros blanc tu l’observes mais il semble être plus le chien de la brunette. Tu lui fais signe de la main que t’es en paix, t’as pas de raison de le buter et tu pousses du pied la jeune femme pour voir son état. Elle semble pas morte aussi tu lui dis en te penchant. « Tais-toi. On se barre » Pas la peine d’attendre d’autres chiens aussi tu la choppes un peu comme un sac pour garder une de tes mains libre et pars vers la voiture histoire de la coller à côté de toi. Le chien vient ou pas tu t’en fous mais c’est le moment de se barrer. « J’te colle chez un doc » Et tu sais exactement lequel prend toujours soin des chiens errants.
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05.04.20 21:47
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La chute fut courte. Courte mais fracassante. Du moins pour Valentine. La douleur, brulante, la parcourrait maintenant toute entière, rendant le monde autour d’elle difficilement intelligible. Il n’y avait plus que des aboiements distants. Des flashs blancs qui venaient éclairer une nuit bien trop noire. Et le désespoir, lancinant derrière ses souffrances.

Elle avait été idiote.

Comment avait-elle pu espérer ne serait-ce qu’une minute qu’elle réussirait à s’enfuir ? Elle, qui n’avait clairement rien d’une athlète. Elle, qui ne pouvait décemment pas courir plus d’une lieue sans manquer de s’étouffer. Elle, qui clairement n’avait pas de chance et n’en avait jamais eu. Evidemment que les chiens allait la rattrapée. Evidemment que les dernières heures de sa courte vie seraient un supplice.

Pourtant, elle avait préféré tenter sa chance. Et, même en connaissant sa fin, elle recommencerait. Elle le savait. Car, aussi terrible que puisse être le châtiment que lui réservait Le Fils, elle n’aurait pas tenu une seconde de plus dans cette mascarade morbide. Son seul regret, dans la masse de tourments, était de ne pas avoir pu revoir son fiancé. Ou lui dire au revoir.

Malgré les larmes qui roulaient sur ses joues, c’était ainsi.

Elle avait joué, elle avait perdu. Il n’y avait plus qu’à attendre que l’inconscience l’emporte. Une part d’elle en était presque soulagée. C’était une solution de facilité, certes, mais elle ne put s’empêcher d’en ressentir un certain calme, maintenant que la douleur se faisait plus lointaine. Elle n’aurait plus à se battre.

Du moins c’est ce qu’elle crut, jusqu’à ce que ses sens reprennent le dessus, alertés par d’étranges bruits. L’adrénaline fait son effet en un instant. Des grognements. Des glapissements. Puis un silence. Un silence qui semble durer une éternité, avant qu’il ne soit brisé par des bruits de pas. Ses yeux s’ouvrent grands, à l’affut. Elle n’a pas besoin d’y voir clair pour remarquer l’homme au-dessus d’elle. Et la panique finit de l’envahir aussi rapidement que l’adrénaline.

Son poing partit comme par réflexe pour atterrir dans le visage de l’inconnu. Il ne sembla cependant pas réellement affecté par la chose. Pis encore, il l’attrapa façon sac à patates. Et autant dire que les protestations de Valentine eurent autant d’effets que le crochet. Aucun. Il fallait dire qu’avec ses petits bras de poulet, elle ne tenait difficilement la comparaison. Ce qui ne l’empêcha pourtant pas de continuer jusqu’à ce qu’elle soit hors d’haleine. La gorge serrée, elle ne pouvait cependant pas crier. Et grand bien lui fit, car les paroles suivantes de son ravisseur lui indiquèrent rapidement qu’il ne faisait pas partie du corps de chasse qui en avait après elle.

Il voulait l’amener chez un docteur !

Il n’était pas un Enfant d’Eokeus. Il n’était pas là non plus pour la blessée s’il l’emmenait chez un docteur. C’est du moins ce qu’elle supposait. Car pour elle qui avait été élevée dans cette secte contre laquelle elle s’élevait maintenant, la médecine apparaissait comme l’un Saint Graal. Le summum de la libération, en quelques sortes.

Ses membres stoppèrent leurs secousses frénétiques. Ses muscles se relâchèrent d’un coup. Tout comme les digues qui l’avait empêché d’éclater en sanglots jusqu’ici. Elle avait beau ne pas connaitre l’homme qui la tenait comme une marchandise, elle se sentait plus en sécurité avec lui qu’elle ne l’avait jamais été parmi les Enfants d’Eokeus. A l’exception près de Steve, bien sûr.

▬ S’il vous plait. fut tout ce qu’elle réussit à dire au travers des larmes.

Le grand chien qui jusque-là n’avait osé attaquer, mais montrait les dents, se détendit lui aussi avant de lui coller aux basques de l’homme qui tenait son deuxième humain. Il avait bien l’intention de ne pas la lâcher.

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Contrat
Mars 2025.
Douvres.

Le poing de la jeune fille n’a fait que toucher légèrement ton nez et le faire saigner un peu. T’as essuyé ça d’un revers de manche sans te prendre plus la tête. Tu n’en ressens pas la douleur de toute façon et elle n’a pas la force de te faire vraiment des dégâts. Tout ce que tu sais c’est qu’il faut que vous vous barriez de là avant que d’autres chiens soient lâchés ou bien que des humains viennent. Pas que tu aies des soucis à abattre d’autres personnes mais tu ne sais pas du tout contre qui tu es en train de te défendre et tu ne veux pas te faire avoir. La seule chose qui te parait évident pour le moment c’est que cette jeune femme ne mérite pas une battue, quoiqu’elle ait fait. Ta notion de la mise à mort est bien loin de ça.

Tu la choppes sur ton épaule pour l’emporter vers la voiture, ne faisant pas attention à sa supplique. De toute façon a part si elle essaie de s’en prendre à toi tu la colles chez Liam. Tu sais qu’il est dans la campagne aussi, vers Heathfield. Tu sauras reconnaitre tu connais tout de la vie de ton ex compagnon de toute façon et même s’il est en convalescence pour le moment tu sais qu’il n’est pas parti sans prendre de quoi soigner les gens. Il ne changera jamais, il a toujours fait passer son métier avant tout le reste. Il aurait pu certainement faire autre chose mais tu ne lui en avais pas laissé le choix à l’époque. Aujourd’hui cela va te servir car tu ne sais pas du tout d’où elle vient et lui saura quoi faire. De plus il sait mieux mettre en gens en confiance que toi.

Tu la remets sur ses pieds une fois la porte côté passager ouverte et ouvre derrière pour que le gros clebs puisse monter. Tu aides la jeune femme à s’installer avec aucune douceur avant de tout refermer et de prendre place pour conduire. Elle est en larme aussi tu cherches rapidement dans la boite à gant une boite de mouchoir avant de la jeter sur ses genoux. T’es pas empathique mais les reniflements ça va vite te gonfler. « Qu’est ce qu’ils te voulaient ? » Que tu saches un peu à quoi t’attendre et surtout tu veux savoir qui joue à la chasse humaine dans le coin. Toujours intéressant à savoir et surtout à surveiller si cela continue. Pas que tu sois un grand humaniste mais le savoir c’est le pouvoir. Tu sors la voiture du chemin forestier avant de prendre des routes plus éclairées même si tu ne vas pas faire l’autoroute. Tu prends plein ouest.
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07.06.20 23:15
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Valentine n’avait jamais été connue pour être dotée d’une grande force mais le voir aussi royalement ignorer le poing qu’elle venait de lui fourré dans le nez, le tout d’un simple revers de la main, ne fut pas pour la rassurer. S’il était là pour la ramener, elle n’aurait aucune chance. Ce qui ne l’empêcha pas pour autant d’essayer. De se débattre. De donner tout ce qu’il pouvait bien lui rester de forces, après sa course folle et son combat perdu d’avance contre les chiens. Ce n’est que lorsqu’il prononça des mots presque interdits ici qu’elle cessa enfin de se débattre. S’il voulait l’emmener voir un médecin, ce n’était clairement pas un des Enfants d’Eokeus, ni un sympathisant. Le Fils ne l’aurait jamais permis. Elle en savait quelque chose, elle qui avait toujours nécessité des soins et obtenu en réponse que prières et châtiments.

Valentine se retrouva bientôt à nouveau sur ses pieds, se tenant maladroitement à la carrosserie pour garder l’équilibre. Le coup qu’elle avait reçu à la tête l’avait certes désorientée mais c’était surtout la morsure à sa jambe qui lui faisait un mal de chien. Sans compter les autres blessures desquels suintait son sang. Heureusement pour elle, l’homme en face d’elle n’avait pas l’air d’être gêné d’en voir son véhicule recouvert.

Se laissant tomber -plus que s’installant- sur le siège passager, elle laissa les larmes prendre le pas sur le reste. Des larmes de douleur. Des larmes de soulagement. Des larmes de liberté. D’espoir même. Elle allait pouvoir quitter cet endroit maudit, elle en était persuadée. Dans son dos, l’homme fit monter un Atlas qui ne se fit pas prier avant de venir t’aider à finir de t’installer. Il est sans douceur mais elle n’en avait cure. Et lorsqu’il démarra enfin, Valentine observa la forêt passer tout autour d’eux, à travers le brouillard de ses larmes.

Un paquet de mouchoir finit par atterrir rapidement sur ses genoux. Le message fut clair. Essuyant de sa paume les larmes qui se trouvaient encore au bord de ses yeux, elle sortit un mouchoir de l’emballage et nettoya le reste.

▬ M-Merci. commença-t-elle, d’une voix rauque qui trahissait son état général. Un long silence s’installa entre eux après qu’il ait eu posé sa question. Valentine étudia le pour et le contre de chaque mot avant de se décider pour la vérité. M'empêcher de partir.

C’était évasif mais ce n’en était pas moins vrai. Elle avait peur que trop en dire la ramène à la case départ. S’il se rendait compte qu’elle faisait partie des Enfants d’Eokeus, peut être la ramènerait-il pour obtenir une quelconque prime ou faveur de leur Dieu. Après tout, le Village était loin d’être sans le sous et récupérer une de leurs âmes avait beaucoup de valeur. Protéger les brebis égarées était l’un de leurs objectifs majeurs. Ce n’était pas pour rien, après tout, qu’ils étaient aussi en marge de la société. C’était du moins ce qu’arguait le Fils. Pour autant, cet homme l’avait sauvé des crocs des chiens de chasse, alors elle voulait lui faire confiance. C’était sans doute naïf de sa part, surtout après avoir fait confiance à son monde de mensonges, mais elle voulait croire que tous les humains n’étaient pas des monstres. Peut-être apprendrait-elle à ne pas autant croire son instinct mais c’était pour le moment ce qui l’avait toujours sauvée.

La forêt ne tarda pas à laisser place à des routes plus éclairées. Plus modernes aussi. Ils étaient en route vers un nouveau monde. Un monde inconnu et dangereux mais un monde libre. Valentine resta éveillée autant qu’elle le pu, puis perdit conscience. Au moins pour quelques minutes. Lors de ses quelques moments d'éveil, elle ne pu s'empêcher d'interroger son sauveur; toujours sous la protection d'un Atlas blessé mais à l'affût de la moindre menace.

▬ Est-ce que je peux vous demander votre nom? Et ce que vous faisiez là?



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Contrat
Mars 2025.
Propriété de Liam Hawkins

Tu ne poses pas plus de questions. Tu sens bien qu’elle est évasive et t’es pas du genre à vouloir tout savoir, tu sais juste que tu vas garder un œil sur ce qui se passe dans le coin. Empêcher de partir une enfant ça fait penser à une famille qui se cache ici, comme vous en avez à Londres. Toujours à garder a l’œil même si tu n’as pas de contrat qui concerne cet endroit. Pour le moment la seule chose que tu as en objectif c’est coller la gamine chez le seul qui pourra prendre soin d’elle correctement et ensuite aller récupérer ton fric pour la mission que tu viens d’accomplir. Revendre la caisse aussi tant qu’à faire, comme ça il ne restera aucune trace.

Vous vous rapprochez de la civilisation en traversant quelques villes que vous quittez rapidement. Tu t’arranges pour éviter les grands axes comme tu es a bord d’une voiture volée. Tu ne parles pas des masses, t’as jamais été un gros causant de toute façon, tu te contentes juste de jeter un œil de temps en temps à la jeune fille pour vérifier qu’elle ne clamse pas mais elle est surtout épuisée. Les chiens ne l’ont pas raté et sa course non plus. « Je m’appelle Apophis » Réponds-tu comme tu as oublié ta véritable identité il y a très longtemps. Endosser le nom du dieu du chaos est bien plus intéressant quand on n’est plus censé fouler cette terre, renversant l’ordre de la vie. « Je travaillais. » De nuit à laisser un corps aux animaux oui. Chacun sa notion du boulot.

« Dors. » C’est la meilleure chose à faire et tu continues le chemin en silence, te repérant aux villes que vous longez pour finir par arriver non loin de la propriété de Liam. Tu sais bien qu’il ne surveille absolument pas les extérieurs aussi tu éteins les phares de la voiture, coupant le moteur pour la laisser en roue libre jusqu’au portail. Tu n’entres pas et fais le tour de la voiture pour ouvrir de nouveau au clebs puis à la jeune femme que tu récupères dans tes bras. « C’est la propriété d’un doc, Liam Hawkins. Fais lui confiance il ne te fera pas le moindre mal et prendra soin de toi. Tu es en sécurité chez lui. » Tu le sais parce que tu y veilles toi-même. Tu la déposes devant le pas de la porte, faisant exprès de faire du bruit, ce qui va faire s’allumer les lumières dans la maison. Toi tu te recules pour que Liam ne puisse pas te voir et fais signe à la jeune femme de rester à sa place et que tu ne peux pas rester. Assez rapidement la porte s’ouvre sur un homme grisonnant en robe de chambre. « My Lord ! » s’exclame t’il en voyant la jeune fille en sang sur son pas de porte en venant l’aider à marcher. « Appuyez vous sur moi je vais vous soigner, venez... N'ayez pas d'inquiétude. » Fait le doc avec douceur alors que son regard accroche quelques instants un point dans le noir mais tu te fonds dans la nuit et reprends ta route. Peut être une illusion pour lui... Enfin le temps n'est pas à spéculer mais à soigner la demoiselle.
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