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[CLOS] Rains of redemption ft. JB
Prem Hadid
Rains of redemption ft. JB
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La dernière fois qu’il avait tenté de communiquer avec l’inspecteur Lemoine, ce dernier lui avait fait savoir, en promettant de s’attaquer à sa dentition, qu’il ne lui répondrait pas. Les gens de la Strike était définitivement difficile d’approche. Pourtant, l’équipe était l’une parmi lesquelles Prem avait le plus de respect au sein de la police. Ils étaient habituellement efficaces dans les interventions, mais surtout, ils semblaient posséder un certain côté humain, qui manque parfois aux policiers. Tout de même, un policier reste un policier, avec l’attitude qui va avec.

Ainsi, Prem obtenait rarement quoi que ce soit des policiers, comme c’était le cas là plupart du temps pour les journalistes. D’autant plus qu’il préférait largement communiquer avec eux par téléphone que de les avoir en face de lui. La police le rendait nerveux, et il l’évitait généralement. Il la fuyait même. Plus d’une fois, cela lui avait donné l’air suspect, comme lors de son reportage sur les manifestations devant le parlement, où on l’avait pris pour l’un des casseurs. Bien qu’il n’ait rien fait de mal, ce réflexe de fuite en voyant les uniformes bleus était chez lui quelque chose de viscéral.

La seule vue du poste de police lui noua les entrailles. Il tourna le coin de la rue, pour se diriger vers l’entrée du bâtiment en pierres rendues luisantes sous l’effet de la pluie torrentielle qui s’abattait sur la ville. Il pleuvait tant que l’on pouvait presque boire rien qu’en levant la tête. Un printemps digne de Londres. Prem enjamba la flaque d’eau brunâtre dans la rue pour grimper sur le trottoir, et contempler un instant le QG de police, pour pousser un soupir, et fermer les yeux. Il n’avait plus vraiment le choix de faire ça… Demander de l’aide à la police. Il jeta un coup d’oeil derrière son épaule, puis, poussa les portes du poste.

Secouant son parapluie, Prem se présenta au comptoir des demandes. Son nom fit sourciller le commis qui se trouvait derrière le comptoir. « Oui, non. » dit-il d’un ton hésitant « Je ne suis pas ici pour le New Herald. Je voudrais parler à l’inspecteur Lemoine, s’il peut me recevoir… Dites-lui que je ne suis pas là pour lui faire perdre son temps. » L’air dubitatif du commis à la réception lui donna l’impression que rien n’était moins sûr. Pourtant, il avait besoin de la Strike. Il leur faisait plus confiance qu’à n’importe quel autre corps policier. Restait à savoir s’ils accepteraient de l’aider, et surtout, si ses craintes étaient avérées, aider Maxyne.


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Prem Hadid
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14.04.21 4:51
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Jean-Baptiste Lemoine
Rains of redemption<<

Journée de pluie, journée pourrie. Ouais ça rimait, ça lui arrivait d'être un peu poète dans l'âme - pas du tout -. C'était plus son état d'esprit du moment. Il y avait des enquêtes qui tiraient en longueur, ils étaient dans des impasses, ça devenait un peu pénible. Plus personnellement, il s'inquiétait pour Max, il faisait en sorte d'être chez elle quand il le pouvait, pour l'empêcher d'avoir des ennuis. Il sentait sa peur, elle se montrait forte, mais elle ne pouvait cacher à un homme comme lui, cette crainte plantée au fond d'elle. Il en voulait profondément à celui qui était la cause de tout ce bordel. Alors devoir rajouter là-dessus, toutes les problématiques du boulot, n'aidait pas trop à ce qu'il soit de bonne humeur.

Planté à son bureau, observant l'écran et la page blanche qui demandait à être remplie, son dernier rapport en date, il soupira un instant. Avant de poser ses deux mains contre le bureau et de repousser sa chaise. Il avait besoin de se lever, de se dégourdir un peu les membres. Le flic avait alors rejoint le gymnase du commissariat pour s'y dépenser sérieusement. Mains bandées, en training, il avait alors passé sa mauvaise humeur sur le sac de frappe. C'est alors qu'un mec venait le déranger, tandis qu'il enchaînait une série de droites bien senties.

D'une main posée sur le sac, il tourna la tête vers son interlocuteur, qui lui transmettait que le journaliste fouille-merde d'Hadid était à l'accueil et demandait à le voir. Il avait l'air sérieux avec son air de chien battu et promettait de ne pas être présent pour lui faire perdre son temps. Lemoine grogna quelques mots dans sa barbe, avant d'hocher de la tête. Il allait le recevoir, puisqu'il voulait le voir. De toutes les façons, il aura quelques mots à lui dire à celui-ci, cet enfoiré à cause de qui Max était en danger.

Le flic ne prenait donc pas le temps de passer sous la douche, en fait, il descendait comme il était, en tenue de sport pour aller chercher l'invité surprise de la journée. Le regard un peu noir dès qu'il se posa sur ce dernier. JB fût sur lui en quelques secondes.

- Paraît que tu veux me voir? Le ton de sa question était grondant, menaçant même. Suis-moi. Autant qu'il l'amène dans le coin de la Strike, si déjà il voulait lui refaire le portrait... non Prem était protégé, quand même, par le bâtiment dans lequel il se trouvait, mais ça démangeait sérieux JB. Qu'est-ce que tu veux?

Le flic ne pouvait pas non plus lui sauter à la gorge sans expliquer la raison et pour le moment, il ne voulait pas que l'autre soit au courant de sa liaison. Mieux valait être l'élément surprise, si les serbes décidaient de montrer le bout de leur nez. Tout en attendant la réponse, Jean-Baptiste défaisait les bandes qui entouraient encore ses mains.

La pièce dans laquelle ils se trouvaient était plutôt grande, il y avait le bureau de chaque inspecteur de l'équipe, qui n'étaient pas présents pour le moment d'ailleurs. Un coin contenait un vieux canapé défoncé, une table basse qui en avait vu, des fauteuils tout autant en bon état et un petit bar perso. Celui que l'équipe utilisait souvent après une longue journée.

- T'as 5 minutes Hadid, j'ai pas de temps à perdre et une douche à prendre...

Ambiance...

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14.04.21 23:22
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Prem Hadid
Rains of redemption ft. JB
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Quand Prem vu arriver l’inspecteur Lemoine, il comprit qu’il venait d’interrompre sa session d’entraînement. Le journaliste zieuta d’un œil inquiet les mains entourées de bandelettes du policier, loin d’être enchanté de le voir là. Son ton avait même quelque chose de menaçant, lorsqu’il s’adressa à lui. Le chef de la Strike lui en voulait donc toujours pour les sms qu’il lui avait envoyés? Prem ne voyait pas d’autres explications. Après tout, il n’avait jamais tenté d’interférer avec l’une des enquêtes de la Strike. Peut-être avait-il tenté de questionner ses membres au sujet d’une affaire ou deux, mais… il ne pouvait être le seul journaliste à avoir essayé non?

Avançant prudemment derrière l’inspecteur, Prem observa les étonnants locaux de la Strike. Pas sûr que le mini-bar soit très règlementaire, il n’était cependant pas là pour juger, mais pour demander de l’aide. Ou en tout cas, que Maxyne en est. Peut-être allait-elle bien, qui sait, et qu’il s’en faisait pour rien, mais puisqu’elle ne répondait plus à ses appels, et qu’elle lui avait clairement fait savoir qu’il n’était pas le bienvenu chez elle, il nageait dans l’ombre.

Puisque l’inspecteur ne lui accordait que cinq minutes, il ne tourna pas autour du pot. « Très bien. D’abord, je suis désolé des sms que je vous ai envoyé, s’ils sont la raison de votre… agacement. Ensuite, j’ai des raisons de croire qu’une ancienne connaissance à moi est peut-être en danger ». Autrefois, Prem aurait peut-être été jusqu’à appeler Maxyne une amie, mais aujourd’hui, les ponts semblaient définitivement coupés entre eux. Elle ne l’avait pas cru. Pourtant, rien n’était plus cher aux yeux du journaliste que la vérité.

Ce ne fut d’ailleurs que la vérité qu’il confessa au policier, alors qu’il inspira longuement, pour se donner du courage « Elle s’appelle Ileana Zarova, mais son nom d’emprunt est Maxyne Jorgen, ou Joy. Elle est escorte et j’étais son client ». Cela, Prem n’en avait pas honte. Après ses fiançailles ratées, les trois dernières années avaient été entrecoupées de relations ratées, de rendez-vous d’un soir, et de solitude. Maxyne avait été là pour lui dans ses moments sombres, et dans ses moments plus joyeux. Elle était nature, logique et sympathique. Puis, elle avait une sensualité torride, et faisait l’amour divinement bien. À cette période-là de sa vie, Prem n’en cherchait pas davantage. Aujourd’hui, c’était une tout autre histoire…

Finalement, ce qui le gênait le plus dans cette histoire était sa propre curiosité. « La dernière fois que nous nous sommes vu en tant que client et escorte, elle a révélé certaines choses à propos de son passé qui m’ont fait tiquer. En faisant des recherches, j’ai fini par comprendre qu’elle se faisait passer pour quelqu’un d’autre, et qu’elle avait feint sa propre mort. J’ai pensé apporter les preuves que j’avais à la police, mais je voulais d’abord entendre ce qu’elle avait à dire. Elle m’a dit avoir fui la Serbie pour échapper à son père et son mari, qui seraient impliqués dans le crime, voire la mafia serbe ». Dis comme ça, ça avait l’air incroyable. Et pourtant, voilà où ils en étaient maintenant. Lorsqu’elle lui avait raconté tout ça, il n’avait jamais remis sa parole en question. Il avait vu dans ses yeux qu’elle ne mentait pas. Il avait vu aussi la peur, et la colère. « Je lui ai promis de détruire toutes les preuves que j’avais sur elle, puisqu’elle ne voulait pas l’aide de la police. C’est donc que ce j’ai fait… » affirma-t-il avec aplomb, avant de poursuivre. « … Je ne sais pas comment le Times a mis la main sur ses informations. Puis, lundi, mon appartement a été saccagé. Je n’ai pas de preuve que ce soit les serbes les responsables. J’ai seulement un mauvais pressentiment ».

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Prem Hadid
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16.04.21 3:27
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Jean-Baptiste Lemoine
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Heureusement qu'Hadid était suffisamment intelligent pour ne pas tourner autour du pot et pour faire comprendre pourquoi il était venu le déranger sur son lieu de travail. Les excuses sur les sms firent lever un sourcil intrigué à JB. Non ce n'était clairement pas les quelques échanges téléphoniques qu'ils avaient eus qui le mettait hors de lui. C'était plutôt le fait qu'il s'était permis de divulguer des trucs personnels... changer de vie, se faire passer pour mort. Ce n'était pas anodin, quand ça touchait à une mafia, c'était encore plus probant. Et lui s'était sans doute dit qu'il tenait le scoop du siècle.... des molaires risquaient de voler. Bon, pour le moment, il restait plus ou moins calme.

Le journaliste avait vraiment l'air d'avoir peur, autant le laisser finir de parler, surtout qu'il parlait d'une connaissance potentiellement en danger.

- Ok...

Alors comme ça, ce mec se permettait de fouiller dans le passé des gens qu'il considérait comme des proches, pour ensuite les foutre dans la merde? Bravo l'amitié... ou le respect d'une personne avec qui l'on couchait... ok, il avait le contact escort avec Max, mais ce n'était pas une raison pour la traiter comme un bout de chair et ensuite lui pourrir la vie.

- Avec des amis comme toi, on a pas besoin d'ennemis, Hadid... grogna alors Lemoine, tandis que les bandes étaient enroulées rapidement, après avoir quittées ses mains.

Restant debout, le flic posait ses mains sur le bureau, pour mieux fixer l'homme face à lui, une moue fort mécontente sur le visage. Lemoine se retenait réellement de lui sauter à la gorge. Il fallait qu'il ne laisse vraiment pas ses sentiments passer au-dessus de sa raison. Surtout que son interlocuteur n'avait pas toutes les billes en main, pour comprendre pourquoi il se prenait des coups, si par hasard, JB se laissait aller. Il contenait alors sa colère, dans ses poings, posés sur le bois, la mâchoire quelque peu crispée.

- Attends, que je comprenne bien, tu as détruit ton dossier, mais quelqu'un a quand même mis la main dessus? Vous ne savez pas crypter vos données au Helard? Le fixant de son air un peu noir. Et c'était quoi l'idée de mettre à jour une identité cachée à la vue de tous? Mmm? Ça t'es pas venu à l'esprit qu'elle pouvait être un témoin protégée ou qu’on ne joue pas avec la mafia Serbe sans conséquence? Soupirant un instant, avant de se redresser un peu. Tu t'es mis une belle cible sur le front, Hadid. Se frottant la barbe. Et si tu as peur pour ta connaissance, tu devrai aussi craindre pour ta propre peau... secouant la tête. T'as un endroit où aller? T'as vraiment détruit tout le dossier?

Max lui donnerait les informations qu'il aurait besoin pour tenter de mettre des bâtons dans les roues de son ancienne famille, mais mieux valait savoir ce que Prem avait trouvé. Pour voir à quel point il pouvait être un danger pour ces criminels. Car eux, avaient l'air d'être déjà bien au courant de ce qu'il était, et où il vivait.

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03.05.21 17:19
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Prem Hadid
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Prem croisa les bras sur son torse. L’opinion du policier était la sienne et il la respectait, mais il n’était pas de son avis. Il n’était pas le premier journaliste à enquêter ses connaissances et il ne serait pas le dernier. Il ne s’agissait pas que des journalistes. Certains policiers le faisaient aussi, sans aucun doute. Le chef de la Strike ne suivait-il pas son instinct, lorsque quelque chose ou quelqu’un lui paraissait louche? Ses amis et ses proches recevaient-il un traitement de faveur? Tiens, se dit Prem, peut-être que c’est sur ce policier que je devrais enquêter, la prochaine fois.

Non… l’inspecteur Lemoine avait beau avoir un sale caractère, il ne lui avait pas encore tourné le dos. L’expression furieuse sur le visage du policier et ses mains posées à plat contre son bureau, visiblement là pour l’empêcher de l’étrangler, incita le journaliste à faire un pas en arrière. Il toisa l’inspecteur, les yeux ronds de surprise. Que lui valait cette colère? Sans doute avait-il manqué de jugement en ne gardant pas ses recherches cryptées, mais Prem ne pouvait croire que là était la raison de son air furieux. « Je ne savais pas que mon enquête aboutirait jusque-là! » se défendit-il devant l’inspecteur. « Je savais qu’elle cachait quelque chose, mais je n’ai jamais pensé que c’était tordu à ce point! Après qu’elle m’ait tout expliqué, je lui ai dit qu’elle devrait en parler à la police, de demander à entrer dans le programme de protection des témoins, d’aider à mettre son père et tous les autres en tôle puisqu’elle était au courant de tout, mais elle n’a rien voulu savoir ».

Il lui avait dit que tant que son père, son mari et leur gang étaient en liberté, qu’elle ne pourrait jamais vraiment connaître la paix. Même s’il n’avait pas cherché à savoir. Ça aurait pu être un autre que lui… « Ensuite, j’ai tout détruit. Il ne reste plus rien. Je ne sais pas comment le Times a mis la main dessus... ». Évidemment, il regrettait son geste. Si Maxyne se retrouvait dans la merde, se serait de sa faute… et un peu à cause de la tête de pioche à Maxyne. Si elle était allée voir les policiers depuis le début… Prem poussa un soupir. Peu importe, il voulait seulement que quelqu’un veille sur elle. Quant à lui, il était prêt à vivre avec les conséquences.

« Je sais de quoi ils sont capables », acquiesça-t-il, un pli soucieux se formant sur son front. « Je suis presque sûr d’être suivi… Mon caméraman m’héberge le temps que je me trouve un nouvel appartement ». Prem fouilla alors dans son sac, pour déposer deux chemises cartonnées sur le bureau, devant l’inspecteur. « C’est tout ce que j’ai pu trouver sur Ivan Zarova et Lars Wilanowski. Le père, et le mari… Ils sont influents, et ont des contacts jusque dans l’ambassade de Serbie, ici, à Londres. Ça ne m'étonnerai pas que ce soit là-bas qu'ils débarquent ».


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Prem Hadid
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07.05.21 21:57
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Jean-Baptiste Lemoine
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Si JB enquêtait sur des proches, ce n'était clairement jamais pour en écrire un article et donc avoir des informations sensibles qu'on pouvait lui piquer et qui pouvait de ce fait, mettre en danger les gens. Lui faisait attention, parce que protéger les autres était son métier. Mais les deux hommes ne seraient sans doute jamais d'accord sur la bonne marche à suivre. Leurs métiers étaient différents, parce que le flic ne faisait pas dans l'information et la protection n'était pas la base de celui d'Hadid. C'était aussi pour cela que notre homme avait du mal à respecter ceux de la trempe de son interlocuteur. Ils étaient prêts, souvent, à vendre leur mère, pour un scoop qui les propulserait au sommet. Le Pulitzer était le Saint Graal de ces fouilles-merdes. Oui, la considération du français n'était pas grande.

Mais oui, le pauvre Prem ne pouvait pas savoir pourquoi le flic était si en colère. Il l'était parce qu'il avait peur pour Max et qu'il n'appréciait vraiment pas d'être face à celui qui l'avait mise dans cette situation plus que pourrie. Pourtant, il se contenait. Il voyait aussi la crainte chez l'Indien et son côté protecteur se déclenchait malgré lui. Car malgré tout son ressentit pour lui à cet instant, il ne souhaitait pas devoir se retrouver sur une scène de crime, où le cadavre serait celui du journaliste. Non, il ne souhaitait pas sa mort.

- Mmm... ce n'est pas aussi simple que cela, de venir voir la police, quand tu as affaire à ce genre de famille... comme tu le constater par toi-même, ils font pas dans la dentelle, très clairement. Sans compter que c'est ta faute là, qu'importe qu'elle accepte ou pas ta proposition.

Ouais, il fallait quand même qu'Hadid prenne ses responsabilités, car pour le coup, Max ne lui avait rien demandé. C'était lui qui s'était permis de fouiller dans son passé. Parce que sa curiosité était plus forte que tout. Il devait s'en prendre à lui-même et c'était tout. La victime, c'était Maxyne, lui devenait un dommage collatéral.

- Ça m'étonnes quand même que tu saches pas comment ils ont été mis au courant... les hackers dans vos boîtes ça existe, non?

JB pouvait toujours tenter de mener une petite enquête pour comprendre ce qu'il s'était passé. A moins que les serbes avaient fait en sorte que si quelque chose était recherché sur Max sur la toile, ça lançait des alertes... il savait que c'était possible. Enfin, l'inquiétude était surtout de savoir comment ils allaient tous s'en sortir, de ce bordel. Il hochait légèrement de la tête.

- Tu sais te défendre? Tu as de quoi te défendre? Je peux monter une protection pour toi, le temps de faire un peu le ménage...

Comme dit, Jean-Baptiste n'allait pas non plus laisser Prem en pâture à leurs ennemis communs. Même si c'était lui qui avait attiré leur attention. Il ne méritait pas ça, ce gamin. Ses mains attrapaient l'un des dossiers, pour l'ouvrir, le feuilletant rapidement, c'était conséquent. Il ne déconnait pas dans ses recherches. Bien que son regard fût vissé sur les papiers, son oreille était attentive à la voix masculine. Il l'écoutait avec une très grande attention, avant de poser à nouveau la chemise sur son bureau, pour reporter toute son attention sur lui.

[color#365070]- On n'est pas dans la merde...[/color] soupirant, se pinçant de deux doigts l'arête du nez. Faut vraiment que je te mette sous protection, Hadid, ainsi que ta connaissance. On a des chambres dans un hôtel pas loin, je vais t'y amener. Pas besoin de mettre ton caméraman en danger.

En fait, Lemoine avait l'air de ne pas être prêt à lui laisser le choix. Bon, il pouvait aussi le laisser là où il était, posé une surveillance et le garder comme hameçon pour les serbes qui viendraient sans aucun doute le chercher. S'ils avaient retournés son appartement, ce n'était pas pour rien.

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10.05.21 20:40
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Prem Hadid
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« Je ne sais pas ce que c’est de faire partie de ce genre de famille », admit-il « mais aller voir la police n’est certainement pas plus compliqué que de feindre sa propre mort, changer de nom et de pays, et Max a fait tout ça très bien ». Jusqu’à ce qu’il ne décide de fouiller, et de détacher chaque couture du masque qu’elle portait. Prem poussa un soupir « Tout de même, je sais que ce sera de ma faute si sa famille la retrouve, mais je veux l’aider. C’est bien pour ça que je viens vous voir ». Demander l’aide des policiers pour quoi que ce soit allait contre toutes les fibres de son être, mais là, il ne s'agissait pas de lui, mais de Max.

Lorsque Lemoine lui demanda si le New Herald avait des hackers, Prem hocha la tête. « Si, on en a, mais comme je vous le disais, je n’avais pas l’intention de publier mes recherches. Personne au New Herald n’était au courant ». Plus il approfondissait ses recherches sur Max, plus il avait été convaincu qu’elle devait avoir commis un crime pour décider de s’enfuir de son pays… et l’idée de contacter Interpol avait effleuré l’esprit du journaliste. Cependant, en confrontant Max avec les faits, il avait compris son erreur.

Prem sourcilla alors, et fronça les sourcils « Me défendre? Plus ou moins. » Moins que plus… Un frisson lui parcouru le dos en se rappelant l’impression d’être suivi, tout à l’heure, en se rendant jusqu’ici. Avant, le port du kirpan exigé par sa foi l’avait toujours rendu plus sécure, même s’il n’avait jamais eu à s’en servir. Depuis son apostasie, il ne le portait plus, mais avec le saccage de son appartement, le kirpan lui manquait davantage encore.

L’offre de l’inspecteur était généreuse. Une protection? Rien que pour lui? Il n’avait pas espéré tant. Sans doute, si Lemoine lui proposait, c’était qu’il devait sérieusement craindre pour sa sécurité, et sans doute aurait-il dû être soulagé. Pourtant, le coeur du journaliste s’arrêta. Il dévisagea le policier, une expression paniquée dans son regard. « Non! Surtout pas! » s’exclama-t-il d’un ton plus affolé qu’il ne l’aurait voulu. Il reprit en balbutiant : « Surtout pas… Je ne veux pas… accaparer vos ressources. Concentrez vos forces sur Max, je… je me débrouillerai ».

Qu’une bande de policiers ne surveille ses faits et gestes serait son pire cauchemar. Peut-être pour sa sécurité, ou la sécurité de ses proches, il aurait été enclin d’accepter l’offre de l’inspecteur. Cependant, cela aurait aussi signifié ne plus voir Violet…

Jamais Prem n’aurait pensé que sa liaison avec la princesse aurait de telles ramifications sur sa vie. Pourtant, c’était le cas : il ne pouvait se passer d’elle. Il devait la voir ce samedi même, après un mois sans avoir pu la serrer dans ses bras. Elle lui manquait trop pour accepter l’offre de Lemoine. Sous protection policière, Dieu sait combien de temps il devrait souffrir de son absence. « J’irai moi-même à l’hôtel », affirma-t-il alors. « Je serais prudent ».


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Prem Hadid
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15.05.21 15:53
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Jean-Baptiste Lemoine
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Ouais, c'était bien parce que Prem n'avait aucune idée de ce qu'était ce monde de mafieux, qu'il avait mis Max dans la merde. Croire que la police pouvait tout régler, c'était malheureusement une erreur. Et c'était bien pour cela que le flic faisait souvent joujou avec la ligne jaune. Parfois, avec ces criminels, ce n'était pas la façon droite de la justice, qui permettait d'avoir des résultats sérieux. Il ne pouvait s'empêcher de regarder le journaliste avec un regard noir, parce qu'il le trouvait bien trop naïf et ça avait le don de le foutre en rogne. Surtout parce que ça touchait Max, sa... hum... ouais enfin la nana avec qui il passait du temps et dont il appréciait la compagnie.

- ....

Il hocha alors de la tête, oui, au moins faisait-il ça juste, de venir le voir, maintenant, pour tenter de trouver une solution afin de protéger celle qui était réellement en danger. Heureusement que le flic s'y était déjà attelé, à trouver un moyen de la mettre en sécurité. Mais cette femme était une tête brûlée, qui refusait de se cacher, au moins en attendant que ça se calme, pour voir de quel bois allait sortir l'ennemi, enfin... il dormait sur son canapé pour s'assurer que personne n'entre en douce chez elle et elle venait le plus souvent sur Mojo. Il était important de tromper, au mieux, l'ennemi.

- Oui et vous avez bien fait, je m'en occupe.

L'observant un instant, haussant légèrement un sourcil, alors que son interlocuteur lui faisait comprendre que la défense chez lui n'était peut-être pas ce qu'il maîtrisait le mieux.

- Plus ou moins? Face à ces mecs, Hadid, va falloir savoir faire plus que faire tourner tes poings devant ton visage. Il était donc déjà prêt à tout faire pour le mettre, lui aussi, en sureté. Mais alors qu'il avait le combiné du téléphone contre l'oreille, voilà que le journaliste refusait catégoriquement son aide. Son air surpris fixait alors Prem. Tu te fous de ma gueule là? C'est quoi ton problème? Vu comme il avait refusé de but en blanc, il était clair qu'il y avait plus que de ne pas vouloir emmerder les forces de l'ordre. Il était venu les voir, non? Écoute, tu es autant en danger que Max et si tu ne sais pas te défendre correctement, je ne donne pas cher de ta peau et je veux pas avoir ta mort sur la conscience.

Pas qu'il portait ce mec dans son coeur, mais bon, une vie était une vie. Surtout quand on parlait d'innocent. Même si bon, Prem n'avait clairement pas les faveurs du flic, qui le voyait comme étant à la base de tout ce bordel. Mais cela n'empêchait pas son côté protecteur, il estimait que malgré tout, il ne méritait pas une balle entre les deux yeux pour ça.

- Je ne suis pas prêt à discuter ça, Hadid. Le pointant du doigt. A moins d'une raison d'Etat, tu es sous protection.

Que ça lui plaise ou non... d'ailleurs.

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17.05.21 22:51
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Prem Hadid
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Il savait que l’inspecteur avait raison. Si les Serbes décidaient d’en finir avec lui, il ne pourrait rien contre eux. Il ne savait pas se battre, ni même se servir d’une arme. Accepter la protection que lui offrait Lemoine était le choix le plus sensé, mais il y avait Violet. Leur affaire ne devait être connue de personne. Elle ne lui avait pas dit pourquoi, mais elle devait le voir de toute urgence ce samedi même, et Prem n’avait pas l’intention de refuser.

Il n’avait pas le choix. Il devait continuer de se cacher. Sans la protection policière, il serait en danger, ainsi que les gens autour de lui, possiblement. Le mieux serait d’aller à l’hôtel, jusqu’à ce que l’inspecteur ait des nouvelles de Maxyne et des Serbes.

« Je ne veux pas de votre protection, inspecteur », répéta-t-il, la nuque perlée de gouttes de sueur froide. Signait-il vraiment son arrêt de mort en déclinant son offre? Les Serbes n’avaient peut-être aucune intention de lui faire du mal après tout. Ils avaient saccagé son appartement, mais ne l’y avaient pas attendu. Peut-être avaient-ils d’autres chats à fouetter que de tabasser un pauvre journaliste. C’est ce que Prem espérait, en tout cas.

Il devait ignorer l’ombre qui le suivait . « Vous vous en faites pour rien, je vous assure », insista-t-il à nouveau. Puis, avec plus d’aplomb, Prem reprit, le regard sombre : « Concentrez-vous sur Maxyne. Je préfère mourir plutôt que d’avoir sa mort sur la conscience. Merci ». Le journaliste fit un signe de tête à l’inspecteur, pour le remercier. Il n’y avait rien d’autre à ajouter. Au-delà de son histoire avec Violet, il était sincèrement inquiet pour celle qu’il avait pu appeler autrefois son amie. « Au revoir, et merci ».

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Prem Hadid
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LONDON PEOPLE
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Jean-Baptiste Lemoine
Rains of redemption
Hadid refusait en bloc sa protection. Le flic grognait alors tout en le fixant de son regard noir. Pourquoi il continuait de dire non? Alors que JB avait tenté de faire comprendre que ce n'était pas négociable. Pourtant, il ne pouvait clairement pas l'obliger, même s'il le souhaitait, même si c'était pour lui sauver la vie. Etait-il si inconscient? Pourtant il avait peur, cela se voyait!

- Sérieusement?!

Le journaliste le poussait alors à s'occuper plus de la protection de Max, ce qu'il faisait déjà et qu'il continuera bien entendu à le faire. Soupirant, il posait à nouveau ses deux mains à plat sur son bureau. Ses lèvres faisaient une moue qui démontrait bien qu'il vivait un petit combat intérieur, il n'aimait vraiment pas laisser un homme sans défense se mettre en danger ainsi.

Puis d'un mouvement, se reculait et levait les mains, en signe d'abdication. Après tout, c'était sa vie, pas la sienne, si ce dernier ne voulait pas qu'on l'aide, tant pis pour lui, non?

- Ok, ok! Fais ce que tu veux. Grognant. Tu as mon numéro de toutes les façons... si tu te sens en danger, ou s'il t'arrive quoi que ce soit, appel-moi...

Oui décidément, Lemoine ne pouvait pas s'empêcher de vouloir l'aider, même si Prem le repoussait avec violence. Maintenant, il fallait espérer que les Serbes ne tiennent pas à revenir le voir, pour lui expliquer le sens de la vie. Qu'ils avaient juste fouillé ses affaires pour retrouver Max. Qu'il n'était rien d'autre qu'un moyen d'avoir des informations.

- Fais gaffe à toi Hadid...

Jean-Baptiste le laissait alors partir, mais discrètement, il allait lui mettre une petite surveillance, juste pour s'assurer qu'il n'était vraiment pas surveiller. Après tout, ne lui avait-il pas dit qu'il se sentait suivi? Mieux valait tenter d'enrayer une attaque qu'il pouvait subir.

*En français dans le texte
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Jean-Baptiste Lemoine
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