[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] J’étais claqué, j’avais très peu dormi ce week-end. Je n’avais pas à me plaindre c’était pour une belle raison mais sans regretter ce que je venais de faire, je me posais maintenant beaucoup de questions. Arrivée au haras tôt dans la matinée, je m’étais dirigé diriger directement vers Arés, mon étalon. Il avait toujours été un allié précieux dans ma vie. Avec lui pas de question à se poser, il s’adapte à mon humeur et il est toujours là quand j’ai besoin de lui. Je peux lui parler, lui confier tous mes secrets, je sais qu’avec lui ils sont bien gardés. J’ai appelé le vétérinaire vendredi dernier et il m'a confirmé que la blessure de ma monture était entièrement guérie, que je pouvais le remonter sans problème.
Je retire ma veste et commence à le préparer pour le monter. Je pourrais demander à un des employés du haras de le faire pour moi, mais j’ai toujours voulu le faire moi-même. Pour deux raisons, Arés se laisse difficilement approcher et lorsque je le bouchonne cela me permets de me vider la tête et de me fixer sur lui. Je peux vérifier de mes propres yeux qu’il va bien et qu’il n’a aucune blessure ou douleur qui aurait pu passer au travers de l’inspection des lads. Comme le dit Père, « La confiance c’est bien, le contrôle c’est mieux » et sur ce concept je suis d’accord avec lui. Après l’avoir étrillé méticuleusement, je pose le tapis de selle puis la selle délicatement. Les mors en place, je le sors dans le manège extérieur pour qu’il se chauffe avant de partir en balade. Au bout de 20 minutes d’échauffement, je le sens détenu tout comme moi et je me dirige vers les bois attenants au Country Club.
Je commence en douceur pour profiter de ce moment de réflexion qui s’offre à moi. J’ai la tête pleine de questions sans réponses qui me pompent le peu d’énergie qui me reste en ce moment. Je suis en pleins partiels et j’hésites encore à la voie à suivre après. Je ne sais pas si je vais me lancer pour deux années supplémentaires ou rentrer dans la vie active. Et puis il y a le retour d’Isabel. Je ne m’attendais à ce qui vient d’arriver et j’ai fait un choix que je vais devoir assumer. Je lance Arés au galop pour ne plus avoir à penser, me vider la tête. Je suis perdu dans mes pensées et je ne vois pas le tronc d’arbre qui barre la route. Arés fait un refus et je n’arrive pas à me rattraper. Je passe par-dessus l’encolure de mon cheval, je suis éjecté sur plusieurs mètres. J’atterris durement sur le sol les mains en avant, je roule sur moi-même sans pouvoir contrôler ma chute. Je suis arrêté net par un arbre et ma tête tape le tronc assez violemment. Je suis sonné, j’ai mal un peu partout, mais une douleur lancinante pulse sur mon poignet droit, j’ai beaucoup de mal à le bouger. Mes téléphones ont volé et j’ai trop mal pour le moment pour me déplacer, je ne peux pas les récupérer. Je vais rester un peu assis, j’espère récupérer assez vite pour pouvoir appeler les secours. Ou peut-être que quelqu’un va passer. Pour le moment, ma tête tourne, je me bats pour ne pas m’endormir.
AVENGEDINCHAINS
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14.06.20 20:53
Caleb Blakemore
► Hue! Grand dada!
Mauvaise journée
Swan & Caleb
►
Caleb avait ses propres écuries sur son domaine, mais il venait parfois au haras, avec sa monture, bien entendu, pour discuter avec les membres du club et faire un peu de sociabilisations. S'il préférait ses terrains, pour la paix qu'ils lui apportaient, il ne pouvait pas nier que cet endroit avec le cachet demandé pour les gens qu'il accueillait. Montant son [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], qu'il avait payé une petite fortune, mais avec lequel tout se passait bien, il parcourait seul, les hectares que possédaient le royal country club. Son rendez-vous du matin avait finalement été annulé, voilà pourquoi il chevauchait sans personne à ses côtés, ce n'était clairement pas quelque chose qui lui convenait vraiment. Il n'aimait pas quand les plans se déroulaient avec des accrocs. Surtout qu'il estimait que c'était un profond manque de respect de prévenir son rendez-vous si peu de temps avant l'heure de la rencontre... enfin... tout le monde n'avait pas son éducation.
Un bruit attira son attention, pourtant, il remarqua alors un cheval, scellé, bridé, qui filait à toute vitesse, sans cavalier à l'horizon. Mauvaise nouvelle. Pour éviter que le cheval ne finisse par se blesser et pour savoir qui pouvait bien s'être retrouvé par terre, il talonna sa monture pour finir par atteindre l'autre et l'attraper par la bride pour le faire s'arrêter. L'avantage d'un homme comme Blakemore, c'était bien son expérience de cavalier, il savait comment attraper et calmer une monture, sans risquer de la blesser. Le cheval ne semblait avoir rien, il le reconnaissait d'ailleurs. Mieux valait connaître les montures et leurs cavaliers, un avantage de terrain certains.
Le dragon soupira un instant. Le jeune Evans, même s'il pouvait ne pas l'intéressé plus que cela, était fils de... il lui fallait donc s'assurer que tout allait bien. Depuis longtemps, Blakemore était un protecteur des jeunes des grands. Ils ne le savaient pas, il travaillait dans l'ombre, mais on ne lui pardonnerait guère de passer outre et continuer son chemin, alors que Swan pouvait avoir un problème. Il faisait alors volte-face avec les animaux, pour tenter de trouver le jeune homme. Rebroussant chemin, cherchant les traces du cheval pour retrouver l'endroit qu'il fuyait comme stressé, le comte finissait par trouver ce qu'il cherchait.
- Swan? Mettant rapidement pied à terre, avec une certaine facilité pour son âge, il s'approchait rapidement du jeune homme. Genou au sol, il lui posait doucement une main sur l'épaule, pour faire signe de sa présence. Est-ce que ça va? Où avez-vous mal?
D'abord s'assurer qu'il était encore conscient, qu'il n'avait pas fait une trop mauvaise chute qui avait causé des dégâts à la tête, ensuite... ensuite il verrait quoi faire.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le noir, la douleur, le bruit ambiant est étouffé comme si j’étais dans du coton. J’ai des sifflements dans les oreilles et l’impression d’avoir roulé sous un camion. Je reviens à moi doucement et j’essaye d’ouvrir les yeux un instant mais la lumière me fait trop mal et je les referme très vite. Je ne sais pas exactement où je suis blessé car pour le moment j’ai l’impression d’avoir mal partout. Je reste les yeux fermés le temps de me reprendre et de faire le bilan. En tout premier lieu se remémorer les faits. Je n’étais pas concentré et je me suis laissé surprendre, cela n’aurait jamais dû m’arriver, je me maitrise mieux en temps normal. Je n’ai pas vu le tronc d’arbre et Arés a juste réagi instinctivement, je ne peux pas lui en vouloir de ce refus. Il a juste agi pour se protéger. J’essaye de bouger mes jambes et elles me répondent, elles sont douloureuses mais fonctionnent. Je passe à mon bassin, il n’a pas l’air d’avoir trop souffert. Je remonte à mes bras et mes mains et là ça coince. Lorsque je tente de remuer mon poignet droit, une douleur fulgurante irradie mon poignet et me donne le tournis. Je continue mon inspection, l’arrière de mon crâne pulse d’une douleur intermittente. Je me souviens avoir tapé le tronc d’arbre avec ma tête sur la fin de ma chute, cela doit expliquer la douleur.
Je prends une respiration et retente d’ouvrir les yeux une nouvelle fois, il faut que j’appelle les secours, je ne peux pas rester ici et je ne me sens pas la force de retourner au haras dans cet état. Mais la douleur au crâne est encore trop forte pour que j’y arrive. Avec ma main gauche je cherche mes téléphones mais ils ne sont plus dans mes poches, ils ont de l’être éjecté au loin pendant le vol plané. Il faut vraiment que je me reprenne si je veux me sortir de là. Je suis tellement centré sur mes douleurs que je ne vous entends pas approcher et je réalise votre présence à mes côtés que lorsque je sens votre main sur mon épaule. Je reconnais votre voix et essaye de me redresser pour vous saluer correctement mais la douleur m’empêche de le faire malheureusement. Je dis d’une voix assez basse en tentant d’ouvrir les yeux. « Mes respects, monsieur le Comte. Je vais bien après une telle chute. Je pense avoir le poignet cassé ou foulé et j’ai mal derrière le crâne, cela aurait pu être pire» Voilà pour le plus flagrant. Mais je suis aussi très inquiet pour mon cheval. « Avez-vous vu Arés ? Il n’est pas blessé j’espère ? » Cela peut paraitre idiot mais mon cheval fait partie intégrante de ma vie et j’y tiens beaucoup. Le savoir en bonne santé m’importe énormément, plus que mon propre état pour le moment.
AVENGEDINCHAINS
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28.06.20 14:45
Caleb Blakemore
► Hue! Grand dada!
Mauvaise journée
Swan & Caleb
Le jeune homme avait très clairement une sale tête. Même s'il tentait de faire bonne figure, Caleb comprenait qu'il avait fait une sacrée mauvaise chute. Et cela se confirma quand il répondit à ses questions. La douleur au poignet était une chose, mais celle à la tête. Une petite moue presque inquiète marqua un instant son visage, oui, cela pouvait lui arriver. Mais parce que cela touchait à quelque chose qui lui était proche, il connaissait bien le père, il était censé protégé ce jeune homme.
- Mmm... ne bougez pas Swann, évitons de vous abîmé plus que vous ne l'êtes déjà. Sa main sur son épaule restait à sa place, pour l'obliger à ne pas trop bouger, pour s'assurer qu'il ne se mette pas plus en danger qu'il ne pouvait l'être. Bien entendu, il s'inquiétait plus pour son cheval que pour lui-même. Un vrai cavalier. Il va bien. Je l'ai trouvé et c'est pour cela que je suis ici.
Le noble se leva alors, pour chercher une bouteille d'eau dans l'une des sacoches de sa scelle, pour venir la tendre au plus jeune, après l'avoir ouverte. Caleb s'accroupissait à nouveau auprès de lui, tout en enlevant alors l'écharpe qu'il portait autour du cou, pour l'accrocher autour de celui du jeune noble, afin de lui faire une atèle de fortune, qu'il puisse y poser son bras et éviter de trop le bouger.
- Buvez un peu. Observant son visage, son regard, pour s'assurer qu'il n'allait pas lui claquer entre les doigts. Vous pensez pouvoir revenir en scelle? Je tiendrai la bride pour retourner au club et que vous puissiez voir un médecin.
L'avantage, c'était bien qu'il y en aurait un là où ils se rendraient. Vu le prix de l'endroit, il était normal que tout soit mis en œuvre pour que les cavaliers puissent profiter pleinement de leur moment dans le club. Et au pire, ils pourraient en appeler un, une fois sur place. L'important était bien que Swann puisse rapidement voir quelqu'un qui s'occuperait de sa santé.
Non, Blakemore n'avait pas son portable sur lui, parce qu'il était parti pour se couper un peu du monde, de l'actualité, pour profiter de ce contact avec la nature, loin des hommes. Alors oui, il faudrait qu'ils trouvent le moyen de revenir vers la civilisation rapidement et sans que le petit soit en danger... le juge était donc prêt à l'aider à se remettre très doucement sur ses pieds, s'il s'en sentait capable, bien entendu.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La voix du Comte me maintenait éveillé. Je me dois de rester calme et courtois face à un ami de mon père, mais surtout face à un noble à qui je dois le respect. Le nom de notre famille, ne doit pas être terni par quelques jérémiades ou plaintes inappropriées dans ces circonstances. On m’a appris dès mon plus jeune âge à faire face à mes pairs et aux familles nobles en toutes circonstances et sans perdre la face. C’était dans des moments comme celui-là que je devais mettre en application tout cet enseignement.
Sa main sur mon épaule, m’empêche de bouger, ce qui semble approprié, j’ai encore besoin d’une minute ou deux pour retrouver tous mes esprits. Je suis heureux de savoir Arés entre ses mains et en bonne santé. « Merci de d’avoir récupéré Arés M. Le Comte et d’être venu me chercher » Rien ne l’obligeait à faire cela, il lui aurait suffi de retourner au haras avec mon cheval pour signaler ma disparition et des équipes se seraient mises à ma recherche. Le temps d’attente aurait été beaucoup plus long pour moi et il aurait été dans son bon droit. C’est un geste fort de sa part d’avoir pris le temps de me chercher et je lui suis redevable. La fraicheur de l’eau m’aide à retrouver petit à petit mes esprits. La douleur est toujours présente, voire plus forte, comme cela fait un moment que je suis sans bouger, mais je ne suis plus au bord de l’évanouissement ce qui est un réel progrès pour aujourd’hui. Je lui rends sa bouteille avant de le remercier une nouvelle fois. La pose de l’écharpe, m’arrache une grimace de douleur, et je retiens un petit gémissement lorsque ma poignée se positionne contre mon torse. Mais l’effet positif est immédiat, la douleur s’atténue comme mon bras ne pend plus dans le vide.
Ma réponse à sa demande est sans appel. « Bien sur My Lord, Si vous pouvez m'aider à me mettre en selle, comme je n’ai plus qu’une main de valide, je pourrais chevaucher jusqu’au haras. J’ai confiance en mon cheval pour me ramener sans histoire. Si en plus vous lui tenez la bride, cela se passera sans soucis.»
Avant de tenter de me relever, je jette un coup d’œil autour de moi à la recherche de mes téléphones, et plus particulièrement de mon téléphone personnel. Je ne tiens pas à ce qu’il se retrouve en de mauvaises mains. Je le vois finalement non loin de moi et le montre au Comte. « Mon téléphone est juste là-bas, on a peut-être une chance de pourvoir appelée des secours » Je me relève doucement pour ne pas aggraver mon état et je marche en boitant légèrement jusqu’au téléphone que je récupère. Je secoue la tête doucement « Il est complètement cassé, on va devoir rentrer sans prévenir personne » Une recherche visuelle rapide ne me permet pas de retrouver mon deuxième téléphone, je me dirige donc vers Arés. Le mieux est de rentrer, les secours pourront me prendre en charge au Country Club. « J'aurais aimé vous rencontrer dans de meilleures circonstances, My Lord. » Mais je suis bien heureux qu'il soit passé par là
AVENGEDINCHAINS
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29.07.20 17:59
Caleb Blakemore
► Hue! Grand dada!
Mauvaise journée
Swan & Caleb
Cela pouvait surprendre un peu de voir un homme comme Caleb Blakemore aider son prochain, mais ce jeune homme n'était pas n'importe qui, même si ce dernier, ne le savait pas vraiment. Et puis, on lui avait demandé de garder un œil sur les jeunes, c'était bien ce qu'il faisait. C'était à cause de cela qu'il était là. Un petit mouvement de la tête marquait qu'il prenait ses remerciements, même si pour le coup, il n'avait pas réellement besoin de les formuler.
- Vous avez surtout de la chance que votre cheval ait croisé le mien. Lui faisant ainsi comprendre qu'ils n'allaient pas passer la journée dessus.
L'aîné s'occupait donc de caler le bras du plus jeune, en attendant sa réponse. Ce dernier était donc prêt à se remettre à dos de cheval. Parfait. De toutes les façons, le juge ne risquait pas de le quitter des yeux et ils iraient au rythme qui conviendrait le mieux à Swann, bien entendu. Mieux valait ne pas risquer de le mettre plus en danger. Bien qu'il semblait être encore en assez bon état, finalement et heureusement.
- Parfait.
Doucement, il l'aidait à se remettre sur ses pieds, alors que le jeune lui faisait remarquer que son portable était un peu plus loin. Caleb doutait sincèrement que le pauvre appareil ait survécu au vol plané de son propriétaire, surtout vu où il se trouvait. Ce n'était pas connu que ces machines étaient vraiment solides quand il s'agissait d'une rencontre un peu violente avec le sol. Il l'aida donc à rejoindre l'objet, le laissant le ramasser, avant de voir qu'en effet, il était plutôt bien détruit. Le laissant près d'un tronc d'arbre pour qu'il reste debout, l'anglais allait chercher la monture d'Evans, pour l'amener près de lui.
- Ce n'est pas très grave Swann, ce sont des choses qui arrivent. Et mieux vaut que je vous retrouve dans cette posture qu'une autre.
Tenant la bride de l'animal, il s'abaissait légèrement, pour entrecroiser ses mains de façon à faire un creux, afin que le gamin y mette sa botte et qu'il l'aide ainsi à monter sur le dos de l'animal. Comme on pouvait le faire avec une dame ayant une robe un peu longue. Puis il lui passait les étriers, sifflait son cheval qui trottinait jusqu'à lui, après s'être gavé de trèfles et il montait à son tour en scelle avec une certaine habitude et une vraie élégance. Force de l'habitude. Puis lançait les chevaux aux pas.
- Vous savez ce qu'il s'est passé?
Est-ce que le cheval avait simplement eu peur? Ou quelque chose d'autre avait créé cette chute de canasson.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Oui ça a été une vraie chance qu’il soit passé par là. Personne ne m’attendait avant au moins une heure ou deux. Tout le monde a l’habitude que je fasse de grandes balades. Qui plus est nous sommes un lundi et je monte rarement en semaine. Je ne sais pas combien de temps aurait mis les secours à me retrouver. J’arrête mes remerciements là, comprenant bien qu’il ne veut pas en entendre plus. Bras bloqué, Je me relève doucement aidé par le Comte. Je prends mon temps pour vérifier que la douleur ou le choc à la tête ne me donne des vertiges et que comme je l’espérais je peux remonter à cheval. Je fais un léger détour pour récupérer mon téléphone personnel. Je sais qu’après la chute que je viens de faire il ne doit plus fonctionner, mais je suis bien heureux de le récupérer. Il ne faudrait pas que des gens tombent sur les messages qu’il contient. Cela me fait penser qu’il va falloir que je le fasse sécuriser par un professionnel.
Alors là, je suis bien d’accord avec lui, il y a des tas d'endroits où je ne voudrais pas le rencontrer et en priorité le tribunal ou le poste de police. L’intervention de mon garde de corps qui me sortait de là, avant les ennuis m’avait permis de passer au travers des mailles du filet jusqu’ici. Il m’avait toujours fait sortir avant une descente de police dans les boîtes de nuit qui faisaient une soirée alcool ou avant que je me retrouve impliqué dans une bagarre généralisée. J’étais bien content d’avoir Kyle dans ma vie, il m’avait sauvé plus d’une fois des ennuis. Un passage devant Monsieur le Juge serait une catastrophe pour moi. Père ne me le pardonnerait jamais et comme je ne voulais pas le décevoir ou donner une mauvaise image de la famille, je faisais très attention à bien cacher ma double vie.
Je pose mon pied gauche entre ses mains, ma main gauche sur le pommeau de la selle pour m’aider à monter, la droite n’étant plus fonctionnelle. Installé sur la selle, je repose mes pieds dans les étriers. J’ai de la chance les étrivières n’avais pas cassé sous le choc, je ne sais pas si j’aurais pu tenir en selle sans étrier. Le départ au pas, réveille la douleur pendant un instant mais mon corps reprend vite ses habitudes et toutes mes postures apprises au fils de ses longues années de pratique refont surface. Je n’ai pas la grâce du Comte qui marche un peu en avant par rapport à Arés, mais je reste en selle malgré les blessures. Pauvre Arés, je ne veux pas que l’on pense qu’il est responsable de ma chute, je remets donc les choses à plat avec le Comte. « Je suis entièrement responsable de ce qui vient de m’arriver. Vous le savez mieux que moi, un cavalier doit être en osmose avec sa monture, et ce matin j’avais l’esprit ailleurs. J’ai trop présumé de mes compétences de cavalier. Je n’ai pas vu un obstacle qu'il ne pouvait pas passer Arés. Il a fait un refus, pour sa propre sécurité. J’aurais dû l’anticiper. Je monte souvent pour me changer les idées ou les mettre au clair. Mais j’arrive toujours à rester concentré sur ma monture. Mais pas aujourd’hui malheureusement. » La leçon a été douloureuse mais efficace, je serais beaucoup plus concentré dorénavant. « Et vous My Lord, vous monter jusque pour le plaisir ? »
AVENGEDINCHAINS
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06.08.20 21:08
Caleb Blakemore
► Hue! Grand dada!
Mauvaise journée
Swan & Caleb
Le gamin était à cheval, il avait l'air mal en point, c'était un fait, mais au moins, il était sous bonne garde, Caleb n'allait clairement pas le lâcher maintenant, il le faisait parler, aussi, pour qu'il reste concentré. Jusqu'au moment où il serait mis en sécurité et surtout, entre les mains d'un médecin. Il l'écoutait avec attention. Le jeune prenait ses responsabilités sur sa chute. En effet, c'était rarement la faute de l'animal si on se retrouvait au sol.
- Mmmm...
Le comte n'allait pas l'enfoncer plus pour le coup, il avait sans doute bien appris sa leçon pour le coup. Son poignet le lui rappellerait sans doute souvent.
- Qu'est-ce qui vous tracasse autant?
Bon certes, Blakemore n'était pas du genre à faire le psy, pour qui que ce soit. Mais un jeune dont il avait la charge, qui serait potentiellement intéressant pour l'Ordre, mieux valait s'inquiéter et savoir un peu ce qu'il pouvait lui passer par la tête. S'il ne pouvait pas parler à son père, autant qu'il trouve un autre confident ou une autre "figure paternelle" pour parler des problèmes.
- Pas toujours, non.
Bien qu'il aimait cela, il ne le faisait pas toujours par envie. Parfois, il fallait le faire parfois par pure mesure politique. Devoir partir à la chasse ou en promenade avec des gens dont il n'appréciait guère la compagnie, mais qu'il fallait caresser dans le sens du poil. Oui, oui, cela lui arrivait de réussir à mettre son poing dans la poche et de sourire alors qu'il n'en avait pas du tout envie. Tout l'art de l'hypocrisie du milieu.
- Ah, nous arrivons.
Les bâtiments se voyaient un peu plus loin, les chevaux sentaient l'écurie, il tenait les rênes d'une main plus ferme, jusqu'à arriver jusqu'au Haras. Le comte mettait alors pied à terre, pour ensuite aider Swan à descendre de sa propre monture. Il laissait les chevaux aux palefreniers qui les prenaient sans poser de questions, pour ensuite amener le jeune homme à l'intérieur du bâtiment principal, tout en demandant à ce que l'on fasse venir un médecin, qu'il s'occupe de lui.
Il l'installait alors dans un fauteuil. Que le jeune soit à son aise, en attendant l'aide médicale.
- Restez tranquille, je vous apporte encore de l'eau.
Le bar n'était pas loin, Blakemore allait donc demander un verre, une bouteille carrément, avant de revenir dans le salon et qu'il ne voit qu'un médecin, infirmier, bref quelqu'un du corps médical, avait rejoint le jeune Evans pour le prendre en charge. Le verre était posé près de Swan, le comte s'installait ensuite en silence, pour laisser l'homme faire son travail. Pas besoin de lui mettre une pression suplémentaire.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Qu’est-ce qui me tracasse assez pour ne pas être assez concentré sur ma monture et ma ballade ? Voilà une question à laquelle je ne peux pas répondre directement. Mais j’ai appris très jeune que l’on n’était pas obligé de dire toute la vérité mais qu’un bon mensonge est toujours plus plausible s'il a une base de vérité. Nous avons une éducation bien particulière, je l’admets mais lorsqu’on commence à bien utiliser les conseils de nos précepteurs on peut se sortir de beaucoup de situations épineuses. Dans le cas de ma conversation avec le Comte, je sais que je ne serais pas complétement crédible, il maitrise à la perfection l’art du détournement des mots et des informations. Enfin tant que cela l’arrange. Il est aussi connu pour son franc-parler. Mais dans mon cas, je me dois d’être le plus plausible possible par respect pour ma famille. « Je suis en fin de cycle à l’université et je suis en plein questionnement sur mon avenir. » Rien de plus vrai que cela. « Je dois choisir ce que je dois faire l’année prochaine. Mon avenir professionnel Je veux faire le bon choix. Pas que pour moi. Faire un choix qui allie ce que j’aime et qui peut être utile à ma famille. » J’ai la chance de faire des études qui me plaisent et peuvent me permettre d’aider. Ma place de troisième de la famille a quand même des avantages. Je peux me permettre certaines choses que ne le peuvent pas mes frères ainés.
Cyrius, mon frère ainé, prendra automatiquement la relève de Père et ne peut pas se permettre le moindre faux pas. Son travail en tant que bras droit du gouverneur de la Bank of England lui prend tout son temps. Le peu qu’il lui reste est consacré à sa famille et aux sorties officielles dans lesquelles il apprend son futur travail de Duc. Les projecteurs sont toujours braqués sur lui. Aidan, le cadet de notre famille, quant à lui se bat pour notre patrie sur les terrains d’opérations du monde entier. En ce moment il est basé en Syrie. Nous avons des nouvelles de lui le plus souvent possible, mais nous ne pouvons pas lui en demander plus. Nous sommes tous fiers de son engagement pour le pays. Quant à moi, il faut que je me fasse une place au milieu d’eux. Une place bien à moi, qui me correspond, mais qui soit utile a ma famille et pourquoi pas plus tard à mon pays. Je n’ai pas encore trouvé quoi, ni comment et cela me fait énormément réfléchir ces derniers temps. « Choisir sa voie et son avenir est une décision importante dans la vie d’un homme . Mes frères ont su trouver leur place à mon tour de faire le bon choix» Et l’arrivée d’Isabel dans ma vie personnelle, m’a fait reprendre le cours de mes réflexions aujourd’hui.
Arrivée au haras, la descente de cheval fut un peu plus compliquée que la montée mais grâce au Comte je n’ai pas trop souffert. « Merci pour l’eau, My Lord » je laisse l’infirmier examiné ma main et je vois au loin, le responsable du haras en pleine conversation téléphonique. Il doit être en train de contacter Père pour l’informer de mon accident. Je pense que je ne vais tarder à voir arriver le médecin personnel de la famille pour me soigner. « Je ne voudrais pas gâcher plus longtemps votre journée Monsieur le Comte. Si j’en crois, l’appel téléphonique que passes en ce moment le gérant du Haras, du personnel de ma famille ne devrait pas tarder à venir me prendre en charge. Si vous avez à faire, je comprendrai que vous désiriez me laisser seul le temps de leur arrivée» Je ne voudrais pas lui faire perdre un temps précieux
AVENGEDINCHAINS
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17.08.20 20:00
Caleb Blakemore
► Hue! Grand dada!
Mauvaise journée
Swan & Caleb
La problématique des jeunes d'aujourd'hui. Ils ne savaient pas ce qu'ils se voulaient. Au moins, à son époque, le choix n'était pas laissé. La voie était souvent parfois déjà toute tracée et il était bien difficile de prendre un chemin différent. Caleb était parfois surpris de voir comment Evans gérer ses héritiers. Surtout Swan, qui semblait être plus libre que ses deux autres frères, à croire qu'il était trop rêveur ou que la préférence lui revenait et que par conséquent, on lui laissait pouvoir avoir des choix. Mais le jeune démontrait aussi qu'il savait ce que l'on pouvait attendre de lui, aux vues de son rang et de son nom. Et ça, c'était tout à son honneur, Caleb le reconnaissait pour le coup. Il hochait légèrement de la tête.
- La famille et son honneur, devra passer avant votre bonheur, Swan. Mais je ne doute pas que vous le savez déjà.
C'était ainsi. Le sang d'abord, le reste venait après. Sans compter que l'Ordre avait besoin de sang neuf, les vieux n'allaient pas durer éternellement, il fallait la relève, il la fallait prête à tout donner pour ça. Les enfants des vieilles familles de la noblesse anglaise, étaient les futurs gouverneurs de ce pays. Que ce soit sur le plan politique sous les yeux de tout le monde, ou dans l'ombre, d'une façon ou d'une autre, ils hériteraient de ce qu'était en train de faire leurs aînés. Mais si certains avaient des faiblesses, des envies de changement... il faudrait les écarter. Non pas définitivement, mais les mauvaises graines, n'avaient rien à faire avec eux. Swan avait donc tout intérêt à faire les bons choix. Il avait l'air de le vouloir en tous les cas.
- Je ne doute pas que vous saurez suivre le chemin emprunté par vos frères.
Bien qu'il était connu pour savoir enfoncé en quelques mots ses interlocuteurs, les faisant se sentir plus bas que terre, il était aussi capable de ménager les gens, de leur donner confiance en eux. Mais cela s'appliquait surtout à ceux qui, sans le savoir, se retrouvait sous sa protection.
Blakemore n'était pas étrangé au coup de fil qu'était en train de passer le gérant du Harras. Après tout, il fallait bien que la famille Evans soit rapidement mise au courant de ce qui lui était arrivé. Il fallait prendre soin des siens. L'attention du comte revenait pourtant sur le jeune homme, qui était prit en charge, alors qu'il lui disait ne pas vouloir trop prendre de son temps. Il garda un petit air neutre.
- Je vous remercie, Swan, mais je préfère m'assurer que tout ira bien, jusqu'à l'arrivée de votre médecin. Il n'allait clairement pas le laisser ainsi, avant de le voir entre de bonnes mains. Qu'importe pour sa sortie, elle était de toute façon écourtée, alors autant aller jusqu'au bout du "sauvetage". Je sais qu'il ne va pas tarder. L'avantage d'un médecin presque privé, c'était bien le fait qu'il était au service de la famille. Le temps qu'il saute dans sa voiture et il serait sur place en moins de temps qu'il n'en fallait pour l'écrire. Ainsi je m'assure de passer le témoin à la bonne personne. Avec un léger sourire. Pour le rassurer un peu. Blakemore n'avait pas l'air embêté. Il ne l'était guère en fait, il préférait nettement être tombé sur le jeune homme et lui avoir sauvé la vie, ou en tous les cas, l'avoir aidé. Plutôt que l'inverse.
Le médecin arrivait quelques minutes plus tard, comme prévu.
- Je vais vous laisser, faites bien attention à vous. Et faites-moi savoir ce que vous avez. Avant de lui poser doucement une main sur l'épaule non blessée, avant de s'éloigner pour de bon, croisant alors la route du médecin, les deux hommes s'arrêtèrent pour se saluer et échanger quelques mots à voix basses, avant que le doc ne vienne s'occuper de son patient.
Le Comte de Leicester, quant à lui, allait s'assurer que les chevaux avaient bien été traités, avant de quitter les lieux. La pause était terminée le concernant, il devait retourner travailler, son portable vibrait dans la poche interne de son veston, il y jetait un oeil, oui, le travail reprenait bel et bien.
