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Début d'enquête - PV Daniel West
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Alexandre était assis sur le rebord du bureau, observant le tableau d'enquête. Il fit cliqueter son stylo à plusieurs reprises, signe que tout cela l'agaçait prodigieusement. Cette enquête stagnait. Mais il ne pouvait pas dire grand chose, et encore moins faire une quelqu'onque moral... Puisqu'il venait de sortir d'arrêt maladie. Alexandre avait réussi à se blesser seul, en prenant un couteau. La blague n'était pas drôle puisqu'il aurait réellement pu avoir des séquelles d'un telle bourde. Heureusement, aucun tendon n'avait été touché. Alexandre avait juste dû ne pas utiliser sa main principale pendant pas mal de temps. Ce qui l'avait obligé à rester à la maison. Au vu des choix de vie du flic, cela ne l'avait pas rendu malheureux. Mais il avait juste découvert que sa femme lui cachait quelque chose. Al' n'avait pas eu le fin mot de l'histoire, mais il avait décidé de laisser Maddy gérer. Elle savait ce qu'elle faisait. Et surtout le flic ne voulait pas prendre le risque d'abimer la confiance qui régnait entre eux. Au moins signe de danger, elle lui demanderait de l'aide. Il en était certain.

Alexandre se leva, prit le temps de regarder d’autre documents et décida d’essayer d’arrêter d’être de mauvaise humeur. Le flic avait le cœur lourd en cette période. Il avait appris le décès de son père et souffrait de ce deuil sans corps. Le Russe sentait que la crise quarantaine approchait… Il avait fait des choix tranchés dans sa vie, fait des sacrifices et par moment il doutait. Il se posait des questions. Avait-il bien agi ? Aurait-il dû faire autrement ? Les choses n’étaient pas simples. Ses enfants étaient presque tous en âge de comprendre. Alexandre ne savait pas s’il devait rester silencieux ou s’il devait en parler avec eux. Le Russe rajouta une photo sur le panneau. Il se devait de faire taire ses questions intérieures et tâchait de répondre à celles qui se trouvaient sur le panneau. L’enquêteur posa les yeux sur l’heure, il attendait que son collègue se présente. Bud n’était pas disponible pour le moment, se retrouvant à devoir bosser sur une autre enquête. C’était le bordel niveau organisation… Et Al’ détestait ça.

Le Russe savait qu’il allait encore attendre une bonne dizaine de minutes. Pour cela, il ne pouvait que s’en prendre à lui-même. Alexandre était venu en avance. Énormément même… Le temps de pouvoir trouver toutes les blagues qu’on avait pu lui faire en son absence. La souris débranchée, c’était un classique. Tout comme le zizi fait de la pâte à fixe… mais pour le reste cela commençait à être de haut niveau. Au moment d’ouvrir son tiroir, il vit que tout était remplis par des billes en polystyrène. Cette fois, Al’ ne pu s’empêcher de râler à voix haute « Putainnnnnnnn ! Mais Bud, tu casse les couilles !». Il prit le temps de vider son tiroir puis alla tout mettre dans le celui de son partenaire. Ce fut à ce moment précis qu’il entendit quelqu’un toquer. « Entrez ! ». Puis, Al’ fit un signe de la main pour ne dire qu’il ne valait mieux ne pas poser de question. Il termina de mettre les derniers polystyrènes en vrac sur le bureau de son partenaire, puis commenta « Bon, allez, on y va, faut aller bosser. On a la famille de Health Trenmore qui va nous attendre. ». Ce n’était peut-être pas la meilleure entrée en matière pour montrer son sérieux, mais Al’ n’avait plus rien à prouver.
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26.05.20 15:28
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D'accord, ce n'était pas drôle du tout de se moquer des malheurs d'un collègue. Surtout que l'événement aurait très facilement pu virer au drame si Al' avait eut son arme de service dans la main ou s'il avait viser un tout autre endroit avec son couteau... La gorge ou la poitrine par exemple. Au final, c'était bien parce que l'incident ne s'était pas si mal terminé que ça qu'ils pouvaient se permettre de rire sous cape du pauvre Alexandre. Quand certains ne lui lançaient pas purement et simplement des piques visant à le faire réagir. C'est ce que fit Daniel West lorsqu'il pénétra dans le bureau du blessé nouvellement revenu sur le lieu de travail.

-Bonjour à toi aussi... Heureux de voir que tu n'as pas d'armes trop dangereuses dans les mains. Quand on voit ce dont tu es capable avec un pauvre couteau.

Le policier tâchait de garder le maximum de sérieux possible afin de ne pas blesser son collègue qui devait se sentir suffisamment mal à cause de cette histoire qui s'était répandue dans le commissariat. Rosie avait pesté pendant un moment à cause de ce sang qui avait souillé sa scène de crime. Et apparemment certaines personnes n'avaient pas manqué de laisser une trace de leur passage dans le bureau du Russe. Des traces amusantes sauf pour le principal concerné bien entendu. Jugeant plus opportun de ne pas trop enfoncer le clou, Daniel ne fit donc aucun commentaire sur tout ce qui ornait le bureau de son collègue... Enfin de l'autre collègue maintenant.
Il avait toujours autant de mal avec Bud.

-Je ne sais pas comment tu fais pour le supporter mais... Bien, chef. Allons-y.


Le seul mot en français qu'il connaissait et qu'il aimait employer de temps en temps, quand ça lui plaisait. Il se déplaça donc légèrement sur le côté, libérant le passage pour laisser Alexandre passer et ouvrir la marche jusqu'à la famille du doyen de l'Université... Bizarrement mort avant l'explosion, comme sa secrétaire. Daniel avait repassé ce fait dans sa tête plusieurs fois au court de ces derniers jours sans vraiment comprendre pourquoi. La seule explication qu'il voyait pour l'instant était que le doyen et sa secrétaire étaient tous deux liés aux mafia... Mais il ne fallait pas brûler d'étapes. Peut-être que l'interrogatoire leur apprendrait quelque chose qui les obligeraient revoir leurs hypothèses.
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26.05.20 20:22
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Alexandre s'arrêta, regarda West droit dans les yeux, puis arrêta ce qu'il était en train de faire. Il valait mieux que le sujet soit évacué tout de suite. "Ha.Ha.Ha. C'est très drôle ! Quel humouuuuuur ! Je suis tellement, mais tellement, impressionné !" Le russe continua "Allez vas-y, fais toutes les blagues et réflexions que tu veux." Alexandre fit un moulinet avec les mains, comme s'il faisait avancer quelque chose. Puis une fois que son collègue eut terminé, "Allez, c'est bon. Fallait passer par là de toute façon." Le Russe termina de déverser les bouts de polystirène sur le bureau de Bud, puis finit par répondre au commentaire de West. "C'est mon pote.". Al' n'avait pas d'autres explication. Il n'en avait pas besoin. Bud pouvait être chiant, lourd, désagréable mais il était surtout loyal, drôle et fiable. Un bon ami. Le Russe se désolait de ne pas avoir eut encore l'occasion d'échanger avec lui, en particulier par rapport à la Bratva. Le Russe avait peur que tout finisse par lui exploser à la gueule.

Alexandre prit le lead et reconnu sans mal les quelques mots de français utilisés par West. Al' savait parler russe et anglais, mais il n'était pas du tout un amoureux des langues. Cela ne l'intéressait pas. Il ne connaissait que quelques mots de français, en particulier ceux que chantonner tout le temps Bud. Al' avait bien noté que son collègue venait de l'appeler chef... Cela ne dérangeait pas le Russe. En soit, il avait comme objectif de monter en grade. Mais il espérait juste que West n'allait pas non plus trop se laisser porter. Récupérant les clefs de la voiture de service, Al' les jeta à son partenaire du jour. "Allez, je te laisse conduire." Si Alexandre s'entendait si bien avec Bud, c'était peut-être parce que le Russe pouvait autant faire le con que lui, voir plus. Al' ne demandait pas à West de conduire juste pour l'emmerder, mais surtout parce qu'il souhaitait ménager sa main. Al' ne l'avouerai pas, mais il avait encore mal par moment.

Dans la voiture, Al' lui fit un rapide topo. Il n'était pas certain que West ait eut accès à toutes les infos ces derniers temps. Au vu du bordel que c'était... "Bon pour être rapide. Le doyen, Health Trenmore, est veuf. Sa femme est morte de maladie, un cancer, en .... A première vu, pas de lien avec notre affaire. Il a un fils, Wiliam Trenmore. C'est un adulte. Lui, il a la package classique, femme, enfant, la maison et probablement le chien. Le mec travaille, mais il nous a réservé sa matinée.". L'objectif était d'en savoir un maximum sur le père. A voir ce qui aurait pu amené le doyen à se faire assassiner quelques minutes avant l'université explose. Al' commenta "Donc, le programme c'est d'entendre le fils, puis d'aller faire un tour au domicile de Monsieur le Doyen.". Le flic avait profité de son arrivée plus tôt ce matin pour récupérer les docs administratifs nécessaires. Al' était minutieux pour la paperasse... bien que d'autre dirait qu'il était plutôt psychorigide. Al continua "Cette après-midi, on devrait pouvoir s'occuper du cas de l'assistante." Le Russe jeta un rapide coup d’œil à son téléphone personnel. Tout le monde était bien à l'école. Il commenta "L'objectif étant de ne pas faire d'heure supp' ce soir.". Al' avait envie de rentrer le moins tard possible. Sa fille ainée était passé dans une phase de conflits et, bien que cela puisse étonner, c'était Alexandre qui avait le plus de patience pour la gérer. Son fils Drew avait aussi un contrôle d'histoire demain et Al' avait promis de l'aider à réviser. La journée s'annonçait longue.

Alexandre laissa son regard se poser sur West. En fait, il ne connait pas du tout la vie personnel de cet homme. En fait, ils n'avaient jamais vraiment pris le temps de discuter... Et Al' avait l'impression de faire face à un bon introverti. Ils finiraient par discuter... Ou pas. Alexandre n'était pas du genre à forcer la conversation. En particulier avec ses collègues de travail.

Les deux flics finirent par arriver à la maison du prof de fac. Alexandre toqua à la porte, se présentant avec sa carte "Bonjour, Alexandre Berezowski, et mon collègue, Daniel West. Nous sommes tous deux inspecteur de police criminelle.". Se mettant en retrait, le Russe laissa West prendre le relais et faire les mondanité. Al' préférait faire le méchant flic, celui qui était le moins sympathique. Le flic avait toujours aimé le spectacle et c'était sans doute un vieux reste de sa petit carrière d'acteur. Wiliam Trenmore était l'archétype du prof de fac. On pouvait voir qu'il avait fait un effort pour s'habiller correctement. Il était stressé. Situation normale quand on se retrouvait face à deux inspecteur de la Crim'. Moins impliqué dans la conversation, Al' laissa son regard détailler la maison, ainsi que tout ce qu'il pouvait se trouver dans la pièce. Tout respirait la petite famille bourgeoise. Pour le moment Trenmore parlait en bien de son père, de leur lien, de ce qu'ils avaient pu faire ensemble. Se désolant aussi de l'attentat. Alexandre laissait West poser les premières questions, Al' allait enfoncer le clou par la suite.
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27.05.20 0:13
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Au vu de la réaction d'Alexandre, Daniel était bien content de ne pas avoir trop insisté sur le côté ridicule de l'incident subit par son collègue. Ce dernier semblait s'être préparé aux taquineries qui et lorsque le sujet de Bud fut abordé, la réponse fut courte et concise. Ils étaient amis, voilà tout. Daniel secoua simplement la tête de haut en bas pour signifier qu'il comprenait et acceptait l'explication. Au vu de la nécessité de reprendre une enquête qui avait un peu traîner, ils n'avaient pas vraiment le temps d'approfondir le sujet de toute façon. Et Daniel ne connaissait pas suffisamment Bud pour pouvoir le juger intégralement. Il attrapa le trousseau de clé de voiture et écouta son collègue lorsqu'il le briefa à propos des membres de la famille Trenmore.

-A priori nous ne devrions rien trouver de suspect chez le fils d'après la description que tu me fais. Il a l'air d'être un citoyen modèle qui paie ses factures tous les mois.

Et qui avait fondé une famille possiblement heureuse... Enfin c'était du moins ce que l'on pouvait conclure si on se basait sur les apparences. Mais les apparences pouvaient être trompeuses. Le programme donné par son collègue lui convenait... La famille du doyen dans un premier temps puisqu'il était une haute personnalité de l'Université.

-Et on a cherché si d'autres membres de sa famille n'ont pas de lien avec la mafia ? Les parents du père ou un oncle ou une tante. Quelque chose comme ça.

Peut-être Daniel allait-il trop loin, mais il valait mieux évacuer cette hypothèse rapidement si elle s'avérait mauvaise. Ils arrivèrent finalement au domicile du fils Trenmore qui fit un portrait très positif de son défunt paternel. Il n'y avait pas meilleur homme que lui, il était dévoué à sa famille... Tout ça... Tout ça. Il regrettait amèrement la perte de cet homme. Daniel avait gardé un air contrit pendant une partie du monologue avant de relever les yeux en se raclant la gorge.

-Soyez certain monsieur que nous comprenons votre douleur face à cette perte si brutale et soudaine et nous vous présentons nos condoléances. Mais comprenez que nous devons vous poser quelques questions à son propos.

Il parlait d'une voix calme et douce pour faire comprendre au fils qu'ils n'étaient pas là pour lui faire du mal mais qu'ils souhaitaient simplement comprendre ce qu'il s'était passé... Comme la famille qui avait aussi besoin de savoir pour faire son deuil.

-Vous tenez votre père en haute estime, mais voyez-vous... Une personne qui souhaiterait lui faire du mal ? Ou une raison particulière qui aurait pu pousser quelqu'un à le tuer ? Simples questions pour nous aider à écarter le maximum de pistes possibles.

Les réactions de William Trenmore face à cette question pourraient leur apporter quelques pistes ou éléments pour creuser dans un sens... Ou dans l'autre. Peut-être. Si la question suffisait. Et dans le cas contraire, son collègue russe était là pour enfoncer un peu plus le clou.
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29.05.20 22:29
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Alexandre répondit simplement "A priori...". On pouvait toujours être surpris. Les apparences pouvaient être trompeuses... Et il y avait finalement peu de certitude. Alexandre le savait bien. Combien de famille parfaite avait de lourds secrets ? C'était un classique, c'était banal. Ceux qui pensaient en pas avoir de secret de famille étaient des ignorants. Alexandre était même complice de cette situation dans sa propre cellule familiale. Ses enfants ne connaissaient pas leur grand-parents paternel. Ils ne savaient rien des parents et des frères d'Alexandre. Ils ne connaissaient pas leur lien avec la Bratva. Comment pourraient-ils même l'imaginer ? Al' ne savait pas quoi faire de ce secret. Il allait bien devoir le partager avec ses enfants un jour.

Ayant potasser le dossier, Alexandre répondit "Au niveau familial, pas de lien avec une mafia à première vue. C'est famille qui vient de la bourgeoisie londonienne... Du genre à manger un brunch des couverts en argent en discutant politique avec des personnalités publiques." Au vu de la gravité du dossier, il était important de ne fermer aucune porte. Il y avait eut des morts, des ados, des enfants...Et il était important pour les victimes d'avoir des réponses. Cela ne ramenait personne mais pouvait simplifier le travail de deuil. Il était aussi important de comprendre ce qui avait pu réellement se produire. Une personne ayant commandité un tel attentat était capable de tout.

West avait le don pour mettre le témoin en confiance. Alexandre était calme, légèrement en retrait. Alors que son collègue le faisait parler, il était évident, au vu de la gestuelle et des formulations, que l'homme leur cacher quelque chose. Ou du moins qu'il était gêné par la situation. Alors que West était en train de lui poser des questions à propos des personnes pouvant en vouloir à son paternel, il fut évident que William Tremore ne disait pas tout. Alexandre se décida à intervenir. Il ne fallait pas être brusque, juste un peu sec. "M.Tremore, il est important que vous partagiez absolument toutes les informations que vous avez en votre possession pour nous aider." Al' se rapprocha du témoin "Votre père avait-il des fréquentations un peu étrange ? Une activité particulière ?". Le Russe fit un effort pour rassurer l'individu "Notre objectif n'est pas de mettre à mal la mémoire de votre père, mais bien de trouver des réponses. Pour vous, mais aussi pour tout ceux qui ont perdus quelqu'un... Vous êtes professeur, mais surtout vous êtes parents.". Le flic enfonça le clou "Certains parents ont eut leur enfants tuer dans l'explosion...". Al" appuyait sur la corde sensible. "Et s'il est impossible d'apaiser la douleur, il est possible d'aider tout ceux qui ont perdu quelqu'un à faire leur deuil.". Il marqua un temps, cherchant le regard de son interlocuteur. "M.Tremore, vous avez la possibilité d'agir, de changer les choses. Ce n'est pas négligeable." Sentant qu'il avait son interlocuteur dans le creux de sa main, Alexandre demanda "Il y-a-t-il des choses que vous voudriez partager avec nous ? Est-ce que votre père avait des fréquentations un peu étrange ? Des activités, des loisirs peu communs ? Ou encore devait-il de l'argent à quelqu'un ?". Puis les deux flics restèrent dans le silence, laissant tout le loisir à M.Tremore de réfléchir. Le silence pouvait être une arme redoutable, aussi bien du côté des forces de l'ordre que des auditionnés.

Après une longue attente, après que l'homme se soit torturé les mains et la conscience. M.Tremore finit par prendre la parole, expliquant la situation. Il pensait que, peut-être, son père aurait pu avoir des dettes. Que c'était un parieur. Alexandre lança un regard à West. Ils avaient peut-être eut une piste. Mais les flics laissèrent tout de même le temps au professeur de réfléchir s'il n'y avait pas autre chose.
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13.06.20 0:03
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Les deux policiers ont a priori rencontré une certaine coopération auprès de cette famille a priori normale et n'ayant rien à se reprocher. Mais au vue des circonstances ils ne pouvaient pas se contenter desdits a priori, surtout que la gestuelle du père de famille trahissait quelque chose qui craquelait le beau verni qui entourait les Trenmore. Pas de lien évident avec la mafia avait dit Berezowsky, mais il y avait quad même quelque chose qui clochait. Lorsque son collègue prit la parole, Daniel se mit un peu en retrait pour pouvoir observer à son tour. Alexandre savait se contrôler aussi et parler de sorte que la personne ne se braque pas. Il savait même appuyer là où ça faisait mal, là où l'homme était le plus vulnérable.

Daniel resta donc dans son coin, écoutant et observant sans trop en avoir l'air les réactions de Trenmore. Il regarda aussi quelques fois autour de lui, pour observer la pièce et le décor. On disait parfois que le décor pouvait trahir quelque chose de la personnalité de la personne qui habitait-là, mais malheureusement il n'était pas profiler et ne pouvait donc rien déduire de bien travaillé de ce qu'il voyait. Mais peut-être que quelque chose accrocherait suffisamment son regard pour qu'il soit notable. Son attention est de nouveau attiré vers Trenmore qui leur donna une nouvelle piste.

-Des dettes dites-vous ?

Daniel avait laissé passer un certain silence, le temps de laisser Trenmore reprendre la parole et rajouter des choses si l'envie lui en prenait. Mais apparemment l'autre n'avait rien à rajouter... Ou n'en n'avait pas envie. Les deux solutions étaient possibles. Toutefois, si la piste était intéressante et méritait qu'on y prête un peu d'attention, il manquait des détails.

-Qui vous fait penser cela ?

C'était délicat de poser une question ainsi, mais il fallait essayer de creuser cette nouvelle piste... Bien sûr, Trenmore pouvait toujours se braquer et refuser de répondre. Ainsi, il rajouta quelques paroles pour l'inciter à parler.

-Je sais que c'est difficile de parler de choses pareils, surtout à des inconnus. Mais vous devez nous dire tout ce que vous savez. Ainsi, nous pourrions comprendre plus rapidement ce qu'il s'est passé et vous permettre de faire votre deuil le plus rapidement possible.
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17.06.20 13:29
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Trenmore était mal à l'aise. Normal. Qui le serait en cette situation ? Alexandre écoutait, analysait. Daniel posait des questions importantes. Le Russe laissa leur interlocuteur se perdre et finir par répondre. Toute résistance psychologique avait cédées. L'homme allait parler et tout dire. Alexandre en était désormais persuadé. Cette fois un peu plus en retrait, l'inspecteur prit des notes. Ils allaient devoir mettre tout ça par écrit et ensuite tout faire signer par Trenmore. Al' était de ceux qui respectait bien les démarches administratives... Et dans cette affaire, c'était particulièrement important. Ils devaient réussir à clore cette enquête rapidement. Un vice de procédure n'était pas acceptable.

Désormais, ils avaient une piste. Il était nécessaire de la creuser et de remontre jusqu'au commendataire. Quoi qu'il se passe et quel qu'il soit.
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16.08.20 23:36
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