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Puiser dans le passé pour sauver le présent
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Pour le future, on verra
avril 2025
Grâce à Jess, j’ai un logement. Un logement bien plus classe que ce que j’avais en tête, d’ailleurs. Premier point sur la liste.
J’ai pu voir Vaughan et lancer les recherches. Cette partie devait rouler toute seule, mais finalement, ca s’est avéré plus compliqué que prévu. Le détective est sans doute très doué, mais le problème avec les hommes intègres, c’est que même lorsqu’ils font un métier dangereux, on ne les manipule pas si facilement. Enfin, au moins on a trouvé un terrain d’entente, c’est déjà pas mal.
Le bas de la liste, c'est de voir Ryan/Seamus effectivement. Mais ce point là était entièrement dépendant du précédent. Je vais donc devoir m’armer de patience, alors que finalement, c’est pour ca que je suis là… Ca parait sacrément ironique…

Restait le point intermédiaire : pour vivre dans cette ville, il me faut du boulot. Jess m’a filé des pistes, mais il y a des choses qu’on aime bien laisser dans la famille. En quelque sorte. Jouer cette carte peut être à double tranchant : Noa De Santis et mon père sont en affaires depuis longtemps. Lui demander de l’aide, c’était risquer qu’elle contacte mon père pour l’informer d’où je me trouve. Elle sait sans doute très bien que je me suis barrée de la Nouvelle Orléans et qu’il me cherche.
C’est peut-être de la folie, mais Noa et moi venons du même monde, on partage les mêmes origines. Pour le boulot, on parlera le même langage. Ce qui ne sera pas du luxe dans ce pays…

Il m’a fallu quelques jours pour dégotter l’information de l’endroit où je pouvais la trouver. Pas qu’elle se cache, mais elle tient à son intimité - et j’imagine qu’à son niveau, les menaces sont vite importantes. Laisser son adresse dans le bottin du coin n’est pas vraiment recommandé… Mais j’ai trouvé.
Je me suis donc pointée chez elle. Maison sympa.
Je me fais un peu l’effet de la fille prodigue qui revient chez elle la queue entre les jambes… Noa a été mon idole, en quelque sorte : elle a réussi tout ce que je voulais réussir, et finalement raté. Elle mène sa famille à la baguette, et moi… J’ai peut être vécu trop seule ces dernières années, j’en deviens pathétique… C’est pas vraiment le moment de s’apitoyer sur son sort, si ? J’ai juste besoin de retrouver Ryan. Enfin Seamus. Ca sera plus facile après. Sans doute. Forcément ? J’en sais rien… C’est pas vraiment le moment d’y réfléchir d’ailleurs. Je suis devant la porte, c’est surtout le moment de frapper. Ou sonner. Ah bah oui y’a une sonnette. Allez c’est parti, on sonne.
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22.05.20 23:19
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Gabrielle Caplan

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Puiser dans le passé pour sauver le présent



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Noa n'était en effet pas la personne que l'on trouvait en ouvrant simplement un bottin. Pour le commun des mortels, elle était comme beaucoup de ces stars inatteignables si on avait pas les bons contacts pour savoir comment la joindre. A moins de se mettre sur sa route, au bon moment, au bon endroit. Mais ce n'était pas pour éviter les fans, c'était juste pour avoir une vie un poil plus tranquille. Elle n'était pas stupide, sachant que ses ennemis connaissaient sans doute l'endroit où la trouver. Mais cela mettait les indésirables, les pénibles, un peu loin de son air de vie, ce qui lui convenait aussi.

Elle avait déjà pris la peine de ne pas se mettre en plein centre de la ville, même si elle aimait Londres, elle estimait que c'était un peu trop de "m'as-tu vu", pour siéger en plein centre de la city. Mieux valait rester un peu plus discret, simplement pour ne pas attirer l'intention des mauvaises personnes. Et quand elle pensait à cela, elle voyait surtout les forces de l'ordre.

Pour plus de tranquillité encore, elle avait fait l'acquisition de l'immeuble entier dans lequel elle vivait, sympa comme maison en effet. Ainsi, une partie de son personnel pouvait avoir droit à un toit, sans avoir besoin de payer un loyer, les autres étaient des civils qui n'avaient clairement pas la notion de tout ce qu'il pouvait bien se tramer dans les parages. Un autre moyen, comme un autre, de se protéger des attaques malvenues. Faire sauter un immeuble rempli d'innocents, n’aidait pas à la bonne pub de ses adversaires. Même si elle le savait, certains n'hésiteraient sans doute pas. Il suffisait de voir l'explosion à l'université et pour le coup... cela remettait les pendules à l'heure, pour tout le monde. La menace était bien réelle.

Assise derrière son bureau, la mafieuse avait pourtant la tête prise par d'autres considérations pour le moment. Les chiffres des dernières semaines étaient arrivés, ils étaient moins bon que la normal. Comme si les forces de l'univers avaient décidées de l'emmerder jusqu'au bout. Certains parleraient très certainement de karma. Une légère moue marquait le coin de ses lèvres, alors qu'elle se frottait lentement la nuque.

Loin des considérations qui se passaient un peu plus bas, c'était [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui accueillait, avec une certaine méfiance la nouvelle venue. Oui, elle faisait elle-même l'accueil de ceux qui n'avaient pas le code pour entrer dans l'immeuble, car non, on n'y entrait pas sans avoir une clé ou le code. Un autre moyen de se protéger. La garde du corps observait ce visage pas si inconnu que cela, en haussant légèrement un sourcil. Alors ça, ce n'était clairement pas prévu au programme. Mila Lucciani qui apparaissait sur le pas de la porte de sa patronne...

- Bienvenue. Lâcha-t-elle alors avec un air plutôt neutre. Elle n'allait clairement pas lui fermer la porte au nez. Noa avait souvent fait comprendre qu'elle appréciait cette femme, puisqu'elles étaient de la même trempe et qu'elles venaient du même milieu, une sorte de soeur, ayant eu moins de chance de pouvoir faire ses preuves. Pas de doute qu'elle serait ravie de la revoir. Suivez-moi.

Pas besoin de poser de question, elle sait pourquoi elle est là. Enfin s'en doute. Après une fouille habituelle, elles montaient dans l'ascenseur, pour rejoindre le dernier étage de l'immeuble. Étage qui apparentaient exclusivement à la sicilienne. Un grand penthouse. Le salon était accueillant et Gabrielle demanda à Milla d'attendre là, elle ne serait pas long. Allant toquer à la porte du bureau, l'échange entre les deux femmes fût bref. Il avait suffi d'un nom pour sortir complètement de Santis de ses dossiers, pour rejoindre - aussi rapidement qu'elle le pouvait vu sa cheville encore blessée - le salon et son invitée surprise.

- Milla! Un vrai sourire, accueillant, chaleureux, se posa sur les lèvres de la blonde à peine avait-elle posé les yeux sur cette silhouette connue. Pour une surprise... d'un ton taquin, s'approchant pour la prendre dans ses bras. Qu'est-ce que tu fais ici? Où est-ce que tu avais disparue?

Elle avait été quelque peu inquiète quand Enzo lui avait fait part de la nouvelle, avant de se rappeler que cette femme avait un caractère suffisamment trempé pour pouvoir s'en sortir toute seule. Dommage que le contact ait été coupé, elle aurait été prête à lui donner un coup de main.

- Installe-toi. Lui montrant un fauteuil. Je te sers quelque chose?

Gabrielle, telle l'ombre qu'elle était, avait déjà disparue des radars, pour laisser leurs retrouvailles aux deux mafieuses.

© ZUGZANG




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Tease me
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Gabrielle Caplan
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J’aurais du m’en douter, pourtant me trouver face à Gabrielle me fait bugger. Elle m’accueille avec un frémissement de sourcil, le mien se soulève franchement. La peu loquace garde du corps faisait tellement partie du décor, à l’époque, qu’on l’oubliait rapidement. Du coup, je n’avais pas prévu de la retrouver dans l’ombre de sa patronne. Pas un problème en soi, à dire vrai la voir me donne déjà l’impression de revenir « à la maison », si on peut dire. Du coup, je lui sers un sourire entre amusement et plaisir.
« Salut… Gabrielle, hein ? Merci. Ca fait plaisir de retrouver des visages connus. » Et tellement avenants en plus ! Bon je vais quand même pas lui dire ca en face. Je suis pas sure qu’elle ait l’humour pour ca. D’ailleurs, le fait même que je me pose la question donne un bon indice sur le fait que non… C’est pas un truc à dire…
Elle m’invite à la suivre et je la suis. « Avec joie. » j’ajoute. Elle me fait entrer, mais avant de m’emmener plus loin, elle procède à la fouille réglementaire, à laquelle je me soumets avec la force de l’habitude : bras et jambes écartés, je regarde sans vraiment le voir le décor du hall. Machinalement, j’enregistre le luxe discret des lieux. Rien de surprenant quand on connait Noa…

Les formalités passées, Gabrielle me guide jusqu’à l’ascenseur et le dernier étage de l’immeuble où se trouvent les quartiers de Noa. Et pas n’importe quoi… Je siffle intérieurement mon approbation. Vraiment sympa, l’appartement. Gabrielle me laisse dans le salon, le temps qu’elle aille chercher Noa. Plutôt que m’assoir, je parcours la pièce du regard tout en déambulant sans but. En même temps, j’irai pas bien loin. L’endroit est paisible. Le genre de déco qui donne envie de s’assoir dans un des fauteuils qui avait l’air super moelleux et d’y passer une longue après-midi avec une tasse de thé et un bouquin. C’est cliché, mais parfois, les clichés, ca fait du bien.
Cela dit, j’attends pas longtemps, Noa sort de son bureau presque aussitôt que Gabrielle y est entrée. Noa, son sourire qui n’a pas changé d’un iota, me réchauffe le coeur. Pour la deuxième fois en moins de 15 min, j’ai l’impression d’être rentrée à la maison. Je lui retourne son sourire, tout aussi chaleureux que le sien.
« Bonjour Noa ! » Je n’ai pas manqué d’une mère, bien sur. Mais Noa m’a toujours paru un modèle plus attractif que la chanteuse de cabaret engrossé par son patron. Même si elle n’a pas l’âge d’être ma mèreJe lui rends son étreinte, et j’en profite un bon coup. Et bien sur, viennent les questions auxquelles on n’a pas vraiment envie de répondre.
Elle m’indique le fameux fauteuil moelleux et me propose à boire. J’ai un moment d’hésitation. Je suis prête à parier qu’elle a du bourbon dans son bar, mais… Le cliché est vraiment tentant.
« Ca fait ringard si je te demande une tasse de thé ? »

Le temps qu’elle s’occupe des boissons et je m’attelle à lui répondre. Le fait qu’elle pose ces questions m’indique qu’Enzo n’est pas rentré dans les détails. Evidemment… il ne devait pas tirer grande fierté du fait que sa fille lui avait filé entre les doigts et lui échappait depuis six ans.
« C’est une longue histoire… Et les deux sont liés. Papa et moi avons eu un… Désaccord… » Désaccord brun ténébreux au regard qui m’a toujours rendue dingue. « Désaccord suffisant pour que je me barre. J’avais construit ma vie, mais j’ai appris que… » Je croise le regard de Noa, et j’hésite à rentrer dans les détails une nouvelle fois. En parler avec Jess était une chose. Mais Noa connait mon père. J’aimerais lui faire confiance, mais j’ai survécu pendant six ans en ne faisant pas n’importe quoi. « … le désaccord se trouvait à Londres. Alors me voila. » Je pince les lèvres. Ca n’explique pas tout, mais c’est un début.
« Et toi ? Tu te diversifies ? » Sa présence à Londres n’étais pas vraiment surprenant, mais quand même… C’était loin de chez nous.
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15.06.20 23:11
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Gabrielle Caplan

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Gabrielle n'était pas vraiment loquace, ce n'était pas son boulot, de tenir la conversation. Non, elle, son boulot s'était bien de surveiller et de protéger. Elle offrit un simple mouvement positif de la tête, quand Mila tenta de se souvenir de son prénom. Au moins s'en était-elle souvenue. Elle suivait les directives sans rien dire. Bien, c'était tout ce que l'on pouvait attendre d'une fille de mafieux, elle devait avoir autant l'habitude que Noa de ces façons de faire. Puis l'américaine s'éclipsait pour laisser les deux femmes se retrouver.

Noa était franchement ravie de revoir cette jeune femme. Voilà longtemps qu'elles ne s'étaient pas retrouvées en face à face. Quand Enzo lui avait appris sa disparition, elle avait été quelque peu attristée. Pourtant, elle avait compris un peu la démarche. Après tout, le paternel n'avait pas donné l'impression de vouloir laisser sa fille prendre les rênes des affaires. Ce qui contrastait fortement avec son propre père, qui s'était fait à l'idée que son aînée était de sexe féminin et qu'il faudrait bien faire avec. Au moins, De Santis père avait eu un éclair de génie. Surprenant pour des Siciliens de souche, ancré dans la tradition, d'avoir cet élan féministe. Noa pouvait au moins être fière de ça. Le sourire de la Médicis se faisait plus fort sur son visage à la demande de son interlocutrice.

- Pas du tout! Avec un petit rire. J'ai aussi ça en réserve, bien sûr. Elle allait donc faire chauffer de l'eau, préparant la tasse pour son invitée surprise. Elle l'écoutait alors lui narrer un peu, le pourquoi de sa disparition. Le désaccord avait dû être violent pour qu'ils en arrivent là. Enzo avait plutôt survolé le pourquoi du comment. A croire qu'il en avait eu honte. Et il a un nom ce désaccord? Parce que Noa pouvait parfaitement ne rien savoir, elle n'était pas non plus stupide...

Son regard croisa le sien, elle garda son petit sourire. Ce n'était pas le genre de De Santis d'aller courir vers un chef de famille pour lui dire qu'elle avait retrouvé un enfant qui avait fui. Surtout pas quand c'était une femme, encore moins quand c'était une femme qu'elle considérait. Milla ne le savait peut-être pas encore, mais elle pouvait trouver en cette mafieuse, une alliée de taille.

- En tous les cas, je suis contente de voir que ça t'as fait venir ici et que tu prennes le temps de venir dire bonjour.

Elle retournait dans la cuisine, pour prendre l'eau bouillante, la mettre dans une tasse, revenir avec le tout sur un plateau et divers thés à choix. Mila n'avait donc plus qu'à choisir, elle posait le tout sur la table basse et s'installait pour de bon sur le fauteuil en face d'elle.

- Non, je suis toujours dans les mêmes affaires. Mais si tu parles de Londres, ça a toujours été une bonne plaque tournante. Même si le Brexit n'aide pas totalement les affaires. La fixant un instant. On s'adapte. Il y a un peu moins de concurrence ici qu'ailleurs.

La base restait bien entendu à Messine, là où une grande partie de la famille était resté. Mais mieux valait être sur plusieurs points en même temps. Avoir une entreprise à plus branche était toujours plus difficile à démantelé.

- Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi?

Mila n'était sans doute pas venue seulement pour dire bonjour et disparaitre à nouveau dans la nature. Noa en doutait, fortement.

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