AccueilDernières imagesRechercherMembresS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
[CLOS] Visite surprise - PV JB
Aller à la page : Précédent  1, 2
Jean-Baptiste Lemoine
Visite surprise
JB était là pour Louisa, il n'y avait qu'elle qui comptait à l'instant. Voilà pourquoi il avait évité d'abattre son géniteur sur le pont du bateau. Il restait concentré sur la jeune femme, ses larmes, il les essuyait doucement d'une main, ne voulant pas la voir pleurer, parce qu'il ne voulait pas qu'elle se sente coupable. Elle n'était en rien fautive de tout cela. L'homme secouait légèrement la tête à sa question. Le flic sentait ses tripes se nouer légèrement, il détestait voir cette jeune femme dans cet état.

- Non, je ne suis pas en colère, encore moins contre toi. Cherchant son regard. Hey, tu n'as pas à t'excuser, de rien. Tu n'es pas fautive, Louisa. Tu n'as rien fait de mal. Ne lui laisse même pas cette pensée que tu pourrais culpabiliser. Gardant son sourire tranquille, pour lui démontrer ses dires, pas de colère, pas d'accusation.

Il prenait le torchon pour le mettre plus loin, prenait une gaze propre et tapotait doucement la blessure avec, pour arrêter le sang, avant d'imbiber un coton de désinfectant, pour en mettre sur la plaie. Il prenait son temps, puis lui mettait une crème cicatrisante et finissait par y mettre un pansement, juste pour la journée.

- Là, t'as l'air d'une baroudeuse, c'est parfait! Avec un petit clin d'œil, tout en lui posant une main sur la joue non-blessée. Ça va aller? Viens, je nous fais des gaufres. Lui avait un peu de sang dans la barbe, il lui faudrait se laver un peu la face quand il sera sûr que sa protégée reprenait des couleurs.

Se relevant, il lui tendait une main, pour qu'elle se remette sur ses pieds et posait son barda sur le comptoir, pour ensuite sortir de quoi faire à manger.

- Tu m'aides? Et ce café alors? Il la taquinait bien sûr, mais c'était pour lui changer ses pensées, pas qu'elle se focalise sur ce qu'il venait de se passer.

Bien sûr, si elle voulait en parler, si elle avait encore besoin de pleurer, il serait là, encore et toujours, mais pour contrebalancer cette noirceur dans laquelle ils s'étaient à nouveau retrouver, Lemoine voulait offrir de la lumière, quelque chose de positif et d'agréable pour ne pas laisser la possibilité aux mauvaises ondes, idées, faire leur place. Parce qu'elles n'étaient pas les bienvenues sur Mojo.

*En français dans le texte
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
On est notre seul famille,
si on se lâche,
on n’est plus rien.
Jean-Baptiste Lemoine
Jean-Baptiste Lemoine
PROTECT&SERVE
Messages : 2130
Date d'inscription : 09/11/2011
Localisation : Londres
Profession : Inspecteur Chef / Leader de la Strike Team
Etat Civil : Célibataire plus si endurci que ça
03.05.21 16:50
Revenir en haut Aller en bas
Louisa Lorca
Louisa avait du mal à croire les paroles du flic. Non pas qu’elle ne le croyait pas, mais cela lui paraissait difficilement vrai. Elle releva le regard, elle vit ses yeux, son expression calme et les gestes tranquilles. Il y avait pourtant une fausse note, celui du sang. Pourtant, au contact du flic, Louisa se calma peu à peu. Le trou béant qui lui servait de cœur était moins douloureux. Mais il faudrait du temps, toujours plus de temps, pour cela change réellement. Avec la présence du flic, la blonde se sentait en sécurité, mais aussi aimé et protégé. Il avait été là.

Louisa se laissa faire, essayant de faire taire ses larmes. Elle en avait marre de pleurer. Elle aurait voulu être comme Emily, une fille qui arrivait à toujours gérer. La blonde eut une tentative de sourire devant la réplique du flic. Une baroudeuse… C’était le genre de chose qui pouvait faire rêver. Transformer une blessure en élément positif, c’était agréable à entendre. Devant la question de JB, Louisa hocha la tête. Elle n’osa rien dire, de peur que sa voix se fasse chevrotante. La jeune femme attrapa la main tendue et se releva. Pendant un bref instant, elle fut encore chancelante. Les émotions l’avaient vidées. Elle se sentait épuisée.

Cuisiner avec quelqu’un était quelque chose qu’elle ne faisait jamais. Louisa ne savait pas débrouiller dans ce domaine. Mais elle savait que c’était aussi un plaisir simple, un moment qui valait le coup d’être partagé. Déconnectée de la réalité, Louisa avait du mal à faire des choses simples. Elle eut un moment de latence, puis à la demande d’aide de JB, elle hocha la tête avant de faire un « oui » timide. Elle passa les mains sur ses yeux, créant de beaux aplats noirs avec son maquillage. Ce détail n’avait pas d’importance.

Au lieu d’aider Jean-Baptiste, Louisa resta quelques instants sans rien faire, un peu perdu. Il s’était produit beaucoup de choses en très peu de temps. Incapable de réfléchir, Louisa se laissa guider par son cœur. Elle fit un pas, puis prit JB dans ses bras. Elle était contente de l’avoir trouvé. Il était vraiment devenu quelqu’un d’important dans sa vie. Il avait acquis une loyauté presque sans limite de la part Louisa. Elle ne voulait pas qu’il ait d’ennuis à cause d’elle. La jeune femme voulait aussi qu’il soit fière d’elle. Il lui avait redonner espoir, redonner foi en l’avenir et ouvert une fenêtre sur l’horizon. Louisa avançait grâce à ça. Parce qu’il était là. Incapable de réfléchir, incapable de le formuler, la jeune femme resta silencieuse. Elle était en train de poser sa respiration et d’enfin retrouver son état normal.

Le cœur toujours à l’envers, elle termina par se reculer. Elle regarda la paume de ses mains et eut une sorte de petit rire. « Je dois ressembler à un panda. » Le maquillage, ce n’était pas fait pour pleurer. Louisa n’avait pas anticipé que la journée se passerait de cette manière. Elle continua « Et toi tu as du sang, là ». Elle le montra sur son propre visage. Toujours très émue, la jeune femme attrapa une nouvelle tasse de café. « Tu fais les gaufres, je fais le café. » Ce n’était pas très équitable, mais c’était drôle. Ses mains encore maladroites, Louisa dû faire un effort pour faire une tache aussi simple. Elle vérifia, puis la machine se mit à fonctionner correctement. C’était agréable à entendre, comme si rien ne s’était passé. Le Mojo restait tel qu’il était, un endroit agréable. Il y avait la tasse cassée sur le sol, Louisa attrapa s’accroupit puis attraper les bouts dispersés de céramiques. Un coup de sopalin, et il n’y avait plus de trace de l’accident. La blonde ne se laissa pas à réfléchir. La voix enfin normale, la jeune femme commenta « Voilà, c’est mieux comme ça. » Comme cela aurait dû être depuis le début.
Louisa Lorca
Louisa Lorca
LONDON PEOPLE
Messages : 856
Date d'inscription : 17/10/2019
Localisation : Londres
Profession : travaille officiellement comme livreuse, officieusement elle enquête sur de mystérieux individus
Etat Civil : seule
09.05.21 19:45
Revenir en haut Aller en bas
Jean-Baptiste Lemoine
Visite surprise
Jean-Baptiste savait que Louisa pouvait douter parfois de ce qu'il pouvait lui dire. Elle n'avait pas eu une vie facile, elle se reconstruisait, il lui laissait le temps de le faire. Il ne se vexait pas. Mais il était sincère, toujours avec elle. Le plus honnête possible aussi. Parce qu'il voulait qu'elle se sente en total sécurité avec lui. Qu'elle ait quelqu'un sur qui s'accrocher pour remonter totalement la pente et devenir la jeune femme épanouie qu'elle pouvait être. Qu'elle avait le droit d'être, même.

Il lui laissait le temps de reprendre ses esprits, rien ne pressait pour le coup. Il risquait de faire faux bond au taff, pour rester avec la demoiselle. Cette dernière ne manqua pas de le surprendre en venant le prendre dans ses bras, pour le serrer. Avec un petit sourire, il passait alors à son tour, ses bras autour d'elle, la tenant contre lui, caressant doucement son dos. Restant ce soutien qu'il voulait être pour elle.

Ils prenaient leur temps, il lui sourit encore, une fois qu'ils se séparaient. Elle avait l'air d'aller déjà un peu mieux. Il hochait légèrement de la tête à sa remarque.

- Oh très clairement, mais c'est un style écoute. Petit clin d'oeil, taquin. Pour rendre plus léger tout ce qu'ils venaient de vivre. Il passait sa main là où elle montrait, pour voir le sang. Mmm... ouais... D'un pas tranquille, il se rendait à la salle de bain pour se nettoyer le visage et contrôler qu'il n'avait rien de plus grave. La lèvre était légèrement fendue, mais il allait y survivre.

Revenant dans la pièce principale, il hochait de la tête.

- Ouaip, on va faire ça comme ça. Saladier sorti, œufs, farine, il préparait le tout pour les fameuses gaufres. Quoi de mieux pour reprendre du poil de la bête et un bon moral que manger quelque chose de sale? Il observait pourtant, sans en avoir l'air, Louisa. Elle faisait le café, s'occupait de nettoyer la tasse café. Merci. Alors qu'il mélangeait le tout. Tu veux qu'on parle de tout ça? J'veux pas que tu croies qu'il faut faire comme si rien ne s'était passé. Si t'as besoin de dire les choses, je suis là, tu le sais hein? Après il n'était pas psy, mais il pouvait écouter. On ne doit pas mettre ça de côté, mais j'veux pas non plus que tu associes Mojo à quelque chose de négatif, en fait.

Comme dit, il était important à ses yeux de jouer cartes sur table avec cette jeune femme. Ce n'était que comme cela qu'il pourrait vraiment avoir toute sa confiance et qu'elle remette plus difficilement en doute ses dires.

- Bon je suis peut-être relou, là, pour le coup. Je me remets à ma pâte. Terminant de bien tout mélanger, la laissant ensuite reposer un moment, en profitant pour faire la vaisselle.

*En français dans le texte
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
On est notre seul famille,
si on se lâche,
on n’est plus rien.
Jean-Baptiste Lemoine
Jean-Baptiste Lemoine
PROTECT&SERVE
Messages : 2130
Date d'inscription : 09/11/2011
Localisation : Londres
Profession : Inspecteur Chef / Leader de la Strike Team
Etat Civil : Célibataire plus si endurci que ça
10.05.21 21:15
Revenir en haut Aller en bas
Louisa Lorca
Louisa écoutait. Elle entendait ce que disait le flic, ce qu’il voulait dire. Mais la blonde resta silencieuse. Tout était encore très flou dans sa tête. Elle ne savait pas ce qu’elle devait ressentir. Il y avait une sorte de trop plein d’émotion qui l’avait vidé. Louisa savait qu’elle pouvait parler, mais elle n’avait rien à dire pour le moment. Il avait vu, il avait compris.

Toujours secouée, Louisa s’asseya à la table de la cuisine et posa sa tête contre celle-ci. Le regard tout d’abord dans le vide, elle se raccrocha ensuite au flic et ce qu’il était en train de faire. Il y avait un semblant normalité qui lui faisait du bien. Sans réfléchir, Louisa demanda « Tu crois qu’il va revenir ? » Est-ce que son père resterait vraiment en prison cette fois ? Qu’avait-il fait pour en sortir ? Cette question lui serrait les tripes. Lorsque des affaires liées à Lorca ressortaient, il y avait toujours un moment où tout le monde revenait vers elle. Porter un tel héritage n’avait rien d’anodin. Elle n’avait pas choisi, mais c’était comme ça. La blonde demanda « Mais pourquoi il est venu ? Je veux dire… je ne lui parle plus depuis des années. Je n’ai même pas donné l’adresse du Mojo pour le courrier qu’il peut m’envoyer ». Elle eut un instant de silence et commenta « J’ai vraiment cru qu’il allait te tuer. » Louisa avait alors frappé de toutes ses forces. Elle se demandait si elle avait vraiment fait mal à Stephan. Si c’était le cas, c’était une bonne chose. Il le méritait. « Et puis… moi… il a vraiment essayer de me tuer ? ». Est-ce qu’ils avaient évité le pire ? Oui, probablement. Stephan Lorca avait tué de beaucoup de personnes. Il aurait pu continuer aujourd’hui.

Louisa s’arrêta un instant. « Je comprends rien. » Comment Stephan avait retrouvé son adresse ? Pourquoi était-il venu maintenant ? Pourquoi ne l’avait-il pas reconnu ? Il donnait l’impression d’être venu pour faire du mal à JB et pas pour elle. D’ailleurs, est-ce que Stephan pensait vraiment que ça se passerait mieux s’il tuait le flic ? La jeune femme ne comprenait pas le raisonnement. Il y avait des choses qui lui échappaient. Alors qu’elle allait demander autre chose, son téléphone se mit à sonner. Louisa l’attrapa, hésita à répondre, puis expliqua avant de décrocher « C’est ma tutrice de stage. » A cette, la jeune femme aurait dû être présente au travail. Alors que son interlocutrice l’interrogeait, Louisa sentit les larmes remonter dans ses yeux. Il posa une de ses mains sur la table et se concentra pour avoir une voix claire « Non non, ça va. J’ai eu un gros problème ce matin… Non, je ne pourrai pas venir. » Louisa eut un moment de silence. Elle ne parlerait pas de tout ça. Ça risquait d’être dans les prochains jours. « A demain, merci. » Elle raccrocha. Au téléphone, Louisa pouvait presque faire illusion.

Du but en blanc, elle affirma « J’ai pas envie de partir. ». Ce qui pour Louisa était vraiment étonnant. C’était un marqueur témoin de sa confiance envers JB, envers ce lieu. Si elle n’était pas rassurée à 100%, Louisa aurait pris son sac et serait partie dans le premier train. La destination n’avait alors pas d’importance. C’était la fuite qui comptait. « J’espère qu’il a tué personne. ». Stephan Lorca avait fait assez de ravage. Il fallait que ça s’arrête.

Louisa Lorca
Louisa Lorca
LONDON PEOPLE
Messages : 856
Date d'inscription : 17/10/2019
Localisation : Londres
Profession : travaille officiellement comme livreuse, officieusement elle enquête sur de mystérieux individus
Etat Civil : seule
13.05.21 12:00
Revenir en haut Aller en bas
Jean-Baptiste Lemoine
Visite surprise
JB gardait un oeil sur Louisa, pendant qu'il finissait de faire la pâte. Le temps de la laisser reposer, ils pouvaient continuer à discuter, tranquillement. Elle était secouée, difficile d'être autrement, vu ce qu'ils venaient de vivre. Sa question ne le surpris guère, il était évident qu'elle se le demandait, qu'elle pouvait ne pas comprendre pourquoi Lorca avait décidé de s'en prendre à eux ainsi. Il secoua légèrement la tête.

- Oh non, c'était la première et la dernière fois qu'il mettait les pieds ici, crois-moi. Le flic n'allait clairement pas laisser ce mec remettre ne serait-ce qu'un doigt de pied sur Mojo. S'il fallait lui trancher les pieds pour cela, il le ferait. Il venait alors s'installer près de la jeune femme, prenant la chaise à côté d'elle, venant lui caresser doucement le dos. Sans doute qu'il voulait te voir, tout en me faisant passer un mauvais quart d'heure, parce que je m'occupe mieux de toi qu'il en l'a jamais fait... je ne sais pas pourquoi il s'intéresse à toi d'un coup comme ça. Je doute que ce soit ses gênes de père qui l'ont titillé. L'observant. Je ne sais pas, Louisa. Il avait l'air de ne pas te reconnaître en tous les cas... c'était sans doute pour moi qu'il était là, pour le coup. Les prisonniers parlent beaucoup, le Mojo n'est pas inconnu de tous, mais je vais trouver celui qui s'est permis de lui donner cette information.

La laissant répondre au téléphone, il se relevait alors, pour faire chauffer le gaufrier, doucement, et commençait à faire le petit déjeuner, écoutant d'une oreille la conversation rapide de sa protégée avec sa tutrice. Vrai qu'ils n'avaient pas prévenu les gens. Jean-Baptiste attrapait son propre portable, pour envoyer un message à la team et au commissaire, il ne serait pas présent aujourd'hui. Vu ce qu'il s'était passé, pas de doute que tout le monde comprendrait.

La remarque de la blonde, fit se retourner le français, qui mettait la première pâte en route.

- J'espère bien, je lance le petit-déj! Un peu taquin, bien sûr, avant de sourire plus tendre. Je suis content de l'entendre, kiddo, vraiment. L'observant. Sans doute pas. Pour la rassurer, un peu. Il ne pouvait pas en être certain, mais il espérait que ce soit le cas.

Attrapant une assiette, il posait alors la première gaufre chaude dans l'assiette.

- Allez, mange, ça va te faire du bien! Ouvrant un placard pour sortir de quoi accompagner la gaufre, du salé au sucré et posait le tout proche de l'assiette de la jeune femme, avant de continuer à faire chauffer la pâte. Il restait concentré sur son travail, réfléchissant quelques instants encore. Tu sais... je... mmm comment dire... j'ai pas mal réfléchi ces derniers temps et... je me suis demandé si tu seras d'accord pour que je... t'adopte? Officiellement. C'était un grand saut qu'il faisait, mais en fait, il s'était demandé si ce n'était pas la meilleure chose à faire, pour offrir un vrai avenir à Louisa, qu'elle ait une vraie nouvelle chance, une nouvelle vie, un nouveau nom. Et lui, ça l'obligerait à faire plus attention, à avoir quelque chose qui comptait tout autant que la Strike, en-dehors du boulot, pour lui. Qu'est-ce que t'en pense? Se frottant légèrement la barbe, alors que la nouvelle gaufre rejoignait l'assiette.

*En français dans le texte
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
On est notre seul famille,
si on se lâche,
on n’est plus rien.
Jean-Baptiste Lemoine
Jean-Baptiste Lemoine
PROTECT&SERVE
Messages : 2130
Date d'inscription : 09/11/2011
Localisation : Londres
Profession : Inspecteur Chef / Leader de la Strike Team
Etat Civil : Célibataire plus si endurci que ça
17.05.21 22:16
Revenir en haut Aller en bas
Louisa Lorca
Lorca était venu pour le flic. Au moins, cela confirmait les pensées de Louisa. Elle ne fallait pas qu’elle se fasse mal avec tout ça. Même si elle avait les tripes nouées. C’était douloureux. La jeune femme aurait aimé que ça se passe autrement, mais elle ne pouvait pas non plus s’attendre à autre chose de cet homme. Stephan Lorca était un assassin. Tout était dit.

La jeune femme posa son regard sur la gaufre chaude, fumante. Avec tout le sucre et autre déviré sur la table, il y avait de quoi faire un festin ! Cela lui mit du baume au cœur. Même si la situation avait frôlé le dramatiques quelques minutes avant.

Louisa eut un petit moment de silence. « ça veut dire… pour toujours ? » Oui c’était ce que ça voulait dire. C’était définitif. La jeune femme savait pertinemment que JB était sérieux. Ses sentiments venaient de passer à plusieurs extrêmes et le cœur de Louisa ne suivait plus. C’était un trop plein émotionnel et des larmes se mirent de nouveau à rouler sous ses yeux. « J’avais dit que je pleurais plus… » mais ce n’était pas de la tristesse, mais des larmes de joie. Louisa était heureuse comme elle ne l’avait jamais été. Elle se leva et prit de nouveau le flic dans les bras. Il ne savait pas trop communiquer ses sentiments. Elle formula enfin « Mais oui, ça serait trop bien ! »

Ça voulait surement dire une tonne de paperasse, mais Louisa s’en fichait. Tout ce qu’elle voyait, c’était… Qu’elle avait enfin et réellement une famille pour toujours. C’était une deuxième chance qu’il lui offrait. Si le passé ne pouvait pas être effacé, Louisa pourrait en dissimuler les traces. « ça veut dire aussi changer de nom ? Louisa… Lemoine ? » C’était étrange à entendre et pourtant beaucoup plus agréable qu’un Louisa Lorca. Il n’y aurait plus de trace de son origine familiale, plus la peur qu’il y ait quelqu’un qui finisse par la retrouver et lui poser des questions sur ses parents. Cela motivait aussi Louisa pour faire la demande d’effacement de son casier judiciaire. Si elle entamait les démarches et qu’elle montrait patte blanche, peut-être pourrait-elle aussi enlever cette trace de son passé.

« Je sais pas quoi dire. » Est-ce qu’elle méritait vraiment ? Pourquoi elle et pas quelqu’un d’autre ? « Je suis heureuse. » Plus que jamais. Cette journée, elle s’en souviendrait toute sa vie. Mais pas en mal, mais en bien. Pour la fois où elle devenait enfin quelqu’un.
Louisa Lorca
Louisa Lorca
LONDON PEOPLE
Messages : 856
Date d'inscription : 17/10/2019
Localisation : Londres
Profession : travaille officiellement comme livreuse, officieusement elle enquête sur de mystérieux individus
Etat Civil : seule
22.05.21 13:00
Revenir en haut Aller en bas
Jean-Baptiste Lemoine
Visite surprise
Pendant cet instant de silence, qui sembla durer quelques heures à notre ami, Lemoine se demandait s'il avait bien fait, si Louisa ne le prenait pas trop pour un fou. Le pire, c'était bien le fait qu'il était tout aussi stressé que s'il avait fait une demande en mariage. Même si ça n'avait rien à voir, mais cette proposition, allait leur changer la vie à tous les deux. Il y avait donc de quoi être stressé par la réponse de cette jeune femme.

L'air qu'elle avait, ne semblait pas négatif, bien au contraire. JB l'observait et hocha de la tête à sa question.

- Oui, pour toujours.

Le meilleur moyen de lui démontrer qu'il ne la lâcherait jamais. Qu'il ferait de son mieux pour continuer ce qu'il avait commencé, à la soutenir, à être là pour elle. Comme un père quoi. Les larmes qui s'écoulèrent de ses yeux l'inquiétèrent juste quelques secondes, avant de l'accueillir dans ses bras, pour la serrer contre lui, caressant lentement ses cheveux. La serrant plus fort contre lui, alors qu'elle répondait positivement à sa proposition.

- Cool! Je suis content que l'idée te plaise! Et il l'était vraiment, heureux. Oui, enfin, seulement si tu veux prendre mon nom, tu auras le choix. Avec un petit sourire. T'as rien besoin de dire Louisa, avoir accepter c'est déjà énorme. La reculant doucement, pour essuyer ses larmes, pour voir cette lumière dans son regard. Tant mieux. Et je ferai en sorte que tu continues à l'être. Mange maintenant.

La laissant aller s'installer à nouveau, il sortait une chemise contenant des dossiers d'un tiroir de son bureau au salon et venait s'installer à table, pour manger aussi, en fait, il avait déjà rempli une partie des papiers, tout ce qu'il avait pu faire sans son aval.

- J'ai déjà commencé une partie, on fera le reste ensemble, une fois qu'on aura mangé. Avec un petit clin d'oeil. Faisons-nous un bon gueuleton, pour fêter ça. Posant des chocolats chauds sur la table. Autant y aller à fond dans le sucré. Un petit toast à... cette nouvelle vie? Levant sa tasse. Je suis touché que tu acceptes ma proposition, tu verras, la famille Lemoine devrait te plaire. Après tout, il n'était pas le seul, Louisa, en acceptant, se retrouvait aussi avec des tantes et des cousins en plus.

Un petit voyage en France s'imposerait.

*En français dans le texte
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
On est notre seul famille,
si on se lâche,
on n’est plus rien.
Jean-Baptiste Lemoine
Jean-Baptiste Lemoine
PROTECT&SERVE
Messages : 2130
Date d'inscription : 09/11/2011
Localisation : Londres
Profession : Inspecteur Chef / Leader de la Strike Team
Etat Civil : Célibataire plus si endurci que ça
24.05.21 23:21
Revenir en haut Aller en bas
Louisa Lorca
Malgré tout ce qui avait pu se passer, malgré tout ce qui avait pu arriver, Louisa se sentait heureuse. Elle avait l’impression qu’elle n’était plus agglutinée à un passé trop difficile pour s’en sortir. Non, elle avait une chance, réellement. Louisa se sentait légère. Un poids qu’elle ne soupçonnait pas s’était enlevé de ses épaules. Elle était heureuse… Elle se sentait protégée, aimée, avec cette certitude qu’elle aurait toujours un endroit pour manger et dormir. Louisa avait peur que tout finisse par se briser, mais la situation était telle qu’elle était. Aucun drame ne menaçait de se pointer. La situation était surréaliste. Louisa avait un grand sourire sur le visage. Elle avait énormément de chance. JB avait vraiment changé sa vie et en bien.

La jeune femme regarda le flic sortir la pile de papier. C’était sérieux, du genre vraiment sérieux. Louisa n’avait jamais été aussi heureuse de voir de la paperasse. Dans son esprit, elle avait déjà pris une décision très claire, celle de changer de nom. Pour marquer le coup, pour changer vraiment, pour laisse tout ce qu’il y avait de mal derrière elle… La jeune femme ne pensa même pas à sa propre mère, ombre qui ne faisait plus parti depuis longtemps. Louisa ne serait plus jamais la même. Elle voulait changer, devenir meilleur que ce qu’elle était. Elle avait déjà commencé à apprendre à se battre, mais là, ça serait encore différent. Intérieurement, Louisa voulait montrer au flic qu’elle était capable de faire mieux, de devenir une meilleure version d’elle-même.

La blonde n’avait pas pensé à tout ce que ça impliquait. Elle demanda spontanément « Ils ne vont pas être déçu ? ». De ce qu’elle était. Louisa savait qu’elle n’avait rien d’une première de la classe, ni d’une fille modèle. « Puis, je sais pas parler français non plus. » Il y avait bien bonjour, bon appétit, je t’aime et omelette au fromage qu’elle connaissait… Mais elle était très loin d’être bilingue.

Louisa attrapa le chocolat. Le sourire jusqu’aux oreilles. Elle leva la tasse avec lui « C’est trop bien ! » C’était tout ce qu’elle avait à dire. Les gaufres allaient aussi être délicieuses.
Louisa Lorca
Louisa Lorca
LONDON PEOPLE
Messages : 856
Date d'inscription : 17/10/2019
Localisation : Londres
Profession : travaille officiellement comme livreuse, officieusement elle enquête sur de mystérieux individus
Etat Civil : seule
29.05.21 15:10
Revenir en haut Aller en bas
Jean-Baptiste Lemoine
Visite surprise
L'air plus qu'heureux de la jeune femme, donnait envie au flic de la voir le plus souvent ainsi. De pouvoir balayer tout ce qui lui mettait le moral au plus bas et lui offrir une belle vie. JB n'était pas dupe, il y aura des moments plus difficiles, des engueulades sans doute, mais ils seraient plus forts et ils passeraient les tempêtes à deux. En tous les cas, lui s'accrocherait et il se doutait que Louisa ferait pareil, parce qu'elle avait tout à gagner maintenant.

L'inquiétude qu'elle ressentait envers la famille Lemoine, fit poser au flic une main sur sa tête, paternel. Tranquille, tout en secouant négativement de la tête.

- Pourquoi ils seraient déçus? Hum? Rien que pour le fait que tu me sors de ma solitude, ils vont t'aimer, t'inquiète. La taquinait-il un peu. Mais il était vrai que notre homme était un loup solitaire, ce qui parfait, inquiétait ses proches. Alors s'il se retrouvait à adopter une jeune femme, autant dire qu’elle aurait droit à toutes les attentions de la famille. Il rit légèrement. Je vais t'apprendre et puis, on parle anglais dans la famille, ma mère est anglaise, tu ne devrais pas être trop perdue.

Et oui, notre homme avait les deux nationalités depuis longtemps et même si le Brexit emmerdait concernant les doubles nationalités, lui n'allait pas lâcher les siennes. Que ça plaise ou pas au plus conservateur, il n'en avait très clairement rien à battre.

Ce sourire qui illuminait le visage de sa protégée, chauffait grandement le cœur de Jean-Baptiste, il savait qu'il avait donc fait le bon choix, qu'il lui offrait quelque chose d'important, qu'elle pouvait voir un avenir un peu plus brillant. Qu'elle pouvait poser son sac de brique, il était là pour elle, il le serait toujours.

Oui, c'était trop bien, en effet. Une nouvelle vie, où tout était à construire. Mais d'abord, célébrer. Il frappait sa tasse contre celle de la jeune femme, avant de s'installer à ses côtés, finalement, la journée serait une journée dont ils se souviendront longtemps, tous les deux.

*En français dans le texte
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
On est notre seul famille,
si on se lâche,
on n’est plus rien.
Jean-Baptiste Lemoine
Jean-Baptiste Lemoine
PROTECT&SERVE
Messages : 2130
Date d'inscription : 09/11/2011
Localisation : Londres
Profession : Inspecteur Chef / Leader de la Strike Team
Etat Civil : Célibataire plus si endurci que ça
31.05.21 21:49
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: