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[CLOS] Visite surprise - PV JB
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Louisa Lorca
Louisa avait les yeux ouverts. Il était très tôt, trop tôt même. Il était rare pour qu’elle se réveille de bon matin. Elle bailla, puis s’étira comme un chat. Elle avait bien dormi. La jeune femme commença sa routine matinale. Le fait de prendre de se lever tôt lui avait paru particulièrement difficile au début, mais désormais il y avait une certaine habitude. Louisa avait désormais un CDD dans l’épicerie où elle avait son stage. Le salaire n’était pas terrible, mais cela représentait une grande fierté pour la jeune femme. Elle avait un taff, légal, où ça se passait bien. Elle allait pouvoir être indépendante financièrement, mais Louisa n’avait pas envie de partir du Mojo. Elle s’y sentait bien. Jb représentait une stabilité dont elle avait encore besoin.

Parfois, la peur revenait sans prévenir. Il y avait des nuits où Louisa ne dormait pas, où elle avait la sensation que ses poignets étaient de nouveau entravés. C’était une peur primaire dévorante. Dans ce cas-là, si le flic était là, elle venait lui réclamer un câlin. Louisa avait du mal à dire les choses, à formuler qu’elle avait parfois besoin d’aide. Mais le flic comprenait.

Le Mojo était un havre de paix. Louisa aimait se laisser bercer par le bateau. Dans son esprit, c’était devenu un endroit synonyme de calme et de protection. L’adolescente était de reconstruire sa vie, Jean-Baptiste devenant son adulte de référence. Elle voulait qu’il soit fière d’elle… La blonde essayait de bien faire. Il y avait encore des ratés, mais le Jb avait réussi à être patient.

Devant son miroir, Louisa se fit la réflexion qu’elle allait peut-être changer de couleur de cheveux. Mais elle ferait ça après son tatouage. La blonde avait choisi un motif géométrique, quelque chose du suffisamment grand qui serait sur sa nuque mais aussi sur le haut de son dos. Elle avait pris contact avec un tatoueur et était en train d’échanger avec lui pour finaliser le dessin. Louisa était contente de se projet. Il y avait ici un besoin irrépressible, celui de se réapproprie totalement son corps.

Habillée, l’adolescente sortie de son espace. Le flic n’était pas levé. Elle frappa à sa porte « Hé, faut se lever ! tu vas être à la bourre ! ». Louisa éprouvait une grande satisfaction, pour une fois que ce n’était pas l’inverse ! Mais la blonde n’était pas certaine que le flic soit vraiment là. Il arrivait qu’il rentre très tard, voir pas du tout. Louisa ne s’en formulait pas.

Il eut du mouvement sur le bateau. La blonde pensa tout d’abord que c’était JB qui venait de se lever, mais au vu du mouvement spécifique de la péniche, elle réalisa que c’était plutôt quelqu’un qui venait de monter sur l’embarcation. Sur le Mojo, Louisa éprouvait un tel sentiment de sécurité qu’elle n’imaginait pas que cela soit un intru. Peut-être que c’était le flic qui était en train de rentrer.

Louisa prit les escaliers qui menait à l’extérieur, puis posa la main sur la poignée. Elle s’arrêta, elle avait entendu du bruit dans la cabine du flic. Mais si Jb était là, qui était sur le pont ? Louisa se recula d’un pas, puis interpella le français « Tu attends quelqu’un ? ».
Louisa Lorca
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03.02.21 18:09
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Jean-Baptiste Lemoine
Visite surprise
<<

La nuit avait été courte, non pas parce qu'il avait été en bonne compagnie, comme parfois ce pouvait être le cas. Au contraire, il été rentré aux aurores, parce qu'une opération de nuit s'était faite dans l'improvisation la plus totale. C'était parfois ce qui arrivait dans son boulot et la Strike, maintenant qu'elle était à nouveau réunie, était à nouveau mise à contribution. Pas qu'il s'en plaignait, mais il fallait reprendre les bonnes habitudes. Il n'avait pas eu le temps de prévenir Louisa, mais il savait que la jeune femme savait prendre un peu mieux soin d'elle et que Mojo était sa maison. Il s'était juste assuré, en arrivant, qu'elle était bien là, avant d'aller s'écrouler comme un seul homme sur son lit. Le besoin de repos avait été une évidence.

Il grogna donc quand on frappa un peu fort à sa porte. Non il n'était pas à la bourre, il pouvait se permettre de ne pas aller au boulot ce matin, pour récupérer, dormir. Mais bon, puisque la jeunesse était réveillée, la grasse matinée ne serait pas pour aujourd'hui. Surtout que JB appréciait de passer du temps avec Louisa. Quitte à lui faire son petit-déj', comme le père qu'il n'était pas. Mais ça les liait toujours un peu plus. Leur relation avait évoluée, en bien, réellement. Le français était content de voir que sa protégée reprenait sa vie en main et qu'elle allait mieux. Car oui, c'était visible, la demoiselle commençait à voir le bout du tunnel et c'était encourageant. Alors il était important qu'il soit présent.

Après tout, le flic lui avait dit qu'il serait là pour elle, autant de temps qu'elle en aurait besoin. Il calmait aussi bien qu'il le pouvait les crises d'angoisse qui pouvaient parfois la prendre. Il était fier de ce qu'elle devenait, il lui donnait les coups de main nécessaire, tout en tentant de ne pas l'étouffer, de ne pas être trop paternel. Louisa avait besoin de liberté, de découvrir ses forces, de voir qu'elle pouvait faire les choses par elle-même. Lui faisait office, surtout, de filet. Elle n'était plus toute seule.

Se passant les mains dans les cheveux, s'étirant de tout son long dans un grognement de vieux loup, il se levait, avec la tête fatiguée, passant un bas de pantalon, il ouvrait la porte, alors que la voix de la jeune femme revenait à ses oreilles. Un instant de silence entre eux, que la question atteigne réellement le cerveau de notre homme à moitié encore endormi.

- Non... il se grattait le menton doucement, en s'approchant des escaliers. Et toi? Les deux pouvaient être un peu paranoïaques mais après ce qu'ils avaient vécus, c'était compréhensible. Je vais ouvrir. Avec un petit sourire. Tu me fais un café? Vu comment tu m'as réveillé... lui faisait un petit clin d'œil. Ce n'était pas un reproche, il la taquinait juste, avant de monter les escaliers à son tour pour ouvrir la porte de Mojo et voir ce qu'on lui voulait, car mis à part les proches, peu savait que Louisa dormait sous son toit.

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Jean-Baptiste Lemoine
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03.02.21 20:37
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Louisa Lorca
Louisa était devant la porte. A la réponse du flic, elle se recula. Il n’y avait donc personne d’attendu. C’était curieux que quelqu’un vienne de la sorte, si tôt le matin. Elle avait failli ouvrir, mais sa méfiance venait de monter au maximum. C’était anormal comme situation. Alors qu’elle allait se retourner pour descendre les escaliers, elle vit la poignée se baisser. Il y avait bien une personne derrière la porte, une personne qui voulait rentrer. Louisa sentit son rythme cardiaque s’accélérer. Elle se fit muette, puis descendit les escaliers doucement. Elle prit soin de mettre son expérience à profit, répartissant son poids pour que l’on n’entende pas descendre les marches.

La blonde répondit doucement « Non, personne. ». Ses amis n’étaient pas matinaux. Louisa appréciait aussi le fait que peu de personne connaissent son adresse. Elle appréciait le Mojo et voulait le garder pour elle toute seule. Louisa parlait à voix basse. « Je n’ai pas l’impression que la personne qui est dehors soit sympas. » Elle ne savait pas si le flic avait vu la poignée se baisser. « Genre, il ne toque pas mais essaie de rentrer. T’as pas vu ? ». Louisa n’aimait pas ça. Pour le moment, tout semblait calme. Mais l’idée qu’un étranger soit sur le bateau était une idée inquiétante. La blonde n’était pas calme. « Tu devrais faire gaffe. »

Louisa ne se sentait ni courageuse, ni téméraire. Elle était debout, attentive à ce qui pourrait se produire. La blonde avait besoin d’être rassurée. Elle s’empêchait de se faire des films, d’imaginer ce qui pourrait arriver. Mais Jb était flic et savait gérer ce genre d’évènement. Ce n’était pas forcément grave. Il fallait qu’elle se détende « Je vais te le faire ton café, t’inquiète. ». Enfin, après qu’ils auraient été fixé sur l’identité de la troisième personne présente sur le bateau.
Louisa Lorca
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04.02.21 17:59
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Jean-Baptiste Lemoine
Visite surprise
Si ni Louisa, ni Jean-Baptiste attendaient quelqu'un, l'on pouvait tout à fait se demander qui se trouvait derrière la porte. Surtout qu'aux vues de ce qu'avait vécu nos deux protagonistes, il était normal qu'ils se montrent méfiants, voir même un peu paranoïaques. De toutes les façons, le flic l'était de nature, depuis qu'il portait le badge. Il n'avait clairement pas que des amis. Mais tout le monde n'était pas au courant de son adresse. Il valait mieux s'assurer que ce n'était pas une mauvaise surprise. Les informations que lui donnait la jeune femme n'étaient pas pour lui plaire. Il attrapa alors son arme qu'il plaça à l'arrière de son pantalon, mieux valait être prudent et faisait signe à Louisa de ne pas rester dans la ligne de l'escalier, mieux valait qu'elle reste un peu en retrait et si possible, pas tout de suite en vue.

- Non je n'ai pas vu, mais je te fais confiance... tu as ton portable à portée?

Il y avait un code d'urgence avec la Strike, il suffisait d'envoyer un mot pour que les renforts rappliquent aussi vite qu'ils le pouvaient. Et Lorca le connaissait, depuis qu'elle vivait sous son toit, il lui avait donné les contacts de chaque membre. Car s'il lui arrivait quelque chose, il était impératif qu'elle trouve quelqu'un pour lui donner un coup de main. Même s'ils pouvaient tous être au pieu, tout autant qu'ils étaient, son équipe serait là rapidement, ainsi que d'autres flics. Mieux valait ne pas trop jouer avec le feu. Ils en avaient assez fait pour le moment, tous les deux. Lui pourtant, allait quand même se risquer à voir qui voulait absolument voir s'ils étaient présents ici.

- Je fais toujours gaffe. Avec un léger sourire. Avant d'hocher de la tête, le café attendrait un peu, certes.

Lemoine monta alors les marches, lentement, pour ouvrir la porte, le mouvement était ferme et rapide, quitte à surprendre un peu celui ou celle qui se trouvait de l'autre côté, afin d'utiliser cet effet de surprise, pour le repousser sur le pont, si c'était nécessaire. Et une chose était certaine, l'invité qui se présentait à sa porte, n'allait clairement pas lui plaire.

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17.02.21 19:59
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Louisa Lorca
Louisa se recula, se plaçant un peu plus loin dans la pièce. Le bateau était petit, elle ne pourrait pas aller bien loin de toute façon. Elle observa le flic prendre son arme et le glisser dans sa poche. La blonde n’aimait pas les armes à feu, mais n’en avait pas peur. Elle savait désormais tirer. Elle avait choisi d’appendre au cas où. Est-ce que c’était une bonne chose ? La jeune femme en était persuadée.

Devant la question du flic, Louisa montra son téléphone. « Yep, je l’ai dans la main. ». Il y avait de la batterie, et les numéros d’urgence étaient enregistrés. En quelques cliques ça pouvait être envoyé. Louisa observa l’heure. Elle n’avait vraiment pas envie d’être en retard. La blonde était contente de son job, de ce qu’elle avait pu prouver. Louisa voulait continuer dans cette voix et avancer. Le fait d’être stable la rassurer, elle se sentait utile… mais aussi intégrer. L’adolescente n’était plus marginalisée comme elle avait pu l’être, la présence du flic, mais aussi la réalisation de ce stage lui permettait de remettre le pied à l’étrier. Si Louisa pouvait toujours avoir un comportement à risques par moment, cela avait énormément changé.

La jeune femme s’était posée devant la machine à café, à la fois inquiète et curieuse. Son portable à la main, elle était prête à agir.






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Stephen Lorca
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FACE IDENTITY : ewan mcgregor
IDENTITE :Stephen Lorca
GROUPE : Fuck the Fucking Law
RANG : /
AGE : 45 ans
ETAT CIVIL : marié
PROFESSION : prisonnier (ancien tueur à gage)
ETAT DE SANTE : mauvaise
LIENS : père de Louisa



Lorca était de ceux qui éprouvait de la Haine.

Ce sentiment était puissant. La Haine lui donnait la force d’avance malgré tout. Depuis la venu du flic, la vie de Lorca était devenu un enfer. L’assassin avait connu des situations difficiles, mais là, on voulait sa peau. Rester en prison était devenu un synonyme de mourir. Fuir était devenu quelque chose de vitale. Lorca était au pied du mur, il n’avait plus qu’un seul choix. L’assassin devait fuir, quelques soit les risques. Il n’y avait que la mort qui l’attendait dans cette prison.

Alors, lorsque Lorca entraperçu la possibilité de s’échapper, il l’avait saisi au vol. Stephan était un homme profondément amoral. En étant au bord du gouffre, cet aspect de sa personnalité n’était plus limité par les lois et autres répercutions possibles.

La veille, Stephan avait été envoyé à l’infirmerie. Il avait été salement amoché par une rixe. Abimé, Lorca avait fini par être considéré comme peu menaçant. Son visage était tuméfié, il avait plusieurs côtes cassées, le corps couvert d’ecchymoses grosses comme poings. L’assassin avait failli y passer. Mais Lorca n’était pas mort.

A l’infirmerie, un jeune employé avait été fait une maladresse. L’erreur était petite. Si Lorca n’éprouvait pas une haine si forte, probablement qu’il n’aurait pas réussi à utiliser cette faille. Ce sentiment puissant l’avait porté. Il avait tué ce jeune homme sans aucune hésitation. Ce gamin aurait presque pu avoir l’âge de sa fille, mais justement, ce n’était pas sa fille.

Lorca avait retrouvé sa liberté très tôt le matin. Pour traverser Londres et arriver son objectif, il avait fait le choix de faire un premier arrêt. Il n’avait pas que des comptes à régler avec Lemoine. Cela c’était réglé par un premier échec. Lorca était désormais armé sommairement, mais il ne fallait pas grand-chose pour tuer un homme.

Arriver sur la péniche, Lorca avait essayé d’ouvrir la porte. Il était en train de réfléchir à un autre plan d’attaque, lorsque cette porte s’ouvrit brusquement. Le mouvement fut rapide et sec, suffisamment pour faire reculer Lorca de surprise. L’assassin dégaina immédiatement son couteau, puis se jeta sur le flic. Lorca état ivre de haine.


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Louisa Lorca
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24.02.21 21:02
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Jean-Baptiste Lemoine
Visite surprise
Avec Louisa prête à appeler les renforts, JB était donc parti à la rencontre de leur invité surprise. Invité surprise qu'il n'eut guère le temps d'analyser totalement, en tous les cas, pas sa dangerosité. Ils étaient surpris, autant l'un que l'autre, mais clairement pas pour les mêmes raisons. En un éclair, le flic se demandait pourquoi ce mec était en-dehors de sa cellule, qu'est-ce qu'il foutait là et comment il avait su où aller? Sans compter que pourquoi personne ne l'avait prévenu!? Bon certes, il avait dû se faire la malle il y a peu de temps, mais c'était déjà bien trop, pour qu'il ait eu le temps de venir jusqu'à chez lui et que lui.. ne savait pas le danger qui traînait dehors.

Toute cette réflexion n'avait durée qu'une fraction de seconde, puisqu'ensuite, ce fût les réflexes musculaires qui faisaient leur travail. Car la lame du couteau luis un instant dans son regard, lui faisant part du vrai danger imminent qu'il courait. Il n'avait pas survécu aux Albanais pour se retrouver planté comme un con, sur le pont de son bateau. Sans compter qu'il y avait une jeune femme à protéger et toutes ces considérations misent ensemble, rendait ce vieux loup dangereux. Car protéger, il savait faire et n'avait pas non plus peur de faire mal s'il se retrouvait obligé, et avec Lorca, ça risquait bien d'aller loin.

Un saut en arrière pour éviter le premier coup de couteau qui arrivait droit dans son bide, il poussait alors le bras de sa main gauche, pour donner un crochet de la droite, le but étant de mettre ko le plus rapidement possible son adversaire. Bon déjà, tenter de lui faire lâcher son arme, mais Stephen était suffisamment en rage, pour que la douleur ne l'atteigne pas tout de suite. Lemoine tentait de lui écraser la main dans la porte d'entrée du bateau, il fallait qu'il lâche ce truc et que lui arrive à dégainer son flingue pour le mettre en respect une fois pour toute.

- Lâche ton arme bordel!

Ça allait mal finir cette connerie...

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03.03.21 23:38
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Louisa Lorca
-- je ne peux pas utiliser de code pour le moment... Donc voici le message en brute x) --

Le coup de couteau s’était arrêté dans le vide. Si le flic ne l’avait pas évité, il aurait été gravement blessé. Lorca avait la rage. L’uppercut qu’il reçu ne l’arrêta. L’ancien prisonnier avait déjà le visage tuméfié et blessé. Il ne semblait plus tout à fait humain. La porte claqua violemment, écrasant les doigts du criminel sur la lame. Le regard rouge de sang, Lorca finit par entendre ce que dit le Français. Il lâcha le couteau. Il n’avait pas besoin de ça pour tuer, il avait ses deux mains. Ses doigts glissèrent le long de la porte. En même temps, Lorca donna un violent coup d’épaule au flic. Il ferma alors son emprise sur la gorge ce dernier, puis il commença à serrer. Les mains de Lorca étaient musclées, suffisamment ferme pour créer un véritable étau sur la gorge du flic. Le criminel avait l’intention de tuer le flic… et c’était ce qu’il allait faire.

***

Louisa était en retrait, elle vit l’action. Pendant un instant, elle resta immobile, stupéfaite par un tel déchainement de violence dans son quotidien. Mais la jeune femme était prête. Rapidement, elle envoya le message d’alerte au reste de la Strike. Louisa savait qu’ils finiraient par arriver. Il fallait tenir le temps nécessaire.

Louisa resta pourtant en retrait, ne sachant pas quoi faire. Discrète, elle en était presque devenu transparente devant ces actions. Mais si l’altercation était tout d’abord en faveur du flic, cela avait changé. Les mains de ces cet inconnu étaient fermées sur la gorge de JB. Sans attende, Louisa attrapa ce qu’il y avait à porté de main. Pendant un dixième de seconde, elle hésita entre un couteau et une casserole. Mais Louisa ne voulait pas tuer. Elle n’était pas une assassin. Sans hésiter, elle referma es doigts sur le manche de la casserole. Rapide, elle se dépêcha de monter les marches, puis d’un geste aussi violent que possible, elle le leva l’objet pour frapper violemment la tête de cet homme. Il fallait qu’il libère le flic.

Alors que l’écho du choc résonnait dans le bateau, Louisa eu la sensation qu’il ne s’était rien produit. Pourtant, l’individu termina par tourner son regard vers elle. Dans une autre vie, la blonde aurait pu le reconnaître, mais pas maintenant, pas à cet instant précis. L’homme libéra sa prise, puis se retourna vers Louisa avant de lui assener un violent coup de pied.

***

Lorca ne fit même pas attention où retombée l’adolescente. Il se focalisa de nouveau sur sa cible pour reprendre son action première. Mais sa force diminuée. Le crane de Lorca était ouvert, du sang commençait à dégouliner dans son dos. Il fallait une certaine force mentale pour rester debout… ou de la folie.
Louisa Lorca
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05.03.21 17:56
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Jean-Baptiste Lemoine
Visite surpriseJB ne s'était clairement pas attendu à ce que le mec jette son arme aussi facilement. Honnêtement, il pensait que son adversaire continuerait à avoir le dessus sur lui, l'arme blanche étant clairement un plus. Bien que lui avait son arme, le temps qu'il la sorte, l'autre aurait eu tout le temps de le planter dix fois. Mais le temps de repos ne dura que quelques secondes, il fût déséquilibré par le coup de Lorca, se retrouve sur le dos dans un grognement, alors que les mains de l'ennemi se serraient avec puissance sur sa gorge. Super... il manquait plus que cela.

Sans attendre, ses propres mains venaient sur les siennes, pour tenter de le faire dégager. Il n'allait clairement pas se laisser faire ainsi. Il tentait, sans réussite pour le moment à se défaire de cette étreinte. Le souffle un peu plus court, mais mieux valait ne pas céder à l'inquiétude, il pouvait encore s'en sortir. Il vit du coin de l'œil alors, la jeune femme, qui venait à son aide. Vu le coup qu'elle mit à son géniteur, pas de doute que ce dernier aurait une sacrée migraine, ce qui permis au moins, de le faire le lâcher. Il reprit alors un coup sa respiration, avant de voir rouge.

Vu comment l'autre attaquait sa propre fille, il ne pouvait que vouloir le réduire, à son tour, en miette. Se redressant sur ses pieds rapidement, il fonça sur l'assassin tête baissée, comme un joueur de foot US, l'attrapant par la taille pour le faire tomber sur le dos, les faisant même débouler au bas des escaliers de Mojo, sans doute pas loin de Louisa. Essoufflé, il se redressait alors, grognant de douleur, pour cette fois sortir son flingue et le pointer sur Lorca.

- Maintenant si tu bouges encore, je te fais sauter la cervelle..... Son regard chercha un instant la plus jeune. Louisa, ça va? Revenant bien rapidement sur Stephen. Passe-moi les menottes qui sont sur la table, tu veux? Parlant toujours à la jeune femme, mais mieux valait garder un oeil sur le prisonnier. T'es dans un sale pétrin mon pote...

Le mec avait quand même de la chance que Lemoine ait un peu de sens moral et représentait un tant soit peu la loi. Il aurait parfaitement pu l'abattre sur place et ne plus en parler. Finalement, ça aurait mis un terme à pas mal de problème, notamment pour Louisa et même le juge Tyler.

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06.03.21 22:36
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Louisa Lorca
Le bruit des deux hommes tombant au sol fut énorme. Louisa était elle-aussi au sol, elle fit de son mieux pour se relever rapidement, mais elle était sonnée. Elle se recula le plus vite puis posa ses yeux clairs sur la scène. Contrairement à l'enlèvement, Louisa était bien plus maitre d'elle-même. La blonde avait peur, mais elle était surtout en colère. Elle en avait marre que des gens agissent de la sorte. Son propre corps commençait à être couvert d'ecchymoses. Les dents serrées, Louisa répondit au flic "Oui.". Son regard était braqué sur l'agresseur. La jeune femme avait mal au bide, le coup de pied qu'il lui avait donné avait été violent.

Prudemment, Louisa s'avança jusqu'à la table. Elle prit les menottes et au moment où elle allait les donner au flic, le criminel lui attrapa violemment le bras. Sans qu'elle n'eut le temps de faire quoi que ce soit, elle senti une main serrer sur sa gorge. Plaquer contre le torse de l'agresseur, Louisa était devenue un véritable bouclier humain. La blonde n'arrivait plus à respirer correctement. Elle ramena ses propres mains sur sa gorge, puis tenta de se libérer en donnant de violents coups de coude dans les cotes de son ravisseur. Cette fois, il n'était plus question de peur, mais d'une colère sourde. L'homme ne semblait pas être plus gêné que ça et et ordonna et flic "Vas-y tire.". Lorca savait qu'il n'avait rien à craindre. Lemoine n'oserait jamais faire ça.

Avec sa prise, l'assassin se recula. Ils étaient dans la pièce à vivre du bateau. Il ouvrit des tiroirs de la cuisine avant de se trouver une nouvelle arme blanche. Lorca n'était pas un homme original. Il posa la lame sur la gorge de la jeune fille. Louisa s'immobilisa, consciente du contrat qui la maintenait en vie. L'assassin s'avança vers le flic. Lorca était en train de s'affaiblir, le cumulé de ses blessures était important, tout comme le sang qui continuait de couler de son crane. L'homme ne dosait plus sa force correctement et quelques goutelletes de sang roulèrent le long de sa lame. Louisa était terrifiée, mais presque trop calme. Elle était en train de chercher une solution, prête à saisir toutes les opportunités possibles. Son regard combatif se posa sur le français, message muet pour dire qu'elle n'allait pas se laisser faire.

Lorca était conscient que le flic lui était désormais hors de porté. La seule chose qu'il pouvait encore faire, c'était fuir... ou alors trouver une autre solution pour en terminer dès maintenant avec lui.
Louisa Lorca
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JB eut un moment d'arrêt, il avait vu le mouvement de l'ennemi mais n'avait pas été en phase de l'empêcher de faire ce qu'il faisait. Prendre Louisa comme otage, parce qu'il était acculé et n'avait rien à perdre, à part un peu plus l'amour de sa fille. Ce qu'il se demandait, c'était bien si les deux s'étaient reconnus? Stephen était tellement peu intéressé par sa progéniture, à part quand ça l'arrangeait, ne voyait pas qu'il mettait en danger, la seule personne à laquelle il avait voulu parler?

Le français grogna, des jurons passèrent ses lèvres, alors qu'il visait le prisonnier de son arme, prêt à lui mettre une balle entre les deux yeux s'il se permettait de faire le moindre mal à la jeune fille. Son regard noir se portait d'ailleurs sur elle, pour s'assurer qu'elle n'allait pas leur faire une crise d'angoisse, mais la colère qui émanait d'elle, démontrait qu'elle était loin de la terreur vécue avec les Albanais. Parfait, elle ne se laissait pas faire, rendant plus difficile sa prise pour son paternel, jusqu'à ce que ce dernier utilise une arme pour la mettre en respect, ainsi que le flic, qui pourtant, ne baissait pas son arme.

- Lorca... fais pas le con, lâche ton arme, lâche la fille, elle n'a rien à voir avec tout ça. Le fixant de son regard noir. Tu vas quand même pas faire de mal à ta fille, mmm?

Lemoine ne voulait pas utiliser Louisa comme ça, mais il fallait déstabiliser l'adversaire, pour pouvoir l'attaquer frontalement. Avec un peu de bol, cela le déstabiliserait suffisamment, pour que la jeune femme lui mette un coup dans les parties, qu'elle se détache de sa prise, si possible cela le mettrait au sol et notre flic lui sauterait dessus, sans lui laisser la possibilité de faire quoi que ce soit.

- Lâche... ton... arme... Marquant chaque mot d'une pause. Pour qu'il l'entende et surtout, qu'il fasse ce qu'il devait.

Lemoine était prêt à l'abattre sur place, il mettait en danger sa protégée et ça... ça pouvait rendre le loup extrêmement dangereux. Il avait promis à la jeune femme qu'elle serait toujours en sécurité avec lui, il ne voulait pas qu'elle croit une seule seconde qu'il avait mentit.

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09.03.21 20:30
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Louisa Lorca
Il eut un instant de silence. Un silence pesant, puissant, un instant clef dans une vie. Louisa était dans une colère noire, mais aux dires du flic, son cœur se déchira en deux. Elle voulu relever les yeux, regardait cet homme qui lui mettait actuellement un couteau sous la gorge. C’était son père ? Stephen Lorca, un homme qu’elle n’avait plus vu depuis plus de dix ans, une ombre qui avait détruit sa vie et qui était revenu pour le faire. Louisa n’était plus en colère, elle avait la rage. Mais malgré tous ses sentiments, la blonde était focalisée sur une seule chose : la lame qu’elle avait sur la gorge. Le fer était froid et s’était suffisamment enfoncé pour qu’une goutte de sang longe le fil du couteau. Elle allait peut-être mourir, là, maintenant, alors qu’elle était enfin en train de se stabiliser. Peut-être que le destin existait bel et bien, que quoi qu’elle fasse, Louisa ne pourrait pas s’en sortir. C’était une tragédie dans le sens le plus pure du terme. S’en était terrifiant.

La pression sur la lame se fit moins importante. Son père, enfin il ne méritait pas ce titre, ce connard était en train de douter. Que se passait-il exactement dans sa tête ? Louisa n’en savait rien. Elle s’en foutait. Stephen Lorca n’avait plus rien d’humain pour elle, c’était un monstre, le méchant de l’histoire, le coupable désigné qui lui pourrissait la vie. L’adolescente n’avait pas d’empathie pour cet individu. Tout était de sa faute. S’il avait voulu assurer son rôle de père, il aurait évité de tuer des gens.

Stephen ouvrit la bouche, il voulu dire quelque chose. Son corps tremblait, d’émotion ? De fatigue ? A cause des blessures qu’il avait subi ? Auparavant, Louisa avait frappé avec la plus grande violence possible. Elle aurait voulu faire plus. En un dixième de secondes, la blonde prit sa décision. Elle ne savait pas si c’était la bonne, mais il préférait parier sa vie sur un coup de poker que de ne rien faire.

Louisa frappa violement la main de tenant le couteau, le repoussant de toutes ses forces. Le geste fut rapide et précis. Mais l’homme eu le réflexe de renvoyer la lame vers sa destination première. Que voulait Stephen ? Avait-il seulement conscience de qu’il faisait ? Louisa senti le couteau glisser sur sa joue, s’appuyer, s’enfoncer légèrement. La blonde avait s’était jetée sur le côté, se libérant de son geolier. Elle roula sur le sol, puis ramena une de ses main sur la chaire blessée. Son cœur battait à cent à l’heure. L’adrénaline lui tapait les tempes. Louisa était aussi terrifiée… Etait-elle dévisagée ? L’estafilade n’était pas profonde et serait soigné facilement, mais la jeune femme ne pouvait pas avoir cette réflexion. Elle sentait juste le sang qui glissait entre ses doigts et sa rage de vivre. Son regard se braqua immédiatement sur la scène.
Louisa Lorca
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Jean-Baptiste Lemoine
Visite surprise
Heureusement, les paroles qu'il avait prononcées avaient eu l'air de toucher son interlocuteur. Lorca suspendit son geste un instant, la surprise devait être de taille et tant mieux. Louisa en profita pour s'échapper, sans bouclier humain, l'assassin était moins un problème à abattre pour le flic. Pourtant, JB réfléchissait à la vitesse de la lumière, il ne pouvait décemment descendre le mec au cœur de Mojo. Déjà parce que cela ne mettrait pas un bon karma sur le bateau et surtout, parce qu'il ne souhaitait pas traumatisé la jeune femme qu'il avait pris sous son aile en abattant froidement son géniteur. Et puis, cela lui apporterait sans doute des emmerdes et il connaissait un juge qui voulait voir la justice se faire... même si potentiellement, Léandre ne serait pas contre de voir l'assassin de son père entre quatre planches, sans doute.

Alors sans attendre, profitant de ce moment de flottement, Lemoine sautait sur Lorca, pour lui assener un crochet du droit, armé de son flingue, autant dire que le contact du métal contre la joue de l'homme fit du bruit et son office d'assommer à moitié, en tous les cas, l'ennemi. Le mettant à terre, donnant un coup de pied dans la main qui tenait l'arme blanche, quitte à lui péter le poignet, mais mieux valait ça, qu'il reparte à nouveau à la charge, il le faisait alors se mettre sur le ventre, le canon de son arme collé à l'arrière du crâne.

- Tu bouges, je t'éclate le crâne.... le ton était grondant, venant du fond de son ventre, la menace était une promesse. Il reprenait doucement son souffle, calmant les battements de son coeur.

Jean-Baptiste leva les yeux vers Louisa.

- Ça va? Inquiet pour elle, bien sûr, mais ce n'était pas le moment de s'arrêter. Passe-moi les menottes sur le comptoir, vite. Et appelle les secours.

Lui devait rester concentrer sur son prisonnier, le temps que la cavalerie arrive. Au moins, pour le moment, Lorca était mis en difficulté, mieux valait pour lui qu'il ne tente pas d'en faire plus. La partie était perdue, qu'il l'accepte.

*En français dans le texte
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24.03.21 21:39
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Louisa Lorca
Louisa ne pris pas le temps de répondre, elle attrapa les menottes et donna au flic. Le sang lui battait les tempes, mais surtout, il dégoulinait de sa joue. Il y avait aussi quelque goutte au niveau gorge, blessure mineure mais existant tout de même. Louisa était dans une colère noire. Elle attrapa un torchon pour le plaquer contre l’estafilade. Elle avait peur que la traces devienne permanente, que son visage soit marqué à jamais. D’un geste précis, elle attrapa son téléphone et envoya un sms d’urgence aux différents membres de la Strike. Puis, elle tapa le numéro d’urgence et appela les flics. « Louisa Lorca, je vous appelle parce que mon père a tenté d’égorger Lemoine et puis moi aussi. ». Louisa parlait vite, trop vite. Elle donna l’adresse du Mojo. « Je suis blessée, je saigne beaucoup mais ça va. Il y a mon père qui est blessé aussi… Je sais pas. C’est pas mon problème… » L’adolescente était incapable de faire semblant de s’intéresser à son paternel. Il devait juste aller crever ailleurs que sur le Mojo.

Les mains tremblantes, Louisa raccrocha puis laissa tomber son téléphone au sol. Elle n’en pouvait plus. Le regard sévère face à ses deux hommes, la blonde était au bord de l’explosion. C’était trop. Pourtant l’assassin ne resta pas dans le silence « Louisa… » Son regard était portée sur sa fille. Il voulait dire quelque chose, probablement conscient que c’était la dernière fois qu’il pourrait voir cette gamine. Stephan avait joué avec des personnes extrêmement dangereuses. Il avait perdu. Il était perdu.

La réaction de la blonde fut immédiat « Ta gueule. ». Lorca voulu ouvrir de nouveau la bouche, mais ne pu rien dire. « Ferme.Ta.Putain.De.Gueule. ». Louisa parlait vite, arrivant encore à suffisamment à contenir pour ne pas hurler. Le seuil de violence de l’adolescente avait largement été dépassé. Il y avait un trop plein. Elle fut incapable de retenir ses mots. C’était trop. « Tu m’as abandonné quand j’étais petite, à cause de toi j’ai dû me débrouiller toute seule… Et les gens m’ont mis la misère à cause de toi ! ». Louisa n’arrivait plus à se contenir. Elle serrait les poings, n’utilisant plus le torchon pour arrêter le sang. Dans cet état, la jeune femme devenait terrifiante. « Et maintenant que ça va enfin mieux, t’arrive, et… et tu détruis tout ! » Le volume sonore avait augmenté sans qu’elle s’en rende compte. Louisa subissait l’instant, ne contrôlant absolument plus rien. « Je te hais. »

La blonde se recula. Elle ne savait pas comment gérer ce surplus de violence. Elle avait trop encaissé en trop peu de temps. Louisa était ivre de rage. C’était la colère qui la dominait, uniquement limité par la présence du flic. Elle avait envie de faire du mal à quelqu’un, à cet homme qui se disait être son père. Au lieu de ça, elle balaya ce qu’il y avait sur la table d’un geste de la main. Le geste comme conséquences un verre qui se brisa contre le mur du bateau. La blonde se retourna vers les deux hommes. Elle commençait à avoir des vertige, conséquence de la perte du sang ainsi ce que trop plein d’émotion. Louisa se recula, puis se laissa glisser contre le mur. Au sol, elle prit enfin le temps d’appuyer sur sa blessure et ainsi limiter l’hémorragie. Elle était désolée d’avoir mis en danger Lemoine, de l’avoir mêlé à tout ça. Encore une fois, Louisa eu l’impression que sa présence ne faisait que tout détruire.
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27.03.21 20:11
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Jean-Baptiste Lemoine
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JB attrapait les menottes et les passait à son suspect, gardant toujours Lorca le torse et la face contre le sol, les mains ainsi tenues dans le dos, il aurait bien du mal à faire quoi que ce soit. De toutes les façons, il le sentait un peu perdu. Louisa, elle, était dans une colère noire. Le français n'avait pas besoin d'attendre de l'entendre parler, il le voyait à son regard, il le ressentait même. Ce qui venait de se passer n'était pas pour lui plaire, il comprenait sa colère, elle avait bien raison de l'être, son père n'était pas un enfant de cœur, il n'avait pas été là pour lui, elle en avait souffert. Il n'y avait rien de bien à être l'enfant d'un assassin. C'était ce qui avait énervé aussi notre flic, quand ce mec s'était permis de vouloir reprendre un peu sa place auprès de sa fille, comme s'il se réveillait, alors que ce n'était que de la connerie.

Lemoine n'empêchait pas la jeune femme de dire ce qu'elle avait sur le cœur à son père. Qu'elle l'envoi chier était une bonne chose. Qu'il entende ce qu'elle lui reprochait était très bien. Avec un peu de chance, cet enfoiré lâcherait définitivement l'affaire. L'attention de Jean-Baptiste était portée sur sa protégée, il maintenait pourtant encore le criminel en joue, silencieux, il n'avait pas à interférer dans le "face-à-face". Pourtant, il était prêt à intervenir s'il le fallait.

Le père Lorca était bien silencieux, se rendait-il enfin compte qu'il n'avait rien à faire dans la vie de sa fille? Qu'il n'était pas le bienvenu? Qu'il ne le serait sans doute jamais? JB le laissa alors contempler ses échecs, pour s'approcher de Louisa tout doucement, s'asseyant à ses côtés, pour passer un bras autour de ses épaules, tranquille, l'attirant tout contre lui. Tout en espérant qu'elle saura trouver le réconfort auprès de son aura qu'il tentait de faire la plus tranquille, même s'il ne quittait pas des yeux l'intrus du bateau.

- Ça va aller, Louisa. Il va disparaître de ta vie, ok? Lui déposant un baiser doux sur la tête, caressant son épaule, paternel, lui.

Alors qu'on entendait déjà au loin les sirènes des secours. Après tout, Stephan était un prisonnier en fuite, personne ne lui laisserait la possibilité de goûter à la liberté plus longtemps, trop dangereux pour ça. Une voix se faisait entendre sur le pont, Lemoine levait la tête et se redressait, laissant un instant la jeune femme.

- En bas! Tout en se postant vers les escaliers.

Des collègues débarquaient alors en force, il leur serrait la main, tout en montrant le criminel par terre, menotté et plus en possibilité de nuire à qui que ce soit. Les deux flics en uniforme attrapaient alors chacun un bras de Lorca pour le remettre sur ses pieds et l'embarquer. Ils devront sans doute aller faire une déposition au poste, mais on leur laissait un peu le champ libre, on pouvait faire confiance à Lemoine pour s'occuper personnellement de cette affaire.

Ce dernier passait alors à la salle de bain, pour prendre de la pommade, des pansements, revenant doucement vers Louisa, s'accroupissant à sa hauteur.

- Tu me montres? Avec un petit sourire tranquille.

Jean-Baptiste ne faisait pas comme si rien ne s'était passé, mais la priorité était cette jeune femme qu'il s'était juré de protégé et d'aider et puis, elle devait voir qu'il ne lui en voulait pas. Qu'il estimait même que ce n'était en rien sa faute. Qu'il était, encore et toujours, là pour elle.

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08.04.21 20:03
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Louisa Lorca
Lorsque le flic se rapprocha d’elle, Louisa posa sa tête contre lui et se réfugia dans cette aura protectrice. JB était là pour elle, toujours, tout le temps. Bien que cela ne soit pas formulé, elle avait eu peur qu’il l’engueule ou qu’il lui reproche la venue de Lorca. Mais ce n’était pas du tout le cas. Louisa avait trouvé un lui un rock solide, une véritable sécurité affective qui lui permettait désormais d’avancer. Si le flic n’était pas là, l’échange précédent serait passé tout à fait différemment. Même si l’instant ne le montrait pas, Louisa était dans une période où elle allait bien. L’arrivée de Lemoine dans sa vie avait réellement tout changer.

A la venue des uniformes, Louisa ne bougea pas. Elle regarda une nouvelle fois cet homme se faire arrêter par les flics. Involontairement, son cœur serra brusquement. Les souvenirs remontaient brutalement à la surface. La peur, l’incompréhension… le désespoir, le sentiment aigre de l’injustice… puis la colère et la tristesse. Elle regarda cet homme qui partait une deuxième fois de sa vie. Louisa avait le cœur à l’envers, perdu dans ses propres sentiments. Des anciennes blessures avaient repris vies, celles qui tranchaient radicalement avec le présent. C’était le bazar dans sa propre tête. Elle était complétement perdu, ivre et épuisée par les puissants sentiments qui la traversaient.

Alors que son monde venait de s’écouler, le flic se fit de nouveau présent. Il était calme, bienveillant. Il ne semblait pas avoir été touché par ce qu’il venait de se produire. Il n’était pas en colère, ni exaspéré par les évènements. Lorca parti, il ne restait qu’à ranger le bateau… et le Mojo n’aurait plus de souvenir de la présence de l’assassin. Louisa eu un petit moment de latence, de doute. Elle avait une confiance complète dans le flic, mais elle ne comprenait pas bien sa réaction. Ce n’était pas logique, pas dans son univers. Des années de carences affectives ne pouvaient pas être facilement oubliés.

La colère avait disparu. Louisa avait désormais la sensation qu’il y avait désormais un trou sanglant à la place de son cœur. Elle était blessée au plus profond d’elle-même. La jeune femme était choquée à plusieurs niveaux, par la violence, par la présence de Lorca, mais aussi par la brutalité et la vitesse des événements. Elle avait la sensation que son quotidien venait de mourir, que ce qu’elle s’était construit allait forcément disparaître. Louisa avait envie de fuir, de tout laisser derrière elle. Sans la présence du flic, c’était ce qu’elle aurait fait. Mais il était là, c’était désormais son point d’attache. Louisa commença de nouveau à pleurer. Ses yeux la piquaient. C’était trop pour elle.

La jeune femme demanda « T’es pas en colère ? » Louisa avait peur de se faire jeter. Elle baissa les yeux puis s’exprima avec sincérité « Je suis désolée. ». Ce n’était pas voulu, mais c’était tout de même de sa faute. Louisa enleva le torchon de la blessure, puis laissa JB regarder la blessure. Elle ne voulait pas aller à l’hôpital… Mais elle ne savait pas trop si c’était grave. Elle avait peur des cicatrices.
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