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[CLOS] Croyez en moi, autant que je vous adore. Ft. Gabrielle
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Eliott Eirik
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Croyez en moi, autant que je vous adore. ft. Gabrielle Caplan


Eliott refermait le dernier bouton de manchette tout en planifiant mentalement la fin de journée. Ses yeux furent néanmoins attirés, comme hypnotisés, par la gueule de loup gravée dans l’argent. C’était un présent qui lui venait de son père. Le seul cadeau que Lord Eirik n’eut jamais fait à son fils unique. Il disait que cet animal était l'emblème de leur famille. Et que comme le loup les leurs devaient protéger et garder leur territoire de leurs ennemis quitte à faire couler le sang.

Le vieux bouc ne saurait jamais combien sa métaphore s’était réalisée au cours des cinq décennies écoulées, se disait le vieil homme. Il levait les yeux vers les écrans fichés au mur.
« Écran 6. Plus fort. » Le journal télévisé brésilien passait au centre de l'interface. La présentatrice parlait du règlement de compte entre deux gangs. Les autorités annoncent la mort d’une vingtaine de civils. Un peu plus haut sur l’écran de droite, l'annonce de nouvelles tensions au Yémen et la menace d’une reprise des hostilités. Même chose pour la Crimée et pour l’Arabie Saoudite, où les armées étaient sur le quivive. « Nous aurons essayé.» Marmonnait Odin à cette présence familière qu’il était le seul à sentir.

Une grande silhouette se dessinait petit à petit dans le dos du Norvégien:
«Monsieur.» Hector, dans son costume trois-pièces, s'avançait. « La directrice du théâtre demande à ce que vous fassiez une intervention après son discours. » Félicia Watson était une femme entêtée. Eliott avait déjà décliné sa demande une première fois. Il n’allait pas se répéter. «… Je lui dit que ce n’est pas la peine.» Le garde-du-corps se décalait pour laisser passer le patron. Il refermait les portes derrière eux.

Ils avançaient plus loin pour aller retrouver l’espace réservé à Mme Caplan. Une rose à la main, Odin frappait trois fois à la porte d’entrée.
« Faites préparer la voiture. Merci Hector.» Homme intelligent, l’Irlandais ne s’imposait pas plus longtemps dans les parages. Bien qu’il voulait garder un œil sur cette Américaine au sang chaud. Il n’avait pas confiance en elle. Son instinct lui disait de se méfier de cette fille depuis le début.

La porte s’écartait lentement. Le vieux loup entrait sans un mot. Il attendait qu’ils soient seuls avant de sourire à Gabrielle. Il tendait la fleur devant le nez de la belle:
« Pour vous. » Eliott se penchait pour un baiser sur la joue de la sportive. Il sentait l’après-rasage et une eau de Cologne masculine. Un coiffeur s’était chargé de sa coupe. Il avait eu droit à une manucure personnalisée. C’était l’image même de la diplomatie ce soir. « Etes-vous prête ? » Ils n’avaient pas fait d’apparition officielle depuis un long moment. Le conseil avait lourdement insisté. Mais, l’urgence ne pouvait pas être permanente. Ils devaient vivre un peu. Londres avait besoin d’eux aussi.
Doucement, Eliott tirait de sa poche intérieure un paquet cadeau. C’était une boîte carrée. Un beau ruban retenait le papier:
« Pour vous. » Le bracelet était très simple, des maillons d’argents ciselés et gravés. On devinait une silhouette animale dans le dessin. Il lui propose de l’attacher si elle le souhaite. Il ne faisait pas cela au moment de la fête commerciale. Mais enfin, Gab était sa Valentine chaque jour et chaque nuit.

Galant, il tenait les portes pour sa belle. Il faisait le chemin vers leur véhicule. Maintenant, ils se rendent à la mondanité. Une “soirée quizz” pour lever des fonds pour les écoles publiques défavorisées. En tant que donateur régulier M. Eirik était toujours invité à ces soirées. Une troupe de jeunes diplômés du théâtre allait donner une représentation, puis le dîner-jeu. C’était une petite action pour une bonne cause. Cela entretenait l’image publique du mafieux. Ceci dit, cela faisait du bien de se mêler aux citoyens de temps en temps.

Walsh donnait un signal à la voiture de sécurité dans leurs dos. Leur voiture démarrait en silence. Ils s’enfonçaient dans les rues londoniennes. Il y avait un peu de circulation. Au feu, des militants écologistes distribuent des tracts. Sur les panneaux d’affichages la population réclamait un référendum concernant la prohibition. La cité grouillait de vie et d’espoirs sourds.
« Merci de m’accompagner. » Eliott caressait le profil de Gabrielle de son regard. Il était soulagé d’avoir une bonne compagnie.

Eliott Eirik - Hector Walsh

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Gabrielle Caplan
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Eliott Eirik & Gabrielle Caplan —
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Gabrielle observait son reflet dans la glace. Elle avait fait un effort... encore une robe. Pour cet homme. Parce qu'ils allaient à une soirée qui demandait qu'elle ne vienne pas en jeans et blouson, dommage, elle se serait sentie plus à l'aise. Enfin, il fallait bien faire quelques sacrifices parfois. La robe était simple, noire. Juste pour qu'elle puisse se fondre dans le décor, elle n'aimait pas attirer les regards. Elle aurait préféré restée dans l'ombre. Pas besoin de se faire afficher par toute la bonne société londonienne. Elle n'avait pas besoin de se montrer au bras d'Eliott, mais elle savait aussi que cela lui faisait plaisir qu'elle vienne... alors... pour lui. Elle le faisait, cet effort.

Terminant de remettre ses cheveux en place, dont quelques mèches qui permettaient de cacher la blessure à son arcade, souvenir de son dernier combat. Contrôlant qu'aucun plis ne dégradait la robe, elle ouvrait la porte quand elle entendit toquer et offrit un sourire tranquille à son cavalier. Il avait un charme indéniable, encore plus quand il était si propre sur lui. Elle prenait la rose avec un air amusé et lui embrassait doucement la joue barbue, sentant son parfum.

- Merci Eliott. Encore une fois, il n'arrêtait jamais de lui offrir des présents. Autant dire qu'il la gâtait beaucoup trop. Encore une fois, vous me gâtez Eliott. Elle n'en faisait pas autant, mais elle savait qu'il aimait cela, donc elle ne l'empêchait pas. Elle ouvrait alors la boîte pour découvrir le bracelet. Les goûts de monsieur étaient toujours justes. Elle eut un nouveau sourire. Il est magnifique. Est-ce un loup?Lui tendant son poignet qu'il accroche le bracelet, autant que ce nouveau cadeau soit utilisé à bon escient. Je suis prête.

Tranquille, elle coupait alors la tête de la fleur, pour venir la mettre correctement dans la poche avant du veston de son cavalier. Pour lui montrer qu'elle appréciait la fleur et qu'ainsi, elle lui offrait aussi quelque chose à porter d'elle, pour cette soirée.

- J'espère que ce sera moins mouvementé que la dernière fois.

Ce n'était pas dit sur un ton grave, bien au contraire, il fallait "en rire", peut-être que pour cette fois-ci, ils pourraient profiter d'une soirée calme et complète. Elle se demandait d'ailleurs si elle allait croiser Amélia, après tout, ils allaient au théâtre et elle savait que la comtesse appréciait particulièrement ces soirées, surtout si c'était pour donner de l'argent aux artistes. Au moins, elle aurait un autre visage familier et amical et quelqu'un avec qui discuter, sans trop se prendre la tête.

La boxeuse s'engouffrait dans le véhicule, un petit sourire pour leur chauffeur, même s'il était le plus méfiant de tous, Gabrielle ne montrait pas à Hector qu'elle pouvait le considérer comme une menace. Elle prenait la main de son compagnon et lui caressait tranquillement les doigts, tout en l'observant.

- Je vous en prie Eliott. Mais j'espère que vous ne comptez pas sur moi pour réussir ce... quizz. Ma culture théâtrale est assez basse. Voir même inexistante. Amusée. Je vais vraiment avoir l'air d'une potiche...
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Eliott Eirik
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C’était donc un choix symbolique, que d’offrir un tel bijou, à une femme qui n’était pas la défunte Mme Eirik. Eliott avait malheureusement été en veuvage pour la plus grande partie de sa vie. Parvenu au crépuscule de celle-ci, peut-être arrivait-il enfin à entrevoir une certaine paix de l’âme. Un apaisement qui lui permettait d’offrir son coeur à une femme de nouveau:
« Il est magnifique. Est-ce un loup?» La lumière faisait briller l’agent sur le poignet de la dame. Odin caressait la peau de celui-ci avec son pouce.
« Oui. Le blason d’une vieille famille. » La mère d’Eliott aurait aimé ce geste symbolique. Bien avant le monothéisme la coutume voulait que l’on indique son union par son apparat !

Ils quittaient enfin l’hôtel particulier ensemble:
« J'espère que ce sera moins mouvementé que la dernière fois.»
« Vous n’êtes pas la seule… » Confia le Directeur non sans une petite pointe d’humour lui aussi. Le service de sécurité du Réseau espérait vivre une soirée ordinaire et très ennuyeuse. Tout devrait bien se passer. Il n’était pas seulement question de la sécurité du vieux loup mais aussi, surtout, de la démonstration de force de l’Organisation. Un autre incident mettrait tout en difficulté. Ce dont tout le monde, particulièrement M. Walsh, en avait conscience. « Il ne vous arrivera rien. »

Les tourtereaux échangeaient alors un regard complice:
« Ce genre de soirée consiste à faire de la représentation, ma douce. Vous comme moi seront des potiches. » Il n’était pas question de mettre cette femme en difficulté. Leur couple était là pour soutenir une démarche et non pour gagner. Il n’y avait donc aucune pression. Ce serait une soirée au mieux divertissante et au pire ennuyeuse. « Si cela ne vous convient pas, Hector vous raccompagnera. »

Le service culturel avait mis les formes. L’entrée du théâtre était illuminée par les flashs des photographes mondains. Il y avait des représentants des chaînes de télévision nationale, privée. La presse était également là. Tout le monde avait envie de parler d’autre chose que des malversations politiques. Londres avait envie de rêver. Les médias donnaient du rêve.

D’un signe, Eirik ordonnait d’écarter les chasseurs de scoops. Trois hommes en costume et lunettes noirs sortaient des voitures pour monter la garde autour du couple.
« Une fois à l’intérieur nous serons tranquilles. Venez… » Ne faisant pas attention aux interpellations journalistiques, le grand collectionneur avançait pour grimper les marches du perron avec sa belle cavalière. Une ouvreuse en uniforme les accueillait tout de suite pour les faire entrer dans le hall. Eliott lui fit un de ses sourires charmants et plein de courtoisie. Ce qui leur valu un égard particulier de la jeune femme.

Ils n’étaient pas les premiers. Il y avait déjà une certaine foule dans l’espace. Les gens n’étaient pas aussi guindés qu’à l’opéra peut-être. Cependant, l’on voyait tout de suite qu’il s’agissait d’une classe sociale particulière:
« J’aurai à saluer quelques personnes. » Informait donc le mafieux d’une voix douce à l’oreille de Gabrielle. Il croiserait peut-être le comte de Leicester. Caleb était un interlocuteur agréable et précieux dans le Londres d’aujourd’hui. Tranquillement, ils allaient donner leurs habits au vestiaire pour être à l’aise. Eirik se chargeait lui-même de dévétir la boxeuse. « Allons à nos places. »

La salle de représentation avait été aménagée. Les gradins étaient démontés. Il n’y avait plus que des tables rondes à effectif varié. Les réservations avaient été faites depuis des mois. Le décor et la luminosité rappelaient le safran des années d’entre deux guerres. Il y avait clairement une volonté de rappeler une autre époque. Là encore, un employé du théâtre approchait pour les amener à leur table.

Walsh était juste là à assurer la sécurité du leader de la nuit. Il se fondait dans la foule tel un fantôme:
« Gabrielle ? » A droite d’eux, côté scène, une femme repoussait sa chaise pour se lever. Cette femme était l’épouse du comte d’Avon lord Zenon de Lascelle. L’une des familles aristocrates anciennes de la cour. Ce mariage avait fait jaser dans les années 90. D’ailleurs le commandant n’était pas visible à la table… « Ca alors. » Derrière Amélia, une dame au carré blanc, observait la scène avec bienveillance. Contrairement à l’Américaine qui portait une robe, au motif un rien provocateur, Marion portrait un trois-pièces monochromatique. Enfin, ce duo dégageait son propre style, affirmant naturellement son indépendance d'esprit vis à vis de la convenance.

Le quatuor se décalait pour libérer le passage :
« Bonsoir. » Dit la comtesse en souriant finalement au compagnon de la sportive. Depuis l’été, elle avait visiblement perdu son teint indien, quelques kilos, et pris de nouvelles rides. La vivacité de son regard était elle inchangée. « Comment vas-tu ? … On se boit un verre après ? » La dame du lac coulait un regard amusé vers le Norvégien. « Ce sera l’occasion de discuter. » La douce ironie d’Amé laissait deviner un zeste d’espièglerie. Mme Charpentier saluait le couple d’un petit signe de tête. Il serait temps plus tard.

Le jeune homme reprenait le pas pour les guider vers l’une des meilleures tables. M. Eirik lui glissait un billet, avant de se charger de tirer la chaise de sa belle pour elle:
« Espérons que Zenon va bien. » Commentait enfin le Directeur, une fois un baiser posé sur la tempe de sa charmante cavalière. « Voulez-vous boire un verre ma chère ? » Un bataillon de serveurs s’occupait de répondre aux désidératas des invités. Ils seraient traités comme des rois ce soir. Pourtant seule une personne était une reine pour ce vieux romantique. Il avait la chance de lui tenir la main.

Légende : Eliott Eirik - Hector Walsh - Gabrielle Caplan - Amélia de Lascelle - Marion Charpentier

Amélia et Marion
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Eliott Eirik & Gabrielle Caplan —
Gabrielle ne pouvait nier que c'était quand même assez agréable d'être choyée ainsi. Elle ne s'était pas non plus, depuis longtemps, laisser approcher ainsi par un homme. Ils risquaient tous les deux de perdre beaucoup si elle allait jusqu'au bout de son enquête. Mais plus le temps passait, plus il lui semblait de plus en plus difficile d'aller au bout... comment réagirait Eliott, si elle décidait de lui parler, de lui dire les choses? Elle se posait parfois la question, mais n'allait jamais jusqu'au bout de cette pensée. Il y aurait bien un moment où elle ne pourrait plus passer outre. Pour le moment, autant en profiter.

- La vôtre? Avec un petit sourire, lui caressant tout doucement le menton barbu.

Ils étaient assez d'accord l'un et l'autre, pour enfin avoir droit à une sortie sans perturbation. Ce ne serait pas un mal. Elle avait un petit sourire pour son amant. Ce dernier jouait réellement l'homme protecteur, ce qui ne manquait pas de l'amuser. Elle n'était pas réellement une femme qui avait besoin d'être protégée, elle le faisait bien elle-même, elle l'avait démontré même. --

- Surtout, il ne nous arrivera rien. Mmmm? Lui prenant tranquillement le bras.

Installée dans l'habitacle, elle l'écoutait lui expliquer un peu la soirée. Elle comprenait ce qu'il voulait dire, même si, quelque part, s'il y avait une potiche c'était bien elle. Après tout, elle était une jeune femme au bras d'un homme d'un certain âge, d'un certain standing, à la tête d'une belle fortune. Bref. Tout pour faire parler les mauvaises langues... enfin... au pire... elle savait parfaitement faire parler ses poings.

- Merci Eliott. Je saurai trouver mon chemin sans lui.

Hector ne l'appréciait guère, la boxeuse le savait parfaitement et n'avait pas non plus beaucoup d'affection pour cet homme de main. Qui certes faisait son travail et le faisait clairement bien, mais représentant donc un vrai danger pour elle et sa mission. Si elle pouvait éviter de trop devoir le côtoyer. Cela lui convenait aussi. Et sans doute que l'irlandais pensait pareil.

Son regard se portait sur le théâtre, les lumières, le monde, le tapis rouge, les photographes. Tout ce qui pouvait lui faire un peu horreur. Se retrouver sous les projecteurs n'était vraiment pas son grand kiff. Si elle acceptait de le faire, c'était bien pour accompagner Eliott et découvrir toujours un peu plus les mondes dans lesquels il évoluait. Elle faisait attention à se montrer agréable avec le personnel qui s'occupait d'eux. Ces gens n'avaient pas à être traité comme des chiens, simplement parce qu'ils n'étaient pas au même niveau que les gens dont ils avaient la charge.

Mais Rix se retrouva interpellée par quelqu'un qui la connaissait. Son prénom lui fit tourner la tête, pour reconnaître Amélia. Un vrai sourire, heureuse de voir un visage allié, marqua son visage. Elle la salua avec une certaine chaleur.

- Amélia. J'aurai dû me douter qu'on puisse se croiser ici. Jetant un regard à l'autre dame, lui rendant son salut, avant de revenir sur la comtesse. Je vais bien et toi? Hochant de la tête. Oui, profitons de se voir après, ce sera avec plaisir. Bon spectacle. Avec un petit sourire, saluant à nouveau la dame à la table, avant de suivre Eliott jusqu'à la leur.

Elle s'installait confortablement sur sa chaise, en observant la salle.

- Je l'espère pour eux, mais je pense surtout qu'il a profité qu'Amélia soit accompagnée, pour ne pas avoir besoin de venir ce soir. Taquine. Hochant tranquillement de la tête. Oui, volontiers. Mmm... un cognac?
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Eliott Eirik
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Malgré qu’il eut l’âge d’être grand-père, Eliott Eirik était le fils de cette grande dame. La Muse de toutes ses plus belles aspirations et celle qui avait guidé ses choix. Dans les périodes les plus obscures, il se remémore ses paroles plutôt que celles de son père.
« Celle de ma chère mère. » Il prenait la main de la boxeuse, pour poser un baiser, sur la jointure de ses doigts. « Une femme exceptionnelle. Tout comme vous l’êtes. » Depuis le début, les femmes avaient du pouvoir sur ce Norvégien. Il s’était préservé après la mort de sa douce Freya. Mais son cœur s’était remis à battre.

Le fait était que Miss Caplan était sa compagne et en cela était une cible. Quel meilleur moyen d’affaiblir un homme que de s’en prendre à celle qui le rend heureux ? Cependant, Odin, faisait en sorte que sa prudence, que dire sa paranoïa, n’ait pas d’incidence sur sa relation avec la belle. Sa défunte épouse l’avait mis en garde contre les excès de méfiance.
« Comme vous voudrez. » Lui dit, il en posant un doux baiser sur son crâne. Il espérait qu'ils puissent passer toute la soirée ensemble.

La chaleur des sourires en disaient beaucoup sur l’amitié entre ces deux américaines. Deux femmes qui étaient loin de leur terre natale. Ce n’était certes pas le seul point commun entre elles. Le Directeur avait pu visionner les images enregistrées par les caméras cachées. La comtesse avait eu des réactions très courageuses et presque professionnelles. Je vais bien et toi? Ce n’était pas la seule dans ce cas… « Je vais bien aussi. Merci. » Ces femmes étaient-elles capables de tenir un autre discours ?

Cette ville était plus petite qu’on ne se l’imaginait:
Oui, profitons de se voir après, ce sera avec plaisir. Bon spectacle. « Bon spectacle! » M. Eirik fit un signe de tête pour saluer les dames. Il eu la sensation, que le regard de la comtesse était aussi perçant qu'une dague. De quoi l'intriguer. Cette petite rencontre n’était pas sans l’amuser. Il avait demandé à son service de renseignement de pousser les recherches à propos de De Lascelle et de son travail d’espionnage. Il était officiellement à la retraite. Ses états de services étaient plus qu’honorables. Il avait été un bon agent de terrain. Il manquait des hommes de cette trempe dans certains services du Réseau.

Ainsi, ces jeux de “bienfaiteurs” ennuyaient aussi les gentlemans les plus zélés ? Voilà qui en disait long:
« Une belle échappatoire. » Convainc le vieux loup dans un petit sourire. Eliott n’aurait pas été contre avoir un alibi pour échapper à cette mondanité. Une soirée en compagnie de Gabrielle dans la suite lui aurait davantage convenu. La direction du réseau impliquait d’être perpétuellement en représentation et d’user des compétences sociales. Cela demandait pas mal d’énergie. Tandis que, quand ils étaient seuls, Eirik pouvait abandonner tout cela sur le palier. Il était lui-même. « Avez-vous envie que nous les invitions à dîner ? Le comte m’avait émit l’idée. »

Oui, volontiers. Mmm... un cognac? Voici une idée qui était plaisante. Il y aurait certainement de quoi combler la sportive ici.

Eliott levait index et majeur joints avant de donner la commande d’une voix intelligible:
« Deux cognacs. » Sa main revint sur la cuisse de Gabrielle Il leva la paume vers le haut pour entrecroiser ses doigts. C’étaient typiquement le genre de geste qu’il aimait avoir avec sa compagne. C’était un homme profondément tendre. La vie lui avait brutalement arraché sa première source de bonheur. A présent, il ne laissera rien, ni personne, le priver de celle-ci.

La salle se remplissait à vue d'œil. La chevelure flamboyante d’une femme attira le regard gris. Maître Keenan avait donc été invitée à la soirée également. Eliott inversa le croisement de ses cuisses, en suivant la tigresse des yeux. Il avait été informé des plans de l’Américaine d’ouvrir un cabinet à New-York. Une idée qui pouvait être intéressante pour les affaires du Continental. Un homme lui fit un signe auquel il répondit. Cela lui rappelait qu’il devait parler à Shane prochainement.

Eliott se pencha pour poser un baiser sur la tempe de sa partenaire:
« J’aimerai partir en vacances avec vous. » Cela ne leur ferait pas de mal. Ils avaient des calendriers denses. Quelques jours loin de la capitale seraient ressourçants. La silhouette de Dona Castelli passait dans leur champ de vision. Odin levait son verre de cognac à l’adresse de l’Italienne. Cette collaboratrice était une vraie perle. Il n’avait pas vu Noa qui avait certainement trouvé quelqu’un pour la remplacer.

La luminosité se met à baisser de façon progressive. Le volume sonore baissa de même. Un projecteur envoie un halo de lumière sur le centre de la scène. Une voix résonna alors dans un micro. La silhouette de l’organisatrice se matérialisa côté jardin. Felicia Watson était la fille d’un très grand producteur de cinéma britannique. C’était l’épouse d’un grand astronaute. Mais c’était avant tout une des voix du Conservatisme et de la politique nationaliste la plus aboutie.
« Je suis heureux que vous soyez là. » Walsh était à son poste de garde à veiller ce couple inattendu.

Les méches de cheveux argentées étaient plus nombreuses. Il y avait un peu de fatigue sur ses traits. Il est vrai que la période était politiquement instable dans le Royaume:
« Bonsoir Londres ! Bienvenue à cette nouvelle soirée ! Merci à vous d’avoir répondu à l’appel ! » Dans le dos de la cinquantenaire des artistes prenaient place. Le spectacle commençait.

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Un homme qui aimait et respectait sa mère, ne pouvait être que quelqu'un en qui l'on pouvait avoir confiance, non? C'était un signe important, en tous les cas, qu'il lui offre un symbole représentant sa famille. Bien que cette dernière n'avait aucun lien avec les siens et les détestait profondément, elle estimait que ceux qui avaient pu vivre avec une famille un peu moins cassée que la sienne, avaient eu de la chance.

- Vous allez finir par me faire rougir, Eliott.

Il la voyait d'une façon qui ne lui correspondait pas vraiment. Elle n'estimait pas être exceptionnelle, incroyable, ou tout autre bon mot qu'il pouvait utiliser quand il parlait d'elle. Rix se voyait plutôt comme quelqu'un de normal, quelconque, qui pouvait disparaître dans l'ombre sans que l'on se souvienne d'elle et c'était ce qui lui convenait parfaitement. Elle n'aimait pas être dans la lumière.

Ce qu'il y avait de bien avec cet homme, c'était aussi le fait qu'il était à l'écoute. Il voulait être un gentleman, un protecteur, mais finalement, quand Gabrielle lui rappelait qu'elle savait parfaitement se défendre seule, il n'insistait pas et ça... ça convenait parfaitement à notre flic infiltrée, qui était quelqu'un de très autonome. Elle ne souhaitait surtout pas se retrouver sous la coupe de quelqu’un, encore moins d'un homme. Elle avait suffisamment subit dans sa jeunesse, aujourd'hui, elle savait faire sans eux.

- Merci.

C'était important qu'elle puisse continuer à faire ce qu'elle voulait, sans être épiée tout le temps. Encore plus car elle avait une vie cachée, elle aussi. Et Eliott, ne devait absolument pas savoir ce qu'elle était, vraiment. Ce qui était un peu triste aussi, puisqu'elle avait une vraie appréciation de cet homme. Elle sentait que plus le temps passait, plus son estime de lui montait et moins elle souhaitait lui faire du mal... pourtant... son infiltration était là pour cela. Le faire tomber.

Amélia était une bonne surprise. Elles se répondaient en écho. Ce n'était clairement pas ici, dans ce théâtre, qu'elles iraient sur le terrain des confidences. Même après ce qu'elles avaient vécu, elles ne se disaient sans doute pas tout. Peut-être justement, pour protéger un peu l'autre. Allez savoir. En tous les cas, la boxeuse serait ravie d'échanger avec elle, après le show. Pour le moment, elle s'installait avec son cavalier à leur table.

- De ce que je sais, c'est un homme qui aime être chez lui. Amusée. Oh... c'est vrai que vous l'avez rencontré. Il lui avait soufflé l'information à son retour d'une vente aux enchères. Pourquoi pas. Ce sont des gens que j'apprécie. Dans un petit sourire.

Elle prenait son verre et le tapait doucement contre celui de son compagnon, avec un nouveau sourire. Haussant un sourcil à son envie.

- Oh et où voudriez-vous aller?

Prendre des vacances, pourquoi pas? Il faudrait voir si cela pouvait coller dans leurs calendriers respectifs. C'était surtout Eliott qui était pris. Gabrielle était totalement capable de bouger des dates. Mis à part des combats importants et encore... elle ne se battait pas pour des titres, bien qu'elle puisse faire penser qu'elle cherchait des ceintures, ce n'était qu'une image. Elle se moquait bien de devenir la première boxeuse de la ligue. Sa main venait dans la sienne, caressant doucement ses doigts, lui embrassant la joue.

- Je suis heureuse que vous le soyez. Avec un petit clin d'œil.

Toute son attention était alors portée sur la scène. Il était temps que le spectacle commence. Même si cette femme n'était pas la plus culturée, n'avait pas non plus un vrai grand plaisir à s'assoir pour voir des films ou des spectacles, elle savait pourtant apprécier quand elle en voyait. Et... elle trouvait ce qu'elle voyait assez spectaculaire, la transportant dans ce monde magique que les comédiens faisaient vivre sous ses yeux. Ses applaudissements finaux, étaient tout à fait franc, elle ne jouait rien, elle avait vraiment apprécié.

- Ils étaient très bons, n'avez-vous pas trouvé?
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Eliott pouvait aisément comprendre l’ancien espion casernier. Tout homme qui passait une vie sur les routes aspirait à rentrer chez lui. Odin ne faisait pas exception. Il appréciait l’idée de revenir à sa terre natale. Si seulement la coordination du Réseau avait été plus stabilisée… Notre nordique aurait entrepris les démarches.

Il adressait un demi-sourire à sa cavalière:
« Mh. Un homme sage. » Ils n’étaient plus à un âge où l’on a envie de conquérir le monde. Non maintenant, tout ce qui importait était de confier les clefs du royaume à une personne de confiance. Mildred se faisait silencieuse. Le directeur savait qu’elle prendrait le temps nécessaire pour considérer les options.

Pourquoi pas. Ce sont des gens que j'apprécie. Dans un petit sourire. Celui-ci la rendait encore plus charmante.

En attendant, autant lier l’agréable et l’utile. Un dîner avec un ex-agent du MI6 lui apprendrait des choses:
« Bien, dans ce cas, nous allons organiser cela, ma douce. » Promesse qui ne tarderait sans doute pas à être réalisée. Notre vieux loup n’aimait pas que les affaires traînent. De plus, il n’avait qu’une parole. Une fois que la décision était prise, il s’y tenait. Peut-être était-ce pour cela qu’il y avait un désaccord profond entre sa génération et la suivante ?

- Oh et où voudriez-vous aller? Ce n’était donc pas un non effectif. Odin se sentait encouragé à poursuivre.

Afin d’être loin du travail, M. Eirik devait aller dans une région plus isolée. Là où on ne l'attendait pas:
« Je pensais au Portugal ?» La destination n’était pas très loin. Les steppes portugaises étaient magnifiques. Il y avait peu de monde. Ils seraient bien là-bas, loin des affres des grandes villes. « Un village loin de tout. » Cette ambiance, il en rêvait depuis un moment. Dans ce monde les congés étaient rares et le vrai repos encore plus. Mais, Eliott avait terriblement envie d’être tranquille et en bonne compagnie pour une fois. « Je cuisinerai pour nous. » Prendre soin de la femme que l’on adore était la plus noble des missions, semblait-il.

Une fois la salle plongée dans le noir tout se déroula sur la scéne. Le public était attentif. Le directeur aussi l’était. Il caressait tendrement la main de son “amie” en partageant les réactions de l’assistance. Ce fut un beau moment artistique. L’équipe avait bien travaillé. Le résultat était à la hauteur. Mme Watson s'était surpassée.

- Ils étaient très bons, n'avez-vous pas trouvé? Gabrielle avait réellement l’air enchantée. Eliott en fut le premier ravi. Il se pencha pour poser un baiser sur sa mâchoire, totalement sous son charme. Sans doute n’avait-elle pas conscience de sa beauté quand elle souriait. Mais, il serait là pour la lui rappeler.

Les lumières revenaient. Un entracte était lancé. Ensuite viendrait la partie “jeu”:
« C’était très bien. » Eliott vint poser un autre baiser sur la tempe de la boxeuse. D’une voix douce, il s’excusait auprès de sa compagne, devant aller aux commodités. Il quitte sa place, suivi par l’Irlandais. Bien entendu, le loup se trouva interpellé sur son parcours. Il devait s’arrêter à chaque fois et faire les politesses. Il croisa le duo franco-américain qui allait au bar sans faire attention à lui.

Une fois soulagé, Odin humectait ses lèvres, et mouillait doucement son cou. Il reprenait un peu d’énergie par un cachet de vitamines. Il prit la peine d’aller chercher deux autres verres au comptoir et revint servir sa chérie dans les formes. Un doux sourire aux lèvres, il la couva d’un regard protecteur. Il avait parfois envie de lui confesser sa tendresse. Tout en sachant que c’était un aveu périlleux tant sur le plan sentimental que… professionnel.

Il prit sa main pour la porter à sa bouche et baiser ses phalanges. Il devait prendre quelques risques. Eliott décréta que si leurs vacances se passaient bien, il lui demanderait d'emménager à deux:
« Quand est votre match le plus important ? Nous partions ensuite. »

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Oui, le comte d'Avon donnait cet air d'homme sage. Elle n'avait pas beaucoup échangé avec lui. Il avait plutôt, en général, laissé les femmes entre elles. Mais elle l'avait trouvé plutôt sympathique et réfléchit. Il ne semblait pas parler pour ne rien dire. Un peu comme Eliott finalement. Elle était maintenant curieuse de les voir interagir tous les deux. Et ce serait, bien entendu, très sympa de passer du temps avec Amélia.

- Parfait, vous me donnerez la date arrêtée.

Elle prenait une gorgée de son verre, tout en continuant à discuter avec lui. L'idée de partir en vacances en sa compagnie, était agréable. Il y avait quelque chose d'un peu... excitant, à se dire qu'ils pourraient peut-être, disparaitre des radars quelques jours. Profiter d'être à deux. Sans réfléchir à rien d'autre. S'ils pouvaient réellement être que les deux. Elle se demandait si cela pouvait être possible. Doucement, elle posait une main sur le bras de son partenaire et le caressait lentement.

- J'aime bien l'idée, de vous avoir comme cuisinier personnel. D'un petit ton taquin. Je saurai vous remercier. Avec tous les sous-entendus que cela amenait. Mais pourquoi se mentir et ne pas profiter de tout ce qu'offrait un moment simple à deux? Serons-nous réellement que tous les deux?

Autant savoir s'il y avait des moyens qu'Eliott ne soit plus autant surveillé qu'il ne l'était pour le moment. Bon, Rix se doutait bien que se débarrasser de l'Irlandais qui lui collait au train, serait la chose la plus compliquée. Après tout, il était son chien de garde. Autant dire qu'il n'allait pas laisser son maître seul. A moins que ce dernier ne le lui dise. Ce serait agréable de ne plus ressentir ses yeux sur elle, en tous les cas.

La fin du spectacle annonçait donc la première pause de la soirée. Elle était vraiment contente d'avoir vu un tel show. Peu habituée au théâtre, elle n'avait pas l'oeil critique d'autres. Elle avait réellement apprécié. Contente de voir, aussi, que son homme était d'accord avec elle. Elle le laissait alors filé, tout en observant tranquillement la salle, découvrant les différents invités et visages des gens présents. Puis sortait son portable, pour échanger quelques mots avec Kyl', le tenant un peu au courant des avancées, puisque plus personne ne la surveillait, avant d'entendre le pas d'Eliott, qui revenait enfin. Elle l'avait vu se faire aborder pendant une longue période.

- Merci. Lui caressant la joue. Je pense que ces vacances seront bienvenues, vu comment personne ne vous laisse une seule seconde tranquille. Calme, en prenant une gorgée de son verre. Et bien, j'en ai un important en fin de semaine. Ensuite, j'ai un mois de disponible, avant de repartir sur le ring. Il faudra que je m'entraîne un peu, même avec vous loin de tout, mais je pense que je saurai trouver les mots pour convaincre mon coach. Dans un sourire complice.
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L’envie se concrétisent dans les esprits des amants de black London:
- Serons-nous réellement que tous les deux? Une interrogation tout ce qu’il y avait de plus légitime. Eliott et Gabrielle étaient tout le temps escortés par l’Irlandais. La sécurité était une obligation. Cependant, il n’était pas impossible de modifier le protocole pour quelques jours. La technologie permettait aujourd’hui une surveillance à distance.

Le conseil serait récalcitrant. Le directeur avait de quoi être convainquant. Il obtiendrait leur liberté:
« Je vais négocier.» Il ne demandait pas souvent un service. Le conseil pouvait faire un effort en son sens. Il n’y avait qu’à présenter les bons arguments. Comme ceux que donnait le médecin personnel du Norvégien. Cela serait gagnant pour toutes les parties.

Kyllian n’avait pas l’être d’être un mauvais garçon. Il dirait certainement oui:
« C’est parfait. Parlez lui. Je fais ce qu’il faut de mon côté. » Maintenant qu’ils avaient rendu les hommages aux personnalités présentes, Eirik n’avait plus d’obligation à rester. Il fit un petit signe à Walsh. Ce dernier acquiesça sans un mot et envoya le protocole de sortie. Avec professionnalisme les hommes du Réseau ouvraient la voie.

Naturellement, une table dans le restaurant haute gastronomie, créé par notre vieux cuisinier. Il ne travaillait plus là-bas. Il surveillait de loin tout de même:
« Bien ma dame, allons dîner. » Bras dessus, bras dessous, Eliott l’attirait doucement hors du théâtre. Ils se retrouvaient dans la rue. C'était tout du moins son attention première. Au moment où le couple quittait le hall, il fut interpellé. Mme DE LASCELLE: « Gabrielle! Je me demandais si tu étais encore là.» L'Américaine et la Française se présentaient côte à côte et souriante. Il y avait chez elles une assurance qui ne pouvait pas être ignorée. « Allons trouver une table. Tu me racontera tes progrès. » Prés d'elle Mme Charpentier observait le Norvégien avec ce qui s'apparentait à de la malice. Ils se retrouvaient ainsi tous les quatre. Walsh modifiait donc l'ordre pour faire revenir les hommes au théâtre. La soirée n'était pas encore terminée.


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Gabrielle lui offrait un petit sourire taquin, voir mutin. Si le grand patron arrivait à prendre un temps pour qu'ils soient réellement en seul à seul, voilà qui offrait plein de possibilités! Elle lui caressait doucement la joue un instant. C'était une sacrée confiance qu'il lui démontrait. C'était dommage de se dire qu'elle n'était pas aussi honnête avec lui qu'elle le devrait... en son for intérieur, se battait l'envie de dire les choses, d'arrêter cette comédie et son côté flic, elle lui court après depuis si longtemps....

En tous les cas, peut-être que ces petites vacances à deux, permettraient de lui faire prendre sa décision finalement. Pour le bien ou le pire, les concernant tous les deux. Kylian n'aurait aucun problème à ce qu'elle prenne quelques jours. Après tout, cela aidait à leur affaire. C'était ça de se plonger si profondément dans un rôle. Elle hochait doucement de la tête, tout en finissant son verre.

- Bien, vous goûterez à une vraie liberté! Taquin.

Elle se levait alors, pour le suivre, lui prenant le bras, tranquillement. Toujours. La soirée était agréable, il n'y avait rien qui semblait venir l'assombrir à l'horizon, c'était fort agréable. Alors qu'elle voyait qu'ils quittaient le lieu, la voix de l'Américaine, la fit se retourner. C'est vrai qu'elle était là! Elle eut un franc sourire et attira son cavalier avec elle, pour rejoindre le duo.

- Nous avons un peu traîné. Taquine. Oui allons manger ensemble! Jetant un regard à Eliott. Cela vous convient? Elle ne voulait pas non plus lui imposer des choses, mais l'homme semblait être prêt à suivre. Alors autant y aller. Surtout qu'elle avait une vraie appréciation de la comtesse et passer du temps avec elle était agréable. Elle se demandait aussi qui était cette femme qui l'accompagnait, elle n'avait pas vu beaucoup de l'entourage des De Lascelle. Comment avez-vous trouvé le spectacle?

La comtesse était une femme de goût, avec beaucoup de culture, elle savait qu'elle avait un oeil beaucoup plus critique qu'elle ne l'aurait jamais. Autant dire qu'elle pourrait plaire à Eliott, qui lui avait plutôt échangé avec le comte. Elle était aussi curieuse de voir ce que pouvait penser l'amie qui accompagnait Amélia.

Son regard fût attiré d'un coup par une silhouette qui la laissa muette quelques instants, comment était-ce possible? Elle était en train d'halluciner, cela ne pouvait être... elle se leva de sa chaise sans attendre.

- Excusez-moi... pour filer à la suite de ce fantôme, car ça ne pouvait être que cela, comment pourrait-il être ici, pourtant.... dans un mouvement, elle posait sa main sur le bras de l'homme qui lui tournait encore le dos. Simon? Mais quand ce dernier se tourna, bien entendu que cette croyance folle s'envolait. Ce n'était pas ses yeux. Oh euh... pardon... Le lâchant tout de suite. Je... vous ai pris pour un autre. Avec un sourire gêné.

Elle tournait les talons pour rejoindre la table, se fustigeant en silence d'avoir cru à une idée aussi absurde!
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Le vieux loup orienta alors son corps, de manière à ouvrir l’espace et favoriser une interaction:
Oui allons manger ensemble! Cela vous convient? Il contempla le visage de Miss Caplan. Il n’y vit que de la bonne humeur, des envies de partage. Ainsi, ce fut dans un simple sourire, que le planning de la soirée changea. Il lui rendit alors un charmant sourire. « Tout me convient.» Il obliqua pour intercepter le regard de son bras droit. Le grand gardien eut un mouvement infime de la tête. Ses lèvres chuchotaient d’appeler le restaurant pour indiquer les modifications de dernière minute. Pour M. Eirik cela ne poserait pas de problème. Il était un prince, sans spectre, dans un monde fait d’ombres et de sang.

Ce dernier inclina ensuite du chef, courtois, bien élevé. Madame de Lascelle était l’épouse d’un homme d’estime. Était-elle autre chose ? Gabrielle semblait la respecter :
Comment avez-vous trouvé le spectacle? La femme pendue au bras de la noble, avait l’air d’être la plus tranquille des trois. Eliott soupçonnait qu’elle était de passage. La vie et les intrigues de la capitale n’avaient que peu d’intérêt pour elle. Ce qui n’était pas le cas de lady d’Avon. « Un travail sérieux. … Ils ont-» L’inconnue s’avançait, d’un pas, un sourire aux lèvres. «Une manière de dire qu’elle s’est ennuyée pendant les vingt premières minutes.» L’accent même masqué confirmait que cette dame venait de France, probablement du sud. « Je n’ai pas été si dur. Non. Seulement c’était … un peu scolaire. » Une analyse avec laquelle le directeur était d’accord. Mais, il n’était pas contre suivre certaines conventions. Le public ne cherchait pas tout le temps à être bouleversé. Parfois, il voulait un divertissement.

Maintenant qu’elle prenait la parole, Mme Charpentier, apprécia de la conserver:
«Amélia m’a appris que vous étiez là le soir de l’attentat… ? » Le verre de la comtesse reste suspendu. Il ne fut pas le seul. Eliott se souvenait lui aussi de cette expérience désagréable. La preuve que cette cité était, hautement corrompue, en perdition. Quand un peuple voit émerger des radicaux de la sorte, alors une révolution est à redouter. L’Europe n’était plus autant à l’abri qu’elle ne le pensait. « Avez-vous eu peur ? » Cette fois, il nota qu’Amélia se fit plus attentive. « Les journaux disent qu’il s’agissait de jeunes gens. » Ce n’était pas le sujet de conversation le plus aisé, pour le mafieux. Il ressentait encore les conséquences de cette attaque sur le Réseau. Toute fêlure pouvait devenir une brèche. Ce qui était très dangereux. «Oh. Oui. Faites darling. Nous allons prendre un verre! »

Simon? Eliott observait Gabrielle à distance. Il semblerait, que cette femme soit bien plus familière de l’aristocratie britannique, qu’il ne le supposait de prime abord. C’était un point intéressant d’autant qu’on ne lui en avait soufflé mot. Peut-être allait-il devoir se résoudre à lire le dossier de Miss Caplan ? Le cercle de gentlemans s’interrompit. Un soixantenaire, aux épaules carrées, se retourna: « … Mad- »

Prêt à reprendre la conversation, Odin nota pourtant que la Comtesse d’Avon, tout comme son amie, regardaient elles aussi la scène:
« S’il est là… Caleb ne doit pas être loin. » Suggérait malicieusement la Française, en faisant courir son regard sur la foule. Eliott rencontra le regard d’Amélia. Sa malice ne cacha pas tout à fait, sa prudence. Il reconnaît en elle la réserve des bêtes blessées. Celles que la douleur a fait grandir. « Allons nous installer mesdames. » Il ouvrit le passage du plat de sa main.

Mais Amélia ne cilla pas. Ses yeux guettant prudemment les réactions de l’Allemand: Oh euh... pardon...Je... vous ai pris pour un autre.
Un veston au broca raffiné et une ceinture pour dessiner la taille, mettaient en valeur les couleurs de sa maison. « Ce n’est rien. » Lui répondait poliment sieur Oliver Von Hannover, Prince par alliance de l’une des plus anciennes lignées. Le diplomate inclina du buste, saisit la main de la dame, pour la saluer dans les formes. « Lord Hanovre. » Il lui sourit, et fit un pas de côté pour que ses compagnons la voit. « Pouvons nous vous offrir un verre Madame… ? »

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Eliott était un gentleman, c'était un fait. Gabrielle savait qu'il voulait lui faire plaisir en premier lieu, voilà sans doute pourquoi il acceptait si facilement ce changement de plan. Si Hector n'en était pas heureux, elle s'en moquait par contre. Le garde du corps du directeur et la boxeuse, n'étaient clairement pas des grands copains. S'il y avait un danger autour d'Eliott, c'était bien ce dernier. Elle n'avait pas le droit de faire un pas de travers. Ils allaient donc manger avec les deux femmes.

Gab' posait la question dans un réel intérêt d'avoir l'avis des autres. Elle ne manqua pas de sourire amusé à la réponse d'Amélia, mais surtout, au sous-texte que son amie faisait alors comprendre.

- Mmm... Peut-être que pour des gens qui ont l'habitude, il faut qu'il y ait plus de stimuli. J'avoue personnellement, ne pas avoir remarqué de longueurs. Mais je ne vais pas non plus au théâtre toutes les semaines. J'espère que tu ne t'es pas ennuyée jusqu'à la fin. Avec un air amusé.

Ah, les informations passaient vites, pour rendre l'ambiance un peu plus lourde. Ils étaient trois dans ce groupe, à avoir été là le soir de l'attentat. C'était compliqué d'en parler pour certains. Rix, quant à elle, faisait avec, ce n'était pas la première fois qu'elle avait joué avec la Mort comme ça. Elle hocha tranquillement de la tête.

- Oui, tout comme Amélia et Eliott. Les questions, que l'on pouvait trouver un peu déplacées, étaient pourtant légitimes. Quand on n'avait pas vécu une telle chose, cela attirait les questions de ceux qui n'avaient vu cela que de loin. Elle se frotta doucement le bras. Mmm... oui bien sûr. C'est ne pas avoir peur, qui rend suicidaire. Et je ne tenais pas à perdre la vie ce soir-là. Hausse les épaules. Je n'ai pas réellement pris le temps de bien les observer.

Il fallait bien avouer que pour le coup, Gab' avait surtout réfléchit à comment sauver sa vie et celle du plus grand nombre. Heureusement qu'Amélia avait été là. Elle avait un réel respect pour cette femme, qui ne s'était pas plus laissé faire qu'elle. Elles avaient été un bon duo. Elle était contente de l'avoir rencontré.

Bon bien sûr, rien ne pouvait être tranquille, il fallait qu'un fantôme passe, pour lui faire oublier le reste. Il n'y avait que Simon pour cela, même si elle savait qu'il n'était plus de ce monde, parfois, il y avait cet espoir fou. Totalement impossible bien sûr, mais comment faire autrement? Certaines envies étaient totalement irrationnelles. On lui disait que sans doute, n'avait-elle pas totalement fait son deuil, c'était certains. Mais il fallait bien continuer à avancer, mine de rien.

L'homme ne sembla pas plus dérangé que cela, d'avoir été agrippé par une inconnue. Rix aurait voulu partir rapidement, n'ayant rien à dire à quelqu'un qu'elle ne connaissait pas, mais ce dernier la rattrapa un instant. Elle resta silencieuse une demi-seconde, pourquoi vouloir l'inviter à boire un verre? A voir l'entourage du mec et lui-même, elle avait sans doute affaire à du haut rang.

- Non... non merci, c'est gentil, je suis avec des amis. Veuillez m'excuser. Sans se présenter, sans rien de tout cela, elle retournait alors s'asseoir à la table, la tête un peu chamboulée. Elle attrapait le premier verre qui était servi pour en boire une bonne gorgée. Cherchant à faire descendre les battements de son cœur.

- Tout va bien Oliver? Caleb revenait vers le groupe avec les verres de ces messieurs.
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Le directeur affectionnait la présence des femmes. Particulièrement sensible à leur regard sur le monde. Son désir le plus fort était qu’elles prennent le pas sur les patriarches de ce côté de l'hémisphère. Ne serait-ce que cent ans:
« Oh. Non non. Je ne me suis pas ennuyée une seconde. La salle en elle-même donne à voir. » Cette remarque faisait planer un mystère que le Norvégien associa à la malice féminine. Il n’avait pas de peine à imaginer cette dame dans une intrigue de cour. Quand bien même elle ne fut ni une Anglaise, ni une Espionne, comme son mari. « C’est du théâtre, dans le théâtre… » Les de Lascelle étaient en dehors de tout cela, depuis des années, de part leur localisation. Mais, ils étaient en Angleterre pour une période plus longue et les langues se délient. La dame du lac étudiait tout cela avec ironie.

La vie réelle était parfois plus formidable que la scène:
- Oui, tout comme Amélia et Eliott. Mmm... oui bien sûr. C'est ne pas avoir peur, qui rend suicidaire. Et je ne tenais pas à perdre la vie ce soir-là. L’instinct de survie de cette femme était indiscutablement puissant. Gabrielle voulait vivre. Gabrielle était très vivante. Avec elle, le veuf avait envie de vivre plus vieux.

Les Charpentier avaient été profondément choqués par l’affaire. D’autant plus quand ils avaient su que leurs amis avaient été menacés. Marion ne pouvait pas cacher son trouble;
Je n'ai pas réellement pris le temps de bien les observer. Ces dames avaient été dans une situation compliquée. Leurs vies avaient été plus menacées. Leur survie n’en était que plus satisfaisante! « Nous étions occupées! » Par les images prises au moment de l’attaque, ils savaient qu’elles avaient été les meneuses d’une résistance salutaire. Il y aurait probablement eu plus de morts sans leur intervention. « Oui… Quelle histoire. Les responsables ont été retrouvés ? » Les autorités ne parlaient plus de cette affaire depuis quelque temps. L’enquête piétinait. « L'investigation est encore en cours. » Le Réseau avançait plus vite que la police. Il avait des moyens plus importants. Il n’était pas contraint par les lois en vigueur.

A la table, les trois spectateurs avaient pris leur chaise. Ils avaient leur boisson. Il ne manquait que la sportive pour faire un toast.

Du coin de l'œil, Odin suit le mouvement de la Comtesse, qui vérifie discrètement son téléphone. Était-elle dépendante de cet outil ? Il ne le croyait pas. Au sourire charmé sur sa face, il comprit qu’elle était dans les affres des amoureux transits. «Dis lui que je n’abandonne pas l’idée de la “boom”.» Madame Charpentier avait tous les traits d’une entremetteuse! Eliott ne savait si cela l’amusait ou bien le mettait sur la réserve. Il aimait qu’on ne se mêle pas à ses conversations privées. En fait, de tout ce qui était privé. « Oh. Elle a l’air contrariée… Tu crois que le petit Prince a encore fait des siennes ? » La remarque française arrivait jusqu’à l’oreille du vieil homme.

Il pouvait voir lui aussi que la boxeuse n’était pas dans son état normal:
« Gabrielle ? … Vous faites un drôle d’air. Est-ce que tout va bien ? » Les yeux gris d’Eliott la sondait. « Oliver a été irrespectueux ? Ce vieux bouc. » Le ton accusateur était assorti d’un regard en direction des nobles. Madame de Lascelle posa la serviette en tissu sur le bord de la table. Prête à se dresser pour défendre une des siennes soeurs. « … Amé. » La vigueur de la réaction étonnait autant M. Eirik que la Française. Mais, aucun d’eux n'avait en mémoire le désamour britannique comme elle. Gabrielle méritait d’autant plus de respect qu’elle avait emporté l’estime de l’Indienne. « Je crois bien que c'est Mister "Black". Attends. » Marion saisissait sa coupe pour la lever en direction du Juge de peine, non sans un petit clin d'oeil espiègle. Amélia se retint de lever les yeux au ciel et bu une gorgée.

Ils étaient séparés par plusieurs tables. Ils ne pouvaient pas entendre ce qui se disait. C’était un peu comme au théâtre finalement;
- Tout va bien Oliver? Caleb revenait vers le groupe avec les verres de ces messieurs. « Mm ? Oui. Oui… » Le regard de l’Allemand se stoppa net sur la table où était le quatuor insolite. Il décrypta les visages un à un. Des sentiments contradictoires naissent en lui. Il ressentait la crispation instinctive d’un noble devant une parvenue. En même temps, sa nouvelle ouverture d'esprit l'amenait à en éprouver une toute nouvelle culpabilité. « Saviez-vous qu’Amélia de Lascelle serait là ce soir ?» Il porta le verre à ses lèvres. « Je ne vois pas Zenon… » Le vieux marin avait tendance à esquiver les mondanités.

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Gabrielle comprenait qu'Amélia trouvait toujours un moyen d'utiliser son sens de l'observation, si ce n'était pas sur scène, ce serait la salle. Elle connaissait un peu ses liens avec ce milieu qui était celui de son époux. Elles en avaient parlés toutes les deux. Sans mensonges, en toute confiance. La boxeuse ne connaissait pas grand-chose de ce monde, elle avait appris en écoutant la comtesse. Leur vie, l'acceptation de ce qu'ils étaient, n'avait pas été la chose la plus simple. Personne ne voulait d'elle dans ce milieu. Elle s'était imposée. L'américaine avait énormément de respect pour sa consœur. La remarque de la Française faisait sourire Gab, en effet, c'était sans aucun doute, un sacré théâtre. Heureusement, Eliott était dans une autre sphère. C'était parfois déjà un peu compliqué, alors... s'il était lui aussi un aristocrate. Elle lui caressait doucement le bras, appréciant qu'il accepte le changement de programme.

Quant à l'enquête... en effet, les choses allaient lentement. Mais rien n'était facile quand on courrait après des terroristes. Elle le savait, elle n'était pas dans ce département, mais avec des potes et ils en avaient discutés. Les cellules terroristes pouvaient redevenir dormantes longtemps et pouvoir les retrouver, était un travail de titan. Elle ne jugeait donc pas ses collègues anglais et leur faisait confiance, ils finiraient par tous les mettre face à leurs responsabilités. La prison était tout ce qui les attendait, dans un futur proche.

Cet interlude la mettait moins sur ses gardes. La mettait même sans aucun doute en danger. La voix d'Eliott la tira hors de ses considérations. L'énervement d'Amélia ne manqua pas de la surprendre aussi. Elle fit un sourire à l'homme.

- Oui, oui... tout va bien Eliott. Puis à Amélia. Il n'a rien fait, je me suis trompée, c'est tout. Et avant même que quelqu'un ne se permette de poser des questions un peu trop personnelles, elle se levait à nouveau, ayant besoin d'être seule quelques minutes, pour recomposer un visage un peu plus neutre. Je reviens.

Elle n'allait pas fuir non plus, même si d'un coup, tout ce qu'elle souhaitait, c'était filer, retrouver son antre, voir même Kylian, pour parler, pouvoir sortir ce qu'elle ressentait. Reprendre en main l'esprit et le cours de l'histoire. Elle se retrouver dans les toilettes des femmes, pour se passer un bon coup d'eau froide sur le visage, s'ordonnant de reprendre contenance. Elle ne pouvait clairement pas se laisser ainsi aller. Mais la rencontre l'avait bouleversée.

Caleb suivait du regard, celui d'Oliver, pour remarquer Amélia assise à une table, avec son amie française et... Eliott? Etrange. Les deux se connaissaient-ils? Est-ce qu'il y avait des liens entre Zenon et le directeur qu'il ne connaissait pas. Il fit un petit sourire forcé à Marion, avant de répondre au Prince, tout en buvant son verre de son côté.

- Non, mais je n'en suis pas étonné. Haussant les épaules. Si Zenon peut éviter ce genre de soirée, il le fait. Un vrai poisson.
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Miss Caplan avait pourtant un teint à la limite blafard. Son cavalier, tout comme sa nouvelle amie, pouvaient le voir. Si Gabrielle ne souhaitait pas s’expliquer plus, c'était son droit. Ils s’apprêtaient donc à passer la commande de leur soupé:
-Je reviens. La remarque fit réagir Eliott. Il eut envie de se lever pour rattraper la belle. Il pouvait voir qu’il y avait un souci. Avant qu’il puisse agir, la Française le retenait par la manche en secouant la tête. Elle lui sourit pour adoucir sa réaction. Mais c’était parfois mieux de laisser les choses se faire. Ce n’était pas facile pour Odin de laisser une dame dans le malaise. Il résistait à son instinct le plus fondamental.

Ceci dit, Amélia n’était pas du même bois. Sous le regard de son amie, elle quitta sa place.
« Elle semble vouloir de la soli-» La dame connaissait l’avis de Marion. Mais, elle avait fait son choix. Tranquille, parcourue la salle de restauration. Sa main repoussa la porte des toilettes. Silencieuse, la comtesse alla au côté de sa compatriote. Très lentement, elle posa une main à plat sur son dos pour le frotter. Les yeux de Gabrielle avaient parlé pour qui aime, comme la comtesse aime. « … » Elle souria amicalement au reflet de la jeune femme dans le miroir. Il y avait des moments où une femme avait besoin de ses soeurs humaines. « Que lui est-il arrivé ? » Questionnait donc gentiment l’aînée. En réalité, elle n’était pas plus curieuse que cela. Ce qu’elle voulait c’était avant tout que le mal soit exprimé. Il n’y avait que comme cela qu’il perdait son pouvoir sur le cœur.

Quant aux hommes, tout ceci ne les avait pas dérangés plus longtemps. Ils reprennent leurs affaires:
-Non, mais je n'en suis pas étonné. Si Zenon peut éviter ce genre de soirée, il le fait. Un vrai poisson. Ce qui était connu du comte d’Avon. Finalement, il était moins mondain que son épouse. C’était ironique.

Oliver haussa des épaules, nonchalant. Il n’appréciait pas assez Amélia pour contredire le Juge:
«Mh. Soit. Je l’inviterai bientôt. » Hanovre prendrait des nouvelles de son vieil ami. Il lui proposerait sans doute de venir au domaine. Les chevaux avaient besoin de faire un peu d’exercice. Ce serait une occasion de discuter. « Que diriez-vous d’un dernier verre au club ? » Quand on parlait du “club” c’était l’une des adresses les plus sélect de la capitale. Là où une bonne partie de l’aristocratie se donnait rendez-vous. Ils y faisaient principalement des affaires. C’était là que le diplomate avait fait la plupart de ses accords commerciaux par exemple.

Pendant ce temps, M. Eirik faisait donc la connaissance de Madame Charpentier. Par quelques aspects, elle n’était pas sans lui rappeler une bonne amie à lui. Une italienne qui donnait dans le trafic de marchandise. Ces deux femmes auraient eu de quoi échanger. Pourtant, le Directeur prenait garde à ne pas tout mélanger. Car oui, certaines choses devaient être compartimentées, séparées. Il n’était pas bon de mêler le plaisir aux affaires…

Légende: Eliott Eirik - Hector Walsh- Gabrielle Caplan - Amélia de Lascelle - Marion Charpentier - Felicia Watson - Oliver Hanovre - Caleb Blakemore
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Eliott Eirik
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