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Taking Care of Business - Prem & Damia
Damia Kapoor
Prem & Damia
Taking Care Of Business
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J’écrase ma cigarette dans le cendrier en cristal posé sur mon bureau alors que mes yeux tombent sur le nouveau gros titre du journal du matin : Caleb m'a demandé d'enquêter sur l'affaire de la chasse humaine en Ecosse, et il semblerait que le journaliste qui a pondu ce filet d’informations en sait beaucoup, autant que les flics, et plus que moi, ce qui est totalement inacceptable. J’ai bâti un réseau d’informateurs, payé grassement des gens pour qu’ils me rapportent toutes les informations dès leur sortie, et ce n’est pas pour qu’un gratte papier arrive à en savoir plus. Je termine ma tasse de Lapsang Souchong et me lève.

Arun, trouve-moi le numéro de téléphone du type du Daily Mail.
Très bien Damia.


Quelques secondes plus tard je reçois l’information via notre messagerie privée, interne à la maison et impossible à pirater - merci mon cher informaticien préféré- et je compose le numéro, remettant les quelques objets en permanence devant moi en ordre, avant de m’asseoir plus profondément quand on décroche à l’autre bout du fil.

James Parrish? Ici Damia Kapoor.
Je... oui bien sûr miss Kapoor. Content d’avoir de vos nouvelles.
Coupons court voulez-vous? Nous savons très bien que ni vous ni moi n’en avons quelque chose à faire de nos états d’âme respectifs donc allons droit au but.
Très...très bien oui.
Parfait. Je vous appelle, James, parce que j’ai un problème. Il y a chez vous un petit merdeux qui a l’air très, très bien renseigné sur les meurtres en Ecosse et cela me dérange profondément. Je vous paie pour avoir ces informations, et pour garder votre merde sous le tapis. Vous n’aimeriez pas que votre femme soit au courant pour vos dettes de jeu?
Je...non, non pas du tout. C’est que... c’est quelqu’un qui aime bosser seul, il cache ses informations, et je n’y ai pas accès. J’ai essayé, je vous jure, mais il répète qu’il veut travailler seul et il ne rend compte qu’à Larry, le rédacteur en chef.
Et puis-je savoir pourquoi je n’étais pas informée de tout ça?
C’est que je... enfin je voulais mais...
Faites très attention à vous James. Vous avez 10 min pour m’envoyer le nom et l’adresse de ce type, c’est clair?


Je raccroche sans lui laisser le temps de répondre et reprends le cours de ma journée. Quand le timer que j’ai lancé arrive au bout du compte à rebours je vérifie mon téléphone et ne laisse paraître qu’un léger sourire quand je vois qu’il a au moins fait ça. Il va falloir que je rende visite à ce cher monsieur... Prem? Hadid ? Un nom curieux, mais définitivement pas anglais. Je fais une petite recherche sur lui puis un coup de sonnette me fait mettre de côté pour honorer mes autres rendez-vous de la journée. Un passage au palais de justice et une filature plus tard j’arrive aux alentours de 20h devant l’appartement de ce fameux Hadid. Il n’est pas là, j’ai vérifié, et sans trop de mal je crochète la serrure, entrant chez lui. Pendant quelques minutes, à la lueur de mon téléphone je me promène et explore, avant de m’installer dans le canapé de son salon, sortant mon paquet de cigarettes et commençant à fumer. Grâce à mon cher Taylor je peux connaître la localisation de son portable, et quand la clé entre dans sa serrure, je l’attends dans le noir. Seul la petite luciole de ma cigarette tranche dans le noir, et une fois qu’il a refermé la porte je me mets à parler.

Bonsoir monsieur Hadid. Auriez-vous le temps pour qu’on discute un peu tous les deux? Nous avons des choses très intéressantes à nous dire, j’en suis persuadée...

La lumière s’allume et je souris, indiquant le fauteuil face à moi alors que je désigne les deux verres de whisky que je nous ai servis.

J’ai pris la liberté de nous prévoir un rafraîchissement... Installez-vous...

“The thing women have yet to learn is nobody gives you power. You just take it. ”― Roseanne Barr
Pando
Damia Kapoor
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25.10.20 16:51
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Prem Hadid
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Super ton article de ce matin Prem.

Merci Agnes.

Comment tu as eu tes infos sur le gars?

Tu sais que je ne dévoile jamais mes sources. Bonne soirée!

Il quitta sa collègue de travail, souriant, avant de s’engouffrer dans la bouche de métro la plus proche. Non, il ne dévoilait jamais ses sources, même pour ses collègues du New Herald. Il était très ferme à ce sujet. C’était de cette façon que ceux-ci pouvaient savoir qu’il était digne de confiance. Révéler leur nom pouvait être dangereux pour eux, de la perte de leur emploi jusqu’à la menace de mort parfois. Dans le cas du reportage de ce matin, il avait surtout parlé aux ex-employés du type en question, Mr. Mobray. Les ex-employés n’avaient souvent pas grand-choses à perdre, et parlaient beaucoup : des pratiques financières douteuses, des collaborateurs louches, et des employées qui avaient passer par la «promotion-canapé», ou qui avaient refusé. Il avait également pu parler à certaines personnes toujours employés du type, qui racontaient plus ou moins la même histoire que les autres, dont un employé de nuit à la sécurité, qui avaient peut-être la preuve que son exécrable patron s’en mettait plein les poches.

Évidemment, ce genre de cas allait bien au delà de ses fonctions de journaliste. Même s’il avait beaucoup de témoins dans sa manche, pour Prem, il en fallait plus pour publier. Il avait envoyé ses recherches à la police à contrecoeur. Après tout, elle ne les lui rendait pas toujours. Combien de fois s’était-il vu refuser le retour des preuves qu’il avait lui-même trouvé? Maintenant, il avait prit l’habitude d’en faire des copies. Cette fois, les policiers ne l’avaient pas déçu. Il avait reçu un appel, confirmant qu’avec les documents fournis en plus d’une enquête, Mr. Mobray se retrouverait bientôt sous enquête. Le scoop en main, il avait tout publié.

Les Forces de l’ordre avaient bien leur utilité, parfois, mais Prem préférait toujours mieux travailler seul. Il n’aimait pas non plus avoir sa photo dans le journal, à côté de ses articles. Son nom uniquement, et parfois, rien du tout. L'anonymat avait beaucoup d’avantages, du moins pour lui. S’il avait été « John Smith », blanc et anglican, l’anonymat ne lui aurait servit à rien. Pour Prem Hadid, indien et sikh, elle offrait la paix d’esprit. Les gens devaient voir l’article, et pas lui. Si un type pouvait lui jeter un regard méfiant ou haineux en le voyant simplement assis dans le wagon du métro, au moins, ce ne serait pas avec ce regard-là qu’il lirait son article, et c’était tout ce qui comptait.

En sortant du métro, il n’avait qu’à marcher une dizaine de minutes, avant d’arriver dans l’immeuble où se trouvait son appartement. Devant sa porte, il voulut entrer sa clé dans la serrure. Bizarre, se dit-il, en constatant que la porte était déjà déverrouillée. Aurait-il oublié de tourner sa clé ce matin? Il entra, déposa son sac au pied de la porte, et ouvrit les lumières.

Dans le coin de son oeil, il aperçut quelque chose bouger. En tournant la tête, il aperçut une inconnue, installée confortablement dans son salon. Prem, immobile, la dévisagea comme un cerf pétrifié par les phares d’une voiture. Non seulement cette inconnue était entrée chez lui par effraction, mais elle connaissait son nom. Devait-il prendre ses jambes à son cou? Si elle avait voulu le buter, elle ne serait pas assise tranquillement avec un verre à la main, non? « Qui êtes-vous? » demanda-t-il finalement. « J’espère que ce dont vous voulez parler veut vraiment la peine, sinon je vous jure que j’appelle la police. » Il ne pensait pas avoir à nouveau besoin de l’aide de la police si tôt, mais cette femme avait tout de même crocheter sa serrure! Prem s’avança dans le salon, prudent, restant debout devant elle, les bras croisés sur le torse. « Désolé que vous vous soyez donné de mal pour rien, mais je ne bois pas d’alcool. Alors, pourquoi vous êtes là? »

Il présumait avoir énervé, à un moment ou un autre, quelqu’un d’important qui envoyait cette femme pour lui demander des comptes, ou le menacer carrément. L’intermédiaire avait beau être agréable à regarder, elle pouvait être aussi dangereuse.

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Prem Hadid
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26.10.20 3:48
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Damia Kapoor
Prem & Damia
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Caleb m'avait demandé d'enquêter sur le mystérieux incident étant survenu en Ecosse, et je ne pouvais pas laisser une source d'informations comme ce monsieur Hadid me filer entre les doigts. De toutes mes sources ou mes options, c'est lui qui semblait le plus renseigné, et avoir le plus de détails, encore plus que le Yard... et encore plus que moi, ce qui était absolument scandaleux. Comment s'y était-il pris, d'ailleurs, pour arriver à pêcher de tels scoops? A qui avait-il réussi à parler pour obtenir toutes ces révélations? Qui étaient ces contacts? Ce jeune homme ne pouvait décemment pas garder tout cela pour lui, car ça serait terriblement égoïste de ne pas partager, n'est-il pas? Aussi je m'étais fait un malin plaisir de retrouver son adresse, et d'aller l'attendre gentiment chez lui. Je fais un peu comme chez moi, assise dans un fauteuil un peu défoncé et qui sent le renfermé, un verre de whisky en main, cigarette entre les lèvres, et mon autre main occupée à consulter mon portable, découvrant plus de choses sur ce mystérieux journaliste grâce à mon fidèle informateur : le genre chevalier blanc de l'information, rien à se reprocher, toujours à défendre la veuve et l'orphelin... Passez-moi un mouchoir, je vais pleurer. Surtout que personne n'est aussi parfait et aussi lisse... Il doit avoir des failles et des moyens de pression, à moi de les trouver... En commençant ce soir. Mon sourire s'agrandit quand j'entends du bruit dans la serrure et je repose mon téléphone sur l'accoudoir près de moi, tout comme mon revolver qui est sagement rangé dans mon sac à mes pieds. On n'est jamais trop prudent après tout. Et j'avoue que je m'amuse beaucoup, beaucoup trop même, en l'observant, et guettant avec un sourire carnassier le moment où il découvrirait ma présence... Ce qui est fait quelques secondes plus tard, comme un lapin dans les phares d'une voiture, paralysé par la surprise. Je lui sers donc mon plus beau sourire, et porte le verre à mes lèvres pour en prendre une gorgée avant de répondre, mon rouge à lèvres laissant une marque sur la surface transparente.

Je m'appelle Damia, Damia Kapoor et je suis détective privé. Et rassurez-vous, ça vaudra la peine... Installez-vous, je ne vais pas vous manger.

Je m'assieds un peu plus profondément dans le fauteuil, croisant les jambes ce qui fait remonter un peu le tissu de ma jupe au-dessus de mes genoux.

Tout du moins pas encore...

Avec un sourire en coin je lui fais signe de s'asseoir, l'observant prendre un peu contenance, et passer de la peur à la colère. C'est bien mon petit, réveille toi un peu... Il fait très jeune mais c'est un joli garçon, du genre que ma mère et ma grand mère adoreraient me voir épouser... Presque un peu trop propre sur lui.

Si vous appelez la police, j'aurai largement le temps de partir avant qu'elle arrive, et il faudra prouver que je suis entrée ici par effraction. D'ailleurs... Je n'ai pas l'impression qu'il y ait effraction si?

Je reprends une gorgée de whisky avant de rire légèrement à sa réponse.

Vous gardez ce whisky pour vos invités? Vous savez que c'est illégal, et par contre, ça, la police pourrait le trouver et vous attirer des ennuis...

Je repose le verre sur la table basse cette fois et plonge mon regard dans le sien.

Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Un de mes employeurs a besoin d'informations sur le massacre qui a eu lieu en Ecosse. Et curieusement, malgré tout mon réseau d'informateurs et de contacts, vous semblez être la personne qui en sait le plus sur ce qui est arrivé. J'aimerais beaucoup que vous me donniez toutes ces informations... Tout ce que vous avez. Je suis prête à vous payer, ne vous en faites pas... Mes employeurs sont très, très généreux quand il s'agit d'informations de valeur, et essentielles... Alors, avez vous envie d'arrondir vos fins de mois en échange d'une simple clé USB ou une pochette cartonnée?

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05.11.20 18:44
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Prem Hadid
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Ne quittant pas l’intrus des yeux, Prem s’assit en face d’elle, les bras croisés sur son torse. Elle se présenta en tant que détective privé, et avec un nom comme le sien, Prem était près à parier qu’elle était également «indienne», tout comme lui, bien qu’il n'ait jamais été en Inde de toute sa vie. Damia se mettait à l’aise et s’installait aussi confortablement que si elle avait été invitée. Même s’il était furieux qu’elle se soit introduit chez lui, se comportement désinvolte l’impressionnait. Il fallait avoir du culot et du front pour agir de la sorte, ce que cette femme ne manquait clairement pas. Il en allait souvent ainsi, avec les femmes qui ne se sont jamais fait dire « non » de leur vie; elles se croyaient tout permis, y compris faire des allusions quelques peu lubriques. Remarque, c’était une jolie femme.

Intelligente aussi. Évidemment qu’il n’allait pas appeler la police. Il voyait des millions de façons où cet incident pourrait être retourné contre lui. Elle n’avait même pas besoin de partir. Si Damia était du genre fourbe, elle n’aurait qu’à prétendre qu’il l’avait fait boire et l’avait ramené chez lui de force pour l’envoyer directement au poste. Il perdrait son boulot, le respect de ses collègues et amis, tout ça en étant innocent. Car après, depuis quand ça importait pour la police? Il avait la tête et la couleur d’un coupable. Sans doute y avait-il des policiers décents quelque part dans le lot, mais il ne comptait pas parier là dessus.

« Vous comptez tourner autour du pot comme ça encore longtemps? » fini-t-il par dire, irrité. « Ce whisky est peut-être à moi, mais c’est vous qui avez le nez dedans je vous signale ». Et pour ça, elle était au moins aussi coupable que lui. Elle reposa son verre sur la table du salon, et Prem pu enfin entendre ce que la détective avait à dire.

Plus elle s’expliquait, plus le journaliste voyait où elle voulait en venir. Il s’était bien douté que quelqu’un, quelque part, enquêtait comme lui sur ce qui s’était passé en Écosse pendant l’été. Au moins, l’un des compétiteurs du New Herald, comme le Times, le Daily News ou le Londoner, mais pas un particulier. En tout cas, c’était ce que semblait sous-entendre Damia. Les grands journaux ne s’affublaient pas d’une détective pour trouver des infos, alors qui? Quoi qu’il en soit, ce n’était pas la première fois qu’on essayait de le payer en échange d’information.

« Une clé USB ou une enveloppe. Bien sûr. » répéta-t-il en hochant exagérément la tête, sa réplique enveloppée de sarcasme. « Je peux même rendre service et la livrer directement à votre employeur, et lui enfoncer directement dans la gorge, pour qu’il n’oublie pas de s’étouffer avec surtout. »

À défaut d’avoir été courtois, il avait au moins été éloquent sur sa position quant au marchandage de ses informations. « Je n’ai certainement pas fait tout le boulot, chercher des infos, parler aux victimes et entendre leur récit dégueulasse pour les vendre. Trouvez-vous de meilleurs informateurs si ceux que vous avez sont des chutiyaa où commencez à faire votre boulot, plutôt que de bousiller ma serrure et boire mon whisky. Même en m’offrant des millions de livres sterling, ma réponse resterait la même. Je ne ferai pas votre boulot à votre place, Damia. » Elle était détective privée bon sang! Que faisait-elle toute la journée, à par peut-être se regarder dans un miroir? Il n’allait pas lui expliquer comment faire pour trouver des personnes de confiance. En tout cas, ça ne commençait certainement pas en entrant chez les gens sans permission… « Les témoins dont j’ai pu avoir le témoignage se sont confier à moi, et à moi seul. Certains veulent demeurer anonyme, même pour la publication du reportage, et je ne compte pas briser leur confiance pour du fric. »

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Prem Hadid
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07.11.20 22:42
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Damia Kapoor
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Pendant quelques secondes, je m'amuse simplement à observer son visage, à observer les différents sentiments qu'il éprouve, et qui s'affichent plus clairement qu'un livre ouvert. La surprise, la peur, puis la colère passent sur lui comme des nuages dans un ciel agité pendant que je reste de marbre, mon sourire en coin aux lèvres. Depuis toute petite j'ai fait attention à cacher mes émotions, à offrir au monde une façade lisse sur laquelle rien ni personne n'a de prise, car c'est un grand, un énorme avantage même. Les gens sont déstabilisés quand ils n'arrivent pas à vous lire, quand ils n'arrivent pas à savoir si ce qu'ils ont fait ou dit a un impact sur vous. Ils se sentent impuissants, ils paniquent, et cela finit par les renvoyer à leurs propres angoisses, comme se regarder dans un miroir. Comme maintenant, où je laisse s'énerver, je laisse ses sentiments bouillonner en lui jusqu'au moment où il sera prêt à être cueilli. On manipule beaucoup mieux quelqu'un d'apeuré ou d'énervé que quelqu'un en pleine possession de ses moyens...

Et par rapport au whisky, j'ai un léger rire à sa remarque alors que je fais tourner lentement le liquide ambré dans le verre, sûrement IKEA de sa cuisine, le laissant encore mariner quelques secondes avant de dévoiler finalement l'objet de ma venue, et le marché que je suis prêt à lui proposer. D'abord la carotte, et ensuite le bâton comme on dit! Encore une fois je vois les rouages de son cerveau tourner, affolés, alors que je mentionne la police et le fait qu'il détienne de l'alcool illégalement. C'est beau de le voir se dépêtrer dans ses pensées, ne pas savoir par quoi commencer, par quel bout s'énerver, et je hausse une épaule, toujours amusée, quand il se veut spirituel et me dit que c'est moi qui suis en train d'en boire.

Mon cher Prem, sachez que je tiens très bien l'alcool, et que les probabilités que je croise un agent de police qui voudra me faire souffler sont très minces. De plus... j'ai des contacts et des indics dans chaque commissariat et chaque bureau du palais de Justice, entre autres. Alors je vous assure, votre sollicitude me touche mais vous n'avez pas besoin de vous inquiéter pour moi... bien que je trouve ça adorable.

Allez, poussons-le encore un peu. Je lui explique ensuite clairement ce que je veux et pourquoi je suis là, avant de secouer la tête à sa réponse, trempant à nouveau mes lèvres dans le verre.

Ce sont de bien vilaines choses qui sortent de votre bouche Prem... Est-ce que votre mère aimerait apprendre que son fils chéri parle ainsi? Surtout devant une dame? Ce ne sont pas des façons.

Il se lance ensuite dans une diatribe de chevalier blanc qui me fait garder mon sourire sur mes lèvres, laissant même échapper un léger rire en entendant le mot hindi se mêler à l'anglais, signe qu'il est confus, et non pas rationnel. Parfait, il a l'air d'être à point...

Mais vous avez fait un excellent boulot Prem, c'est pour ça que je suis ici... Voyez-vous, mon client est très intéressé par cette affaire et le Yard piétine... Nous voulons tous que la lumière soit faite sur ce qui s'est passé en Ecosse non? Alors autant faire ça le plus rapidement possible, donner les informations à qui saura en faire le meilleur usage, et ainsi mettre les coupables derrière les barreaux... Ce n'est pas faire mon boulot à ma place, je suis détective privé, pas journaliste ou flic... Et là on me paie pour jouer les intermédiaires, à savoir vous proposer une belle liasse de billets en échange d'une copie de vos documents. Je ne vous demande même pas de tout effacer et de ne rien garder, juste, une pile de photocopies, ou un double sur une clé USB. En échange de quoi, votre loyer par exemple, pourrait être payé pour toute une année... Ou vous pourriez racheter une nouvelle voiture à vos parents, je sais que c'est difficile pour eux en ce moment... L'identité de vos témoins serait protégée également...

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15.11.20 10:57
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Prem Hadid
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Prem leva les yeux au ciel. Clairement, cette femme ne connaissait pas sa mère, qui jurait sans doute plus que lui, devant n’importe qui, que ce soit un homme ou une femme d’ailleurs. Elle avait toujours eu un langage très fleuri, sa mère. Cela avait sans doute quelque chose à voir avec son métier de marieuse. Les rencontres qu’elles avaient souvent avec les jeunes fiancés comportaient certains sujets avec lesquels il fallait être particulièrement explicite, puisque la plupart des sikhs se mariaient jeunes, sans avoir eu aucune expérience sexuelle. Elle rencontrait également des couples plus âgés, pour qui la flamme s’était éteinte. Bref, dans leur communauté, sa mère faisait office de marieuse autant que de thérapeute de couple. D’ailleurs chaque nouveau couple marié, elle donnait immanquablement un exemplaire du Kamasutra. Un chef-d’oeuvre de la littérature indienne, que Prem n’avait pas eu à attendre son mariage pour avoir; juste à en piquer un dans la collection de sa mère, à 14 ans. Cela ne lui avait pas épargné les conversations gênantes que tout parent doit avoir avec ses enfants un jour…

Prem se laissa tomber sur le sofa en face de Damia, les mains dans les poches. Il se demandait bien qui était ce fameux client, prêt à payer très cher pour obtenir les informations qu’il détenait. Elle avait mentionné mettre les coupables derrière les barreaux. Techniquement, ce ne serait pas une mauvaise chose, mais Prem avait davantage la Vérité à coeur que la Justice. Si les responsables étaient retrouvés, ce serait la police et les avocats qui auraient d’abord accès aux preuves, avant les journalistes, et peut-être ne saurait-il jamais le fin mot de toute cette histoire.

Clairement, Damia ne comptait pas repartir sans avoir obtenu ce qu’elle voulait. En regardant son invitée impromptue de ses yeux noirs, Prem se dit que son look de femme fatale n’était sans doute pas qu’un look. Ses longs cheveux noirs lui rappelait ceux de la déesse Kali. Il ne manquait que le collier de crânes et la cimeterre pour trancher la gorge de ses adversaires. Prem comptait bien garder la sienne intacte. Il poussa un soupir, secouant la tête lorsqu’elle parla d’argent. « Je ne suis pas intéressé par les richesses et les possessions matérielles. Mes parents non plus d’ailleurs, puisqu’ils vivent plus humblement que moi. » Si elle était sikh, elle saurait sans doute déjà tout ça. Puis, il n’était pas à plaindre. Son salaire était parfaitement satisfaisant. En tout cas, il l’était beaucoup mieux que dans certains petits journaux de quartier, où les chèques de paie se faisaient parfois attendre.

Prem se réajusta dans son fauteuil pour croiser les jambes, le menton appuyé au creux de sa paume pour observer Damia. « Ce que je voudrais cependant, ce sont les noms de vos indics et de vos contacts. Vous avez bien dit : “Dans chaque commissariat et chaque bureau du palais de Justice” n’est-ce pas? » demanda-t-il, incisif, en plissant les yeux. « Je les veux également comme sources. Ne me refilez pas les pourris, je le saurais si c’est le cas. » Prem flairait aussi bien la qualité d’une source qu’une souris flair le fromage. « Ces noms ont plus de valeur pour moi qu’une liasse de livres sterling, je vous l’assure. » dit-il, sourire en coin. En tant que femme bien informée, elle saurait sûrement de quoi il parlait. La valeur d’une source fiable au sein de la police, ou mieux, du palais de Justice était inestimable, et aussi très difficile à obtenir pour quelqu’un comme lui. « Si vous voulez me faire cette faveur, vous aurez un deal. »


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Prem Hadid
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24.11.20 4:00
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Damia Kapoor
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J'avoue que je ne me lasserai jamais de l'effet qu'on peut produire sur un homme à partir du moment où on lui fait comprendre qu'on a toutes les cartes en main et qu'on n'a pas besoin de lui. Souvent ils paniquent, eux qui depuis toujours ont été élevés dans l'idée que c'étaient eux qui étaient les puissants et qui avaient le pouvoir... Et là, dévoiler seulement une ou deux cartes de mon jeu, lui prouver que j'ai le dessus, et tous les moyens de le faire céder a quelque chose d'à la fois amusant et satisfaisant. Ils ne s'attendent pas qu'une femme fasse ça. Ils ne s'attendent pas à ce qu'une fasse se batte avec les mêmes armes qu'eux, et pire, qu'elle gagne, tant ils sont endoctrinés eux aussi à l'idée qu'on est de petites choses fragiles et que c'est impossible qu'on soit aussi insensibles, je disais même, aussi "connasse" qu'eux. Parce que ce qui chez eux sera vu comme de la détermination et du franc parler sera qualifié d'hystérie et d'envie castratrice. Pour les mêmes causes et les mêmes résultats. Mais oui très cher, on peut être arrivistes, insensibles, déterminées, tout comme vous.

Lui accordant toujours mon sourire de sphinx je l'observe passer par toutes les réactions et émotions à mesure que je lui fais mon petit speech, savourant de le voir pâlir quand je parle de ses parents. Bien sûr que j'ai fait mon enquête, et encore mieux qu'un journaliste... je n'ai pas hésité à mettre un de mes "larbins" en planque devant chez ses parents pour voir si je pouvais déterrer quelque chose de croustillant, et un autre de mes contacts dans leur banque pour examiner leur situation financière... Est-ce que c'est moche? Oui. Est-ce que j'ai hésité? Non. Est-ce qu'on mec aurait hésité. Non. Alors je ne vois pas pourquoi j'aurais dû m'asseoir sur un moyen de pression efficace et utile. Je termine mon whisky après lui avoir fait mon petit speech je le laisse mariner quelques secondes avant d'éclater de rire à sa proposition. C'est bien, le petit ne perd pas le nord on dirait... Et j'avoue que sa réaction me surprend dans le bon sens, presque un peu trop. On dirait vraiment un chevalier blanc qui s'en fiche de l'argent au profit de la vérité avec un "v" majuscule. C'est beau les utopies mais elles ne paient pas le loyer... Néanmoins son pragmatisme est étonnant et rafraîchissant... Me donnant envie de revenir vers lui par la suite.

Eh bien mon cher monsieur Hadid je ne m'attendais pas à ça. Vous êtes arrivé à me surprendre et ce n'est pas quelque chose qui se produit souvent... Bravo!

Je m'enfonce un peu plus dans son fauteuil sans le quitter des yeux, penchant légèrement la tête sur le côté.

Allons, allons... Vous vous imaginez combien coûte une telle liste de contacts? Des gens que j'ai approchés, dont j'ai gagné la confiance, que j'ai payés aussi... ça vaut plus que la somme que je vous propose... C'est comme si je vous livrais Londres sur un plateau d'argent et avec le sourire, pour des clopinettes.

Je me caresse rêveusement le menton avant de le reposer dans ma main.

Ou alors vous me donnez accès à ce que vous avez maintenant, et si j'estime que ce que vous avez vaut le coup... Je vous donne la moitié de mes contacts. C'est un marché très généreux Prem...

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Prem Hadid
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Prem ne se démonta pas en l’entendant rire. Il l’avait surpris? Il avait beau avoir certains principes moraux, mais ça ne faisait pas de lui un saint. Loin de là. En fait, il était un très mauvais sikh. Nul ne sait ce qui l’attend dans sa prochaine vie, mais Prem se doutait que ce ne serait probablement pas dans celle-ci qu’il atteindrait le Nirvana. Ce genre de négociations ne lui faisait pas peur, du moment que le marché était équitable.

Si elle voulait un deal, elle n’aurait que celui-ci et rien d’autre, sauf si elle avait quelque chose d’encore plus intéressant à lui proposer. Ce qu’il doutait. Les informateurs étaient des outils précieux autant pour les journalistes que pour les détectives privés, il semblerait. Il traitait les siens comme des frères et des soeurs, de sorte qu’ils puissent avoir confiance en lui, et il avait travaillé dur pour ça, tout comme il avait travaillé dur pour obtenir les informations au sujet de ce qui s’est passé en Écosse, durant l’été. Sans doute Damia devait beaucoup tenir à ses contacts également, mais c’est elle qui avait besoin de quelque chose, pas lui, et il comptait profiter de ce levier à bon escient. En tout cas, sur quelque chose de plus utile que l’argent.

Sans surprise, Damia ne lui offrit pas ses contacts sur un plateau d’argent. Prem se gratta la barbe, considérant la contre-offre qu’elle lui fit, soit la moitié de ses contacts, à condition que les informations qu’il détenait étaient dignes d’intérêts. Il poussa finalement un soupir. « C’est d’accord, la moitié de vos contacts. Je crois que mes informations les valent largement, vous verrez. » dit-il, en se levant de son siège pour se pencher près de son bureau, devant un tiroir fermé à clé. Déverrouillant le compartiment, il en extirpa non pas une clé USB, mais un disque dur complet, une petite boite noire. « Une copie du dossier » expliqua-t-il en lui tendant le disque dur. « Je suis du genre prudent. » Paranoïaque peut-être. Ce n’était d’ailleurs pas la seule copie qu’il avait de ce dossier. Perdre toute information sur un dossier en cours était la pire hantise des journalistes. Combien de fois cela était-il arrivé à un ou une collègue imprudente?

« Vous verrez sans doute certains noms qui vous diront quelque chose. Maître Jessica Keenan, entre autres. Elle s’est confiée à moi de façon anonyme, et je lui ai juré de ne pas révéler son nom lorsque je publierai mon article. » avoua-t-il, une inflexion douloureuse dans la voix. Faillir à sa promesse lui fit presque physiquement mal. Qu’une seule personne le sache était une personne de trop, et Damia était une inconnue. Mais le pire dans tout ça, et ce qu’il n’avouerait pas, c’est qu’il tenait sans doute davantage à sa carrière et sa parole de journaliste que de trahir Jessica. Il secoua la tête. « J’espère juste que vos méthodes de travail seront plus discrètes que vos entrées chez les gens » dit-il en jetant un coup d’oeil à sa porte, avant de froncer les sourcils. « Pourquoi avoir fait ça d’ailleurs? Vous auriez pu me donner rendez-vous, ou simplement cogner. Je n’aurai pas refusé, vous êtes à peu près mon genre. Le côté invasion de domicile en moins ».

Prem sourit en coin, les mains dans les poches. Il avait toujours préféré les brunes, sombres ou pâles, même s’il ne s’y restreignait pas, évidemment. Il avait très peu de critères en fait, en autant que ce ne soit rien de sérieux.

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Prem Hadid
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Damia Kapoor
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Eh bien eh bien eh bien... voilà un interlocuteur qui a du cran et qui ne perd pas le Nord... En général j'ai plus souvent des gens qui s'énervent ou qui paniquent, mais lui, malgré la pression que je lui mets, a le talent de garder son sang froid et de ne pas s'emballer, quelque chose de rare de nos jours, où on dégaine sa rage ou sa joie au moindre commentaire qui ne nous plait pas sur les réseaux sociaux et qui se permet de hurler sur une pauvre serveuse parce que son steak a été cuit trente secondes de trop... Ce sont des gens calmes dont il faut se méfier car on ne sait pas à quoi ils pensent, et ce qu'ils projettent. Ils observent et réfléchissent plutôt que de se laisser happer par leurs sentiments et au lieu de hurler, ils vont garder en tête ce qu'on a dit et fait, pour le ressortir plus tard, au moment venu. La vengeance est un plat qui se mange froid, pas vrai? En tout cas plus je vois le petit journaliste parler et réagir, plus je me dis que ça pourrait être un allié intéressant à avoir, et un contact très utile.

Et après lui avoir fait un peu peur à propos de ses parents et de l'état de leurs finances, ou tout du moins lui avoir prouvé quel type d'informations je pouvais obtenir sur lui, et en général, nous commençons à nous aventurer sur le terrain des affaires et les négociations se lancent, lentement mais sûrement. D'emblée il est dur en affaires, mais c'est aussi une vieille technique que de demander plus que ce qu'on veut obtenir, et donner l'impression de faire en geste en voyant mes prétentions à la baisse. Je scrute son visage, voyant les rouages de son esprit tourner à plein régime alors qu'il évalue si l'accord que je lui propose est intéressant ou non. Et à sa mine je comprends bientôt que j'ai gagné. Bien sûr que je ne lui aurai jamais confié tous mes contacts, surtout que l'échange de procédés avec Caleb ne vaut pas une somme d'argent et de temps si importante que celle contenue dans mon répertoire personnel. Evidemment je ne tiens pas ces numéros sur moi, le risque serait bien trop grand qu'on me vole mon portable, ou qu'en cas de perte quelqu'un se retrouve avec une telle mine de ressources. Ils sont sur mon réseau personnel, déconnecté du net, grâce à mon cher hacker, accompagné chacun d'une petite fiche descriptive indiquant qui travaille où, quelles sont les informations que le contact peut m'apporter, et enfin quel est son moyen de pression et/ou son prix. Je souris quand je l'entends accepter de vive voix et me recoiffe gracieusement.

Pour ça, il faut que je puisse jeter un oeil à ce que vous avez trouvé...

Il se lève et va ouvrir un tiroir verrouillé, en sortant un disque dur. Et dire que le saint Graal était là, à portée de la main... J'aurais pu tout simplement le voler et disparaître, en n'ayant rien à lui offrir en retour mais bon, j'essaie de voir tout ceci comme une opportunité positive pour la suite, et avoir un nouvel atout dans ma manche. Je prends ce qu'il me tend et le range dans le sac à main glissé à mes pieds avant de croiser son regard.

Bien sûr, c'est le contraire qui m'aurait étonnée... Rassurez-vous je n'ai pas besoin des documents originaux, je veux juste ces preuves de la part de quelqu'un que je peux croire. Des informations de première main si on peut dire!

Je vide le verre de whisky et fronce les sourcils quand il parle de Jessica qui serait mêlée à toute cette affaire. Pourquoi ça ne m'étonne pas? Il allait falloir que je lui touche quelques mots demain ou dans les jours à venir... J'éclate à nouveau de rire quand il parle de mon entrée qui aurait été peu discrète.

Pourtant vous avez eu l'air surpris en me voyant dans votre fauteuil, c'est plutôt un signe que vous ne vous doutiez de rien et que vous ne vous attendiez pas à me voir ici... non?

Je ris à nouveau, basculant légèrement la tête en arrière avant de me pencher en avant, puis attraper les anses de mon sac et me relever.

A peu près votre genre? J'en suis flattée. Mais juste un petit conseil monsieur Hadid, je doute que vous arriviez à avoir beaucoup de succès avec la gent féminine si vous dites aux femmes qui vous plaisent qu'elles sont "à peu près" de votre genre et qu'elles devraient se montrer reconnaissantes de l'intérêt que vous leur portez...

J'ai dit ça en m'approchant de lui, et j'ai murmuré ces derniers mots à son oreille, tout en posant mon index sur son torse, le faisant remonter doucement jusqu'à sa gorge.

Je vais examiner le contenu du dossier, et je reviendrai vers vous pour vous donner mes fameux contacts. Et si jamais, vous savez où est mon bureau... Bonne soirée monsieur Hadid...

Je dépose un baiser sur sa joue et quitte son appartement avec un léger rire, mes escarpins claquant légèrement dans l'escalier à mesure que je descends, puis disparais dans la rue, impatiente d'en apprendre plus sur toute cette affaire.
“The thing women have yet to learn is nobody gives you power. You just take it. ”― Roseanne Barr
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