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[CLOS] De retour chez-soi - PV Maddison [clos]
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Alexandre était en train de rentrer. Le Russe était revenu de loin. Physiquement, il allait bien. Il avait des égratignures, des bleus et des courbatures. Mais rien ne nécessitant une hospitalisation. Mentalement, le flic avait du mal à réaliser ce qu'il s'était passé. Pour le moment, il était toujours dans l'action, pas tout à fait dans le réel et complétement coupé de son quotidien. Le Russe avait pourtant l'esprit entièrement tourné vers Maddison et leurs enfants. Il commençait à être trsè inquiet. En discutant avec Isabel, il avait réalisé que sa compagne avait peut-être agi pour faire venir les secours. Le Russe essayait de faire taire les questions qu'il avait en tête, que cela soit par rapport à lui ou aux autres. Il s'était passé beaucoup de choses... Et Alexandre avait tué.

Le Russe était fatigué, épuisé même. Après les événements, il avait passé la nuit entre l'hôpital et le commissariat. Al" avait contacté le plus rapidement possible sa compagne. Il avait essayé de la rassuré comme il ne pouvait. mais le mieux était tout de même de rentrer. Alexandre en avait aussi énormément besoin. Il fallait qu'il rentre. Il était inquiet pour elle, pour leurs enfants. Le Russe était perdu et déboussolé. Il avait été secoué par les événements et une partie lui était encore en Ecosse. Alexandre avait prit le premier avion de la matinée pour rentrer. Maddison l'avait aidé à payer et à gérer toute la paperasse et les paiements. Cela avait été bien compliqué, mais au moins le Russe pouvait arriver le plus tôt possible. C'était le flic qui avait insisté pour que cela soit un taxi qui vienne le prendre l'aéroport pour enfin rentrer. Al' était à bout de nerf et il n'imaginait pas Maddison conduire alors qu'elle devait être dans un état pas possible.

Alexandre sentait que son disque interne s'était enrayé. Angoisse, fatigue, questions... Son esprit tournait en rond. Il fut soulagé de voir qu'il était enfin devant chez lui. Quelque part, le Russe avait eut peur qu'il n'y ait plus rien, que tout ait disparu. Il était 8h du matin et le Alexandre n'était plus rationnelle. Mais il était enfin chez lui, enfin rentré. Il avait désormais hâte plus d'une seule chose : retrouver les siens.
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25.08.20 23:18
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MADDISON DRAKE
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FACE IDENTITY : Lena Headey
IDENTITE : Maddison Drake
GROUPE : Objection
AGE : 40 ans
ETAT CIVIL : Mariée a Alexandre Berezowski
PROFESSION : Avocate (Accusation)
ETAT DE SANTE : Correct
LIENS : Alexandre son mari et ses trois enfants. Tim, Caleb.


Tu n’as peut être pas fait les bons choix mais tu les as fait et le message pour te dire que tout est ok t'a tellement soulagé que tu veux bien les refaire de nouveau. Cela fait plus de 36h que tu ne sais pas où est l’amour de ta vie. Était-ce un souci avec une enquête ? Était-ce sa famille qui avait mis la main dessus ? Tu l’avais déjà récupéré dans une dépression profonde après la conversation avec sa mère, est ce qu’ils avaient pu pousser à lui vouloir du mal après l’avoir déjà tellement détruit mentalement ? My Lord tu les détestes tellement. Et si c’était de leur faute tu étais prête à entrer dans le jeu des tiens pour nettoyer définitivement ce pays de la vermine mais tu as essayé de ne pas t'enflammer et de tenir bon les premières heures, jouant le jeu de la police.

L’avis de disparition, le tour des proches pour vérifier qu’il n’était juste pas allé faire autre chose. Comme si Alexandre allait faire ça mais SOIT, tu as appelé tout le monde, tu as géré l’inquiétude grandissante de tes enfants face à toutes les questions de ses collègues résistant à leur hurler dessus. Tu as fait tout ce qu’on te demandait de faire avant de te dire d’attendre. Attendre… VASTE BLAGUE… ATTENDRE… Tu as attendu quelques heures… En faisant les cent pas dans ta maison jusqu’à n’en plus pouvoir, demander à tes parents de s’occuper des enfants et partir voir la seule personne dans ce bas monde que tu sais assez puissante pour avoir des renseignements : Caleb. Tu as confiance en cet homme. Oh tu sais bien qu’il cache beaucoup de choses mais tu t’en moques, lui et toi c’est une longue histoire et t’avais besoin de réponses même si ça te coûterait cher ensuite. Il ne fait jamais rien pour rien.

Il allait voir ce qu’il voulait faire. Bien. Tu es rentrée de nouveau chez toi et a attendu. Tu as eu des nouvelles pour te dire que les recherches avançaient mais pas du côté de la police. Tu t’en moquais, tu voulais juste savoir et tu as enfin eu une réponse dans la matinée du dimanche. Le voyage en Ecosse, le message pour te dire qu’il allait bien mais qu’il rentrait avec les autres otages. Tu l’aurais bien étripé de le faire mais tu le connais bien, jamais il n’aurait laissé des gens sans protection. Foutu homme de loi que tu as épousé. Tu as donc encore attendu, te jetant sur ton téléphone quand il a enfin appelé et l’as passé à vos enfants qui n’en pouvaient plus d’inquiétude depuis autant d’heures que toi. Tu as passé le reste de la journée et de la nuit à gérer son rapatriement, prouvant son identité, payant tout, essayant de gérer au mieux pour qu’il puisse enfin être parmi vous au petit matin. Les enfants se sont écroulés de fatigue, toi tu n’as dormi que deux ou trois heures, tu as des cernes terribles, tu trembles de fatigue mais ce n’est pas grave, tu seras là quand il arrivera.

Tu sursautes quand tu entends la portière d’une voiture se fermer, renversant le livre que tu as sur tes genoux et jettes tout pour ouvrir la porte en grand. Ça fait déjà trois fois que tu te lèves pour rien mais tu es bien trop sur les nerfs pour ne pas bouger et quand tu vois que c’est enfin lui tu cours à sa rencontre pour te jeter dans ses bras. Tu ne penses pas au fait que tu puisses lui faire mal tu ne veux que sentir son corps contre le tien et tu l’embrasses passionnément. « Mon amour » Pourtant il est flic et jamais tu n’as aussi peur pour sa vie… Tu prends ton visage entre tes mains en continuant de l’embrasser jusqu’à le laisser enfin respirer. « Ne me fais plus JAMAIS ça. JAMAIS » Non ce n'est pas de sa faute mais c'est plus fort que toi. « Viens, tu dois être fatigué et avoir faim. » Tu l’entraînes dans la maison pour lui faire à manger ou ce qu'il veut. A vrai dire tes nerfs lâchent aussi tu trembles surtout mais t'essaies de te calmer.


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28.08.20 23:21
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Alexandre serra sa femme contre lui, fort, un peu trop fort peut-être. Ce fut à ce moment précis qu'il réalisa qu'il aurait pu la perdre. Qu'il aurait pu ne jamais revenir, être abattu et mourir dans cette chasse. Le Russe avait mal, mais passa complétement outre la douleur. Maddison était là, dans ses bras. Elle allait bien. Tout allait bien. Alexandre répondit à ses baisers, l'embrassant tendrement. Il avait besoin de la trouver physiquement, de savoir qu'elle était là. Le Russe répondit "Promis. Cela n'arrivera plus.". Et c'était nécessaire pour lui, pour elle, pour eux. Il y avait eut trop d'inquiétude, de peur et de douleur. Alexandre sentait aussi qu'il avait été poussé dans ses retranchements. Entre ses déboires familiaux et cette chasse, l'esprit du Russe avait considérablement été abimé. Cumulé, c'était trop pour lui.

La main dans celle de Maddison, Alexandre entra dans la maison. Le Russe était très fatigué, mais il n'avait pas faim pour le moment. Il sentait que ses nerfs lâchaient. Il voyait aussi ce que c'était le cas pour sa compagne. "Les enfants... ils sont couchés ?". Alexandre allait probablement passer les voir, pour montrer qu'il était bien rentré. Il avait aussi besoin de sa rassurer. S'il savait que tout allait bien, le Russe avait besoin de le confirmer visuellement. Alexandre se posa dans le canapé, entrainant Maddison avec lui. La gardant précieusement dans ses bras, il répéta "Tout va bien. Je suis rentré.". Il essayait de se convaincre lui-même. De se dire que tout allait bien. Mais tout n'allait pas bien, il le sentait, il le savait. Le Russe était assis dans le canapé, le bras droit autour de la taille de sa compagne et de sa main gauche, il lui prit délicatement les doigts de l'avocate. Alexandre le regardait droit dans les yeux. Il n'avait pas de mensonges envers elle. Il ne savait pas comment le dire. Alors, il expliqua de but en blanc. "Maddison, j'ai tué un homme.". C'était la vérité brute, la réalité cru. Alexandre expliqua tout de même "C'était dans un cas de légitime défense... Et il y a des témoins." Le flic n'allait pas être inquiété, même s'il serait mis à l'arrêt pour quelques temps. Une enquête était en cours. Mais cela n'était pas le plus important. Le plus important, c'était son avis à elle. Alexandre se demandait parfois s'il n'avait pas tord, s'il ne s'était pas perdu. Mais c'était sa compagne qui lui permettait de conserver sa boussole morale.
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31.08.20 17:20
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MADDISON DRAKE
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Tu lui demandes s’il veut manger mais tu ne sais même pas si tu es capable de le faire. Enfin tu as de quoi faire réchauffer s’il a envie, tu as eu le temps de faire de la cuisine pendant ces longues heures d’attente. As-tu mis au frais la viande d’ailleurs ? Mais pourquoi penses-tu à ça ? C’est tellement… ridicule et tu te retiens d’en rire. Oui tes nerfs lâchent. Tu as été poussée à tes limites comme jamais. Tu préfères encore une plaidoirie passionnée contre la rousse de petite vertu qui te sert d’adversaire de temps en temps ou une conversation animée avec Caleb que ce que tu viens de vivre. Tu as eu peur de le perdre et tu réalises que ta vie entière se serait écroulée si cela avait été le cas. Vous avez toujours tout mis de côté pour ne privilégier que votre famille, c’est passionnel depuis le premier jour. Explosif mais fusionnel et ça ne changera jamais.

Tu te laisses tomber dans le canapé contre lui, allant poser ton visage contre son torse ainsi que ta main. Les battements de son cœur t’apaisent. Tu ne veux pas être un poids pour lui, c’est lui qui a souffert, ce n’est rien comparé à ton inquiétude. « Oui ils se sont apaisés quand j’ai dit que tu rentrais. » Bien entendu ils ont besoin de le voir mais savoir que leur père était en vie et rentrait à la maison leur a permis de céder enfin au sommeil qu’il leur manquait autant qu’a toi ces derniers jours. Ton aînée est la plus inquiète. Même si les tensions avec son père sont courantes, elle l'aime et est la plus âgée pour comprendre ce qui se passe et a toujours été très fusionnelle avec toi. « Ils seront heureux de te voir. Prépares toi à les avoir sur le dos tout le temps les prochains jours. » Tu en ris un peu, essayant de voir le bon côté des choses.

Son regard, cette façon de te prendre la main tu la connais. Tu retiens ton souffle quand il commence avant de lui sourire, embrassant sa main avec douceur. « Tu es entraîné à ça tous les jours chéri, tu as fait un tir justifié qui ne mérite aucune sanction » Et si y’en a une autant dire que tu vas essayer de t’en mêler. Mais ça c’est juste pour ce qui est officiel, tu comprends la question sous entendue et tu viens l’embrasser. « On n’est peut être pas tous les jours d’accord toi et moi mais tu es un homme bon, qui ne tirerait jamais sur quelqu’un si cela n’est pas immanquablement obligatoire et j’ai toute confiance en toi. Cela ne change rien. » My Lord que ça ne change rien… « Qu’as-tu donc subi pendant cet enlèvement... Tu restes au repos ces prochains jours n’est ce pas ? » Tu te doutes qu’il aura du repos le temps de l’enquête puis de l’analyse psychologique mais une vraie pause serait utile après cela.


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06.09.20 1:29
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Alexandre était épuisé, à moitié allongé dans le canapé, sa compagne contre lui, il se sentait mieux. C'était en étant chez lui, en étant au plus près des siens qu'il se rendait compte qu'il aurait pu les perdre. Pendant un instant, le Russe se demanda s'ils avaient pris une assurance vie pour lui. Dans les prochains jours, il y ferait attention. Le fait qu'un jour il ne revienne jamais du travail était une possibilité tangible... Et le fait de savoir que sa famille serait à l’abri du besoin au niveau économique le rassurait. Le flic se nota aussi d'aller parler de tout ça à Bud et de le faire jurer d'être là s'il était amené à disparaître. A être là pour ses enfants mais surtout pour Maddison. Les pensées d'Alexandre étaient morbides, mais normal alors qu'il venait d'être confronté à la mort.

Le Russe eut un sourire. "Ça me va.". Le flic était père de famille, il aimait passer du temps avec ses enfants. Il savait bien qu'il était parfois maladroit, qu'il faisait des erreurs, mai sil était présent et continuerai de l'être. Alexandre était rassuré qu'ils se soient apaisés. Ce n'était pas une épreuve que des enfants auraient dû traverser.

Le flic écouta attentivement sa compagne. Elle était elle aussi épuisée. La réponse de l'avocate le soulagea. Le Russe savait qu'il allait devoir digérer les événements. Il était nécessaire qu'il soit de nouveau complétement en phase avec lui-même. Le flic ne pouvait s’empêcher de se remettre en question. Les conséquences étaient trop énormes pour être ignorées. Leurs enfants ne savaient rien de tout ça. Alexandre ne voulait pas qu'ils soient amenés à le savoir un jour. Ce n'était pas nécessaire. Le flic répondit au baiser de sa compagne, cherchant à la retrouver un peu plus. Il ne voulait plus jamais quitter ses bras. Conservant les doigts de Maddison dans les siens, il répondit "J'ai une semaine d'arrêt pour le moment... Il va falloir que je fasse une batterie de test." Et que la procédure par rapport au tir de légitime défense se termine. "Il faut aussi que je prenne des rendez-vous. Mais je verra ça après avoir dormi.". Le Russe n'avait plus les idées claires. Il était épuisé, cela pourrait attendre.

Alexandre savait bien qu'il avait éludé la première question. Il ramena Maddison au plus près de lui, lâchant sa main pour lui caresser le bras en signe d'apaisement. Il était là, à la maison. Le Russe rassurait sa compagne au tant qu'il se rassurait lui-même. Alexandre ne savait pas vraiment quoi dire. Lors de sa déposition, il avait passé plusieurs heures à tout expliquer, à revenir sur des détails. Mais que voulait-il à sa compagne ? La réponse était simple, la vérité. De tout ça, il y allait avoir des conséquences. Des éléments aux quels Maddison risquait d'être confronté. Alors, il termina par répondre "Je n'ai pas été seul à être enlevé. Je ne pense pas non plus avoir été visé personnellement.". Peut-être qu'il avait été visé en tant que flic, mais c'était tout. Direct, le Russe expliqua "C'était une chasse à l'homme. Une sorte de jeu grandeur nature...". Il resta silencieux quelques instants. La situation était plus qu'étrange. Il fallait un peu de temps pour que Maddison intègre l'information. Il continua finalement "Nous avons été emprisonné puis transporter dans une zone boisée. Nous avons finalement été lâché avec comme objectif d'atteindre un endroit précis le plus rapidement possible.". Alexandre passa sciemment plusieurs détails. Ce n'était pas la peine d'être alarmant. "Ceux qui ne voulaient pas participé furent abattus." Il marqua de nouveau un temps. "J'étais dans une équipe de 4 personnes. Un homme fut abattu dès les premières minutes.". De voir un homme se faire tuer pouvait avoir des impacts psychologiques forts. Alexandre se demandait comment Min et Swan allaient vivre les choses... Il expliqua "Il y avait des obstacles sur le chemin... Dont une cascade.". Pas la peine d'expliquer qu'il avait eut terriblement peur. A ce moment là, Alexandre n'avait plus eut la force d'avancer. "Il y a avait aussi des pièges.". Ce qui avait révélé une énorme perversité. "Nous avons finit par arriver en même temps que le deuxième groupe. Une règle était que l'équipe arrivant dernière se ferait assassiner. Heureusement, nous avons réussir à nous retourner contre les gardes de cette chasse. Il y a eut une fusillade.". Il dû marquer un temps, pour lui même cette fois. "Une sorte de commando est arrivé peu de temps après. Puis cela a été au tours des forces de l'ordre.". Sur sa dernière phrase, il fut particulièrement attentif à la réaction de Maddison. Etait-elle lié à ce commando ?
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12.09.20 18:13
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MADDISON DRAKE
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« Je t’aiderais. » Tu sais très bien tous les rendez vous qu’il doit prendre vu ce qui vient de se passer et les entretiens qu’il va passer au sein de la police pour justifier son tir et montrer qu’il peut reprendre son poste. Il n’a pas été mis à pied, ce n’est pas une sanction mais cela n’empêche que, quand on respecte les règles, cela prend un peu de temps avant de réintégrer son poste dans les meilleures conditions. Et tu sais que ton mari respecte particulièrement les règles contrairement à d’autres. Tu te cales mieux dans ses bras, le laissant te dire ou pas ce qui s’est passé dans cette foret. Tu sais qu’il va finir par tout te dire il est rare que vous ayez des secrets l’un pour l’autre même si vous respectez la confidentialité de vos travails respectifs. Cela a d’ailleurs déjà amené de belles engueulades à la maison quand vous vous retrouvez sur une affaire commune parfois.

Les informations qu’il te révèle t’épouvantent. Pourtant tu as entendu des histoires terribles depuis que tu es avocate, les plus difficiles touchant les enfants, tu as toujours été sensible sur ce sujet, surtout depuis que tu es maman. Mais là c’est autre chose, cela touche ton mari, l’homme que tu aimes le plus sur cette terre et que tu voudrais protéger de tout. Tu trembles dans ses bras quelques instants en pensant à tout ce qui aurait pu arriver dans cette chasse délirante avant de te reprendre. Ce n’est pas à toi de craquer maintenant que vous êtes ensemble mais tu trahis ton inquiétude en le serrant plus dans tes bras, embrassant son cou et te gorgeant de son odeur comme pour être sure que tu ne rêves pas et qu’il est bien dans tes bras et pas mort au milieu de cette foutue foret. Si jamais les responsables de cette histoire arrivent en justice tu vas faire un feu de joie.

« Quelle folie. Comment peut-on s’amuser à cela... » Tu ne comprends pas comment des gens peuvent en arriver là, c’est juste impensable. Tu penses à la peine des gens qui n’auront pas ta chance, celle de récupérer leur aimé, leur enfant. Tu vas définitivement suivre ce jugement même si tu ne peux pas le prendre en charge. « Je n’aurais… Je ne sais… comment j’aurais fait sans toi. » Parce que tu as besoin de le dire. C’est sur le bout de tes lèvres depuis des jours et encore plus depuis qu’il est dans tes bras, tu as besoin de le verbaliser même si cela ne change rien. Tu te redresses un peu pour venir l’embrasser, quelques larmes coulant le long de tes joues mais tu les essuies vite. « Tu as le don de mettre dans des états pas possibles ! » Tu lui pinces un peu les cotes parce que tu ne veux pas tomber dans le mélo tu détestes ça par-dessus tout et voila… T’es pas du genre à t’apitoyer sur ton sort, tu préfères lui rejeter la faute dessus. Bien entendu c’est juste pour le faire sourire, tu ne lui reproches rien.

« Heureusement que vous avez su vous en sortir avant les secours. » Clairement les secours semblent avoir été comme la cavalerie, un poil en retard mais cela te confirme que Caleb a bien fait bouger des hommes. Bon point. Tu ne dis rien sur le commando par contre et, si ce n’est pas décelable pour beaucoup, Al’ peut voir que tu réfléchis à ce qu’il vient de dire, te posant quand même des questions sur cette aide providentielle que tu as eu même s’ils ne sont pas arrivés aussi rapidement que tu l’aurais voulu. Qui sont-ils ? Il faut que tu parles à Caleb et que tu choppes ce petit bonhomme que tu vois souvent naviguer autour des tiens. Il est temps d’avoir une discussion claire et s’ils peuvent apporter une certaine sécurité, voir ce qu’ils demandent. Pour les tiens tu es prête à beaucoup. « Tu devrais prendre plus de repos mon amour. Ce que tu as vécu est éprouvant. On pourrait prendre quelques jours en famille dès que tu as passé tous tes entretiens, les enfants ne vont pas en pâtir de rater quelques jours d’école et je pense qu’on a besoin d’être ensemble pour s’apaiser. Toi comme nous. » Surtout lui.


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02.10.20 9:32
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Maddison était bouleversée. Alexandre la rassura, répétant « Je suis là, tout va bien. ». Les choses se terminaient bien. Il y avait eu bien plus de peur que de mal dans son cas. Il n’avait aucune séquelle physique. L’avocate lui pinça les côtes et Alexandre laissa échapper un « Aie ! ». Il le regarda, se voulant rassurant « Faut y aller doucement encore. ». Il avait le corps en vrac. Des douleurs dans les côtes, le dos, mais aussi aux épaules. Les coups, la situation, cet ensemble d’élément faisait qu’il avait mal partout. Ce n’était pas bien grave, mais suffisamment pour qu’il est besoin qu’on le laisse tranquille.

Il eut un silence de trop, un instant qui signifiait que Maddison réfléchissait par rapport au commando. Le Russe n’aimait pas cela. Il y avait des zones d’ombres qui devenaient de plus en plus importante, une noirceur, un secret, quelque chose qui s’immisçait dans leur couple. Peut-être était-il lui qui voyait désormais les choses différemment. Ces derniers temps, la vie du flic avait été bouleversée. Il avait confronté aux conséquences de ses choix sur ses parents et ses frères… Et l’ignorance aurait été moins douloureuse. Alexandre gardait sa compagne auprès de lui, la caressant doucement en signe d’apaisement. Tout allait bien. Il était rentré, il était en bonne santé. Les conséquences seraient limitées. Devant la proposition de sa compagne, Alexandre répondit « Tu as raison… on va faire ça. ». Prendre quelques jours ne serait pas de trop. Le Russe avait du mal à imaginer ce qu’avait vécu ses enfants. Il avait beaucoup de mal à anticiper ce que cela pouvait amener comme conséquence… Comment cela allait bouleverser leur quotidien. Mais ce quotidien lui paraissait bien loin, trop loin même pour être retrouvé. Le flic savait qu’il était toujours en train d’encaisser le coup. Il avait beau avoir de l’expérience, être une personne adulte, il avait été confronté à des évènements d’une violence rare.

Alexandre se redressa. Il fallait absolument qu’il dorme. Il était épuisé. « Allons dormir. ». De nombreuses discussions pourraient attendre plus tard, en particulier celle liée au commando. Le Russe savait qu’il n’aurait pas d’énergie pour abordait le sujet. Et puis ce n’était pas ce dont ils avaient besoin maintenant. Il ne pouvait pas avoir doute, ni de manque de confiance. Marcher, monter les escaliers, voir si les enfants dormaient bien et arriver dans son lit, paraissait frôler l’impossible pour Alexandre. Il était épuisé. La fatigue devenait de plus en plus lourde, se sentant enfin le droit de laisser ses nerfs se relâcher après ces terribles évènements. Le Russe voulu se relever, mais ne le fit pas. Il en fut incapable. Au fonds de son crâne, il entendit distinctement un craquement. Les épaules basses, Alexandre ramena les mains sur son visage. Il craquait, littéralement. Quelques larmes se mirent à couler. La violence des événements lui revenait en pleine gueule. Le flic avait su rester calme et professionnel durant toute la durée des événements, mais il était humain. Personne n’était calibré pour subir ce genre de chose.

Alexandre resta silencieux. Maddison avait besoin d’être rassuré et ce n’était clairement pas de cette manière que cela allait fonctionner. Mais cela le dépassait. Le Russe était dépassé par lui-même, par ce qu’il ressentait, pas ce qui le bouleversait. Peut-être qu’il avait été fragilisé par les événements précédents. Mais la sensation qu’il aurait pu mourir, celle qu’il aurait disparu laissant sa famille, le terrifiait. La peur primaire de la mort le rattrapait. Il avait lui aussi besoin d’évacuer. Alexandre avait la gorge nouée, mais il termina par prendre la main de sa compagne et se justifia « ça va… C’est la fatigue. ». Mensonge qui gardait pourtant une part de vérité. Mais Maddison avait raison, il leur faudrait un peu de temps en famille pour s’apaiser.

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10.10.20 23:19
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MADDISON DRAKE
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LIENS : Alexandre son mari et ses trois enfants. Tim, Caleb.

« Excuses-moi » Tu ne voulais pas lui faire du mal, tu voulais juste changer l’orientation de la conversation et tu viens l’embrasser avec plus de douceur sur ses lèvres. Tu oscilles entre tellement de sentiments que tu en es perdue. Heureuse de le retrouver, anxieuse et inquiète de savoir son état, terrassée de te dire que tu aurais pu le perdre. C’est une déferlante que tu n’as jamais vécu et pourtant tu as toujours accepté d’avoir épousé un flic mais vous n’avez jamais eu à vivre cela. Alexandre a déjà eu des blessures en service et des affaires compliquées mais jamais il n’est passé aussi près de la mort et le pire est que ce n’est même pas dans l’exercice de ses fonctions. Cela te fait réaliser que tu aurais pu le perdre pour l’amusement d’un fou. Est-ce que le fait de le perdre pendant une enquête te conviendrait mieux ? Absolument pas mais tu réalises que c’est une possibilité que ton cerveau a rangé quelque part et cette histoire délirante n’entre clairement dans aucune case.

Mais tu ne veux pas y penser, tu veux avancer parce qu’il a besoin aussi que tu sois forte pour vous deux, vous cinq même car tu te doutes que tout cela va être compliqué aussi pour les enfants même s’ils n’ont pas tous les détails et que tu ne comptes pas leur donner. Tu sais que la plus grande voudra certainement que vous soyez honnêtes avec elle, tu aviseras. Alors tu proposes quelques jours ensemble car ça ne peut que vous faire du bien. Repos et retrouvaille en famille. Tu peux poser des jours vu ce qui vient de se passer, ton mari sera en repos forcé et les enfants ne vont pas mourir de rater des jours d’école. C’est important pour que la famille puisse avancer ensemble.

Tu te lèves pour aller dormir mais tu sens qu’Alexandre ne peut pas le faire aussi tu t’accroupis devant lui. Le craquage que tu as eu tout à l’heure il l’a désormais, tu t’y attendais même si cela te fait mal et te fait de nouveau couler quelques larmes le long de tes joues. « Je suis là mon amour. » Tu seras toujours là, quoiqu’il se passe, quoique tu décides. Oh tu ne comptes pas lui mentir pour cette histoire de commando, tu veux surtout avoir des vraies réponses à lui donner, ce qui n’est pas le cas pour le moment. Quand vous vous serez posés, tu auras cette conversation avec Caleb que tu repousses depuis un bout de temps. « Je vais t’aider. » Tu embrasses sa main qui entoure la tienne avant de l’aider à se relever en passant son bras autour sur tes épaules. Tu te doutes que cette fatigue soudaine est aussi morale mais justement tu es là.

Vous montez doucement l’étage et tu le laisses aller voir les enfants, les embrasser. Ils ne dorment que d’un œil, ils se réveillent au premier mouvement et c’est un tas d’amour qui se presse rapidement contre leur père. « Et si… On dormait tout ensemble ? » Tu proposes simplement en voyant l’état de tes enfants, celui de ton mari et le tien aussi, ne désirant pas croiser ton reflet dans un miroir… Tu entraînes ta famille dans votre chambre, récupérant les chauffeuses des enfants pour rajouter des matelas avant de tous vous serrer les uns contre les autres. Le mot d’ordre est de faire attention aux blessures de papa, ils y font tous attention mais ont tous une main sur lui et tu viens te caler contre ta petite famille pour un repos bien mérité. Peut être complexe mais au moins vous êtes tous les cinq ensemble.


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23.10.20 21:35
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