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[CLOS] [-18 ans] Always better with a drink Part.II [MAXYNE]
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Maxyne Jørgen
lemoine
douce et belle nuit
janvier 2026

            

La demoiselle sentit à son réveil des bras chauds s'enrouler autour de sa taille. Un petit sourire glissa sur ses lèvres et elle laissa ses yeux s'ouvrirent doucement.
Maxyne s'était éveillé une première fois, bien avant, elle avait hésité à prendre ses affaires, à s'en fuir discrètement et laissait cette nuit dans un souvenir. Ça l'avait démangé alors qu'il dormait paisiblement. Puis finalement, cette idée fut mise de côté, son corps s'était enfoncé plus convenablement sous les draps et Morphée était revenue rapidement. Elle n'avait pas honte d'avoir couché avec lui, elle avait aimé – trop même – mais il n'était qu'un coup d'une nuit, un homme qui rattrapait une soirée foireuse en rendant celle-ci plus délicieuse.

« C'est moi ou vous ronronnait comme un chat monsieur Lemoine ? »

Sa tête tourna légèrement pour croiser son regard. Ses lèvres s'étirèrent d'un air amusé. Elle avait peut-être rêvé en fin de compte. Un bruit extérieur qui s'était répercuté au même moment ? L'idée n'en restait pas moins distrayante.

« Mmh... Peu dormi, mais plutôt bien. Et toi ? »

Maxyne n'avait pas fait attention à l'heure où leur ébats connut enfin une fin. Elle avait surtout le souvenir que la nuit s'était avancée à grands pas et qu'elle n'avait certainement pas huit heures de sommeil dans les veines. Dormir peu elle connaissait, un peu plus ou un peu ne risquait pas de changer grand-chose. Elle étira son corps en gardant soigneusement les draps contre sa chair. Le goût du café s'implantait déjà sur sa langue. Il lui faudrait au moins ça pour résister à sa journée.

« Si tu as un café avec un nuage de lait et sans sucre. Je t'en serais infiniment reconnaissante. »

Un soupire et elle força ses muscles à reprendre vie. À se relever pour glisser jusqu'au bord du lit. Elle n'était même plus certaine de l'endroit où elle avait laissé ses vêtements. Est-ce qu'elle les avait seulement ramenés dans la chambre ?

« Tu permets que j'emprunte ta salle de bain ? »

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Maxyne Jørgen
Maxyne Jørgen
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14.04.21 3:33
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Jean-Baptiste Lemoine
Always better with a drink, part II
Sa bouche continuait de parcourir sa peau de baisers, câlin, sans aucune idée derrière la tête, pour cette fois. Il sentait qu'elle se réveillait, sa question ne manqua pas de le faire sourire, alors que son nez suivait la courbe de l'épaule, jusqu'au creux du cou, lentement, avec délice.

- Cela m'arrive, miss Jørgen, je suis un vieux chat, que voulez-vous.

Appréciant de voir son visage, ce sourire qui l'illuminait. Il avait aimé le voir dans les ébats, leur plaisir partager. Ce matin, c'était encore chose. La preuve d'une femme en confiance et bien avec lui. Qu'il amusait aussi, ce n'était pas si évident. Il hochait de la tête à sa question.

- Comme un bébé, même si pas assez, moi aussi.

Après, il était aussi un habitué aux petites plages d'horaire de sommeil. Il faisait avec. Surtout qu'il n'avait aucun regret, la nuit avait été intense et plus que plaisante. S'ils n'étaient qu'un coup d'un soir tous les deux, il avait dans le fond de l'esprit, l'espoir que ce ne serait pas la seule fois. Oui, il avait aimé être avec elle. Sa main glissait sur ses côtes, ses hanches, appréciant encore et toujours son grain de peau.

- Je vais te faire ça. Dans un petit sourire, l'embrassant encore sur l'épaule, avant qu'elle ne glisse entre ses doigts, pour aller s'installer en bord de lit. Il fit alors de même, s'étirant avec force. Bien sûr, c'est la porte en face. Se levant complètement, se moquant de sa nudité, il allait ouvrir une armoire encastrée, pour en sortir un linge, qu'il lui tendait. Tu veux que je vienne te frotter le dos?

Si elle souhaitait s'amuser encore un peu, il était totalement disponible. Il attrapait ensuite un t-shirt propre et un bas de jogging, gris, qu'il passait sans attendre. A une époque, il aurait sans doute fait le tout à poil, mais puisque maintenant, il y avait une jeune adulte sur son bateau et qu'elle pouvait rentrer à tout instant, Lemoine ne souhaitait pas lui imposer cette vue.

- Prends ton temps.

Lui n'était pas pressé, il se retrouvait alors dans le salon, ramassant un peu le bordel qu'ils avaient fait, les vêtements empilés sur un accoudoir, les menottes rangées, les verres dans l'évier, les bouteilles cachées à nouveau, puis il s'attelait à faire le café demandé par son amante, alors que son oreille était attirée par un bruit sur le pont. Louisa rentrait déjà? Il eut un instant d'arrêt, n'ayant aucunement réfléchit à comment il introduirait Max face à elle... quand la porte s'ouvrit, il terminait de mettre le nuage de lait dans la tasse.

- Hey kiddo! Avec bienveillance. Comment s'est passé ta soirée?

*En français dans le texte
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Jean-Baptiste Lemoine
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14.04.21 22:54
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Louisa Lorca
Cela faisait longtemps que Louisa n’était plus réellement sorti en soirée. La peur du noir, du monde, du bruit… L’angoisse se faisait plus rare, bien que la jeune femme n’eût pas retrouvé son ancienne aisance. Ce n’était peut-être pas plus mal, car elle limitait ainsi les comportements à risque. Louisa avait compris que le pire pouvait arriver au détour d’une ruelle. Elle l’avait intégré jusqu’à dans sa chair puisque la cicatrice était toujours présente.

Une clope à la main, Louisa rentrait tranquillement, le pas lent. Elle était fatiguée. Ce qui était normal à une sortie de nuit blanche. Mais cela valait coup. Elle s’était bien amusée. Cela lui avait fait du bien. Elle avait retrouvé des connaissances, rencontré d’autres… Des gens cools et d’autres un peu moins, comme dans toutes les soirées. Il y avait toujours des troubles fêtes, mais c’était aussi ce qui amené tout le piquant. Il fallait bien qu’il y ait quelques disputes ou des révélations.

Louisa n’avait clairement pas fini de décuver, même si une partie de l’alcool ingéré avait déjà été traité par le corps. La blonde enchaina sur une deuxième clope. Elle allait prendre un cachet, de l’eau, puis aller se coucher. Elle pouvait profiter. Puis cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas réellement été dans l’excès. Louisa bailla, ses yeux la piquaient. C’était un effort que de rentrer dormir sur le Mojo, mais c’était nécessaire. Elle s’y sentait en sécurité. Puis, elle avait aussi dit à JB qu’elle rentrerait.

Avant de monter sur le bateau, Louisa fit un passage à la boite aux lettres. Elle attendait du courrier important ces derniers jours… La blonde avait commencé à faire des démarches administratives, des trucs chiant à crever mais nécessaire pour avancer. Déçu qu’il n’y ait rien pour elle, Louisa attrapa tout de même le journal du jour. Par réflexe, la blonde l’ouvrit puis le feuilleta rapidement. Son verdict fut rapide, elle ne le lirait pas. Ce n’était pas pour elle. Louisa referma la boite aux lettres, puis termina enfin son escapade.

Lemoine était debout, à la machine à café. Elle répondit « Salut JB… Ouais, c’était cool. » Elle posa sa veste. « C’était vraiment le bordel par moment, faudra que je te raconte. » D’ailleurs, au vu des infos qu’elle avait glané, peut-être que certaines pourraient intéressées le flic. Louisa eut un sourire « Un moment, y’en a un qui a fait sauter les plombs. C’était marrant. » Parce que ça n’avait pas non plus duré trop longtemps. Rien de grave n’était arrivé. Tout en expliquant, la blonde avait attrapé un verre d’eau et de quoi faire taire le mal de crane déjà présent. Elle avait fait attention, mais clairement, elle allait subir la gueule de bois. Alors que Louisa allait ajouter autre chose, elle s’arrêta d’elle-même en voyant une brune traversé le salon pour se rendre à la salle de bain ; le tout en étant seulement couverte d’une chemise.

Louisa haussa les sourcilles. Elle commenta seulement « Ok… ». Est-ce qu’elle était surprise ? Oui. Choquée ? Non. La jeune femme n’était clairement pas quelqu’un de prude. Mais quelques parts, elle n’avait imaginé JB avec quelqu’un. C’était idiot. Louisa lança tout de même un regard réprobateur sur le flic. Puis, malgré l’esprit embrumé par la fatigue et l’alcool, la blonde ouvrit le journal. Il lui semblait… oui, c’était ça. Ce visage lui disait bien quelque chose. Louisa tendit le document à JB « Tiens, cette meuf ressemble quand même pas mal au cul nue qui vient de passer. » Pragmatique, la jeune femme soupira. La salle de bain était prise… Elle allait se coucher comme ça et verrait bien plus tard.

Louisa se dirigea vers sa chambre. Elle n’avait plus rien à faire de particulier… Puis c’était vraiment la meuf de la photo, alors cela ne la concernait pas vraiment. A part qu’ils risquaient d’être encore la cible d’une attaque sur le bateau. Mais en partant du principe que l’information venait de paraître, ils avaient encore un peu de temps. Réfléchir à tout ça lui donnait encore plus mal à la tête. Pas du tout certaine d’être rationnelle, Louisa expliqua « C’est tout pour moi. Je vais me coucher… j’ai déjà mal au crane putain. ». La blonde salua JB une dernière fois « Allez, bonne nuit ! » Puis Louisa ferma doucement la porte. Elle n’avait pas envie de se faire subir le bruit d’un claquement de porte aussi fort juste à côté d’elle. Sans plus de cérémonie, elle se laissa glisser jusqu’à son lit.
Louisa Lorca
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15.04.21 0:41
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Maxyne Jørgen
lemoine
douce et belle nuit
janvier 2026

            Maxyne avait besoin d'une douche. Sans l'ombre d'un doute. Cependant, elle n'avait pas vraiment envie de gaspiller toute l'eau d'un coup d'un soir, ni de s'attarder outre mesure dans la salle de bain. Il fallait simplement qu'elle se réveille un peu, se rafraîchisse, prenne un café et reparte dans le monde loin des excès qui l'attendaient. Sa journée n'était pas plus chargée, pourtant il fallait quand même l'attaquer. Et puis, elle avait promis à sa voisine de l'aider à se débarrasser des plantes encombrantes qui prenaient une place monstrueuse dans son logis. Une seule serre n'aurait guère suffi pour toutes les entreposer.

« Tu veux que je vienne te frotter le dos ?
- Ce serait avec plaisir, mais je vais opter pour le café. »

La brune aurait dit oui, elle aurait même été enclin à l'obliger à l'accompagner de force, à l'attraper de la même manière que cette nuit, mais l'appel de la caféine était – pour l'heure – bien plus fort que toute envie charnelle, aussi plaisante soit-elle.
Elle attrapa ce linge qu'il lui tendit. La jeune ne quitta pas la chambre toute suite. Ses yeux vagabondèrent un instant sur la décoration de cette dernière. Loin de l'image qu'elle s'était faite du style qui serait entreposé. Elle se souvint alors qu'ils étaient sur une péniche. Le hublot n'avait vraiment rien de commun. Étrange lieu de vies, mais qui semblait correspondre parfaitement aux principaux propriétaires.

Et maintenant il allait advenir quoi ? Lui qui connaissait son petit secret, qui l’avait vu avant et après qu’elle ne retire sa perruque, est-ce qu’il allait sagement garder cette information pour lui ? Où est-ce qu’il comptait se comporter comme la majorité des flics corrompus qui n’ont que très peu d’état d’âme et en faire du chantage ? C’est qu’elle tenait tout de même à sa réputation d’infirmière. L’idée que cela s’ébruite d’une quelconque façon lui broyait les entrailles. Et au-delà de ça, Maxyne avait une fille, une vie et autres petits détails qui n’avaient guère besoin de ça. Durement elle chassa cette pensée, ce n’était que des petits détails qui, avec un peu de chance, resterait sous clé. Elle s’inquiétait pour rien, alors qu’il n’y avait rien. Elle se permis de prendre une chemise traînant dans le coin et de la mettre sur le dos sans gêne.

Maxyne quitta la chambre, elle remarqua tardivement que le séjour s’était composé d’une tierce personne. Elle n’accorda pas de regard à la chevelure blonde sur son chemin et s’empressa de rejoindre la salle de bain. La fameuse colocataire, la voisine du quartier, une SDF ? Qu’importe leur conversation ne l’intéressait aucunement. Et elle ne tenait pas plus que ça que se mêler de ce qui ne la regardait pas.

La brune en ressorti une dizaine de minutes de plus tard. Un peu plus à l’aise quoique toujours habillé du vêtement de son hôte et, la demoiselle avait déjà disparu. Elle passa à côté de son partenaire d’une nuit, attrapa le café qui l’attendait et pris place sur l’un des tabourets. Ses yeux l’observèrent, mais il y avait quelque chose…

« C’est quoi cette tête. Vous venez de voir un fantôme monsieur Lemoine ? »

Un sourire amusé traversa ses lèvres, portant l’arôme fumant contre celle-ci. C’était peut-être le cas ? Peut-être que la blonde n’était qu’un mirage qu’ils avaient imaginés tout deux. Peut-être que l’alcool de la veille n’avait pas cessé de faire son effet.

« Rassure-toi, tu as encore de l’eau chaude. J’ai été gentille là-dessus. »


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Maxyne Jørgen
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15.04.21 20:47
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Jean-Baptiste Lemoine
Always better with a drink, part II
JB était content de voir que Louisa avait passé une bonne soirée. Elle n'aurait rien eu besoin de lui dire, qu'il le comprenait à son air, son petit sourire flottant. Même cet enivrement. Il était content qu'elle se soit amusée, qu'elle ait pu passer outre ses craintes, pour passer du bon temps. Elle reprenait tranquillement sa vie en main et ça, ça lui plaisait, vraiment. Son environnement était sain, stable, il lui permettait de se reconstruire, sérieusement. Il l'écouta alors avec un petit sourire en coin. Tout en faisant chauffer la machine à café.

- Oh je serai ravi d'en apprendre plus sur ta soirée. Riant légèrement. Bravo les jeunes. Avec un petit clin d'œil, posant une main sur le comptoir, pour prendre appui.

Il n'eut pas vraiment le temps d'en dire plus, que la belle brune passait sous leurs yeux, fort peu habillée. Son regard suivit un instant la silhouette, tout en se mordant légèrement la lèvre. Pas d'envie, plutôt embêté, par rapport à Louisa. Parce qu'il aurait sans doute préféré pouvoir la prévenir, avant qu'elle ne découvre qu'il n'avait pas passé la nuit seul, cette fois-ci. Le regard de la jeune femme était réprobateur, il fit une petite moue, après tout, il n'était pas un moine. Il n'était pas désolé d'avoir passé du bon temps, juste de ne pas avoir pu la prévenir. Mais Louisa passa outre et c'était tant mieux.

Il ne fallait pas qu'elle croit qu'il allait la remplacer, ça n'avait rien à voir. Le journal posé devant ses yeux, il fronça alors légèrement ses sourcils à la remarque de sa protégée. Non pas qu'elle parlait du cul qui venait de passer, mais bien du fait qu'il y ait un potentiel article sur Max... pourquoi?

- Merci Louisa. Hochant de la tête. Oui va dormir, je te prépare quelque chose pour ton réveil, que tu n’aies pas trop à subir ta gueule de bois.

Toujours prévenant, comme il le faisait toujours avec elle. D'une main, il attrapait une tasse pour faire couler le café, tout en lisant le fameux article. Si on lui avait dit... il ne savait guère en penser, mis à part le fait que cela mettait en danger son amante, il espérait juste qu'elle soit prête à en parler avec lui. Toute son attention fût attirée par cette dernière, qui finissait par le rejoindre. Il eut un petit sourire pour elle, croiser son regard lui plaisait, même si elle remarquait son air sans doute quelque peu... préoccupé.

- Mmm... si on peut dire... il glissait le fameux papier vers elle, tapant du bout du doigt le titre de l'article, pour attirer son attention dessus. Tu veux en parler? Lui n'était pas là pour juger, bien au contraire, elle avait en lui un allié, un vrai, pas seulement parce qu'ils avaient passés un bon moment ensemble. Il l'appréciait, vraiment. Elle pouvait tenter de lui mentir, mais la photo... il était physionomiste, il était flic... est-ce que je peux t'aider?

Autant directement mettre les choses au clair, non?

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03.05.21 16:23
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Maxyne Jørgen
lemoine
douce et belle nuit
janvier 2026

            Sans le moindre doute, Lemoine avait de quoi profiter de l'eau chaude restantes, pour le peu qu'elle avait en fin de compte utiliser. Cette tête de six pieds de long qu'il tirait n'avait clairement pas lieu d'être. Elle aurait bien donné de sa personne pour qu'il cesse et retrouve le sourire qu'il portait plutôt encore dans le lit. Maxyne se brûla la lèvre en prenant une gorgée de son café, elle grimaça légèrement, mais les muscles de son visage eurent une tout autre expression quand le journal glissa entre ses doigts. Comme si le temps venait de s'arrêter brusquement, il lui parut infiniment long. Les mots écrits en gros et gras sur le papier froissé s'inscrivirent avec force dans sa mémoire. Ce ne fut qu'en voyant sa photo que son cœur marqua un, puis deux battements. Elle ne prêta pas attention aux questions de son hôte, tant elle imaginait toutes ses craintes les plus enfuies prendre vie.

«  Non, non, non, non, non...  »

Un disque rayé qui se répéta inlassablement. Elle n'avait que cesse de se demander comment cette information avait pu atterrir dans les gros titres du jour. Treize ans qu'elle faisait attention ce n'était pas pour tout ruiner après tant d'efforts. Il y avait cette incompréhension, comment cela avait pu s'échapper et se rendre public. Ce ne fut qu'en plaçant les pièces du puzzle mentalement en ordre que le souvenir d'un détail fort déplaisant frappa. Sa mâchoire se contracta avec dégoût et surtout colère.

« Je... je suis désolée, répondit-elle enfin. Je... il faut que j'y aille.  »

Maxyne laissa le journal traînait sur le comptoir et se précipita à récupérer ses affaires. Elle n'avait aucune idée de combien de temps une telle nouvelle pouvait faire le tour du monde, mais probablement à une vitesse folle. Il n'était pas question de perdre des secondes supplémentaires et attendre que la réponse vienne d'elle-même. Elle s'arrêta tout de même dans son élan de fuite pour observer son amant de nuit. Des explications certainement qu'elle lui en devait, mais peu certaine de savoir donner les mots exacts. Une chose était sûr, elle ne l'avait pas vu venir.

«  Écoute, j'ai passé une superbe soirée, vraiment, mais ça... dit-elle en désignant le journal du regard, ce n'était pas prévu. Je n'ai pas cherché à profiter de toi, je te le jure !  »

Quand bien même elle aurait voulu, elle n'était pas aussi fourbe. Elle se sentait le besoin de se justifier, l'envie de ne pas le blesser. Tout ceci n'était qu'un regrettable hasard dont elle se serait bien passée. Le stress commençait à lui monter, tout comme la boule dans son ventre qui se forgea avec violence. Quelle belle journée de merde en perspective.

«  Tu dois avoir plein de questions et... je veux bien y répondre mais...  »

La brune enfila ses vêtements d'une rapidité déconcertante. Il fallait qu'elle voit Hadid au plus vite et comprenne pourquoi une promesse qu'il avait faite venait d'être détruite sans la moindre raison.

«  ... mais je ne peux pas te demander de l'aider. C'est... elle soupira désespérée, perdu dans tout ce bazar sans nom qui frappait subitement... c'est vraiment gentil, cependant, ça reste un risque que je ne tiens pas à te faire prendre. »

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16.05.21 16:43
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Jean-Baptiste Lemoine
Always better with a drink, part II
Jean-Baptiste observait l'air de son amante au fur et à mesure qu'elle comprenait ce qu'elle lisait. Pas de doute sur l'émotion primaire qui la prenait. La peur, dans sa plus pure représentation. Ce qui n'était clairement pas pour lui plaire. Le stress ensuite, elle lâchait tout, pour filer se changer, comme une tornade, sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, sans répondre à ses questions. Lui n'avait pas peur, enfin pas pour le moment, il voulait comprendre, pour pouvoir l'aider de la meilleure des façons, même si elle ne semblait pas être prêt à cela.

Il s'approchait de la porte de la chambre, mais elle en sortait à nouveau, changée, prête à filer comme une voleuse, tout en s'arrêtant quelques secondes pour reprendre son souffle, parler à toute vitesse, prête à répondre à ses questions, sans pour autant vraiment être prête à le faire. Il sentait qu'elle voulait partir, sans doute pour disparaître à nouveau, pour se mettre à l’abri. Il y avait un danger sous-jacent, il le sentait parfaitement, alors pour palier à tout ça, il lui attrapait doucement la main pour qu'elle ne parte pas trop vite.

- Je le sais. Avec un petit sourire tranquille. Il n'avait pas de doute sur ce qu'elle lui disait, parce que profiter de lui, pour le coup, ne lui profiterait pas à elle, certainement. J'ai des questions oui, mais la première, c'est, qu'est-ce que je peux faire pour toi? Lui remettant une mèche de cheveux derrière l'oreille. Je te rappel que je suis flic, c'est dans mes cordes, ceux que tu as peur de voir arriver, ce passé qui est le tien, je peux t'aider, vraiment. C'est dans mon domaine et je ne vais clairement pas te laisser filer sans avoir tout fait pour te convaincre de me laisser t'aider.

Pas besoin d'être le chevalier servant, de porter une armure. C'était ce qu'il faisait d'habitude, aider ceux qui en avaient le plus besoin. Et cette belle femme était de ceux-là. Alors il se mettrait en quatre. De plus, la Strike avait besoin de se dégourdir un peu les pattes, alors autant en profiter.

- Pose-toi deux minutes, ok? Finir ton café? Avec un léger sourire, tranquille. Ce calme qu'il voulait lui transmettre, pour pouvoir réfléchir, réellement. Tu peux me raconter ton histoire? J'suis pas là pour te juger, par contre, tout ce que tu pourras me dire, permettra une meilleure défense contre ces gens. Il l'amenait au canapé, pour qu'elle s'y asseye, au moins cinq minutes, allant chercher ensuite le mug, pour le poser devant elle. Le journal est tout chaud, ils ne seront pas ici dans la minute, même s'ils le voulaient.

Lemoine ne savait pas encore, qu'il y avait dans cette histoire, un autre être qui allait être impacté par tout ce bordel... les journalistes avaient le don pour mettre les gens dans la merde et s'en laver les mains.

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17.05.21 23:17
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Maxyne Jørgen
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            Elle voulait faire vite, trop vite. À un tel point qu'elle en perdait la tête. Ce n'était pas comme ça qu'elle avait imaginé le début de sa journée, bien au contraire. Elle aurait voulu profiter du son café en bonne compagnie, pourquoi pas faire un tour de nouveau sous les draps et surtout rire de bons cœurs comme ce qu'elle avait fait la veille. Si cela lui avait été possible, elle aurait volontiers remonté le temps, restant dans un moment où tous les drames furent inexistants. Mais Maxyne fut rattrapé par sa tentative de fuite.

Son palpitant tenta de s'apaiser en écoutant la voix rassurante et calme de son amant, mais il avait du mal à se baser sur le même rythme. Elle inspira doucement. En quittant ce navire elle savait déjà qui serait le premier à prendre les foudres qui la démangeaient. Pourtant, ses pas suivirent a contrecœur la dévotion de Lemoine. Plus elle s'éloignait de la porte, plus le stress qui l'habitait revenait au galop et frappait à chaque fois plus fort. Même sur le canapé, son corps resta des plus tendus.

Avec toute la bonne volonté du monde il lui était difficile d'aligner des mots correctement pour former une phrase. Elle vit l'arôme fumant se déposer sur la table et ne le lâcha pas des yeux. Tout ce qu'il avait pu dire, était rentré dans une oreille puis ressortir par l'autre. Son esprit était bien trop accaparé pour l'écouter pleinement. Tout cela partait d'une bonne volonté, cependant elle avait du mal à le ressentir.

«  Je sais que tu es flic. Que tu veux bien faire mais... elle se mordit la langue. Une nouvelle qui arrive a leur oreille c'est... Une mine d'or, tu n'imagines pas à quel point.  »

Elle soupira en secours la tête, non, elle n'avait pas le temps pour ça. Pour s'apitoyer. Cela ne faisait pas partie de ses priorités.

«  Je suis désolé, il faut vraiment que j'y aille.  »

Il lui fallait impérativement régler certaines choses, ensuite peut-être, reviendrait-elle le temps de se poser cinq minutes et de parler plus clairement. Même si elle avait fait la vague promesse de tout expliquer, elle n'était pas certaine d'y arriver du premier coup. Ni même de réellement le faire. Elle se leva de nouveau précipitamment. Elle ne lui accorda qu'un regard d'excuse pour sa fuite. La brune avait retenu le chemin jusqu'ici et, si le courage était toujours présent, alors elle reviendrait pour se mettre à table.

Les mains en avant en signe de protestation pour le dissuader de la convaincre une fois encore de rester, elle n'attendit pas davantage pour s'empresser de rejoindre la sortie et faire claquer la porte. Elle avait un journaliste à incendier et une fille à mettre en sécurité, le temps lui comptait que très peu à ses yeux.

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Lemoine connaissait bien ce genre de tension, il savait qu'il aurait du mal à retenir Maxyne, son esprit n'était déjà plus sur le Mojo, elle devait réfléchir à toute allure, pour savoir comment s'en sortir. Sans prendre en compte ce qu'il lui disait, sur le fait que oui, il pouvait l'aider, vraiment. Il en était capable, les mecs ne pourraient pas l'attaquer si facilement, ils ne pourraient pas venir comme ça, sur son territoire à lui et faire comme s'ils étaient les rois. Bien au contraire. Mais pour cela, il fallait que son amante le comprenne et l'entende, ce qui n'était pas le cas à l'instant. Il le voyait dans ses yeux, dans les petits tics du visage, qui ne pouvaient que lui démontrer, qu'elle n'était pas prête à se poser.

Bien que le corps suive un instant son invitation, elle était à nouveau totalement sur ses pieds, prête à partir comme une voleuse.

- Max... mais elle lui faisait comprendre que ce n'était pas le moment, qu'il n'avait pas son mot à dire. Que ses décisions étaient prises et il n'était pas pris en compte. Il soupira un instant. Ok, ok. Levant les mains pour montrer qu'il n'allait pas insister, comment pouvait-il l'obliger? Ce n'était pas dans ses façons de faire. Mais il voulait qu'elle l'entende, vraiment. Je peux t'aider alors... tiens-moi au courant? Fais gaffe à toi.

Au pire, il avait son numéro, il lui enverrait un message et ferait son enquête de son côté. De toutes les façons, qu'elle le voulait ou pas. Lemoine serait de la partie, il n'allait pas la laisser être en danger, sans rien faire. Ce n'était pas dans sa façon de faire, très clairement pas. Et cela n'était pas seulement dû à la nuit passée ensemble, enfin pas que à cause du sexe. Il avait senti une petite connexion entre eux. Il avait été bien avec elle, il avait apprécié de la sentir au réveil et honnêtement… il ne serait sans doute pas contre recommencer un jour.

JB la laissait donc partir, une moue fort peu heureuse au visage. Il n'aimait pas se sentir aussi impuissant.

- Et merde! Il buvait son café rapidement, pour ensuite attraper son portable, de un, envoyer un message à la dame pour lui dire: "Donne moi des nouvelles, ok? Je suis là et je vais pas te lâcher.", ensuite, il allait faire bouger certains de ses contacts, pour pouvoir comprendre mieux les tenants et les aboutissants. Ce qu'elle risquait, ce qu'ils lui voulaient, ces gens n'allaient quand même pas être les seuls à croire qu'ils pouvaient tout faire quand même? Pas sur son terrain, en tous les cas.

*En français dans le texte
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On est notre seul famille,
si on se lâche,
on n’est plus rien.
Jean-Baptiste Lemoine
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31.05.21 22:12
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