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Permettez que je vous offre ... ft. Gabrielle
Eliott Eirik
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Permettez que je vous offre ... ft. Gabrielle Adamsberg


Une voiture blindée aux vitres teintées entraient sur le territoir des Siciliens. A l’allure, mais surtout à la plaque, on reconnaissait un véhicule du Réseau. Ils étaient tous poinçonnés du sigle noir et or d’appartenance. Celui du Directeur avait en plus, au bout de son capot, un ornement singulier, en la forme d’une rose d’argent. Le symbole d’une très ancienne lignée de la noblesse du grand nord, dont les racines s’étaient éteintes avec le trépas de feu Lady Eirik, un demi siècle plus tôt. Le Norvégien entretenait ainsi un souvenir pudique de l’une des plus discrète et fervente partisane du réseau.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]h passait par l’avant pour ouvrir la portière à son employeur. Le grade du corps était droit, froid. Il veillait un homme élégant, chapeauté. Celui-ci posait une canne au sol avant de se dévoiler à la vue des gardes. Odin était grand, et charismatique. On lui donnait son âge sans lui trouver la faiblesse des vieux sages. La fatigue qui pesait sur ses os n’arrivait pas encore à lui faire courber l’échine. Un sourire tranquille, au visage, il acceptait de se faire conduire dans le bâtiment.

La bienséance l’appelait à aller saluer la propriétaire des lieux dans un premier temps. Ce qu’il faisait avec bonne grâce, chaque fois satisfait des conservations avec la Dona. Noa de Santis était une grande femme. Probablement plus grande que le Père duquel elle avait hérité la lourde de tâche de commander à la mafia. Eliott ne s’en était encore jamais confié à elle. Mais peut-être le ferait-il. Il fit ses hommages, profitant pour sonder l’esprit cartésien de cette fine tacticienne. Ils tombaient d’accord. Cet enlèvement était inquiétant. Ils devaient se méfier.

Ils se quittent néanmoins rapidement car la visite d’Eliott était intéressée, pour l’autre amazone recluse, quelques étages plus bas. Il voulait s’enquérir de la santé de Gabrielle. Cette femme de l’ombre qui avait retenu son attention des mois plus tôt et pour laquelle il concevait un sentiment nébuleux. Un alliance métissé entre l’attraction et la fascination masculine. Quelque-chose qu’il ne savait lui même définir encore et qui l’animait en silence.

Il laissait donc la panthère dans un sourire complice et descendait seul. L’Irlandais resterait en retrait le temps de la visite. Eirik frappait deux coups à la porte d’entrée et reculait d’un mètre. Il vérifiait une dernière fois sa mise. Un costume noir, coupé, une chemise blanche éclatante, une barbe aux poils gris et soignés. Il s’était fait charmant et avant de bien galantes intentions. Il sentait la rose et les promesses.

Les yeux du loup capturent tout de suite la silhouette de la garde du corps. Ils étaient vifs, curieux et protecteurs. Il cachait la peur qu’avait déclenché les dernières nouvelles, dans le creux d'une voix grave:
« Bonjour Gabrielle. » La sobriété de cette salutation ne la privait d’une séduction délicate et surannées. Odin ne dissimulait pas l’effet que lui faisait cette jeune femme. Il l’exprimait cependant avec une classe naturelle et rare. Il lui souriait. « J’espère ne pas vous importuner dans votre repos ? J’ai appris ce qui vous ait arrivé. Je ne voulais pas me contenter d’un bouquet de fleurs. Aussi je viens vous les offrir en chair et en os. » Notre vieux nordique tenait un bouquet de trois roses rouges de sa main droite. Un sac en papier pendait à son poignet. Il contenait un présent commandé avec attention.

L’amour courtois commandait d’attendre une invitation explicite de la dame avant toute chose. Eliott était un homme très courtois. Il regardait la belle blessée avec une douceur admirative près au besoin à s’éclipser:
« Je me suis également aventuré à vous amener un présent plus… personnel. » Il contenait, non sans mal un sincère désir d’avancer vers elle. Il rêvait secrètement de la choyer, de veiller sa fragilité, comme le ferait un homme honnête.

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Eliott Eirik
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Gabrielle Adamsberg
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Gabrielle ne se souvenait pas vraiment de son rapatriement. Elle avait versé au moment où elle s'était sentie en sécurité. L'équipe de sauvetage avait fait le reste. Elle s'était réveillée dans une clinique, entourée de gens qui prenaient soin d'elle. Bien entendu, Noa avait mis tout en œuvre pour qu'elle soit rapidement remise sur pied. Non pas qu'elle voulait retrouver sa garde du corps rapidement sans lui laisser le temps de reprendre des forces, mais parce qu'elle connaissait l'américaine, qui ne supportait guère de rester plus longtemps qu'il n'en fallait entre quatre murs blancs. Et puis, elle était vraiment mieux dans son appartement. Une infirmière passait journalièrement pour voir que tout allait bien. Heureusement pour elle, Adamsberg n'avait rien eu de cassé, elle était surtout très épuisée et quelques blessures pouvaient être un peu inquiétantes, mais rien qui ne la mettait dans un état de danger absolu. Et c'était tant mieux. Surprenant aussi, vu ce qu'elle avait vécu.

Elle le savait, il lui faudrait aussi faire attention à sa psyché. Même si l'envie n'était clairement pas là, il faudrait sans doute qu'elle passe sur le divan d'un psy, au moins pour faire attention. Pour que les traumatismes ne restent pas. Elle connaissait tout cela. Elle suivait le rythme, parce qu'il le fallait. Et puis, elle faisait confiance à la Sicilienne, qui veillait - chose intéressante alors que normalement c'était l'inverse - à son bien-être. Pour la retrouver en pleine forme et en pleine capacité de ses moyens. Ce qui, bien entendu, était la base du métier qu'elle faisait.

Gabrielle était donc tranquillement en train de se préparer un repas léger, pour reprendre quelques forces, elle avait passé la dernière heure à s'occuper de ses pansements, quand on sonna à la porte. Haussant un sourcil, n'attendant personne, elle resta un peu sur la défensive. Attrapant le flingue qui était posé sur une petite table à côté de la porte, elle regardait par l'œil de bœuf, pour voir qui venait ainsi chez elle, sans être attendu. Ses muscles se détendirent légèrement en voyant Eliott. Le Norvégien était le bienvenue ici, même s'il ne s'était encore jamais permis de venir directement ainsi à elle. Même si à l'entrée, en bas de l'immeuble, tout était contrôlé, elle ne pouvait s'empêcher d'être en garde... quand on parle de traumatisme, c'était bien de cela qu'elle devait faire attention.

Posant l'arme, elle ouvrait alors à son invité surprise, avec un petit sourire en le voyant si bien apprêté. Ils détonnaient tous les deux, car Gabrielle était en tenue d'appartement, elle portait un simple top et un pantalon de jogging, le top permettait de voir quelques bandages, sur le ventre, et celui qu'elle avait à la main, vu le coup qu'elle avait mis dans un barreau.

- Bonjour Eliott.

Son ton était chaleureux, car oui, elle était contente de le voir. Cet homme lui plaisait. Dans d'autres circonstances, peut-être que l'accueil aurait été beaucoup plus... frontal. Elle trouvait sa façon de faire, très charmante.

- Non ne vous inquiétez pas, je suis contente de vous voir. Gardant son sourire. Oh, un vrai gentleman. Taquine alors, quand il lui parlait de lui amener des fleurs en personne. Elle se décalait alors légèrement, pour qu'il puisse entrer. Entrez seulement, nous n'allons pas discuter sur le perron.

Fermant ainsi derrière lui, l'invitant à venir au salon. L'appartement était plutôt spacieux, la mafieuse faisant attention à ses employés, surtout les plus importants. La décoration était sobre, Gabrielle n'était pas du genre à charger ses pièces à vivre. Le salon avait un canapé, une grande télé. La chambre d'amis avait été refaite en petite pièce pour faire son sport, la porte entrouverte, laissait voir le sac de frappe qui faisait une partie de son entraînement. Tout était très fonctionnel, certes, mais elle appréciait de vivre ainsi.

- Je vous offre un verre? Alors qu'elle tendait la main pour prendre le bouquet, afin d'offrir à ces fleurs, un vase à leur hauteur.


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Eliott Eirik
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Vivre du crime impliquait de vivre dangereusement et bien souvent d’être blessé. Car personne ne pouvait aller contre la Loi et en sortir indemne. Les Hôtels Particuliers pouvaient être le refuge de personne qui étaient dans des très mauvais états. Si bien que la majorité d’entre eux comptaient un ou une médecin dans son équipe. De même, Eliott était accoutumé à voir des gueules cassées, ou à aller à des offices funéraires. Il arrivait souvent qu’il soit invité aux cérémonies. Même s’il évitait de s’y rendre dans un perpétuel souci de neutralité.

Néanmoins, son cœur se pinçait en voyant l’Américaine couverte de bandages. Il avait eu un compte rendu très sommaire. Il ne s’était pas préparé à la retrouver tant marquée. Ce qui l’étonnait également était ce sentiment de colère qu’éveillait cette découverte. Il était très rarement ému de façon personnelle concernant un membre du Réseau. Il ballonnet cette émotion derrière sa bienséance, jugeant qu’il était prématuré, voir déplacé de la manifester.

Il prenait au mot l’invitation de Gabrielle pour passer le seuil de sa demeure. Il ne manquait pas de conserver son sourire posé, en espérant que son regard ne le trahisse point:
« Je vous remercie “gente dame”. » Il s’était bien habitué à ce que ses manières soient déplacées. Il n’avait pas l’envie d’en changer pour autant. Il pouvait donc en faire un sujet de dérision partagée et appuyée sur les codes que plus personne n’usitait. Si ce n’étaient les derniers dinosaures hérités de la classe chevaleresque.

Dans le corridor, Eliott patientait sagement d’être introduit plus loin par son hôtesse. Il eu le temps de voir l’arme mise à portée de main et soulignait :
« J’espère ne pas vous avoir inquiété ? »

Bien élevé, Odin suivait sa charmante guide dans son univers. Il n’était jamais venu à son domicile. Quand bien même il connaissait déjà l’antre de la Médicis. Il quittait donc tranquillement son par dessus, qu'il pliait pour le ranger contre son avant-bras. Son regard courait d’un mur à l’autre, pour se faire une idée de cet endroit. La première impression confirmait ce qu’Eliott avait déjà compris de Miss Adamsberg. Elle était pragmatique. Cela se percevait rapidement à la façon dont avait été agencé cet intérieur. Intrigué, le vieil homme, faisait un tour sur lui-même pour appréhender l’espace global.

Il faisait un quart de tour pour regarder la jeune femme qui l’interpella:
« Un verre de vin ? Ce sera parfait. » Bien au fait que le thé n’était probablement pas dans les habitudes de sa belle hôtesse. Il lui offrit galamment les fleurs en lui souriant encore. Elles avaient été coupées par ses soins, dans le bosquet attenant à la salle de conférence du Rosewood, seulement une heure plus tôt pour en conserver la fraîcheur et la beauté. Un parfum s’en dégageait d’ailleurs.

Eliott se retint de lui prendre le pas pour l’assister, voir la remplacer, dans la prise en charge des fleurs. Il savait que Gabrielle était une femme très autonome et que ses bonnes manières pouvaient lui déplaire.

Il alla poser son paquet sur la table du salon. Il déambula ensuite dans cette pièce d’un pas tranquilles. Mains jointes dans le dos il l'explorer un peu plus en détail. Son regard s’arrêtait sur la porte entrouverte. Il pouvait très bien imaginer Gabrielle entrain de faire du sport dans cette pièce. Il imaginait aussi pouvoir lui servir une boisson tonifiante et masser ses épaules. Un fantasme qui lui tirait un petit sourire intérieur.

Une fois tous deux dans la pièce principale, Eliott couvait sa jeune “amie” d’un regard plus intense. Il y avait de nombreuses choses qu’il aurait eu envie de dire sans en avoir exactement le droit, en tant que directeur du Réseau. C’était là, une complication qu’il n’avait encore jamais eu, dans ses élans de coeur. Il était en plein voyage dans un univers inconnu. A son âge c’était une chose tout à fait exceptionnelle. Il venait donc faire la jeune femme pour éliminer de lui-même un peu de sa retenue protocolaire.

Il saisissait sa main blessée avec immensément de douceur. Il la couvrait, sans la toucher, de son autre main:
« Comment allez-vous Gabrielle ? Vous comprenez, bien sûre, que je ne viens pas en tant que Directeur ? » Cette précision, bien qu’en second plan était importante. Elliott ne voulait pas que leur statut entrave leur parole. Bien qu’il faisait confiance à cette femme pour être de la plus grande des franchise il ne lui semblait pas abscons de préciser les choses. Il était ici en tant qu’homme avant tout.

Dans cette optique, d’ailleurs, il levait lentement sa main du dessus pour aller caresser la joue du dos de sa main. « J’ai pour votre bienêtre une attention particulière. » Ses galantes intentions devaient être connues d’eux deux, avant qu’il puisse entreprendre une coure assidue auprès de cette dame. Mais avant même de songer à cela, le vieux sage devait savoir si cette belle dame avait besoin de lui, ce de quelques formes que ce soit.

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Les blessures n'étaient pas graves en soi, enfin de la façon dont les percevait Gabrielle. Elle était surtout gênée par tout cela. Puisqu'elles l'empêchaient de faire son travail. Qu'elle avait reçu l'ordre de se reposer et de se remettre de ce qu'elle avait vécu. Alors qu'elle estimait être rapidement opérationnelle. Le temps simplement, que ces blessures ne guérissent. Elle forçait son corps à se remettre au plus vite, elle n'aimait pas se retrouver aussi démunie. Elle n'était pourtant pas dans le déni de ce qui lui était arrivé, bien au contraire. Cela avait créé cette rage en elle, ce besoin d'en donner toujours plus. Comme tous les autres, elle voulait comprendre et trouver tous les responsables. Il n'y avait pas seulement eu cet homme qu'elle avait abattu, elle le savait... donc elle mettait à profit son arrêt maladie, pour faire des recherches de son côté. Inactive physiquement, ne voulait pas dire ne plus rien faire jusque-là.

La venue du directeur était une sorte de pause bienvenue. En tous les cas, inconsciemment. Elle appréciait sa façon de faire, elle avait vu dans son regard ce que son état créait chez lui. Il ne fallait pas qu'il s'inquiète de trop, c'était plus impressionnant que vraiment douloureux. Sans doute que les médicaments aidaient à cela, mais c'était ainsi qu'elle ressentait les choses. Au moins, l'amusait-il, ce côté vieux jeu avait quelque chose de charmant.

- Non, mais on n'est jamais trop prudent.

Encore plus avec ce qui était arrivé. Bien qu'elle doutait sincèrement que quelqu'un prendrait le risque de venir l'attaquer ici-même. L'immeuble était protégé, c'était celui de la Médicis, on ne passait pas les différents points de sécurité avec facilité. Entre l'attentat contre la Sicilienne et l'enlèvement de l'Américaine, tout s'était encore plus resserré.

- Du vin, oui.

Même si le norvégien pouvait croire que Gabrielle ne connaissait pas les boissons sans alcool, il se trompait. Elle avait tout ce qu'il fallait dans ses placards. Surtout qu'en vraie professionnelle, elle ne se permettait jamais de boire en service. Ce qui fait qu'elle buvait bien plus rarement qu'on pouvait le croire. Même aujourd'hui, avec le cocktail de médocs qu'elle devait ingurgiter, elle ne prendrait pas le risque de partager ce verre avec lui.

Allant dans la cuisine, elle attrapait donc un vase pour y mettre les fleurs, puis trouvait une bonne bouteille, l'ouvrait et en versait dans un verre, pour ensuite se prendre son mug de café et retrouver son invité surprise au salon, lui tendant donc sa boisson, avec un petit sourire. Elle remarquait le paquet, mais attendrait qu'il le lui donne, avant de se retrouver avec l'une de ses mains prisonnière des siennes. Ce n'était pas désagréable. Son regard se plongeait dans le sien, elle n'était pas bête, elle savait bien pourquoi il était là. Il lui tournait autour depuis quelques temps, ce n'était pas désagréable, d'avoir un homme qui tentait d'approcher de manière moins franche et directe. Mais ce qu'elle venait de vivre, lui faisait oser franchir un cap. Elle gardait son sourire, tranquille paisible.

- Je vais plutôt bien, malgré les circonstances. Ne soyez pas impressionner par tous ces bandages, le corps est un peu fatigué, mais il s'en remettra vite. Une main se posait sur celle de l'homme. Je le sais, Eliott. Le Directeur n'aurait rien à faire chez moi. Avec un petit air amusé. J'avais cru le comprendre oui, votre présence ici le confirme.

Elle l'observait, longuement, sans un mot, sa main toujours posée sur la sienne. Les choses se précipitaient un peu d'un coup, mais il fallait bien qu'ils passent tous les deux, à la vitesse supérieure à un moment donné ou à un autre.

- Et je n'ai rien contre le fait que vous teniez à mon bien-être.

Au moins lui démontrait-elle qu'elle était tout à fait réceptive à la cour qu'il avait commencée il y a quelques mois de cela.

- J'espère néanmoins que vous savez que ce sont les risques de mon métier.

Après tout, ce n'était pas la première fois qu'elle se retrouvait dans un tel état, ce ne serait sans doute pas la dernière non plus. Et il ne connaissait pas non plus son passé, qui l'avait fait se retrouver dans des états pires encore.


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20.09.20 12:44
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Eliott Eirik
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Il était certain que Londres n’était pas une citée des Dieux. Les monarques eux-mêmes se faisaient lentement, sournoisement, dérober leur pouvoir par leurs rivaux de l’ombre. La société anglaise basculait irrémédiablement dans sa prochaine ère. Celle où le pouvoir était entre les mains des hors-la-lois. Une évolution naturelle avec la disparition des monarchies européennes.

Ce qui rendait le Norvégien soucieux concernait directement le Réseau. Quelqu’un s’en prenait directement à eux, à lui. Conservateurs ou bien précurseurs ambitieux, personne ne savait encore qui avait assez d’audace. Cela suscitait des tensions internes qui n’aidaient pas du tout à ce que ce vieil homme se repose. Il retrouvait de vieux travers.

Insomniaque par nature, il recommençait à s’endormir dans son fauteuil de lecture, juste avant les premiers rayons du jour. Il lui arrivait de faire une sieste d’une demie-heure pour pallier au manque de sommeil. Une fois, deux fois, il s’était laissé aller à imaginer à avoir la belle Gabrielle au creux de ses bras. Un doux fantasme que le brave Hector brisait systématiquement en venant lui apporter le thé du petit déjeuner. Eliott se laissait aller à espérer qu’un jour, peut-être, ce désir deviendrait une réalité. Sinon, au moins lui apportait-il quelques agréables rêvasseries.

Un sourire sage éclairait le visage du prétendant:
« Votre ténacité n’est plus à prouver il est vrai. » Il se rappelait encore de la façon dont cette femme s’était chargée de la sécurité de Mrs de Santos tandis que le sol d’une salle de conférence s’effondrait sous leurs pieds. Adamsberg était une bonne professionnelle, alliée à une femme de devoir. Ils étaient semblables en cela. Eirik concevait fort bien que pour elle, ce temps de repos était une obligation davantage qu’un cadeau. C’était ce désir d’être à son poste qui témoignait également de sa qualité. Pourtant, il ne manquerait pas de l’encourager à faire preuve d’égocentrisme. « Si vous voulez profiter des espaces de soin du Rosewood faites le moi savoir. Il me semble que vous avez tout à fait gagné le droit à un peu de confort. » A ses yeux, elle avait droit à beaucoup plus.

Le Norvégien se retrouva suspendu au silence de la dame. Il était en équilibre. Ce ne fût qu’en relâchant un souffle, qu’il compris qu’il l’avait retenu:
« Dans ce cas, permettez-moi de vous inviter à dîner ? » Il devait saisir cette opportunité au vol. Alors que la belle n’était point contrainte par son travail. La période était la plus propice. Pour obtenir pareil cadeau le Directeur pouvait allègrement chahuter le calendrier. Il réfléchissait à la vitesse de l'éclair. « Jeudi soir ? » Leurs obligations respectives imposaient la confidentialité. Mieux valait que cette relation naissante demeure inconnue de leurs alliés et de leurs ennemis. Pour ce qui était du début tout du moins. « Je peux venir ici avec le repas. » Ne lui avait-il pas dit qu’il avait à coeur sa bonne santé ? « J’aurais plaisir à cuisiner pour vous. » Eliott avait une carte secrète dans l’art de la séduction. Celle de maîtriser l’art culinaire. S’il avait ravie de rares coeurs à la solitude c’était d’abord en ravissant leur palais. Ces dames étaient plus promptes à lui pardonner son mystère et ses rides.

De son autre main, il posait le verre. Pour ensuite capturer celle de la jeune femme. Il les gardait toutes deux. Il fit un pas pour être tout près d’elle:
« Bien sûre. » Eliott avait aimé passionnément la fille d’un criminel. Elle avait été rapidement dans les affaires familiales. Aussi avait-il dût mâter ses peurs amoureuses. Tempérer ses ardeurs protectrices. S’il y était parvenu à vingt ans, il pouvait probablement y parvenir au crépuscule de sa vie. « J’espère que vous avez aussi conscience que je ne puis vous garantir autre chose que quelques heures dérobées au fil des jours … et des nuits. » La tempérance ne le préservera point des tourments du désir. Si Gabrielle lui en donnait l’occasion, à l’avenir, ce vieux loup aurait bonheur à panser ses maux lui-même.

La main parsemée des stigmates du temps était très douce. Une caresse sur la gorge, puis la nuque, pour enfin se poser sur la joue:
« Mais tout ce que je peux vous offrir, je vous l’offrirais Gabrielle. Sans rien attendre de vous si ce n’est votre honnêteté. Je sais que vous me la donnerez. Me permettez-vous de sceller cet accord de ce baiser que je rêve de vous donner ? » Eirik n’était pas qu’un galant. Il était un éternel bienveillant, avec le souci de l’autre chevillé au corps. Il ne pouvait pas le manifester comme voulu dans le Réseau. Il pouvait le faire dans l’intimité.

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La bienveillance dont faisait preuve Eliott était agréable. Gabrielle ne pouvait le nier. Elle n'était pas le genre de femme qui avait besoin qu'on prenne soin d'elle, mais elle n'était pas non plus du genre à le refuser quand cela était à portée. Surtout quand l'homme en face lui plaisait. L'âge n'avait pas d'importance pour elle, qu'il puisse avoir l'âge proche de son père ne la touchait guère. Parce qu'elle voyait au-delà et appréciait sincèrement sa façon de faire. Il avait une aura qui l'attirait, elle n'allait pas contre. Un fin sourire restait sur ses traits, tandis qu'il rappelait que oui, il savait parfaitement ce qu'elle était, elle aussi. Au moins étaient-ils sur la même longueur d'onde. Un autre bon point pour le Norvégien, très clairement.

- Je le ferai, Eliott. Je sais à quel point les soins du Rosewood sont plaisants.

Tout dans ce réseau d'hôtel était fait pour plaire à sa clientèle. Gabrielle en profitait généralement quand ils étaient en déplacement et que Noa souhaitait un lieu tranquille et sécuritaire. Ce qui était le cas dans ces fameux hôtels. Il y régnait un calme et une paix peut trouvable ailleurs. Parce qu'Eirik y avait placé des règles strictes, qu'étonnamment, tous les criminels suivaient en général, à la lettre. Personne ne voulait se retrouver devant les portes fermées d'un lieu qui offrait tout à porter de main. Que ce soit pour se reposer, se soigner, refaire son armement ou avoir droit à un costume en kevlar complet. Bref, il y avait de quoi faire et il était stupide de se mettre le réseau à dos pour une broutille. Les conflits se réglaient à l'extérieur, point final.

L'invitation continua de la faire sourire, elle hochait doucement de la tête, sans le quitter du regard. Ses attentions galantes lui plaisaient vraiment.

- Invitez-moi, Eliott. Donnant donc son accord. Il comprenait son idée de venir ici, faire à manger, elle aimait l'idée de le voir lui faire le dîner. Ils seraient au moins loin des regards des curieux qui pourraient les entourer, ce qui n'était pas plus mal. Notre gardienne appréciait la discrétion, qui était la base de son métier et de son caractère. Jeudi soir. Ce n'est pas moi qui ai un planning surchargé, en ce moment. Fit-elle avec une pointe d'humour. Je serai ravie de goûter à votre cuisine que l'on me vante tant depuis longtemps.

Il était reconnu qu'Eliott était un fin gourmet. Un chef. Ses restaurants tentaient de suivre sa ligne, mais bien entendu, on ne faisait jamais mieux que le créateur en personne. Alors l'avoir à elle, dans sa cuisine, une chance qu'elle ne laisserait pas passer si facilement. Elle lui laissait prendre ses mains, ils se comprenaient, il acceptait qu'elle puisse continuer à se mettre en danger comme ça, quant à la suite, cela ne manqua pas de la faire rire. Ce vieux loup avait de la suite dans les idées, ce qui lui plaisait, n'en doutons pas.

- Je le sais Eliott. Vous êtes un homme occupé, ces heures volées de jour, comme de nuit, m'iront parfaitement, ne vous inquiétez pas.

Lui faisant ainsi comprendre qu'elle n'avait pas de mal à s'imaginer entre ses bras. Elle n'était pas du genre timide, voir pudique, le sexe, comme tout le reste, faisait partie des relations, elle l'appréciait, il le verrait sans doute très rapidement. Et puis, cela lui convenait si la relation était ainsi. Rien à construire, pas de projection future, juste le plaisir de se retrouver, quelques heures, pour passer du temps ensemble. Gab' n'avait rien besoin de plus et si cet homme était comme elle, alors tout irait bien.

- Bien entendu que vous l'aurez Eliott. Je ne profiterai pas de vous, ce n'est pas mon genre. Lui faisant lâcher l'une de ses mains pour l'attraper par le col. Ne me demandez pas la permission pour tout, j'aime être surprise. Taquine, jusqu'au bout, avant de l'attirer à elle pour l'embrasser sans plus attendre, ils avaient suffisamment tourné autour du pot à son goût. Maintenant, c'était son goût à lui, qu'elle voulait découvrir.


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Dona de Santis était d’or et déjà sur une liste spéciale du Réseau. Une liste sur laquelle M. Eirik était le seul à avoir la main. C’était la liste des rares individu.es qu’il souhaitait protéger d’une aile invisible. Le nom d’Admasberg avait bien failli y être inscrit après l’attentat. L’auteur s'était abstenu par prudence et discrétion. Néanmoins, depuis l’enlèvement Gabrielle se trouvait sur cette liste secrète. Qui s’en prendrait directement à cette femme souffrirait de l’îre du vieux loup. Il n’y avait guère pire qu’un pacifique qui décide de prendre les armes. L’histoire contemporaine en avait été le témoin. Avec de la chance elle n’en verrait pas avant longtemps.

Eliott était dans des optiques autrement plus douce que celle de guerroyer. S’il était en conquête c’était une conquête du coeur. Il mettait pour cela toutes ses chances de son côté:
« Oh ? Noa vous en aurait-elle confié quelques mots ? » Il se montrait intéressé car peu de personnes lui disaient ce qu’il en pensait. Il entendait surtout la clientèle des restaurant quand il s’y trouvait. Ce qui n’était pas assez à son goût. « Eh bien réserver votre jeudi soir. Je serais là. »

Tout paraissait se décliner sous les meilleurs auspices. Tant et si bien que le Norvégien songeait qu’il aurait pu oser un peu plus tôt à aller vers cette femme. Il n’avait pas eu de relation depuis fort longtemps. Il n’en avait éprouvé ni envie ou besoin, jusqu’à maintenant. Il ne pouvait pas proposer mieux à une femme que ce qu’il venait de faire. Il se pouvait qu’il parte pour l’Espagne d’ici quelques mois. Il n’en savait rien.

Aussi était-il plus simple de jouir de l’instant présent chaque fois qu’il se présenterait à eux.
« C’est ce qui m’a semblé. Oui. Vous êtes une femme de principe. J’aime cela. Dans ce cas, nous sommes tous les deux d’accord. » Tout à coup, Gabrielle se montrait entrprenante, audacieuse même.

Eliott s’en trouvait totalement désarçonné. Après l’effet de surprise, il venait poser ses mains sur la taille de la jeune femme. Ses lèvres répondaient au baiser, pour la découvrir dans un nouvel aspect. Il prenait sa joue en coupe pour la retenir à lui et plonger sa langue entre ses lèvres, charnel et intime. De même que ses mains caressent la forme de ses hanches et la retenait délicatement contre lui. Il sentait une douce chaleur naître à la base de son ventre et se répandre en lui. Il fallait un effort pour que le Nordique consente à éloigner son visage de celui de la belle.

Il conservait ses mains sur ses hanches, entre protection et possessivité naissante. Un sourire complice était perché sur son visage heureux:
« C’était très agréable. Merci. » Il massait ses hanches féminines, résistant à aller chercher la peau sous le haut. Il ne demanderait pas la permission puisque la dame aimait les surprises. Mais Eliott ne voulait pas non plus se montrer irrespectueux. Il voulait qu’elle sache que son corps n’était pas ce qui l’avait attiré. Même s’il fantasmait en silence de lui apporter toutes les douceurs possibles à forces de caresses et de baisers. C'était un désir implanté en lui et qui mûrissait avant d'être consommé.

Un doux sourire accompagnait son touché plein de respect:
« Que puis-je faire ? Qui pourrait disons adoucir votre journée ? Dites-moi ma dame. » Toutes les demandes seraient entendues. Eliott était un homme scrupuleux en affaire. Il pouvait passer une nuit blanche pour s’assurer de la finalité des dossiers. Pour ce qui était de sa vie privée il était encore plus attentif. Il pouvait faire soulever des montagnes, si seulement cela faisait sourire l’élue de son coeur. C’était, sans aucun doute, sa seule véritable faiblesse. A présent Gabrielle le savait et pouvait en faire ce qu’elle voulait.

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Gabrielle Caplan
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Gabrielle avait un petit sourire en coin en voyant que le vieux loup se montrait curieux de la façon dont elle avait pu savoir qu'il était un fin cordon bleu. Elle avait suffisamment entendu de conversations entre Noa et certaines autres personnes pour le savoir. Sans pour autant écouter de façon nocive les discussions de sa patronne avec les gens qu'elle rencontrait, il fallait bien avouer que parfois, elle les entendait. C'était ainsi. Souvent quand le prénom d'Eliott apparaissait dans la conversation, l'oreille se tendait sans doute un peu plus. Ce n'était pourtant en rien de la curiosité mal placée.

- Pas directement, non, mais vous avez suffisamment de réputation pour cela. Les gens parlent plus de vos talents que vous ne le penser.

Un petit mouvement de la tête montrait qu'elle avait déjà coché d'une croix le jour où il viendrait lui faire à manger. Pas besoin de le faire sur papier. Vu son emplois du temps du moment, elle savait parfaitement retenir les quelques rendez-vous qui marquait ses semaines de remise en forme. Elle espérait pouvoir bientôt retourner travailler. Trop de temps libre ne lui plaisait guère, ce n'était pas quelque chose à laquelle était vraiment habituée et elle ne souhaitait pas non plus en prendre l'habitude.

Ils étaient sur la même longueur d'onde. Parfait. Gabrielle ne demandait rien d'autre. Elle ne souhaitait pas créer une relation basée sur du long terme. Pas dans sa branche de travail. Elle n'avait pas de temps à consacrer à cela. Eliott était pareil, ses hôtels, son Réseau lui prenait beaucoup, s'ils se volaient mutuellement quelques heures par-ci, par-là, c'était déjà bien et au moins, comprenaient-ils, l'un et l'autre, les obligations de chacun. Car une chose était certaine, même si Noa était mise au courant de cette relation, elle ne changerait pourtant pas ses habitudes de travail, pour ménage sa garde du corps. C'était à l'homme de s'adapter, et non l'inverse. Les cartes étant posées sur la table, ils pouvaient donc avancer, lancer cette relation, et voir où cela les mènerait tous les deux.

Le baiser échangé était clairement plein de promesse, elle posait ses mains sur ses joues, tout en poussant la découverte plus loin, il y aurait beaucoup de choses à faire. Un fin sourire marquait ses traits quand ils se séparaient enfin, ses mains glissant sur son cou, son torse, caressant le tissu qui l'empêchait encore de découvrir le grain de sa peau. Les mains de l'homme créaient une douce chaleur et une envie d'aller plus loin, très clairement. Elle s'amusait à déjà, au moins, lui défaire, petit à petit, de mouvements lents et tranquilles, les boutons du col de la chemise, alors qu'il la remerciait pour ce baiser et s'inquiétait déjà de savoir ce qu'il pourrait faire pour son plaisir à elle. Un homme à l'écoute, c'était rare pour être noté. Adamsberg savait qu'elle n'avait fait aucune erreur en acceptant d'aller plus loin dans cette cour qu'il menait face à elle.

- Mmm... vous savez j'ai des goûts assez simples. Pas besoin d'aller chercher la lune pour me faire plaisir. Soyez vous même, je pense que nous avons tout à y gagner, tous les deux. Le laissant alors ainsi pour aller prendre ce fameux paquet qu'il avait posés sur la table en arrivant. Elle le lui montrait. Qu'est-ce donc, finalement? Avec un petit air taquin.

Gabrielle se permettait alors de les servir à nouveau. Certes, alcool et médicaments ne faisaient pas bon ménage, mais elle estimait pouvoir se le permettre. Elle n'en abuserait pas, mais il était plaisant de trinquer avec un homme de cet acabit, tout en laissant flotter dans l'air, cette envie qu'ils avaient clairement tous les deux. Elle le voyait parfaitement dans son regard et ça... elle le nourrirait, à chaque fois qu'il serait en sa compagnie.


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M. Walsh était chargé de surveiller ce qui se disait sur le Réseau et plus encore sur le Directeur. Les rumeurs, les plaintes et les compliments qui circulaient autour du Rosewood. Une parole anodine en apparence pouvait très bien nourrir un esprit malintentionné et mettre le feu aux poudre. La grande Histoire en témoignait. Une phrase, une seule, pouvait embraser le coeur de tout un peuple, déclencher un soulèvement, une mutinerie, voir une révolution. Cette surveillance demeurait strictement dans le champ professionnel. Cependant la remarque de cette jeune femme le rendait curieux et intéréssé. Il pouvait demander à son homme de confiance d'élargir le sondage.

Enfin donc les mois passés, à chercher une approche, menaient-ils à un résultat. Eirik avait sans doute était poussé par la peur, mais c’était pour leur rendre service. Car il n’était pas certain, en l'écoutant que Gabrielle se serait lancée d’elle-même à lui ouvrir une porte. Le vieil homme se sentait tout à la fois audacieux et vulnérable. Il venait humer l’odeur de sa peau comme un aventurier qui retrouve une fleur rare. Il laissait ses mains appréhender la forme délicate de ses coudes. Il n’osait encore, comme elle défaire les habits qui la protégeait.

Eliott était âgé. Il avait le corps d’un vieil homme, un poils gris sur le torse, une peau brunies par les années. Bien que la belle dame en avait sûrement conscience, une part de lui, espérait que la réalité des années ne refroidisse pas son attirance. On pouvait adorer une allure, une façon d’être et être déçu. Ce dont elle lui donnait alors l’impression en s’écartant de lui, juste après l’avoir dénudé de quelques centimètres.

Il en demeurait interdit, une seconde, apaisant de son mieux le trouble qu’elle faisait naître en lui:
« Oh oui. Bien sûre. Le cadeau.» Un sourire venait habiller son visage de vieux sage. Il la retrouvait devant la table pour partager un autre verre avec elle. La chemise entrouverte lui faisait ressentir un léger courant d’air. Ou bien peut-être frissonnait-il à l’idée que les doux doigts de cette criminelle se pose de nouveau sur lui. « Je vous laisse le découvrir.» Il était allé voir un membre du Réseau spécialisé dans la technologie de pointe pour confectionner ce présent. Une ceintre de cuir noir de belle facture. Elle était ajustée aux mensurations de la dame. Mais ce n’était pas tant cela que ce qu’elle contenait. Une fois le paquet ouvert, et le cadeau sorti, il lui montrait la boucle de la ceinture. Une boucle d’argent classique. « Un émetteur récepteur est intégré. Vous seule pouvez l'enclencher. » C’était un outil qui était utilisé par le staff du Réseau depuis une dizaine d’années déjà. « Hector pourra vous localiser, n'importe où sur le globe.»

Une gorgée seulement entre les lèvres du nordique. Il attendait de connaître la réaction de la jeune garde du corps face à son idée. Il était clair que personne n'abuserai de cet outil. Gabrielle était sous la protection de Noa. Elliott venait de nouveau prendre sa main libre pour y poser un baiser galant. Il venait, juste après poser ses lèvres douces sur la pommettes et descendre le long de la peau jusqu’à cette bouche. Il prenait alors doucement son visage en coupe pour la retenir au plus près de lui.

Eirik caressait alors l’ossature de la mâchoire de ses pouces:
« Voulez-vous que je vous la mette ? » Bien qu’il rêvait plutôt de l’effeuiller, ce doux et lancinant jeu de séduction ne faisait qu'attiser les sens.

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Si Eliott craignait la réaction de Gabrielle, une fois qu'ils seraient à nu tous les deux, il n'avait rien à craindre. Cette dernière ayant, elle-même des cicatrices visibles et fort peu belles à voir sur une partie de son corps, elle n'avait guère dans l'idée de juger les autres à ce niveau. De plus, ce n'était pas tant cela qui l'intéressait. C’était un tout et pour le moment, cet homme, qu'importe son âge, l'attirait. Et cette attirance resterait sans aucun doute. N'avait-elle pas dit que ses goûts étaient plutôt simples? Bien que pour le moment, elle jouait un peu, il fallait bien l'avouer, à le titiller. Quoi de mieux qu'un homme qui se retrouvait à subir les petites frustrations du jeu du chat et de la souris. Une façon aussi, de mener la danse, sans en avoir l'air.

Elle ouvrait donc rapidement la boîte, pour découvrir le présent. Un bel objet, qui ne manqua pas de la faire sourire, alors qu'il expliquait le fin fond de l'idée d'un tel cadeau. Elle glissait ses doigts sur le cuir, observant la boucle en argent. un petit sourire en coin, avant de lever le regard sur son interlocuteur, avec ce petit air amusé au fond des yeux.

- Ainsi, vous me retrouverez plus vite, si je devais disparaître à nouveau, c'est ça? Elle le taquinait, mais devait bien avouer que cet objet pouvait réellement être utile. Après tout, ce serait même une idée de faire pareil avec Noa. Lui mettre un GPS traçable et difficilement trouvable si on la fouillait. Elle évoquera avec elle cette idée, quand elle la verra. Merci, Eliott. Sincère.

Gabrielle laissait le nordique l'approcher, à nouveau, sa façon de faire lui plaisait, elle déposait un baiser sur ses lèvres, avant de rire franchement à sa question. Elle laissait ses mains posées contre son torse, tout en le regardant, avant de secouer la tête.

- Désolée, mais... si j'avais l'esprit un peu tordu, cette question... sans être hilare, on pouvait dire que notre garde du corps était prise d'un fou rire, avant de revenir voler un baiser à son futur amant pour lui éviter de se sentir peut-être... un peu prit au dépourvu. J'ai bien une idée pour son utilisation. Avec un petit air complice.

Bien entendu, elle avait des idées derrière la tête. Mais ils étaient entre adultes consentants et ce n'était pas en jouant aux petits chevaux qu'ils finiraient la soirée, alors autant montrer à cet homme qu'elle n'était clairement pas du genre complexée par ce genre de sujet. Elle suivait un instant du bout d'un doigt, l'os de la mâchoire.

- Je vous fais visiter? Ou vous voulez directement voir ma cuisine, pour être sûr que vous aurez tout ce dont vous aurez besoin pour me faire un repas, jeudi soir? Bien qu'elle puisse poser la question de façon à le taquiner, encore, ce n'était pas pour se moquer, mais réellement intéressée et puis, s'il voulait directement passer au dessert pour aujourd'hui, ce n'était pas elle qui risquait de dire non, bien au contraire.


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Une légère appréhension s’envola des épaules du vieux loup quand Gabrielle approuva le présent. Il aurait pu choisir un cadeau plus conventionnel, plus évident. Mais cette jeune femme n’avait rien de tel. C’était ce qui avait retenu son attention. C’était également ce que lui en tant qu’homme voulait mettre en avant. Eliott était un grand admirateur de la gente féminine. À ses collègues qui les déprécient, il fait un procès sans appel. C’était un de ses combats menés au sein du Réseau depuis des décennies.

Il espérait, que des femmes telles que Noa s’affirmeraient de plus en plus dans les arcanes du pouvoir:
« C’est exactement l’idée oui. Nous ne pouvons pas nous permettre de vous perdre. Sur ce point, je sais que la Dona sera du même avis. Si jamais le prototype l'intéresse je lui donnerais le nom de l’ingénieur. »

Il n’y avait pas plus belle mélodie que celle d’un rire féminin. Eliott en entendait fort peu. Les femmes qui étaient dans son entourage étaient sérieuses, professionnelles. Elles avaient à coeur leur mission. Ce contexte ne prêtait pas à rire. Pour ce qui était des soirées au Rosewood ou ailleurs, elles correspondaient davantage à une mise en scène qu’à un moment de convivialité. Le Directeur savait que chaque sourire, ou rire, était là pour donner la réplique. Il s’était donc, malheureusement, quelque peu habitué à ne plus en entendre.

Il allait de soi qu’Eliott n’avait pas cherché à être grivois. Mais, il reconnaissait que dans un contexte de séduction ses paroles pouvaient prêter à confusion.:
« Oh… oui. » L’humour avec lequel Gabrielle prenait la situation lui plaisait beaucoup. Il était étonné par sa franchise et son ouverture d’esprit au sujet de la sexualité. Eirik avait surtout eu des compagnes embarrassées. Elles étaient intimidées par la chair et ses plaisirs. En homme, prévenant, en compagnon patient, le Norvégien s’était détaché de ces gourmandises terrestres. Il ne savait pas à quoi s’attendre avec cette belle dame. Mais il était ravi d’apprendre que les fantasmes avaient leur place entre eux. « Eh bien Gabrielle c’est votre cadeau. Nous pouvons l’inaugurer comme vous le désirez ma chère. » Un sourire mi amusé, mi complice se dessinait sur sa bouche. « Dois-je dire à M. Walsh de ne revenir que demain matin ? »

Une des mains vint se poser sur la joue d’Adamsberg. Une caresse douce, pleine de respect dont la chaleur pouvait se refléter dans le regard d’Eliott.
« Commençons par cette cuisine oui. » Car son hôtesse avait vue juste le concernant. Il appréciait faire un tour du propriétaire. Cela allait l’aider à s’organiser mentalement. Il avait plaisir à se projeter dans les espaces et à imaginer ce qui pouvait s’y produire. Mais avant qu’ils s’en aillent du salon, il retenait Gabrielle par le poignet. « Ensuite, j’aimerais découvrir votre chambre, votre antre. » L’espièglerie nichée dans le regard de Eirik sous-entendait qu’il était, cette fois-ci, très au fait de l’emploi d’un double-sens. Il avait envie, lui aussi, de pouvoir s’amuser. Il n’avait plus fait ces jeux là depuis quelques années, c’est vrai. Mais il n’en était pas moins un amoureux de ces premiers frissons de complicité entre un homme et une femme.

Eliott acceptait d’être d’être guidé. Il avait les mains dans le dos et avançait pas à pas, dans ce qui était pour lui le cœur d’un foyer. C’était une cuisine moderne mais sans excès d’équipement. Notre cuisinier inspectait le four et les plaques en faisant de bref: Mh. Cela lui donnait des idées pour de prochains cadeaux.

« Est-ce une propriété de Noa ? » Car le Directeur aurait bien des suggestions pour améliorer l’ergonomie de cette pièce. Il venait doucement vers sa belle Gabrielle pour la saisir par les hanches et lui prendre un baiser. Un baiser complice, sans aucune pression, avec un goût de curiosité. « J’aimerais avoir l’occasion de vous choyer. Trouveriez-vous cela inconvenant ? »

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