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[CLOS] Find the pupil Ft. Caleb
Violet Hanovre Hadid


Horse

Ft Caleb Blakemore


Mon cher parrain, tu seras le plus heureux d’apprendre que je suis enfin tes conseils, je prépare mes affaires, pour une petite expédition, dont le but sera de négocier l’achat de mes deux prochains etalons. Je suis déterminée à faire une belle affaire. Pour ce faire, j’ai préparé mon dossier et j’ai demandé au Comte de Leicester de bien vouloir m’accompagner. Ce qu’il a aimablement accepté ! Je ne tiens pas à ce qu’il me remplace devant les vendeurs. En revanche, ses conseils me seront d’une grande utilité pour faire le meilleur investissement possible. D’autant, que j’envisage de plus en plus de me lancer dans le sport équestre de façon… disons plus intensive!

Savais-tu que le cheptel équin est estimé à 900 000 équidés. Les purs sang ont un registre que tu connais bien. Je m’étais déjà renseignée. Ce sont encore les Darley Arabian, Godolphin Arabian et Bierley Turk qui dominent, dans la sélection raciale. J’ai également demandé une copie du “The manifesto of the horse'' que je n’avais pas encore lu depuis la mise à jour de l’année passée. Je pourrais ainsi prendre garde. Il y a beaucoup de restrictions supplémentaires pour les concours. Mais, cela ne me décourage pas. Au contraire, le défi n’en est que plus stimulant, me semble-t-il.

Ma première idée était bien entendu de partir pour le Continent. Mais Edward s’est montré intransigeant sur ce point. Selon lui, je ne peux pas quitter le Royaume alors que la Campagne est en cours. Il me semble qu’elle ne va jamais se terminer… Il m’a fallu dérouler tout un argumentaire pour qu’il me cède deux jours. En échange, j’ai dû lui promettre de faire une déclaration publique, de mon soutien pour Llyod Lowground. Je n’ai vraiment pas envie de faire de la politique. Je n’ai pas du tout envie de prendre la parole pour ça. Mais, au moins, je pourrais aller voir un peu de pays. Les voyages me manquent.

Il me semble que la situation s'assombrit de jour en jour. La protestation des mineurs semble contrarier la Chambre. Mais plus que les contrarier cela devrait les inquiéter. Je me demande ce que Lord Blackmore pense de tout cela ? S’il a seulement un avis sur la question. Peut-être trouverais-je une opportunité de sonder son esprit machiavélique. En tant que Juge il a une expertise qui est différente de celle d’Edward. C’est cela qui m’intéresse. Nous nous étions accordés pour nous retrouver directement sur Newmarket où je l’inviterais bien entendu.

Suffolk n’est qu’à une centaine de kilomètres de la capitale. J’ai décidé de privilégier le train à l’avion. C’est un voyage qui est plus long mais c’est aussi ce qui fait partie du plaisir de quitter le manoir. J’avais besoin de voir autre chose que cette terre ou Londres. J’ai donc prévu de quoi m’occuper pour ces heures de vagabondage. A commencé par cette étude sur l’équithérapie que je m’étais promis de commencer depuis des mois. J’ai apprécié de regarder le paysage se transformer au fur et à mesure que nous disparaissions. La neige qui embellit tout. La brume mystérieuse sur les villages. Très vite, j’avais abandonné le bouquin pour me consacrer à la contemplation de notre beau pays… J’avais l’âme rêveuse ces derniers temps.

J’avais donné mon horaire d’arrivée tant au voiturier, qu’à mon invité de marque. Il me semblait plus sympathique de nous rendre ensemble à l’élevage. Poppy m’accompagnait pour s’occuper de l’intendance. Bien que j’espérais pouvoir la libérer tant que possible. Je savais que son grand-père vivait non loin d’ici et qu’il lui manquait. Elle n’avait pas eu l’opportunité de le voir depuis longtemps. Je lui demandais donc de filer dès que les bagages furent récupérés par l’homme de main. Il fallait bien que je sois peu dégourdie pour ne pouvoir me passer d’elle pendant une journée! A peine quittais-je le hall de gare, que je repérais le reconnaissable haut de forme de mon complice. Il ne changeait pas. Toujours plein d'élégance et de classe et bien plus que le Baron.

- “ Lord Blakemore... ” Le nommais-je en souriant aimablement. Nous n’avions fait que nous croiser depuis le gala. A peine de quoi échanger les phrases toutes faites. C’était donc une très belle occasion de retrouver sa bonne compagnie. Je lui fit le salut rituel. Puisque j’étais devenue une simple baronne. Je m’avançais d’un pas pour la bise chaste. “ Je suis bien aise que vous ayez dit “oui”! ” Doucement, je passais mon bras sous le sien comme il se devait pour une marche entre bonne gens. La voiture n’était pas très loin. Mais, je venais de passer un bon moment assise, dans ce wagon. J’appréciais donc de pouvoir délasser mes muscles engourdis par quelques pas. Je l'attirais dans la direction opposée pour repousser le moment de notre montée.

Le parvis était charmant et il faisait plutôt doux. “Vous permettez ? J’ai envie de profiter de cette jolie vue avec vous. ” Je lui lançais un sourire de profil. Je savais de source sûre qu’Iris voyait régulièrement son prétendant et que cela se passait bien. Mais, je ne voulais pas faire les grandes sœurs entremetteuses. En tous cas, pas pour le moment. J’étais tout aussi curieuse de savoir comment il allait. “ Avant de parler des affaires, dites-moi un peu de vos nouvelles ? Comment allez-vous ? Comment va la Comtesse ? ” Lui demandais-je sur le ton de la complicité qu’il me faisait ressentir.

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Violet Hanovre Hadid
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Caleb Blakemore


► Les petits chevaux
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Violet & Caleb


Caleb avait pris quelques jours de congés. Même s'il était une bête de travail, il savait pourtant que le repos était une part importante. S'il n'était pas à 100% au palais, il risquait de faire des erreurs et ce n'était pas pardonnable, vu son rang et ce qu'il représentait. Alors oui, le juge partait parfois quelques jours, dans la campagne anglaise, sur ses terres, pour profiter d'une pause bien méritée. C'était alors qu'il avait reçu un message de la jeune baronne Crawley qui lui demandait s'il était disponible pour l'accompagner à un achat d'équidés. N'ayant rien eu de prévu, il avait accepté, après tout, ils ne s'étaient plus réellement reparler sérieusement, depuis les Courses, au gala, ils s'étaient bien entendu croisés, mais ça n'avait pas été propice aux discussions. Alors, pourquoi pas? Il était curieux de voir comment s'en sortirait cette jeune femme.

Il s'était donc rendu en voiture au point de rencontre. Quelques affaires dans le coffre pour le temps qu'ils passeraient sur place, le comte avait déjà pris ses quartiers dans l'hôtel qui le recevrait, un palace bien entendu, certes à la hauteur de la ville dans laquelle il se trouvait, mais qui valait ses étoiles. Ipswich était la ville la plus importante du Suffolk, elle n'avait presque rien à envier aux autres grandes villes du pays.

Fumant alors une cigarette roulée, sur les quais à ciel ouvert de la gare, Blakemore attendait donc patiemment que se montre Violet, il observait les gens autour de lui. Personne ne prêtait réellement attention à son habillement. Certes, le chapeau haut de forme pouvait être spécial pour le coup, mais ainsi, la baronne le reconnaîtrait directement, ensuite, il passerait à un habillement plus passe-partout, surtout pour faire le tour des écuries.

La jeune femme se présentait alors devant lui, le saluant presque amicalement, la bise sur la joue le surprenant un instant, il la saluait un peu plus avec les formes, d'un baisemain de convenance, pour lui souhaitait la bienvenue en ces lieux.

- Baronne. J'espère que vous avez fait bon voyage? Le train, voilà un choix original. Lui préférait la voiture, surtout parce qu'il avait un chauffeur et qu'il pouvait ainsi vaquer à ses occupations pendant le trajet, sans être dérangé par des tiers insupportables. Vous avez de la chance, j'avais un peu de temps à vous consacrer. Avec un petit sourire.

Bien entendu, le comte lui laissait son bras et suivait donc la direction que prenait la jeune femme. Il n'allait pas l'empêcher de se dégourdir un peu les jambes. Lui avait eu le temps, mais il comprenait. Après de long voyage assis, il était plaisant de pouvoir marcher un peu. Enfin, c'était ce qu'ils risquaient de faire toute la journée. Voir même, piétiner sur place.

- Marchons seulement. Cela lui permettait de finir de fumer sa cigarette, en même temps. Je n'ai pas à me plaindre, je vais plutôt bien, ainsi que la comtesse. Et vous-même? Vous me semblez radieuse, vous êtes-vous remise du gala?

Les Blakemore n'étaient pas restés jusqu'à la fin, ils avaient fait acte de présence, mais étaient ensuite parti. N'étant plus vraiment fait pour participer à des festivités de trois jours. L'envie n'y était pas, même si tout avait été très bien fait. Pourtant, Caleb avait entendu ce qu'il s'était passé le dernier jour. C'était même normal, puisque la police avait dû intervenir au final. Les couloirs du Palais en avaient parlés quelques temps. Il était donc important de savoir comment se portait cette jeune femme, après qu'une telle situation se soit déroulée sous son toit.
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Violet Hanovre Hadid


Horse

Ft Caleb Blakemore


A l’expression de Lord Blackmore je compris tout de suite que je m’étais faite présomptueuse concernant notre complicité. Je retenais de justesse mon tic nerveux. Celui de me mordre la lèvre inférieure quand je constatais mon erreur. C’était un geste disgracieux dont ma Maman avait la plus sainte des horreurs. Je n’allais pas alourdir mon tribu de bourde dès les premières minutes. “Très bon oui. Cela faisait longtemps que je n’étais plus venue. J’ai plaisir à faire cette route. ” Plus jeune, j’y venais avec mon oncle de façon régulière, justement pour rencontrer les éleveurs. Maintenant, le temps manquait. Plus les années allaient et moins je venais. Ce qui était terriblement dommage. “ J’aime le train. Il prête à la réflexion et à l’observation. Je n’ai eu de cesse de regarder notre beau pays. Qu’en a-t-il été pour vous ? ” Toujours rendre la question à son interlocuteur. C’était la première des politesses. Quant bien même je pouvais deviner la réponse. Un noble et un juge ne pouvait être ennuyé par le Décret de déplacement. “Je gage que vous ne regretterez pas le voyage M. Le Comte. Mes sources disent qu’ils sont magnifiques.” J’étais impatiente de les voir de mes yeux d’ailleurs!

-“Je suis bien contente que Madame aille bien. Je crois savoir qu’Arthur se porte lui aussi fort bien. ” Lui disais-je tout de même. Je ne voulais pas non plus qu’il s’imagine que je ne prenais pas attention à la chair de sa chair. Pour certains cela pouvait être grand affront. Je lui souriais amusée avant d’adoucir mon expression et redevenir sérieuse.

Caleb n’était pas le seul à féliciter ma mine. Je savais bien sur quoi mettre le compte de mon repos. Mais, je n’allais pas y penser maintenant… “Oh merci! C’est sûrement à cause de mon plaisir à venir ici. Comme je vous le disais dans mes lettres. Cela fait longtemps que je veux investir! ” Ce qui n’était pas un mensonge, puisque j’étais vraiment contente. Cela me faisait du bien de changer de cadre. J’aurais grandement apprécié de montrer cet aspect de mon monde à Prem. Malheureusement ce n’était pas possible. Cependant, je savais que le comte serait un merveilleux compagnon d’intrigue. “L’émoi est passé oui. C’est gentil de vous en soucier. ” Ce n’était pas si loin. Pourtant cela m’apparaissait comme une éternité. Il s’était passé tellement de choses depuis. L'équivalent d’une vie ! “Il me semble que l’enquête est toujours en cours. Je dois vous avouer, que j’ai tout fait pour rester loin de cette affaire morbide. Le Baron est plus informé... ” Enfin, il n’en parlait plus. Rien d’étonnant, la campagne électorale était au centre de ses préoccupations. Maintenant, je ne m’en offusquait plus. Je trouvais même arrangeant qu’il ne me considère plus.

-“Il me dit qu’il vous croise au Club.” Le taquinais-je sans mauvaise intention. Je savais bien ce que voulait dire “le club”. Un endroit où les hommes parlaient comme… des hommes. Ils se congratulaient surtout. Cela me faisait sourire car il y avait la même chose pour les dames. On nommait ça : salon de thé. Mais je n’y avais pas participé pendant l’hiver. Je m’étais plus concentrée sur… eh bien sur moi. “ Il est très déterminé, vous savez. Pour ces élections. ” Pour une partie pour l’investissement qu’il avait mis dans la campagne. Mais je savais que pour lui la victoire est une question d’honneur. “ Je m’étais promis, pourtant, de ne pas vous en parler. Il me semble que j’ai été imprégnée à force de les entendre! Pardon !” Je faisais le demi-tour tout en douceur. Je resserais alors mon bras autour du sien. Nous avions des sujets beaucoup plus séduisants à aborder tous les deux. “ Parlons de nos chères bêtes à sabots. J’ai dans l’idée de prendre un de chaque sexe. Même si la reproduction n’est pas le premier objectif, cela me plairait de développer le hara. ” Lui disais-je là aussi honnête. Le pourquoi du hara était une autre histoire.

Nous pouvions tranquillement gagner le véhicule. Un charmant Tommy nous attendait devant prêt à nous transporter dans ce paradis équestre.

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Caleb Blakemore


► Les petits chevaux
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Violet & Caleb
Caleb n'avait pas été dérangé par la façon de faire de Violet, mais ils étaient tout de même en public. Et il ne pouvait pas non plus totalement se permettre d'être intimes tous les deux. Puisqu'ils ne l'étaient pas de base. Ils se connaissaient certes, mais c'était avec les parents que le comte avait le plus de relation. Donc... chaque chose en son temps. Ils auraient le temps de se connaître au fur et à mesure de ces quelques jours passés ensemble.

- Il est vrai que le paysage est plutôt intéressant. Il aimait la campagne anglaise, lui aussi. Il pouvait donc parfaitement comprendre Violet. Il se frotta lentement sa joue barbue. J'évite le train depuis quelques années, je préfère ne pas être entouré de trop d'inconnus, la voiture me convient mieux. C'est tout autant propice à la réflexion. Surtout quand on n'était pas le chauffeur bien entendu. Mais pas de doute que la baronne comprendrait, après tout, ils étaient du même monde. Ils avaient des choses en commun. Un petit sourire marqua ses traits. Votre enthousiasme, en tous les cas, pourrait être contagieux. J'espère que l'on ne sera pas déçu, l'un comme l'autre.

Le sous-entendu concernant sa progéniture, ne manquait pas de l'amuser un instant. Ils savaient tous deux, que les deux jeunes gens s'entendaient plutôt bien, pour le moment. Blakemore voyait bien comment son fils agissait, comment il parlait de la jeune femme qui lui était promis. Ils avaient quelques terrains d'entente, ce qui était bien, pour les deux familles, pour les deux jeunes gens aussi.

- Oui, il semblerait que les choses se passent au mieux, pour le moment. J'espère que vous êtes rassurée?

Après, il ne pouvait pas savoir si ce que vivait sa sœur, pouvait rappeler quelques souvenirs à la baronne, de ce qu'elle avait vécu avant son mariage, ou pas. Il ne savait pas grand-chose du couple Crawley. Il reprenait une cigarette à fumer, puisqu'ils étaient dehors et qu'ils marchaient tranquillement. Il lui en proposait même une. Après tout, il se souvenait du plaisir qu'elle avait eu sur le champ de course.

- C'est une bonne chose. L'observant un instant. Il est normal que l'on s'inquiète quand des choses pareilles arrivent. Surtout qu'en tant que juge, il pouvait parfaitement se retrouver avec l'affaire sur son bureau, un jour prochain. Oui, ils font leur travail, avec minutie. Je l'espère. Caleb étant l'un des moins indulgents, quand il s'agissait d'enquête, car la moindre erreur, pouvait rendre caduque toute une condamnation et bien entendu, la frustration que cela pouvait engendrée ensuite... les policiers le trouvaient on ne peut plus casse couille, mais au final, il faisait cela pour eux, entre autre. Bien sûr.

Rien d'étonnant à ce que ce soit le baron qui s'occupe de cette affaire. Il n'allait pas embêter plus la jeune femme avec cette discussion. Il recrachait lentement la fumée, tout en hochant légèrement de la tête.

- Oui, cela arrive. Edward voulait devenir un ami, en tous les cas, être du bon côté du comte. Ce dernier le laissait s'approcher, sans pour autant ouvrir quoi que ce soit. Mais il était intéressant de voir à quel point ce jeune homme avait les dents longues. Puisqu'il souhaitait le siège du duc écossais, autant le voir faire, cela l'amusait un peu, il fallait bien l'avouer. Ah oui, cette élection prend de l'énergie à beaucoup de monde. Encore plus à ceux qui ne veulent pas en entendre parler. Fit-il avec humour, avant de faire un petit signe à la dame. Ne vous inquiétez pas, c'est le sujet du moment et vous vivez avec un homme qui vit pour ça, il est normal que vous y fassiez référence. J'espère que vous pouvez souffler un peu...

Caleb n'allait clairement pas lui en vouloir pour si peu. Les chevaux revenaient au centre de la conversation. Après tout, ils étaient bien là pour cela. D'ailleurs, Violet les ramenait doucement à la voiture qui devait les conduire.

- Oh, vous avez donc dans l'idée de monter un haras? Il y a du potentiel à vouloir la faire grandire, cette idée. Souriant un peu. Je vous conseillerai de commencer par des juments et de vous trouver des liens avec des éleveurs dont les étalons ont du renom. Les poulains pourraient faire, ensuite, votre propre renommée.

Oui, notre homme s'y connaissait un peu.
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26.02.21 23:12
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Ft Caleb Blakemore


Je retrouvais chez le Comte Leicester des traits que je pouvais observer chez Père, ou bien encore chez vous Parrain. Ce désir profond de tranquillité, de sérénité qui amenait à une solitude choisie. Comme si ce monde était trop bruyant, trop abrutissant pour des Hommes comme vous. Des hommes de l’élégance. Ainsi vous appelais-je depuis longtemps. Car vous incarniez l’élégance, de par votre allure, bien entendu, mais de par votre attitude surtout, le phrasé, la pensée, la réflexion. J’espèrais qu’Edward se bonifiera avec les années et vous ressemblera davantage.

-“Inspirons-nous mutuellement ! ” Lui disais-je en souriant. J’avais réclamé sa compagnie pour cela. Il était un guide, un conseiller, un compagnon de passion équine. Il prenait la place que le Baron aurait dû prendre, ou encore Père. Mais cela me convenait bien, car il était plus aimable et plus bienveillant que ces deux-là.

Il allait de soi, que j’avais été rassurée d’entendre Iris me parler d’Artur, à la Noël. Elle l’avait fait en toute confidence. Je savais donc que ce n’était pas embelli pour la bonne cause. Elle appréciait ce jeune homme et il l’appréciait en retour. Quelle bonne nouvelle ! Quelle chance. -“ Je le suis, oui.” Je lui faisais une petite oeillade complice. Notre conversation de la fois dernière n’était point oubliée. -“C’est bien comme cela que commencent les alliances les plus solides. Vous en êtes d’accord avec moi ? ” Caleb était marié depuis des années. Ils étaient un modèle de vertu en place publique. Je souhaitais autant pour ma soeur. Qu’elle ait une vie de femme heureuse et sereine.

Nous étions loin de la maison. Je n’étais pas chaperonnée. Il n’y avait pas de mauvais fouineur dans les parages. C’était donc une opportunité pour se mettre un peu moins de pression. J’en avais grand besoin. J’acceptais donc de prendre du tabac avec un petit air de joyeuse rébellion. -“ Mon Parrain a une exploitation de tabac. Ils font les meilleurs cigares de la région. Je vous en ferai livrer. ” Je me devais bien de faire vos louanges mon cher Parrain. Je savais combien Amélia mettait de passion dans cette entreprise et combien ces produits étaient de qualité ! Cela me fit également songer au Maryland. Peut-être arriverais-je à vous rendre visite l’été prochain ?

Tel que je le disais à Lord Blackmore, je me tenais loin de cette affaire criminelle. Je n’étais pas du tout à mon aise devant des officiers. C’était un monde d’hommes, autoritaires et déterminés. Je me sentais simplement en décalage avec tout cela. D’autant qu’Edward avait un plaisir -peut-être un peu malsain- à suivre cette affaire. -“Il me semble qu’ils font les choses de façon très professionnelles.” Mais tout de même, je serai certaine s’il y avait un autre juge que mon mari sur les éléments d’enquête. -“ Auriez-vous la possibilité de suivre cette affaire ? Je vous avouerai franchement que votre expertise serait … rassurante.” Avais-je un mot plus exact, pour lui faire part de mes préoccupations, sans lui donner l’impression d’incriminer qui que ce soit ? J’espérais alors que sa sympathie envers ma famille m’aide à obtenir cette petite faveur.

Je sentais la fumée du tabac envahir ma gorge, monter jusqu’à mon nez, envahir mes cinq sens. Je fumais de façon très occasionnelle. La cigarette et encore plus le cigare, avait cet effet entêtant que j’aimais. -“ Eh bien! Ici ce sont mes “vacances” électorales disons! Avant la dernière ligne droite.” La dernière quinzaine d’une campagne politique était la plus intense et difficile. Je le savais, pour avoir vu mon petit Papa mener campagne lorsque j’étais plus jeune. -“Mais je serais bien contente quand ce sera terminé.” Je n’allais pas lui mentir sur une vérité si flagrante. Il ne pouvait être mal vu d'être une épouse humble et discrète qui voulait se tenir loin de tout ce charivari politique.

Je l’écoutais attentivement pour ses premiers conseils. Il était vrai que j’avais en tête d’acheter des mâles. Mais Caleb était plus visionnaire que moi. Les poulains avec pédigré pourraient me faire une réputation dans quatre, cinq ans. -“Combien de juments diriez-vous ?” Lui demandais-je en ralentissant pour avoir le temps de fumer les dernières taffes de cigare. Je demeurais interdite, avec le mégot à la main. Heureusement, Tommy repérait tout de suite mon embarras pour m’en décharger avec un sourire. Mon bon Tommy, j’avais bien de la chance de l’avoir à mes côtés. Il m’aidait à monter. Je m’installais tranquillement. Le comte avait raison. Il y avait un certain confort qu’on ne trouvait point dans un wagon de 1ère classe.

Une fois que la voiture se mettait en branle, je posais mes deux mains sur mes cuisses, observait un peu le paysage urbain. Nous allions sortir de la ville elle-même pour aller à l’élevage. Le trajet ne serait pas très long. Nous étions donc tous les trois. Il n’y avait pas de témoin, ou d’oreilles indiscrètes. -“... Vos conseils concernant l'aménagement d’un ménage m’ont beaucoup fait réfléchir. ” Je quittais la fenêtre des yeux pour les poser sur lui. -“ Puis-je vous poser des questions pratiques sur votre façon de fonctionner avec Madame ? ” Je notais le léger mouvement d’épaule de Tommy. Il n’y avait bien que lui et ma douce Poppy pour savoir toute la profondeur de ma démarche. J’étais déjà une épouse adultère. Je pouvais payer cher mon abandon. Et je ne parlais pas de Dieu mais bien des Hommes comme bourreaux. Mais, il était trop tard pour renier ce qui s’était passé. Ce que j’avais fait.

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04.03.21 12:10
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Caleb Blakemore


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S'inspirer mutuellement, oui cela pouvait être une bonne façon de faire les choses. Ils verraient bien jusqu'où pourrait aller cette inspiration. Il gardait donc son petit sourire en coin, tout en marchant à ses côtés, profitant de l'air ambiant, moins polluer que Londres, plus calme, moins saturés de bruits divers et variés. Tout l'avantage de la campagne, direz-vous. Caleb le reconnaissait, il aimait ces endroits, la ville avait, bien entendu, ses avantages, mais parfois, il était bon de se rappeler de ceux de la campagne. Rien de mieux pour prendre une pause, afin de se retrouver ensuite boosté pour reprendre le travail.

Ils étaient plutôt sur la même longueur d'onde tous les deux, puisque la relation entre Iris et Arthur était plutôt au beau fixe, les inquiétudes d'une relation arrangée, se dissipaient peu à peu, puisque les deux jeunes gens trouvaient de quoi s'apprécier l'un et l'autre. Ce n'était pas courant, alors quand cela arrivait, autant les pousser sur cette bonne voie. Il fit un petit mouvement de la tête pour acquiescer. Il y avait de quoi se réjouir.

- Tout à fait, il n'y a plus qu’à espérer que cela continue ainsi.

Pour le moment, Blakemore ne voyait pas pourquoi les choses changeraient, même politiquement parlant, les deux jeunes gens semblaient être d'accord. Il n'y avait donc pas de raison que la relation tourne finalement mal. Au pire, son fils était suffisamment intelligent, pour comprendre l'importance du mariage et ferait donc avec. Comme ses parents avant lui. Au moins avait-il été éduqué de la bonne manière à ce sujet. Le nom, le titre, était plus important que les besoins personnels. Il fallait savoir se mettre en retrait, pour la bonne suite de la famille. Arthur pouvait avoir des attitudes rebelles sur beaucoup de point, il avait parfaitement intégré cette notion et son géniteur lui faisait entièrement confiance là-dessus.

- Avec plaisir. Je n'entends que du bien de cette exploitation.

Dans ce milieu, tout se savait, le juge connaissait de nom, le parrain de la baronne. Les deux hommes ne s'étaient jamais réellement rencontrés, mais les réputations étaient faites. Il continuait de fumer tranquillement, tout en observant le monde autour d'eux, portant un instant son intention sur son interlocutrice.

- Bien entendu, pour le moment, je ne suis pas encore officiellement attaché à l'affaire, mais je la suis d'un oeil, je ferai en sorte d'avoir le dossier sur mon bureau, une fois que mon expertise entrera en jeu.

Vu sa position, le juge pouvait parfois demander des affaires. On ne lui refusait quasiment rien et il était curieux de savoir ce qui était arrivé et surtout, pourquoi. Ca n'avait pas l'air d'avoir été fomenté directement contre les Crawley, mais il était curieux que ce soit ce bal qui fût choisi. A savoir ce que tout cela voulait dire.

Un fin sourire marquait à nouveau ses traits, alors que la dame parlait de vacances électorales. Un bon moyen de quitter l'effervescence de ces moments. Caleb, aussi, arrivait à saturation. Il commençait à ne plus en pouvoir d'en entendre parler partout, tout le temps. Certes, tout ceci, était important, mais il avait, lui aussi, hâte que cela se termine. Curieux aussi de voir, comment la population anglaise allait voter cette fois-ci. Les conservateurs avaient la trouille, c'était un fait. Lui, ne serait pas dérangé de voir un peu de changement au Parlement, même si bien entendu, son vote était acquis au parti.

- Je vous comprends. Avez-vous une préférence? Qui pensez-vous voir gagner?

Aucune question piège, une vraie curiosité. Difficile pour ces jeunes gens de se positionner parfois. Car le devoir demandait une chose et les croyances politiques une autre. Beaucoup voulait voir des changements, sans pour autant que cela ne sabre totalement leurs privilèges. Son fils était dans ce cas, il se demandait si Violet aussi.

Ils revenaient alors à ce qui les faisait se retrouver ici, les chevaux. Ecrasant son mégot pour le jeter dans une poubelle, Caleb prit le temps de la réflexion, à la question de la jeune femme.

- Mieux vaut ne pas partir avec quelque chose de trop grand. Quels sont les hectares mis à votre disposition? Votre écurie peut contenir combien d'animaux en tout? Votre personnel est-il qualifié?

Un haras demandait du temps, de la place, beaucoup d'argent. Pour en construire un de qualité, il y avait beaucoup de choses à prendre en compte. Et surtout, être bien entouré. Donc à voir ce que Violet avait déjà, pour ensuite réfléchir à la suite. L'installation dans la voiture était agréable, la route ne serait pas longue, en effet. Lui aussi, observait le paysage qui défilait, jusqu'à ce que la voix de la baronne ne se fasse à nouveau entendre, il porta alors toute son attention sur elle, un sourcil légèrement haussé à ses paroles. Qu'avait-elle donc fait?

- Mmmm... réfléchir comment? Avant de l'observer un instant, en silence. Bien sûr, vous pouvez toujours poser vos questions. Que souhaitez-vous savoir?

Blakemore se donnait bien entendu le droit, de ne pas y répondre, s'il les jugeait trop personnelles. Mais puisqu'ils avaient déjà abordé le sujet, autant continuer sur cette lancée, surtout si madame y avait beaucoup réfléchit, voir même plus...
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Je désirais d’autant plus que ma cadette se trouve un époux aimant, que je savais maintenant combien la vie à deux était compliquée. Edward et moi étions plus différents que nous le pensions. La pression électorale nous mettait face à des contradictions de fond. Sans dire que je détestais cet homme, je le trouvais de moins en moins aimable. Mais ce qui me pesait le plus était cette sensation de le mettre tout le temps dans l’insatisfaction, le mécontentement. Alors, que personne n’avait trouvé à redire sur mes manières jusqu’ici. Mon sens de la perfection était mis à mal. J’en dormais mal et peu.

Mais, Iris était une autre sorte de jeune femme. Sans aucun doute sa rigueur scientifique, son autorité naturelle, seraient les garantes de son propre bien être. Nous devions l’espérer toutes les deux. Car à présent, je n’étais pas certaine d’être aussi solide qu’il le fallait pour maintenir la stabilité des Hannovre. Je voulais par-dessus tout assurer la sécurité financière de la famille. Mais, je n’étais pas prête à renoncer à Prem pour autant. Ce dilemme était un classique de Corneille. Je me demandais si le Comte Leicester s’était déjà retrouvé dans un tel chaos émotionnel ? Il avait l’air si paisible.

Comme je voudrais avoir les moyens de prendre ma décision sans avoir à me soucier des autres ou de nos ennemis cachés. Je savais que j’allais pouvoir venir chez vous dans quelques semaines. Me ressourcer. J’en avais une hâte d’enfant.

-“ Merci !! ” Caleb pourrait devenir un protecteur à l’avenir. -“ Je sais bien qu’avec vous ils n’oseront pas mentir. ” Car je savais bien que derrière le gentleman il y avait aussi un grand homme qui avait le respect de toute l’aristocratie. Il était important et je pensais qu’il avait même l’oreille du Roi en personne.

Nous parlions de l’actualité. Je n’allais pas faire comme ci les élections générales ne me concernaient pas. J’eu cependant un moment d’hésitation à une question ouverte sur le résultat de l’élection. Sans doute, car étant noble par naissance, princesse héréditaire, baronne, ma voix était acquise aux Conservateurs. Ceux qui représentaient les intérêts de la Royauté et de l’aristocratie dans son ensemble. Pourtant, la réponse n’était plus aussi naturelle depuis que j’avais organisé le Gala. Discuter avec vous Parrain de l’état de la Santé en Angleterre. -“ Eh bien, tout laisse à penser que les Conservateurs vont rester. Ce qui ne serait pas surprenant. Ils sont bien installés. Enfin, je ne suis certainement pas là plus instruite sur les affaires politiques. ” De là à dire que c’était une préférance, en fait, en toute honnêteté, je ne savais pas. Je ne savais plus. Rose et Prem avaient fait éclater mes repères. -“Quels sont vos pronostics ? Vous en avez plus l’habitude que moi… Pensez-vous qu’un changement de Majorité peut arriver ? ” Il avait des échos plus précis de ce qui se disait dans le Parti.

Nous en venions maintenant au sujet de mon projet personnel. Celui dont je ne cessais de vous parler depuis des mois. Mon ambition n’était pas celle des Royal Mews bien entendu. Mais elles étaient mon inspiration. J’avais une vraie admiration pour cet endroit. Je me souvenais de chacune de mes visites. Lorsque nous arrivions en voiture à Westminster je ne me sentais plus de joie. C'était un endroit magnifique. J'en avais parfois la nostalgie quand je regardais mes écuries à la demeure. Edward n'aimait pas les cheveaux. Il ne m'aidait pas à développer, voir il faisait de la résistance. -“ 450 hectars. ” Mais nous devions en parler vous et moi cher Parrain, j'ai dans l'idée d'en avoir plus. -“ Il y a une vingtaine de boxes. Mais cela pourrait être étendu à 30 selon une évaluation. Je veux d’abord que la mise aux normes soit faite. L’ancien propriétaire était un réfractaire.” J'avais demandé à deux représentants de commission de faire une visite et de me donner leur avis. C'était une condition préalable à toute action d'envergure. Je voulais vraiment que l'argent soit bien investi. -“ Ils sont seulement 7 employés qualifiés. Car je suis difficile au recrutement. Je prends le temps. Un fabuleux soigneur allemand a rejoint l’équipe cet automne. Je suis très enthousiaste à propos de son travail. ” Le bien-être des chevaux était une priorité dans ma réflexion. Je voulais que les bêtes soient choyées. Je lui lançais un regard de profil. Je ne pouvais devenir son expression. Il était toujours avec cette aura de force tranquille. -“ Qu’en dites-vous ? ” L’avis de Caleb m’importait beaucoup. Je ne le lui avais pas caché.

Parce que je me sentais en confiance en sa compagnie je m’aventurais à aborder cette question hautement personnelle. Il pouvait tout à fait le refuser. Ce que j’aurais compris. Mais, là encore, il se faisait encourageant. Vraiment, Iris aurait de la chance de l’avoir pour beau-père et lui pour brue. -“Eh bien… Concrètement ? Je veux dire que j’y ai réfléchi pour le faire. Pour le mettre en place avec mon mari. Enfin, nous n’avons pas encore discuté. Il est beaucoup trop accaparé par l’actualité. ” J’inspirais discrètement. Il y avait ce petit nœud dans le creux de mon ventre chaque fois que je pensais à Edward sous l’angle “intime”. Nous ne partagions pas la literie. Il venait dans ma chambre uniquement pour le devoir conjugal. Cela faisait des mois que je ne me battais pas pour changer la situation. Il me mettait mal à l’aise. -“ Est-ce que la comtesse connaît le nom de vos amantes ? Est-ce seulement pour le lit ou bien aussi pour des sorties ? Comment faites-vous pour que les journalistes vous laissent tranquille ? ” Pouvais-je poser l’autre question qui me tiraillait le coeur ? Je n’étais pas sûre de moi. Mais, qui d’autre sinon Blakemore pour m’éclairer de façon impartiale sur ces affaires ? -“ Est-ce arrivé qu’il y ait de l’amour ? ” En fait, c’était la question la plus importante. Celle à laquelle je devais avoir ma réponse. Je lui adressais alors un petit sourire amical. Inutile de donner plus de poids à mes réflexions dans son esprit.

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Violet Hanovre Hadid
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Caleb Blakemore


► Les petits chevaux
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Les flics n'avaient pas d'intérêt à lui mentir, en effet. Mieux valait être réglo face à un juge. Surtout s'ils avaient besoin ensuite de mandat ou autre choses du genre. Caleb était de toute façon connu pour être un mec qui avait tendance à emmerder pour le moindre petit détail, alors pour une enquête qui touchait un peu plus son milieu, pas de doute qu'il sera encore plus exigent. Surtout qu'il voulait comprendre pourquoi des gens de la noblesse étaient visés. Il n'y avait pas que le repas des Crawley, il y avait aussi eu ces enlèvements... ces jeux romains du monde moderne. Personne n'avait encore mit l'entièreté de la lumière là-dessus et l'Ordre commençait à se faire un peu pressant. Autant dire qu'il y avait bien assez de boulot pour tout le monde en ce moment...

Il admirait la façon qu'avait cette jeune femme de manier la langue. En tous les cas, elle savait comment dire les choses, tout en évitant les sujets brûlants. Elle ne voulait pas montrer qu'elle prenait parti. Alors qu'elle devait bien avoir un avis à elle. Blakemore n'insisterait pas pour la mettre dans une position qui la mettrait mal à l'aise, il n'était pas là pour ça. Il se frottait légèrement le menton.

- J'ai l'impression que les Conservateurs sont trop confiants... il y a de la grogne dans la population. Suffisamment pour faire changer les choses, ou en tous les cas, bousculer les habitudes. Je ne me prononcerai pas pour autant sur le résultat final. Parfois, l'on peut être surpris, pas toujours en bien.

Lui ne cachait pas pour qui il votait, mais c'était une habitude. Les conservateurs ne voulaient pas voir les vieilles habitudes voler en éclat, faire tomber les riches et les nobles. L'ordre établit leur convenait, alors cela convenait aussi à notre comte. Mais la politique restait finalement assez loin de son esprit, il suivait d'un œil, mais ne participait pas vraiment. Il soutenait le parti, donnait un peu d'argent, mais n'était pas plus actif. Ce n'était pas son domaine, il laissait ces petits plaisir à d'autres.

La conversation se portait alors sur le sujet principal, le pourquoi de leur présence ici, dans cette voiture. Caleb écoutait avec attention toutes les informations que lui donnait Violet. Le domaine était grand, l'écurie aussi. Il y avait de quoi commencer un bon petit haras, il fallait l'ambition et la motivation, ce qu'avait sans nul doute son interlocutrice. Il analysait les informations qu'elle lui donnait.

- Et combien de chevaux avez-vous pour le moment? Il marquait un petit temps. Son regard observait le paysage qui défilait rapidement sous ses yeux. Je pense que c'est un bon début. Peut-être faudra-t-il agrandir un peu votre personnel, si vous décidez d'avoir beaucoup de chevaux. Mais pour commencer, ce sera très bien. C'est un projet ambitieux.

Bien entendu, si elle le tenait correctement, elle pourrait parfaitement se faire un nom sérieux dans le milieu, ce qui lui permettrait même d'avoir un petit revenu, en plus de ce qu'elle avait déjà. Sans avoir besoin du mari dans les pattes.

- Oh, je vois. Vous n'êtes pas obligée de lui en parler. Parfois, cela peut être tacite. Enfin, il ne savait guère comment cela se passait entre les deux époux. Avec sa compagne, cela avait été d'un commun accord, parce qu'ils savaient depuis le début, pourquoi ils s'étaient mariés et ce n'était clairement pas l'amour. Il haussa alors un sourcil, tout en la fixant, presque surpris de ses questions. Finalement, elle n'avait pas peur de directement entrer dans le vif du sujet. Que de questions, je ne pensais pas que cela vous tarauderait autant. La fixant quelques secondes. A moins que vous ayez déjà fait plus qu'y réfléchir, Violet. Il était taquin, mais il sentait qu'il y avait plus. Non, elle n'a pas besoin des noms. Comme lui n'avait guère besoin de savoir ceux des amants de sa femme. Ils vivaient parfaitement ainsi. Les sorties sont assez rares, je n'en ressens personnellement pas le besoin. Ce qui répondait finalement à son autre question. Et bien, il faut savoir être discret et je ne suis pas non plus l'homme qui attire le plus l'attention des médias et heureusement. La dernière question lui tira une petite moue, elle avait donc bel et bien quelque chose en route. Grand Dieu, jamais! Déjà parce que le comte n'était pas du genre à tomber amoureux et surtout, ce n'était pas dans son intérêt. Il n'y a rien de plus problématique que l'amour... vous risqueriez de prendre des décisions que vous pourriez regretter ensuite. On ne sait jamais où ces histoires peuvent mener, je vous conseille d'apprendre à avoir du recul, de prendre le positif et surtout, de ne pas succomber... ou alors, de bien réfléchir à tout ce que cet amour pourrait vous apporter. Surtout, est-ce que cela vaudra les sacrifices? Car une fois que vous ne serez plus aussi difficile d'accès, l'autre ne s'en lassera-t-il pas? Ne veut-il simplement pas profiter de votre argent? Soyez méfiante...

Mais il ne pourrait rien faire d'autre, si Violet décidait de suivre cette voie... il souhaitait bien du courage. Lui ne voyait que des déceptions au bout.
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Violet Hanovre Hadid


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Ft Caleb Blakemore


Ce que Caleb disait, était également le pressentiment de l’équipe électorale. Ni eux, ni les journalistes, ni moi, ne pouvions nier la tendance générale. Les Anglais n’étaient pas forcément satisfaits de la politique des dernières années. Le Brexit, la prohibition ne faisait pas du tout l’unanimité. La population faisait entendre son mécontentement. Un peuple mécontent était un peuple dangereux. C’était quelque-chose que j’entendais depuis que j’étais une enfant. Je me souvenais aussi des difficultés rencontrées par mon grand-père pendant le mandat de Tony Blair.

-“ C’est la “grande inconnue” comme le dit Père. Ce qui n’est pas dénué de charme non plus. ” Il allait de soit que les héritiers de la couronne de Monaco ne voulaient pas que les Conservateurs soient vaincus. Cela n’allait pas dans leur intérêt. J’étais beaucoup moins convaincue. J’étais partagée. Mes nouvelles connaissances l’état de la Santé dans le pays me rendaient plus dubitative. Je voyais bien qu’il y avait des manques. Or, la santé était la base d’une vie saine, d’une vie épanouie.

Peut-être était-ce donc d’autant plus le moment pour moi d’investir mon pécule. Un placement d’argent était bienvenu. A la question du Comte, je visualise immédiatement mes trois merveilles. Deux juments et un jeune étalon. -“ Un jeune et deux juments. J’ai quelques photographies si vous voulez. ” Lui répondais-je. -“ J’aimerais beaucoup faire deux nouvelles embauches pour l’année prochaine. Je voudrais que ce soit des emplois pérennes. Aussi, je vais attendre d’avoir fini les devis et l’investissement matériel avant de faire le recrutement. ” Je me massais le poignet, par habitude, me projetais sur les quatre, cinq, prochaines années. Le temps à passer à concevoir ce projet. Cela ne me faisait pas peur. J’avais pour moi votre appui, ainsi que celui de mon oncle. Je savais que je pouvais aussi compter sur les conseils d’Amélia. J’avais un nom, j’avais les moyens, et j’avais l’envie. -“Je ne compte pas manquer d’ambition! ” Je n’étais pas spécialement orgueilleuse. Je connaissais les qualités nécessaires pour gérer ce genre de site. Je pouvais m’en sortir. En tous cas si ce cher Baron me laissait me faire. -“Je veux être plus que Lady Crawley. Je pense qu’il y a potentiel à me démarquer. De plus avec le soutien des De Lascelle je devrais avoir bonne presse!” Je voulais surtout… avoir une source d’argent qui ne venait pas de mon héritage familial, de l’entreprise d’Edward. Si j’arrivais à avoir un revenu par moi-même, je pourrais utiliser cet argent selon mes envies. Sans avoir à rendre des comptes aux trésoriers des familles.

C’était quelque-chose qui me tenait à cœur. Parceque, au fond, je sentais que je ne pouvais pas être à la merci d’un homme comme Edward Crawley. Notre vie commune nous révélait à tous deux que la cohabitation n’était pas la chose la plus évidente qui soit. Je voulais avoir un minimum d’autonomie. Ce que ma rencontre avec M. Hadid ne faisait que me confirmer davantage. Aussi, je devais profiter de l’expérience de mes anciens pour ne pas faire d’erreurs de parcours. Ou bien le moins possible. Je n’étais pas certaine que mon époux était d’accord avec un principe comme celui du tacite. -“Mh. Je vois. ” C’était un point de vue sage. Je ne l’étais peut-être pas.

Il me fit une remarque bien sentie. Je rougissais d’une petite gêne. Peut-être avais-je préjuger de ma liberté de parole devant un aîné, qui plus est un de vos vieux amis. Je n’avais plus qu’à espérer que cela n’allait pas se retourner contre moi. -“... si je vous semble déplacée… ” Sa remarque me fait totalement perdre ma contenance. Je ne m’étais pas tout à fait préparée à être démasquée. Prise de cours, je cherchais la meilleure attitude à adopter. Je devais réagir vite. Fort heureusement j’étais depuis longtemps habituée à contenir mes émotions et à faire une bonne figure. Je retrouvais presque aussitôt un visage apaisé. Ne restait que mon regard que j'ai imprégnés de toute la pondération féminine qu’il fallait pour une dame. -“ Lord Blackmore! ” Mon rire était frais, léger, taquin. Mais même moi, je percevais son aspect artificiel en fond.

J’avais été élevée à la discrétion. J’étais une personne pudique. Je n’aimais pas que ma vie soit étalée dans les médias. Si j’aimais, la lumière des projecteurs, les bals, les fêtes c’était pour leur aspect enchanteur et magique. Mais, je n’étais pas stupide au point de croire que les journalistes me laisserais tranquille. Le dernier gala avait été très bien médiatisé. Cela avait mis la famille Crawley en avant. Ils apprécient de parler de la “Princesse Déchue”. Je menais une bataille silencieuse, contre notre attaché de presse, pour qu’il réduise mes entretiens avec la presse. Mais en pleine campagne électorale c’était très compliqué de rester dans l’ombre. -“ … Sans doute cela sera-il plus simple une fois que le scrutin sera passé. ” J’y comptais bien. Edward était déjà prévenu. J’irais faire une retraite dans ma famille. J’avais grand besoin de me ressourcer. Ne serait-ce que pour avoir la possibilité de réfléchir à ce que j’attendais de ma vie. Ce que je voulais faire de mon avenir. Qui je voulais être. Puisqu’il semblait que tout n’était pas aussi clair que je ne l’avais cru.

Mon bon conseiller eut une réaction si spontanée que j’eu un petit sursaut. Mon palpitant activé. Le soubresaut de la culpabilité sans aucun doute. Car je n’étais pas à l’aise. J’avais prêté serment moins de trois ans plus tôt. Je n’avais pas été capable de tenir ce mariage, de le faire fleurir. Son parti pris était limpide. Quoiqu’il détonnait un certain cynisme, je ne pouvais lui retirer son caractère pragmatique. Mais, je savais que Prem n’en voulait pas après la fortune. Je savais qu’il ne courrait pas après l’argent. Restait le défi de conquérir une femme mariée... Était-ce possible que l’inaccessibilité soit une motivation suffisante pour m’approcher ? -“Ne pas succomber. ” C’était précisément le nœud de mon problème. -“ Comment fait-on pour vivre une vie sans l’amour ? ” Lui demandais-je tout à fait sincère et très curieuse de connaître le secret de sa réussite personnelle dans ce domaine. Il me semblait que cela était tout à fait impossible. Cependant si un homme comme lui y parvenait… Le pouvais-je. probablement.

La propriété de mon vendeur était toute proche à présent. Je sentais que Tommy faisait ralentir la voiture. Nous arrivions enfin sur le site. J’adressais un sourire complice à mon compagnon de voyage. Puis je patiente tranquillement jusqu’à ce que la portière s’ouvre. J’acceptais la main de mon bon Tommy pour me lever. J’observais la bâtisse dressée devant nous.

-“Magnifique …” Un des employés vint s’occuper de nous guider. Le propriétaire ne tarda pas à venir nous saluer. La discussion d’introduction ne fus pas bien longue. Nous ne pouvions aller dans le fond avant d’avoir eu un aperçu concret des bêtes. Je prenais doucement le bras de mon conseiller pour que nous nous rendions jusqu’aux boxs dans lesquels se trouvaient les femelles. -“Vous lui avez fait impression. ” M’amusais-je de l’éleveur de chevaux. -“Voyons un peu ces beautés ! ” Lui proposais-je, faisant comme si nous n’avions jamais parlé d’un sujet très sérieux dans cette voiture. Mieux valait profiter de l’instant.

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La politique était une vraie inconnue, c'était sans doute pour cela que Caleb ne s'y était jamais vraiment intéressé. En tous les cas, y participer. Il préférait la justice, c'était un cadre assez inébranlable. Il y avait moins d'inconnus, c'était rare de pouvoir tout contrôler, mais ce n'était pas la même chose et c'était souvent lui qui prenait la décision finale. Ce qui permettait de savoir où ils se rendaient. Bref, il était donc d'accord avec Violet, ils verraient bien une fois les élections passées.

- Un jeune étalon?

Autant dire que si elle en avait déjà un, pas besoin d'en prendre un autre. Il faudrait voir le pédigrée de ce dernier mais cela pourrait faire l'affaire pour commencer. A voir. Deux juments, très bien, c'était un bon début. Son doigt venait frotter doucement ses lèvres, concentré, réfléchissant, parce que oui, il voulait réellement aider Violet dans son projet. Ça lui arrivait vraiment, de devenir un ami sur qui compter. Surtout que finalement, ils allaient être liés, alors autant avoir des bonnes relations, n'est-ce pas?

- Oui, je veux bien les voir. Avec un sourire. C'est vraiment un bon début. Deux membres du personnel en plus ne sera pas de trop, surtout avec ce que vous souhaitez acquérir pendant notre séjour. Vous avez raison, mieux vaut savoir l'argent que vous allez devoir mettre dans les travaux.

Même si l'argent n'était pas un problème pour eux, c'était bien de démontrer qu'elle avait conscience de ce qu'il valait. Une autre preuve s'il fallait, de démontrer que cette jeune femme avait un sacré potentiel et que ce projet, pourrait parfaitement voir le jour et être bien tenu. Il hochait de la tête, en effet, les de Lascelle pouvaient être une bonne caution pour elle, aussi.

- Je vois que vous avez pensé à tout, baronne. Avec un petit sourire en coin. Ce n'était pas une critique, bien au contraire, elle devait le prendre comme un compliment, et c'était assez rare de la part de Caleb pour être remarqué.

Blakemore remarquait le petit rouge sur les joues de la dame. Bien entendu, elle osait poser des questions que peu se permettait. Il était normal que notre homme en fasse la remarque, ce n'était pas pour autant qu'il en était gêné. Après tout, ce n'était pas un sujet qui devait amener la gêne, lui, le voyait comme quelque chose de normal. Aucunement tabou, les gens avaient peur d'en parler, mais c'était bien leur problème. Et puis, vu qu'il appréciait cette jeune femme, il était sans doute plus ouvert à ce genre de discussion. Son petit sourire en coin ne quittait pas ses lèvres, alors qu'elle tentait de lui faire croire qu'il présomptuait de quelque chose qui n'avait pas lieu d'être. Pourtant, il avait la nette impression d'être sur la bonne voie. Il n'insisterait pas, bien entendu.

- Excusez-moi. Toujours amusé. Peut-être oui.

L'amour était un obstacle à ses yeux, quelque chose qu'il ne comprenait sans doute pas complètement. Lui n'en ayant pas besoin, il pensait que les autres pouvaient aussi s'en passer. A ses yeux, cela amenait plus de problème qu'autre chose. Le juge ne savait pas si son interlocutrice pouvait vraiment l'imaginer. Sa question démontrait que c'était sans doute compliqué. Après... elle avait été éduquée comme une princesse, le sujet de l'amour devait être abordé de façon biaisée, sans doute. Mais normalement, on aurait dû lui mettre le devoir en premier dans la tête.

- On la vit. Aussi bien, voir même mieux. Il y a des problématiques qu'on n'a pas besoin de gérer. L'amour fait faire des erreurs et des bêtises parfois irréparables. Parce que c'est irrationnel. Réfléchis-y. Marquant un temps. Bien sûr, si dans un couple, les choses se passent mal, c'est différent. Mais une relation neutre et amicale, peut-être un plus. Surtout dans notre monde. L'observant un instant, silencieux, avant de revenir sur l'extérieur, ils arrivaient.

Blakemore sortait à son tour de la voiture, fermant le bouton de sa veste, accompagnant donc la dame, tranquille, l'air un peu sévère, il jugeait ce qu'il voyait, saluant le vendeur. Mais laissant Violet parler, c'était elle l'acheteuse, la principale intéressée, lui était là pour la soutenir et la mener sur le bon chemin. Il lui offrait son bras alors qu'ils suivaient l'hôte.

- J'espère qu'il a compris qu'il n'avait pas intérêt à vous dévaloriser ou croire qu'il pourrait vous tromper. Mais je sais que sa réputation est bonne. Caleb s'était un peu renseigner. Oui, allons-y. Ne tomber pas sous le charme de tous ces équidés. Redevenant un peu taquin, pour faire écho à ce qu'ils venaient de discuter.
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Je me souviens précisément de la première fois que j'ai vu Goliath. Encore jeune, impatient, j’avais vu en lui la force d’un grand. Il avait une petite imperfection au niveau de la lèvre inférieure qui à mes yeux lui donnait une force de caractère en plus. Je l’avais choisi. Il était encore trop tôt pour que je sache si mon choix était judicieux. Une fois les élections passées, je pourrais enfin prendre plus de temps pour tout ceci. J’en avais hâte.

-“ Je suis rassurée que vous approuviez mes calculs. ” Je n’en parlais que peu avec Edward. Il considérait que je perdais mon temps avec tout cela. Je ne voulais pas non plus en parler avec notre comptable familial. Il ne cessait de faire des remarques désobligeantes sur mes dépenses. J’étais c’est vrai beaucoup moins raisonnable quand il était question de mes toilettes et de mes bijoux. Mais enfin, on m’avait appris à avoir du goût dans ce domaine, plus que dans tout autre. Fallait-il s’étonner alors que je sois un peu capricieuse ? -“ Voyons-nous le mois prochain dans ce cas! Je vous accueille chez nous avec la plus grande joie. ” Edward n’allait pas manquer une occasion telle que celle-ci. Il adorait être “de ce”. Je sais qu’il voulait à tout pris se rapprocher du Comte. Même si j’ignorais pourquoi exactement.

Je croisais le sourire amusé de Caleb. J’appréciais de sentir chez lui une vraie écoute et surtout une considération. Du respect. Voilà précisément ce que je percevais de lui. Cela me faisait du bien de voir qu’enfin un homme prenait mon entreprise au sérieux. -“ Je ne veux pas qu’il y ait de place au hasard. ” Lui disais-je malicieuse. -“ Excepté pour les courses! Bien entendu.” Je m’étais souvent fait la réflexion que c’était certainement cet aspect hasardeux qui avait dû séduire la tonitruante Comtesse de Lascelle. J’avais eu l’occasion de me rendre très souvent dans votre propriété. J’avais bien remarqué la splendide photographie. Il y avait vous et Lord Leicester qui étaient jeunes. Deux jeunes officiers dans leurs uniformes. Je me souviens que je vous avez trouvé très élégants et très séduisants. -“ Vous et Parrain vous connaissez bien, n’est-ce pas ? ” J’étais si curieuse d’entendre les récits du passé. En particulier de personnes pour qui j’avais une tendresse particulière. Vous parrain je vous adorais et votre ancien camarade d'infanterie je l’appréciais énormément. Sans doute de plus en plus. Iris avait bien de la chance d’être amenée vers son fils.

Peut-être était-ce une erreur de m’ouvrir ainsi devant un homme de son influence. Mais M. Blakemore me faisait me sentir à mon aise. Il n’y avait pas beaucoup des nôtres avec qui je pouvais dire cela. Du moins pas dans la génération de Papa et de vous. Lorsqu’il me souriait. Je comprenais qu’il n’était point dupé. Il était trop intelligent pour être trompé. J’étais idiote de pensé que je pouvais y parvenir. -“Ce … n’est rien. ” Lui murmurais-je à demi. Alors que je n’étais pas bien sûre de ce dont je lui parlais moi-même. Qu’il m’ait pensé infidèle ? Ou que je le sois vraiment ? Peut-être que le feu que Prem avait allumé …. Peut-être allait-il s’éteindre.

Je réfléchissais oui. Je ne faisais que cela depuis que j’avais vécu cette soirée merveilleuse au temple hindou. Cela avait été la première fois que j’avais pu me sentir “ordinaire”. Je n’aurais jamais pensé apprécié cette sensation à ce point. Je ne pouvait que convenir avec lui. Les émotions et les sentiments nous rendaient plus qu’imparfaits. -“ J’y pense oui. Irrationnel oui. Mais y a-t-il une émotion plus vivace que celle-ci ? Ce plaisir à être avec la personne que l’on souhaite...” La personne que l’on désire. J’avais de l’attirance pour ce beau journaliste. Je voulais qu’il m’approche et qu’il me touche. Tandis qu’Edward me faisait angoisser. Je me figeais brusquement. Mon visage prenait cet aspect lisse et parfait. Celui que l’on m’avait appris à porter en toutes les occasions publiques. Personne ne savait que le Baron et moi ne nous entendions pas dans la couche. Une rumeur pouvait aller vite. Il était en pleine ascension. -“Neutre et amicale oui. ” Diable mais comme j’étais d’accord avec lui! Je n’avais de cesse de tenter tout ce que je pouvais pour que ce lien amical puisse naître. -“ Je crois que le Baron ne veut pas être mon ami. ” J’osais lâcher un soupir. C’était si frustrant. Lui le beau baron ambitieux et moi la charmante princesse généreuse. Il était écrit que nous ferions un merveilleux tandem. -“ Je crois qu’il veut simplement une garantie. ” Peut-être avais-je placé trop d’espoirs dans ce mariage. Peut-être étais-je simplement trop romantique. Ou trop douce. Mais pourrais-je devenir une de ces Dames froides et remplies de rancœurs ? Je n’avais pas envie de finir comme mère. Je voulais… être comme Amélia. Du moins pour ce qui concerne les sentiments!

Je me sentais plus à mon aise à l' extérieur. Il faisait frais. Cependant le soleil hivernal était là. J’étais déjà sous le charme du lieu. J’en convenait d’ailleurs avec mon guide. Le premier temps de discussion fut simple. Je connaissais mes attentes. Je voyais bien que mon interlocuteur considérait le comte avec respect et défiance. J’avais bien fait de venir accompagnée! La prochaine fois c’est avec vous que je viendrais ici. -“ Oui une très bonne! Feu la Reine Mère venait ici pour travailler avec son père. ” Ce n’était pas rien. Le prestige avait de l’importance dans ce milieu. -“ Il me semble qu’il a compris. Je suis plutôt confiante.” Cela me faisait penser à autre chose que mes amours impossibles. Ce qui était une bonne chose.

Nous fûmes guidés dans la propriété. Plutôt que de nous faire voir les box. Deux palefreniers s'accélèrent pour sortir les poulains de l’écurie. Ils les faisaient tranquillement avancer à l’air libre. Il y avait une belle prairie. Je suivais les deux chevaux choisis des yeux. Je regardais leur façon de se tenir. La cadence de leur pas était importante aussi. Au bras de Caleb, j’avançais pour aller à la rambarde. Je me contenais malgré mon envie d’aller m’y accouder. Comme quand j’étais chez mes parents et que j’assistais à une séance de travail avec les chevaux. -“ Qu’en dites vous ? ” Il y en avait un plus gracile. L’autre était plus tonique. Deux qualités différentes. Je les aimais toutes deux. Il était compliqué de choisir. Je prenais donc encore plus de temps pour les observer. Plus je les regardais et plus me venait l’envie de monter.

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► Les petits chevaux
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Caleb n'avait pas de raison d'empêcher cette baronne d'avoir de l'ambition et de couper court à ses envies. Ce n'était pas futile, c'était pensé, intelligent. Autant voir les bonnes qualités de cette femme et lui donner un coup de main si nécessaire. Il était rare qu'il le fasse, mais il y avait certaines personnes qu'il se devait d'avoir sous son aile, d'une certaine façon. Il hochait légèrement de la tête à l'invitation. Difficile de dire non.

- Ce sera avec plaisir, Violet. Avec un sourire. Oui, nous avons passé une partie de notre jeunesse ensemble, De Lascelle est un ami de longue date, même si la distance rend les rencontres plus rares.

La distance et son épouse, mais bon, Blakemore se gardait bien de le dire à haute voix. Même si les distancions entre les deux étaient connues de tous. L'un comme l'autre, ne se cachait pas de l'animosité qu'ils avaient l'un pour l'autre. C'était ainsi. Amélia n'aimait guère le caractère nobliard de Caleb et ce dernier, supportait difficilement ce côté si intransigeant, assuré de cette femme. C'était la dame qu'il avait du mal à supporter, pas le fait qu'elle ait fait tourner la tête à son ami, ça c'était son problème et Leicester avait depuis longtemps décidé de ne pas se mêler des affaires privées des autres. Mis à part quand elles se retrouvaient dans sa salle d'audience, bien entendu.

Aux vues du masque que mettait Violet et de sa réponse, le juge pouvait en déduire que non ce n'était clairement pas "rien", mais encore une fois, il n'avait pas à se mêler de la vie privée de cette jeune femme. Elle était venue lui poser des questions, il y avait répondu. Elle devait maintenant faire ce qu'elle semblait être le mieux. C'était dangereux de se laisser aller à une passion, parce que la passion offrait ce que l'on ne pouvait obtenir avec sa moitié, mais cela pouvait aussi amener à prendre des décisions dans le feu de la situation, sans prendre en compte beaucoup de variables qui pouvaient parfaitement vous foutre la vie en l'air.

- ... Que pouvait-il dire de plus finalement? Vous savez mieux que moi ce que vous vivez, Violet. Elle avait ce côté romanesque propre à beaucoup de représentants de son sexe, ainsi le voyait-il. Il y en a sans doute d'autres, je trouve que ces émotions réduisent le jugement à néant, être irrationel n'apporte que des problèmes.

Voilà pourquoi lui lâchait rarement prise, il n'aimait pas perdre la tête. Ce n'était pas à son goût. Mais si Violet voulait se laisser porter par la passion, qu'elle le fasse, en connaissance de cause.

- C'est bien dommage... savez-vous pourquoi il ne le souhaite pas? Vous parle-t-il? Dit-il des choses qui pourraient vous mettre sur la voie? Enfin, celle de trouver comment au minimum, vous supporter l'un et l'autre? Il devra comprendre qu'une garantie n'est jamais suffisante... s'il le faut, je verrai à avoir un mot avec lui, si vous le souhaitez.

Bon pas sûr que le baron comprenne les sous-entendu que pourrait avoir le comte, sans compter qu'il doutait que la jeune femme souhaite se mettre en porte-à-faux, mais il fallait bien qu'il propose son aide, il sentait qu'elle avait au minimum besoin de sentir qu'elle pouvait avoir du soutien. Et vu l'appréciation qu'avait notre magistrat de l'époux de cette dernière... pas de doute qu'il était prêt à lui donner un petit coup de pouce. Au pire, Arthur, son fils, finirait lui aussi, par dire les choses au baron, le jour où il sera marié à Iris.

Mieux valait parler de chevaux, le ton était plus détendu, il y avait clairement moins d'enjeu et la jeune femme y prenait du plaisir. L'homme suivait donc le mouvement, écoutant les échanges, sans s'immiscer dans la conversation, ce n'était pas lui qu'il fallait convaincre, il était simplement là pour épauler. Son regard de fin observateur, suivait les deux poulains que l'on présentait. Il restait silencieux, jusqu'à ce qu'on lui demande son avis.

- Il y aurait de quoi faire, avec les deux. Bien que je vous aie dit de ne pas craquer pour tout ce que vous verrez et de ne pas trop avoir de chevaux au départ, si ces deux ont votre préférence, je ne vois pas pourquoi cela serait un mauvais choix. A moins que vous ayez dans l'idée d'aller visiter d'autre harras?
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Caleb Blakemore
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Violet Hanovre Hadid


Horse

Ft Caleb Blakemore


J’aurais aimé voir Caleb et vous ensemble. Je suis sûre que vous étiez terriblement charmants. -“J’écris à mon Parrain et il m’a dit qu’ils viendraient pour le printemps. Leur fille se marie.” Annonçais-je à mon respectable allié. Il y avait de fortes chances que Caleb soit d’or et déjà informé sur cette excursion. Cependant un comte averti en vaut deux. Je savais que vous comptiez sur sa présence. En revanche, connaissant la posture de la comtesse au sujet de la noblesse ce ne devait pas être aisé. En y songeant, je me disais que ça n’avait pas dû être évident pour Amélia d’entrer dans notre cercle. Comme il en était impossible pour mon journaliste. Ne serait-ce que ses origines ethniques, rendaient l’espoir vain. Était-ce pour cela qu’ils avaient tous deux un caractère si trempé ? Le fait d’être exclu rendait-il plus volontaire ?

Je lançais un petit regard sur Caleb. J’avais bien envie de lui poser la question. Mais, je sentais que cela ne ferait pas forcément écho chez lui. Il était comme Père. Sûr de la place de chacun dans le royaume. Il n’y avait pas d’intégration qui tienne. -“Mh. Souvent, les journalistes me questionnent sur nous. Ils disent que nous sommes fermés. Que nous vivons en dehors de la société.” Ce que disaient aussi Amélia et Prem d’ailleurs. -“ Je ne sais pas quoi en penser. J’ai toujours trouvé que nous sommes, au contraire, très terre à terre. ” Car contrairement à ce que pensaient les gens, nous devions agir par la raison. Nous étions habitués à faire des actions logiques. Il y avait beaucoup de stratégies dans le quotidien. Très peu, sinon, pas du tout de fantaisie.

J’avais bien trop peur de trahir notre secret, pour aller plus en profondeur sur le sujet de la passion. S’il n’avait été le futur beau-père d’Iris, j’aurais sans doute osé. Enfin, c’était plus sage comme cela. Nous pouvions, à l’inverse, parler du Baron. Cela me dérangeait moins. Lord Leicester le connaissait bien. Lui. -“Nous avons du mal à communiquer. ” “Beaucoup” aurait été plus juste. Mais, je ne voulais pas que le portrait soit sombre. Edward restait un allié de la Couronne. Celle dont nous protégions la stabilité. -“Je crois qu’il n’est pas heureux… en ma compagnie. Mais il ne veut pas le dire. Il ne veut rien dire.” J'aspirais pour ne pas soupirer trop fort. Je retenais mon souffle. Mes épaules se tendent d’un coup. Je sentais ma petite angoisse tambouriner dans mon ventre. Je posais ma main sur celle de Caleb pour réfréner sa bienveillance. -“Oh non. Ne vous embêtez pas avec cela. ” Edward n’aimerait pas du tout savoir que je m’étais confiée sur mon mal être et encore moins que quelqu’un se permette de le conseiller. Je savais qu’il me le reprocherai. La situation était assez tendue avec la campagne. -“Discuter avec vous et déjà d’une grande aide. ” Lui dais-je pour ne pas être trop négative ou alarmiste.

Le monde équestre n’était pas forcément plus paisible. Mais, il me passionnait. C’était bon de pouvoir me concentrer sur autre chose que ma vie de couple et mes petits malheurs de baronne. Mon ami le Juge avait raison, encore une fois. Je ne pouvais pas craquer dès le premier regard ainsi. -“Il y a un très bon haras que j’ai repéré. Mais, il se trouve en Ecosse. Je leur ai écrit. Je ne pense pas que je vais pouvoir m’y rendre dans l’immédiat. ” Nous devions passer le cap de l’Election. Moi je devais savoir ce que je voulais faire de mon avenir personnel. -“Peut-être cet été!” D’expérience le temps passait vite. Nous y serions bientôt. Mais, c’était un autre déplacement cette fois. Je ne pouvais demander un tel effort à M. Blakemore. Néanmoins, je pourrais lui écrire et lui faire un bon compte rendu. Je lui souriais complice.

Puis, j’allais demander à l’un des palefrenier la permission d’entrer. Il alla lever le loquet. C’était ma partie préférée de la visite. J'adresse un regard malicieux au comte avant de fouler l’herbe de la prairie. Quel dommage que je n'ai pas ma tenue pour monter. J’aurais aimé. Je m’approchais lentement du premier. Il était encore plus élégant de près. -“Bonjour.” Lentement, je me présentais à lui. Nous échangions un regard. Je me sentais sourire. Les bêtes étaient tellement plus simples que les humains. Je passais ma main le long de son encolure, tout aussi doucement. J’admirais sa musculature. -“Tu es beau...” Il me plaisait beaucoup. C’était un coup de cœur. Mais, le conseil de Caleb était en fond de mes pensées. Je me tournais dans sa direction. Je cherchais ses yeux de loin. Était-ce si imprudent d’écouter son coeur ? Oui, dans ce domaine, comme dans l'autre, je me posais de nouveau la question... Incorrigible Violet, me diriez-vous.

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Caleb Blakemore


► Les petits chevaux
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Violet & Caleb

Ainsi, Violet gardait un lien avec Zenon, c'était une bonne chose, ne pas le laisser totalement oublier l'Angleterre. Caleb aussi, avait quelques échanges, rares, avec son ami, mais ils ne s'oubliaient pas. Il hochait légèrement de la tête. En effet, ils auraient l'occasion de se revoir, un peu plus tôt que prévu. Les enfants De Lascelle n'étaient pas vraiment un sujet de conversation entre les deux hommes, parce que Zenon ne savait guère, finalement, tout ce qu'ils vivaient. Caleb avait presque plus de contact que son ami avec ses enfants. Parce que le juge croisait, en tous les cas, parfois, le fils flic.

- Oui, il me l'a dit.

Une petite moue marquait les traits du comte, alors que la baronne parlait des journalistes. Il n'avait pas une vraie appréciation de ces gens et de ce métier en général. Surtout quand ils se permettaient de critiquer leur façon de vivre. De quoi se mêlaient ces gueux, finalement? S'ils n'appréciaient pas de les voir vivre, sans doute par jalousie, qu'ils se prennent en main et fasse le nécessaire pour changer de vie. Ce n'était pas si compliqué, quand on avait la volonté. Oui, pour ce genre de personne, notre ami n'avait guère de sympathie. C'était même ce genre de chose qui faisait ressortir tout ce côté si désagréable de sa personnalité et cette façon de regarder les gens de haut.

- Vous ne devriez pas leur donner de votre temps Violet. Ces gens ne nous comprennent pas, ne nous ont jamais compris et ne nous comprendront jamais. Ils estiment que nous venons d'un temps Moyenâgeux, mais laissons-les le penser. Vous avez raison, nous sommes très terre-à-terre.

Et ils avaient les moyens, voilà tout. Blakemore les voyait vraiment comme des charognards prêts à tout pour un scoop. Se faire de la bile à cause de ces gens, n'en valait clairement pas la peine.

Les problèmes de couple n'étaient pas trop son fort. Si en plus la communication entre les deux époux ne se faisait pas, le comte ne voyait pas trop comment aider la jeune femme. Soit elle décidait d'insister et de faire parler son mari, soit elle finissait par s'y faire et trouverait le moyen d'être heureuse, ailleurs. Enfin, tout en accomplissant ses devoirs, bien sûr. Rien n'était si simple, il le savait. Il acquiesçait, puisqu'elle ne voulait pas qu'il en parle, il acceptait et ferait ce qu'elle lui demande.

- Je ne dirai rien. Mais vous savez que si vous changez d'avis, je serai là.

C'était bien tout ce qu'il pouvait faire pour elle, pour le coup.

- Bien, si vous souhaitez en visiter d'autres, il faudra peut-être mettre des options sur les chevaux qui vous plaisent, puis revenir ensuite les voir pour votre décision finale.

Parce que ce n'était pas rien. Comme il le lui avait dit, elle ne pouvait pas tous les acheter sur un coup de cœur. Même si elle avait les moyens pour. C'était plus la place et le travail que cela exigerait. Sans compter que si le mari n'était pas trop pour, mieux valait ne pas non plus le submerger de nouveaux équidés. Y allez petit à petit. Pour voir comment son équipe s'en sortait aussi avec les animaux. Elle avait suffisamment de temps devant elle, pour créer son cheptel.

Caleb laissait Violet entrer dans le parc, sortant une cigarette de son boîtier pour en fumer une, tranquille, Lui laissant tout le loisir de voir les animaux de plus près. Voir si le contact passait entre eux, elle avait l'air bien en tous les cas. Plus à sa place, que pendant le gala. Ou en tous les cas, plus détendue, heureuse. Pas besoin de voir son visage, pour le voir à la façon dont elle se déplaçait, le corps parlait beaucoup, aussi. Il avait l'habitude d'observer tous ces petits détails quand il jugeait. Alors que la dame était avec les chevaux, le lord discutait avec le propriétaire, lui posant des questions, sur les chevaux, ses prix, sa façon de s'en occuper, tout qui permettrait d'aider au choix final. Même si c'était Violet qui aurait le dernier mot, bien entendu.
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Caleb Blakemore
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