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Steal the light. | Cassidy
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Steal the light
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] & Cassidy Gallagher

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Cassidy était exténué mais il semblait prêt à courir un cent mètres comparé à la rousse qui menaçait presque de s’effondrer à chaque respiration. Mickey ne lui avait offert aucun répit. Quand son chien arrêta de lui aboyer dessus, le ton plein de reproches mais teinté d’un amusement, comme s’il adorait ce qui était en train de se passer, c’était lui-même qui avait repris le flambeau, peut-être pour le plaisir de voir les critiques éreinter la transporteuse. Cassidy avait serré les dents. En d’autres temps, d’autres lieux, il se serait interposé pour la défendre, en bon chevalier servant, il aurait usé de sa taille impressionnante et de sa carrure, mais ce genre d’intimidation ne prenait pas avec Mickey et c’est Llewyn qui en aurait payé le prix. Alors, il se contenta de laisser ses yeux clairs dériver sur elle de temps en temps, lors d’un moment d’inattention avant de se concentrer sur le mur en face de lui, pour ne laisser rien paraître. A vrai dire, il se sentait presque coupable. Coupable de ne pas pouvoir être là pour elle. Son agacement contre elle était bien réel, il lui en voulait toujours mais il savait également faire la part des choses. Ce malheur était injustifié. Elle n’avait pas volé ces quatre caisses pour les planquer dans sa cave, elle ne méritait pas tout ça. Et puis, s’il avait quelque chose à lui reprocher, il aurait encore préféré la réprimander lui-même plutôt que de laisser Mickey le faire.

Ses pensées dérivèrent un instant vers Ciaràn. Ciaràn, parfait qu’il avait été n’avait jamais rien perdu, jamais rien fait de travers, il aurait sans doute fini à la tête de l’IRA un jour si son sort n’avait pas été radicalement différent. Mais Cassidy n’était pas comme son frère, apparemment. Ciaràn était plus petit et pourtant, on était toujours venu le voir lui plutôt que Cassidy pour chercher du réconfort. Cassidy n’était qu’un géant silencieux.


Quand on les congédia, il poussa un immense soupir de soulagement, au moins, c’était fini. Il continuerait à ressasser les paroles de Mickey pendant quelques semaines mais au moins, il n’avait plus à le regarder descendre Llewyn. Il pouvait enfin rentrer chez lui et prendre une douche. Il avait comme l’impression que les paroles de l’irlandais lui collaient à la peau, poisse dont il ne pouvait se défaire et son visage se déforma dans un rictus quand il comprit en s’éloignant que c’était sans doute exactement l’effet recherché.
La carcasse de sa voiture non loin lui apparu comme salvatrice. Sa porte de sortie, son échappatoire. Llewyn marchait à côté de lui mais avec son allure ou plutôt la taille de ses jambes, il eut vite fait de la dépasser et choisit de ne pas ralentir. Il n’était pas vraiment d’humeur à reprendre la dispute là où ils l’avaient laissée la veille. A vrai dire, il ne pensait qu’à une chose : rentrer chez lui et se débarrasser de ses vêtements et peut-être s’affaler sur son canapé et passer l’après-midi à oublier la soirée et la matinée. Il accéléra presque inconsciemment en voyant sa voiture se rapprocher quand il sentit une main saisir la manche de son blouson et fit volte-face, les sourcils froncés et les yeux sceptiques qui s’écarquillèrent légèrement en tombant sur la rousse. Elle n’était pas belle à voir, comme si tout son corps était contracté dans un monumental effort simplement pour la faire tenir debout. Tous ses mouvements semblaient être un supplice et pourtant, elle parvint à articuler


« Écoute, pour hier soir … »


Cassidy poussa un second soupir. Il n’y avait rien à écouter. Rien à entendre. D’ailleurs, lors de son pseudo sommeil, il n’avait pas cessé de ressasser les évènements de « hier soir » et il avait passé l’une des pires nuits de sa vie. Il n’avait plus envie d’en parler. Il ne s’était rien passé hier soir.


« Merde Cass, arrête de me regarder comme ça … S’il-te-plaît. »



Il avait froncé les sourcils et lentement secoué la tête. Elle avait dû beaucoup boire quand il était parti, ses yeux peinaient à faire la focale, ses mouvements étaient assez brouillons et imprécis et surtout, sa voix raclait sa gorge et sortait brisée de ses cordes vocales. Il n’aimait pas la voir ainsi mais elle s’était elle-même mise dans ce pétrin. Cette gueule de bois n’était qu’un coup particulièrement mesquin du karma mais restait mérité. Néanmoins, cette matinée avait été tout sauf clémente pour elle, Cassidy décida de ne pas en rajouter et d’être honnête. Ils venaient de se prendre un tsunami de reproches sur le coin de la gueule, lui non plus n’était pas d’humeur au sarcasme, même le sien.


« Ecoute Oz, si j’te plais pas, c’est pas grave, j’men fous. Enfin non, j’men fous pas mais c’est pas comme si j’pouvais t’obliger. Par contre, putain, penser que c’est mon délire de profiter de toi juste pour tirer un coup franchement… »



Il laissa sa phrase en suspens, secoua de nouveau lentement la tête. Cassidy n’était pas un menteur. Mais s’il mettait toujours un point d’honneur à être honnête, ne supportant plus les mensonges dans lesquels il avait baigné toute sa vie à l’époque où il habitait encore Belfast, lâcher la vérité crue n’était pas forcément la meilleure des idées. Il fallait y mettre les formes.


« I was nothing but serious last night. And, while we're on the subject of "being honest”, if you weren't hung over, I would have invited you to the restaurant for lunch. »



Un énième soupir avant qu’il ne pose sa main sur son épaule pour la caresser presqu’imperceptiblement du bout du pouce


« Listen to me. It's okay, we're okay. You need to rest, shower and throw up. Probably not in that order. Do you want me to take you home? »


Un léger sourire perça sa carapace. Cassidy avait beau lui en vouloir, il n’était pas sadique au point d’apprécier la voir autant mal. Et puis au fond, il pouvait lui reprocher ce qu’il voulait autant qu’il le voulait, il tenait à elle. Pas exactement comme il tenait à ses amis mais le résultat était le même.

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14.12.20 13:07
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La déception et la rancœur qu'elle lisait dans ses yeux lui agrippèrent le palpitant avec une telle violence qu'elle sentit le muscle cardiaque lui remonter l'œsophage pour aller se pendre au bord de ses lèvres. Il lui fallut un effort surhumain pour le ravaler, gobant au passage l'égo défait qu'elle avait laissé sur le bureau de Mickey et la honte qu'elle ressentait en songeant à sa réaction, quelques heures plus tôt. La conversation n'aurait pas pris cette tournure si l'armurier s'était contenté d'encaisser ses réflexions avec le flegme qui le caractérisait habituellement. S’il ne l’avait pas considérée avec une haine et une agressivité perceptibles. La rousse sentait qu'il ne se permettrait pas ce regard à l'heure actuelle s'il avait pu accepter ce qui s’apparentait à de vagues reproches.
Llewyn répondait mal à la colère, le quartier dans lequel ils avaient grandi pouvait en attester. C'était dire qu'elle se montrait plus véhémente encore que son interlocuteur, par besoin de se faire entendre et respecter. On ne comptait plus le nombre de fois où elle avait fait trembler les murs de la paix de sa voix brisée de vieux vinyle rouillé parce qu'on avait osé lui répondre avec plus de tranchant qu'elle ne pouvait l'accepter ; moins encore celles où il avait fallu la retenir de peur qu'elle n'amoche un peu trop le portrait de l'un des gars de Short Strand, qu'il se fût agit de l'un de ses frères ou d'un membre de l'IRA qui s'était mis en tête de la provoquer. Sans doute, s'il ne l'avait regardée de travers, la réaction de l'expatriée aux avances de son interlocuteur aurait-elle elle aussi été plus douce .

« Ecoute Oz, si j’te plais pas, c’est pas grave, j’men fous. Enfin non, j’men fous pas mais c’est pas comme si j’pouvais t’obliger. Par contre, putain, penser que c’est mon délire de profiter de toi juste pour tirer un coup franchement… »

Elle inspira une bouffée de tabac et baissa le nez, une grimace contrite déformant ses traits. La jeune femme pouvait blâmer sa méfiance habituelle autant que la bière et le whiskey qui avaient coulé à flots la veille : elle n'avait pas cru une seule seconde que Cassidy puisse être sérieux. Depuis le temps qu'elle le connaissait, la transporteuse savait que son compatriote aimait plaisanter. Elle savait aussi qu'il avait la séduction facile depuis qu'il s'était installé en Angleterre. Le brun avait eu son succès en arrivant en ville et, à en juger l'attitude de la blonde à la soirée, son heure de gloire n'était pas encore révolue. Llewyn l'avait pourtant connu fidèle, du temps où ils vivaient encore à Belfast, ou en tous cas suffisamment attaché à une seule et même femme pour passer de une décennie à ses côtés. Il pouvait se targuer d'avoir vécu une relation longue - bien plus que celle qu'elle avait entretenue avec Russell - avec Laoise et se vanter d’avoir accroché quelques noms à son tableau de chasse depuis.

Elle ne voulait pas en être.

« I was nothing but serious last night. And, while we're on the subject of "being honest”, if you weren't hung over, I would have invited you to the restaurant for lunch. »

La coursière se cramponna à sa cigarette comme à une bouée de sauvetage, ses certitudes plus ébranlées que jamais. Elle braqua ses yeux fatigués vers son interlocuteur et cligna des paupières, comme pour traiter plus rapidement l’information. Ses sourcils se froncèrent imperceptiblement lorsqu’il posa une main sur son épaule.

« Listen to me. It's okay, we're okay. You need to rest, shower and throw up. Probably not in that order. Do you want me to take you home?
- J'ai passé l'âge de vomir parce que je ne sais pas boire, maugréa-t-elle doucement. »

Il y avait longtemps que la rouquine n'avait pas rendu ses tripes parce qu'elle ne savait pas gérer son taux d'alcoolémie. Pourtant, l'éthanol lui était plus douloureux que par le passé. Ce n'était pas tant l'âge qu'il fallait blâmer que la prohibition : son alcoolisme irlandais avait chuté drastiquement à son installation à Londres, si bien que son sang avait aujourd'hui du mal à filtrer un litre de bière quand il lui en fallait cinq de plus par le passé pour commencer à ressentir les effets de l'alcool. Sa fierté en prenait un coup, sa cirrhose ne s'en portait que mieux : Llewyn se condamnait déjà en épuisant les paquets de cigarettes. Il suffirait bien assez que ses poumons la lâchent, l'envie de voir son foie défaillir ne la piquait absolument pas. S'il fallait mourir de quelque chose, pourtant, elle aimait mieux rendre l'âme d'avoir trop profité des vices simples de l'existence que d'une balle entre les deux yeux ou d'un accident de la route.

Elle pinça sa Lucky Strike entre ses lèvres et se tapissa les éponges de tabac. L’Irlandaise glissa sa main dans ses cheveux pour les rabattre vers l’arrière et dégager son visage. Elle hocha doucement la tête, clapa sa langue contre son palais et soupira :

« Va pour me déposer, je supporterai pas le métro de toute manière. »

Les cahots saccadés de la ligne qui devait la ramener chez elle ne lui disaient rien qui vaille. Tant qu’à recracher l’alcool de la veille, elle aimait mieux le faire sur le bord de la route qu’au beau milieu d’une rame du Tube. Son estomac tint pourtant le coup en chemin, sa dignité le nouant solidement. Que Gallagher ait assisté à sa crucifixion suffisait déjà, Llewyn ne se sentait pas d’humeur à ce qu’il lui tienne les cheveux.

Le trajet lui parut plus long qu’à l’habitude, terriblement silencieux, à peine perturbé par les quelques indications qu’elle offrait au conducteur pour lui éviter les détours. Il y avait peu de temps qu’elle s’était installée à l’autre bout d’Hackney, et les nombreux jours passés sur la route ne lui avaient pas encore laissé le loisir d’organiser une pendaison de crémaillère. L’appartement était de toute manière si petit qu’elle n’était pas persuadée de pouvoir y faire entrer dix personnes. Le salon de leur ancienne maison lui manquait. L’animation qui y régnait lorsque Tadgh et Siobhan s’y trouvaient plus encore.

« Tu peux t’arrêter derrière la voiture rouge, indiqua-t-elle presque soulagée. »

La ceinture cliqueta quand elle se décrocha. Elle passa ses doigts encrés à l’arrière de son crâne pour y presser un peu d’ordre. Elle ouvrit la bouche dans le vain espoir de trouver quelque chose à dire, mais aucun mot intelligent ne traversa ses pensées. Fatiguée de la veille, éreintée par les circonstances, la rouquine se contenta d’ouvrir la portière passager pour s’extirper de la voiture. Elle n’en sortit pourtant pas. Scotchée à son siège, les yeux rivés sur la route immobile, elle referma, se tourna très légèrement vers le brun et planta ses yeux clairs dans les siens. Doucement, avec une fébrilité due à l’éthanol qui hantait encore ses veines autant qu’à son cœur qui foutait le camp, Llewyn se pencha vers Cassidy pour déposer un baiser d’une simplicité écrasante sur ses lèvres.

« Je te péterai les dents si tu t’avises de me regarder encore une fois comme tu l’as fait hier, sache-le. »

Elle s’écarta, sortit de l’auto, enfouit ses mains dans les poches de sa veste pour s’assurer qu’elle n’oubliait rien et voulut claquer la portière. Son geste s’interrompit cependant :

« C’est la merde. Dans mon monde, précisa-t-elle à mi-voix. Si dans deux semaines … ou deux mois ? ou plus, j’en sais foutrement rien. Si t’as toujours envie de m’inviter à déjeuner quand ça ira mieux, on pourra en reparler. »
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22.12.20 0:52
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Steal the light
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Si Cassidy avait osé prétendre savoir fermer sa gueule quand il le fallait, l’intégralité des Dieux auxquels il croyait et ceux auxquels il ne croyait pas l’aurait certainement brulé sur place. Cassidy avait déjà eu à faire des CVs dans sa vie, avant de rentrer à l’armée, quand il était adolescent pour bosser en tant que serveur dans le resto du coin, pour laver des voitures ou cirer les chaussures, tous ces métiers qu’il aurait pu réussir avec brio si seulement il avait su garder sa bouche fermée. Et malheureusement pour Llewyn, son état avait empiré avec le temps. Plus il avait grandi et plus il était devenu intimidant, plus il s’était senti pousser des ailes. Plus personne n’osait se dresser face à lui. Seuls quelques-uns de ses amis à lui, parfois, pas tout le temps, quand ils trouvaient la patience de lui demander de se la fermer. Mais la plupart du temps, ils se contentaient d’un soupir, d’une réflexion sur à quel point il était pénible et c’était tout.


Et pourtant, c’est dans un regain de maturité qu’il avait choisi de fermer sa gueule tout le temps du trajet, s’autorisant de temps en temps des « d’accord » à mi-voix quand Oz lui donnait des indications, simplement pour lui prouver qu’il l’écoutait.

Alors elle l’embrassa. Elle l’embrassa et il en oublia le simple fait qu’ils étaient dans une voiture, devant son immeuble, elle l’embrassa et, aussi court le baiser fût-il, il suffit pour que Cassidy écarquille les yeux et s’enfonce dans son siège, la bouche encore entrouverte d’avoir tenté de pincer doucement ses lèvres des siennes et la main légèrement relevée, comme s’il avait essayé d’atteindre son visage. Il avait tenté mais il avait bien compris que ce n’était pas le moment. Il connaissait Oz par coeur, elle n’aurait pas hésité une seule seconde à joindre le geste à la parole et à lui déchausser les molaires.


Alors, sage comme une image, certainement trop sage pour son gabarit et sa personne en général, il avait lentement hoché la tête, un sourire à la fois tendre et malicieux au visage et l’avait regardée partir. Il lui avait bien fallut dix bonnes minutes à rester coi, immobile, enfoncé dans son siège avant de pouvoir reprendre la route. Pas parce que ses jambes ne voulaient plus lui obéir et appuyer sur la pédale d’embrayage mais plutôt parce qu’il n’avait plus réellement le contrôle de ses membres, ayant déjà perdu le contrôle de ses émotions depuis quelques heures déjà.


Alors il choisit de ne pas rentrer directement chez lui et ouvrit son armurerie pour l’après-midi. Cette dernière fut plutôt calme à l’exception de quelques curieux qui venaient très certainement d’atteindre l’âge légal pour acheter une arme. Mais toutes les techniques étaient bonnes pour revenir à la réalité et reprendre ses esprits. Profitant de l’accalmie générale, il accompagna les deux jeunes dans son arrière panique où il avait aménagé un stand de tir pour que les clients puissent essayer les armes -et les acheter ensuite, ce qui restait le plus important-.
Etrangement, vider le chargeur d’un fusil d’assaut sur une cible immobile ne le calma pas, les deux jeunes ayant acheté une simple carabine, il décida de fermer boutique pour la journée et rejoignit son appartement aux alentours de 16h.


Une douche brulante réussit là où les armes à feu avaient échoué et il finit par enfin revenir à lui. Etat d’esprit qui se caractérisa par un soupir las. Il n’en voulait pas à Llewyn, il aurait été bien débile d’être énervé contre elle. A vrai dire, c’était à lui qu’il en voulait. Comme si sa vie n’était pas assez compliquée comme ça.
Depuis son arrivée à Londres, il avait partagé les draps de plusieurs femmes et plusieurs femmes avaient partagé ses draps. Des histoires courtes et passionnelles qui lui convenaient très bien parce qu’elles ne duraient pas et qu’elles n’étaient pas faites pour.


Cassidy n’avait pas envie de tomber amoureux. Il ne prévoyait pas de tomber amoureux et il aurait préféré recevoir un coup de pied entre les jambes par le meilleur attaquant des XV du Trèfle plutôt que de sentir son coeur s’accélérer devant une femme. Et avec Oz, il avait bien l’impression qu’il l’avait reçu ce coup, mais par toute l’équipe en même temps. Et que dans la foulée, avant de partir rejoindre son chiot, elle avait posé la main sur son torse et son coeur s’était emballé d’un seul coup, à tel point qu’il en avait mal au côtes. Comme s’il grossissait, qu’il prenait de plus en plus de place, qu’il battait d’un rythme de plus en plus rapide mais aussi de plus en plus erratique, irrégulier, puissant.


Assis, nu, sur ses toilettes, il avait entrepris de s’attacher les cheveux mais était resté là, à réfléchir, ses mèches brunes trempées collant à ses joues et à son dos, coulant sur sa peau et le carrelage de sa salle de bain.


Comme si sa vie n’était pas assez compliquée…

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30.12.20 14:58
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