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[-18 ] Retrouvailles ft Manus
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J'entends des pas qui déboulent dans les escaliers. Assurément, c'est Eireann . Je me demande bien ce qu'elle va me demander à cette heure-ci ! «  Mamannnnnnn ! » Je souris et demande :« Oui mon trêfle ? ». Elle arrive à côté de moi avec un grand sourire. «  Est-ce que je peux aller chez une copine ce soir pour une soirée pyjama ? On sera trois et il y aura ses parents ? » Elle avait tout l'argumentaire de prêt et connaissait parfaitement mes conditions ce qui me fit sourire. « Oui, mais... » « j'ai déjà noté les noms et numéros de téléphone des parents sur un papier, tiens ! » dit-elle alors en me tendant un papier. Elle est vraiment trop adorable. Au moins, je ne suis pas tentée de lui implanter un GPS sous cutané comme beaucoup de parents ! « Viens la mon petit trèfle ! » je lui demande alors en ouvrant grand les bras pour un câlin.

Eireann file alors dans sa chambre préparer ses affaires et sûrement dire à sa copine qu'elle peut venir. J'en profite de mon côté pour envoyer un message sur un téléphone que je sais sécurisé . « Route d'Oxford ». Je sais qu'il saura que je parle de la petite ferme que ma famille possède sur la route d'Oxfort. Isolée et dénuée de vie depuis la mort de mes grands parents, elle nous sert désormais de résidence secondaire lorsque l'on veut décompresser loin du cohu bohu de Londres, C'est le seul lieu où je peux me rendre sans être surveillée et qui n'attirera pas l'attention si jamais on me surveille, puisqu'il s'agit d'une maison de famille.

La mère de l'amie d'Eireann arrive une demie heure plus tard pour récupérer ma fille. J'ai donc l'occasion de la rencontrer et d'échanger deux trois mots avec elle. On semble sur la même longueur d'ondes donc je laisse ma fille avec d'autant plus de confiance. Après un dernier bisou et avoir vu la voiture s'éloigner, je me dirige vers la mienne. Mon sac posé sur le siège passager, je mets le moteur en route et me dirige vers le lieu de rendez-vous. Il me manque terriblement et j'ai vraiment hâte de le revoir. J'espère qu'il sera là. J'en ai profité pour prendre des photos d'Eireann.

Dans la voiture, je suis partagée entre l'amour, la lassitude, la tristesse et la hâte. Autant dire qu'il s'agit d'un bon melting pot d'émotions et je sais d'avance comment cela va commencer et finir. Mais pour rien au monde je n'échapperais à ces instants privilégiés !

Lorsque j'arrive à la maison, je trouve la clef, toujours au même endroit ce qui me fait sourir. Ce n'est pas forcément prudent . Je la prendrai en repartant et j'en ferai des doubles. J'entre et désactive l'alarme puis j'enlève les draps blanc qui recouvrent les meubles et le canapé du salon avant de rejoindre la cuisine et d'y déposer les courses que j'ai faites en route. Même s'il ne reste pas, je sais que je passerai la nuit ici, histoire de me retrouver un peu. Mais au fond de moi, je sais que j'aimerais bien plus qu'une simple discussion de quelques minutes...
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11.04.20 18:12
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Se tenir éloigner d’elle, de sa fille est un crève cœur mais c’est nécessaire. Le mal nécessaire. Cette notion s’était ancré en lui au fil des années, de plus en plus profondément au point qu’il ne pense désormais plus qu’ainsi. Le mal nécessaire. Ou le moindre mal. Leur histoire était impossible. Il était inutile de revenir là dessus, d’espérer en vain. Ils ne seraient jamais ensembles quoi qu’ils fassent, quoi qu’il fasse. Avant c’était deux pays en guerre qui les opposait à présent c’était leur travail, mais ils le savaient tous les deux, qu’il y aurait toujours quelque chose entre eux, qu’ils ne pourraient jamais être ensemble. Peut-être que leur histoire aurait été des plus simples, des plus basiques, si rien ne les avait séparer. Ils étaient jeunes alors, quand ils se sont trouvés, quand ils sont tombés amoureux, quand elle est tombée enceinte. Terriblement jeunes. Sans tout ce qui les séparait, ils se seraient probablement marié, et auraient une vie des plus banales. Pour autant, la vie banale faisait envie à Manus. Il n’avait jamais connu ça et comme tout ce qui vous échappe éternellement, il donnerait cher afin d’y goûter un instant. Une vie ordinaire, rien qu’eux deux. Ce serait tellement fort, tellement beau. Mais il préférait ne pas y songer, il n’aurait jamais une vie normale, même s’il le voulait. On ne raccroche pas aussi facilement, et puis, en ce moment c’était compliqué. Après l’attentat de Declan. Il doutait que sa vie redevienne simple avant un moment.

Alors ils n’auraient pas le droit à une vie simple mais au moins, pouvaient-ils se retrouver, espérer que ces quelques heures leur suffisent. Ils communiquaient ensemble, par des biais sécurisés, des téléphones prépayés, des messages laissés dans des boites aux lettres sans nom, dans des coursives, dans des consignes à la gare. Ils agissaient comme des espions ayant l’impression de trahir leur camp, leurs collègues, leur pays pour quelques minutes ensembles. Ils s’accordaient rarement plus qu’une heure ou deux. Manus avait peur qu’en passant plus de temps avec elle il n’ait pas le courage de revenir à sa vie. S’il pouvait s’enfuir avec elle, il l’aurait fait. A chaque entrevue qu’il organisait, il y songeait, mais quelle vie ça serait pour leur fille ? Et les risques étaient trop grands pour qu’il leur fasse encourir, plus encore, il se refusait à leur donner ce genre de vie, qui tenait plus d’une fuite en avant qu’autre chose. Non, il ne méritait pas ce bonheur familial, cet amour, il n’était pas fait pour cela, il n’y aurait droit, autant ne pas se faire d’illusion, même un bref instant.

Après avoir changé de voiture, changé de tenue, avoir laissé son smartphone et avoir mis autant de distance que possible avant de revenir sur ses pas pour gagner la ferme, il se sentait réellement dans la peau d’un espion, chargé d’un lourd secret. Elle aussi devait ressentir cela. Il sortit la clé de sa poche, ouvrit la porte qui grinçait à son habitude, retrouva l’humidité de la campagne anglaise, l’odeur des animaux de la ferme planant dans l’air, et son parfum, son odeur, inoubliable, qui évoluait avec les années. Il inspira longuement avant de s’avancer, certain que le bruit de ses pas ne lui échapperait pas. « Je suis là. » s’annonça-t-il en passant la tête par l’entrebâillement de la porte de la cuisine. Il l’y trouva rangeant des courses. Même si ce n’était que quelques heures à peine, elle arrangeait toujours la ferme comme s’ils vivaient là, comme si ce n’était pas une résidence secondaire leur servant de planque pour leurs rendez-vous secrets. Ils étaient pareils à des amants craignant d’être pris en faute. Peut-être l’étaient-ils. Il resta à la porte quelques secondes, résistant contre l’envie puis il y céda. A quoi bon céder devant la marrée, c’est inutile, elle finit toujours par vous emporter.

Manus s’avança vers elle, il attrapa sa main l’obligeant à lâcher ce qu’elle tenait en main et il l’embrassa, glissa sa main derrière sa nuque, ses lèvres contre les siennes, sa langue s’insinuant dans sa bouche, il l’embrassa comme s’ils étaient à la veille d’une apocalypse, comme s’il n’y avait plus qu’eux sur terre, comme s’ils étaient à l’agonie, ou justement plus vivants que jamais. Il avait cru mourir, ne jamais la revoir, quand la bombe avait explosée, il avait été terrifié à l’idée de ne jamais la revoir, et que sa fille ignore qu’il n’était pas juste un mafieux, juste son géniteur, qu’il avait été plus que ça, il l’espérait.
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24.04.20 20:42
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Chaque séparation est un déchirement mais chaque retrouvaille est une explosion de joie. Lorsque nous nous revoyons, comme aujourd'hui et même si c'est dans le plus grand secret et bien des mois plus tard, je me sens enfin totalement entière. J'aimerais, évidemment, avoir une vie de famille bien plus intense et constante, j'aimerais que ma fille voit son père plus souvent, qu'elle puisse discuter de tout et de rien avec lui. Mais pour le moment, tout cela me semble compliqué. Il n'empêche que je vais en parler à Manus, parce qu'elle est grande désormais et qu'elle a le droit de profiter de lui. J'ai le droit de profiter de lui. On dit que l'amour n'a pas de limite, mais le notre si. Mon travail et ses activités... J'aimerais le faire revenir du bon côté de la ligne et quelque part, je lui en ai longtemps voulu de ne pas m'avoir choisi au lieu de l'IRA. Mais je sais et d'autant plus depuis que je travaille, qu'on ne part pas d'une mafia si facilement. Un départ met en danger tous ses proches. La situation semble insoluble.

Alors, pour l'instant on se contente de ces rares petits moments et plus ça va plus je mets un point d'honneur à nous faire un nid douillet. J'espère que cela me donnera l'impression que le temps dure plus longtemps lorsque nous sommes ensemble. J'aimerais tellement qu'il s'arrête. Simplement. Brutalement. Mais la réalité est toute autre.

Alors que je rempli le frigo, j'entends la porte s'ouvrir et sa voix transpercer le silence. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine et je finis de poser ce que j'ai dans les mains avant de me redresser. J'ai encore une boîte à mettre dans la poubelle mais une main m'attrape puis un corps tout entier m'attire contre lui. Sa chaleur inonde chaque parcelle de mon être. Ses lèvres se posent sur les miennes et je m'abandonne totalement à lui. Il est là. Manus est là ! Je sens sa main glisser sur ma nuque. Elle est chaude. La boîte s'échoue sur le sol alors que mes bras viennent encercler sa taille. Le baiser s'approfondit et nos langues dansent en rythme augmentant le plaisir que je ressens. Mes mains s'aventurent alors sous la couche de vêtements de l'homme que j'aime depuis plus de seize ans désormais afin de sentir la douceur de sa peau.

Quand le baiser s'achève, je laisse mon visage retomber dans son cou et respire son odeur à pleins poumons. Je le serre contre moi comme si sa vie dépendait de notre proximité. « Manus, tu es là. » je souffle alors, soulagée. J'ai toujours cette peur, au fond de moi, qu'il meurt quelque part sans qu'on ne le sache ou qu'il ne puisse pas venir pour une raison ou une autre ou qu'il soit capturé même. J'ai toujours mille et un scenarii qui tourne dans ma tête tant que je ne le vois pas. Mais là, tout de suite, alors que nous sommes collés l'un à l'autre, j'ai juste envie de profiter de l'instant présent, de m'imprégner de son odeur et sentir la chaleur de sa peau contre la mienne et que chaque centimètre de nos corps vienne rencontrer celui de l'autre. Je lui mordille alors le cou et remonte le long de sa mâchoire en le couvrant de baiser avant de poser mon regard dans le sien. Un regard humide de joie. « Je suis si heureuse de te voir ! » je lance avant de l'embrasser à nouveau avec plus de fougue et beaucoup plus d'envie ! A tel point que mes mains baladeuses finissent par lui ôter son haut sans plus de cérémonie. Je l'embrasse alors à nouveau, une main passant des ses cheveux pendant que l'autre parcours son dos du bout de mes ongles. Je l'aime, sait-il à quel point je l'aime ? Toutes ces années à vivre dans l'illégalité et pourtant mes sentiments sont intacts de même que mes envies et mes espoirs à son égard, à l'égard de notre famille.
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02.05.20 1:52
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S’il y a quelque chose de passionné entre eux, c’est que leur amour impossible dure depuis si longtemps qu’ils en ont perdus le compte, de ces instants volés, de ces années usurpées, de ces jeux de cache cache et de ces fêlures occasionnées sur leur cœur mille fois brisé et recollé. Leurs lèvres retrouvent le parfum si longtemps savouré, dont la saveur avait presque été perdue, et pourtant, si vite retrouvée. Leurs mains se cherchent, leurs caresses se font impétueuses, impérieuses, comme le besoin de toucher la chair de l’autre, de la retrouver, de l’embrasser, de la gouter. Ils sont tous à l’un, tout à l’autre et en cet instant céleste le monde se fait oublier, se tait, leurs problèmes incommensurables se taisent, se murent dans le silence, sont laissés en arrière un bref instant. Ils ont claqué la porte au nez du monde, et s’offrent l’un à l’autre ce moment de répit, de passion, où leurs corps se retrouvent, s’apprivoisent à nouveau, comme s’ils ne s’étaient jamais quitté, comme s’ils ne faisaient qu’une seule et même étreinte. Leurs lèvres enfin finissent par se lasser, s’offrir un répit, se laisser à l’une et à l’autre quelques respirations. Son front posé sur sa poitrine, son cœur près de son oreille, leurs respirations comme chant, leurs battements de cœur comme symphonie, ils s’écoutent, se savourent, laisse le souvenir de l’instant s’imprimer non seulement dans leur chair mais dans leur cœur, dans leur âme si tourmentée.

Pendant ce bref instant de calme et de volupté, les peurs se taisent à l’instar de leurs problèmes, et de ces monstres qu’ils ont laissés dans le placard, enfermé à double tour. Ils refusent de leurs laisser mener la danse, cet instant est à eux, rien qu’à eux. Les mains baladeuses, affectueuses, Manus l’enlace, la presse contre lui. Il ne souffre de la savoir loin de lui à cet instant, il la voudrait encore tout contre lui des heures entières, il voudrait presque se fondre en elle, ne faire plus qu’un. Unicité dont ils sont à jamais privé, union passagère, trop fugace pour son bien être. Prisonniers de leurs vies, ils n’arrivent à trouver que de brefs moments pour de trop brèves retrouvailles. Le manque créer le désir, chacune de ces retrouvailles est brillante de désir, pleine de vigueur et de passion. Leurs corps restent collés l’un à l’autre, leur chair s’imprime dans celle de l’autre. Elle le respire, il la renifle, elle le caresse, il la presse contre lui, elle pose sa peau contre la sienne, il frotte sa paume contre sa nuque. Elle le couvre de baiser, il se retient de la prendre sauvagement contre le mobilier, désirant étirer l’instant jusqu’à l’infini, n’en briser la perfection. Ses mots sont la réflexion de ses pensées, miroir dressé de son âme caressée par l’amour d’une passion inassouvie. Sa main caresse ses cheveux, se noie dedans, se pose sur sa joue, la caresse doucement pendant qu’il la tarde d’un long regard, passionné. « Laisse-moi imprimer cette image à jamais. » souffle-t-il.

Et puis elle l’embrasse à nouveau, fougueuse, avide comme lui d’amour, de passion, de leurs corps enlacés, couverts de sueurs car c’est ainsi que se finira cette scène indéniablement. Pendant qu’il retient la bête, elle ouvre la porte, glisse sa main sous son haut, l’en débarrasse. Il sourit. Regard entendu, leurs vêtements arrachés finissent à terre, ne pas déchirer le tissu tient du miracle, du défi presque impossible. Pourtant, il est doux, il se retient, pour étirer le temps, pour profiter de l’instant, parce qu’il ne veut lui faire mal, qu’il veut la rendre heureuse, rendre l’instant parfait. Il la débarrasse de son haut, caresse sa peau, ses épaules, fait glisser les bretelles de son soutient gorge, et d’un sourire taquin, en fait sauter le fermoir. Il l’en débarrasse, de ce bout de tissu, et plonge son visage dans sa poitrine, embrassant ses généreux seins, écoutant son cœur, pressant sa chair contre la sienne, puis il la soulève et d’une main chasse ce qu’il y a sur la table de l’autre l’y dépose. Il l’embrasse, l’enlace, glisse ses mains sur ses cuisses, autour de sa taille, la presse contre lui.

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17.05.20 16:19
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Quand je ferme les yeux et que je vois Manus, nous sommes dans un champ de marguerites et de boutons d'or. Le vent souffle légèrement dans nos cheveux en bataille et notre respiration mutuelle s'accorde avec le mouvement de l'herbe sous la brise. Notre peau frissonne sous les caresses sensuelles de l'autre. Ce moment, je l'ai attendu depuis si longtemps. Tant de soirées passées à regarder les rares photos de nous deux, tant d'instants à imaginer ses mains frôlant mon corps et provoquant désir et orgasme en quelques instants, quelques touchers. J'ai aussi tant de fois rêvé d'une vie normale avec lui, qu'il prenne sa fille dans ses bras, que nous allions tous les trois au restaurant, que je puisse enfin dire que mon cœur lui appartient tout entier à mes plus proches amis. Mais ce n'est qu'une chimère qui s'envole au premier jet de conscience.

En revanche, notre rencontre est bien réelle. Les mains de Manus glissant sur ma peau dénudée le sont tout autant. Mon désir ardent qui s'alimente par la simple présence de mon amant également. Il presse mon corps contre le sien, passe sa main dans mes cheveux alors que nos lèvres s'attardent à tour de rôle sur le visage ou le cou de l'autre. Puis nos regards se croisent, se fondent l'un en l'autre comme autant d'étoiles qui illuminent le ciel nocturne. Il veut graver cette image à jamais et mon sourire lui est tout dédié. Personnellement, je voudrais que cette image se répète à jamais. Qu'elle devienne quotidienne. Puis nos habits deviennent optionnels. Chacun retire ceux de l'autre et ainsi torse nus, nous profitons de notre semi nudité pour s'enivrer de l'odeur et du toucher de l'autre. Soudain il me soulève et me dépose sur le plan de travaille derrière nous. Je me mords la lèvre un peu plus à chacune de ses caresses, chacun de ses baisers. Le désir devient ardent, pressant même. Comme une douce torture qu'il m'assène à chaque instant.

Mes mains griffent doucement le dos de Manus alors que ses baisers parcourent mon corps tout entier. Je m'accroche alors à lui. Mes bras enserrant son cou, une main passant dans ses cheveux et les attrapant avant que mes lèvres ne glissent de son front à son oreille que je mordille avant de lancer d'un souffle «  Je te veux mon amour. » Car oui, Manus est l'amour de ma vie. Il m'a dit une fois devoir passer à autre chose, refaire ma vie, mais je n'ai jamais pu. Je suis tombée amoureuse de lui il y a des années et même Eireann n'a jamais compris que je ne parvienne pas à juste refaire ma vie avec un autre homme, surtout avec les propositions que j'ai eu. J'ai bien eu d'autres amants et quelques histoires mais je ne parviens pas à les faire durer. Manus est toujours là, au fond de moi, dans mon cœur, dans mes tripes.

Et alors que je mordille son cou, ma main glisse sur son entrejambe et libère son oiseau déjà fort tendu. Ma main bien le caresser, le stimuler, provoquer une envie telle qu'on ne peut plus la retenir. Je souris, taquine, mutine et prends le temps de poser à nouveau mon regard dans le sien. Parfois, je me surprends à espérer avoir un nouvel enfant de lui. Je rigole alors et le pousse légèrement avant de descendre de la table et de me libérer de mes derniers vêtements. Puis, roulant des fesses, je me dirige vers le canapé que je libère de ses couvertures de protection, me cambrant avec plus de raison. J'aime jouer avec son désir, je l'avoue et c'est réciproque. Je le provoque, il me provoque et nous savons tous les deux comment cela fini. Mais j'ai encore envie que ses baisers parcourent tout mon corps, que sa langue vienne titiller mon intimité tout comme la mienne va lui rendre la pareille, j'ai envie que notre union ne cesse jamais et que de celle ci naisse une explosion d'émotions que l'on pourra conserver à vie. Jusqu'à présent, cela a toujours été le cas et jamais aucun de mes amants n'a pu arriver à la cheville de Manus. La raison en est simple. Mais sentiments n'ont jamais été aussi puissants.
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27.05.20 8:39
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Etre à elle, qu’elle soit à lui, siens pour un instant, pour l’éternité. Il aimerait être comme Aengus, pouvoir arracher d’une simple promesse d’une journée et d’une nuit l’éternité. Il sourit au songeant au Dieu solaire, comme il semble bienvenue pour bénir leur union, lui donner la jeunesse éternelle. Même si leur union ressemble plus à celle du Dagda et de Morrigan, un amour impossible dont pourtant dépend tant de choses. Il est surpris de la voir aller aussi vite en affaire, ouvrant sa braguette, sortant son membre déjà en érection. Il lui avait promis, plus jeune, d’être toujours dressé pour elle, ce qui avait été une plaisanterie semblait terriblement vrai à présent, car elle ne le verrait jamais flasque, jamais au repos, elle ne vivrait jamais avec lui, ne le surprendrait jamais en train de piser debout aux toilettes, et il ne la verrait jamais galérer avec ses tampons. Toutes ces petites choses ordinaires lui manquaient terriblement, mais au moins leur restait-il la passion. Il la suivit, et tandis qu’elle se déshabillait, il en faisait autant, abandonnant les vêtements au sol sans plus de cérémonie. Ils étaient seuls et courraient déjà après le temps. Elle roula des hanches jusqu’au canapé qu’elle débarrassa de ce qui l’encombrait. Quand elle se tourna vers lui, il fondit à nouveau sur elle, comme si l’attente avait été proprement insupportable, et il la pressa contre lui, l’embrassa comme si elle était la seule au monde, l’unique qui compte, et quelque part, elle l’était. La mère de son enfant. Parfois, il aimerait lui en donner d’autres, mais il ne supportait pas l’idée de ne pas les voir grandir.


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03.06.20 20:50
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