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[CLOS] From one world to another / Comte
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Zac Sanders
From one world to another.

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De Lascelle Amélia
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FACE IDENTITY : Amélia Sanders Adjani
IDENTITE :Isabelle Adjani
GROUPE : LP
RANG : Comtesse
AGE : 34 ans
ETAT CIVIL : Mariée et deux enfants
PROFESSION : Commerçante
ETAT DE SANTE : Petit manque de sommeil
LIENS : Zac et Izaline Sanders, Megara et les enfants. Zenon de Lascelle etc.



104 St Martin's Lane. Un samedi soir du mois d’août 2026. Le taxi luxueux ralentit pour pénétrer dans le parking affilié au Théâtre du Duke d’York. Un moteur électrique sous son capot, en fait un transporteur silencieux. Se coulant sur le béton comme un navire de plaisance sur la Gange. Il est fluide et délicat. A l’intérieur de l’habitacle le cuir noir dégage une odeur particulière. Que la climatisation ne fait qu’exacerber. Trop longuement exposé au soleil rouge. Il rappelle ses origines animales et synthétiques. Le métal des portières brille. Aussi rutilant que la chaînette qui retient la montre à gousset du Comte de Lascelle. Un fringuant sexagénaire à l’allure british exemplaire. Il semble sorti d’une gravure de mode. Celle dont seuls les aristocrates sont le public. Un parfum d’épices et de fleurs émane de son habit. Anomalie olfactive qui laisse présumer d’un mystère. Tout autant que son teint chaud si étranger au nacre de la bonne société. L’Anglais a quelque-chose d'impertinent dans sa superbe indienne. - Katy Rudd. N’est-ce pas elle qui avait fait une adaptation de Poe ? Les contes … souvenez-vous. C’était en hiver… L’année où nous sommes venus à la Noël. Matthews allait sur ses deux ans. Je me souviens qu’il faisait ses dents. Les détails sont les seuls points de repère. Amélia sort une carte golden d’une banque américaine. Elle la tend au chauffeur avec désinvolture. Cherchant ensuite de quoi faire le pourboire. Démarche tout à fait inutile. Car ici les taximans incluent le pourboire dans le prix de la course. Mais, les coutumes du Royaume-Uni ne dominent plus, dans l’esprit de cette vieille dame. La main trahit l’âge tout comme l’élégance de l’habit. Les ongles polis et le petit éclat d’une pellicule protectrice. Amélia Sanders De Lascelle est une parvenue de la plus haute espèce. Une roturière américaine dont la cour se serait passé. Taclée d’avoir été vénale, vaniteuse, comme la Simpson. Accusations souvent foulées au pieds avec beaucoup de sarcasme. - Nous voilà très à l’heure. Taquine-t-elle sa moitié. Lui qui s’est chargé de la réservation et fit un petit excès de zèle. La dame remercie le chauffeur et sort. La bouffée de chaleur lui saute au visage. Rien à voir avec celle des moussons. Un temps désagréable. Surtout pour eux qui ont été jeunes avant. -Un petit blanc serait le bienvenue. La portière claque. Amélia fait le tour pour venir à la gauche de son époux. Leur lenteur paisible vient de l’orient. Ou de la paix qu’ils ont trouvé. Ils sont aux noces de nacre. Allant plus loin que nombre de leurs congénères dans le voyage maritale. Déjouant toutes les vipères qui leur avaient promis la déchéance de la passion au premier orage. Leurs différences les ont souvent fait tempête. Mais les voilà bien incapable de vivre loin de l’ombre de l’autre. Sanders passe son bras à celui du Lord. Zenon de Lascelle est semble-t-il attendu. Un garçon en livré et gants vient leur souhaiter la bienvenue. Il leur prend leurs affaires comme un garçon de table. Les affiches de “The Ocean At The End Of The Lane” donnent le là. - J’espère que la critique ne s’est pas trompée. cette fois. Murmures d’une vraie amatrice de théâtre. Souvent déçue par la pauvreté du travail scénique. Autant dire l’absence de ce dernier. Contrairement à l’anglais, Amélia n’a pas de flegme. Ils vont tranquillement vers le bar. Déjà un Duc freine leur pas pour saluer le noble de retour de son exil. C’est avec soin qu’il évite de trop se plonger dans les yeux de sa compagne. Entre autres choses, les yeux francs d’Amélia, on fait sa réputation de Dragonne. Sage à cette heure, elle attend qu’il soit seul. - A force de s’obstiner l’Anglais risque de devenir un arriéré. Prédit-t-elle dans une douce ironie.


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Zac Sanders
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Caleb Blakemore
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Zenon de Lascelle
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FACE IDENTITY : Pierce Brosnan
IDENTITE : Zenon de Lascelle
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Le soleil se couche lentement sur la capitale anglaise, le comte observe la vie des rues derrière la vitre du taxi. Un bras accoudé, permet à sa main de tenir son menton, se frottant légèrement la barbe blanche qui démontre les années passées. L'autre main profite de caresser doucement celle de sa compagne du bout des doigts, il lui est souvent difficile de ne pas avoir un contact avec sa moitié, quand elle est ainsi proche de lui. Ce lien si encré profondément, que la chose est plus que naturelle à ses yeux. Même si l'esprit est quant à lui, concentré sur d'autres intérêts. Zenon les voit, tous ces gens qui se pressent à l'extérieur, pressés de rentrer, d'aller boire des verres, de trouver une place au restaurant. La ville est en effervescence, l'été permet cela bien plus que l'hiver, les anglais profitent du temps accordé par le début de weekend, pour enfin faire ce qu'ils veulent pendant 2 jours. C'est épuisant, il est de moins en moins habitué à cette frénésie, l'Inde l'a bien guéri de tout ceci, ou peut-être ne l'a-t-il jamais réellement été. Son pays d'adoption convient mieux à son train de vie, c'est bien madame son épouse qui est l'hyperactive du couple.

La voix de cette dernière, fait revenir son attention dans l'habitacle et particulièrement sur elle. Son regard se pose un instant sur son profil. Elle exige, comme souvent, qu'il fasse travailler un peu sa mémoire, il est pourtant moins à cheval sur les noms et les créations qu'ils vont voir. Le comte est plutôt bon public, s'il a été satisfait de ce qu'il a vu, il n'en demandera pas plus. Pourtant, il tente de faire l'effort de se souvenir.

- Peut-être? La question est plutôt, est-ce une bonne nouvelle à vos yeux? Ou risquons-nous de partir à l'entracte?

Bien qu'il taquine un peu sa compagne de vie, il sait que cela peut être une possibilité, même si très clairement, ce n'est ni le genre de Zenon, ni celui d'Amélia, de quitter les lieux avant la fin d'une représentation. Il laisse la belle payer, voilà longtemps que tous les deux ne se battent plus pour ce détail. De Lascelle sait qu'il n'a pas besoin de jouer au gentleman pour elle, pas à ce niveau. Elle est indépendante, elle a son argent et l'use comme elle le souhaite. Amélia n'a jamais voulu avoir un compte commun, mis à part pour certaines choses extrêmement précises, simplement pour éviter de se retrouver, un jour, le bec dans l'eau. Ou alors son orgueil a toujours parlé pour elle. Lui, n'a jamais été vexé par cet état de fait. Il l'a accepté, comme toujours.

- J'ai préféré ne pas prendre de risque, en effet. Il sort la montre gousset de la poche de son gilet, pour se rendre compte de l'heure, haussant alors un sourcil. Mmm... nous sommes réellement en avance, oui. Remettant l'objet à sa place. Le trafic a été clément avec nous, aujourd'hui.

Difficile de prévoir un trajet au sein même de la capitale. Parfois il pouvait être odieux, vous faire perdre des heures et parfois, comme aujourd'hui, tout venait à couler de sourcil.

- Nous pourrons même nous permettre de manger un morceau. J'ai réservé une table au restaurant. Avec un petit sourire. Autant être prévoyant, jusqu'au boutisme. Lui aussi prend le temps de remercier leur chauffeur, puis offre son bras à sa dame, pour se diriger ensuite vers l'entrée du théâtre.

La soirée est spéciale, c'est une soirée d'ouverture, tout le gratin londonien est présent et il sait qu'il va devoir se montrer plus sociable qu'il ne sait l'être parfois. Le retour dans la vie anglaise l'oblige à ces petits désagréments. Il fait avec, alors qu'il préfère recevoir ceux qu'il a choisi, sur son domaine, mais... enfin... Amélia voulait sortir, il a accepté.

- Je me dis souvent que c'est une chance pour ces créations que vous ne soyez pas vous-même une critique... je me demande si l'un de ces spectacles aurait eu droit à un bon papier de votre part. La taquinant, après tout, elle ne se cache pas des attentes qu'elle peut avoir, vis-à-vis des œuvres qu'ils découvrent, que ce soit dans le théâtre, la musique, la peinture, les musées...

Il laisse sa veste au garçon qui les attend à l'entrée, glisse le ticket qu'il lui tend en échange dans la poche interne du veston et accompagne sa dame jusqu'au bar, un petit apéritif avant un repas chaud et léger, pour bien commencer cette soirée théâtrale. Bien sûr, à être revenu en terre natale, le comte connait des gens, on le reconnait aussi. Il serre la main avec un sourire poli au Duc qui vient donc le saluer, l'échange est rapide, pas besoin de s'éterniser, de toutes les façons, notre ami montre qu'il n'y tient pas.

Un sourire fin passe sur ses traits aux paroles de la comtesse, il lève une main pour leur commander à boire, auront-ils droit à quelque chose d'alcoolisé? La prohibition dans ce pays est un problème. Zenon en est souvent gêné, il oublie qu'elle existe. Quand ils sont en Inde, les interdits ne sont pas présents, ils peuvent se faire plaisir, sans jamais en abusé. Ici, à Londres, c'est plus compliqué. Mais puisque c'est une soirée spéciale, qu'ils sont privilégiés, les verres sont posés devant eux. Le comte en tend un à la femme de sa vie.

- Nous sommes chanceux. Ayant un petit sourire à sa dernière remarque. Je pourrai mal le prendre. Arriéré, pourquoi dites-vous cela?

Zenon connait ses points de vue sur la noblesse, qu'elle a accepté de joindre en l'épousant, certes, mais n'est jamais entrée dans le moule. Ils ont eu cette chance de vivre en-dehors de cette société. Pourtant, il écoute toujours avec curiosité ses pensées, sa façon de voir ce monde qui est le sien, malgré tout.


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Londres avait changé en dix ans. La décision du Brexit a provoqué la dernière métamorphose de cette capitale. Le no-deal a entraîné une rétractation. Frontières fermées. Échanges compliqués. Après tant de temps à jouer le simulacre d’une union européenne. Ils ont voulu imiter l’Amérique, la Suisse. -Disons que je suis curieuse. Amélia aimait le théâtre qui surprend. Mais peut-être était-elle trop âgée pour cela maintenant. Être étonnée. Enchantée. -Tant que ce n’est pas une narration illustrée… Une moue désapprobatrice à un tel acte de feignantise créatrice. - Tout cela parce que la jeunesse n’a plus envie de réfléchir. C’était la sensation de la Dame. Les quelques discussions avec les jeunes comédiens avaient nourri ce présupposé. La société de l’image. L’instanéité. Tout ceci transformait l’art au plus profond. Le spectaculaire ne faisait pas tout. Les dernières modes ne lui plaisaient plus. Toute à cette réflexion la comtesse sourit. - Le temps est un luxe dit-on. Il me plaît d’en avoir… avec vous… dans cet habit. Sa main se perdit le long de la broderie du veston. C’était ainsi qu’elle l’avait vue la première fois. Les années n’avaient pas encore réussi à tanner la classe britannique en lui. Zenon était un bel homme. Il lui avait donné de beaux enfants. Au charme un peu plus brute. - Prévoyant. Murmure comme on souffle un adage. Lord de Lascelle l’avait été et le serait jusqu’à la fin. - Vous avez bien fait. Ils n’allaient pas ou peu au restaurant là-bas. Modes de vies autres. Contrairement à ses craintes, Amélia ne s’était pas sentie privée. La vie citadine était exaltante. Mais moins que celle avec Zenon pour la combler. Elle était persuadée que leur couple aurait souffert ici. Au creux de la royauté. Tiraillé entre les désirs et les obligations. Ils n’auraient pas eu assez de place pour leur amour. - Et puis, j’aime profiter d’une bonne table de temps en temps. Parce que ces occasions étaient rares. Elles prenaient une autre saveur. C’était comme revenir à une autre vie. Ils évoquaient sans gêne leurs avis -souvent divergents- sur l’art. Clark plus difficile. Moins attendrie. - Vous me trouvez encore trop dure avec l’art ? Aujourd’hui ? Zenon était le plus conciliant. Il avait déjà accompli beaucoup de choses. - L’être moins, ne serait-ce pas leur manquer de respect ? Et vous savez combien je respecte ce giron britannique! C’était vrai. Autrement, comment aurait fait cette expatriée pour se prendre de passion pour un jeune officier anglais ? Un noble ! - Sinon je n’en attendrai pas “autant”. Dans le fond, je suis certaine qu’ils aiment et qu’ils attendent mes piques. Comme le petit garçon qui veut voir de la fierté dans les yeux de sa mère. Taquinait-elle les artistes. Ils allaient, tranquilles, trouver une petite table. Amélia s’installer dans les lieux d’art. Se sentir appartenir à ces bâtiments anciens. Imaginer celles et ceux qui y avaient pris plaisir. Du plat de sa main, une caresse sur le bois. - Merci Amour. Les saphirs épiaient le contenu du verre. Espérant un peu de vin clair. Ou bien une bière amer pour passer la sensation de chaleur. Maudis conservateurs et leurs lois préhistoriques. - Les Travaillistes auront sans doute abrogé la loi à notre prochaine venue. Il lui aurait plu de boire un brandy. De nouveau, dans un club londonien. - … vous n’êtes pas en cause. Bien sûr. Mais vos confrères. Leicester, Hanovre. Ils étaient tous coupables. Tout comme les familles américaines qui cherchaient à pérenniser leurs terres. Amélia n’avait-elle pas manqué les noces avec un Georges Powell ? Un homme bien né qui aurait doublé la surface d’exploitation de l’entreprise de la famille ? - Encore à arranger les couches de leurs enfants. Pensez-vous qu’Iris soit heureuse d’épouser le petit Henry ? … et votre filleule ? La mettre avec ce… La comtesse conserva sur sa langue le feu de sa verve. Il n’y avait qu’à en voir la flamme, dans ses yeux d’acier bleu. - N’étiez-vous pas réservé vous aussi ? A une duchesse bien née ? Une petite marquise au teint blanc ? N’auriez-vous même pas lutté contre la tradition ? Victoria aurait très bien pu se passer d’Albert. Le Duc d’York… Combien de fois trompa-t-il la princesse de Cambridge ? N’est-ce pas arriéré dire que le capital prévaut sur la relation humaine ? Amélia s’arrêtait pour savourer une gorgée. Une fois le verre reposé, sa main alla se poser sur celle du comte. Caressant cette chair adorée. - Vous avez bien vu ce qu’on fait les enfants de Diane. Son visage se penchait lentement. Permettant ainsi à son sourire de se faire plus coquin. Malicieux. - Avez-vous eu des nouvelles de Violet ? Violet et Prem l’avaient beaucoup amusés. Elle avait envie de croire qu’ils iraient jusqu’au bout de leur histoire. Car l’Amour ne pouvait être saccagé sur l’autel des vieilles idées. - Nous pourrions lui faire une visite tant que nous sommes là. Voulez-vous ? Il y avait moins loin de Londre que de Bombay pour gagner l’Ecosse.


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Zac Sanders
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Curieuse, cette réponse veut tout dire dans la bouche de cette femme. Son époux en sourit. Pas besoin de répondre, elle continue sur sa lancée. Bien sûr qu'elle en attend beaucoup de ces spectacles, elle veut être transportée, c'est le but du théâtre et il le comprend parfaitement. Même si lui, se laisse plus facilement prendre ou s'endort. A choix. Amélia a toujours été celle qui cherchait une certaine perfection, en tout. Même si au jour d'aujourd'hui, elle s'est un peu assagie à ce niveau. Comprenant que cette perfection recherchée n'existe pas. Leurs enfants en est la preuve, leur rébellion, cette quasi-haine qu'ils ont eu envers eux, car Zenon est tout aussi fautif dans ce domaine que celle qui partage sa vie. Rien de simple à vouloir être les meilleurs parents et à vouloir tout demander à leur progéniture. Pour le reste, lui a appris à lâcher et à se laisser un peu entraîner. Mais Amélia... c'est ainsi, il le sait.

- Etes-vous sûre que c'est un manque de réflexion? Peut-être veulent-ils aller à l'essentiel, comme ils le disent souvent. Avec un léger sourire. Il ne cherche pas à défendre les jeunes créateurs, mais ils discutent et il sait qu'Amélia aime qu'il continue d'aiguiser son sens critique. De toutes les façons, elle trouvera toujours de quoi avoir le dernier mot dans ces débats, même si lui n'y voit qu'une simple discussion.

Malgré le temps passé ensemble, ils se plaisent encore. Zenon n'a, personnellement, que d'yeux pour cette femme. Il la trouve magnifique, l'âge lui va bien, il aime vieillir à ses côtés, il est bien avec elle. Il sait que ce sera avec elle et seulement avec elle, qu'il finira sa vie. Elle est tout pour lui et il aime voir qu'il lui plaît encore. Il dépose alors un baiser sur sa joue, lentement.

- J'aime vous plaire dans cet habit, Ma Dame.

Installés à leur table, Zenon s'installe, tranquille, le regard porté un instant sur la salle, il reconnait des visages, salue quelques connaissances, tout en écoutant avec attention son épouse.

- Oui, je connais votre goût pour les bons plats. Quand ils le pouvaient, chez eux, ils s'arrêtaient dans de bons restaurants dans les grandes villes. Ici, sur sol anglais, ils se permettent d'en faire plus, il y a plus de choix, même si l'alcool manque souvent à table.

- Bien sûr que vous l'êtes. Souriant, toujours. Vous me le prouvez encore une fois, en parlant ainsi. Je ne sais pas ce qu'attendent ces gens, s'ils aiment vous entendre mettre en lumière les défauts de leurs œuvres, mais je sais que vous aimez être exigeante et je le comprends tout à fait.

Ah les Travaillistes, la politique anglaise... Zenon se sent tellement loin de tout ça, tellement loin de ce monde d'aristocratie qui n'est plus que le sien à moitié.

- Mmm... Peut-être, s'ils y arrivent. Je pense qu'ils vont se retrouver rapidement face à un mur... même si nous pensons tous la même chose, cette loi est sans doute la plus inutile qui ait été faite.

Le comte ne comprend pas tous les tenants et aboutissants de ce Brexit. Parce qu'il estime que cela fait plus de mal au pays qu'autre chose. Se renfermer ainsi sur soi-même ne fait rien d'autre que de poser des problèmes. Surtout, si certains politiciens ouvraient vraiment les yeux, ils ne pourraient que constater que leurs lois si restrictives n'empêchaient pas les criminels de faire leur business. Les étrangers continuent à venir sur le sol... bref... ça n'avait rien arrangé.

- Je vois... vous savez mes pensées à ce sujet Amélia, mais je ne peux pas changer les choses. Violet a finalement fait ses choix, elle aura des problèmes pour avoir arrêté de faire attention, mais je suis content, parce que je pense que c'est ce qu'il fallait faire. Comme je l'ai fait avec vous. Oui ça l'est sans aucun doute, la jeunesse fera bouger les choses, à leur convenance, une fois que tous les vieux seront morts. Beaucoup ne se laissent plus faire aussi facilement... je le sais.

Il l'observa un instant, caressant sa main, lentement. Amoureux.

- Elle m'a écrit, elle va bien, je pense, malgré tout. Hochant de la tête. Elle me proposait de passer la voir et oui, ce serait bien que nous y allions, avant de repartir. J'aimerai m'assurer que tous les deux s'en sortent.

Zenon n'a pas peur de montrer qu'il soutient sa filleule. Que cela plaise ou pas au reste de cette société, il s'en moque. Il a rencontré le jeune Prem, il trouve cet homme intéressant, il ne peut qu'être bien pour Violet. Même si cela apporte quelques soucis, il les aidera, comme il peut.

- Merci d'y faire attention. Enfin, rien d'étonnant, Amélia peut voir, comme lui d'ailleurs, une sorte de suivi à leur propre histoire. Le rejet des conventions, des traditions, mais pour une femme, ce sera sans doute plus compliqué.


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Toute expérimentation menait peut-être à cela. - Mh. Aller à l’essentiel, oui. N’était-ce pas, d’ailleurs, la recherche de l’Humanité ? Trouver ce qui était essentiel. Faisant partie de l’essence. Ensuite, trouver comment l’atteindre. La quête, dont la plupart des gens ne faisaient qu’effleurer la fin. - Je ne leur nie pas une sorte de bonne volonté. Mais, il me semble que la méthode est mauvaise. La comtesse cherchait comment rendre justice à son intuition. Comment dire ce qui était de l’ordre de l’intuitif. Elle peinait, maintenant, à retrouver les mots. Ses mots. - Ce serait un peu comme si Picasso avait décidé de tenter le Cubisme sans être passé par l'Impressionnisme. Connaissances générales de la peinture. Amélia ne s’était jamais trop attardée sur cet art là. Elle préférait l’image animée. Le septième art apportait beaucoup plus de champs d’interprétations. - Ils veulent aller trop vite. N’oubliait-elle pas que c’était dans la nature de la jeunesse ? Ils avaient été rapides eux aussi. lls s’étaient rencontrés, aimés, déchirés, séparés, retrouvés. Des astres en collision qui avaient bien failli se détruire ou tout du moins la détruire. Mais, sans cette passion, cette vitesse, les prodiges étaient-ils possibles ? Car aux yeux de l’Américaine tout à chacun pouvait -que dire se devait de- viser au plus haut. Sous peine de passer à côté de sa propre vie. C’était en plus ce qu’elle avait insufflé à ses enfants. Peu coopératifs, sur ce sujet, comme pour d’autres. - … pour tout ce qui est bon en vérité. Car voilà tout ce que nous méritons. Quand elle disait “nous” c’était l’espèce humaine. Elle était souvent sidérée par le manque de respect que pouvaient avoir les gens pour eux-mêmes. Cette auto-maltraitance. Cette flagellation endémique. D’aucun pouvait l’accuser de cette critique. Parce qu’ils étaient riches. Pourtant, Amélia avait exigé le meilleur bien avant de croiser la route du royaume uni. - Vous le comprenez depuis toujours. Mieux que quiconque. Nullement le cas de toutes les personnes qui les connaissaient. Par son franc parlé, elle avait heurté des ego. Certains étaient fâchés longtemps. D'autres ne lui parlaient plus du tout. Seul Zenon avait grâce à ses yeux. Seulement lui pouvait l’inciter à de la douceur. Sans aller jusqu’à la complaisance dont elle était incapable. Quand bien même ses relations et sa vie en auraient été plus paisibles parfois. Elle quitte l’art pour la politique. Qui au demeurant pouvait être une sorte d’art. Un art de la parole, un art de la représentation. Plus jeune, à Baltimore, Amélia avait rejoint un parti. Une branche des démocrates, assez similaire à ce qu’ils trouvaient chez les Travaillistes. Expérience dont elle était ressortie déçue et lucide. La politique ne se trouvait pas tant dans ces organisations, que dans toute action du quotidien. Dans tout choix fait. Dans toute posture prise. Loin des apparatchiks et des manipulateurs de foule. - Pourquoi l’ont-ils faite en premier lieu ? Chéri ? C’est un mystère. Caleb ne vous a-t-il pas expliqué ce choix ? Les statistiques prouvent que cela n’a que peu influer sur le taux de mortalité. L’O.M.S. en attestait par ses rapports. Divers centres médicaux en témoignent. Le taux de chômage n’avait que partiellement baissé. Mais, la fermeture engendre des soucis. Il n’y avait pas une semaine, où Madame de Lascelle ne lisait un article sur ces sujets. - Vous ne pouvez pas, pourtant, j’aimerai que nous marquions notre soutien. Il me semble que c’est important. Tout justement parce que vous avez vous aussi été à l’encontre de ce milieu. Cela leur fera du bien. Tout comme à cette bande de fourvoyeurs de scandales. Leur établissement en Indes avait beaucoup facilité la coupure. Il n’en restait pas moins qu’Amélia s’était sentie violentée par certains discours. Abîmée par le fiel nobliard. Tout comme le mépris de sa propre classe. Ses sœurs l’avaient appelées hypocrites. - En particulier avec ce qui les attend cet hiver. Les jumeaux sont arrivés tôt. Trop tôt peut-être avait pensé la dame. Mais, Violet et Prem défiaient toutes les temporalités. Un sourire symbiotique répondit alors au comte. Ils avaient donc la même idée. Le même désir. - Voyez avec elle. Je les verrai avec plaisir. Au fond, Hadid lui faisait penser à Zac. A cet homme qu’il aurait pu être. S’il n’avait cultivé la part la plus sombre de son être. Il y avait, ici, une sorte de réparation cosmique. Quelque-chose que la belle n’avait pas établi de façon consciente. Elle hocha du chef. Ces remerciements la touchent. - Faisons en sorte que cela se passe mieux pour eux. Je veux dire, “encore mieux”. Leur vécu pouvait servir cette rébellion sous-jacente à laquelle Joy et Zac participaient aussi. Les murmures du bar encombraient alors un silence rêveur. La brune savourait lentement son verre. Ses doigts libres encore à caresser un bout de peau du noble. Elle regardait la salle, les clients. Elle regardait cette bonne société anglaise toute ravie de se montrer. Ses yeux d’acier bleu s’attardaient sur une silhouette reconnue. Lord et Lady Blakemore. Bien entendu, ils n’allaient pas manquer un tel show. Fraction d’hésitation. Partager ou non cette information. Tout ceci en ayant conscience de la réception de ces pairs. Tout ceci en sachant que Zenon aimait son ancien camarade d’infanterie. Figée par l’indécision, la comtesse inspira. Là, la cloche du théâtre annonce le quart d’heure avant le début des placements. Chique coupée par ce “dong”. Le couple partait déjà, loin. Dans une autre direction. Un petit répit dont la dame ne voulut se priver. Trop attachée à ces moments d’entre soi pour défier le hasard. Ils se verront bientôt. - Joyce vous a-t-elle répondu ? Leur filles avaient migré en dehors de la capitale l’année passée, pour un job de pigiste, dans un journal indépendant. Presque pirate. Maintenant, elle semblait avoir envie de revenir en Ville. Ceci tout en reprenant pied dans un petit appartement. Ils en étaient les propriétaires. Mais, ils l’avaient mis en location depuis. Tant elle que Zac étaient terriblement impulsifs Certainement trop passionnés pour ce monde.


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La vitesse, c'est bien le problème de ce siècle, des gens en général. Voilà pourquoi Zenon est si bien dans sa retraite indienne. Ils vivent au fur et à mesure du temps, de chaque heure qui passe. C'est un homme calme, qui aime le calme. La vie Londonienne bouge trop pour lui, il sent qu'il devient vieux et qu'avec cet âge qui avance, il a de moins en moins envie de se presser. Parfois, cela se heurte aux envies de sa compagne, mais ils finissent toujours par s'accorder. Il sourit à la remarque de sa dame et lui prend la main, tranquille, caressant ses doigts.

- Comme vous à une époque. La taquinant un peu, mais surtout, pour lui rappeler qu'elle aussi, voulait tout, tout de suite.

Sans attendre, sans prendre le temps. Qu'ainsi, elle se montre moins demandeuse envers cette jeune génération. Ils se doivent de les comprendre, au mieux, comme ils peuvent. Ce que leurs enfants peuvent dire qu'ils sont incapables de faire, quand ils font preuve de tant de mauvaise foi.

Son épouse est si fier, si sûre d'elle. Elle fait peur aux gens, surtout à ceux de son monde à lui. Parce qu'elle rue dans les brancards, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle mord, fort. Un dragon au souffle de feu. Lui, il a toujours été piqué par ça. Il se prend parfois aussi des remarques acerbes, mais il a appris à vivre avec. Parce que c'est ainsi qu'est celle qu'il aime. Alors oui, il comprend encore une fois, ses dires. Que ce soit pour ce qu'ils méritent, ou pour tout discours. Ce qui peut rendre les autres surpris, même leurs enfants. Mais le comte n'a pas à s'expliquer. Ils ne connaissent pas complètement l'histoire de leur couple, ce qu'ils vécu, enduré, ce qu'ils se sont fait.... au jour d'aujourd'hui, tout ce passé les lie, avec force.

- C'est bien pour cela que je vous ai épousé. Toujours tout sourire, taquin.

On peut croire que cet homme ne sait faire que cela, taquiner sa belle. Ce n'est pas le cas. Il sait être extrêmement sérieux, mais il n'a pas de raison de l'être à cet instant. Il faut savoir être léger, tranquille. Ne pas tout prendre contre soi. Il a appris. L'Inde l'a fait se poser, réellement.

- Pour montrer qu'ils sont les décideurs? Que c'est eux et personne d'autres qui décide ce qui est bon pour l'Angleterre, j'imagine... marquant un petit temps. Caleb ne m'en a guère parlé. Je sais ce que vous pensez de lui, mais il doit trouver cette attitude tout autant stupide que nous. Il ne se mêle guère à la politique. Même si beaucoup croient le contraire, le comte Leicester reste en-dehors de ces problématiques, il a bien assez à faire avec la Justice. Ce n'est pas le taux de mortalité qui les gêne.... mais je ne comprends pas cette logique. Et cela ne permet pas de garder le peuple anglais sous la coupe du gouvernement... mieux vaut les laisser boire. Enfin...

Zenon n'est pas plus politique qu'un autre. Il se sent moins touché par tout cela, car il ne vit plus sur place. Mais à chaque fois qu'il revient, il voit bien les problématiques que créer ce genre de choix... une bêtise, sans aucun doute, qui finira bien par avoir une fin. Si les Etats-Unis n'y étaient pas arrivés, sans doute que les Royaume-Unis ne feront pas mieux.

- Mmmm... et comment montrer mon soutien? Je ne tiens pas à m'étaler dans les journaux, vous le savez, j'aime la discrétion.

Il déteste être au centre de l'attention. Depuis que cette affaire a éclatée, il n'a fait aucun commentaire. Parce qu'il estime que cela ne regarde pas la presse. Les gens feraient mieux de s'intéresser aux vrais problèmes, pas à des histoires qui ne concernent, finalement, que l'entourage de Violet et Prem. Bien sûr, dans le milieu de l'aristocratie, il va bien devoir dire ce qu'il pense, car on va lui poser des questions et il répondra sans ambages, mais ce sera tout ce qu'il fera. Tout en soutenant, réellement, physiquement, sa filleule, bien sûr. Mais elle doit déjà avoir compris qu'elle peut compter sur lui et le contacter quand elle le souhaite.

- Bien, je vais la contacter.

L'homme mange un peu ce qu'ils ont devant eux. Le temps passe vite, finalement. Il relève les yeux à la question de son épouse, alors que la sonnette d'appel se fait entendre. Il est temps de bouger.

- Elle m'a dit qu'elle était occupée, qu'elle me répondrait plus tard.... pire que son frère.

Les enfants sont difficiles à croiser. Ils tentent de les éviter souvent. C'est frustrant pour les parents, mais Zenon accepte, de toutes les façons, il sait qu'il n'a guère de moyen de faire autrement. Le comte se lève, il vient tirer la chaise de sa compagne, pour ensuite lui donner le bras, à nouveau, pour que tous deux, se rendent dans la salle principale. De Lascelle salue alors quelques têtes connues, en fait, il connait clairement quasiment tout le monde, ce monde si petit. Puis s'installe tranquillement à place. Grognant légèrement, les sièges ne sont pas les meilleurs pour son dos, il se cale alors au mieux et vient murmurer à l'oreille de son épouse, tout en posant une main sur son genou, par habitude.

- J'espère que nos jeunes artistes seront très pressés de finir, par pitié pour mon pauvre dos. Un trait d'humour, encore une fois, en écho à leur conversation sur l'art. Même s'il y a une part de vérité, il va bien falloir qu'il aille voir un spécialiste à force.


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-Que vous m’avez dit oui. Amélia se faisait encore taquine sur ce point historique. C’était elle - officiellement séparée de Georges - qui lui avait demandé sa main. Elle qui avait revendiqué le droit de ne pas porter le nom d’un homme. Elle qui s’était vue devenir une femme autonome loin des mâles. Elle avait retrouvé Zenon et elle avait fait tout l’inverse. Il n’y avait pas eu une once d’hésitation. Amélia n’avait pas agit pour l’Eglise -encore moins la Couronne- ou la bienséance. Elle avait épousé Zenon par passion. Rognant sur ses principes comme une louve affamée d’amour. Jamais, elle n’avait eu envie de le quitter depuis. - Il semble que ce fut un choix avisé. Bien sûr, à l’époque, personne ne voyait les choses de cette façon. Mais Zenon et Amélia n’avaient pas agit pour les autres. Ils l’avaient fait pour eux. Pour ce vibrato qui sourdait au fond de leurs tripes chaque fois qu’ils se voyaient. Ce choix, les avaient irrémédiablement coupé d’une partie du monde, d’une inquiétude du monde. Car le monde pourrait bien s’effondrer. Ils étaient ensemble. La seule préoccupation naturelle venait sans doute pour Dev, Matt et Rosy. Ils étaient l’avenir. Personne ne pouvait prévoir ce que l’Angleterre allait faire de ce débarras d’assassins. Londres était devenue une ville de mercenaires! -Mh. Non. Il profite plutôt des conséquences pour faire ses petites affaires. La comtesse n’avait pas de tendresse pour M. Blakemore. Aucune. Sans pour autant sous-estimer son QI. Sa fourberie et son carrièrisme. S’il n’avait été aussi aristocrate, ils auraient eu des conversations. -Mon Amour, vous et moi savons de quoi il est capable. Ce pourrait s’apparenter à une sorte de compliment. La belle a toujours aimé la subtilité et l’intelligence. Mais, la fin de non recevoir des Leicester,à leur présentations passées, avait sonné un glas. -D’autant que ce ne sont pas les les comportements à risque qui sont rationnés. La Strike était un exemple très parlant. Ni Lemoine, ni Zac n’avaient vu leur consommation baisser avec l’arrivée de cette Loi. Ils se faisaient certainement de l’argent sur son dos d’ailleurs. L’Américaine pouvait le parier. - Oui. Enfin... Ce n’était pas la seule incohérence de l’île. Les mariages arrangés faisaient des malheureux depuis plus d’un siècle. Le résultat était là. -J’aurai parié sur Iris pour faire une rébellion. De fait, la cadette des Hannovre leur est moins connue. Cependant, cette jeune fille lui avait donné l’impression d’avoir plus de tempérament. Voilà pourquoi Mrs de Lascelle était curieuse de la voir mariée au petit Arthur. -Je ne pense pas aux médias. Je pensais plutôt au Consort. Oliver de Hannovre était un sien proche. Peut-être que Zenon pourrait faire valoir la force de la patience et du pardon. Enfin sur ce point sa dame n’insistait pas plus. -Vous avez raison. Parfois, même quand on se sait aimé, il est bon de se l’entendre dire. Nous avons apprécié notre autarcie à notre époque. Mais, je ne crois pas que Violet soit comme nous. C’était le regard de la dame sur cette jeune fille. Peut-être faisait-elle erreur. Mais bien entendu elle en doutait. Il y avait une autre jeune femme dont il eu été bon d’avoir des nouvelles. Joyce était une indécrottable égocentrique. Un trait de caractère qu’ils ne pouvaient contrer sans heurt. La mère fit donc, comme à son habitude, une absence de commentaire. Joyce les pleurerait sans doute trop tard. -Soit. Ils seraient distraits par le théâtre. Amélia saisit le bras de son amant éternel. Elle avance vers les grandes portes à son côté. On pourrait trouver une scène similaire, pour chaque décennie. Montrant ce couple inchangé. Si ce n’est pour le nombre des rides. Avec l'âge, la belle affectait une indifférence placide. Uniquement pour que le Comte De Lascelle ne soit pas mis à l'amende. Les sourires sont froids sans être faux. Amélia n’avait jamais su faire le jeu de l’hypocrisie. La salle était aussi splendide que dans le souvenir. Elle dégageait de la magnificence. Ils avaient un bon placement, à bonne distance de la scène. Axe confortable. Malheureusement le mobilier allait avec le style classique. Amélia pencha la tête de côté pour écouter son complice. Ses doigts déjà en train de s’enchasser dans les siens. -... d’ailleurs, je vous ai pris un rendez-vous chez le Docteur Duval. C’était aussi l’utilité de revenir sur ce continent. -Mercredi. 11h00. Bien sûr, elle avait contacté Mrs Kent pour avoir un nom. Les spécialistes étaient tous débordés. Amélia était une femme persuasive. -Vous en profiterez pour lui parler de vos crampes. Question Santé, la comtesse était quelque peu entreprenante. Son bonheur dépendait du bien être de sa moitié. Aussi prenait-elle les devant. Un sourire, puis un baiser dans le creux de la gorge. En geste d’excuse amoureuse. Le voir souffrir lui était intolérable. -Et puis je vous emmènerai au spa. Elle lui disait “je t’aime” en le coinçant dans ces rendez-vous. Un doux frémissement commença. La lumière décrue. Les spectateurs baissent la voix. La pièce fait son introduction. Amélia se plongeait dedans. Pendant le premier quart d’heure, elle fut immergée. Puis, petit à petit, son attention se fit plus volatile. Difficile. Amélia chercha un repli. Pour ne pas abandonner tout de suite. Elle caressait la main du comte de façon régulière. Comme s’il pouvait rendre la scène plus passionnante.


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Zenon n'a pas honte de leur histoire. Encore moins du fait que oui, c'est son épouse qui a demandé sa main et pas l'inverse. En fait, elle ne lui en a pas laissé le temps, alors qu'il avait tout prévu. Mais elle a su le prendre de cours et il n'avait que pu dire qu'il le voulait, bien entendu. Il n'a jamais réellement été ce macho ne supportant pas d'avoir une femme fort à ses côtés. Il a toujours aimé ce côté chez Amélia et l'a toujours poussé dans ce sens. Même si parfois, il peut simplement lui rappeler de lever un peu le pied.

- Je ne peux qu'approuver.

Le meilleur choix de sa vie. De Lascelle est un homme heureux. Il y a quelques regrets, bien entendu, mais sur toute leur vie passée, ce ne sont que des ombres. Il y a plus de bien, que de mauvais. Il ne regrette pas d'être parti avec elle, d'avoir tourné le dos à cette vie d'aristocrate, qui finalement, ne lui a jamais convenu. Plus vivant et heureux en Indes, avec sa petite famille, sur le terrain qu'il leur avait trouvé.

Par contre, il sait aussi que son épouse et lui, ne seront sans doute jamais vraiment d'accord concernant le comte de Leicester. Zenon l'estime, encore aujourd’hui. Amélia ne voit que son côté de profiteur, dû à son statut. Même si notre homme peut comprendre son point de vue, il a du mal à être toujours d'accord avec elle. Parce qu'il connait aussi Caleb, il a vu des côtés de cet homme qu'elle refuse de voir et qu'il ne montre pas, du tout. Pourtant, sa façon d'être avec Violet, par exemple, peut aussi démontré qu'il peut avoir des bons côtés. Difficile parfois d'accepter de voir que les amis peuvent être des connards sans âme. Il veut tenter de voir encore le bon côté, peut-être pour garder encore un lien avec sa vie ici, en Angleterre, sinon, il pourrait bien se retrouver à devenir un ermite en Indes et ne plus jamais en sortir.

- Oui nous le savons, mais je sais qu'il trouve cette loi absurde. Je sais aussi que vous ne souhaitez pas lui laisser le bénéfice du doute. Gardant un petit sourire. Mais je vis avec. Il hoche pourtant de la tête. Nous sommes d'accord, le problème n'est pas là et cette loi les a accentué... mais voilà longtemps qu'il ne faut plus faire confiance à ces vieux politiques qui ne pensent qu'à leurs intérêts....

Parfois, ce sont ceux dont on ne se méfie pas, qui surprennent le mieux. Sa filleule en est la preuve ultime. Car lui aussi, a pu se dire que sa sœur, ne se laisserait pas faire et pourtant... mais il sait aussi qu'Arthur est un bon parti et un jeune intéressant, intelligent. Assez le contraire de son père, en fait. Un jeune homme avec qui il est agréable de discuter. Si son épouse ne l'a pas vraiment côtoyé, Zenon lui, l'a vu grandir, malgré tout. Puisqu'il va chez les Blakemore à chaque fois qu'il revient sur sol Anglais.

- Mmm... nous avons encore le temps de voir ce qu'il se passera dans ces familles. Se frottant la barbe. Je ne me mêle pas de leurs histoires et vous le savez. Ce n'est pas pour rien qu'il est parti, aussi. Il peut montrer qu'il soutient Violet, face aux autres, mais ce sera bien tout. Il n'a pas envie de faire partie des dramas. Il en a eu son lot à son époque, c'est bien suffisant et il espère qu'Amélia le comprenne.

Sur ce point, elle est plus combattive que lui, elle aime mordre, montrer qu'ils ne lui font pas peur. Lui préfère les ignorer, parce qu'il sait que cela énerve encore plus, finalement.

- Pourquoi ne serait-elle pas comme nous? Elle prendra moins de risques, elle ne filera pas loin d'ici, c'est de cela que vous parlez? Peut-être avez-vous raison, elle vivra son histoire à sa façon, je lui souhaite simplement d'être heureuse et de ne pas avoir de regrets.

Et ils sont là pour la soutenir, s'il y a besoin. Bon, le théâtre reprend la place. Parfait, ils s'installent, Zenon sourit amusé à la remarque de sa compagne de vie. Bien sûr qu'elle a déjà pris rendez-vous avec un spécialiste. Il ira le voir, parce qu'avoir mal au dos, comme il le ressent, n'est franchement pas agréable, c'est même un handicape à force.

- Merci, j'irai le voir, bien sûr.

Pas homme à fuir les médecins, avec l'âge, il sait que c'est encore plus important de prendre soin de son corps. Sa main caresse alors lentement la cuisse de sa belle, observant la scène, découvrant l'histoire, se laissant porter par ce qu'il voit. Il sent pourtant que la dame assise à ses côtés, finit par être ennuyée. Décidément... alors que les derniers applaudissements se font entendre, que les gens commencent à bouger pour sortir, le comte tourne la tête vers sa comtesse.

- Vous n'avez pas aimé, n'est-ce pas?


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Revenir sur Londres installe toujours cette situation ambiguë. Parce que le comte de Lascelle a pris -trop- de distance avec le pouvoir. Parce que sa femme le retient loin de ses origines. Qui plus est de nobles origines. Zenon avait beau avoir agit de son propre chef. Avec son libre-arbitre. Certains aimaient accuser l’étrangère. -Non. C’est vrai. Amélia n’avait pas besoin de mentir. Nier n’était pas nécessaire. Mais la vérité première, seuls elle et Leicester la connaissait. Comment s’était passé leur toute première entrevue, sans témoin. Comment chacun s’était positionné. -Je vous en remercie. Elle avait réussi, avec le temps, à éliminer toute ironie dans cette réponse. Cependant, jamais Caleb n’était le chevalier bafoué dans son histoire. - Tout comme je vie avec son mépris. Compromis équitable à l’en croire. Ce sur quoi aucun des deux partenaires n’insisteraient. Ils avaient eu beaucoup de conversations. Houleuses. Ils en étaient venus à un accord tacite. Ne pas attaquer d’un côté ou de l’autre. -Mh. Du jour où ils ont interdit le tabac en public, la logique pouvait continuer dans cette direction. Quoi que la Comtesse trouvait la tempérance de son amant admirable. Il arrivait, parfois, qu’elle devienne irritante. Parfois seulement. Rarement en vieillissant. Là, son regard ne cachait pas qu’elle avait espéré autre chose. Une minimum d’implication personnelle. - Je le sais oui. Bien sûr que je le sais. Bien que leurs âmes se soient attachées ensemble. Qu’ils soient passionnément liés. Ils gardaient encore deux esprits distincts. Dans des cas précis séparés. Madame n’ayant jamais eu à s’inquiéter. Une divergence ne pouvait pas briser un amour comme le leur. -J’écrirais au jeune amant. Ils auraient certainement plus de quoi échanger. -Une plume comme la sienne ne devrait pas disparaître du Herald. Elles sont déjà trop rares. Point de faux espoirs néanmoins. Un scandale pareil fait du mal à une carrière. Même la plus prometteuse. Amélia l’avait elle-même découverte. Jeune Ambitieuse. Amoureuse. Tout concilier avait paru possible. Mais, on lui avait reproché d’aller vers la noblesse. Comme il lui avait été reproché de ne pas en être. Ils avaient été expatriés de fait et de pensée. - Ce que je veux dire, c’est que je ne suis pas sûre qu’elle aille jusqu’au bout. Un sourire. Aller dans le sens de l’autre était autrement plus simple. -Cela va de soi… le bonheur avant tout. Il n’y avait que cela à souhaiter à d’autres amants. L’enfant à venir aurait un lourd tribu à son actif. Mais sans doute trouveront-ils un chemin vers la paix. - Au moins les enfants n’auront pas eu ces soucis. Réflexion tranquille. L’eau avait coulé. Ni Megara, ni les compagnes de Joy ne venaient de ce monde. Peut-être était-ce pour le mieux. Amélia était satisfaite que tous les trois aillent bien. Le reste était secondaire. Un arrière-plan. Une stimulation éphémère. -Bien. La distraction théâtrale était d’une -certaine- qualité. La troupe avait des moyens. La scénographie était trop minimaliste pour cette américaine. La diction de l’actrice en second rôle trop lente. Amélia avait applaudi. Poliment. Respect pour le travail fait. La démarche tentée. -... non pas assez. Que les gens sortent de la salle. Qu’ils quittent ce magnifique écrin. Sans un regard en arrière. A l’inverse, la Brune aimait à s’attarder. Sentir la magie disparaître. Deviner le travail de l’équipe derrière le rideau. - Le monologue du deuxième acte était long. Ne vous a-t-il pas semblé ? Pour mieux sonder les yeux du lord, la belle se mis de biais. Le pied allant s’appuyer contre le tibias de son voisin. L’adoré. -... Je croyais que la mode du nu était passée ? … Si encore il rendait cela sensuel. La beauté du corps humain était indéniable. La dame ne parlait pas d'esthétisme. Ni de beauté artificielle. Hollywoodienne. Mais de la chair dans toute son incroyable imperfection. -Le comédien principal était très bon en revanche. Un rien arrogant. … Mais prometteur, vraiment. Malice au fond des saphirs. Sourire de louve pour parachever ce premier compliment. -... dites-moi votre impression ? Charmé ? Le pied relâché se frottait contre le pantalon du lord. Malgré les lumières. Les déplacements dans les allées. Et le passage des agents. Madame de Lascelle n’avait d’yeux que pour son compagnon de soirée. Curieuse d’avoir un avis. Impatiente d’échanger. Que leurs mondes se cherchent. S'efflurent. Se retrouvent.


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Zenon a appris depuis longtemps à faire sans se soucier de ce que peuvent penser les autres. Ce n'est pas si simple, même s'il peut donner cette impression. Il a appris. Il sait qu'Amélia a plus de mal, elle aime aussi jouer avec cela, surtout quand ils sont dans son monde, elle aime toujours montrer qu'elle les méprise, comme ils la méprisent. Car notre comte n'est pas idiot, il sait ce qui se dit dans leur dos, ce que les gens pensent de son épouse. Mais lui sait s'en moquer. A l'époque, il en avait donné des soufflets, mais au jour d'aujourd'hui, tout ceci lui passe au-dessus. Qu'ils parlent ces mauvaises langues, il s'en moque, s'ils n'ont que cela à faire, leur vie est bien triste. La sienne ne l'est pas. Certes, rien de parfait, mais qui peut se targuer d'avoir une vie parfaite? Lui est heureux, Amélia est toute sa vie, quelques regrets bien sûr, mais rien n'est encore perdu. Il peut tenter de réparer les pots cassés. Si les enfants sont prêts à entendre ses excuses et voir ses efforts. Il fait de son mieux, il a toujours fait de son mieux.

Ils sont finalement, le plus souvent, d'accord tous les deux. Même dans leurs désaccords, ils trouvent le moyen d'avoir des compromis. Caleb en est une très bonne preuve. Amélia ne peut le voir en peinture, mais il est l'un des amis les plus proches de Zenon et ils doivent faire avec, l'un comme l'autre. Le mari tente tant bien que mal à ce que les deux n'aient pas à subir la présence de l'autre. Enfin, surtout que sa compagne n'ait pas à subir la compagnie du Lord. Il sait être mauvais, les deux amis se sont déjà pris de bec à ce sujet. Elle n'est pas censée le savoir, mais Zenon a expliqué les choses à Blakemore. Finalement que ça puisse lui plaire ou pas, c'est sa vie à lui et s'il a choisi l'américaine, c'est un choix à respecter, même si pas approuver.

- Vous vous rendez bien la pareille, tous les deux.

Même si lui, est désolé de tout ça et n'aime pas sentir que son épouse est ainsi méprisée. Voilà pourquoi, aussi, il ne lui impose jamais de soirée, lui demande toujours si elle veut venir, tout en lui rappelant, toujours, qu'elle peut parfaitement refuser. Il ne le prendra jamais mal.

Le tabac, l'alcool... des fléaux pour la santé, mais des petits plaisirs de vie, que le pays semble vouloir tuer dans l'œuf. Chose si absurde et impossible, bien sûr. Enfin... ils peuvent discuter longtemps de la politique anglaise, rien ne changera pour autant. Le sujet de Violet les touche de plus près. Elle ne lui reproche presque qu'en sous-entendu de son manque d'action. De Lascelle le ressent, mais bon... il en a assez fait déjà pour son propre couple.

- Faites seulement, vous êtes sans doute la plus à même de comprendre ce qu'il doit ressentir et vivre. Après tout, ils sont un peu dans la même situation tous les deux. Nous verrons, j'espère que tout ira bien pour elle... eux. Certes, leurs enfants n'ont pas eu à vivre les mêmes problèmes, mais il y en a eu d'autres. Mmm... Lui n'est peut-être pas aussi tranquille en pensant à eux, que son épouse.

Finalement, la pièce met un terme à la discussion, aux pensées. Le comte se concentre sur le moment présent et ce qu'on lui offrait comme image. Bras croisés, dos droit, il applaudit encore un peu, avant de reporter toute son attention sur sa compagne, ce petit sourire amusé en coin. Tandis qu'Amélia ne perdant pas de temps, lui donne sa critique. Moins acide que ce qu'il a pu croire.

- C'est vrai qu'il aurait pu être coupé quelque peu. Mais les comédiens étaient bons, vous n'avez pas trouvé? Il se frotte légèrement la barbe, avant de poser doucement sa main sur le genou de sa compagne. Moins qu'avant, nous n'avons vu qu'un peu de peau, contrairement à d'autres spectacles. Amusé. Certains savent qu'ils sont bons, que voulez-vous. Un peu d'égo mal placé. Marquant un petit temps. Charmé, peut-être pas. Mais j'ai passé un bon moment. La scénographie était bien pensée, bien utilisée. Comme je vous l'ai dit, j'ai trouvé le casting bon. Un vrai travail de groupe, ils s'amusent et c'est plaisant à voir. Le texte n'est pas si mal non plus, c'est de société, j'aime bien quand ça mord un peu l'actualité, pas vous?

Ils se retrouvent bien rapidement seuls dans la salle, en pleine discussion. Il regarde alors autour de lui un instant.

- Si nous sortions? Se redressant lentement, étirant son dos tout en douceur. Mmm... la position assise dans des fauteuils de théâtre profond et peu amène de prendre soin de son dos, De Lascelle a l'impression d'être encore plus rouillé que d'habitude. Je vous offre un nouveau verre? Sans alcool? Taquin.


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La parvenue eut un sourire entendu. Elle avait accepté les boutades de l’aristocratie. Accepté qu’ils tourmentent l’esprit de leurs enfants. Par de sales rumeurs. Allant jusqu’à dire qu’ils n’étaient pas de leur père. C’était si mal comprendre Zenon et Amélia. Ils n’avaient pas eu besoin d’aller dans d’autres couches. L’eut-elle fait d’ailleurs, la comtesse l’aurait quittée sur le champ. Femme de principes. Elle ne serait pas restée sous le toit d’un homme trahi. Maintenant, les enfants sont des adultes. Mariés. Ils découvraient à leur tour l’adversité. -Mh. Voilà longtemps que ne vous ne m’avez plus parlé de Martin. Diversion maligne, vers un autre membre -le favori- du bataillon. Vers les camarades d’armes de Caleb et Zenon. Ceux à qui ils avaient confié leur vie. Des hommes de courage. Tout comme les frères de la comtesse. De leur compagnie, sept étaient encore liés. Ils se donnaient rendez-vous, une fois l’an. Il arrivait que ce soit à Bellary. Bien que de moins en moins souvent avec les années. Le voyage devenait pénible. -Si nous l’invitions pour Thanksgiving ? Fin novembre était synonyme de fête au village. L’Américaine avait importé sa tradition jusqu’en terre indienne. ça n’avait pas été facile. Au début. Mais elle était obstinée. Gagnant finalement le droit du métissage. Ils faisaient une belle fête. Une nuit de partage. -Il avait aimé la dernière fois. Autant ce séjour que Vikas, avec qui il avait passé une bonne partie de son temps. Il était naturel, en étant dans l’un des lieux de consécration de l’art classique, de parler de la société anglaise. De ces autres nobles qui questionnaient la caste. L’Inde avait aussi une hiérarchie encore très puissante. - Ils doivent bien avoir quelques amis. Mrs De Lascelle pouvait être très pragmatique. Trop. Zenon lui avait montré la nuance. Une certaine flexibilité de l’esprit. -Etes-vous inquiet ? Parce qu’un son pouvait donner l’humeur du comte à la comtesse. Tout comme une remarque traduisait l’état de celle-ci après une pièce. La brune considéra l’opinion de son époux. Un instant. -Ils étaient bons. Oui. Amélia scruta la scène vide. Visualisant de nouveau la scénographie. -Le deuxième tableau était bien trouvé. Il y avait de l’ingéniosité. Saphirs penchés vers sa moitié. La belle expatriée souriait. En coin de bouche, la mimique espiègle d’une louve. -J’aime bien aussi. Je me serais attendue à plus de référence sur l’Irlande. Les Travaillistes au pouvoir, il n’y a pas un mois sans une nouvelle alliance interne. Ecossais, Irlandais, du Nord, du Sud. Un feuilleton politique qui a de quoi faire doucement rire. Après un coup d'œil, la dame se leva à son tour. Avançant quand elle voit le lord debout. Elle va paisiblement regagner une allée. -Avec joie. L'alcool n’était pas indispensable. Loin de là. Main dans la main, ils s’extirpaient donc de l’intimité de la salle. Le hall était moins rempli. Les portes du restaurant étaient ouvertes. Certains spectateurs s’y étaient réfugiés. -Les comédiens ont-ils dit qu’ils allaient monter ? Ses doigts allant dans le bas du dos souffrant. Comme si la chaleur d’une paume pouvait guérir le mal. Ils croisent des paires d’yeux. Dont les yeux clairs de Lady Blakemore, assise à une table d’angle. Le Juge assis face à elle. -Mh.Chuchotement en panjab dans le creux des discussions. -Votre amour secret est là. La théorie prêterait une passion secrète. De Caleb pour son frère d’infanterie. Cela faisait des années qu’Amélia le pense. Lentement, elle écarte sa main de sieur de Lascelle. Un pas de retrait. - Bonsoir Malaury. Les deux comtesses avaient des tempéraments proches. S’appréciaient-elles ? Non. Les Blakemore tenaient une posture commune. Rendant stérile toute amitié féminine. Mais l’amitié féminine n’était pas des forces de l’Américaine. -Caleb. Une fois un regard échangé, aussi neutre et indifférent que d’ordinaire, vint la tentation. Vile et attirante. Parler du désir d’Arthur. Devenir un journaliste. Provoquer la déception de ces vieux conservateurs. Évoquer la carrière de Joy. Cependant, elle n’attaquait plus sans raison. -Je vais prendre commande. Une caresse dorsale. Puis la dame salua tacitement les Blakemore. Espérant une petite pique, pour pouvoir mordre à la gorge, son pire détracteur.


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Mentionner le nom d'un ami, tire un petit sourire au comte. Bien sûr, il n'y a pas que Caleb. Ils ne sont pas nombreux, mais ils sont importants pour Zenon. Et même si cela n'est peut-être pas très montré, Amélia le sait et fait attention à cela. Il lui en est plutôt reconnaissant. Surtout que Martin, fait partie du cercle proche, lui, contrairement à d'autres, se moque bien du rang social de la belle américaine. Il voit qu'elle rend heureux son ami et c'est bien tout ce qui lui importe. Mais Martin ne vient pas du monde des nobles, c'est un homme plus simple, il a simplement eu l'occasion de se retrouver dans le régiment de De Lascelle et Blakemore. Ce ne fût pas tous les jours simples, mais lien de frères d'arme reste fort et les a bien liés. Le regard du comte se fait quelque peu amusé au souvenir de la dernière venue de cet ami.

- En effet. Surtout la bonne compagnie, si je me souviens bien. D'un ton un peu taquin. Il ne juge pas, Zenon. Il connait les goûts de son frère d'arme et n'y voit rien de problématique. L'important étant d'être bien dans sa peau. Et si son séjour chez eux, là-bas, en Inde, avait été une bonne pause dans son quotidien, tout en passant du bon temps, alors tant mieux! C'est une bonne idée, je lui glisserai l'invitation, la prochaine fois que je le vois. Une rencontre est prévue pendant ce séjour, un bon moyen de profiter pour parler de l'idée.

Oh il faut espérer que Violet et Prem ont des amis, des alliés, des gens sur qui se poser, pour pouvoir passer au mieux les différents obstacles qui les attendent. Car il y en a, et pas des moindres. Si les parents du jeune homme pouvaient être ouverts, ce sera sans aucun doute pour eux. Si toutes les familles ferment leur porte... ils ont tous les deux vu ce que c'était, de se faire tourner le dos par tous, ou presque... il ne souhaite pas que cela arrive à ce jeune couple. Ils sont amoureux, certes, mais la passion, leur attachement, n'est peut-être pas aussi puissant que celui qui lie le couple De Lascelle, encore au jour d'aujourd'hui.

- Je vous mentirai si je vous disais que je ne le suis pas. Avec un léger sourire. Il lui était bien difficile de ne pas l'être quand il pensait à ses enfants. Il a très souvent, une grand appréhension quand il pense à eux. Sans doute parce que les relations n'ont pas toujours été excellentes entre eux. Des problèmes, des confrontations. Il craint parfois que tout ceci, n'ait eu des impacts réelles sur leurs vies d'adultes... il lui suffit de voir Zac, pour être conforter dans ses craintes. Mais ce sont les mêmes que d'habitude... rien de nouveau, Amélia. Il sait qu'il ne peut rien lui cacher, mais depuis combien de temps parlent-ils de cela tous les deux? Des années... une éternité lui semble-t-il parfois.

Ahh voilà qu'il arrive à faire dire un peu de positif à sa compagne de vie. Voilà une bonne chose pour ces jeunes artistes, qui ne seront ainsi pas totalement allumé de critique, mais auront droit aussi, sans aucun doute, à quelques félicitations de la part de la comtesse De Lascelle. Ce qui ne manqua pas de faire sourire légèrement son époux, alors qu'il eut un petit hochement de la tête à ses dires. Il est d'accord avec ces remarques.

- Ils n'ont rien dit, mais je les vois mal ne pas venir partager un verre avec leurs proches et connaissances qui sont présentes ce soir. Lui ne connait personne personnellement dans ce cast. Mais cela n'empêche pas de féliciter les artistes et puis... il sait que son épouse aime bien échanger avec eux quand elle le peut. Ils resteront donc le temps nécessaire à tout cela.

Ils finissent par sortir de la salle, la main dans son dos lui fait du bien. Rien de magique à cela, mais le simple geste d'Amélia est précieux, comme un apaisement. Sans doute une habitude et son appréciation jamais changée de tous les gestes de sa belle à son égard.

Zenon croise à son tour le regard de Mallory, à qui il sourit. Il ne joue pas avec les Blakemore, il n'est pas hypocrite. Il les apprécie, réellement. Caleb est un ami, quoi qu'il en soit. Ce n'est pas toujours évident, c'est même souvent compliqué. On peut se dire qu'il vit une vraie dissonance cognitive, entre le fait de s'entendre avec ceux qui ne supportent pas son épouse. Mais le comte arrive à faire la part des choses et puis, il ne les voit que peu souvent, puisque seulement quand il vient à Londres, pour de courtes périodes. De plus, il ne se prive jamais de remettre à l'ordre, ceux qui se permettraient de dire quoi que ce soit. Ce sont ses choix et personne n'a son mot à dire là-dessus. Il ne permet jamais que les mots dépassent la cordialité en sa présence. Ceux qui veulent critiquer SON épouse, peuvent le faire, seulement quand il n'est pas présent. Sinon, il vaut mieux qu'ils tiennent leurs langues et tous ont été prévenus. Les vagues, il y en a eues. Et pas qu'une... notre homme a toujours tenu bon la barre. Aujourd'hui, toute cette clique s'est fait à l'idée... si les relations ne sont pas chaleureuses, elles restent au moins dans le domaine du cordial.

- Décidément, vous vous accrochez corps et âme à cette théorie... dans un murmure amusé. De Lascelle ne pense pas une seule seconde que Blakemore ait quelques sentiments amoureux le concernant. Il le voit comme un animal à sang froid, sans coeur, en tous les cas, sans réelle capacité d'aimer. Enfin pas au sens où ils l'entendent tous les deux. L'amitié, le respect, c'est une autre chose.

Mallory rendit donc le salut à Amélia et Zenon, Caleb se lève sans attendre, pour serrer la main de son ami, tout en jetant un regard à Amélia. Ils ne sont pas amis tous les deux, ennemis même dans un certain sens.

- Amélia... Zenon remercie son épouse, avant que Blakemore ne continue sans vraiment viser l'américaine avec sa question, puisqu'elle s'en va déjà. Qu'avez-vous pensé de la pièce?
- J'ai aimé la fraicheur de ce casting jeune. C'était plaisant, ça dépoussière le genre, vous ne trouvez pas?
- Mmm... j'ai trouvé ça un peu long, surtout sur le deuxième acte. Ils auraient pu se permettre de couper quelques monologues, pour donner un peu plus de dynamisme au tout. Cela aurait rendu la chose plus plaisante encore.

Décidément... Caleb et Amélia ont beaucoup plus en commun qu'ils ne sont prêts à l'admettre. Zenon se dit souvent qu'il est dommage qu'ils n'aient jamais trouvé ou voulu trouver un terrain d'entente. Ils auraient sans doute pourtant adoré avoir un.e interlocuteur.trice avec qui débattre pendant des heures, sans que cela ne tourne à la guerre ouverte et totale....

- J'ai l'impression d'entendre Amélia. Dans un sourire taquin.
- Je dois le prendre comme un compliment?


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Zenon autant qu’Amélia ont des esprits ouverts. La stigmatisation ne faisait pas partie de leur fonctionnement. Cela les avait rapprochés à leur rencontre. L'appétence à découvrir ce qui ne se voit pas. L’une des raisons qui avait fait que leur intégration dans la culture indienne avait fonctionné. Ou qu’ils s’étaient fait un cercle d’ami.es très… hétéroclytes. La seule résistance de la comtesse concernait la caste de son mari. Tant son éthique que sa fierté empêchait la moindre réédition. - Bien. Peut-être que cela ferait du bien à Zac de voir les amis de son père.Des hommes qui avaient été risquer leur vie pour le plus grand nombre. Des hommes aux valeurs solides. Martin pourrait peut être aider. A présent, les vieux amants n’avaient plus de prise sur la vie de leur progéniture. Un homme et une femme indépendants. Autonomes. Comme ils l’avaient toujours désiré pour eux. Le temps de l’acceptation était là. -Vous connaissez l’idéalisme de votre femme, Zenon. Cependant accepter équivaut à renoncer. Renoncer n’est pas dans la politique des Sanders. Parce qu’elle n’avait pas renoncé, la prolétaire avait eu l’homme qu’elle voulait. -Victoire m’a encore parlé de son contact au NY times. Victoire Palmer est la grande sœur d’Amélia. La seule avec qui la dame fût en contact. - Ce poste pourrait être une opportunité. Ne voulez-vous pas en toucher un mot avec votre fille ? A présent, seules les annonces de naissances et de décès provoquaient une conversation outre atlantique. Croisant le sourire du comte, elle souria. -Je vous entend sourire mon Amour. Amélia aimait le monde du théâtre. Jeune émigrée, elle avait été pigiste pour des revues théâtrales. Sillonneuse de salles. Les articles étaient archivés à présent. Plus personne ne s’en souvient. -J’aimerai leur demander tout de même… cette articulation. Parfois, elle prend la plume à nouveau. Sans but lucratif puisque la sécurité financière est assurée. Pour le plaisir d’écrire. Le partage d’une opinion. Au cours des décennies, des projets d’écritures se sont succédé. Une anthologie sur la culture du tabac. Une analyse de l’aristocratie anglaise. Un recueil de poèmes érotiques. La biographie de la famille de Vikas. Mais tout ceci n’a jamais abouti à une publication. Les manuscrits sont dans les tiroirs. - Reconnaissez que cela expliquerait beaucoup de choses. La théorie de Martin sur ce sujet était encore plus ubuesque. Mais ce ne serait pas lady Leicester qui leur apporterait une réponse. -Je ne pourrais pas lui en vouloir de désirer l’homme le plus séduisant de sa génération. Zenon était un bel homme. Jeune, son charme lui avait valu de nombreuses propositions. Le parti à prendre. Héritier, officier, beau, promis à une grande vie. Amélia savait cela. Tandis que la sauvagerie de la la jeune fille qu’elle était provoque plutôt le découragement de ses -rares- courtisans. Georges n’avait pas eu d’autre choix. Celui de lui rendre sa liberté. Revenue dans le carré, la comtesse capta les derniers mots du Juge. Le sourire au coin de ses lèvres ne dura pas longtemps. -... Trente ans plus tôt, cela aurait provoqué un éclat. Mais ce fut là un éclat de rire. Un vrai rire amusé. - Le plus beau qui soit. Contrairement à toi Zenon accepte l’idée qu’une roturière ait un avis sensé et raffiné. Une preuve d'intelligence n'est-ce pas ? L’acuité d’Amélia n’était plus à prouver. Son QI était haut. Sa carrière commerciale était son témoignage. Amélia s’avança vers son adversaire. Louve aux crocs blancs. - Drapes-toi dans ton mépris. Le sarcasme était murmuré. -Il t’a toujours enlaidi. Dommage. Dommageable. Ils étaient trop vieux pour avoir peur de quoique ce soit. Le dogme aristocratique ne l’avait jamais effrayée. - Mh. Heureusement que les enfants se montrent moins obtus avec leurs semblables humains. Zac, Joy, les jeunes Campbell, même Arthur Blakemore en étaient. La comtesse ignora son adversaire. Elle n'avait pas envie d'une rixe en plein bar. - Comment va Arthur ? Mallory saurait prendre ce sujet comptant. Puisqu’ils ne pouvaient être égaux. Ils pouvaient au moins se concerter sur l’avenir.


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Oh oui, il le connait bien cet idéalisme. Il en a subi, parfois, les effets. Pas toujours positifs, mais Zenon a toujours prit et accepté tout ce qui vient de son épouse, il lui jette un petit sourire, qui veut tout dire. L'avantage entre eux, c'est qu'ils n'ont pas besoin de prononcer des mots, pour se comprendre. Un regard suffit, souvent, pour dire tout ce qu'il y a à dire. Et pour le coup, c'est le cas. La famille Américaine n'est pas souvent dans leur conversation, tout comme la sienne d'ailleurs. Ils parlent de leurs enfants, de leurs petits-enfants, mais pour le reste... ils ont chacun eu des problèmes avec leur famille, au moment où ils ont décidés qu'ils passeraient le reste de leur vie ensemble...

- Votre soeur serait vraiment prête à l'aider? Il faut bien avouer que Zenon a des doutes, il connait sa belle-sœur. Et sa fille... oh sa fille tient de sa mère et pas certains qu'elle veuille, elle de son côté, vouloir accepter de l'aide de la famille. Mmm... je peux essayer, mais vous savez bien que Joy n'en fera qu'à sa tête et pourrait bien refuser, pour le simple plaisir de me dire non. Je ne sais vraiment pas de qui elle tient cette fierté. Taquin, envers son épouse.

Oh, il ne se cache pas de son sourire, il la laisse l'entendre, le voir. Il le garde même ce sourire. Elle leur demandera, il le sait. Ils attendront le temps qu'il faudra, sans doute. Le comte n'est pas dérangé par cela, il sait que quand ils viennent au théâtre, il doit s'attendre à ce genre de chose. Amélia aime échanger avec les créatifs, discuter, débattre. Lui, il l'observe de loin, étant beaucoup moins sociable qu'elle au final.

- Mmm...

Zenon n'a guère d'avis là-dessus, il doute que ce soit de la jalousie amoureuse de la part de Caleb. Il pense que c'est simplement la bêtise de leur classe sociale. Enfin, il préfère ne pas trop en débattre, voilà 40 ans qu'ils en discutent et ils n'auront sans doute, jamais la réponse définitive. Lui, préfère simplement, vivre avec quelques compromis. Ayant accepté depuis bien longtemps, que ces deux ne peuvent pas faire une paix durable.

Caleb garde cet air neutre qu'il maîtrise si bien, depuis si longtemps. De Lascelle ne peut s'empêcher de penser qu'il doit mettre mal à l'aise, bien des accusés qui passent dans sa Cour. On ne peut réellement savoir ce qu'il pense, il ne laisse rien paraître, pour déstabiliser entre autre. Mais entre Amélia et Caleb... ce petit jeu dur depuis de longues années et son épouse ne s'est jamais laissée débordée par cet homme qui ne voulait pas d'elle. Pourtant, oui, à ses yeux, c'est un compliment, s'il pense à sa belle, bien entendu, cette dernière capte les derniers mots et n'hésite pas une seule seconde à mettre les gants... elle le cherche, comme toujours.

- ...
- Nous savons tous que Zenon est un homme intelligent, bien sûr. Blakemore fixe alors son ennemie de toujours, calme, froid, il évite de lui faire le plaisir d'entrer dans une joute verbale. Soyons honnête, il commence à se faire vieux, ce n'est plus tant un plaisir que ça, de trouver le moyen de déstabiliser cette femme. Il a appris à la connaître, même si elle peut ne pas en croire un mot.
- Il a la tête à son mariage. Et vos... enfants? Toujours rebelles?

Bien entendu, que ce soit le mari, ou la femme...

- Bien sûr, nous n'arrêterons jamais d'avoir des cheveux blancs à cause d'eux. Dans un sourire aimable. C'est tout ce qui fait leur charme. Pour apaiser le tout, ce n'est pas le moment qu'ils se bouffent tous le nez. Dans un geste, Zenon pose doucement sa main dans le dos de son épouse, pour qu'elle ne lance pas une nouvelle charge. Chérie, ils sont là.

Des comédiens viennent d'arriver au bar, on les salue, les félicite, si la belle américaine veut leur parler, c'est le moment. Sauver par le gong, comme on dit.


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La prudence du comte est naturelle. Le passé parle pour lui. - Il … semblerait. L’espoir n’est pas une bonne idée à leur âge. Peut-être. Ceci dit, il est séduisant d’imaginer que les opinions ont évolué. Le temps ? La probabilité de l’échec est la plus grande. Mais Amélia reste cette louve batailleuse. Prête à tendre la main pour aller vers une réconciliation. Elle rit doucement. - Vraiment, c’est un mystère. Cette fierté est une bénédiction et une malédiction. C’est elle qui a tenu la tête de l’Américaine. Elle qui lui a interdit une souplesse d’esprit, parfois. Joy est bien comme elle. Malgré les conseils, les avertissements, elle semble suivre le même chemin. - J’aurai préféré qu’elle prenne votre adaptabilité. Cela lui aurait simplifié la vie. Enfin, les enfants sont grands. Ils ont forcé leurs caractères aussi par leurs expériences. Le mieux que leurs parents puissent faire et d’être là. Là pour eux, quand ils ont besoin d’un soutien. Ils se retrouvent en petit cercle. Les Blakemore, superbes de leur assurance aristocratiques. Ils se suivent depuis quatre décennies. Mise à part quelques rides, rien ne change. Si ce n’est qu’Amélia ne relance pas d’huile sur le feu. Elle résiste à son envie. -Nous sommes d’accord Caleb. Car tout de même, cela a une saveur particulière. Une ironie subtile et délicieuse. Bien sûr, Amélia allait répondre à Mallory. Attaquer le sous-entendu implicite. La mesquinerie de cette caste dépassée. Elle qui voit dans l’émancipation de sa progéniture, une simple rébellion. La voix de De Lascelle freine son élan. Lui si diplomate. Si calme. Le sourire de la dame se métamorphose tranquillement à la chaleur dans le bas de son dos. Communication non-verbale. Message tacite de non agression. Par tendresse, elle range ses crocs. - Ah! Fait-elle avec une pointe d’humour. Aucun d’eux n’est dupe de la petite manœuvre. Amusante. -Mallory. Caleb. Bonne fin de soirée. Point de contact physique entre eux. La parvenue n’a certes pas envie, de faire de mélange, avec ceux qui l’ont décriée pendant la plus belle période de sa jeunesse. - Bellary vous attend. En hiver c’est délicieux. Sur sa terre, son territoire, ce ne serait pas la même chose. Elle laisse Zenon les quitter à son rythme. Une discussion entre comédiens et critiques s’entame ensuite au bar. La comtesse a été journaliste. Incisive. A poser dès questions précises. Fouiller pour trouver où a été le travail. Le quart d’heure s’étire un petit peu. D’une pression dans le dos du comte, la dame indique. Un appel à la compagnie de taxi serait maintenant avisé. - Merci pour vos réponses messieurs dames. Vous avez réussi à me faire voir quelques points autrement. Encore Bravo à vous. Bonne chance pour les prochaines. Ils échangent un numéro. Bellary est une terre d'accueil pour le théâtre anglais. Des années que la comtesse lance des résidences d’artistes au village. Expériences chaque fois enrichissantes. - Ils avaient des choses à dire. Surtout la petite… Betty ? Les noms se mélangent lorsqu’ils arrivent en troupeau. Est-ce bien celui de la jeune fille qui a attiré son attention ? Ils sortent tranquillement du bar. Allant pour reprendre leurs habits. - Mallory a l’air fatiguée. Va-t-elle bien ? Ce n’est pas à elle qu’on donne ces nouvelles. Mais, elle suit les aléas de la vie. Ils sont des amis de Zenon. Ne pas les apprécier n’est pas leur souhaiter malheur. Un aimable sourire pour la jeune femme qui apporte leurs vétements. Cette jeunesse lui évoque leur âge. D’abord, lady de Lascelle aide sa moitié. Sa main passe lisser le haut du dos. Relever le col. - Les nuits sont plus fraîches. Faites attention. Quarante ans, et encore cet éclat quand les yeux bleus se posent sur le Comte de Lascelle. - Je nous ferait un bon thé. Malgré tous les méchants paris de ce monde. Le leur a tenu.


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