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I swear, I swear, I don't know | Zac
Siobhan Oswell


Then you're gonna go ask if I'm okay
Why'd you go and tear me apart
If you're gonna come back when you are lonely ?
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Siobhan franchit le seuil de son domicile, épuisée et contrariée par une journée désastreuse. S'efforçant vainement de trouver un emploi, elle s'était investie pleinement dans les rares entretiens obtenus, mais en vain ; aucun n'avait abouti à une proposition concrète, source d'une frustration croissante. Dès l'entrée, abandonnant son sac, son regard fut attiré malgré elle par le tas de factures sur le meuble, qu'elle tentait d'ignorer depuis quelque temps. Nier leur existence devenait chaque jour plus ardu, tout comme feindre une situation financière permettant des dépenses au-delà de ses moyens. La patience de son bailleur avait ses limites, et bien qu'il n'eût pas encore proféré de menaces, l'urgence de régler les loyers impayés se faisait pressante. Soupirant, elle décida de porter son attention sur Biscuit, son compagnon félin adopté récemment. Cette créature, une minuscule masse de fourrure, avait poussé des cris déchirants depuis le fond d'une ruelle, dissimulée sous un amoncellement de sacs poubelles, délaissée sans ménagement. Initialement, Siobhan n'avait envisagé que de le confier à un vétérinaire, espérant qu'une âme bienveillante s'en occuperait. Cependant, l'animal montra rapidement une affection particulière pour celle qui l'avait sauvé. Force était de constater que la présence de cette petite boule de poils avait éclairci les journées sombres de la jeune femme aux cheveux de feu.
Le ronronnement de l'animal sous ses caresses lui arracha un sourire, malgré la lassitude qui pesait sur ses épaules. Un nouveau soupir s'échappa tandis qu'elle envisageait de se prélasser dans un bain relaxant, avant qu'un martèlement à la porte ne la fasse sursauter. Son regard se posa sur Biscuit, comme en quête d'une explication, mais l'animal ne pouvait offrir de réponse. Après un bref moment d'hésitation, elle s'avança vers l'entrée et ouvrit.

Devant elle, une agente, insigne de la police ostensiblement affichée, imposait sa présence, suscitant chez Siobhan une réaction de retrait spontané. Des officiers en tenue pénétrèrent aussitôt son espace, se répandant dans les lieux avant qu'elle ne trouve le temps d'intervenir. Rapidement, ses poignets furent saisis, l'obligeant à se retourner pour qu'on lui applique les menottes.

« Siobhan Oswell, vous êtes placée sous arrestation. Le silence vous est permis. Tout propos émis pourra servir de preuve à votre encontre devant la justice.
Quoi ? Mais pourquoi... Non..., s'exclama-t-elle, se débattant faiblement, laissez-moi !
ᅳ Dans l'éventualité où vos ressources sont insuffisantes pour engager un défenseur, un avocat vous sera attribué avant tout interrogatoire, à votre demande.
Mais je suis innocente ! »

Et, effectivement, Siobhan était innocente, plongée dans un abîme d'incompréhension tandis que les officiers fouillaient son appartement, provoquant la fuite de son chat vers les recoins les plus éloignés. Elle se voyait accusée d'un crime non commis, du moins le croyait-elle fermement, car son innocence lui semblait évidente. Néanmoins, la situation bascula quand un des hommes émergea de la salle de bain, tenant un gros sac rempli de sachets de poudre blanche. Un second, revenant de la chambre, exhiba avec fierté un autre paquet similaire. Siobhan s'empressa de clamer son innocence, jurant ne rien savoir de ces substances, insistant sur le fait qu'elle n'était en aucun cas impliquée. Sa sincérité était palpable, pourtant ses protestations restaient vaines. Malgré sa véhémence, elle fut emmenée.

**

« Mais je vous assure que je n'en sais absolument rien !
ᅳ Vraiment ? Cependant, nous avons découvert de nombreux sachets chez vous, ainsi qu'un carnet de contacts. Vos empreintes figurent même sur ces éléments. »

Le corps de Siobhan s'affaissa sur la chaise, une main glissant faiblement sur son visage dans un geste de découragement. La situation lui paraissait absurde, un véritable casse-tête. De quelle manière avait-elle pu basculer d'une journée déjà éprouvante à ce chaos indescriptible ? Elle se demandait comment des accusations aussi graves pouvaient peser sur elle, alors qu'elle s'efforçait de rester à l'écart des ennuis, du moins dans la mesure du possible. Après une heure d'arguments infructueux face à l'inspectrice, une heure durant laquelle tous ses mots semblaient vains, Siobhan croisa les bras et ferma les yeux un instant. Elle revoyait les voisins, curieux, l'épier à travers les fenêtres ou s'aventurer hors de leurs appartements pour glaner quelques miettes d'information. Sans doute, certains se réjouissaient de son malheur, ravis de la voir confrontée à la justice pour les « troubles » qu'elle était censée avoir apportés dans l'immeuble, « troubles » souvent attribués à une seule personne qui n'avait pas franchi le seuil de son domicile depuis des mois.

L'inspectrice déplaça légèrement les papiers étalés sur la table, avant de joindre ses mains, adoptant une expression légèrement plus douce, empreinte d'une compassion feinte. Comme si changer de tactique pourrait la convaincre de révéler ce qu'elle savait.

« Écoutez, mademoiselle, nous sommes au courant de votre passé, débuta-t-elle. Je suppose que le chemin pour s'en défaire n'a pas été simple. Vous avez réussi à rester sobre depuis un certain temps, mais il semble que vous peiniez à joindre les deux bouts, n'est-ce pas ? L'abandon de l'école d'art, des factures en souffrance, l'absence d'emploi... cela pourrait être perçu comme une tentative de régler vos problèmes financiers plus rapidement et de remettre de l'ordre dans votre vie. Mais ce n'est pas la bonne manière de procéder.
C'est absurde.
ᅳ Votre relation avec Avalon, avant son arrestation pour trafic et les violences qu'il vous a infligées, n'est pas un secret pour nous. Il semble que vous lui avez rendu visite récemment. Était-ce sa demande ? Vous a-t-il poussée à prendre la tête de son réseau, vous menaçant si vous refusiez ?
Quoi ? Non ! Ce n'est pas... ce n'était pas la raison de ma visite...
ᅳ Alors, quel en était le motif ? »

La rouquine hésitait, mordillant sa lèvre, incertaine de la manière dont elle pourrait articuler sa réponse. Comment exprimer ce besoin impérieux de le voir ? Cette nécessité semblait aussi vitale qu'une bouffée d'oxygène. Tourner définitivement la page s'avérait bien plus ardu qu'elle ne l'avait anticipé, surtout avec une empreinte aussi indélébile que celle laissée par Avalon dans son existence. Malgré elle, il avait creusé un abîme, une lacune profonde qu'elle peinait à combler. Et à cet instant, le vide persistait, insondable. Prononcer ces mots à voix haute, surtout face à quelqu'un comme l'inspectrice, lui semblait un défi insurmontable, d'autant plus que comprendre un tel lien complexe et tortueux pouvait échapper à la plupart des gens.

«Je veux un avocat, déclara-t-elle comme seule réplique. C'est ce que vous m'avez indiqué. J'ai droit à cela. »

**

Trois minutes. C'était la durée concédée à Siobhan avant son retour en cellule. Sans avocat personnel et dépourvue de moyens pour en engager un, elle devait se résoudre à l'assistance d'un commis d'office, comme on le lui avait expliqué. Cependant, dans l'immédiat, elle se trouvait dans une impasse. Automatiquement, ses doigts composèrent un numéro gravé dans sa mémoire. Il était ironique de constater à quel point certains détails s'ancraient profondément en nous. Attendant que quelqu'un décroche, après les premières sonneries, son regard se perdait sur les murs délavés de la pièce. Quelle journée de merde.

« Votre correspondant n’est pas disponible ...
Eh merde.
… Laisser un message après le bip sonore.
Hey, salut… euh, c’est Sio. J’suis désolée d’appeler comme ça, mais c’est la merde. Je ne sais pas quoi faire. Je… je viens d’être arrêté. C’est complètement absurde. S’il te plaît … si t'as ce message... est-ce que tu peux venir. »
ÐVÆLING





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Siobhan Oswell
Siobhan Oswell
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Profession : En quête d'emploi et ayant abandonné ses études d'arts, Siobhan ne se consacre plus qu'à la photographie par pur plaisir, cherchant à immortaliser les moments précieux de la vie.
Etat Civil : Célibataire, une page qui se tourne, ou autre qui s'ouvre peut-être
10.03.24 13:12
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Zac Sanders

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I SWEAR, I SWEAR, I DON'T KNOW
SIOBAHN OSWELL & ZAC SANDERS
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Un parfum de riz épicé monte dans le salon. La vapeur odorante mouille le menton de Sanders. Il fait voler la capsule de bière.
Au même moment, le groupe georgien passe sur les ondes. Une station américaine qu’il a entendu pendant toute son enfance. Témoignage d’une double culture. Les gens oublient. Lui non. Les Etats-Unis sont ces terres inconnues et fantasmées. Sa jumelle cherche à les relier à cette branche maladive de leur arbre généalogique.

-“* Shiny happy people laughing
Meet me in the crowd, people, people
Throw your love around, love me, love me…
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” Chante Zac en simulant le mouvement du guitariste sur le morceau.
Il peut revoir sa mère qui attrape un ustensile de cuisine pour faire un micro. Un sourire aux lèvres, il envoie le son à Joy pour partager la madeleine de Proust. Il promet de faire découvrir le groupe à son filleul quand il sera plus grand. Philip aura une super formation concernant la culture pop’!

Dans la dynamique, Sanders active une playliste rock, et sort les ingrédients pour faire le pain au fromage. Il essaye de se mettre à la cuisine. Tardivement. Mais il y a une bonne volonté tout de même. Quand il a assez d’énergie et de temps, il tente même de passer sur le marché. L’ambiance ressemble un peu à celle de Bellary. Finalement, ça lui fait du bien, de voir les cultures, d'entendre les langues, la vie.
Il aurait pu s’y mettre plus tôt.

Bientôt, la Saint Patrick. Ça reste un gros événement ici. Les Travaillistes font pas mal de communication là-dessus. Une opportunité de s’amuser sans se prendre la tête. Même si maintenant la Strike est dissoute depuis un moment, il y a des traditions incontournables. Junior ne manque pas ce genre de délire !
Il croisera sûrement Ben et Sean. Les Urgentistes ont le sens de la fête! C’est toujours sympa de se retrouver. Bien entendu, il aurait volontiers proposé aux sœurs Oswell de se retrouver pour l’occasion. Mais, Siobhan a l’air ailleurs ces temps derniers. Ils se sont peu croisés pendant l’hiver. Et il ne veut pas insister. Leur relation a l’air stabilisée et il n’a pas envie de tout gâcher.
Peut-être que c’est ça de commencer à vieillir… on s’assagit ?

Il sirote sa bière en surveillant la cuisson de la viande. Les conseils donnés par son paternel aident pas mal.
Zac se met à la recherche de son téléphone pour vérifier une info sur le net. Il a un message vocal en absence. Le numéro lui semble presque familier. Le début correspond à l’identifiant de Londres. Entendre la voix tendue de son amie le douche brutalement. Il stoppe la musique.

-“Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?” Gronde le loup, alors qu’il recherche l’Irlandaise dans son répertoire. Les appels sonnent dans le vide. Inutile de chercher plus loin. Il va éteindre les feux dans la cuisine.
Il attrape le casque de moto dans l’entrée et descend au parking.

Depuis qu’Hans lui a confié un dossier et une infiltration, Sanders revient à Scotland Yard de temps en temps. Il fait à nouveau partie des visages familiers pour le service de sécu. Il présente son badge, passe le sas et va illico dans le couloir qui mène aux cellules. Il n’entend pas le collègue qui le salue. Disons que son esprit est concentré sur autre-chose. Normal.

-“Siobahn ?” L’agent qui est en fonction approche. Zac le contourne tout de suite. Avant de discuter de quoique ce soit, il veut s’assurer que la rouquine est là. Il la voit. En un seul morceau. Bon. -“T’as bien fait de m’appeler. On va voir ce qui se passe. T’en fait pas.” Lui dit-il dans un sourire rassurant. Pour l’instant, il n’a pas les infos. Pas utile de paniquer ou de s’énerver. -“Qui t’as arrêté ? ” A priori ça peut être un membre des stup’. Junior sait qu’ils ne lâchent pas facilement les affaires.

-“T’as eu de l’eau ? ” Demande-t-il, en continuant d’ignorer le mec.
Dans leur dos, une femme approche. Sanders ne se doute pas une seconde que c’est précisément la nana qui a mené l’arrestation de la rouquine.






Dispo pour une enquête!

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Zac Sanders
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15.03.24 22:15
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Siobhan Oswell


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Le temps en détention s'écoulait avec une lenteur insoutenable. Chaque heure, minute et seconde semblait se dilater, comme pour se moquer d'elle. Siobhan s'était livrée à une marche incessante, arpentant l'espace restreint de sa cellule bien au-delà des quatre cents pas, ayant depuis longtemps perdu le compte. Elle avait tenté de négocier avec le gardien, espérant obtenir une nouvelle chance de passer un appel, le précédent n'ayant pas porté ses fruits. Elle doutait que son message ait atteint son destinataire, comme si le sort conspirait pour égarer ses paroles. Cependant, ses efforts furent vains. Le gardien restait de marbre, presque prêt à se moquer ouvertement de son désarroi.
Ainsi, Siobhan s'était résolue à rester assise, immobile, plongée dans ses pensées sur la manière dont la situation avait pu dégénérer à ce point. Elle s'interrogeait sur les circonstances qui l'avaient menée ici, alors qu'elle n'avait commis aucun méfait. Cette injustice était source de profonde irritation ; son innocence était une réalité, mais se heurtait à l'incrédulité générale. Certes, son passé n'était pas des plus reluisants, mais elle s'efforçait sincèrement d'améliorer sa situation. Elle s'appliquait, de tout son être, à faire de son mieux.

Un soupir s'échappa de ses lèvres tandis qu'elle frottait ses poignets, comme si les menottes y demeuraient encore. Siobhan avait fait de son mieux pour éviter les ennuis, mais il semblait que ces derniers la poursuivaient inéluctablement, comme si le karma lui-même tenait à ce qu'elle expie ses fautes antérieures. Peut-être, au fond, le méritait-elle, pour toutes les erreurs commises, pour tout ce qu'elle avait pu faire par le passé. Elle se trouvait déchirée entre l'envie de se convaincre qu'elle en était responsable et le désir de s'accrocher à l'idée qu'elle était innocente.
Lorsqu'elle cessa de compter les minutes interminables, une voix familière perça le silence, telle une lueur d'espoir au cœur de ses tourments. Cette présence agissait comme une ancre, offrant un semblant de salut dans la tempête. Avec empressement, elle se leva de sa banquette pour se rapprocher des barreaux. Siobhan aurait voulu esquisser un sourire à sa vue, mais l'angoisse qui l'étreignait surpassait toute autre émotion. Il était clair qu'elle n'avait personne d'autre vers qui se tourner, personne d'autre susceptible de lui venir en aide dans une telle situation. Malgré tout, elle s'efforça de rassembler son courage pour lui parler.

« Mitchell. Son nom est Mitchell quelque chose. »

Il y avait peut-être eu un prénom échangé, mais elle avait du mal à s'en souvenir, submergée qu'elle était par les questions qu'elle lui avait posées. Dans le contexte actuel, ce détail lui semblait mineur, presque négligeable.

« C’pas de l’eau que je veux Zac. C’est sortir d’ici. »

Ses doigts se serrèrent sur les barreaux glacés, animée par le désir de les franchir pour se blottir dans ses bras, ne serait-ce qu'un bref instant, pour entendre qu'il ne s'agissait de rien, que tout s'arrangerait. Cependant, au fond d'elle, elle savait que ces paroles seraient dénuées de vérité.

« Monsieur Sanders. Que venez-vous faire ici ? Vous n'êtes pas avocat, si je ne m'abuse. »

Son attention se détourna brièvement vers la femme qui réapparaissait, tournant autour tel un vautour prêt à fondre sur sa proie, un sourire presque moqueur aux lèvres. Siobhan était convaincue que sa satisfaction de la voir enfermée était totale. Elle ne put réprimer un regard empli de mépris à son encontre.

« Vous connaissez donc Mademoiselle Oswell, je présume.
Est-ce que je peux sortir, oui ou non ? l'interrompit-elle avec impatience.
Pas encore.
Mais pourquoi ? Combien de fois devrais-je vous dire que je ne suis pas impliquée dans cette affaire ? »

Il semblait que ce ne serait jamais assez.

« Les preuves à votre encontre sont accablantes, Mademoiselle Oswell.
J'hallucine, tous tes collègues sont-ils aussi sourds ? »
ÐVÆLING





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19.03.24 18:43
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Zac Sanders

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Il y a toujours eu un risque de représailles. Oui. Les mecs qui se font serrer l’ont mauvaise.
Ceci dit, Junior aurait pensé qu’Avalon serait moins con que ça. -« Mitchell. Son nom est Mitchell quelque chose. » Sanders active sa mémoire professionnelle pour pouvoir associer un visage avec ce nom. Fort heureusement, ce n’est pas un bleu, mais un mec à l’ancienne. Ils se sont croisés sur des formations internes et des événements. -“Ok.

Il n’y a rien d’agréable à voir une des personnes les plus proches dans une cellule. Écho dérangeant de ce qu’ils ont vécu quand JB s’est retrouvé condamné. Junior ne pensait pas revivre l’expérience. Tous ses instincts protecteurs sont en alerte. Par chance, il est moins impulsif qu’avant. Par chance aussi, il sait qui est le responsable du merdier. -« C’pas de l’eau que je veux Zac. C’est sortir d’ici. » Évidemment oui. -“Je sais. On va te sortir de là. ” Il passa une main entre les barreaux pour caresser son bras. -“Ca va s’arranger. Tu me fais- ” La voix de Junior fut recouverte.

Les regards se posèrent sur l’intervenante. D’un regard d’ensemble on remarque tout de suite les signes de la réussite, l’ambition et le mépris. Typiquement le genre de personnes qui mettent Zac sur les dents. Il ne peut pas supporter un abus d’autorité ou de pouvoir. -« Monsieur Sanders. Que venez-vous faire ici ? Vous n'êtes pas avocat, si je ne m'abuse. » Ouvrit la dame.
Zac éluda la question une et ignora la question rhétorique. Il n’est pas là pour entrer dans le jeu. Elle sait l’identifier. On-t-il bossé ensemble ? -“Vous êtes ? ” Il a tout un pan de sa carrière qui reste flou dans son crâne. Merci la drogue.

Une fois encore, Junior ne répond pas. Rien ne l’oblige à expliciter ses liens avec Sio. Il le sait très bien. Il ne va rien donner à cette femme qui puisse déservir son amie ou lui. Elle peut aller courir.
Il n’a pas le temps de discuter avec la rouquine. — Mais pourquoi ? Combien de fois devrais-je vous dire que je ne suis pas impliquée dans cette affaire ? » Bien entendu c’est une situation qui est stressante. En particulier quand la flic décide de ménager du suspens et du flou. Sanders connaît les méthodes. Il sait à quoi elle joue. Il faut qu’il explique tout ça à Oswell.

Les preuves à votre encontre sont accablantes, Mademoiselle Oswell. Des preuves ? Junior veut savoir lesquelles. Il connaît le verbiage aussi. Parfois, il y a quand même une grande part d’exagération. Histoire de faire flipper la suspecte. Il lorgne sa collègue sans illusion et sans crainte. Si elle pense que son manège va marcher, elle se gourre totalement.
J'hallucine, tous tes collègues sont-ils aussi sourds ? » Zac se retourne vers Sio. Il a un demi-sourire. Dans cette situation, il doit jouer le médiateur. Il connaît le tempérament de l’Irlandaise. -“On va vite comprendre l’histoire va. ” Lui dit-il avec un autre sourire. Rassurant et calme aussi. Devant les petites chefftaines faut rester zen.

-“Miss Oswell est-elle en garde-à-vue ?” Demande-t-il à son vis-à-vis. Une erreur de procédure peut leur être avantageuse. Sanders connaît assez la machine pour s’en servir. Il va le faire. Il réfléchit tout de suite à une personne efficace pour la défense. Il envisage maître Keenan. Une seconde. Mais non, cette garce s’en servirait contre lui. Dans le milieu, il en connaît plusieurs. -“J’appelle l’avocat de Miss Oswell. ” Dont l'excellent avocat d’affaire qui à travaillé pour la comtesse d’Avon. -“Je reviens. … Tant que tu es seule avec eux évite de parler.” Prévient-il avec un téléphone en main.

L’ex-flic quitte la salle pour être loin des oreilles indiscrètes. Il se grouille.
Il tombe tout de suite sur la secrétaire de cabinet. Miss Wilde se souvient très bien de la famille de Lascelle. Formidable. Pour une fois que son nom lui sert. Une courte conversation avec l’avocat se solde par un rendez-vous.
De retour, Zac sourit à Sio. -“Voilà. Tu as un avocat. Il arrive dans une heure. ” Donc, Junior attrape une chaise. Il l’installe devant la cellule et se cale dessus. -“Bon… au moins… ça donne l’occasion de passer un peu de temps ensemble. ” Lance-t-il avec son humour à la con. Mais franchement, ils ont intérêt à en rire pour l’instant.






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