Louisa alluma une cigarette dans un mouvement nerveux. Elle savait très bien qu’elle n’avait pas à s’angoisser, mais elle n’arrivait pas à être plus calme. La blonde avait proposé à JB de venir à l’école du soir, c’était une association de prof’ qui venait faire des cours pour les candidats libres. Pour ceux qui avaient décroché du système scolaire classique mais qui avait tout de même besoin du précieux diplôme. Les cours avaient commencé depuis quelques semaines maintenant. Louisa avait presque été à chaque session, souvent en retard de quelques minutes et parfois absente à cause du travail. Mais pour la première fois, la blonde fournissait des vrais efforts pour écouter et apprendre. L’exercice n’était pas évident et parfois, elle avait l’impression que ça ne servait à rien. Son niveau n’était pas terrible… Louisa avait l’impression que d’obtenir un diplôme serait inatteignable. Pourtant, le fait de travailler avec des personnes au profil similaire et avec des profs attentifs, ça rendait les choses vraiment différentes. Louisa s’accrochait. Peut-être qu’il lui faudrait deux années au lieu d’une, mais bon, elle avançait.

Dans l’association, Louisa se sentait en sécurité. D’abord sur la défensive, la jeune femme s’était peu à peu ouverte. Austen Thomas, l’assistante sociale qui va l’orienter ici, avait bien fait les choses. Il y avait eu des moments où l’on avait demandé à Louisa pourquoi elle voulait ce diplôme, elle avait d’abord répondu pour trouver plus facilement du travail, puis que c’était pour montrer qu’elle aurait la même vie, puis au bout d’un moment Louisa avait expliqué sa motivation principale. Celle de montrer à JB qu’elle faisait vraiment des efforts, qu’il avait bien de compter sur elle, puis qu’il pouvait être fière. L’approbation du flic était devenue très importante pour la jeune femme.

Louisa regarda son téléphone. Il lui avait dit qu’il viendrait… Mais bon, peut-être qu’avec son boulot, JB aurait un empêchement. Dans le fonds, la jeune femme éprouvait une angoisse irrationnelle, celle d’être abandonnée. Puis Eden était arrivée à la maison. Louisa était particulièrement jalouse, parce qu’elle craignait d’être remplacée. Eden était la fille modèle que la blonde ne pourrait jamais être. Le français l’avait rassuré, il lui avait bien proposé l’adoption ! Mais cette crainte persistait. Louisa avait été abandonnée de trop nombreuses fois pour ne pas éprouver cette peur.

Dans l’obscurité de la nuit, Louisa avait terminé sa cigarette. Elle salua des camarades de classe qui rentrait chez eux. Les cours avaient fini un peu plus tôt, vers 21h45 plutôt que 22h. Madame Dumas avait accepté d’attendre un peu, le temps de ranger ses affaires. C’était une super prof qui avait accepté que JB passe pour qu’ils puissent échanger, Louisa voulait lui montrer qu’elle avait progresser !

Louisa répondit au geste sans réfléchir, se laissant aller dans les bras du flic. JB était venu. Sa présence lui fit un bien fou et la rassura. « J’suis contente que tu sois là. » Parce que c’était bien le cas. Alors qu’il s’éloignait, Louisa ne lui lâcha pas la main. Elle répondit, pressée « Non, non, c’est bon, t’as arrivée pile poile au bon moment. » Elle eut un sourire « Madame Dumas a accepté de rester un petit peu ! C’est cool. » Louisa eut un grand sourire. « Ouais ! ». Sans attendre, la jeune femme se dirigea vers l’entrée du bâtiment. Consciencieuse, elle expliqua « En fait, à la base, c’est à une maison de quartier. Mais ils prêtent les locaux. »

C’était un bâtiment ancien. Les murs étaient couverts par de nombreuses affiches d’associations et de prévention. Le genre de truc qui oscillait entre le joyeux chaos et l’art moderne. Louisa avait l’habitude de ce genre de locaux. Un peu partout, il y avait de quoi s’asseoir, même si certains sièges étaient défoncés par le temps et les mauvaises habitudes. Les lumières se faisaient rare dans le bâtiment. Louisa affirma « Faut pas trainer, mais c’est la prof qui a les clefs, donc pas de risque de rester enfermer ! » Ça serait dommage. Mais c’était déjà arrivé. Louisa comprenait bien pourquoi. C’était le genre de locaux plutôt sécure pour passer la nuit. Il y avait aussi des points d’eau, de quoi manger si on fouillait et quelques trucs de valeurs à chopper. Mais même si ce genre de penser traverser encore la jeune femme, ça ne faisait plus partie de sa vie.

Devant la classe, Louisa se présenta à la porte. Elle était partagée entre une certaine angoisse et la fierté de montrer tout ça à JB. Genre là, elle gérait grave quand même. Madame Dumas était une prof de la vieille école, les cheveux gris tirés en arrière et le visage cerné par de grandes lunettes. Si son visage était sévère, son sourire et ses yeux ne l’étaient pas. « ha, bonsoir, Louisa m’a parlé de vous. » Calme et tranquille, la professeure avait bien compris l’enjeu de cette conversation. Madame Dumas rangeait tranquillement ses affaires. Elle expliqua « Louisa a des lacunes, mais elle travaille et à la motivation pour réussir. » La professeure posa sa voix « Il faudra du temps, mais un diplôme de premier cycle lui est tout à fait accessible. » La blonde avait les yeux pétillant de fierté. Elle souriait d’autant plus. Eden, elle ferait surement de grandes études, mais en même temps, elles n’avaient pas eu la même vie… Louisa serra la main du flic d’autant plus.

La professeure demanda « Mais qui êtes vous pour Louisa exactement, son tuteur ? » Même si la bénévole avait l’habitude de profils très différents, sa curiosité la piquait. Il y avait tout de même des zones d’ombres.

« Carrément ! » Louisa nuança tout de même ses propos « Bon des fois, j’en ai vraiment marre… puis venir le soir après le taff, ça donne pas envie. » Comme tout le monde, enchaine sur une deuxième journée, ce n’était pas génial. Louisa préférait faire la fête, même si depuis qu’elle était chez JB, elle s’était bien calmée. Le monde de la nuit continuait à lui faire un peu peur. Il y avait eu un avant et un après. Faudrait qu’elle s’y remette, mais Louisa n’en rêvait plus vraiment. Sa vie avait vraiment trop changé pour ça.

La blonde était vraiment fière d’elle, heureuse de toute ce qu’il pouvait se passer ici. JB avait le sourire et Madame Duma lui faisait des compliments ! Sérieusement, c’était vraiment cool. Louisa avait un sourire jusqu’aux oreilles tout en se sentait légère. Elle était vraiment heureuse. Tout ça, la jeune femme ne l’avait jamais vécu. Pour la première fois, elle comprenait pourquoi les gens persistaient à apprendre. Trop énergique, la blonde commenta « Louisa Lemoine, c’est quand même la classe ! » Genre, complétement ! Mieux que sa famille d’origine qui n’en avait que le nom. La blonde espérait aussi que son casier serait effacé, afin qu’elle ait la chance de vraiment repartir de zéro. Elle était autre chose que son origine.

La professeure ne posa pas plus de question. Elle commençait à avoir l’habitude de gérer ce genre de situation. Ce n’était pas le moment de parler de choses réellement difficiles. Il y avait un temps pour tout, et pour le moment c’était celui de Louisa. La professeure eut un sourire doux, heureuse de la situation. Elle travaillait pour ça, pour ces moments-là. « Que la situation reste la même et que Louisa persévère… Surtout sur la durée. Une année scolaire, c’est long. » Il y avait de quoi vivre mille vies. Madame Dumas savait très bien que tout pouvait changer en très peu de temps, surtout pour ces personnes au profils si particuliers. Savoir qu’il y avait une personne stable derrière, cela permettait d’assurer un cadre à la jeune femme.

Louisa assura « ça va le faire Madame ! ». Galvaniser par le moment, elle expliqua « Vous allez voir, je vais tout déchirer ». Elle allait y arriver, forcément ! Le travail finirait par payer.

Louisa était surprise de la réaction du flic. Un peu énervé aussi. Il ne lui faisait pas confiance ? Il avait peur qu’elle lui cache des choses ? La jeune femme ne s’offusqua pas, réalisant qu’il avait raison de le faire. Elle lui cachait un paquet de choses en fait. Enfin, le fait qu’elle était payé pour faire une enquête sur un type louche. Pour le reste, elle lui avait parlé de son job et du fait d’aller à la box. Mais là, c’était tout de même d’un autre niveau.

Madame Dumas attrapa la carte. « Très bien, je n’hésiterai pas. ». Tout à fait consciente du changement d’humeur de la jeune femme, elle esquiva la situation. « Il est tard, je vais rentrer. » Les cours du soir était aussi éprouvant pour les professeurs. Louisa prit sur elle, prenant soin de reprendre le sourire qu’elle avait eu en entrant dans la pièce. Elle serra la main du flic. « Ok ! Bonne soirée Madame Dumas et merci d’avoir attendu. » Louisa tira sur le bras su JB, le guidant pour sortir du bâtiment. Elle se sentait bête.

Louisa se mit à parler, moins fort, elle ne voulait pas être entendu. « Faut que je te parle d’un truc. » Ouais, le flic risquait de ne pas aimer la suite. Mais en même temps, si elle voulait qu’il lui fasse vraiment confiance, alors il fallait qu’elle soit franche. La jeune femme avait peur que JB l’engueule ou essaie de la restreindre. Mais si Louisa se sentait aussi heureuse dans sa vie actuellement, c’était aussi parce qu’elle avait cette liberté qui lui faisait du bien. C’était essentiel. La jeune femme tempéra « Par contre, faut que tu me promettes que tu ne vas pas t’énerver ou m’empêcher de faire ce que je veux. » De toute façon, le français devait bien avoir une idée de ce qu’il se tramait.

La jeune femme le regarda, mis-énervé mi-amusé. « En plus, je sais que toi aussi tu caches des trucs. » JB faisait le bonhomme, mais il y avait bien des moments où ça se voyait que quelque chose se passait pas bien. « ça se voit que tu rumine. » Genre, à rester avec le café en mains et à penser à autre chose. Mais pas des choses cools, la mine était alors trop grave pour ça. « Je fais comme toi, à avoir des secrets… mais j’ai pas l’impression que ça soit une bonne chose. » Louisa le confronta « Faut que tu me dise ce qui se passe vraiment avec Eden. » La confiance, ça se donnait dans les deux sens. Louis comprenait qu’ils aient pas eu vraiment eu le temps de se poser pour parler, mais là ça devenait urgent.

« Ouais, ouais… je sais. » De toute façon, vu ce qu’elle lui avait déjà raconté, Louisa ne pouvait pas trop s’enfoncer. D’ailleurs, il était nécessaire qu’elle fasse une dernière relance pour effacer sa son casier judiciaire. C’était pas vraiment gagné, mais il fallait tenter ! En réponse au petit sourire de JB, Louisa leva les yeux au ciel puis s’exclama « Tu dis rien, je ne dis rien. » A ça ! Louisa n’allait pas lâcher du lest de cette manière.

« Ouais, ça c’est une bonne idée ! » Elle s’arrêta, haussa un sourcille, posa une main sur son menton et prit une voix plus grave « Sachez que cette tentative de corruption ne fonctionnera pas sur moi… ». La jeune femme enchaina « Bon, en vrai, j’ai la dall ! » Elle demanda « Tu veux aller où ? » En travaillant comme livreuse, Louisa avait l’avantage de connaître les restos du coin. « Tu veux manger un truc en particulier ? » C’était le moment de manger quelque chose de différent de d’habitude.

En marchant, Louisa sortie de nouveau son paquet de cigarettes. Si elle prit une clope, elle ne l’alluma pas tout de suite. Elle jouait avec, mais elle ne sortait pas le briquet. « Y’a des moments où je me dis que faudrait que j’arrête de fumer… mais ça sera pour une autre fois. J’fais déjà trop de trucs. » Louisa avait besoin de sa dose de nicotine. En cas de manque, son humeur était beaucoup trop impacté. « Peut-être que je vais juste essayer de fumer un petit moins déjà. » Ouais, déjà. Puis qu’elle arrête de fumer de plus en plus surtout. Maintenant qu’elle avait la sécurité économique, Louisa était en capacité d’acheter un paquet de clopes par jour. C’était tentant. « J’aurai toujours des poumons de mamie de 80 ans, mais ça ne s’aggravera peut-être pas tout de suite. » Louisa ne pensait pas qu’au moment présent, sa santé dans l’avenir ne comptait pas.

« Je te poserai les questions une fois rentrée au Mojo. On prend à emporter, ça sera plus simple. » Il n’y aurait pas d’oreilles indiscrètes de cette manière. A la proposition du français, Louisa répondit « ça me va ! » Elle prit le temps de réfléchir et ajouta « En plus, il y a une pizzeria qui doit être super bien à 3 rues de là. » Son taff lui permettait au moins de connaître les endroits les plus commandés. « Ils ont beaucoup de clients, puis surtout leurs pizzas sentent supers bon ! » Pour une fois, Louisa allait pouvoir gouter ! La livreuse n’était pas toujours attiré par les commandes de ces clients, mais les pizzas c’étaient différents.

Louisa hocha la tête. Ouais, JB avait raison. Mais bon, la blonde ne se sentait pas de faire mieux. Déjà, elle allait fumer moins. Cela serait un début. Puis, il y avait autre chose de très simple à prendre en compte : fumer c’était vraiment agréable. Louisa n’avait pas envie de lâcher cette activité. Elle fumait depuis un petit paquet de temps malgré son âge. Elle répondit « Je vais prendre 2 pizzas alors ! » Elle s’en amusa « Tu as raison, mais bon, je vais déjà un peu moins fumé et ça sera bien. » Elle haussa les épaules « Je ne me sens pas d’arrêter pour le moment. » Clairement, cela lui semblait totalement hors d’atteinte. Mais à un jour, oui, elle arrêterait. « Mais j’oublie pas ta proposition. » Jb était vraiment sympas, alors, il en avait juste marre qu’elle sente le tabac !

La pizzeria était vraiment à côté. C’était un resto qui ne payait pas de mine. Louisa ne prit pas le temps d’observer la carte et assura « Moi, je prends pizza ananas ! » La fameuse. En vrai Louisa aimait bien le côté sucré salé. Puis peut-être qu’elle aimait bien faire râler les gens. Une fois choisi, la blonde passa commande avec le sourire. Cette fois, c’était bien pour elle.

Louisa répondit franchement « Ouais, carrément. » Une bonne bière, cela faisait du bien. La jeune femme se posa. Elle ouvrit les cartons en pizza, puis en prit une part. Maintenant qu’ils étaient tranquilles, ils pouvaient discuter. La blonde ne savait pas trop quoi faire. De toute façon, elle savait qu’elle ne voulait pas rentrer en conflit avec JB. Elle savait aussi que le flic pourrait s’en sortir sans son aide… Donc en vrai, qu’elle sache ou pas ce qu’il se passait n’était pas si important.

Louisa décida d’être direct. « Mon boulot de livreuse, ce n’est pas totalement un boulot de livreuse. » Alors pour des explications simples et concises, ça ne serait pas avec elle. « En fait, j’ai revu de Monsieur MacAkill y’a pas longtemps, par hasard. Il m’en devait une, du coup il m’a proposé un boulot. » Le français n’était probablement pas au courant de cette histoire-là. Louisa n’en avait jamais parlé et ça n’avait pas de bruit. A cette époque, Louisa avait été pote avec Vittoria, la fille de Vincent. A une soirée, Louisa avait capté qu’un mec avait essayé de droguer sa pote et elles étaient rentrées. Maintenant, Louisa serait plus à casser la gueule à ce gros connard de merde… Ce qui ne restait pas impossible puisqu’elle pouvait toujours le recroiser.

« Celui de livreuse, mais aussi d’auditrice interne… en vrai ça veut dire enquêtrice. » Bon, normalement c’était à ce moment là que JB allait tiquer. « Il y a un mec qui travaille pour eux qui est ultra louche, du coup, il faut que je le surveille et je découvre ce qu’il se passe… C’est tout. » Ouais, bon, c’est vrai que c’était pas si terrible dit comme ça. Elle expliqua « Je suis très bien payée en plus. » Ce qui représentait vraiment un bon paquet de fric. « Pour le moment, je sais pas trop ce qu’il se passe, mais ça viendra. » Louisa savait se débrouiller pour fouiller, elle finirait par y arriver.

Louisa avait trop parlé pour attaquer sa pizza. Mais avant de croquer dans son repas, elle expliqua « Tu sais, pour ce qui est de tes embrouilles, ça se voit que ça te fait du mal. » Clairement, la démarche de JB n’était plus la même par moment. Cela l’impactait. « Et puis, faut que tu me dise, parce que si un jour ça se passe mal, faut aussi que je puisse réagir. » Eden était forcément concernée. Bien que Louisa ne le montrait pas particulièrement, elle serait prête à sortir les crocs et à mordre au sang.

La réaction de JB était prévisible mais c’était agréable à entendre. Louisa répondit tranquillement « Pour le moment, il est juste étrange en fait. Genre différent de la moyenne. » Autrement, il n’était pas lié à des groupes dangereux. Enfin, pour le moment Louisa n’avait rien trouvé. « Moi, ça me va ! » C’était complétement cool d’apprendre ce boulot avec JB ! Il n’y avait pas meilleure école ! Puis cela leur permettrait de passer du temps ensemble et ça Louisa en était vraiment contente. « Par contre que tu veuille rencontrer mon employeur, je préfère pas. » Elle assura « Je suis grande, je sais ce que je fais. » Bon, en disant ça, Louisa n’y croyait pas elle-même.

Louisa resta longuement silencieuse. Ça faisait un bon paquet d’infos. Elle comprenait aussi bien mieux ce qu’il était en train de se produire. Le français était bloquée, faire sortir Maxyne de l’ambassade était compliquée. La blonde eut un peu plus de compassion pour Eden, puis la séquestrée aussi. Il y avait vraiment des familles de merde. La jeune femme répondit finalement « Ouais, je crois que le compte y est. » JB avait dit le principal. Louisa pouvait désormais à quel point il pouvait en souffrir désormais.

« Non, mais j’ai des suggestions. » Louisa précisa tout de même « Mais d’abord oui, t’inquiète, s’il y a quelqu’un qui essai de faire du mal à Eden, il n’y arrivera pas. » La blonde commençait à savoir se battre correctement, mais surtout elle n’en avait rien à faire de blesser les autres si c’était pour protéger les siens. Eden c’était devenu la petite qu’il fallait protéger. Et c’était ce qui serait fait. « Par contre, je veux juste que tu sache que moi aussi je peux aider… Je sais pas trop en quoi là, mais si je peux faire quoi que ce soit, je le ferai. » Il y avait peut-être moyen de faire quelque chose. Louisa n’avait pas encore le même nom que JB, puis sans maquillage, elle pouvait réussir à être assez passe partout. Elle affirma « Je ne suis pas en sucre. » Louisa voulait pouvoir aussi aider.

Elle se leva, puis prit le flic dans ses bras. Cette fois, elle ne venait pas demander de la chaleur, mais elle venait l’apporter. « Je m’inquiète pour toi… Si ça continue comme ça, tu vas finir par pêter un câble. » Louisa voulait faire mieux, mais elle ne voyait pas comment cela pouvait se faire.