AccueilDernières imagesRechercherMembresS'enregistrerConnexion
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
[CLOS] Mettre les points sur les I [Siobhan]
Jean-Baptiste Lemoine
Mettre les points sur les I
<<<

Bon ok, ce n'était pas parce que JB était en arrêt maladie, qu'il s'était pour autant totalement arrêté de travailler. En tous les cas, pas officiellement. On lui foutait plus ou moins la paix, mais il gardait un œil sur les siens. Surtout sur un en particulier, qui méritait que l'on s'occupe sincèrement de son cas. Zac lui avait fait comprendre qu'il voulait faire attention, se reprendre en main, finalement arrêter de faire le con et se ranger, de ce côté en tous les cas et ce n'était pas JB qui allait aller contre cette décision, il était même plutôt content de cela. Et voilà longtemps que les dealers qui bossaient pour De Santis savaient qu'ils n'avaient pas intérêt à vendre quoi que ce soit à Sanders, au risque de se manger le canon de son arme contre le front. Lemoine ne déconnait guère en ce qui concernait protéger les siens.

Mais voilà qu'il lui était remonté aux oreilles qu'une jeune femme de l'entourage de Sanders n'était pas des plus... saine. Une toxico sans doute, qui avait besoin d'un compagnon de shoot. Ou un truc du genre, bref, un truc qui ne plaisait guère au français, qui s'était mis en tête de retrouver cette personne pour qu'elle lâche la grappe à Zac, s'il découvrait, qu'en effet, elle ne lui permettait pas de totalement raccrocher. Il ne savait pas encore totalement comment il aborderait la chose, mais il était prêt à lui faire suffisamment peur, pour qu'elle foute une bonne fois pour toute, la paix à son équipier.

L'avantage, c'était bien le fait que vu sa dégaine du moment, on ne prêterait pas trop attention à lui, surtout dans un quartier comme celui-ci. Il savait que les dealers aimaient traîner près de l'eau, pour la simple et bonne raison que la flotte était un bon moyen de se débarrasser rapidement de sa marchandise, si on était pris en flag. La poudre balancée dans l'eau disparaissait comme neige au soleil et le reste du matos se faisait emporter par l'eau dégueulasse de cette rivière qui ne donnait clairement pas envie d'aller nager dedans.

Mains dans les poches, avec sa tronche des mauvais jours, quand même, il observait d'un oeil les différents deals qui ne se faisaient pas très loin, cherchant du regard la personne qu'il attendait. Un des dealers, bossant pour la Dona, et donc par extension, pour lui, devait lui faire signe, s'il la voyait revenir. Ce qui finit par arriver, il laissa l'échange se faire, aucunement besoin de faire perdre de l'argent à son employeuse, avant de marcher rapidement à sa suite et de l'interpeler. Il ne voyait pas encore le besoin de faire attention.

- Siobhan, c'est ça? Pour le moment, il avait décidé d'afficher un air neutre et presque tranquille. Je suis un ami de Zac. Pour montrer qu'il n'était pas là pour l'agresser. On peut parler?

Si elle refusait... ce serait problématique, mais... que n'était-il pas prêt à faire pour les siens...

*En français dans le texte
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
On est notre seul famille,
si on se lâche,
on n’est plus rien.
Jean-Baptiste Lemoine
Jean-Baptiste Lemoine
PROTECT&SERVE
Messages : 2130
Date d'inscription : 09/11/2011
Localisation : Londres
Profession : Inspecteur Chef / Leader de la Strike Team
Etat Civil : Célibataire plus si endurci que ça
11.04.20 19:05
Revenir en haut Aller en bas
Siobhan Oswell
as the sad-eyed
woman
spoke we missed our chance
Une petite sortie rapide pour faire quelques courses. Pour compléter deux, trois bricoles manquantes au fond du placard. Quand bien même il restait un peu plus qu’une simple brique de lait. Ce fut l’idée première et aussi la bonne manière de pouvoir sortir d’entre les murs de la maison sans avoir de compte à rendre. Sans qu’elle ne demande forcément à venir pour accompagner. Parce qu’a deux les choses iraient plus vite. Llewyn était de toute évidence trop occupée pour ça.
En soit, ce n’était pas tant un mensonge. Tu avais bien pris le temps de passer au centre commercial, le cadi s’était même rempli plus que tu ne l’avais imaginé. Et la somme avait tristement dépassé ton maigre budget. Les petites gourmandises du jour, trop faible pour ne pas y résister. Elles accompagnaient les longues nuits qui étaient tiennes dernièrement.

Mais, tu avais mis le nez dehors pour d’autre raison. Pour celle qui nécessitait que tu restes seule tout le long du trajet. Quand les sacs de courses furent entreposés dans la voiture et le coffre soigneusement fermé à clef, il était plus facile de se rendre au point de rendez-vous. Un lieu quelque fois habituel, quand bien même tu n’appréciais guère qu’il paraissait aussi proche de ta propre maison. En général, tu aurais préféré une entrevue au clair de lune, laissant la pénombre se fondre pleinement sur ton visage, abordant probablement un vieux sweet à ton frère. Là, tu ne pouvais que compter sur tes propres repaires.

La voiture fut laissé trois rues plus loin. Il était plus sages de ne pas être vu dedans. Avançant le plus normalement possible sans avoir à te reprocher quoique ce soit, tu attendis là où il avait si gentiment indiqué.
À peine cinq minutes à te balancer d’un pied sur l’autre que le bout de son nez fit face à ton visage. Pas besoin de discuter, ni d’entrer dans les grandes formalités, tu rends simplement l’argent et récupère vivement ce qui te reviens. Petit sac entre les mains, il y a un certain soulagement. Pas grand-chose à l’intérieur, mais pour l’utilité et l’effet attendu ce sera largement suffisant. Tu manques de concentration ses derniers jours. Un rien fini par te faire divaguer. C’est peut être un peu étrange en ce moment avec ce qu’il y a eu récemment à l’université. Pourtant ça n’empêche pas de travailler, parce que tu avais déjà de la charge sur les bras avant que ça ne tourne au drame. T’a accumulée beaucoup de retard en ce moment. Des cours a remplir que tu traînes en longueur. Parce que tu penses sans cesses à autres. Tu n’avances pas sur les priorités. Ça t’agave. Alors il y a la solution de facilité. Simplement quelque chose qui te stimulera suffisamment.

Tu t’empresses de mettre ça dans les poches. De t’éloigner d’un gars qui n’est pas ton pote. La hâte d’être loin derrière le volant. Mais ton élan prend fin, parce que tu entends ton nom, tu attends. Tu dévisages cet homme inconnu. Méfiance et boule au ventre. Sauf que t’es quelqu’un de suffisamment polie pour ne pas l'ignorer.

« J’imagine que oui... Hésitation sur le bout des lèvres, un petit murmure. Un ami de Zac ? Vous êtes… ? »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]





[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Darkness is your candle.
Wasted Time ☽ You and I together in our lives. Sacred ties would never fray. Then why can I let myself tell lies. And watch you die every day


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Siobhan Oswell
Siobhan Oswell
LONDON PEOPLE
Messages : 285
Date d'inscription : 05/04/2020
Localisation : Entre ici et ailleurs
Profession : En quête d'emploi et ayant abandonné ses études d'arts, Siobhan ne se consacre plus qu'à la photographie par pur plaisir, cherchant à immortaliser les moments précieux de la vie.
Etat Civil : Célibataire, une page qui se tourne, ou autre qui s'ouvre peut-être
14.04.20 13:18
Revenir en haut Aller en bas
Jean-Baptiste Lemoine
Mettre les points sur les I

Les gestes habituels d'un dealer et de son client, JB les connaissait par cœur. Cela confirmait un peu plus ses craintes. Pourquoi Zac se sentait le besoin de continuer de traîner avec ces gens? Il voulait s'en sortir ou pas? Ce genre de comportement faisait douter le chef d'équipe de la bonne volonté de son homme. Voilà aussi pourquoi il décidait d'agir plus en amont, d'aller aux sources des problèmes, de faire en sorte qu'on lui lâche la grappe et qu'il n'ait plus de contact direct avec la drogue. Cela mettait aussi à mal sa morale, lui qui protégeait, depuis longtemps, les affaires de De Santis, elle faisait pourtant partie du problème, la drogue n'était clairement pas quelque chose de plaisant, mais il n'y pouvait rien si cela payait aussi bien. Mais quand un proche était touché comme l'était Sanders, difficile de fermer les yeux correctement et d'avoir la conscience tranquille. Car même si les dealers de la Sicilienne savaient qu'ils n'avaient pas intérêt à faire avec le chien fou, JB ne pouvait pourtant pas empêcher tout le reste de ces junkies de lui tourner autour. Et bien entendu, ça le mettait en colère. Pourtant, dans cette situation, il la ravalait et tentait d'être calme et patient, comme il savait normalement l'être.

Son but n'était pas encore de foutre la trouille de sa vie à la jeune femme, même s'il pouvait en être parfaitement capable, si elle décidait de faire comme si elle ne comprenait pas le but de cette petite discussion qu'il demandait. Au moins s'arrêtait-elle, alors qu'il l'avait vu accélérer le pas, comme si sa vie en dépendait. S'il lui avait réellement voulu du mal, elle serait sans doute déjà mise au sol, menottes au poignet, direction le Yard pour une remise des idées beaucoup plus musclée.

- JB. Avait-elle vraiment besoin d'en savoir plus?

Le français se demandait de quoi pouvait bien causer Zac à ceux qu'il croisait en-dehors de l'équipe. Il le saurait sans doute rapidement dépendamment de comment réagirait son interlocutrice. En tous les cas, pour le moment, il ne s'était pas trompé de cible, puisque le nom de ce dernier avait donc piqué un instant la demoiselle.

- J'aimerai comprendre un peu mieux, le lien qui vous uni tous les deux.

Tu parles, il en avait déjà une bonne idée, mais il préférait l'entendre, voir si elle avait une défense acceptable, si elle lui mentait. Il lui laissait encore une petite part de doute, bien qu'avec ce qu'il avait vu et les diverses informations qu'il avait pu récolter, le doute était plus qu'infime. Pourtant, mieux valait ne rien brusquer.

- J'te paie un café?

Même s'ils se trouvaient dans un coin, plus pauvre, un peu perdu, il y avait toujours un endroit pour boire un verre. Londres avait cela de bien.

*En français dans le texte
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
On est notre seul famille,
si on se lâche,
on n’est plus rien.
Jean-Baptiste Lemoine
Jean-Baptiste Lemoine
PROTECT&SERVE
Messages : 2130
Date d'inscription : 09/11/2011
Localisation : Londres
Profession : Inspecteur Chef / Leader de la Strike Team
Etat Civil : Célibataire plus si endurci que ça
17.04.20 9:54
Revenir en haut Aller en bas
Siobhan Oswell
as the sad-eyed
woman
spoke we missed our chance
Des amis, il en a probablement par centaine, sans doute plus que toi. Pourtant, tu ne les connais pas, tu ne les vois pas. Aucune utilité. Il s'agit de son monde, son jardin secret. Vous partagez bien des choses et d'autres n'entre pas forcément dans les grands détails.
Tu sais qu'il est flic, le mettant dans la catégorie d'homme qui risque sa vie pour qu'un peu d'ordre règne. Il est celui facilement craint par des personnes telles que toi. Que des personnes telles que toi le fuit comme s'il avait le diable en ami. Tu connais les lignes suffisants pour le mettre dans une catégorie. Mais tu ignores tant son entourage.

Est-ce un ami ? De quels genres ? Son simple nom JB. Deux lettres, qu'est-ce que tu en fais ? Tu ne les aimes pas. C'est le pote de bureau, ou le copain de récrée ? Tu n'en sais rien, on ne te dit rien. Et ça pousse un peu plus la méfiance au travers des yeux.
Il est grand ce JB. Il te dépasse aisément. Il a cette carrure qui ne donne pas envie de frotter l'étincelle de terreur. Il est différent. Il n'est pas Zac. Il a un maigre accent.

« Il n'y a rien en particulier entre nous. On se connait à peine. »

Tu mens. C'est-ce que tu réponds simplement. C'est tout ce que tu peux dire. Inconcevable de s'épancher sur quelque chose qui ne le concerne pas, ça ne te démange pas.
Une voix calme, un peu douce. Qui trahit le fait qu'il est plus qu'un inconnu, qu'il n'est pas qu'un simple ami. Cette facilitée entre vous tu souhaites la garder loin. Loin des regards extérieurs et des projecteurs. Ça n'implique que vous. Pas les autres, pas lui.

« Votre proposition est très gentille. »

Tu veux te dérober en douceur, t'échapper avec lenteur. Sans vexer, sans lacer les hostilités, ni d'impolitesse.

« Je n'ai pas vraiment le temps pour ça. Mais merci. »

Et tu recules lentement. De deux pas. La voiture n'est pas loin. Tu peux courir au pire des cas.


[spoiler] Tu peux facilement insister pour le café, elle finira par suivre XD. Si ça t'arrange pour ne pas attendre une réponse possitive, tu peux la déplacer o/[spoiler]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]





[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Darkness is your candle.
Wasted Time ☽ You and I together in our lives. Sacred ties would never fray. Then why can I let myself tell lies. And watch you die every day


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Siobhan Oswell
Siobhan Oswell
LONDON PEOPLE
Messages : 285
Date d'inscription : 05/04/2020
Localisation : Entre ici et ailleurs
Profession : En quête d'emploi et ayant abandonné ses études d'arts, Siobhan ne se consacre plus qu'à la photographie par pur plaisir, cherchant à immortaliser les moments précieux de la vie.
Etat Civil : Célibataire, une page qui se tourne, ou autre qui s'ouvre peut-être
21.04.20 16:55
Revenir en haut Aller en bas
Jean-Baptiste Lemoine
Mettre les points sur les I

Soyons clair, JB ne s'attendait pas à ce que la jeune femme se mette à table, au moment où il l'aborderait. Ce n'était clairement pas ainsi que les choses se passaient. Surtout qu'il pouvait aussi comprendre la méfiance qu'il allait réveiller en elle. Ce n'était pas parce qu'ils avaient Zac en commun, qu'ils se tomberaient dans les bras. Non, s'il avait balancé le nom de Junior, c'était pour ne pas qu'elle file en courant et que même si elle se méfiait, il attise aussi une part de curiosité. Bien sûr, elle voudrait en savoir un peu plus, ou en tous les cas, ce qu'il lui voulait, non?

Dans ce genre de moment, mieux valait être sur ses gardes, aussi de son côté. Sait-on jamais, si elle avait un couteau planqué quelque part pour se défendre, ou si elle décidait de filer sans demander son reste, en courant à toute vitesse. Il ne tenait pas à ce qu'elle lui file entre les doigts maintenant. Maintenant qu'il la voyait enfin, il voulait mettre les choses au clair. Il avait vu que son nom n'avait rien déclenché chez elle, très bien...

Elle niait, bien évidemment, la relation qu'ils pouvaient avoir tous les deux. Et puis, même s'ils se connaissaient à peine, elle avait suffisamment besoin de lui et inversement, pour s'envoyer cette merde dans les veines, dans le nez, qu'importe, ensemble. Et ce lien là... il la fixa, en haussant légèrement un sourcil. Oui, les toxicos étaient de sacrés menteurs, Lemoine le savait parfaitement et ça pouvait parfois lui mettre les nerfs en pelote, mais pour le moment, il restait calme.

- Vraiment? C'est pourtant pas ce qu'il m'a dit.

Ouais, lui aussi pouvait parfaitement utiliser le mensonge, pour en tirer la vérité. Qu'importe les méthodes, il n'était pas là, en plus, en tant que flic, mais réellement en tant qu'ami et concerné. Il ne voulait pas que Zac retombe encore une énième fois dans ses travers.

- On a toujours le temps pour un café. Gardant son sourire avenant. Je ne te veux aucun mal, juste discuté. Relevant alors sa veste, tournant sur lui-même pour démontrer qu'il n'était pas armé, ce qui était le cas. Bon, très clairement, à agir ainsi, soit elle prendrait pour un flic ou un truand, mais ce n'était pas un problème, ça démontrait aussi que ce n'était pas si anodin que cela. Je sais que Zac a des problèmes, peut-être pourrais-tu m'aider à l'aider lui?

Peut-être que s'il tentait de l'amadouer ainsi... aller, qui disait vraiment non à un café gratuit dans cette ville? Son regard repéra une enseigne pas très loin. Il la pointa du doigt.

- 10 minutes, tout au plus. Mmm?

Pas du genre à supplier, mais il poussait certes un peu à ce qu'elle dise oui. C'était la manière douce, il espérait que ça continue dans ce sens... vraiment.

*En français dans le texte
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

PS: Oh elle peut se tirer si elle veut, il lui court après. Laughing Je préfère te laisser décider de ce qu'elle fera quand même. Sait-on jamais.




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
On est notre seul famille,
si on se lâche,
on n’est plus rien.
Jean-Baptiste Lemoine
Jean-Baptiste Lemoine
PROTECT&SERVE
Messages : 2130
Date d'inscription : 09/11/2011
Localisation : Londres
Profession : Inspecteur Chef / Leader de la Strike Team
Etat Civil : Célibataire plus si endurci que ça
25.04.20 11:43
Revenir en haut Aller en bas
Siobhan Oswell
as the sad-eyed
woman
spoke we missed our chance
Plus tu y penses et plus c'est clair ; sortir aujourd'hui était une mauvaise idée. Ce n'était pas habituel, la rue était bien trop illuminée par la journée et te fondre dans la pénombre devenait impensable, pourtant manquant. Tu aurais pu attendre quelques heures, que le soleil se couche derrière les bâtiments. Mais au fond il n'y avait aucune certitude à ce que cela change quoi que ce soit. Qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige, cet homme semblait prêt à braver bien des choses pour une discussion. Bonne ou mauvaise. C'est un comportement qui t'alerte. Alors que tu avais commencé à entreprendre une fuite, te voilà encore cloué sur place à dévisage l'individu. Qu'est-ce que Zac avait bien pu lui dire. Qu'elles étaient les mots qu'il avait employés en sa présence ? En avait-il dit trop, ou pas assez ? Avait-il dit un mensonge pour les préserver. Tant de questions pour une simple phrase. Tant de possibilité. Que pouvais-tu répondre à ça, nier, encore fois ? L'évidence aurait été trop grande. Impossible d'accorder ton violon au sien.
T'inspire légèrement alors qu'il tourne sur lui-même, preuve en est qu'il ne pouvait te faire de mal aussi facilement. Mais il restait probablement doté de plein de ressources qui pouvaient lui permettre de venir à bout de cette idée si l'envie y était. La voiture n'est pas loin, tu peux courir. Tu peux fuir. T'enfermer à double tours, mais ne serait-ce pas pire ? Tu ne le connais pas et pourtant tout ce qu'il demande ce n'est rien plus qu'un café. Quelque chose d'innocent qui intérieurement te fait flipper. Comme une invitation du diable qu'il vaudrait mieux refuser. Mais dire non n'est jamais une bonne idée.

« Ok. Dix minutes une fois assis. Pas une de plus. »

Et t'avance sans dire un mot en direction du café qu'il avait désigné. Pas certaine d'être en mesure de négocier, mais c'est le temps qu'il avait demandé. Ce n'est pas pour toi que tu le fais. Tu veux croire un instant à ce qu'il a dit. Que lui aussi il souhaite l'aider. Que c'est probablement ce qu'il y a de mieux, sans pour autant que ça change complètement. Tu veux croire que ce JB à un bon fond. Une bonne âme. Qu'il n'est pas de ceux qui sont fourbe pour t'atteindre. Quelques mots échangés n'est pas un drame. Tu l'espères.

Encore quelques pas et voilà que tu pousses la porte du café. C'est calme pas trop bondé. Ce n'est pas le genre d'endroit où tu viendrais pour réviser, ni pour rêvasser. Ce n'est pas glauque, mais tu connais franchement mieux. Probablement à l'image du quartier. Toujours aussi silencieusement tu te faufiles entre les tables. Tu trouves une place qui paraît convenable. Qui semble assez éloigné. Tu veux être tranquille. Tu t'assois à cette table légèrement branlante. Sors le téléphone et pose dans un coin. Il est vingt-six quand le regard fixe l'horloge digitale. À trente-six le pied franchira le seuil de la porte.

Tu ne sais pas quelle attitude tu dois adopter. Quel regard tu dois lancer. Tout ça ce n'est pas ton domaine. Ce n'est pas ton monde. Tu n'es pas celle qui négocie avec ce genre de personne. Llewyn serait étrangement plus à l'aises pour ça. Le mieux est encore de regarder ailleurs, de fuir ses yeux et d'attendre que le temps passe. De rester tranquille.

« Je n'ai pas grand-chose à vous dire honnêtement. Vous n'êtes peut-être pas armé, mais vous n'inspirez pas confiance pour autant. Vous n'êtes pas un type lambda. »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]





[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Darkness is your candle.
Wasted Time ☽ You and I together in our lives. Sacred ties would never fray. Then why can I let myself tell lies. And watch you die every day


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Siobhan Oswell
Siobhan Oswell
LONDON PEOPLE
Messages : 285
Date d'inscription : 05/04/2020
Localisation : Entre ici et ailleurs
Profession : En quête d'emploi et ayant abandonné ses études d'arts, Siobhan ne se consacre plus qu'à la photographie par pur plaisir, cherchant à immortaliser les moments précieux de la vie.
Etat Civil : Célibataire, une page qui se tourne, ou autre qui s'ouvre peut-être
04.05.20 16:34
Revenir en haut Aller en bas
Jean-Baptiste Lemoine
Mettre les points sur les I

JB aurait presque pu voir la fumée sortir au-dessus de la tête de la jeune femme, parce qu'elle avait l'air de cogiter intensément sur ce que serait la meilleure marche à suivre le concernant. Peut-être qu'elle avait l'envie de fuir. Il pouvait comprendre, c'était la façon de faire des junkies que l'on prenait un peu la main dans la sac. Il savait qu'elle sortait d'un deal, qu'elle avait dans ses poches ce petit shoot de plaisir. Et lui, était un inconnu, qui voulait lui parler. Tout pour un début de mauvais film sans doute. Mais il ne lui voulait aucun mal. Il n'avait aucun intérêt à lui en faire. Tout ce qu'il cherchait, c'était à comprendre mieux ce qui la liait vraiment à Zac et pourquoi ce con continuait à se laisser aller sur la pente la plus dangereuse possible. La drogue était une spirale infernale et Junior n'arrivait pas à en sortir.

Finalement, elle lâchait les armes et acceptait l'invitation. Tant mieux. Il n'aurait pas voulu avoir à lui courir après. Pas trop dans son état. Avec un petit mouvement de la tête, il acceptait ses conditions.

- On peut même mettre un chrono si ça peut te rassurer?

Il était important de la mettre en confiance. De façon à ce qu'elle soit plus à même d'échanger librement avec lui. Ils marchaient tous les deux en direction du café, le français gardait les mains dans les poches, son regard balayait souvent ce qui l'entourait. Mauvaise habitude de flic, surtout dans des quartiers comme celui-ci. Ouais, la place était un peu miteuse, mais c'était assez typique de cette ville, l'homme allait au bar, prendre deux cafés, puis rejoignait la table de Siobhan. Elle mettait donc en pratique ce qu'elle lui avait dit. Dix minutes, il le lui avait dit, il n'avait pas besoin de plus.

Tranquillement, Lemoine posait la tasse devant la jeune femme, alors qu'elle prenait la parole. Il l'écoutait avec attention, haussant légèrement un sourcil à ses dires, presque amusé. S'installant face à elle.

- Ah oui? Pourtant, il n'avait pas eu l'impression de l'approcher d'un air patibulaire pourtant. Si je ne suis pas un type lambda, qu'est-ce que tu penses que je suis? Sa curiosité le faisait lancer la discussion, il reviendrait très rapidement au point qui l'intéressait réellement. Si ça peut te rassurer, je ne suis pas un criminel, je suis véritablement un ami de Zac, un proche et je m'inquiète pour lui, parce qu'il se drogue et ce que je sais, c'est que parfois, il ne le fait pas tout seul. Fixant alors la jeune femme, toujours de son air plus tranquille et neutre qu'agressif. Ils n'avaient que dix minutes, pas le temps de tourner autour du pot. Et je pense que tu n'es pas totalement étrangère à cela... je me trompe? Il prenait alors une gorgée de son café, lentement.

Le flic s'était installé dos à la porte, face à Oswell, de manière à lui bloquer le passage, elle était dos au mur, la confrontation serait difficilement évitable ainsi. Il ne cherchait pourtant pas la guerre, il voulait avoir des informations, voilà tout.

*En français dans le texte
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
On est notre seul famille,
si on se lâche,
on n’est plus rien.
Jean-Baptiste Lemoine
Jean-Baptiste Lemoine
PROTECT&SERVE
Messages : 2130
Date d'inscription : 09/11/2011
Localisation : Londres
Profession : Inspecteur Chef / Leader de la Strike Team
Etat Civil : Célibataire plus si endurci que ça
18.05.20 23:07
Revenir en haut Aller en bas
Siobhan Oswell
as the sad-eyed
woman
spoke we missed our chance
Tu ne sais pas qui il est, tu ne sais pas comment il réagit vraiment. Il aura beau dire qu'il est un saint qui n'aspire qu'à du bien, impossible de le croire pleinement. Son attitude te laisse sur tes gardes, ses mots sont trop réfléchis. Tu as cette sensation désagréable qu'il enjolive le tout pour mieux te voir dans la chute. Ce n'est peut-être que toi, une idée reçue parce que la situation n'est pas banale. Des délires qui traversent l'esprit alors qu'au fond il n'en est rien. Qu'est-ce que tu en sais vraiment finalement ? Tu as bien trop peur au fond pour ne pas imaginer le pire. Pour ne pas voir un scénario qui finirait différemment. Au diable tout ça, tu écoutes silencieusement ses mots qui s'échappent de ses lèvres gercées. Tu retiens difficilement le fond de ta pensée entre les dents. Un type lambda serait étrangement moins effrayant que sa personne. Criminel ou non ça ne changeait pas grand-chose ceci était clairement inscrit sur les lignes qui composaient son visage. Néanmoins, il avait le don de te piquer au vif, de sortir les mots qui ramenaient l'attention entièrement à lui. Inévitable.

« Un criminel dirait exactement la même chose. Qu'il n'en est pas un. Dis-tu parce que ça te démange. Tu n'as pas de preuve sous le bras.Et, aux dernières nouvelles, Zac ne ce drogue plus. »

Un regard lancé sur l'heure. Une minute seulement ? Cette vision fait étirer les traits de ton faciès en une grimace. La sensation que le temps s'est écoulée telle une éternité alors qu'il n'en était rien. Il te joue des tours. Tu désteste ça. Soupire exaspéré, les doigts se cramponnent sur le rebord de la table, tu voudrais tout faire valser, tu voudrais tout lui envoyer sur le visage et l'enfuir en dessous. Mais tu ne peux pas. Tu n'as pas le droit. Pas comme ça.

« J'ai bien compris, vous n'allez pas me lâcher avec ça. Alors, oui, ça nous est arrivé de planer ensemble. Oui, autant lui que moi on s'est appelé pour, ne serait-ce qu'un moment à échapper des merdes qui pouvaient tomber dans nos vies. Et avant que vous ne le demandiez, non je n'en suis pas spécialement fière. »

Ça t'énerve. Tu balances. Tu laisses sortir les mots les un après autres simplement parce que cela devient stupide de tourner autour d'un pot qui n'est pas existant. Pour mentir sur une vérité que de toute évidence il connaissait déjà. Loin de l'envie d'entrer dans les détails qui ne concernent que vous deux, ce n'est que ce qu'il désirait tant à entendre.

« Mais il me l'a dit, de vive voix qu'il désirait arrêter. Je ne l'ai pas forcé à recommencer si c'est ce que vous voulez savoir. Et je ne l'ai pas revue non plus. Pour une fois tes paroles étaient des plus sincères. Vous avez un train de retard. »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]





[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Darkness is your candle.
Wasted Time ☽ You and I together in our lives. Sacred ties would never fray. Then why can I let myself tell lies. And watch you die every day


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Siobhan Oswell
Siobhan Oswell
LONDON PEOPLE
Messages : 285
Date d'inscription : 05/04/2020
Localisation : Entre ici et ailleurs
Profession : En quête d'emploi et ayant abandonné ses études d'arts, Siobhan ne se consacre plus qu'à la photographie par pur plaisir, cherchant à immortaliser les moments précieux de la vie.
Etat Civil : Célibataire, une page qui se tourne, ou autre qui s'ouvre peut-être
19.05.20 20:34
Revenir en haut Aller en bas
Jean-Baptiste Lemoine
Mettre les points sur les I

Cette jeune femme avait une répartie qui ne manqua pas de faire sourire notre vieux loup. On pouvait être stressé par la situation et pourtant, avoir du répondant. Ce qui était le cas de Siobhan. JB n'était pas dupe, il reconnaissait les traits de l'inquiétude. Sans pour autant être dans sa tête, il savait que beaucoup de chose se bousculaient chez elle. Il avait souvent eu l'habitude de ce genre de cas, l'avantage de rouler sa bosse dans la police depuis si longtemps. Et puis, les interrogatoires, il connaissait, aussi, fallait bien être honnête.

- C'est vrai, mais un criminel ne t'inviterai pas à boire un café, pour une simple discussion. Avec un léger sourire. Il n'allait pas lui mettre son badge sous le nez, c'était prendre le risque qu'elle parte en courant. Oui, les dernières nouvelles allaient plutôt dans ce sens, ce qui prouvait donc le lien entre elle et lui. Aux dernières nouvelles, c'est le cas, en effet...

Et puis, sans qu'il n'ait rien à dire, elle se mettait à table. Parfait, au moins ainsi, ils n'allaient pas tourner autour du pot et perdre de précieuses minutes. C'était plus simple ainsi et quelque part, le français remerciait la jeune irlandaise de lui faire ce cadeau. Il ne tenait pas non plus à la traumatisé en se montrant trop pressant envers elle. Elle n'était pas une criminelle, bien qu'elle se droguait, il avait presque plutôt de la compassion pour elle. Parce qu'il savait à quel point c'était de la merde, il avait vu Zac tomber dedans et se débattre avec son addiction depuis. Ce qui n'était clairement pas une sinécure.

- Mmm... merci de ton honnêteté. Se frottant la barbe. Et s'il te contactait finalement, dans un moment de craquage, est-ce que tu serai du genre à te moquer de sa décision et lui donner ce qu'il aurait besoin à l'instant? Parce que si je suis ici, c'est bien pour te déconseiller de le faire. Il serait même intelligent de ne plus avoir de contact du tout avec lui. Je sais à quel point la tentation est grande et à quel point, il est facile de retomber là-dedans. Pour son bien, je préférai que vous restiez éloigné.

Il suffisait d'un rien pour que tout s'écroule à nouveau et personne dans l'entourage de Sanders ne voulait revivre encore cela. C'était tellement épuisant à force.

- C'est possible?

Pas de menace, juste une simple question. A voir comment elle allait réagir, ce qu'elle en pensait, puisqu'elle semblait être plutôt directe, autant s'assurer que jamais plus, elle n'aurait de contact avec son protégé. De la manière la plus diplomate possible.

*En français dans le texte
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
On est notre seul famille,
si on se lâche,
on n’est plus rien.
Jean-Baptiste Lemoine
Jean-Baptiste Lemoine
PROTECT&SERVE
Messages : 2130
Date d'inscription : 09/11/2011
Localisation : Londres
Profession : Inspecteur Chef / Leader de la Strike Team
Etat Civil : Célibataire plus si endurci que ça
06.06.20 20:00
Revenir en haut Aller en bas
Siobhan Oswell
as the sad-eyed
woman
spoke we missed our chance
Le temps passe vite. Depuis votre dernière croisade vous n'avez pas pris le temps de discuter ou simplement échanger un regard. Tu te souviens encore de votre dernière soirée, de sa gentillesse et de sa bonté de te ramener alors que tu étais au plus bas. De ses mots quand il a avoué son désirer d'arrêter, de ce que tu as ressenti. Et avec un peu de temps, avec la pression qui est redescendue tu as fini par comprendre. Il n'endure pas la même chose que toi, ne vit pas la même chose, il a ses propres peines et ses emmerdes à gérer, tu n'avais pas le droit de le forcer à rester connecter à ce monde-là. Pour lui, tu ne voulais pas être égoïste.
Il n'y a pas de prochaine rencontre de prévu, voulant le laisser un peu tranquille, l'éloignant de tes propres bêtises. S'il désire être clean, tu ne peux te permettre de te pavaner défoncer sous son nez. Quelque chose qui en soit été en accord avec cher JB, même s'il y avait plus. Il y avait toujours plus. Il attendait plus de ta part.

Mais tu détestes ça, cette sensation d'être prise pour une enfant, parce que tu serais encore trop jeune pour comprendre, jeune fille innocente qui cherche désespérément de l'attention au péril de sa propre vie. Tu es honnête, oui, mais ce n'est guère suffisant. Toi qui fuyais si facilement son regard, qui sentait le malaise grandir, il venait de toucher une corde si sensible que tu sentis tout être se durcir peu à peu, jusqu'à ce qu'un simple mot en ressort.

« Non. »

Froid. Direct. Il venait du plus profond de ton coeur.

« Je respecte sa décision. Mais non, je n'arrêterai pas de le voir pour autant. »

Et même la plus odieuse des menaces n'allaient pas y changer quelque chose.

« Je connais ce monde et ses ravages. Je sais parfaitement ce qu'il a pu endurer. Mais ne me demandais pas de plus jamais le revoir ce ne sera pas possible. Je n'irais pas à l'encontre de son choix, je ne serais pas une tentation pour autant. Ne me comparait pas avec les junkies des rues qui ne savent pas se tenir pour autrui. »

Arrêter de le voir était impossible. Cela n'avait peut-être pas de sens à ses yeux et pourtant pour vous il y avait bien plus en jeu. Ce n'était pas qu'un simple ami sans importance, vous aviez partagé tellement de choses que mettre un terme à tout cela serait inconcevable. Il en connaissait bien plus sur toi que ta propre famille et tu partageais avec lui des secrets redoutés que même sa femme ou cet ami en face ne connaissait. Néanmoins, partir dans un autre monde à ses côtés n'étaient que le détail qui avait fini par vous rapprocher et il était hors de questions que cela devienne la cause de votre séparation. Il avait fait un choix, c'était désormais à toi de ne pas te comporter n'importe comment.

« Ce n'est pas un simple gars avec qui j'aime planer. Je tiens sincèrement à Zac. J'ai déjà vu un bon nombre de ses facettes pour savoir ce qu'il en est. Pour comprendre vos craintes et qu'il n'a pas besoin de retomber. Je ne compte pas lui en fournir. Même s'il viendrait me supplier. Si cela ne vous convient pas... Je me passe grandement de votre accord. »

Les dix minutes ne sont pas encore terminés et pourtant tu as envie de partir. Tu attrapes le téléphone, tu as un élan de précipitation.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]





[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Darkness is your candle.
Wasted Time ☽ You and I together in our lives. Sacred ties would never fray. Then why can I let myself tell lies. And watch you die every day


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Siobhan Oswell
Siobhan Oswell
LONDON PEOPLE
Messages : 285
Date d'inscription : 05/04/2020
Localisation : Entre ici et ailleurs
Profession : En quête d'emploi et ayant abandonné ses études d'arts, Siobhan ne se consacre plus qu'à la photographie par pur plaisir, cherchant à immortaliser les moments précieux de la vie.
Etat Civil : Célibataire, une page qui se tourne, ou autre qui s'ouvre peut-être
07.06.20 18:16
Revenir en haut Aller en bas
Jean-Baptiste Lemoine
Mettre les points sur les I

JB voyait au visage de la jeune femme, surtout à la lueur dans ses yeux, que bien évidement, elle n'était pas d'accord avec ce qu'il demandait. Même si elle avait semblé comprendre sa demande au départ, il dépassait sans doute les bornes à ses yeux. Ce non si assuré, ne manqua pas de lui tirer un nouveau mouvement de sourcil. Bien entendu, elle refusait. Il manqua pas de soupirer, ces junkies... tous les mêmes.

Pourtant, le français était prêt à l'écouter se défendre. Si elle réussissait à le convaincre, il pourrait potentiellement voir à la laisser faire. Mais il craignait que ce monde, entrant à nouveau dans celui de Zac, ne soit une tentation bien trop tentante, justement. Elle pouvait bien lui dire ce qu'elle voulait, ça n'empêchait pas qu'il pouvait voir en elle, la possibilité d'en prendre un peu, juste pour se souvenir du goût, de la sensation. Il connaissait les accrocs... il en côtoyait suffisamment, en plus de Sanders, bien entendu. Il la fixait, silencieux, croyait-elle vraiment ce qu'elle disait?

- Qu'est-ce qui me dit que je peux te faire confiance finalement?

Elle n'avait pas l'air de lui mentir, pourtant, le flic avait vraiment du mal à vouloir lui faire confiance, la drogue et tous ceux qui y touchaient... étaient une plaie. Quoi qu'on en dise. Elle pouvait réellement apprécier Zac, vouloir tout le meilleur pour lui, pourtant... s'ils se croisaient au pire moment. Lemoine n'était pas prêt à prendre ce risque, parce qu'il tenait aux siens. Si Zac retombait une énième fois là-dedans.... il donnait peu cher de son insigne, de sa vie de famille, de ses liens avec Rylee, Marlon et tous les autres.

- .... Une légère moue marquait ses traits, tandis qu'il réfléchissait. Le mouvement brusque de la jeune femme, lui fit reporter son attention sur elle, plus sérieusement. Bien, si je ne peux pas t'empêcher de le voir, je peux toujours t'expliquer les problèmes qui pourraient te tomber dessus si, finalement, ses démons revenaient.

Il attrapait alors le badge dans sa poche et le posait sur la table. Au moins, cette fois, il montrait réellement sa couleur. Ce n'était pas un joker, mais c'était juste pour démontrer qu'il ne rigolait pas. Avait-il seulement besoin de dire un mot?

- On se comprend? Mettant légèrement la tête sur le côté. J'aimerai éviter d'en arriver là, sincèrement. Marquant un petit temps, la fixant droit dans les yeux. Pas de cette merde près de lui, jamais. C'est clair?

Qu'il ne puisse pas l'empêcher de le voir était une chose, il n'allait pas mettre une surveillance sur Zac 24h/24, il n'allait d'ailleurs pas le faire, mais il connaissait suffisamment Junior, pour reconnaître les signes d'une prise illicite. Mieux valait que ça n'arrive plus. Parce que c'était d'abord vers Siobhan qu'il risquait de se tourner pour demander des comptes et elle ne voudrait pas avoir un Lemoine en rogne face à elle.

S'ils se mettaient finalement d'accord, elle pourrait partir. Sans doute pas l'esprit tranquille, mais ce n'était pas non plus son ambition. Il préférait qu'elle garde toujours dans un coin de son esprit, qu'il y avait une limite à ne pas dépasser.

*En français dans le texte
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
On est notre seul famille,
si on se lâche,
on n’est plus rien.
Jean-Baptiste Lemoine
Jean-Baptiste Lemoine
PROTECT&SERVE
Messages : 2130
Date d'inscription : 09/11/2011
Localisation : Londres
Profession : Inspecteur Chef / Leader de la Strike Team
Etat Civil : Célibataire plus si endurci que ça
10.06.20 17:42
Revenir en haut Aller en bas
Siobhan Oswell
as the sad-eyed
woman
spoke we missed our chance
C’est peut-être maintenant ou jamais. L’instant idéal pour fuir. Reprendre la voiture et surtout ne pas se retourner. Le laisser là sans demander sons reste. Dans ton élan tu le sais que c’est la meilleure solution, que ce serait parfait. Dés le départ tu n’aurais pas dû accepter, il avait quelque chose d’étrange et tu aurais dû te fier à ton instinct à la seconde où tu avais croisé son regard. Quelques fois tu ferais mieux te faire confiance. Une chose auquel tu ne penses pas assez souvent. Ou simplement arrêter de croire que l’humain peut être fiable.
Retourner dans la voiture est la meilleure des options. Pourtant, ton élan en prend un coup. De sa voix qui monte d’un ton soudainement plus sérieux à son regard qui s’en suit. Les conséquences qui pourraient venir te tomber dessus sans prévenir, elles paraissent aussi effrayantes qu’intriguant. Mais es-tu certaine de vouloir les connaître ? Il ne te laisse guère le choix.

Tu vois son bras qui bouge, sa main qui farfouille, puis cette plaque qui se pose sur la table. Tu la fixes longuement en lâchant un juron. Laissant ton corps s’affaler pleinement sur la chaise. T’es dans la merde et tu le sais. Autant, tu pouvais avoir confiance en Zac, il risquait lui-même sa place, quand bien même il aurait pu s’en sortir plus facilement que toi si les murmures avaient été parsemé dans la ville. Là, la donne devenait différente. Elle est plus lourde et plus terrifiante. Ton palpitant manque un battement avant de reprendre dans un rythme effréné. Tu maudis cette journée. Tu maudis ce JB.

« Vous n’êtes pas un type lambda, mphf… étrangement j’aurai préféré. Je ne vous dirais pas le fond de ma pensée, je pense que vous pouvez le deviner assez aisément ! »

Toi qui l’incendies mentalement de joli nom d’oiseaux. Ce serait plus simple, tellement plus simple. Il t’avait vu en pleine action. Si l’envie lui prenait soudainement il pouvait si aisément passer les menottes autour de tes bras. Tu pouvais tomber en bien bas. Perdre énormément et voir tout ton monde s’écrouler. Voir les mensonges remonter aux oreilles de ta fratrie. Qu’est-ce qu’il se passerait ? Ce serait la fin, il ne s’en remettrait probablement pas, il ne te le pardonnerait certainement pas. Tu te mords les lèvres sans savoir quoi faire. Prise au piège.

« Qu’est-ce qui me dit que je peux vous faire confiance franchement. C’est facile pour vous de brandir un insigne pour que les gens se plient à vos exigences. »

Ça vient du fin fond de tes pensées. C’est une option facile pour qu’il puisse obtenir ce qu’il désir et ça fonctionne. Ça t’énerve et en même temps, tu te sens coupable. T’es pas d’échappatoire. Tu ne peux pas faire grand-chose hormis limiter les dégâts au mieux possible. T’as les bras qui se croise et le regard qui se plante dans les yeux vicieux de ce JB. T’as déjà mal à l’idée de prononcer les prochains mots.

« La distance, c’est ça que vous vouliez entendre !… J’imagine que c’est un compromis qui pourrait devenir équitable, non ? Après tout… j’ai beaucoup de cours à réviser, des examens à préparer, un boulot qui me prend bizarrement beaucoup de temps.... Moins je le vois, mieux c’est pour tout le monde n’est-ce pas... Des excuses pour que ça ne dérape pas ! Vous gagnez, j’espère que vous êtes content. »

T’es en rogne, bien que tu te gardes au mieux de rester des plus polies. Ça te paraissait plus simple avant de savoir ce qu’il était de lui tenir tête. De ne pas accorder de crédit à ses paroles. Désormais, c’était absurde, voir suicidaire. Tu le détestes simplement et purement. Il obtient finalement ce qu’il veut et toi tu ne peux que t’effacer. Sans même une explication, simplement pour ne pas vous attirer des emmerdes, tu peux te forcer à faire cela. Ce n’est pas comme si les options étaient vraiment larges. Une excuse finira par venir pour la distance qui s’installe, quand il demandera pourquoi.

« Est-ce que cela vous convient en fin compte, monsieur l’agent ? »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]





[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Darkness is your candle.
Wasted Time ☽ You and I together in our lives. Sacred ties would never fray. Then why can I let myself tell lies. And watch you die every day


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Siobhan Oswell
Siobhan Oswell
LONDON PEOPLE
Messages : 285
Date d'inscription : 05/04/2020
Localisation : Entre ici et ailleurs
Profession : En quête d'emploi et ayant abandonné ses études d'arts, Siobhan ne se consacre plus qu'à la photographie par pur plaisir, cherchant à immortaliser les moments précieux de la vie.
Etat Civil : Célibataire, une page qui se tourne, ou autre qui s'ouvre peut-être
14.06.20 23:46
Revenir en haut Aller en bas
Jean-Baptiste Lemoine
Mettre les points sur les I

Au regard de la demoiselle, JB savait qu'elle comprenait la problématique, qu'elle voyait vraiment dans quoi elle se retrouvait et quels dangers il pouvait représenter pour elle. C'était dommage d'en arriver là, mais les têtes de mules, c'était avec la manière forte qu'on leur faisait comprendre les choses. Et encore, le français avait été plutôt sympa, il lui faisait juste comprendre que si elle s'approchait de Zac avec les mauvaises attentions, elle finirait au trou, sans doute... elle pouvait lui cracher au visage, ça ne changerait rien à la donne et il en avait l'habitude. En effet, il n'était pas totalement un type lambda.

- Oui, je suis un ami de Zac, prêt à tout pour l'aider.

Au moins était-il honnête. Elle aussi, elle pouvait l'insulter si cela lui faisait du bien. Il n'y aurait pas outrage à agent, il pouvait comprendre la colère, mais la vie de Sanders était plus importante que les états d'âmes de cette jeune femme qu'il ne connaissait pas.

- C'est vrai, tu n'as que ma parole, mais crois-moi, elle suffit. Je n'ai pas de raison de te faire quoi que ce soit. A moins que lui ne soit mis en danger. Ce serait bien la seule et unique raison. Pour le reste, tu peux bien foutre ta vie en l'air, ce n'est pas vraiment moi que ça regarde.

Lemoine restait focalisé sur la raison de sa présence ici. Elle ne pouvait pas le savoir, qu'il n'était clairement pas en train de travailler. Mais la meilleure chose que pourrait faire Siobhan, c'était bien de tenter de lui faire un minimum confiance, ou en tous les cas, de ne pas mettre sa parole en doute. Tant qu'elle ne faisait rien de répréhensible avec le plus jeune de la Strike, elle aurait droit à une paix royale. Mais finalement, elle prenait le parti de ne plus le voir, comme il l'avait demandé au début. Comme quoi... un simple insigne et les gens changeaient de mode de pensée. C'était facile, un peu trop même. Le pouvoir qu'offrait parfois son métier, pouvait devenir grisant, mais la jeune femme avait de la chance, ce n'était pas non plus son but d'en abuser.

- Je préfère que tu mettes en pratique ce que je veux entendre, Siobhan. Comme je te l'ai dit, si tu veux le voir, tu peux le voir, comme tu me l'as dit, c'est bien quelque chose que je ne pourrai empêcher si cela arrivait. Mais n'oublie juste pas notre petite discussion. Tant que t'es clean et lui aussi, tout ira bien entre nous. Marquant un petit temps, terminant son café, tout en la fixant. Tu peux y aller.

Il n'y avait pas plus à dire, à moins de tourner en boucle sur la question. Son interlocutrice devait avoir compris son point. C'était bien là l'essentiel de leur petite discussion. Après, si Zac devenait un peu moins con et aidait cette jeune femme à s'en sortir, une fois que lui serait clean, grand bien leur fasse. Ce n'était pas de son ressort. En tous les cas, tout dans son attitude montrait qu'il n'allait pas la retenir par le bras pour une dernière menace, il rangeait même son précieux insigne, la tasse de café reposée dans la soucoupe.

*En français dans le texte
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
On est notre seul famille,
si on se lâche,
on n’est plus rien.
Jean-Baptiste Lemoine
Jean-Baptiste Lemoine
PROTECT&SERVE
Messages : 2130
Date d'inscription : 09/11/2011
Localisation : Londres
Profession : Inspecteur Chef / Leader de la Strike Team
Etat Civil : Célibataire plus si endurci que ça
24.06.20 17:05
Revenir en haut Aller en bas
Siobhan Oswell
as the sad-eyed
woman
spoke we missed our chance
Tu digères mal la nouvelle. Ce mot il reste là sur le bout des lèvres. C'est ce qu'il est. C'est ce qui se trouve en face de toi. C'est une plaie que tu ne peux pas te débarrasser. Option de facilité entre les mains, comment faire autrement ? Tu es prise au piège. Tu n'as qu'une hâte c'est d'oublier ce moment. De le fuir rapidement. D'imaginer qu'il n'a jamais eu lieu. Que tu ne l'as jamais vu. Reprendre un cours de vie plus normal où ce dernier n'existe pas. Est-ce que cela te sera tout bonnement possible ?
Il y a tant de choses à prendre en compte. Se baser simplement sur sa confiance ? Et si pour une raison que tu ignores il décidait de tout balancer ? De frapper à la porte de chez toi et de mettre les points aux claires avec ta fratrie, pour s'assurer que rien de plus ne pourrait se produire, pour qu'aucun dérapage n'existe. Avoir subitement Llewyn et Tad sur le dos serait probablement la pire chose au monde. Ils ne s'en remettront pas et tu pourrais bien dire au revoir au peu de liberté qu'ils veulent bien te laisser. Tu deviendrais une honte pour la famille. Inconcevable que toi, petite dernière, si frêle, finisse aussi mal. C'est pourtant le résultat de plusieurs années de vies, de choix et de douleurs qui ont explosé. Ils ne pourraient pas comprendre. Tu ne veux pas qu'ils le comprennent. C'est encore mieux de les laisser dans l'ignorance.

Une parole contre une autre, tu te contentes de ça. Loin de toi l'envie d'en rajouter une couche. Il y en a eu suffisamment. Tu n'as pas de mots plus à ajouter. Tu ne veux pas lui donner ce plaisir de te plaindre davantage ou même de contester. Á vrai dire, la réaction de ton propre corps parle de lui-même. Il trahit aisément le malaise dans lequel ce dernier t'as glissé. Et ça t'agace. Ça te ronge, t'énerve. Tu lui en veux pour ce petit jeu mesquin.

Tu ne réfléchis même plus. Les émotions qui prennent le dessus. Cette pauvre tasse de café que tu n'as jamais touché, tu finis par la vider en l'envoyant sur son visage. Tu n'as rien de plus pour décharger ta colère et pourtant l'espace de quelques secondes ça soulage. Ce n'est pas aussi agréable qu'une gifle, mais cela en vaut la peine.
Tu ignores les regards d'interrogation qui se pose dans votre direction. Tu rassembles le peu d'affaire qui est à toi à toute vitesse. Tu pourrais t'excuser, mais tu n'en fais rien. Il n'y a que ton regard qui le fusille avant de quitter la table. Tu t'attends peut-être à ce qu'il te rattrape, à ce que tu paies ce que tu viens de faire. Ça n'empêche pas de continuer dans ton élan. De claquer la porte du café.

La bouffée d'air extérieur n'a jamais été aussi plaisante qu'en cet instant. Une belle merde tout ça. Les doigts tapotent à vive allure, l'envie de parler qui démange alors que le pas se presse pour retrouver la voiture. Mais finalement tu effaces tout, fermant la conversation que tu voulais passer avec Zac. C'est probablement mieux qu'il n'en sache rien. Mieux de ne pas rendre les choses plus compliquées.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]





[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Darkness is your candle.
Wasted Time ☽ You and I together in our lives. Sacred ties would never fray. Then why can I let myself tell lies. And watch you die every day


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Siobhan Oswell
Siobhan Oswell
LONDON PEOPLE
Messages : 285
Date d'inscription : 05/04/2020
Localisation : Entre ici et ailleurs
Profession : En quête d'emploi et ayant abandonné ses études d'arts, Siobhan ne se consacre plus qu'à la photographie par pur plaisir, cherchant à immortaliser les moments précieux de la vie.
Etat Civil : Célibataire, une page qui se tourne, ou autre qui s'ouvre peut-être
30.06.20 16:07
Revenir en haut Aller en bas
Jean-Baptiste Lemoine
Mettre les points sur les I

JB aurait pu se douter de ce qui allait arriver. La colère sous-jacente de la jeune femme face à lui était palpable. Il était flic, il savait reconnaître les signes. Elle pouvait parfaitement l'attaquer, certes, elle ne ferait pas vraiment le poids, quoique... il n'était pas non plus au top de sa forme en ce moment. Cette réaction serait tout à fait compréhensible, finalement, tant que le résultat était le même. Ne plus être sur le chemin de Zac à le tenter. Il voulait que cette merde sorte pour de bon de sa vie, pour ça, il fallait couper les ponts, à sa place, bien entendu et le français avait donc pris sur lui de tenir ce mauvais rôle. On ne pouvait de toutes les façons pas plaire à tout le monde et il ne souhaitait pas plaire à Sio. Bien au contraire, il lui avait fait peur, il l'avait bien remarqué.

Est-ce qu'elle garderait cette peur longtemps? Lemoine l'espérait, pour elle, pour Sanders, pour tout le monde en fait. Le café chaud se retrouva donc dans sa tronche, c'était mérité. Il n'allait pas lui en vouloir pour cela. Bon certes, il fût quand même surpris, mais ça ne dura qu'un temps, la laissant filer sans rien lui dire de plus, il attrapait une serviette en papier pour s'essuyer, tout en la suivant du regard. Se moquant des autres regards de l'endroit, qui le fixaient. Ils n'avaient jamais eu droit à une dispute?

Une fois séché, le flic se leva à son tour, pour quitter l'établissement, mains dans les poches, sentant fort le café, il remarqua qu'on ne l'attendait pas à la sortie, la jeune femme avait donc vraiment voulu filer le plus rapidement possible, loin de lui. Qu'elle garde donc ses distances et ils resteraient... "en bons termes".

Si un jour Zac venait à lui en parler... il lui dirait la vérité. Parce que s'il y avait bien des gens sur cette terre à qui il ne mentait jamais, c'était bien son équipe et cela continuerait. C'était pour elle, aussi, qu'il avait fait cela. La Strike passait avant tout, qu'importe les sacrifices que cela demandait parfois, il ferait tout pour eux.

*En français dans le texte
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
On est notre seul famille,
si on se lâche,
on n’est plus rien.
Jean-Baptiste Lemoine
Jean-Baptiste Lemoine
PROTECT&SERVE
Messages : 2130
Date d'inscription : 09/11/2011
Localisation : Londres
Profession : Inspecteur Chef / Leader de la Strike Team
Etat Civil : Célibataire plus si endurci que ça
21.07.20 19:33
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: