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[CLOS] L'enfer, c'est les autres | Ft. Ivan pnj, JB & Lars
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Maxyne Jørgen
Ivan
home sweet home
AVRIL 2026

            Maxyne se laissa surprendre bien malgré elle par le déluge qui s’abattit soudainement sur la ville, baignant les rues de l’odeur douce de la pluie sur le bitume. Autour d’elle, les âmes commencèrent à s’animer, à courir pour mieux se réfugier dans leur voiture, sous les porches, dans la boutique la plus proche. Il y eut un instant de flottement. La jeune femme profita de la sensation des gouttes sur son visage, des souvenirs qui l’enserrèrent quelques secondes pour la laisser nostalgique d’une époque révolue. Une époque où elle était encore une enfant, une gamine qui défiait les remontrances de sa mère pour aller tremper ses chaussures dans les flaques d’eau. Le début d’un vague sourire se dessina sur ses traits. Cependant, ce dernier disparu à la vue d’une silhouette imposante sur l’autre côté du trottoir. Son palpitant accéléra à grande vitesse, son cerveau cria de fuir, mais ses pieds restèrent cloués au sol. Des souvenirs, des flashs remontèrent à sa mémoire, tout paraissait à la fois réel et irréel. Ses doigts tremblotants tentèrent d'attraper son téléphone au fond de la poche, tandis que ses yeux fixèrent cette ombre qui l’observait. Elle avait peur, terriblement peur. Elle se voyait à nouveau souffrir, crier, pleurer. Il était là, il avait retrouvé sans la moindre difficulté. Et cette fois il allait en finir, il n'en ferait qu'une bouchée.

« Papa ! »

Les mirettes effrayées de Max clignèrent plusieurs fois. Elle passa de cet homme se penchant en avant les bras grands ouverts, à cet enfant courant pour se réfugier sereinement. Elle réalise alors que ce n'est que le fruit de son imagination, que la douleur qui lui restait ancré continue encore de la tourmenter. Elle inspire une fois, deux avant de prendre sur elle. Ce n'était rien de plus qu’un mirage, qu’une mauvaise impression. La brune réajusta sa sacoche de cuir sur son épaule avant de cheminer lentement vers la maison. La jeune femme pouvait se sentir chanceuse, elle était l'une des rares à avoir survécu à Jack l'éventreur. Pourtant, ce n'était en aucun cas le sentiment qui l'envahissait. Où qu'elle allait, où qu'elle regardait, il y avait cette oppression constante. Cette pensée la hanter. L'épée de Damoclès était comme une bombe à retardement qui allait finir par tomber. Comme si sa vie n'était pas déjà assez merdique.

Elle l'attrapa finalement son combiné, ses doigts tapotèrent rapidement pour envoyer quelques mots à Baptiste. Sa journée se terminait par chance plus tôt, il n'avait pas à s'inquiéter davantage elle rentrait directement. Elle espérait qu'il aurait pensé à acheter du lait cette fois-ci. Une étrange réflexion, plus encore en se répétant que, c'est vrai il dormait chez elle. La brune ne s'était pas attendu que cet amant s'inquiète autant pour sa personne. Pour qu'il prenne la casquette amicale accompagnant la première. C'était flatteur et en même temps presque normal, les deux avaient accroché sans chercher quoi que ce soit. Et au moins avec lui à ses côtés, elle se sentait en sécurité. Elle n'avait rien demandé de prime abord, elle était même prête à rentrer chez elle toute seule, à s'accrocher à son revolver, sautant hors de son lit au moindre bruit. Mais lui ne lui avait guère laissé le choix et ce n'était peut-être pas plus mal. Malgré ces événements et bien qu'elle prît du temps pour elle, il était impossible de cesser de travailler. Il y avait un certain nombre de patients qui comptaient sur elle, qui s'étaient habitués à elle et les laisser entre les mains de collègue – tout autant doué – lui plaisait que très peu. Quant au plaisir charnel, il était préférable de laisser ça dans le placard.

Maxyne s’ébroua en arrivant à la maison, passa une main dans ses cheveux mouillés pour leur redonner un peu de volume – en vain. Elle était déjà trempée jusqu’à l’os. À ce stade, un peu plus ou un peu moins ne changerait plus rien à cela. Elle croisa son reflet dans un miroir non loin de l’entrée et se félicita intérieurement d’avoir opté pour un mascara résistant à l’eau, avant de partir pour le boulot. Ses pas légers la portèrent jusqu’à la salle de bain où elle échangea sa veste trempée contre une serviette qu’elle fit frotter contre ses cheveux. Le temps de redescendre jusqu’à la cuisine, d’envoyer un mot doux à sa fille précisant qu’elle l’appellera dans la soirée et, fit chauffer un peu de thé. Éden lui manquait terriblement, mais là où elle était, sa sécurité était avérée.

La jeune femme eut à peine le temps de sortir une tasse, qu’elle entendit la sonnette de sa porte d’entrée. S’il s’agissait encore de la voisine réclamant du sucre pour la huitième fois, elle risquait de lui envoyer le paquet au visage.
Soupire lasse qui lui échappa, elle avança en traînant les pieds jusqu’à la porte. À moins que Baptiste n’ait oublié le double de ses clés ce matin, elle avait manqué de très peu. Malheureusement, l’idée de le charrier à ce sujet s’évapora en un claquement de doigt. Elle resta bêtement figée, le cœur manquant un battement.

« Oh merde. »

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Maxyne Jørgen
Maxyne Jørgen
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Prem Hadid
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ivan zarova
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Ivan retire son chapeau en feutre noir d'une main. Le posant contre son torse, il prend quelques instants pour regarder « sa » fille, et constate qu’elle a vieilli, mais lui aussi. Ses yeux gris acier se plissent, deux lames tranchantes au milieu de son visage, comme chaque fois qu’Ileana le décevait. D’ailleurs, sa mort l’avait plus déçu que chagriné. Cette fille lui avait fait prendre bien des rides, du moment de son adoption jusqu’à aujourd’hui, alors qu’il la retrouvait là… bien vivante. Elle ne pouvait même pas coordonner sa propre mort de façon efficace.

Ne sois pas si vulgaire, Ileana. C’est comme ça que tu accueilles ton père?

D’un geste sec de la main, Ivan secoue son chapeau. Les gouttes de pluie s’y étant amoncelées éclatent contre la porte d’entrée de la maison de sa fille, s’écoulant en traits grisâtres contre la blancheur de la porte. La pluie de Londres est sale, chargée de charbon et de gaz toxiques crachés par les usines. Ivan entre alors, et avance à l’intérieur de la maison joliment décorée. Confortable. Prévisible. Cela lui rappelait un peu sa femme. Il se retourne pour jeter un œil à la cuisine, et cogne une jointure contre le comptoir en marbre. Véritable. Une moue impressionnée crispe ses lèvres.

Tu te débrouilles bien pour une macchabée. Tu as au moins retenu quelques-unes de tes leçons.

Il lui avait bien inculqué tout l’intérêt qu’un homme pouvait avoir d’une femme sachant tenir un budget. Cela avait payé — le voilà qu’il faisait des jeux de mots — finalement, puisqu’elle avait fait un bon mariage. Ivan se retourne alors vers sa fille, et pousse un soupir las.

Est-ce donc cela que tu voulais? Vraiment? Ta liberté? Ta liberté de faire quoi exactement?, demande-t-il en se posant sur l’un des tabourets près du comptoir.

Elle aurait pu avoir une belle vie, à Bucarest, si elle s’était satisfaite de son sort. Un sort enviable, prestigieux, que beaucoup de jeunes roumaines auraient rêvé d’avoir. Quelle ingrate… Stupide idée que sa femme avait eu de l’adopter. Il avait vraiment eu l'espoir de réussir à la modeler à son image. En y repensant, c’était presque d’une touchante naïveté, mais que peut-on faire contre une génétique pareille? C’était le sang de son faiblard d’oncle qui coulait dans ses veines.

Trouver ton adresse a été un jeu d’enfant. Nous avons rendu visite au journaliste qui a publié cet article sur toi. Ils sont aussi mous que les journalistes roumains. Corneliu — tu te souviens de Corneliu? — lui a à peine brisé le nez qu’il nous donnait le nom de cet autre journaliste. Celui-là à eu de la chance de ne pas se trouver chez lui. Tu sais comme je hais les orientaux… Puis j’ai reconnu ta vilaine écriture là-dessus.

Ivan glisse la main à l’intérieur de son manteau et en retire une carte de visite. Un numéro de téléphone est inscrit à l’arrière. Retracer le numéro correspondant à cette «Joy» avait été facile. Ivan fait glisser la carte de visite jusqu’à sa fille.

Alors c’est ce que tu faisais. Alors que tout le monde te croyais morte, tu vendais ton cul. J’ai investi tellement en toi, j’ai dépensé de l’argent pour faire de toi une femme convenable, et c’est ainsi que tu me remercie? En baisant avec des putains d’arabes?! Rugit-il finalement. Il s’avance vers elle et la gifle. Mic curvă!


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Prem Hadid
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11.04.21 22:01
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Maxyne Jørgen
Ivan
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AVRIL 2026

            Maxyne senti son cœur accélérer dangereusement. Un signal d'alerte criait au fond de son cerveau, mais aucun de ses muscles n'eut la décence de répondre convenablement. Ses lèvres avaient à peine laissé échapper quelques brides d'une arrière-pensée voilé, qu'elle la regrettait déjà. Il était comme dans son souvenir. L'âge l'avait profondément marqué, mais cela n'enlevait en rien à la noirceur qu'il dégageait. Il lui paraissait même plus terrifiant que la dernière fois qu'il déposa un tel regard sur sa personne. Le temps ne pouvait pas le rendre plus clément.

La voix rauque de son père arracha un frisson glacial sur sa chair. Elle savait depuis treize ans que ce n'était qu'un compte à rebours, que cette scène serait inévitable, qu'elle le reverrait, lui et toute la colère qu'il avait probablement due emmagasiner à son égard. Pourtant, tant qu'elle ne l'avait pas sous les yeux il lui était presque possible de croire qu'elle éviterait le coup fatal.
Dans son silence elle le laissa entrer. Ou plutôt, elle laissa sa carrure imposante franchir le seuil sans qu'elle ne l'ait invité. Elle referma la porte et s'empressa de suivre ses mouvements minutieusement. Ivan était là, à Londres, chez elle. Il était aussi réel que les démons qui frappaient dans ses rêves. Ses compliments n'en étaient pas, elle le savait, elle restait muette. La boule dans le creux de son ventre n'était pas pleine de rage comme elle l'aurait pensé, elle n'avait pas le goût amer qu'elle s'était imaginée tant de fois. La peur dominait tout le reste. Cette peur viscérale qui l'avait envahi alors qu'elle n'était qu'une enfant, l'empoisonnait encore de l'intérieur aujourd'hui.

Il ne comprenait pas, il n'aurait même jamais compris ce désir brulant qui l'habitait depuis tout ce temps. Cette liberté. Cette liberté de simplement vivre.

« Trouver ton adresse a été un jeu d’enfant. Nous avons rendu visite au journaliste qui a publié cet article sur toi. »

La brune observa cet homme paisiblement installé dans sa cuisine. Celle-ci lui semblât soudainement affreusement minuscule. Maxyne senti un coup de pression envahir ses poumons, un instant en imaginant le corps sans vie de Prem tristement allongé dans son appartement, elle s'en mordit même la lèvre, pensant qu'il avait probablement perdu la vie par sa faute. Et, quand bien même elle lui en voulait pour avoir fouiné là où il ne fallait pas, elle ne lui souhaitait pas tant une telle fin. Pas des mains a lui. Il jouait de ses mots, il semait le doute. Jusqu'à finalement l'inquiéter pour rien. Pour l'instant. Un maigre soulagement qui parcourut ses épaules qui se relâchèrent faiblement. Combien de temps encore avant qu'il n'ordonne à Corneliu de l'exécuter ? Elle avait le souvenir de cette ombre imposant suivant son père, de ce visage froid qui ne souriait jamais, de ses mains qui n'avaient guère peur de se salir. Peu étonné qu'il soit encore au service de la famille. Elle aurait pu parier qu'il l'attendait sagement à l'extérieur, qu'un simple signe de sa part suffisait pour qu'il passe la porte d'entrée et en finisse.

« … Puis j’ai reconnu ta vilaine écriture là-dessus. »

Ses iris sombres fixèrent la petite carte qui glissa sur la table. Elle savait parfaitement ce qu'il y avait inscrit dessus, pourtant, elle s'avança pour s'en assurer. Pour vérifier qu'il s'agissait de ce détail qui avait tout fait foirer. Idiote. Malheureusement, Maxyne n'avait pas vu venir la gifle qui se déposa brutalement sur son visage. La douleur se mit à irradier son épiderme. Sa poigne s'était raffermit depuis tant d'année à moins que, étant désormais adulte il ne retenait plus la violence de ses coups. La Serbe avait oublié à quel point elle détestait ça, à quel point le mal la dévorait. Ses yeux se remplirent de larme, mais elle retint de couler. Comme la petite fille qui encaissait autrefois les coups silencieusement. Sauf que cette fois elle était assez grande pour ouvrir la bouche.

« Je préfère baiser des putains d'Arabes que de jouer l'épouse parfaite au bras d'un homme aussi mizerabil* que toi. Désolée de te décevoir papa, mais je ne suis pas aussi docile que maman. »

Le regard se posa droit dans les yeux d'Ivan. Là où elle aurait autrefois baissé les yeux, où elle se serait excusée, laissa son venin dilater sa langue. Ça la démangeait depuis trop longtemps. Il venait de donner la poussée d'adrénaline qui lui manquait cruellement.

« Tu voulais faire de moi une femme convenable. Pourquoi ? Je n'ai jamais rien demandé ! Je n'ai jamais voulu ça ! Tu me l'as imposé. Que voudrais-tu que je te dise ? Que je suis désolée ? Que je cherche ton pardon ? Un petit rictus passa délicatement sur ses lèvres. Il ne me semble pas que ce soit l'une de tes qualités. »

Son père était-il réellement capable d'offrir le pardon à qui que ce soit ? Elle n'en était pas certaines. Elle avait encore moins le souvenir que ce trait de caractère ce soit aperçu ne serait-ce qu'une fois dans ses actes. Néanmoins, elle cherchait la bête, elle cherchait le mal au lieu de le fuir comme la peste. Elle savait déjà cette action l'amenant à sa perte.

« Tu refiles toujours le sale boulot à Corneliu. Trop peur de te salir les mains. J'imagine qu'il attend sagement dans la voiture, comme un caine murdar**. Tu voudrais l'appeler et lui demander de venir nettoyer la merde ? Ou, tu as les couilles de t'en charger toi-même ? »

_______________________
mizerabil* = misérable
caine murdar** = sale chien

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Maxyne Jørgen
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ivan zarova
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Ivan claque la langue contre son palais, consterné par le langage qu’utilise sa fille.

- Comment oses-tu parler ainsi de ta mère? Dénigrer sa docilité alors qu’elle a toujours eu un inexplicable point faible envers toi.

Toujours trop indulgente envers cette enfant. Voilà où l’indulgence de sa femme les menaient maintenant. Peut-être aurait-il dû en finir plus tôt avec elle. La fureur de Maxyne était une bonne chose, tant qu’elle était contrôlée. Si autrefois le claquement de sa main contre sa joue suffisait à la faire taire, sa vie de dépravée faisait agir Maxyne en adolescente effrontée, mais elle avait toujours eu des propensions à l’hystérie, comme sa mère. Il aurait dû avoir un fils…

Avec un visage de marbre, Ivan rétorque, d’une voix aussi calme que celle de quelqu’un évoquant ni plus ni moins que l’évidence.

- Mais je n’ai jamais eu le besoin, ou la nécessité de te demander quoique ce soit, fille, dit-il, paternaliste, en plissant de nouveau les yeux. Tes désirs, ta volonté, tes envies ont toujours été insignifiants. Peut-être ta mère t’as trop longtemps bercé d’illusion, mais soyons clairs : tu n’as pas de libre arbitre dans cette famille, et tu n’en auras jamais. Tu n’as rien à me dire. Tu as seulement à obéir.

Mais même ça, elle semblait en être incapable. Toutefois, elle avait raison à propos de Corneliu. Il était son chien. Un chien qui venait quand on l’appelait, et qui chassait extrêmement bien. Cependant, il n’en aurait besoin que si sa fille se montrait particulièrement rebelle. Il n’y avait que lui pour ficeler les pieds et les mains aussi solidement qu’un boucher ficelait un filet mignon.

- Ne sois pas inquiète pour l’état dans lequel nous quitterons ton chez toi. Je ne compte pas te tuer. Tu es toujours un atout précieux. Puis, ton mari a très hâte de te revoir, susurre-t-il.

Le visage d’Ivan se brise alors d’un sourire terrifiant. Il espérait qu’elle se soit attendu à cela, car le mariage était toujours valide. Sans lui, sans doute aurait-il pu en finir avec elle. Pourquoi insister, après tout, à la garder en vie, puisqu’elle préférait mourir plutôt que d’adhérer à leur plan. Mais si une chose était sacrée en ce monde, c’était le mariage, et les alliances qui venaient avec. Pour cela, il fallait qu’elle soit en vie, au chaud dans le plumard de son mari. C’était presque romantique au fond, qu’il ait attendu tout ce temps pour elle, le pauvre fou.

- Tu te souviens certainement de lui. Je ne lui ai pas dit que la sainteté du mariage ne voulait pas dire grand-chose pour toi, mais je crois qu’il s’en doute peut-être. Je ne voyais pas l’intérêt de lui en parler, puisque lorsque je retrouverais cet Arabe, Corneliu l’achevera d’une balle dans la nuque, comme d’habitude, même s’il mériterait bien pire. Ce sera la même chose pour ce policier. Il a l’air de bien t’aimer, celui-là. Un client régulier, je suppose?


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Prem Hadid
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Lars Wilanowski
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LIENS : Mari de Maxyne
beau-fils de Ivan Zarova


Lars avait le pas rapide. Est-ce qu’il était inquiet ? Non, il voulait surtout garder la main sur les évènements. Une fois au bon étage, Lars s’arrêta, prit le temps de repositionner son costume correctement, puis entra dans la maison. S’ils étaient seuls ici, l’homme savait très bien qu’ils étaient épiés par la presse mais aussi d’autres hommes de main qui étaient à l’extérieur. Lars savait très bien que ce n’était pas le moment de faire des vagues. Il ne fallait rien faire de répréhensible sous peine de se faire remarquer. L’homme était venu pour Ilenea, pour cette femme avec qui il était encore marié. Elle n’était pas morte comme ils l’avaient tous crus. Quelque part, Lars était presque fière de sa compagne. Elle avait trouvé les ressources nécessaires pour ne pas se laisser faire… Mais l’homme était aussi dans une colère noire. Il avait été dupé. Ilenea était devenu une prostituée de luxe. Sa femme… Au-delà des questions d’égo et pouvoir, peut-être qu’un sentiment plus noble était présent. Mais la colère dominait tout son être.

Lars entra dans la pièce. Son regard noir se figea sur Ilenea. Pendant un bref instant, il ne put se détacher d’elle. De la voir ainsi, en chair et en os, bien vivante, c’était saisissant. Il avait oublié. L’hériter des Wilanowski avait réellement dû faire un deuil à la première de mort de sa compagne. Elle avait fait partie de sa vie, elle avait été importante… mais le serait-elle de nouveau ? Il le fallait. Lars était profondément perturbé. Les morts n’étaient pas sensés revenir à la vie. Plus rien n’avait de sens.

L’homme se fit tout de même violence et salua la troisième personne présente dans la pièce. « Monsieur Zarova. ». Est-ce que Lars l’appréciait ? La réponse n’avait pas d’importance. Ils avaient un accord. Ils travaillaient ensemble. Lars fit un pas de plus dans la pièce, mais laissa le total contrôle de la situation au doyen. Le mafieux était respectueux de son beau-père. Il lui laisserait faire ce qui devait être fait… dans la limite du raisonnable.


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25.04.21 16:56
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Maxyne Jørgen
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            Les mots de la Serbe s'échappèrent à une vitesse folle. Elle était à deux doigts de laisser sortir toutes ses années de frustrations et de rage qui lui dévorait l'âme. Une idée trop dangereuse sans prendre la peine de penser à ce qui risquait de lui revenir en retour. Qu'est-ce qu'elle craignait réellement au fond ? Qu'il lève la main sur elle une fois encore ? Sa peau était presque prête à encaisser les coups. La brune le provoquait, pourtant, elle savait de quoi il était capable. S'il devait faire venir Corneliu elle ne donnait pas cher de sa peau. Cet homme était terrifiant, même après les années, il n'y avait aucun doute sur ce fait. Face a lui, il n'était pas question de jouer les isolantes, particulièrement parce qu'il n'aurait aucun scrupule à lui faire mal par simple plaisir. Il était bien le chien de son père pour une bonne raison. Si elle avait été réellement morte, tout ceci n'aurait même pas été un souvenir. Elle en regrettait presque de ne pas avoir perdu la vie pour de bons.
Maxyne n'avait jamais eu autant d'insolence envers son père. Mais les réponses qu'il lui offrait força sa bouche a rester muette. Elle n'était rien de plus que ce qu'elle fut déjà, étant enfant ; un pion qu'il pouvait déplacer à sa guise. Tout désir quel qu'il soit n'était rien de plus que des fantasmes inatteignables. Être libre pendant plus de dix ans était un rêve qui touchait malheureusement à sa fin. Et là où il y avait son père, il y avait malheureusement son époux. Un homme qu'elle n'était guère prête à revoir d'aussitôt. Elle espérait secrètement qu'il n'est pas encore franchi la frontière et posé un pied sur le sol anglais. L'adrénaline qui était montée dans ses veines redescendit lentement. Ses yeux fixèrent le sourire qui s'afficha sur son visage et elle détestait ça. Elle détestait être coincé seule avec ce monstre-là. À croire qu'elle fut affluée d'un don pour les attirer.

« Tu te souviens certainement de lui. Je ne lui ai pas dit que la sainteté du mariage ne voulait pas dire grand-chose pour toi, mais je crois qu’il s’en doute peut-être. Je ne voyais pas l’intérêt de lui en parler, puisque lorsque je retrouverais cet Arabe, Corneliu l’achèvera d’une balle dans la nuque, comme d’habitude, même s’il mériterait bien pire. Ce sera la même chose pour ce policier. Il a l’air de bien t’aimer, celui-là. Un client régulier, je suppose ? »

Elle se souvenait de son mari, du genre qu'il était avec elle. Mais ce n'était qu'un détail, tant qu'elle ne l'avait pas encore revu de ses yeux, il n'était pas un problème à proprement parler. Elle voulait s'en convaincre dur comme fer. Cependant, cette menace qui plana créa un nœud au fond de sa gorge. Elle peina à déglutir convenablement. Elle ne voulait pas lui donner la satisfaction d'avoir touché un point sensible, mais les réactions de son corps la trahissaient à ce sujet.

« Je t'interdis de t'en prendre au policier. Tue l'Arabe si le cœur t'en dit, mais laisse l'autre en vie... »

Sa voix qui s'était imposé auparavant, n'était rien de plus qu'un murmure. Elle avait perdu toute rage en une fraction de seconde. Fredonnant presque une supplication sourde qu'il était facile de regrettait. Elle s'en voulait de tenir à cet homme et qu'il soit un moyen de la faire plier à ses exigences. Elle avait encore de la rancune envers Prem, mais à choisir, elle préférait le sacrifier sans la moindre hésitation.
Maxyne senti qu'elle tombait entre ses filets, mais il lui était impossible de revenir en arrière.
La jeune femme aurait aimé avoir la force de cacher une faiblesse parmi tant d'autres. Des mots cinglants elle aurait aimé lui en accorder, mais le bruit de la porte s'ouvrant subitement la força à rester sous silence. Elle n'eut pas le temps de quitter la pièce que l'intrus fit irruption dans la cuisine de lui-même.

Pétrifié brusquement sur place, Maxyne cligna plusieurs fois des yeux pour être certaines de ne pas être en plein cauchemars. Le regard froid de son mari fit manquer quelques battements à son cœur. Il était tout aussi réel que son père, probablement aussi en colère – si n'était plus – que ce dernier. Le temps l'avait lui aussi marqué. Il n'avait plus rien à voir avec ce jeune homme qui partageait autrefois sa vie. Cependant, ce qui l'effrayait en cet instant était de ne pas savoir comment son caractère avait évolué après tant d'année, à quel point elle devait s'en méfier. Elle dû prendre sur elle pour se redonner un peu de contenance, pour ne pas laisser apparaître la peur qui rongeait ses os.
Son regard eut un mal fou à se détacher de lui. Elle ne l'avait pas aimé, ni même apprécié, mais il avait été son homme, son cavalier, son partenaire, son époux, impossible de l'oublier. La seule chose qui lui fut possible d'adhérer en sa compagnie était les plaisirs charnels où ils semblaient se compléter. Maxyne descendit finalement le regard sur ses mains elle fronça les sourcils et croisa les bras.

« C'est comme ça que tu respectes ta nouvelle femme, en portant la bague de la première ? »

Elle avait vu passer l'information, elle avait même ri en lisant les titres du journal Serbe. Mais elle ne s'était pas attendue à ce qu'il garde ce bijou qui n'avait aucune importance, ni même de valeur sentimentale. Pas de bonjour, pas de « ravie de te voir, tu m'as manquée », rien de tout ça n'eut besoin d'être formulé, tant cela transpirait le mensonge. Elle lançait des pics, à défaut pouvoir prendre ses jambes à son cou, de courir chercher son arme, ou simplement d'appeler à l'aide.

« Ou, elle a préféré te fuir elle aussi, en voyant qui tu étais vraiment ? Demanda-t-elle simplement, étonnamment calme, alors qu'elle était en réalité curieuse de savoir si cette pauvre femme était encore en vie ou non. Tu joues les caniches de mon père maintenant ? »

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Maxyne Jørgen
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Ivan hausse un sourcil, étonné par la réaction de sa fille.

Tu m’interdis? Répéta-t-il d’un air circonspect. Intéressant. Tu tiens beaucoup à lui, il semblerait.

Laisser ce policier en vie était une mauvaise idée, encore plus que l’Arabe. Si, en Serbie, les forces de l’Ordre écoutaient facilement les ordres de gens comme lui, ici, la police ne plierait pas aussi facilement. Toutefois, cet homme s’avérerait peut-être l’appât au bout du hameçon qui attirerait Ileana avec les autres poissons.

Au même moment, Lars fit irruption dans la maison. Ivan avait beaucoup de respect pour son gendre. Même après la supposée mort de sa fille, ils avaient continué de travailler en étroite collaboration, et les affaires se passaient toujours bien. C’est quelqu’un comme Lars qu’il aurait dû avoir comme fils, le mauvais caractère en moins. Lui comme Ileana brûlaient de la même genre de flamme, souffraient du même tempérament explosif. Quels terribles enfants ces deux-là auraient-il pu faire, si Ileana était resté auprès de lui. Peut-être le verrait-il bien, d’ailleurs. Il n’était pas encore trop tard pour ça, à condition que le jeune couple accorde leur violon. En les regardant tous les deux se dévisager en chiens de faïence, Ivan se dit qu’avoir du feu dans les veines devait être terrible. Il préférait sa glace.

Ivan sourit en entendant sa fille cracher de nouveau son venin à son mari. La voir se débattre vainement avait quelque chose d’amusant. Encore plus amusant serait de voir la réaction que Lars face à ces accusations ridicules et hystériques.

Mais qu’as tu donc contre les chiens, ma fille? Je sais que notre dernière balade à cheval t’as laissé une mauvaise cicatrice et un mauvais souvenir, mais ce n’est pas une raison pour t’en prendre à tout le royaume animal, dit-il posément.

Glissant sa main dans la poche intérieure de son manteau, il sort un paquet de cigarette étiqueté en cyrillique, pour en glisser une entre ses lèvres. Une fois qu’elle rougit par la flamme de son briquet, il ferme son briquet d’un geste vif du poignet, le claquement métallique s’abattant comme un couperet. Trêve de plaisanteries. Ivan s’avance vers les deux tourtereaux, expirant sa fumée dans l’air. Les dévisageant chacun à leur tour, pensif, il pose finalement ses yeux glacés sur sa fille.

Voici ce que nous allons faire. Tu vas venir avec moi à l'ambassade de Serbie et tu y resteras, sous la bonne garde de mes hommes et de Lars. Si tu refuses, Lars se fera certainement une joie d’abattre ton cher policier. Si ce dernier franchit les limites de l’ambassade, s’il n’y pose qu’un seul de ses doigts de pied, il ira rejoindre l’Arabe au fond de la Tamise, сте разумели? Lars, fait en sorte qu'elle fasse rapidement ses bagages, et fouille un peu la maison. Quant à vous deux, essayez de ne pas vous étrangler, s'il vous plait, dit-il, en marchant vers la sortie.


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Prem Hadid
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01.05.21 16:22
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Illeanea était en train de dépasser la ligne rouge. Lars était en train de fulminer intérieurement. Elle ne se rendait pas compte à qui elle parlait, des risques qu’elle prenait. Calme par contrainte, Lars ne fit pas de commentaire mais son regard noir en disait long. Il était nécessaire qu’elle se calme, pour son propre bien.

Alors qu’Ivan Zarova quittait la pièce, Lars fit un pas de plus et attrapa fermement le poignet d’Illeanea. Il la força à le regarder, le visage proche du sien. Il n’y avait pas d’amour entre eux et il n’en aurait jamais. Menaçant, Lars expliqua froidement « Ne parle plus jamais de Nina de cette manière. » Désormais, elle était prévenue. Si Illeanea persistait dans son insolence, elle allait avoir des problèmes. Lars n’avait jamais levé la main sur elle pour le moment. Il préférait que cela se passe de cette manière. Mais avec le temps, il s’était aussi rendu compte qu’il supportait beaucoup moins certaines insolences. Il fallait que sa compagne le comprenne. Et ce rapidement.

Lars la relâcha « Dépêche-toi de prendre tes affaires. » Ils savaient tout deux comment ça allait se passer. Quoi qu’il arrive Illeanea allait devoir obéir. Elle était bloquée et rien de changerait pour le moment. Il n’y avait pas d’échappatoire pour elle. Lars était plus grand, plus fort, et il n’avait pas peur de sa salir les mains. S’il fallait la contraindre par la violence, il le ferait. Le mafieux ne prenait pas de plaisir dans cette situation. Contraint, il aurait sans doute préféré qu’elle resté définitivement morte. Cela aurait été plus simple pour tout le monde. Mais l’homme avait des obligations et il était nécessaire qu’il les remplisse. « Ne rend pas les choses plus difficiles. ». Ils connaissaient déjà la fin du film, ce n’était pas la peine de prendre plus de temps.

Tout à fait conscient du caractère tordu et dangereux de sa compagne, Lars ne la quittait pas des yeux. Il savait qu’elle serait capable de tenter quelque chose. Elle avait bien réussi à se faire passer pour morte…
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22.05.21 12:19
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Maxyne Jørgen
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            Maxyne ignora avec force la réplique de son père. Le souvenir lui restait amèrement en travers de la gorge. Il y avait toujours ce doute qui se subsistait ; l'avait-il fait de son plein gré ou non ? Il aurait eu plus a perdre, mais la fibre paternelle n'avait jamais été son point fort. Elle ravala durement ce goût désagréable sur le bout de la langue, tandis qu'elle a entendit le bruit du briquet s'allumer. Elle avait envie qu'il s'étouffe avec sa cigarette, qu'il meurt sur place et fasse taire enfin ce cauchemar incessant. Malheureusement pour elle, le destin n'était pas d'humeur à être clément, ni de son côté. Ses yeux froids posé sur sa personne et les menaces qui suivirent eurent le don de retenir les pics qui auraient voulu s'échapper. Tenter le diable n'avait rien de bon, ce n'était pas en les irritant qu'il serait possible de s'en sortir. Il n'y avait aucune certitude que les choses soient plus calmes une fois à l'ambassade, mais mieux valait ne pas rendre le tout plus compliqué. Cette idée d'y être enfermé la dérangeait, la dégoûtait, mais elle préférait encore les suivre qu'avoir la mort de Baptiste sur la conscience. À ce sujet, elle ne savait même pas comment il lui serait possible de lui dire de ne pas intervenir, de ne pas poser ne serait-ce qu'un orteil de l'autre côté de la barrière. Quelle poisse.

Ses yeux suivirent le déplacement de son paternel et une fois encore, elle implora au fond qu'il s'écroule d'un seul coup et meurt dans d'atroces souffrances, mais son vœu ne pu être exaucé. Elle fut subitement surprise par la fermeté des doigts de son mari accroché contre sa peau. Le nom de sa deuxième femme resta gravé dans sa mémoire. Un instant de doute à se demander s'il l'avait aimé, s'ils avaient été heureux ensemble. Elle préféra croire que ce n'était que de la curiosité mal placée à son égard et en aucun cas une forme quelconque de jalousie. Elle ne pouvait se permettre de l'être. Il ne le méritait pas. Cependant, la noirceur dans ses yeux lui fit froid dans le dos. Jamais il ne lui avait été possible de voir une telle lueur auparavant et, loin d'elle l'envie de savoir comment celle-ci s'était déclenchée, ni même jusqu'à quel point il pouvait aller. Lars n'avait plus rien de l'homme qu'elle connut, qu'elle aurait pu apprécier et peut-être même aimé si les choses avaient été différente.

Maxyne récupéra avec force son poignet. Sans un mot elle prit le chemin de l'étage. Elle savait cette bataille perdue d'avance. Elle attrapa son sac une fois dans sa chambre, y jetant des affaires sans prendre la peine de faire un choix. Bien qu'elle gardât la tête froide, au fond elle était des plus effrayés. Il y avait de quoi redouter le coup de grâce dans le dos. Si elle avait bien changé, il n'y avait aucun doute quant au fait que son époux avait lui-même évolué.

À la seconde même où il relâcha son attention sur sa personne, elle en profita pour récupérer son second téléphone dans sa table de chevet et le glissa dans ses affaires. Elle ne pouvait rester sous silence bien longtemps et puis, elle savait que Baptiste possédait ce numéro, leur laissant la possibilité d'échanger quelques lignes une fois enfermé dans sa tour d'ivoire. La seule communication possible tant cela restait un secret. Elle voyait déjà sa famille lui priver de son mobile principal. Puni comme si elle avait encore quinze ans. Impossible de savoir combien de temps on allait la maintenir en cage, mais elle n'était pas près de retrouver sa liberté. Max referma le zip de son sac et passa à côté de Lars en l'ignorant. Elle allait le suivre, cela ne voulait pas dire qu'il fallait obligatoirement lui adresser la parole. Elle récupéra quelques effets personnels dans la salle de bain, puis une fois terminé il ne restait plus qu'à quitter les lieux. En redescendant elle croisa la boule de poils miaulant, réclamant un peu d'attention. Le pauvre chat allait se retrouver seul, ne pouvant se permettre de demander de le récupérer.

Une boule au ventre se mit à l'envahir quand la porte d'entrée claqua dans son dos. L'assurance qu'elle s'était donné, la quitta un peu plus chaque seconde. Cette dernière flancha complètement en voyant la démarche de Lemoine s'approcher de la demeure. Elle se tourna vivement avec inquiétude vers son mari.

«  S'il te plaît, laisse le tranquille...  »

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Maxyne Jørgen
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31.05.21 13:48
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Le silence convenait très bien à Lars. Il n’avait pas envie de faire la conversation. Le mafieux se foutait bien de ce qu’avait pu vivre Illeanea pendant sa « mort ». Dans une autre vie, peut-être qu’il l’aurait apprécié, mais pas maintenant, pas de cette manière. Illeanea s’était fait passer pour morte, créant nombre des problèmes et de conséquences qu’avaient dû gérer le mafieux. Leur couple n’avait rien de choisi encore moins d’heureux. Non le mafieux ne prenait pas plaisir à voir sa compagne prendre des affaires pour se faire déloger du foyer qu’il avait choisi. Bien qu’elle l’ait fuit, Lars n’avait pas été un mauvais compagnon pour elle. Bien qu’il n’y avait pas de sentiment, ils avaient fini par trouver un certain équilibre. Lars lui avait appris à se battre et avait fait en sorte qu’elle puisse vivre correctement. Personne n’avait le droit de faire du mal à cette femme. Pourtant elle s’était fait passer pour morte. Le mafieux ne la comprenait pas. La réapparition de Illeanea avait au moins permis à Lars de partir de la Serbie et d’avoir une bonne excuse pour ne plus voir Nina. Ce n’était pas qu’il ne l’aimait plus, c’était qu’il était devenu bien trop difficile de la voir. La douleur avait provoqué un gouffre sans fonds entre eux. En la présence de Nina, Lars avait l’impression qu’ils étaient accompagné par le cadavre de l’enfant qu’ils n’avaient pas pu avoir.

Lars claqua la porte. Il mettait un point final à la vie que s’était construit cette femme. Il éprouvait une colère froide contre elle. Il n’y avait aucun sentiment positif envers elle. Mais si le Serbe n’avait pas peur de faire mal, il n’éprouvait pas de plaisir particulier à faire souffrir les autres. Pas ici en tout cas. Alors qu’Illeanea se retournait vers lui, le Serbe comprit rapidement la situation. Le mafieux avait conscience qu’il ne fallait pas faire de vague. Ils étaient en pleine rue et ce n’était pas le moment de régler des comptes. Ce n’était pas pour faire plaisir Illeanea qu’il agissait. « ça ne dépendra pas de moi. ». Ils auraient mieux fait de ne pas le croiser, cela aurait été plus simple. Le mafieux n’était pas seul et il fit signe à un de ses collaborateurs présent à l’autre bout de la rue. Il allait faire venir la voiture pour faire monter Illeanea et lui. De cette manière, les choses seraient plus vite réglé. C’était une confrontation qui s’annonçait inutile en plus de déplaisante.
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03.06.21 17:22
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Jean-Baptiste Lemoine

L'enfer, c'est les autres <<<

JB faisait son possible pour protéger comme il le pouvait Max. Il regardait souvent par-dessus son épaule et depuis quelques temps, il dormait sur son canapé. Enfin, quand il rentrait vraiment trop tard surtout. Leur relation avait évoluée au fil du temps, il se retrouvait attaché plus qu'il n'était prêt à le dire à cette jeune femme. Ils dormaient donc l'un chez l'autre, souvent. Le français préférait la voir sur Mojo que dans son appartement, mais elle avait la tête dure cette femme.... et il fallait bien qu'elle soit chez elle parfois. Elle avait aussi peur de le mettre lui en danger, mais pour le coup, c'était déjà fait, du moment qu'il avait décidé de ne pas la laisser tomber, il s'était mis sur la liste des ennemis de ces serbes et s'en foutait totalement.

Prem était ensuite venu lui demander de prendre soin d'elle, il l'avait fait bien sûr et l'Indien avait disparu ne souhaitant clairement pas se faire descendre, ce qui était bien dommage, mais ce qui était son choix, bien sûr. Il avait donc mis toute son énergie à sa protection rapprochée. Mais il fallait bien qu'il bosse aussi, devant laisser Max à ses propres occupations. Il n'aimait pas être loin d'elle et pour le coup, il allait s'en vouloir longtemps d'avoir dû quitter l'appartement ce jour-là.

Alors qu'il approchait de l'immeuble, il reconnut assez rapidement la silhouette de Jørgen qui sortait sur le trottoir, à sa façon de se déplacer, le flic comprenait qu'il y avait un problème, l'autre silhouette qu'il ne connaissait pas qui apparut très rapidement après son amante lui tira un grognement, il pressa alors le pas pour arriver à leur hauteur le plus rapidement possible, mais une sorte de gorille fort peu accommodant se posa alors devant lui, comme pour l'empêcher d'avancer plus, vu le regard qu'il lui lançait, c'était le mood, mais il s'en moquait.

- Max? L'interpellant donc. Levant les yeux sur le mec. Excusez-moi, mais vous êtes sur mon chemin et si vous ne bougez pas dans les trente secondes qui suivent, va falloir prendre rendez-vous avec un dentiste... le fixant de son regard noir, prêt à en découdre. Allez savoir si c'était son air ou le fait qu'ils savaient tous qu'ils auraient affaire à un flic, il put passer. Max, ça va? Étant suffisamment proche d'elle, s'adressant alors. Vous êtes?

*En français dans le texte
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Jean-Baptiste Lemoine
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13.06.21 19:47
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Lars avait déjà vu le film mille fois. Il ne prenait pas plaisir à le revoir. Mais cela faisait parti de son taff. Le mafieux était donc assez calme, bien qu’une colère sourde était en train de naitre au fonds de ses entrailles. Le trentenaire subissait les évènements et ça commençait vraiment à l’emmerder. Il n’était pas fait pour suivre, il était fait pour diriger. Tout comme il finirait par prendre la tête de la mafia serbe sur Londres.

Lars posa son regard, mis énervé, mis blasé sur l’homme qui venait de prendre un rôle dans la scène. L’amant de Illeanea probablement. Quelqu’un qui devait tenir à elle… un bon client ? Est-ce que Illeanea avait réussi à se faire apprécier de quelqu’un ? Lars en avait presque du mal à le croire. Le mafieux prit le temps de bien détailler le visage de cet homme, histoire d’avoir un « avant ». Le trentenaire savait aussi qu’il allait devoir bien se renseigner sur cet individu et réussir à connaître ses faiblesses, puis il les utilisera. Il n’était pas vraiment dure de garde un être humain sous contrôle : la violence, la drogue, le chantage. Il était juste nécessaire de trouver le bon outil pour briser les individus qu’il rencontrait. Il y avait toujours un idéaliste dans le lot, le genre de type qui pensait aller jusqu’au bout. Dans ce cas-là, la plupart finissait par craquer. Les autres mourraient. Tout n’était qu’une question d’efficacité. Lars n’en avait rien à foutre des règles, c’était bien pour ça qu’il était là.

L’affrontement étant inévitable, le mafieux se recula pendant un instant. Il laissa l’individu se concentrer sur Illeanea. Ce qui permis à Lars de bien préparer son coup. Le mafieux n’était pas particulièrement fort, grand ou très rapide. Mais il avait appris à utiliser sa tête pour savoir comment et quand frapper. Dans ce cas-là, l’analyse était simple. Il fallait frapper vite et fort. Cet individu avait l’air d’être un chien enragé qui ne savait pas lâcher prise. Lars aurait pu prendre le couteau cranté qu’il avait à sa disposition, mais il n’était pas totalement un enfoiré. Il avait promis à Illeanea de ne pas faire de mal à cet amant. Lui mettre une rouste suffirait. C’était aussi la porte de sorti la plus simple pour tout le monde.

Le nouvel individu était sur le côté et était occupé à prendre des nouvelles de son amante. Quel abruti. Froid et déterminé, Lars frappa une première fois. Le coup devait être le plus puissant possible. L’objectif était de frapper dans le ventre, de quoi obliger l’adversaire de se plier en deux. La suite était simple, frapper une deuxième fois, d’un coup de genou dans le visage. Ce qui allait sonenr et laisser la personne au sol. Le dernier coup était optionnel, ça pouvait être un coup de pied dans le bide ou le visage, à voir le niveau de résistance de l’individu qu’il avait en face de lui.
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05.07.21 21:27
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Maxyne Jørgen
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            Maxyne imaginait le pire en cet instant. Elle voyait tous les scénarios possibles et aucun d'entre eux n'étaient plaisants à voir. Aucun n'avait une fin digne d'une trêve pacifique. Il n'y avait pas de certitude qu'une effusion de sang soit évitable. Elle s'éloigna avec précaution de son mari pour s'approcher de Baptiste. Difficile d'expliquer la situation délicate qui venait lui tomber dessus. Quand bien même elle s'était préparée depuis des lustres, elle ne s'attendait pas à le vivre pleinement. Les présentations pouvaient attendre, elle préférait même les éviter au mieux et ce n'était qu'une perte de temps. Il n'y avait aucune idée de combien de temps elle se devait de rester auprès de sa famille et si même il y avait une date de limite. Après tout un mariage est fait pour durer jusqu'à la mort, à moins qu'un heureux divorce ne soit prononcé bien avant. Là-dessus, elle savait déjà cette proposition foutue.

« Il faut que tu t'en ailles. S'il te plaît. Ça va aller. C'est juste comp... »

Et il frappa d'un coup, sans prévenir. Un geste brusque qui la fit sursauter. C'était bien loin de ce qu'elle entendait par "laisse-le tranquille". C'était peut-être par vengeance ou plaisir, quoi qu'il en soit, à la seconde où elle tenta de repousser Lars, des gros bras s'interposèrent pour la retenir en place.

« Arrête ! Je t'en supplie... ARRETE ! »

Un spectacle affligeant. Il lui fut impossible de détourner les yeux, elle se débâtit, gesticula dans tous les sens pour se libérer de la poigne. En vain. À cet instant, la brune comprit réellement à quel point son époux n'était plus l'homme qu'il fut autrefois. À quel point ces années avaient renforcé le mal déjà bien ancré. S'il s'agissait d'une punition gratuite, le message semblait être gravé douloureusement dans sa mémoire. Maxyne donna un coup de coude dans l'entrejambe de l'homme de main, elle se dégagea attend et s'interposa avant le dernier coup entre les deux. La brune retenait difficilement son envie de pleurer, jamais elle n'avait encore regardé son mari avec autant de supplication dans les yeux. Cela lui crevait le cœur d'être aussi... faible.

« Laisse-le. Je rentre avec toi. Je ferai ce que tu veux, tout ce que tu veux, mais je t'en supplie, laisse-le tranquille... »

Maxyne était prête à se rendre n'importe où, sans broncher ni même lever le petit doigt s'il le laissait en paix. Fuir serait bien plus stupide. Elle ne bougea pas d'un pouce avant d'être certaine que la scène ne recommencerait pas. Elle espérait ne pas avoir de voisins trop curieux pour oser sortir le bout de son nez. Lentement elle s'approche du blessé, sur le qui-vive.

« Reste en dehors ça , dit-elle en l'aidant à se relever. Elle imagina facilement l'envie qu'il devait avoir de riposter et l'erreur que ce serait. Elle s'empressa alors de prendre doucement son visage entre ses mains et de le forcer à la regarder. Écoute moi. Ne fait rien. Je t'en conjure, s'il te plait... s'il te plait... »

Ce ne serait que de la légitime défense, après tout, il avait cogné le premier. Il était flic. Il était en droit de vouloir la protéger à son tour. Mais la situation était plus compliquée. Ce n'était pourtant pas l'envie qui lui manquait de le laisser faire.

« Il faut que je parte avec lui. C'est... c'est la meilleure chose à faire. Je t'assure que ça va aller , murmura-t-elle, loin d'être convaincu une petite larme roulant sur sa joue. Ne nous suis pas, ce serait prendre un risque inutile. Mais... Tu peux prendre soin du chat, pendant mon absence... Pour moi. C'est tout ce que je te demande. »

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Maxyne Jørgen
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14.07.21 0:06
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Jean-Baptiste Lemoine

L'enfer, c'est les autres
Le mec était silencieux, à voir sa tête, il n'était pas content de le voir débarquer, mais le flic s'en moquait. Il ressentait toute la détresse de Max et c'était ça qui était le plus inquiétant, il aurait bien voulu faire quelque chose, avoir une réponse, mais la seule qui vint, fût un violent coup au ventre. Ne s'attendant pas à une telle attaque, enfin pas aussi rapide, pas aussi en traître, il se retrouvait plié en deux, même s'il était capable d'encaisser ce genre de chose. Il n'eut guère le temps de plus, qu'il se retrouvait au sol.

C'était mal connaître la bête, de croire que si peu allait l'empêcher de venir à son tour sur le ring, mais la voix de la jeune femme l'empêcha de se relever avec force pour sauter à la gorge de son adversaire. Après tout, la légitime défense était de mise, il aurait même pu lui passer les menottes sans plus de cérémonie, après tout, il s'attaquait à un flic. Il n'aimait pas ce qu'il entendait, alors qu'il grognait en se redressant, ok, il fallait faire profil bas, ne pas montrer, encore, de quoi il pouvait être capable, il acceptait même l'aide de Max, lui tenant doucement l'un de ses avant-bras, alors qu'il plantait son regard dans le sien. C'était contre sa façon de faire, de la laisser partir ainsi, alors qu'elle était en danger. JB n'était pas stupide, il se doutait de qui pouvait être cette petite équipe de sales gueules.

Les mains qui maintenaient son attention sur son interlocutrice, l'obligeait à hocher légèrement de la tête. Il ne voulait pas, mais elle ne lui laissait pas le choix. Il avait une petite moue, avant de poser doucement ses mains sur ses joues.

- Ok, ok... je ne fais rien. Voir cette larme lui retournait les tripes, il aurait bien arraché celles de celui qui l'avait tabassé, mais garda sa colère dans un coin de sa tête. Lui essuyant doucement cette larme du pouce, alors qu'il tentait de lui sourire un peu, pour lui donner du courage, pour qu'elle comprenne qu'il serait toujours là pour elle et que bien sûr, il comprenait le message caché aussi. Je vais m'en occuper oui, tu fais attention à toi. Sous-entendu, tu me tiens au courant.

Si elle avait au moins un moyen de la contacter, c'était déjà ça. Il se recula alors doucement d'elle, pour regarder celui qui lui avait tapé dessus. Qu'est-ce qu'il avait envie de lui rendre la pareille, pourtant, il resta sage, mettant les mains dans les poches.

- J'voulais pas vous retenir. Bon on sentait quand même à sa voix, à sa façon d'être, que oui, il le voulait et empêcher Max de monter dans cette voiture, pour une destination qui lui était inconnue. Il avait tenté de ne pas montrer tous les sentiments qu'il pouvait avoir pour elle, lui éviter et s'éviter personnellement des problèmes, mais d'un côté... l'autre avait déjà dû deviner, non?

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20.07.21 22:04
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Dans une autre vie, peut-être que Lars aurait pu avoir une once de compassion. Mais la scène était terriblement banal et ennuyeuse, l’homme ne voulait juste pas perdre de temps. Le mafieux n’avait que faire des autres et de leur sentiment. Illeanea s’était entiché de cet homme, individu qui semblait avoir des sentiments similaires. Une histoire d’amour impossible, blablabla. Les trucs chiants à mourir et qui ne pouvait que finir mal. Tous les individus avaient leur drame et cette fois Lars jouait le rôle du méchant. A leurs yeux du moins, car le mafieux savait très bien qu’il était dans son bon droit. Si Illeanea ne s’était pas fait passer pour morte et encore pire, retrouvée, il n’aurait pas eu à gérer toute cette merde. Le karma était là.

Lars attrapa fermement le bras de sa femme et la traina. Il n’était pas violent. Il aurait pu l’être. Le mafieux n’était pas quelqu’un de fondamentalement mauvais, il voulait juste que les choses avancent. « Ne perdons pas plus de temps. » Les adieux avaient le don de s’étirer. Ils étaient aussi au milieu de la rue. Lars fit signe à une voiture – tout comme tout bon mafieux, Lars n’était jamais seul -. Le véhicule s’arrêta à leur hauteur et il fit monter sa compagne.

Attentif et prêt à réagir au quart de tour, Lars monta finalement dans le véhicule. Il s’assura que les portes arrière étaient bien verrouillées, puis déclara au conducteur. « Direction l’ambassade. ». Il ouvrit la boite à gants et vérifia que son arme de poing était bien chargé. Dans un silence glacial, il déclara « Tu aurais mieux fait de rester morte. »
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01.08.21 13:19
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