Aller à la page : 1, 2  |
|
|
|
Déjà presque une semaine que la femme de Marlon était rentrée au pays, et pourtant il ne l'avait pas encore vue. Toujours confinée à l’hôpital militaire, et il commençait franchement à saturer. Autant dire qu'il était d'une humeur de chien. Il avait heureusement eu quelques détails qui l'avait convaincu de patienter encore un peu. Mais il n'attendrait pas beaucoup plus avant de tenter une percée et prendre d'assaut l’hôpital militaire s'il le fallait. Pour autant, il était comme un lion en cage. Dès qu'il se posait cinq minutes, et commençait à réfléchir, il devenait fou. Aussi quand le chef l'avait foutu dehors du Yard, le trouvant vraiment trop présent ces derniers temps, il ne se voyait pas rentrer chez lui. Mais il venait d'apprendre par JB que Iza était enfin sortie de l'hosto et créchait chez Rylee. Une excellente raison d'aller trainer du côté du vieil hangar. Comme on ne refaisait pas un gros nounours comme Marlon, il venait de faire un crochet par la supérette du coin et débarquait avec deux sacs de courses remplis de victuailles. Car il se doutait bien que les deux jeunes femmes n'avaient pas fait un repas correct depuis un moment, surtout si on pensait que Iza sortait de l’hôpital! Horreur et damnation! Il parqua sa voiture à l'endroit habituel, et fila quelques bricoles à deux gars qui trainaient toujours dans le coin. C'était toujours bien d'entretenir les relations de voisinage. Et au moins il était certain de retrouver son petit bijou intacte, peu importe le temps qu'il resterait au Hangar. En entrant dans l'antre de Rylee, il s’apprêtait à s'annoncer bruyamment quand il se rappela que sans doute Iza avait encore bien besoin de repos, et il préféra donc juste lancer un très modeste. - Y'a quelqu'un dans cette turne? Limite ridicule par rapport à certaines de ses entrées. Sans chercher à trouver la maitresse des lieux pour l'instant, il alla directement vers le coin qui servait de cuisine, et posa ses sacs. Il en sortit toutefois un pack de six, et se retourna enfin pour partager sa prise du jour. | PROTECT&SERVE Messages : 642
Date d'inscription : 14/07/2019
Localisation : Entre Watford et le Yard en général
Profession : Poulet crâmé
Etat Civil : Marié, sans enfant.
| |
| | |
|
|
|
La famille, c'est sacré! Marlon & rylee Iza était sortie depuis quelques jours de l’hôpital maintenant. Le doc passait tous les jours pour voir comment elle allait, prenait le temps de parler avec elle, de faire un point sur les exercices que les psys lui avaient donné et on avançait chaque jour un petit peu dans son combat pour réapprendre à vivre. Elle avait du mal à ne pas se trouver horrible, moche, lâche, peureuse et tout ce qui va avec et je devais développer des trésors de patience pour lui faire comprendre qu’elle n’avait rien d’une jeune femme lâche et qu’au contraire elle avançait très bien dans les étapes de la guérison. Bien entendu cela ne se ferait pas en quelques jours mais plutôt en de nombreux mois mais chaque chose en son temps. En quatre jours déjà je pouvais de nouveau la toucher sans que ça ne créé de soucis, ce qui était un bel exploit. On essayait doucement de faire chaque jour un pas vers ses inquiétudes, vers ses angoisses pour essayer de les combattre. Parfois on y arrivait, parfois on n’y arrivait pas. Ce n’était pas grave on faisait autre chose.
En tout cas depuis deux jours elle mangeait bien mieux. Je ne suis pas une grande cuisinière voir une cuisinière tout court aussi je sortais pour aller nous chercher à manger a chaque fois mais c’était mieux que rien et son corps réclamait clairement tout ce qu’elle n’avait pas pu manger ces derniers mois. Il guérissait et demandait des calories et cela me faisait plaisir de la voir ainsi. Elle dormait un peu mieux aussi du coup même si son sommeil était toujours agité de cauchemar et qu’il fallait que je sois présente à son réveil pour qu’elle ne panique pas. J’avais eu le déplaisir de voir débarquer Zac il y a deux jours au petit matin, devant intervenir pour qu’il ne force pas sa sœur à le suivre, jugeant qu’elle était mieux avec lui qu’avec moi. J’avais pris bien entendu encore des réflexions sur ma façon de faire, sur mon lieu de vie, sur mon incompétence à m’occuper de sa sœur. J’avais encaissé, comme d’habitude avant de lui faire comprendre qu’il abusait et qu’il la paniquait. Il avait fini par comprendre quand même et j’avais bien vu dans son regard sa frustration que je comprenne mieux Iza que lui et son inquiétude pour sa jumelle mais j’étais fatiguée de devoir voir ça. J’en avais marre de tout prendre dans la gueule depuis six mois et j’avais envoyé un message à JB pour lui dire que je prolongeais mon arrêt et que j’avais besoin de lui parler. J’avais aussi fait de même avec toi, Marlon.
J’aurais reconnu ton entrée entre mille et je ne pus m’empêcher de me marrer quand j’entendis cependant la sourdine que tu mis, te doutant qu’Iza avait besoin de repos. Putain enfin quelqu’un qui y pensait ! Je m’échappe doucement des bras de mon amie qui s’est assoupie sur le lit et pose les prospectus des différents petits villages du coin que j’étais en train de lire comme on songe peut être à partir quelques jours au vert. Ce n’est pas que je kiffe la campagne, je suis une pure citadine, mais vu tout ce qui s’est passé depuis plusieurs mois je crois que j’ai besoin aussi de prendre un peu l’air. « Salut ! » Je viens te serrer dans mes bras en faisant quand même gaffe à mon bras en écharpe que je suis censée protéger histoire de ne pas trop bouger ma clavicule. C’est mal me connaitre mais bon le doc a l’habitude. « Comment tu vas ? » J’ai appris par JB qu’il y avait de l’eau dans le gaz entre toi et ta femme mais je n’avais pas pu venir au verre que vous aviez pris l’autre jour, j’avais Iza à la maison et j’ai vite compris que je ne pouvais la laisser toute seule. « T’as prévu pour faire à manger pour un régiment ? Remarque t’as raison Iza a repris du poil de la bête et elle pourrait manger toute la journée » je rajoute en m’asseyant sur la table. Jsuis pas du genre à montrer mes sentiments mais pour toi qui me connais bien ça se voit que je suis inquiète pour elle, blasée de tout ça et certainement très fatiguée aussi. code by exordium. | Invité | |
| | |
|
|
|
A peine retourné, Marlon reçu son amie dans ses bras. Il s'écarta un peu, et surtout il écarta son pack de bières pour ne pas risquer de lui donner un coup dans son épaule, mais accueillit son étreinte avec plaisir. Ils ne s'étaient pas beaucoup vu ces derniers temps, vu qu'il passait pas mal de temps à la protection de la procureure, suite à son agression. Bref, il n'était pas là pour parler boulot. - Salut les princesses. Iza dort, j'imagine... Enfin de toutes les manières, il aurait le temps de la voir. Autant qu'elle se repose un maximum. Le tank détacha une canette, la tendit à sa comparse et lui répondit. - Ca peut aller. Mais c'est plutôt à vous qu'il faut poser la question.Pour ce qui était de l'épaule de Rylee, il savait que ce n''était rien, enfin façon de parler bien sûr, et c'était plus Iza qui inquiétait tout le monde. Mais, ils auraient tout le temps d'en parler. La jeune femme avait remarqué ses achats, l'homme souria franchement. - Qui a dit que c'était pour vous, j'ai faim moi! Ni une, ni deux, il attrapa quelques ustensiles à portée, et commença à préparer un vrai repas, digne de ce nom, pour tout le monde. Afin d'éluder de suite les questions qui fâchent, Marlon décida de mettre directement les pieds dans le plat, tout en continuant sa préparation. - Alors des nouvelles de Zac ou c'est toujours sujet interdit?Les tensions entre le trio ces derniers temps étaient plus que visibles, et ça le chagrinait pas mal, ainsi que JB, il en était sûr. Comme le début de sa préparation avait besoin de mijoter, il baissa le feux sous la gamelle, et se tourna vers la jeune femme en s'ouvrant une bière. Il la dévisagea quelques secondes, et lança: - T'as vraiment une sale gueule dis donc! Même s'il avait dit ça sur un ton un brin humoristique, nul doute que cela le touchait, et qu'il n'aimait clairement pas ça. | PROTECT&SERVE Messages : 642
Date d'inscription : 14/07/2019
Localisation : Entre Watford et le Yard en général
Profession : Poulet crâmé
Etat Civil : Marié, sans enfant.
| |
| | |
|
|
|
La famille, c'est sacré! Marlon & rylee « Ouais elle s’est assoupie y’a pas longtemps. Elle dort par phase, en fonction de ses cauchemars » J’ai pas besoin de te cacher des trucs, tu étais là quand on l’a sortie de là, tu sais très bien ce qui s’est passé même si cela ne s’est dit qu’à demi mots pour que Zac ne se transforme pas en furie. Le sommeil revient parce que l’appétit revient mais sans rythme. Le doc a dit que c’était normal et fallait pas chercher à changer ça, déjà si ça vient c’est pas mal. Alors voila. J’m’arrange juste pour toujours être là quand le réveil se fait pour que la panique n’intervienne pas. Je ne peux pas faire grand-chose de plus de toute façon. Ca me frustre, ça m’agace mais c’est comme ça. Pas que j’ai le syndrome du sauveur -je m’en branle un peu- mais c’est jamais agréable de voir les gens auxquels on tient dans cet état là.
Je récupère la canette avec plaisir, l’ouvrant pour en boire une gorgée. Je me doute bien que tu ne parles pas de mon épaule, c’est juste une blessure physique ça, ça passera comme toutes celles qu’on a eu dans la strike et putain on en a eu des tonnes. C’est clairement le mental et ça, c’est plus la merde déjà. « C’pas facile pour Iza. Elle panique pour tout et pour rien. Faut que j’sois là au réveil et que j’sois là un peu tout le temps sans pour autant pouvoir la toucher si elle panique. Enfin ça va mieux d’puis hier ça, je peux au moins la prendre dans mes bras. » Ce qui est quand même plus facile pour pouvoir rassurer quelqu’un que de lui dire de loin que tout ira bien car si tu t’en approches tu paniques la personne encore plus. « Elle se rabaisse forcément pas mal aussi. C’pas facile quoi mais ça ira, elle est badasse. » Après tout c’est pas pour rien que ça colle entre nous depuis quelques temps, elle n’est pas du genre à se laisser aller même s’il faut du temps pour se remettre de tout ce qu’elle vient de vivre.
Un sourire nait sur mes lèvres quand tu dis que t’as faim et je te laisse faire. Ma cuisine est clairement assez roots voir assez vide, tu en râles assez souvent et je crois même qu’une partie des ustensiles sont des trucs que tu as fini par récupérer ou acheter. Je me raidis clairement à la mention de Zac parce que ce n’était déjà pas un sujet facile depuis six mois et ça l’est encore moins depuis deux jours. « La dernière fois que j’ai vu Zac c’était y’a deux jours. Pour v’nir paniquer totalement sa sœur et me dire que je vaux rien et que j’fais de la merde car je ne suis pas capable de prendre soin d’Iza. J’dois t’avouer que depuis on s’est pas trop parlé » J’ai répondu d’un ton détaché mais ça se voit que Zac a dépassé les bornes cette fois ci. J’ai laissé passer beaucoup de choses ces derniers mois. J’ai pris sur moi qu’il soit fâché de découvrir que je couchais avec sa sœur, ses sms de merde sous alcool ou encore drogue mais là c’est la goutte d’eau. Déjà il a fait du mal à Iza en l’attrapant de force pour qu’elle rentre avec lui, aggravant la situation, mais les mots qu’il m’a dit se sont bien gravés au fond de moi. Jsuis certainement pas la plus meilleure, la plus douce ou conciliante mais la ST c’est ma famille et quand t’es jugé comme ça, ça marque. Jsuis pas insensible non plus.
J’hoche la tête. Ouais je sais que j’ai une sale gueule et je te le cache pas vraiment. « Ouais là j’accuse un peu l’coup. Ca va passer. J’ai juste…. besoin de faire une pause je pense. Iza a envie de se mettre au vert et ça lui fait du bien de s’occuper de nous trouver des vacances à la campagne donc j’vais poser des jours. » Et soyons clair ça ne m’est JAMAIS arrivé donc c’est vraiment que c’est pas la forme. « J’finis aussi par me poser des questions sur la strike. Jsuis pas sure que jsois encore capable de bien bosser avec cette ambiance. J’sature là le tank… Zac a trop abusé. » T’es comme mon grand frère. Non en fait t’es mon grand frère alors je suis franche, j’en peux plus et ça se voit. Je n’ai plus confiance un brin en Zac pour assurer mes arrières ou bien pour bosser avec lui et c’est juste pas possible dans une équipe alors je fais un point. Je me vois pas faire autre chose que la strike mais je me vois pas non plus continuer dans ces conditions. code by exordium. | Invité | |
| | |
|
|
|
[HRP ça m'embrouille grave que vous parliez à la première personne, c'est hyper dure d'embrayer je trouve. Ok, c'est ma vieille cervelle qui bug sans doute, mais je rame grave! XD]La préparation commençait à sentir bon. C'est un peu idiot mais ça mettait de suite le Tank sur Off, et Marlon reprenait le dessus si on peut dire. Il se décontractait à sa manière. Ces dernières années, et d'autant plus avec l'absence de sa femme, il restait en mode flic H24 ou presque. Ses rares moments de vraies détentes, c'était ses neveux, et à un peu moindre mesure la Strike dans le privé. Mais ça l'usait aussi un peu ses derniers temps. Il avait de plus en plus besoin de décompresser. Bien sûr, pas autant que ça pouvait -visiblement- user Rylee. Et le fait qu'elle ne s'en cache même plus le touchait vraiment. C'était même pour l'inquiéter pas mal, en fait. Lorsqu'elle verbalisa ouvertement la chose, l'homme posa sa bière s'avança un peu vers la jeune femme et ouvrit les bras. - Allez, viens là. Lui laissant le temps, et le choix d'ailleurs. Tout le monde n'était pas prêt à faire un câlin à un Tank. Mais c'est deux là se connaissaient et s'appréciait suffisamment pour passer par dessus les apparences depuis longtemps. Après un temps qu'il n'aurait pas sut lui même quantifier, et sur un ton doux et sincère que peu lui aurait attribué, il dit. - Prends le temps qu'il vous faut, Rylee. C'est pas rien ce que vous vous vivez là. T'occupe pas des autres, fais ce que tu dois faire. Vraiment.Il savait bien que tous avaient souffert des derniers évènements, Iza en tête bien sûr. Mais toute la strike avec. Tout le monde avait eu sa réaction en retour, et chacun réagissait à sa façon. Plus ou moins bien du reste. Un léger rire nerveux le prit, avant qu'il s'explique. - Tu sais faut pas en vouloir à Zac. Franchement ces derniers temps, il fait que de la merde. Attends que je m'occupe de son cas, et promis il vous fera plus chier pour un moment.Après quelques secondes, et avec un franc sourire dans la voix. - Bon, après, n'attends pas un miracle non plus, il reviendra à la charge, tu le connais...Sous entendu que Zac resterait Zac quand même. C'était un bon gars, il fallait juste qu'il grandisse encore un peu dans sa tête. Encore que là, il vivait une vraie leçon de vie qui risquait de le changer un minimum. Marlon espérait juste que ce serait en bien avec un peu de temps pour tout digérer. En parlant de digérer, l'estomac du Tank fit un grognement digne de l'ours qu'il était souvent. Cette fois, il rit franchement. - Quand je dis que j'ai faim, c'est pas des conneries!Autant détendre son amie avec quelque chose de plus léger si elle n'était pas d'humeur à continuer dans le pathos. | PROTECT&SERVE Messages : 642
Date d'inscription : 14/07/2019
Localisation : Entre Watford et le Yard en général
Profession : Poulet crâmé
Etat Civil : Marié, sans enfant.
| |
| | |
|
|
|
La famille, c'est sacré! Marlon & rylee Ouais je verbalise rarement ce que je ressens tu le sais bien alors quand je commence à parler à cœur ouvert comme ça c’est que vraiment ce n’est pas la forme. Bon après vous avez de la chance car je suis une hyper impulsive et pourtant je me refreine beaucoup quand il s’agit de vous car vous êtes ma famille. Avec d’autres personnes j’aurais déjà mis ma main dans la gueule de Zac et j’aurais tout envoyé chier pour recommencer ma vie ailleurs et autrement mais je ne peux pas faire ça avec vous. Zac est un petit con mais je sais qu’il n’est pas toujours ça. Quant à toi et JB je peux vous parler sans détour. C’est juste que là je ne supporte plus la situation et il est temps que Junior comprenne qu’il a dépassé les bornes. Je reste un peu à te regarder genre « vraiment ? » quand tu ouvres grand tes bras parce que bon je ne suis pas une gamine non plus mais bon… Un petit sourire sur les lèvres je finis par me mettre dans tes bras en me détendant complètement. « J’te préviens ce câlin n’a jamais eu lieu » Faut bien que je me défende un peu quand même. Je suis normalement l’élément le moins subtile de la Strike !
Je me remets bien, récupérant une clope au passage comme je fume toujours comme un pompier et bois une gorgée de bière. « Ouais. De toute façon j’vais pas la laisser donc j’m’occupe de rien à part d’elle. » Et pour la célibataire endurcie que je suis c’est clairement assez nouveau de prendre soin de quelqu’un comme je le fais avec Iza mais vous savez bien qu’elle s’est fait, petit à petit, telle la petite maligne qu’elle est, une place dans ma vie et dans mon cœur… Après je ne le verbalise juste jamais. Les sentiments et moi on essaie de ne pas trop se côtoyer… Mais je suis contente que vous compreniez. JB me dit rien sur tous les jours que je pose alors que je me doute que vous avez masse de boulot et entre le comportement de Zac et ma convalescence vous travaillez qu’à deux quoi. « Merci. » Parce que bon ce n’est pas tous les jours que je le dis mais franchement là je ne peux pas passer à côté. Merci de faire tout ça pour qu’on aille mieux et surtout Iza. Au moins je suis plus rassurée de l’avoir sous les yeux qu’a l’hôpital. Junior ne réalise pas l’état de sa sœur, j’ai quand même dû ranger tout ce qui pouvait être tranchant dans la maison vu le regard qu’elle posait dessus…
« Jsais l’tank mais je sature. Ca fait six mois que je prends des réflexions de visu ou par sms et là c’était la goutte d’eau. J’comprends qu’il soit dans tous ses états mais faut pas déconner non plus. C’est pas de ma faute, j’essaie d’aider Iza c’est tout. Il est trop con et j’suis même pas sur qu’il réalise réellement l’état dans lequel elle est. » J’en soupire longuement. « J’pense aussi qu’il m’en veut car j’arrive à rassurer Iza et pas lui. Tu vois ? » J’ai bien vu son regard meurtri quand il a attrapé le bras d’Iza pour la forcer à aller avec lui et que j’ai du intervenir pour le faire la lâcher. Quand elle s’est mise dans mes bras pour se rassurer j’ai vu la douleur chez lui mais quelle idée de faire ça aussi ! Je me marre à ta réflexion quand tu dis que tu vas t’en charger. « Ouais enfin il a surtout besoin d’un psy et d’une bonne cure de désintox hein ! » Parce que la drogue et l’alcool ça n’a clairement pas arrangé le bonhomme ces derniers mois et maintenant qu’il est tombé dans cette spirale infernale il s’en sortira pas autrement.
J’en ris en entendant ton ventre qui grogne. « Ah ouais quand même ! » Je sors de quoi mettre une table pour trois même si je n’ai pas grand-chose dans ma cuisine. Je doute qu’Iza mange mais je vais lui mettre une part de côté. De toute façon tu en as forcément fait pour vingt cinq. « Et toi alors ? JB m’a dit que c’était pas trop la forme. Racontes ! Que j’sois pas la seule à avoir besoin d’un câlin » Ouais je te charrie un peu mais on a le droit entre frère et sœur hein ? code by exordium. | Invité | |
| | |
|
|
|
Ce n'était pas vraiment un tableau usuel entre eux, Marlon en était conscient. Et il se doutait bien que Rylee n'était pas des plus à l'aise. Et sa réplique qui suivit le fit légèrement rire. Il resserra un peu plus son étreinte d'ours sur la jeune femme, avant de répliquer. - Moi aussi, je t'aime, ma puce!Non, il ne lui rendrait pas la chose plus facile! C'était un jeu depuis presque toujours, ça n'allait surement pas s'arrêter là. Il lui sourit franchement en la libérant. Il ne fit aucun commentaire sur la clope qu'elle allumait, il savait que ce serait inutile. Pour autant, il n'en pensait pas moins. Sa confirmation qu'elle prendrait soin d'Iza le rassura sur le sort des deux femmes. Ok, elles n'allaient pas bien en ce moment, mais le Tank était persuadé qu'il n'y avait qu'elles pour se soutenir mutuellement, et s'aider à se sortir de cette mauvaise passe. Inutile de le préciser, bien sûr, mais lui ne voyait rien à redire à leur relation. Il était même plutôt ravi pour elles qu'elles se soient trouvées. Même si les deux femmes étaient assez différentes, elles se complétaient plutôt bien. L'une apportant à l'autre ce qui lui manquait. Dommage que cette "tuile" tombée sur Iza ait noirci le tableau. Il se rendit vite compte que les griefs que Rylee avaient contre Zac était toujours bien là. Ces deux là avaient une lourde ardoise et nul doute qu'il leur faudrait du temps, et surtout de la bonne volonté de tout le monde pour réparer les dégâts, en espérant que ce soit possible. A sa question, il hocha affirmativement la tête. Il était clair aussi pour lui que le frangin vivait mal le fait de passer au second plan pour Iza. D'où ces tensions qui ne faisaient qu'envenimer les choses dans ce trio infernal. D'autant que Zac n'était que très rarement dans son état normal ces derniers temps. Evidemment Marlon n'était pas dupe de ce fait. Il ne voulait pas trop approfondir ce sujet, en tout cas pour l'heure, et c'est donc sa faim qui lui permit de revenir à des choses plus simples et terre à terre... Manger! Le rire de la jeune femme le rassura un peu. Pendant qu'elle sortait de quoi dresser la table, enfin ce qui y ressemblait, il vérifia que son plat cuisait comme il fallait. - C'est bientôt prêt, encore quelques minutes.Il reprit sa bière en main, en avala une gorgée, et se retournait vers la jeune femme quand elle l’interrogea sur ses problèmes à lui. Il étouffa un léger rire à sa dernière phrase. - Ouais, y a peut-être un truc à faire avec ça, effectivement. Un club de câlins ou un truc comme ça.C'était bien parce la Strike c'était sa famille qu'il n'éluda pas le sujet avec une pirouette habile, ou même carrément en niant la chose. Il finit sa bière d'une traite, écrasa la cannette et le jeta d'un geste assuré dans le vieux seau en métal qui servait de poubelle. L'homme regarda son vis à vis quelques secondes, et son regard se perdit sur le sol entre eux deux tandis qu'il lui répondait. - C'est Sam. Sa femme. Un soupir lança la suite. Elle est rentrée du moyen-orient, il y a huit jours. Là, son récit clochait déjà, parce qu'habituellement quand elle était dans le coin, évidemment il était aux anges. C'était si rare. J'arrive même pas à la joindre au téléphone... Je suis persuadé qu'elle veut divorcer.Pour qui le connaissait, il ne pouvait y avoir pire pour lui. En apparence, il restait fort, mais c'était son monde qui risquait de s'effondrer à ses yeux. | PROTECT&SERVE Messages : 642
Date d'inscription : 14/07/2019
Localisation : Entre Watford et le Yard en général
Profession : Poulet crâmé
Etat Civil : Marié, sans enfant.
| |
| | |
|
|
|
La famille, c'est sacré! Marlon & rylee « Connard » Que des mots d’amour de ma part mais je ne risque pas de dire « je t’aime » faut pas rêver et tu sais bien que plus j’insulte une personne, plus je l’aime. Qui aime bien châtie bien dit on, n’est ce pas ? Et puis ce câlin il me plait bien même si je ne l’avouerai pas parce que t’es un vieil ours mais un vieil ours que j’aime aussi et qui me fait du bien quand il débarque comme ça dans ma piaule histoire de me faire un bon truc à bouffer pour discuter de tout et de rien. Ce n’est pas comme si j’avais connu ça comme ma mère est morte quand j’étais petite et que mon père avait autre chose à foutre que de s’occuper de sa fille alors ce sont des petits trucs que j’ai découvert avec vous. La première fois je t’aurais bien jeté dehors et puis j’ai appris à apprécier que mon grand frère vienne comme ça, a l’improviste, pour discuter de la pluie et du beau temps. Bon souvent plutôt de conneries certes. Toujours ce qui cloche en premier avant de parler de sujets généralement plus légers. Après tout on a évacué ce qu’on avait à dire alors autant passer à autre chose hein.
« Ouais alors rêves pas ! » Le truc de club de câlins et tout ça tu peux toujours te brosser pour que j’y aille hein ! « En plus c’est un truc où Allan va encore venir squatter et j’vais encore lui péter le nez » Et ça commence à être un peu redondant avec lui. Faut dire que notre collègue a une capacité à coller les femmes que j’ai rarement vue ailleurs. Sa meilleure pote Kate a beau me dire que ce n’est pas un mec un peu trop porté sur la gente féminine j’ai quand même du mal à oublier toutes les fois où je l’ai trouvé en train de loucher d’un peu trop près dans les décolletés des filles. En plus il a eu la bêtise de la faire deux ou trois fois avec des protégés à moi… Ce qui a clairement piqué pour lui… En attendant je vois très bien que tu as détourné le sujet aussi je te regarde après avoir fini d’avoir mis la table. Allez craches le problème un peu. Y’a pas de raison qu’il n’y ait que moi qui dise la merde dans laquelle je me trouve.
Sam. Le prénom est posé et vu ta mine je me doute que ce ne sont pas de bonnes nouvelles. Je tire une dernière fois sur ma clope avant de l’écraser. Je sais bien que t’aimes pas quand je clope mais j’ai du mal à m’en passer, surtout en ce moment. Déjà je bois plus des masses depuis qu’Iza est là alors je ne vais pas non plus me faire bonne sœur en un mois. « Woh woh woh ! » Attends, attends, tu me racontes quoi là. « Attends j’ai pas toutes les infos là ! Parce qu’aux dernières nouvelles Sam c’est la meuf la plus franche et honnête que j’connais alors sois tu me dis pas tout gros, sois tu te fais des films ! » Parce que franchement je la vois pas du tout avoir envie de quitter mon frangin déjà car vous êtes fous amoureux comme au premier jour et en plus si vraiment vous en étiez arrivés là elle te le dirait. Je ne la vois pas du tout jouer les silences radios comme ça. « Tu sais où elle est ? Genre t’as tracé son numéro de téléphone et tout ? » On a quand même accès à pas mal de technologies histoire de savoir un peu ce qu’elle fout depuis huit jours. « J’suis sure qu’il y a une explication à son silence radio. » Obligé. code by exordium. | Invité | |
| | |
|
|
|
Il avait fait mouche! C'était un jeu entre eux, et depuis un bail. Ca marchait dans les deux sens du reste, mais Marlon adorait quand il mettait Rylee à bout d'arguments. Et la magnifique insulte qu'elle venait de lui balancer était une nouvelle fois une preuve de sa pleine réussite. Ceci étant, il serait lui aussi dans de beaux draps s'il devait fréquenter ce genre d'établissement! Erk! L'idée, le révulsa aussi un instant. Mais la conversation reprit sur un ton plus sérieux, pour ne pas dire sombre. C'était définitivement le sujet sensible pour Marlon. Il pouvait lui arriver un peu près n'importe quoi, il s'en cognait. Mais sa femme... Au commentaire de Rylee sur les réelles qualités de Sam, l'homme dût réellement se contenir pour ne pas exploser. Il prit quelques secondes pour se calmer avant de lui répondre. - Oui, justement! Elle lâche les infos au compte gouttes depuis une putain de semaine! Ca le mettait vraiment hors de lui de s'imaginer le pire. Ils se voyaient peu, certes, mais la communication n'avait jamais été un problème, entre eux. Marlon avait remué ciel et terre, faisant jouer ses anciennes connaissances dans l'armée pour essayer de comprendre ce qui était arrivé. Sans réel succès. - L'AMS* ne veut rien dire. Ils ont rapatrié d'urgence toute son équipe à Colchester. Dommage collatérale d'après ce que j'ai cru comprendre, mais j'ai bataillé, et c'est même pas certain. Il semblait que tout le monde soit tenu au secret pour l'instant. Marlon avait réussi à savoir que Sam n'était pas blessée, aussi il ne comprenait pas pourquoi elle restait confinée à la base comme ça, depuis des jours. Après il était possible que les communications soient surveillées, et s'il y avait des consignes de l'Etat Major... Mais Marlon en tant qu'ancien combattant avait espéré arriver à en savoir plus. Echec quasi complet, ce qu'il n'appréciait guère. - Ca fait huit jours que je harcèle tous les anciens potes pour qu'ils se rencardent, et personne ne sait rien. Ou ne disait rien! J'ai fait partie des forces spéciales, bordel, je suis pas juste un clampin lambda inquiet.
Et pourtant, il se sentait bien impuissant face à la machine "Armée" dont il avait fait partie autrefois. Un rien vexant par dessus le marché. Heureusement que la Strike était ce qu'elle était. Ils savaient toujours se soutenir dans les pires moments. Et dieu sait qu'il étaient assez balaises tous autant qu'ils étaient pour se coller dans la mouise! *AMS : Army Medicale Services | PROTECT&SERVE Messages : 642
Date d'inscription : 14/07/2019
Localisation : Entre Watford et le Yard en général
Profession : Poulet crâmé
Etat Civil : Marié, sans enfant.
| |
| | |
|
|
|
La famille, c'est sacré! Marlon & rylee Je sens bien que ça t’énerve et que tu vas exploser. Je vais pour te faire signe de ne pas gueuler comme Iza se repose mais tu te reprends tout seul. Comme souvent à vrai dire, tu es celui qui maîtrise le mieux sa colère dans notre team. Même JB qui est plutôt du genre calme et meneur pète un câble bien plus vite que toi. La preuve, dans les embrouilles avec Junior tu es celui qui ne lui a pas encore gueulé dessus, même JB l’a fait. « Attends c’est clairement une histoire de taf là, je ne vois pas pourquoi tu en déduis qu’elle veut se barrer » Parce que du coup s’ils ont été rapatriés comme ça en mode « y’a une merde » c’est certainement qu’ils ont eu affaire à un truc pas cool et qu’ils ont ordre de ne pas bouger et de ne pas communiquer. « Putain frangin tu les connais à l’état major ils sont comme ça. Pour peu que ce soit une histoire un peu sensible ils vont leur bourrer le mou jusqu’à ce qu’ils comprennent bien qu’il faut rien dire bla bla bla bla bla. Si tu sais qu’elle n’est pas blessée c’est juste qu’elle doit encore attendre des infos ou un autre comme ça. » Je me demande bien dans quel merde ils se sont fourrés par contre pour en arriver là.
« Fais gaffe ça va brûler » Non pas que je sois une grande cuisinière mais tu m’as parlé de quelques minutes et là tu n’y fais plus gaffe. J’attends que tu poses le tout sur la table pour nous servir et manger de bon cœur parce que j’ai la dalle putain. J’essaie de ne pas manger tout le temps -comme Iza fait- pour ne pas me pourrir la santé mais du coup j’en oublie un peu aussi de manger aux heures normales. « Bah c’est pas la première fois qu’on se frotte à eux pour avoir des informations, tu sais bien comment ils sont. » Des vrais emmerdeurs. Les rares fois où les collègues ont du demander des informations pour une enquête ça a été une vraie merde alors là ce n’est même pas la peine de se prendre la tête. « J’dois avoir une ex qui bosse là bas tiens. » Mary, une belle blonde que j’ai toujours beaucoup appréciée. « J’irais voir si elle peut pas me filer une ou deux infos » Aux dernières nouvelles j’étais pas trop mauvaise pour la faire parler. Et pas que d’ailleurs mais ceci est une autre histoire.
« C’est super bon. » Ton repas. Comme je ne me fais jamais à manger on se commande toujours des trucs à emporter donc c’est toujours une tuerie quand tu viens faire la bouffe ici. « Écoutes je tente de voir si j’arrive à avoir des infos mais franchement je pense que tu te montes la tête pour rien. Sam, si elle voulait te quitter, elle te l’aurait dit. Là elle doit être coincée par l’état major pour parler et c’est tout. » Je ne dis pas que ce n’est pas la merde, clairement ça doit l’être mais c’est du pro et pas du perso alors faut que tu arrêtes de penser avec ton cœur. « Ressaisis-toi frangin. Penses un peu plus avec ta tête qu’avec ton cœur. » Pitié quoi, on a déjà assez de merdes avec les boulets de l’équipe alors commences pas à péter un câble toi aussi sinon ça va devenir le chaos dans la Strike. Bon après t’aurais le droit hein, tu le fais jamais mais bon… code by exordium. | Invité | |
| | |
|
|
|
Peu importe comment Rylee démontait ses arguments, que ce soit par logique ou même probabilité, Marlon n'arrivait pas à se faire une idée qui aille dans un bon sens. Il voyait le mal en tout, et tout lui faisait tendre vers le pire pour lui. Il était tellement perturbé qu'il avait mis de longues secondes à réagir à son avertissement. Habituellement, rien ou presque n'aurait pût lui faire louper un plat. Gâcher de la bouffe, NO WAY! Dans un Merde retentissant, l'homme se jetta sur ses gamelles, et dans des gestes précis et rapides remit tout en ordre, en baissant le gaz, tournant les préparations. De tendu comme un arc, il se décontracta au fur et à mesure. Pas trop de dégâts. Evidemment, il y avait décontraction et décontraction, il était quand même bien loin de la coolitude absolue qui l'accompagnait assez souvent vu ce qu'il ressassait sans arrêt ses derniers jours. Son amie lui proposait son aide pour essayer de se rencarder de son côté. Bien entendu, il appréciait le geste à sa juste valeur, même s'il doutait franchement d'un meilleur résultat. Dans la foulée, il leur servit deux assiettes, dont une qu'il avait tendu direct à sa comparses qui essayait de le soutenir autant qu'elle pouvait. Mais peu importe les arguments, et leurs biens fondés, lui voyait tout en noir. Il était en panique totale face à ça. Il gouta son plat, et même si c'était réussi, et aux dires de Rylee ça l'était, lui trouvait ça insipide. Il reposa son assiette à peine entamée, et adossé au comptoir il se passa les mains sur son visage en soupirant, s'imprégnant des dernières paroles qui tournaient encore dans son esprit. Il regarda alors sa collègue fixement de longues secondes, impénétrable et immobile. Puis, il secoua la tête, avant de dire sur un ton calme, du moins en apparence. - T'as sans doute raison, mais franchement j'en peux plus là.On avait clairement à faire au talon d’Achille de notre Tank. Voulant un peu parler d'autre chose pour penser à autre chose, surtout, il indiqua du menton où devait dormir leur amie. - Visiblement l'odeur ne la réveille pas, tu veux pas aller la chatouiller pour voir si elle n'a pas faim? Je l'aurais bien fait moi-même, mais avec mon bol en ce moment, elle me reconnait pas et elle m'en colle une! Essayant de faire un peu d'humour, même s'il était guère d'humeur. Ou sinon pire, il colle une frousse pas possible à Iza, et là, ça finirait de ruiner encore son humeur s'il la traumatisait un peu plus. | PROTECT&SERVE Messages : 642
Date d'inscription : 14/07/2019
Localisation : Entre Watford et le Yard en général
Profession : Poulet crâmé
Etat Civil : Marié, sans enfant.
| |
| | |
|
|
|
La famille c’est sacré ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Izaline Sanders [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]FACE IDENTITY : Ruth Wilson
IDENTITE : Izaline Sanders
GROUPE : L P
RANG : /
AGE :39 ans
ETAT CIVIL :
PROFESSION : Sans emlpois
ETAT DE SANTE : En soin psy et physique Epuisée, traumatisée
LIENS : Jumelle de Zac, Amie de Megara, tante de Matt, Intime de Rylee, complice de JB, pote de Marlon, collègue de Paul Woods.
Un bruit diffus arrive et m’entoure dans le sommeil. Peu à peu, il couvre les sons du cauchemar. C’est toujours le même. Le fantasme et la réalité se mélangent. Je ne sais plus ce qui est coin. La peur devient encore plus concrète. Un signal d’alarme interne me somme de me réveiller. J’ouvre brusquement les yeux. J’ai le tourni.
« RYLEE! ?!» Elle n’est pas là. Je suis toute seule. Pourquoi ? NON. Le bruit, la lumière, les voix. tout me péte à la gueule. Je cherche un repère. Mais je ne trouve pas. Je ne vois que du métal partout. Est-ce qu’on m’a ramené là-bas ??! Qu’est-ce qui se passe ? Où suis-je ?
Je suis dans un lit ? Je ne comprend pas. J’ai froid. Pourquoi mes épaules sont nues ? Comment je me suis retrouvée avec ce jogging ? Je remonte le drap sur moi. Je sais que c’est subsidiaire. Je n’ai rien d’autre pour me défendre. J’entend une voix d’homme. Qui est là ?
Une sueur froide montre entre mes omoplates. Non. Non Non. Il faut que je m’éloigne de là. Ils vont arriver et je sais comment ça va se passer. « Rylee ??? » Je couine presque. J’ai peur de parler trop fort. Plus je cris et plus ça les énerve. Ils sont mauvais dans ces cas là. La douleur intercostale est là pour me le rappeler. Izaline bouge-toi. Je sors du lit. J’attrape un sweat pour le couvrir. Je remarque que je suis pieds nus. Les éclats de voix viennent de là-bas. Je tend l’oreille. Je ne reconnais pas les sonorités. Ce n’est pas de l’albanais. J’ai l’impression de reconnaître des mots. C’est de l’anglais.
Il faut que je sache ce qui se passe. Courage Iza. Ne sois pas une dégonflée. Tu ne vas pas tranquillement attendre que les monstres rappliquent. Je fouille la grande salle des yeux. Je repère une clef sur une table. Je l’attrape au passage et je la tiens à deux mains. Je me cache dans l’ombre. J’avance. Il y a une drôle d’odeur aussi.
J’avance encore. Je vois enfin deux silhouettes. Je reconnais le dos de Rylee et… « Marlon ? » Ce crâne chauve il y en a pas deux pareils. Je baisse mon arme et j’avance pour m’en assurer. La panique se diffuse hors de moi. J’ai un sourire de soulagement qui me vient aux lèvres. Je pose la clef sur le sol. J’enfonce mes poings dans les poches du pull de Rylee. Il va me prendre pour une tarée maintenant. « … Salut...» Je vois le matériel de cuisine posé pas loin. C’était ça ? J’avance vers la table tout en gardant mes épaules rentrées pour conserver le peu de chaleur corporelle que j’ai encore sur moi. « Je ne savais pas que tu étais là...» Je me sens conne maintenant.
Je n’ose pas trop le regarder ou te regarder Rylee. Je vois bien dans vos regards que je fais pitier. Je me force à ne pas baisser les yeux. Je me force à rester là plutôt qu’à vous fuir. Même si je meurs d’envie d’aller me cacher. De honte. Oui de honte, je sais de quoi j’ai l’air. « … Ca va ? » J’essaye d’appliquer les conseils de ma psy et de ne plus dire “pardon” tout le temps. « ... Contente de te voir » Je n’en ai pas forcément donné l’impression. Mais c’est la vérité. Je suis contente de voir un homme qui soit gentil. Quelqu'un de la famille.
[url="..."]Fiche PNJ[/url]
 Dispo pour une enquête![Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] | PROTECT&SERVE Messages : 1361
Date d'inscription : 22/12/2011
Localisation : En ville
Profession : En recherche d'emploi
Etat Civil : Divorcé sans enfant
| |
| | |
|
|
|
Et comme on parle du loup... Voilà, qu'Izaline presque comme par enchantement les rejoignait. Il venait de l'appercevoit arriver à pas hésitants derrière Rylee. Le Tank vit de suite qu'elle n'était pas dans la meilleure forme. Mais il se doutait bien aussi qu'elle n'avait pas encore retrouvé toute sa santé. Déjà, elle était debout, c'était un vrai premier pas. A mesure que la jeune femme approchait, le flic pouvait voir qu'elle n'avait pas non plus une super mine. Il aurait pût d'ailleurs même parier qu'elle avait fait un cauchemar, vue son expression. Le Tank jeta un regard vers Rylee à la recherche d'une réponse ou d'un conseil. Il se dit du reste, qu'il aurait dût lui demander comment agir avec leur amie. Là, tout de suite il lui ferait bien la même étreinte d'ours qu'il venait de faire à sa collègue tant il était content de la revoir. S'il n'avait pas passé son temps à l'hopital à son chevet, Marlon avait pris des nouvelles très régulièrement et même envoyé quelques SMS à ses collègues et amis lorsqu'il les savait auprès d'elle. Il préférait les SMS à téléphoner. Au moins, elle n'était pas dans l'obligation d'y répondre de suite si elle ne s'en sentait pas la force ou le courage. En attendant, il était vraiment ravie de la revoir, et ça se lisait forcément sur son visage. A son prénom, il rétorqua même dans un franc sourire. - Lui même!Il est assez clair qu'elle était effrayée quelques secondes plus tôt en arrivant. Cela peinait au plus point le Tank, qui pour autant ne pouvait retenir sa joie. - Salut ma grande. Je suis si content de te voir ici et debout! Comme il voyait qu'elle n'était ni des plus à l'aise, et ni très confortable, il se permit de la réconforter d'une main dans le dos. Oh, très légère, car elle semblait si fragile d'un coup, si près. Il voulait juste la réconforter un peu, mais sans brusquer les choses. Il lui laissa du champ si son accueil était "trop" physique et qu'elle voulait s'en dégager. Le coeur du Tank se serra en repensant à ce qu'elle avait traversé, mais il n'était surement pas là pour plomber l'ambiance. Courageuse, Iza sembla prendre sur elle. Evidemment Marlon lui laissa du temps. Il lui répondit calmement, un sourire dans la voix. - Bien sûr que je suis là. Tu penses bien que quand Rylee m'a dit que c'était elle qui te faisait à manger, je ne pouvais que rappliquer en quatrième vitesse!Un peu d'humour ne pouvait faire de mal à personne! Même si on pouvait douter que Iza soit dans le mood pour apprécier. Si lui était plutôt apprécié pour sa cuisine, il savait que ce n'était pas tout à fait la tasse de thé de sa collègue de cuisiner. Pas qu'elle soit une catastrophe ambulante non plus, mais voilà. A sa question pour savoir si ça va, le Tank amorça un haussement de sourcils, son regard glissa une seconde vers Rylee, mais l'homme décida de faire au feeling. De toutes les façons, il n'était pas connu pour ses manières, et s'il commettait un impair, ce que naturellement il ne souhaitait pas, il savait que sa collègue aurait vite fait de le remettre à sa place. - Maintenant que tu es là, devant nous, ça va nettement mieux. J'ai dit que j'étais content de te revoir aussi?!Ca le démangait franchement de la prendre dans ses bras, mais il avait tellement peur de la brusquer. Il resta à proximité, mais sans forcer les choses. Il était parfaitement conscient que parfois il pouvait être assez maladroit, et en l'espèce il ne voulait pas envenimer les choses. Il s'en voudrait trop. Aussi il rebondit sur un truc qu'il ne pouvait foirer. - Tu veux gouter? Alors qu'il remuait un peu sa mixture qui sentait maintenant franchement bon, sans non plus embaumer toute l'atmosphère. Même si elle n'avait pas une faim de loup, elle pouvait toujours tester son plat à défaut de dévorer. Ce qu'il adorerait bien entendu, mais il se doutait aussi que son appétit devait encore être un rien limité, vue sa mine actuelle. | PROTECT&SERVE Messages : 642
Date d'inscription : 14/07/2019
Localisation : Entre Watford et le Yard en général
Profession : Poulet crâmé
Etat Civil : Marié, sans enfant.
| |
| | |
|
|
|
La famille, c'est sacré! Marlon, Iza & rylee « Ah ça j’te comprends ! » J’avais quand même bien pris sur moi pendant des mois quand Iza était on ne sait où et je n’avais pas l’amour fou que tu as pour Sam alors je ne peux qu’imaginer l’état dans lequel tu es. Quoique… Si on devait me prendre Iza aujourd’hui ou bien qu’elle disparaisse de nouveau j’aurais bien du mal à rester calme. Je ne me l’avouerais jamais mais elle a pris une place très importante dans ma vie. « Ouais j’vais aller voir ». Je vais pour me redresser quand Iza arrive. Je remarque tout de suite la clef à la main, ayant l’habitude de ses réflexes de défense. J’ai rangé tout ce qui était coupant ou tranchant au hangar depuis une bonne semaine déjà. Premièrement parce qu’elle a des réflexes dangereux pour moi mais aussi parce qu’elle envisage parfois de s’en servir contre elle mais il y a forcément des objets de la vie courante qui peuvent servir d’arme une fois bien utilisés. Je lui fais donc signe de baisser doucement sa clef, tout va bien, nous sommes en sécurité et ce n’est certainement pas avec toi, Marlon, que nous craignons quelque chose. Je te fais signe d’éviter les contacts au maximum. C’est excessivement compliqué de ne pas la brusquer en la touchant même si elle a quand même besoin de compagnie.
« Hey ! » Non mais franchement ! Je sais très bien ce que tu fais donc je réagis et je te colle un coup de poing dans l’épaule. Pas assez pour faire mal mais assez pour que tu le sentes, tout Tank que tu es. « Alors déjà j’fais pas à manger alors mens pas ! » J’ai juste une carte d’habituée dans tous les restaurants de la ville c’est bien plus facile. Je ne touche JAMAIS à la cuisine c’est bien pour ça qu’elle est aussi sommaire d’ailleurs. Je fais signe à Iza de s’installer à table et vais chercher la polaire qu’elle aime. Moi j’ai que des trucs totalement défoncés mais j’ai racheté une couverture qui est terriblement douce, pour qu’elle n’ait pas l’impression d’être enroulée dans un linge comme pendant sa détention. Là elle est tellement douce -et rose soit…- qu’elle ne peut pas confondre. Et cela lui permet d’avoir chaud comme je sais qu’elle est toujours glacée. « T’as bien dormi ? » Je me doute que c’est par à-coups comme je suis restée à ses côtés mais Iza sait ce que je veux dire. Moins de cauchemars ? Plus de moments de réel repos ? J’ai pas besoin qu’elle me dise tout devant Marlon si elle n’a pas envie, je saurais décrypter.
« Marlon est venu pour faire à manger pour la semaine » Je te taquine, tu fais toujours de la bouffe pour vingt cinq or on est juste deux, voir trois puisque tu es là. Personne d’autre ne vient dans ma tanière, Iza ne le supporte pas aussi on a repoussé pour le moment tous les rendez vous avec Jb ou bien Meg. Il faut encore un peu de temps pour oser se montrer, y’a vraiment que face à moi et maintenant toi qu’Iza ose se montrer ainsi. « Je pense que je vais lui dire de passer toutes les semaines ! Comme ça ce s’ra ptete plus équilibré quand même » Non ? Je regarde Iza pour voir ce qu’elle en pense, essayant de lui changer les idées alors que je l’encourage à gouter au moins. Je sais qu’elle ne mange pas en quantité mais un peu tout le temps et franchement c’est très bon. Contrairement au début de la conversation je me fais plus douce et patiente, ce qui est excessivement rare mais face à Iza je change toujours. Je dis rarement ce que je ressens vraiment mais ça se sent à travers ma façon d’être. code by exordium. | Invité | |
| | |
|
|
|
La famille c’est sacré ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Izaline Sanders [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]FACE IDENTITY : Ruth Wilson
IDENTITE : Izaline Sanders
GROUPE : L P
RANG : /
AGE :39 ans
ETAT CIVIL :
PROFESSION : Sans emlpois
ETAT DE SANTE : En soin psy et physique Epuisée, traumatisée
LIENS : Jumelle de Zac, Amie de Megara, tante de Matt, Intime de Rylee, complice de JB, pote de Marlon, collègue de Paul Woods.
La Strike tient à moi. Ils m’aiment tous. Je sais, même si personne n’a voulu me dire les détails, qu’ils m’ont cherché. J’ai vu les risques qu’ils ont pris pour me libérer. Marlon est authentiquement heureux de me voir. Je le sens et je le vois. Je suis une boule d’émotions. Tout ce que je ressens est multiplié par dix. Alors je sens des larmes qui commencent à venir au coin de mes yeux. Parce que je suis touchée. Ne pleure pas Izaline. Ca va juste mettre tout le monde encore plus mal à l’aise.
« C’est ça qui sent si bon ?» Je souris à Marl. Mais sa main me prend par surprise. Je recule par pur et simple réflexe de survie. Je ne peux pas. Désolée. Je t’aime Marlon. Ils m’ont tenue, ils m’ont violentée, ils m’ont soumise. Même, une fois que les infos que j’avais ont perdu de leur valeur. Ils l’ont fait parce qu’ils le pouvaient. Pour l’instant, je ne crois pas pouvoir apprécier le contact d’un homme un jour. Mais, j’espère avoir tort. « On prend à emporter...» Je confirme. Je les observe se chamailler. J’ai un élan d’affection. J’avais oublié à quel point ils sont complices. Comme des frères et soeurs. Zac et moi y a un an. Je sais que toutes les relations ne sont pas au beau fixe. Je sais que c’est surtout Zac qui en est la raison et la cause. Ca s’arrangera. Je n’en ai pas de doute. Vous vous aimez assez pour ça. « Mais c’est chouette de cuisiner. Merci pour tout ça. Merci de prendre soin de nous..» J’avance vers lui. Je lui souris distinctement. Il y a une chose que je n’ai pas encore eu l’occasion de lui dire. Ou de dire à Jean-Baptiste. « Merci.» Sans vous je serais morte. Ce que l’on sait bien tous les cinq. « Tu m’as sauvé la vie.» Un jour je saurais vous montrer ma reconnaissance. C’est une promesse que je me suis faite.
Je viens faire le tour de le tour pour mieux voir les plats. Ça a l’air appétissant. Rylee m’encourage à manger. J’ai estomac atrophié par le manque de nourriture. Exactement comme un prisonnier de guerre ou un enfant dans un pays en famine. Donc je dois faire petit à petit. De toute façon la faim aussi ça se travail. A la fin, je ne voulais plus manger. Je refusais les bols. Ils m’ont gavée pour me faire tenir. Je pose mes yeux sur Rylee. Elle veille sur tout ce qui se passe chez moi. C'est comme ça depuis que je suis installée ici. Moi, je fais de mon mieux pour ne pas être un fardeau... en tous cas pas trop lourd.
« Mieux que ce matin.» C'est un sommeil séquencé. En même temps, ils m'ont privé de repère. Mon horloge interne est cassée. Déjà que de base j'avais un rythme questionnable. « Moi de cauchemars au début.» Je relève tous les signes positifs avec elle. Je pense que ça nous aide autant l'une que l'autre. Etant donné la quantité de mes larmes, de mes crises, il faut bien ça pour ne pas craquer.
Je leur souris. On doit rester déterminer. Pas vrai ?
« Oui. Je trouve aussi que c'est une bonne idée. Ca nous aidera à varier. Et... je vais en prendre un peu.» Je vais me chercher un bol et une grande cuillère. Je me concentre pour que ma main ne tremble pas. C’est une tension nerveuse. Le doc dit que c’est normal. Mon corps décompense. Ca passera. « Ça donne faim.» Pas tout à fait ça. Mais je sais que c’est quelque-chose qu’ils ont envie d’entendre tous les deux. Je ne peux pas encore faire de calin à ceux que j’aime. Mais je peux au moins leur dire des choses gentilles. C’est déjà ça. Non ?
« Quoi de neuf Marlon ? » On ne va pas parler de moi. Ce serait dark et décourageant. Ca ne m’intéresse pas. Mais j’ai envie de savoir pour lui. Savoir ce que j’ai manqué pendant tout ce temps. Je marche jusqu’au canapé pour m’asseoir sur la couverture douce. Je me met en tailleur et le dos bien droit.
[url="..."]Fiche PNJ[/url]
Dispo pour une enquête![Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] | PROTECT&SERVE Messages : 1361
Date d'inscription : 22/12/2011
Localisation : En ville
Profession : En recherche d'emploi
Etat Civil : Divorcé sans enfant
| |
| | |
|
|
|
| | |
| | |
