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Holiday Inn Express London on fire
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L'air devient de plus en plus opaque. Il y a une vague odeur de brûlé. Quelqu'un a fait cramer quelque chose. C'est bizarre non ? Ma chambre n'est pas équipée de cuisine et sûrement que c'est pareil dans les autres... Je m'arrête de marcher, figé au milieu du couloir du premier étage désert à cette heure. Les autres usagers sont sans doute en train de se restaurer au dessous, ou de dîner dans leur chambre. L'odeur de brûler s'intensifie. Ça me fais plisser le nez. L'espace autour de moi se brouille en même temps que les alarmes incendie se déclenchent. J'ai l'impression d'être sous l'eau et d'entendre le chant des sirènes. Les mains plaquées sur les oreilles, je m'écarte pour ne pas percuter un type sortant en trombe de sa chambre. Les portes du couloir s'ouvrent, déversant un flot de clients affolés. Ils se ruent vers la sortie, et ne tardent pas à bouchonner. Un type regarde le vide, resté comme moi dans le couloir, immobile. J'entends un bruit, comme le tonnerre ou... Une foule dévalant les escaliers des niveaux supérieurs. Il faut bouger, et vite. J'attrape la main de ce monsieur sans réfléchir et je l'entraîne à ma suite dans les escaliers. La fumée s'engouffre par là. L'homme d'une cinquantaine d'année me broie les doigts. Il semble avoir des difficultés à respirer. C'est trop tard maintenant. Je plaque mon t-shirt sur mon nez, retiens ma respiration et fonce. Nous sommes presque en bas lorsqu'il trébuche et m'entraîne au sol. Ici, l'air est légèrement plus respirable. Des pieds passent près de moi à toute allure. Je reprend un souffle qui me fait tousser dans mon t-shirt. La suie m'emplit les yeux, les oreilles, les narines. Il faut continuer. Je me redresse à moitié, puise dans l'énergie du désespoir pour avancer et... Je suis stoppé net dans mon élan : L'homme derrière moi est immobile, cloué au sol comme un gros caillou. J'essaie de rester calme mais c'est difficile, vraiment, alors que je me fais percuter et que ce pauvre gars se fait littéralement piétiner. Je le retourne et le traîne par les pieds.

La double porte derrière moi s'ouvre à la volée. Des hommes sortis d'un univers de science fiction débarquent. L'un d'entre eux charge mon infortuné voisin sur son épaule, l'autre m’entraîne par le bras jusqu'à la sortie et je m'y accroche comme à la planche de salut. Avant de me rendre compte que je ne peux pas sortir d'ici. Pas sans le cellulaire. Je me laisse glisser au sol, échappant a sa poigne et file ventre à terre, suivant le même cours que la fumée, retournant sans le savoir dans un endroit bien plus dangereux qu'auparavant : le feu a été contenu sur les cotés mais il est encore très fort et il a atteint le premier, dévorant déjà les chambres situées au dessus des cuisines. J'arrive dans un couloir et tu poursuis ma route. J'ai de plus en plus de mal à respirer mais je ne peux pas renoncer. Il faut absolument que je rejoigne ma chambre et que je récupère ce téléphone. S'il disparaît dans l'incendie, je pourrais compter une victime de plus à mon actif. Il en est absolument hors de question.
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28.05.20 18:56
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Ça clignote rouge sur le tableau. Les sirènes se sont mises en marche et vous n'avez pas une seconde à perdre. Quand vous arrivez sur place, l'immeuble est en feu et les gens commencent à sortir, étouffés par une épaisse fumée noire. Tout le quartier sent le brûlé. Tu donnes tes ordres. Pendant que le gros de l'équipe s'occupe d'éteindre le feu en sortant tout le matériel nécessaire. Tu embarques trois autres pompiers avec toi après avoir enfilé la combinaison anti-feu et tu entres dans l'immeuble en feu.

Après une belle progression, vous vous retrouvez devant une porte qui refuse de s'ouvrir alors tu donnes un gros coup d'épaule dedans. Tu vois direct les deux en difficulté. T'attrapes ton collègue le plus proche et tu l'aides à charger le type incapable de marcher sur son épaule. Toi tu attrapes le bras de l'autre. Tu l'entraînes vers la sortie. Il s'accroche tellement à toi que tu sens tout son poids sur ton bras.

Et soudain plus rien. Tu le sens plus. Il t'a lâché. Tu te retournes pour le chercher du regard. Tu le vois monter l'escalier... " Sully Non ! C'est dangereux. Laisse le. Y 'est taré de retourner la dedans." Tu secoues la tête. " Non. Imagine, il reste quelqu'un et que c'est pour cela qui est reparti? Sors! Je le rattrape et on se retrouve dehors." Tu t'élances à sa suite. La fumée se fait plus épaisse et la chaleur a pris quelques degrés.

Tu le retrouves dans une des chambres en train de fouiller. " Mais vous êtes totalement inconscient. Vous allez mourir étouffé ! " Tu vois bien qu'il respire plus alors tu enlèves ton masque et tu lui mets de force sur la figure. " Inspirez! Aller... Faut qu'on redescende avant que les escaliers soient inutilisables. "

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01.06.20 23:01
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" Mais vous êtes totalement inconscient. Vous allez mourir étouffé ! " La voix du type assez fou pour m'avoir suivi me parvient étouffée par la visière.
"MAIS ! Qu'est ce que vous fichez là VOUS ? Ca va pas la tête ?!" J'ai avalé de la fumée, trop choqué qu'il m'ai suivi jusqu'ici pour avoir le temps de penser que c'était une bien mauvaise idée d'ouvrir la bouche. De toute façon je parle trop, et on me le fait remarquer souvent, c'est le karma. C'est vraiment dangereux, et j'en ai bien conscience. J'ai tendance à tout prendre à la blague mais là c'est sérieux cette histoire. On pourrait bien cramer ici et maintenant ! Cependant je m'inquiète bien plus de ne pas retrouver ce cellulaire et de ce qu'il pourrait advenir de ceux qui comptent sur moi. L'air a du mal a passer, je ne fais que tousser et tousser et tousser et... "Hhhhhh..." Il m'a plaqué son masque sur le nez. Je me suis débattu d'abord, puis j'ai arrêté de bouger pour inspirer. "Inspirez! Aller... Faut qu'on redescende avant que les escaliers soient inutilisables. " Je fais non de la tête avant de le pousser vers la porte de l'appartement. "Partez !" et je cours vers la chambre qui est déjà une zone à risque et je ferme la porte au cas ou il s’évertue à me suivre. Je fouille et renverse les choses sur mon passage. La chaleur devient franchement insupportable, quand enfin je met la main dessus. Je m'assure de le mettre à l'abri avant de foncer sur la porte, l'ouvrant à la volée, manquant percuter le pompier qui n'est pas du tout parti. Et encore heureux en fait parce que sans son oxygène je ne serais pas sorti vivant. Je suis en train de mesurer à quel point ce que j'ai fait était stupide vu la situation. Et en même temps si c'était à refaire, j'agirais exactement de la même façon.

Là ca n'implique plus que moi. Les flammes ont traversé le plancher du couloir tout au fond, je n'y vois plus rien tant la fumée est dense. Je tiens en apnée, entraîné par mon super héros personnel semble-t-il. Nous atteignons l'escalier le plus proche. Il est en feu. Je suis pas loin de tourner de l'oeil, respirer est impossible, j'étouffe. Il partage une nouvelle fois son oxygène avec moi et sans doute shooté par le gaz, je me met à penser qu'il est drôlement beau et héroïque ce type en tenue. Il m'entraîne une fois qu'il a récupéré son masque, et je lui colle au train, peu désireux de finir en saucisse-merguez. Nous atteignons un nouvel escalier. Il a l'air praticable. La chaleur est intense, je sens littéralement l'eau quitter mon corps et imprégner les tissus de mes vêtements qui me semblent tout près eux aussi a s'enflammer, l'air est presque irrespirable mais il y a moins de fumée, ici. Alors je ne m'y attendais vraiment, vraiment pas. L'escalier cède en partie au dessus de nous. J'ai pas tout suivi, je sais même pas comment j'ai fait pour réagir si vite, mais nous sommes tout les deux plaqués contre le mur, et on voit le vide et les pompiers en contrebas arrosant l'escalier. La chaleur des flammes immenses et voraces que je vois très bien d'ici me brûle le visage et la gorge. L'un des pompiers nous pointe du doigt. Il est touuuut petit et OLALALALALA c'est haut, vraiment là "Oh noooon non non ça va pas le faire. Appelez les pompiers !" J'ai beau avoir trouvé une vanne j'arrive pas non plus à me marrer. Le sang qui n'a pas encore bouilli dans mes veines s'est glacé. Je ne fais pas le mariole à ce stade mais putain j'peux plus bouger. C'est qu'j'ai le vertige... J'me vois pas faire sinon j'arreterais mais j'suis littéralement en train de me faire saigner tant j'enfonce mes ongles pourtant pas si longs dans la paume de mes mains.
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17.06.20 23:02
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" Ce que moi je fiche ici??? Mais je suis pompier! Je viens vous tirer les miches de là. C'est un brasier!" Tu lui plaques le masque sur le nez parce qu'il est en train d'étouffer ce têtu. Et pourquoi? Pour retourner chercher un truc dans sa chambre. Il te repousse et il se barre dans la chambre. Te fermant la porte au nez en te disant de te casser... Non mais sans blague. Il a vu la Vierge lui...

Tu le repêches à sa sortie plus mort que vif et tu lui replantes ton inhalateur sur la bouche. Tu fais gaffe à pas parler mais t'en penses pas moi. Tu le choppes sous ton bras et tu l'entraînes dans les couloirs. Bordel que la fumée pique. Elle commence à te prendre à la gorge et aux yeux. Tu récupères l'oxygène pour inspirer un bon coup. Tu lui remets sur le museau et tu l'entraînes dans le couloir dont le parquet commence à être lécher par les flammes.

L'escalier principal par lequel vous êtes arrivés est impraticable, ravagé par les flammes. Le plancher sous vos pieds commence à être instable. Tu vois les flammes qui commencent à le transpercer. La fumée se fait épaisse. Tu entraînes le civil vers le deuxième escalier que tu espères intacte. Mourir brûlé... Angus te le pardonnerait pas. Ça remettrait Dawn dans le circuit... Elle qui a fêté ses un an le mois dernier... Il semble y avoir moins de fumée. C’est un bon point. Ça veut dire que le feu ne s’est pas trop répandu encore.

Tu l’entraînes quand tu entends un craquement sinistre. Le ciel vous tombe littéralement sur la tête. Tu tires le civil à toi. Tu le plaques contre le mur le plus proche en le tenant entre toi et le mur. C’est une partie de l’escalier du haut qui vient de s’effondrer. Tu jures en allemand. En situation de stress ou de colère forte c’est toujours ta langue natale qui reprend le dessus. Une partie de votre escalier s’est effondré sous le point de l’autre. En contrebas tu vois Miles. Il arrose comme il peut le reste de la structure pour que vous puissiez descendre.

Tu vois bien que le civil est tétanisé, « Ça va aller. Je vais vous faire sortir... Faut descendre maintenant... » Comme tu reçois aucune réponse et qu’il est totalement immobile, la peur au ventre tu vois pas d’autre solution. Tu lui mets ton masque sur la figure. Tu le soulèves et le renverses sur ton épaule en le tenant par les jambes. « Ne bougez pas. Surtout ne bougez pas! » T’as la voix ferme. Le genre de ton qu’on ne contredit pas. Tu commences à descendre sur la moitié d’escalier toujours accrochée au mur. T’as l’impression que ça prend une éternité alors que tu sais que c’est assez rapide. Arrivé en bas, tu déposes ton paquet dans les mains des ambulanciers pour qu’il s’en occupe. T’es soudainement pris d’une quinte de toux. Tu t’étais pas rendu compte que tu avais retenu ta respiration. Mais la fumée est pernicieux et tu en avais trop avalé.
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24.06.20 15:53
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Tu cligne plusieurs fois des yeux. T'es vivant. T'es sorti de cet enfer. Le cellulaire et dans ta poche. T'en reviens vraiment pas. Les minutes et les secondes qui viennent de s'écouler te semblent irréalistes. Tu as laissé ta vie entre les mains d'un parfait inconnu et il t'as fait descendre sur son dos. Tu laisses les ambulanciers te prendre en charge, un peu sonné. Tu te poses des questions. Est ce que tu en aurais fait autant ? Ils parlent de t'emmener à l'hôpital. Tu dis que tu vas bien, ils insistent. "je vous signe une décharge les gars. J'peux pas y aller j'ai aucun moyen de payer les soins" sans parler de te loger. Aller à l'hôtel coûte bien trop cher et tu dois encore envoyer de l'argent sur ce qu'il te reste. Enfin s'il n'est pas trop tard pour te rendre à la banque. Ta carte bleue et ton portefeuille sont sans doute partis en fumée... Il est heureux que le plus gros de ton matériel se trouve dans la boutique qui t'emploie et que tu comptes racheter. Ton revenu n'est pas encore stable.

Tu signes la décharge en écoutant d'une oreille le gars te dire que t'es parfaitement irresponsable. On lui dira. Tu sais que les soins coûtent une blinde, et puis ça poserait vraiment de nombreux problèmes. Après tout Arthur Dent n'existe pas. Un seul faux pas administratif et se serait vraiment l'enfer pour toi, encore plus qu'actuellement. L' homme qui t'a sauvé la vie se tient pas très loin, ses coéquipiers l'examinent. Un peu plus tard, il est enfin seul et tu vas à sa rencontre. Tu te doutes qu'il doit moyennement t'apprécier mais qu'importe il t'a sauvé la vie tu ne peux pas partir sans lui avoir parlé c'est impensable.

"Bonjour... Je m'appelle Arthur Dent. Merci de... Enfin de m'avoir sauvé la vie monsieur...?"

C'est un bel homme. Bon OK c'est un très bel homme. Il croise ton regard et tu baisses les yeux presque immédiatement. Il a des raisons d'être en colère. Tu ne peux pas lui expliquer pourquoi un simple objet valait la peine de mettre ta vie en danger et par la même la sienne. Un pompier reste un représentant de la loi et tu ne tiens pas vraiment à ce qu'on s'intéresse de trop près à ton cas. Pourtant tu voudrais vraiment le lui dire.
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08.07.20 16:59
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Des que tu es sorti de cet immeuble en feu, tu as été déchargé de ta cargaison et on t'a amené près d'une ambulance où tu t'es copieusement fait engueulé par Miles. Bah quoi? Oui tu es retourné dans les flammes, c'est ton boulot non? Oui tu as inhalé de la fumée. Y en avait plein. C'était pas comme si tu te baladais avec une bulle d'air propre. Oui bon OKAY d'accord. Oui tu te baladais avec une bonbonne d'air. Et OUI tu l'avais partagé avec le type que t'es allé recherché au lieu de la garder pour toi. Pourquoi? Mais crénom... T'allais pas le laisser s’asphyxier non? T'as partagé. Ca veut dire que tu en avais gardé pour toi aussi non? "Bon Bon ça vaaaa. Donne le moi ton oxygène... KeufffKeufff..." Oups... Ne t'énerve pas mon grand... Voilà... Respire pas trop fort sinon tu vas encore tousser... Tu enlèves ton casque et ta veste pour être plus à l'aise et avoir moins de poids sur toi. Et puis il ne fait pas trop froid pour un hiver londonien, du coup le pull et le pantalon ça suffit.

T'es là, à respirer doucement pour pas tousser tes poumons à cause d'une inspiration trop forte, le visage plein de suie, quand le mec inconscient que t'as sauvé arrive pour te parler. T'en soupires à l'avance. " Zander. Capitaine Sullivan Zander... " Le ton est peut être un peu trop froid et sec. Tu secoues la tête quand tu vois qu'il baise les yeux, penaud. Tu enlèves ton masque et tu te redresses pour lui tendre la main. "Mais appelez moi Sully. Je n'ai fait que mon travail. Même s'il est vrai que j'aurais préféré que vous ne nous mettiez pas plus en danger. J'espère que ce que vous avez récupéré valait le coup de risquer nos vies et que ce n'est pas un caprice... " Tu adoucis le tout avec un sourire. "Mais vous ne devriez pas être en route pour l'hôpital? Vous avez inhalé beaucoup plus de fumée que moi. Vous devriez faire examiner vos poumons. Ca peut être dangereux de ne pas surveiller cela. Je peux vous accompagner, je dois me faire examiner aussi ou mon collègue là bas va me tuer... " Tu fais une grimace à Miles. Tu sais qu'il a raison même si cela t'ennuie prodigieusement.
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19.08.20 18:42
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