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[CLOS] We do what we can to live without hurting those we love. (Megara & Matt)
Zac Sanders

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We do what we can to live without hurting those we love.
Megara & Zac

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Zac Sanders fait un brutal bond vers l’avant, passant de l’horizontal à la verticale dans un sursaut. Il se cogne le crâne contre le plafond de la voiture dans la précipitation. Le choc se répercute jusqu’au haut des épaules. Un grognement contrarié s’élève dans les ombres matinales.
L’homme se redresse maladroitement, entre l’engourdissement et la douleur. Une sueur nocturne a collé le t-shirt contre son torse. La moiteur des aisselles et de la nuque enclenchent des frissons. Les dernières sensations d’un cauchemar errent à l’orée d’une conscience brouillée par la fatigue et la peur. Il tâte, dans la demie obscurité, pour trouver un téléphone.

« Boooarf. » Les chiffres lui brûle les yeux. 6h12. Il se tord le cou pour vérifier la fenêtre dans la rue perpendiculaire. Tout est éteint. Matthew dort.
Junior se passe une main sur son visage pour réveiller sa peau. Mal rasé de trois jours. Les cheveux hirsuts. Il a l’air d’un voyou. Il se plie en deux pour baisser la poignée de la portière. Il étire ses deux cannes raides vers le dehors. Un appel d’air attaque ses muscles. Il s’extrait de la voiture. Une bagnole de location, la carrosserie noire bourrées uppercuts urbains. Il se penche pour attraper la veste et la passe par dessus ses épaules pour l’enfiler. Il remonte le col.

J’entend mon coeur qui cogne dans mes oreilles. Je cherche mon souffle. C’est comme si les mains sont encore sur ma gorge. Je cherche à défaire leur emprise. Je n’y arrive pas. J’ai mal. Je cherche Rylee à côté de moi. Le lit est vide. Je panique un peu plus. Une lumière s'allume dans le chaos. La silhouette de Rylee se dessine. Je vois que ses lèvres bougent.

Le mégot est écrasé par la semelle du flic. Il s’élance pour rejoindre le trottoire. Il enjamba les marches quatre à quatre. Une rafale matinale le pousse en avant. Il rentre les épaules pour bloquer le froid. La gorge est irritée à force de cigarettes et de mauvais scotch. La rougeur oculaire témoigne d’une consommation autrement plus dangereuse.

« Hello. » Zac n’est pas grand. Souvent, on l’associe aux chiens teigneux plus qu’aux loups. Il ne donne que ça à voir. Quand on ne le connaît pas. Megara et lui font la même taille. Il avance et pose un baiser furtif sur sa joue droite. Il réitère avec la gauche. Elle sent l'odeur de son gel douche. De quoi y associer des dizaines de souvenirs communs.
Le contact est plus naturel qu’à une autre époque. La peur à réduit la distance entre eux. Le retour de la soeur prodige a aussi aidé à sa façon. « Je reviens de planque. J’peux piquer du café ? » Il repousse la porte pour empêcher la chaleur de s’échapper. Les réflexes qu’on prend, quand on a un gamin, qui passe son temps à courir pieds nus dans la maison. La présence de cet enfant empli l’air ambiant. Elle atténue les ombres autour du Père défaillant.

Lui, il fait tomber le blouson de ses épaules. La tension musculaire a installée une douleur continue à la base des trapèzes. Il s’est habitué à avoir mal. Ça semble être une seconde nature. Une nature qui le ronge, lentement, sournoisement. « Ca va ? » Les yeux noirs s’attardent sur le bras en cours de cicatrisation. Megara avait été prise en charge de façon rapide et efficace. Mais, une colère demeure chez Zac. Il ne supporte pas qu’une des femmes de sa vie ait souffert.

« Je le dépose. Il a tout ? » Demande-il en la dépassant dans le couloir pour aller à la rencontre du petit prince. S’il avait mieux géré, Zac aurait pris le temps de se doucher avant de débarquer. Il est sur une corde raide. Bien que ce ne soit pas assez -pas suffisant- il fait comme il le peut. On le devine à sa façon maladroite d’éluder ses erreurs. Ainsi qu’à ses perpétuels rattrapages émotionnel.
Il passe le seuil de la cuisine. Le sourire en coin se forme en miroir sur la bouille de Matt. Les tentacules du mauvais rêve se rétractent pour de bon.






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Il s'avère que tout est en évolution permanente. Cependant, au détour d'un chemin, alors qu'on pense que rien ne viendra déranger notre vie, il arrive un temps où le changement devient soudain plus rapide, plus brusque, plus spectaculaire. Et ce changement va souvent de paire avec la douleur, la frustration et l'angoisse. On finit par ne plus être sûr de rien, par douter de tout, même d'un petit rien. Et depuis ma séparation d'avec Zac, je ne faisais plus confiance aux hommes. Aussi gentils soient ils. Matthews n'en avait rencontré aucun. Je n'avais jamais vu l'utilité de les lui présenter. Et puis il y avait Zac. Malgré que l'on soit séparé, il y avait toujours quelque chose. Parce qu'on efface pas facilement son premier et unique amour, parce qu'on ne peut balayer plus de 15 ans de vie commune.

En parlant de Zac, il devait passer prendre Matthews ce matin pour l'emmener à l'école, comme il le fait pratiquement tous les matin depuis que je me suis fait tirer dessus. Et tout se passe mieux depuis qu'Iza est revenue. Mais surtout depuis que Zac m'a avoué avoir replongé et qu'il essaie de s'en sortir. Je m'en suis terriblement voulue. Parce que je n'avais pas su voir qu'il était mal au point de replonger avant que tout n'arrive, parce que je n'avais pas été là pour le soutenir, parce que je me suis laissée emporter par la colère. Il m'était impossible de lui pardonner sur l'instant. La question était est ce que j'en étais capable aujourd'hui. La douche et m'habiller reste encore un défi. Je n'ai plus le bras en écharpe mais les muscles et la cicatrisation tardent un peu.

Je descends à la cuisine, il est à peine 6 heures. Le petit se lève dans 20 minutes. Il aura les yeux tout ensommeillés. Et moi je fonctionne un peu au ralenti et je commence à en avoir marre de tourner en rond. Il me fallait respirer mais je ne savais pas quoi faire. Je ne pouvais pas travailler avant la semaine prochaine, enfin ça c'est si le psy me laisse reprendre. C'est barbant un psy et les entretiens sont encore plus barbants. Même si je sais que le docteur ne fait que suivre la procédure. Je soupire en faisant le café et en préparant le petit déjeuner de mon petit chat. J'en étais rendue à la préparation de son goûter quand Zac passe la porte. Il ne sonne plus depuis quelque temps. Ca ne me dérange pas plus que ça. Il est chez lui après tout. Il a toujours été chez lui. Quand il m'embrasse, il y a l'odeur de cigarette, de sueur et ... d'une grosse fatigue qui me prend au nez. Quand je vois ses yeux mon coeur se serre. « Coucou. » Tu lui montres la cafetière qui termine de couler.

« Zac tu es en avance d'au moins une heure, voir une heure et demi. Tu peux prendre une douche si tu veux. Tes vêtements sont toujours là... » C'est surement la voix de son père qui a réveillé Matthews en anticipé. Il avance en se frottant les yeux dans le couloir, traînant Mr Nounours sur le sol et les cheveux totalement en bataille. « Papa? C'est toi? » Matthews s'avance pieds nus dans le couloir pour tendre ses bras vers son père. Lui il se fiche pas mal de l'odeur qu'il a, de l'allure qu'il a, de ce qu'il a pris. Il ne voit que son père qui vient le voir tous les jours et ça lui plait.
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09.10.19 21:00
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Zac Sanders

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Sanders ouvre un tiroir pour prendre une tasse propre. Il la pose à côté de celle de la jeune femme en attendant que le café soit prêt.
Megara ne répond pas à la question qu’il vient de lui poser. Ils ont pas mal l’usage de la communication non-verbale. Les silences et les gestes sont des partitions d’un langage familial. Izaline fait beaucoup cela aussi. Depuis sa libération elle est introvertie, défendue, et parle encore moins.

« Ok. Merci. » Un temps est marqué. Junior s’apprête à dire autre chose. Sans doute une demande, une faveur, ce qui explique l’hésitation. La petite tension dans le fond des yeux.
Ils ne le sauront pas. Leur fils arrive pour les rappeler à ce rôle d’adulte. C’est un petit garçon qui est gentil et attachant. Tout le monde est d’accord pour le dire. Zac ne les contredit pas. Mais, il lui paraît plus impressionnant que les malfrats et les meurtriers qu’il pourchasse depuis des années.

« Bah alors bonhomme. Qu’est-ce que tu fais debout aussi tôt ? » Les mains de Junior se referment sur Matt pour le soulever du sol et le porter. Un poids plume, comparé au matos, qu’il a sur le dos pendant les interventions spéciales. Il le colle contre lui et lui frotte lentement le dos. Il retient Mr Nounours d’une chute et le dépose sur la table, dans le couloir, avant de reprendre la caresse dorsale. Il est d’une douceur incomparable avec lui, plus qu’avec sa mère, ou sa tante. Ce petit corps chaud et vivant, pressé contre lui, déclenche des émotions confuses. « Salut. » Il fait quelques pas entre la cuisine et le salon pour que le câlin ne soit pas tout de suite coupé. « Bien dormi ? » Demande le père en jetant un oeil au salon par dessus l’épaule de l’enfant.

Il est trop tard pour encourager un retour au lit maintenant. Ils reviennent dans la cuisine. Zac tir une chaise pour y asseoir Matthews. Il attrape la serviette préparée par Megara, la déplie et la glisse dans le col du pyjama. « C’est bon t’es bien ? » Sanders claque une bise sur le crâne du petit.
Sans attendre de demande ou de permission il va au comptoir pour verser les deux meugs de café. Il dépose le premier devant la blessée. Il porte le second à sa bouche. La boisson a beau être brûlante, deux gorgés sont avalées directement. L’anesthésie temporaire de la langue et du palais ne le dérange pas.

« Je vais passer sous l’eau. » Annonce alors le flic aux deux autres loups.
Il repose la tasse entamée sur la table. Il chipe un raisin dans le saladier qui est sur la table. Il le gobe en faisant un clin d’œil à Matt. Le masque du clown permet de cacher et de prendre sur soi. Ce qu’il fait plus depuis que Meg s’est retrouvée sur un brancard. « A tout de suite. »

Zac va récupérer son sac dans l’entrée. Il disparaît pour aller vers la chambre à coucher de Megara dont il pousse la porte du plat de la main.
La pièce est encore dans la pénombre. Elle n’a pas changé depuis son départ. Il a vécu là pendant longtemps. Il peut encore s’y déplacer les yeux fermés. Le bagage fini au sol. Junior ouvre l’une des penderies sans certitude. Il s’arrête en découvrant qu’une partie de ses affaires n’a pas bougé malgré les mois passés. Perplexe, il attrape un change au hasard. Du noir, comme presque toute sa garde-robe.

Il s'accroupit pour récupérer une trousse de toilette basique.
Quelques secondes plus tard la porte de la salle-de-bain se referme derrière lui. Les habits tombent un à un. La silhouette est encore trop maigre. Mais ce n’est plus famélique. Il y a de ci, de là, des traces d’hématomes. Junior a toujours eu des blessures en cours de guérison. Il ne se regarde pas dans la glace. En fait, il évite son reflet. Une honte latente le poursuit jusque dans ses nuits.
La douche chaude réactive ses fonctions vitales et son système nerveux. Il se courbe sous le jet d’eau pour sentir l’énergie aquatique sur sa colonne. La tête penchée vers le bas, il regarde, il voit les jouets de Matt et le gel douche de Megara. Alors Zac ferme doucement les yeux.

Une fois sec et propre Sanders revient dans la pièce animée de la maison. Il s’est rasé de près. Il a les cheveux plaqués en arrière. Il sent bon. Un homme nouveau… au moins pour quelques heures.
Les pieds d'une chaise rappent sur le sol. Zac s'asseoit. Il se courbe tout de suite. Une posture qui limite le mal de dos. Son regard suit les gestes du gamin.

« Quand est-ce que tu reprends ? » Interroge-t-il en détournant son regard du fils.





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Il agit comme chez lui et ça me fait sourire. Ça fait longtemps qu'il n'avait pas agi comme ça. Mais depuis quelques semaines... J'avais l'impression qu'il était presque de nouveau à la maison. Le voir matin et soir. Le voir s'attarder de plus en plus. Manger avec nous. Reprendre un début de vie normal pour Matthews.

En parlant du petit, celui ci est sur ses pieds. Pas très réveillé mais impatient de voir son père. Alors quand il le soulève, Mr Nounours n'est plus utile. Le petit le lâche pour passer les bras autour du cou de son père et pour poser sa tête sur son épaule. Il pourrait presque se rendormir comme ça. En se servant de son père comme oreiller. " Ta voix. Je l'ai entendu. Ça veut dire debout parce qu'il y a école. " Il serre un peu plus son père alors qu'il marche dans la maison. Couloir, salon cuisine. Il profite le petit chat de ses étreintes fugaces qu'il reçoit de son père. Et puis avec maman c'est difficile d'avoir de vrais câlins en ce moment. La première semaine que Megara avait passé à l'hôpital, Matthews avait fait des cauchemars. Même si sa grand mère en prenait soin c'est sa mère qu'il voulait. Il sourit aux pittreries de son père et prend lui aussi un raisin pour le manger. Il fait un peu la grimace parce que le raisin ce n'est pas ce que son palais préfère le matin mais il veut faire comme papa.

Je regarde Zac et Matthews et je souris. Ça me fait du bien de les voir complices tous les deux. Ça va mieux depuis l'anniversaire. Depuis que j'ai décidé d'entamer la trêve. D'être moins sur le dos de Zac. De faire l'effort de comprendre. Même si ça reste dur d'oublier qu'il ne m'a pas fait confiance. Je chasse ces pensées d'un revers de main quand il revient avec le petit et l'installe sur sa chaise avec son rehausseur. Il est assez grand maintenant pour une vraie chaise. S'il continue à pousser comme ça, il n'aura plus besoin d'aide pour atteindre la table d'ici quelques mois. Je pose devant lui un bol de céréales. Et le temps que Zac prenne sa douche je continue à préparer le sac de Matthews et son déjeuner. Le café est trop chaud pour que je le boive directement.

En ce moment je le prends noir. Très noir. Pour me maintenir éveillée. Quand Zac revient j'en étais aux tartines grillées et beurrées. Je le laisse s'installer et pose sa tasse et une assiette de tartines devant lui avant de reprendre ma place en face. C'est subtile mais j'évite de trop solliciter mon bras convalescent. C'est pas ce qu'il faut faire c'est vrai. Mais... Je sais pas. Je dois appréhender d'avoir mal. Je commence à tremper ma tartine dans le café quand il me demande ma date de reprise. " Je vois le psy lundi. Et si ça se passe bien je reprends dans la foulée. Et après jai vu avec Miguel pour me faire des séances de renforcement musculaire pour mon bras entre les pauses au travail et peut être à la salle de boxe pour retravailler les positions et la portée des coups. " Autant je me débrouille avec brio et excellence une arme entre les mains autant au corps à corps je ne suis pas la meilleure. Et avec la blessure il va me falloir retravailler ça. J'ai trop négligé le traîne ment derrière ce bureau. Le fait que je n'ai pas su me dégager de l'étreinte du braqueur le montre. Je me suis empatée derrière ce bureau. Ça m'en coupe l'appétit. Heureusement que Zac ne me voit plus nue, j'aurais droit à ses sermons sur mon manque de hanches qui ont fondu ces derniers mois. "Et toi? Quand prends tu tes congés ? " Jour de repos que je sais nombreux. Après tout c'est moi qui signais les congés.
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15.10.19 7:38
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Zac Sanders

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La cuisine est plongée dans le calme. Le réfrigérateur ronronne dans leurs dos.
Et puis dehors, le quartier sort lentement d’une nuit tranquille. Une mécanique huilée qui ne change pratiquement jamais. Ils avaient choisi cet appartement pour le coin, pour être loin de l’hyper-centre. Mais ça reste plus vivant que la campagne indienne dans laquelle Sanders a grandi.

« Cool. » Il fixe Megara avec attention. Il voit la façon qu’elle a d’économiser les gestes. Les postures de soulagement pour son bras.
Il n’y a pas un membre de la Strike qui n’a pas été blessé par balle pendant le service. Rite de passage. Zac avait été touché à l’omoplate gauche. C’était arrivé avant la naissance de Matt. « Quelle salle ? » La boxe fait partie des sports que Junior pratique souvent. C’est un visage connu dans le milieu amateur. Depuis un an il est aussi inscrit à des concours clandestins. Si Meg se retrouve dans le club de l’Irlandais il va devoir prendre des dispositions. Il y a des choses qu’il préfère garder pour lui. Une façon de ménager cette femme qui en a bavé ces derniers temps.


« Pas tout de suite. » Lâche le policier en tendant la main pour prendre une des tartines grillées. Il croque. Il mâche sans faire attention au miettes ou au beurre qui colle ses doigts.
Matthews observe la scène avec curiosité. Il faut bien dire que son père ne suit aucune des règles de la maison. « Iza d’abord. » L’enquête patine. Izaline Sanders n’est pas encore rentrée.
Il relâche la fin de la tartine dans l’assiette. Il se racle la gorge pour dégager sa trachée. Le dos de sa main gauche lui sert de serviette. Plus qu’un loup, il ressemble à un ours, un ours usé.

D’un coup, il se redresse pour aller récupérer quelque-chose dans la poche interne de son blouson.
Un des rares produits qu’il prend sous ordonnance. Un puissant analgétique contre les maux de tête. Zac est devenu migraineux avec les années. Parfois cela arrive avec l’âge. Même si les médecins disaient que les commotions, la privation de sommeil et la drogue sont surtout les causes. Deux cachets dans le gosier passés avec une gorgé de café.

« Ma mère va sûrement t’appeler cette semaine. » La nouvelle ne le réjouit pas, ne le contrarie pas non plus. Les parents des jumeaux sont rarement en Angleterre. Ils voyagent beaucoup. Sans dire qu’ils ne sont pas impliqués ils ont une façon différente de veiller sur les leurs. Ils ont tout de suite apprécié Megara et sa famille. Ils lui ont donné leur confiance les yeux fermés. C’est elle qu’ils ont soutenu au moment de la séparation. Tout comme Izaline avait choisi son camp. « Elle est à Rome. Elle voudrait venir te voir. Aider. Ça permettrait de moins solliciter tes parents. J’ai rien dit. A toi de voir. » La Comtesse est une femme organisée, efficace. Mais son fils n’est pas un idiot. Il sait que l’avoir à Londres c’est avoir une personne de plus sur son dos.

Junior se passe une main sur le visage. Il s’enfonce sur la chaise. Il étire ses jambes. Sa main noueuse tape la table en rythme. Il a beau être fatigué il ne sait pas être immobile.
Son regard rencontre celui du petit. Il lui adresse un clin d’œil complice.

« Yep. M. Sanders. On ne laisse pas ces trois petits céréales tout seuls. »






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« Cool. » Il me fixe. Avec attention. Ca me met mal à l'aise. Pourquoi? « Quelle salle ? » Pourquoi il veut savoir ça. Je redeviens suspicieuse... Qu'est ce qu'il me cache? Je secoue la tête. Allons Meg, il est peut-être juste en train de s'inquiéter. Après tout, il vient tous les jours depuis que je suis sortie de l'hôpital. Enfin tous les jours... Ca dépend des planques et des heures de travail mais oui quasi tous les jours. "On a pas encore décidé. Je vais voir en fonction de ses horaires, des miens, de ce de l'école et de Maman. " Non je sais pas encore ni où ni quand. Et puis faut déjà que je reprenne...

Ralala... Je souris en regardant Zac manger. Il en met partout, comme avant. Qu'est ce que j'ai pu passer le petit aspirateur de table derrière lui. Bon il est pas prêt de prendre des vacances de ce que je comprends. J'hoche la tête aux propos sur Iza. Oui d'abord on la retrouve. Matthews ne savait toujours pas pour Iza. On lui avait dit qu'elle était partie faire un reportage à l'étranger et que c'est pour ça qu'elle n'était pas là pour son anniversaire. Mais qu'elle reviendrait bientôt. C'était dur des fois de répondre à ses questions. Détourner son attention devenait un peu plus dur au fil du temps.

Je le vois prendre de l'aspirine. Je fronce les sourcils quand il en prend deux d'un coup. « Ma mère va sûrement t’appeler cette semaine. Elle est à Rome. Elle voudrait venir te voir. Aider. Ça permettrait de moins solliciter tes parents. J’ai rien dit. A toi de voir. » Je vois bien que ça te contrarie... Mais c'est ta mère et la grand mère de Matthews. On ne peut pas la tenir éloigner de son petit fils. J'hausse les épaules. "Elle est la bienvenue. Ca fait longtemps que Matthews n'a pas vu sa grand mère. On ne peut pas lui interdire de voir son unique petit fils. Je la tiendrais éloigné de toi autant que faire se peut. " Je lui souris.

Je regarde le manège des deux hommes de la pièce. Entre Zac qui sème des miettes de pain et Matthews des céréales, j'espère que l'aspirateur à faim. Quand il a fini son bol, je me donne la suite. " Chaton, va te brosser les dents. Et après tu t'habilles. tes affaires sont sur la chaise près de ton lit comme d'habitude. Et n'oublie pas d'éteindre la veilleuse mon Chaton. Mr Nounours n'en a pas besoin quand tu n'es pas là. Si tu as un soucis tu nous appelles. " Petit à petit j'essaie de le rendre indépendant. Qu'il puisse prendre des repères et se débrouiller. Il tend les bras à son père pour un bisou et pour descendre de la chaise. "Je peux appeler Papa si j'arrive pas à mettre mes chaussures ou à fermer mon pantalon?"

Quand mon chat part s'habiller je me lève pour débarrasser ma tasse et je me mets derrière Zac. Je pose mes doigts sur ses tempes et commence un mouvement circulaire pour essayer d'apaiser son mal de tête. " Ca fait combien de temps que tu souffres de migraine? Elles ont l'air costaudes. " Oui tu t'inquiètes. Il manque de sommeil, ne se nourrit pas toujours correctement, fume un peu trop... En plus de tout ce qu'il prend. Alors oui tu t'inquiètes un peu. Tu penches légèrement sa tête en arrière, la posant sur ton ventre pour avoir une meilleure assisse pour tes doigts.


by FRIMELDA

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29.10.19 23:14
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Zac Sanders


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Megara & Zac

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La Strike Team évolue à la marge. Les supérieurs ferment les yeux. Il y a une tolérance implicite. Parce que parfois, il faut devenir un monstre pour en attraper un. A force de vivre parmi eux, dans l’ombre de la ville… Ils en font partie. Lemoine est le sauveur d’âmes de la bande par son instinct paternel.
Malheureusement pour eux les traumas s’accumulent.

Sanders fait semblant d’ignorer la suspicion naissante de la dame. Il n’a pas la force physique, ou mentale, que nécessite une discussion de fond. Celle qui mettra en avant les fautes et les erreurs qu’il cumule. Combien de mauvais coups, de mauvais trips, ou de mauvaises pensées à son compte ?
Trop pour ne pas avoir de remord. Une honte cachée par une gueule enragée.

« Okay. Y a la salle en centre-ville qui est pas mal. Celle à côté du “Costa”. » Lui propose-t-il donc pour assurer la paix en interne. Ils ont assez crié. Zac n’a pas envie de s’expliquer. Il faut d’abord qu’il sache où est Izaline. Ensuite qu’on le fustige. « J’connais bien le gars qui tient. J’peux vous avoir un prix. »

La bienveillance de Megara à son égard vaut un regard reconnaissant une seconde.
S’il y a une personne que le jumeau n’est pas apte à affronter c’est Mrs Sanders. Une femme de haute stature, de haute opinion, de haute exigence. La voir, dans ces conditions, fera moins de bien que de mal. Meg, sans doute probablement un peu.

Il se tort, moitié de côté pour regarder Matt. Il n’a pas vu passer les derniers mois. Il ne l’a pas regardé grandir de la même façon. Ce matin, c’est flagrant. Cet enfant n’est plus un bébé. Il grandi.

« Je viendrais oui. » Promet doucement le père indigne. Il le regarde dandiner songeur. Il se souvient du jour de la naissance. C’est il y a si peu de temps. « Il grandit. » Et ni sa tante, ni lui, ne sont vraiment là pour le voir. Junior sait qu’il a tort. JB lui a dit de faire attention. Mais dans sa tête le calcul est clair. Le temps qu’il offre aux siens c’est du temps de moins pour sa soeur en danger. « Tu gères beaucoup. Je sais. Dès qu’elle est de retour je compense. »

Leur présence, sans Matthew est différente. Zac n’est pas le même non plus. Il tente, avec eux deux, d'atténuer son humeur. Ils sont, avec la Strike, tout ce qui compte en ce moment. Perdre Izaline a recentré les choses comme seuls le font les drames d’une vie.
Zac laisse lentement aller sa tête contre le ventre de Mrs Sanders.

« J’sais pas. Un mois… Deux ? C’est pas grave. » Conclut-t-il avec évidence. Il ne peut rien avoir de plus grave que ce que vit actuellement sa jumelle. Ce qui met l’échelle d’une autre façon. « Je ferais uns sieste cet après-midi. » Dit-il plus pour rassurer Meg que par conviction. Ils ont des lits de camps dans le Bureau de l’équipe. Un bon secours pendant les enquêtes urgentes. Ces derniers temps, Junior y fait une nuit sur deux ou trois, selon les semaines. « T’as besoin que je te fasses des courses ? » Même s’il a les yeux fermés, le cerveau refuse de s’arrêter, ou ne serait-ce que ralentir. Il faudrait l’assommer.





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Je hoche la tête. Je prends mentalement note du nom de la salle. J'l'aurais peut être oublié dans deux heures. Ma mémoire à court terme me joue des tours en ce moment. Je ne cherche pas à le contredire ou à imposer un choix parce que je ne sais même pas si au final je ferais quoi que ce soit. Je suis juste... Tellement fatiguée. J'ai perdu le fil de la conversation. « Il grandit. Tu gères beaucoup. Je sais. Dès qu’elle est de retour je compense. » Je relève le nez de mon café que j'ai du mal à avaler. « Hum ? Ah oui... Non mais t'en fais pas ça va.Et tu dois retrouver Iza. C'est ta priorité. »

Oui c'était ça le plus important maintenant. Retrouver Iza. Pour Matt et moi, on verra plus tard. Pour nous... qu'il reste un nous ou pas, on verrait plus tard aussi. J'ai rejoins Zac et je lui masse les tempes. Comme avant. Deux mois ? Ca fait long pour des maux de tête récurrents... Je le vois qu'il ferme les yeux et qu'il pose sa tête sur mon ventre. J'ai une vague de nostalgie qui me prend aux tripes d'un coup. Je sais pas d'où elle sort mais la lame de fond est puissante. Je profite qu'il a les yeux fermés pour déposer un baiser sur son front.

« Essaie de prendre soin de toi d'accord ? Faudrait pas que tu tombes malade en plus... Déjà mange un peu plus. » Que je lui murmure contre son front. Je continue à le masser un peu. « Je sais pas trop... Tu veux manger un truc en particulier ce soir ? Peut être faire des fish and chips pour Matthews ça fait un moment qu'il m'en réclame. » Je lui demande en réalité, s'il compte rentrer manger ce soir. Parce que, en ce moment, j'ai du mal à savoir si on est toujours séparés, si on est en rémission, si... Je sais pas. Je sais plus. Et ça m'énerve de pas savoir, de pas contrôler cette partie de ma vie. Je prends une inspiration. Il faut que je lui parle d'un truc... « La maîtresse de Matthews voudrait qu'on le fasse tester pour voir s'il n'est pas précoce... Je pense que cela peut être une bonne idée. On a été au parc la dernière fois pour tester ses rollers et on a discuté avec un vieil homme qui est lui même précoce... Il pense aussi que Matthews est particulièrement éveillé... Tu me donnes ton autorisation pour le faire ? »


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03.12.19 16:02
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Zac se redresse pour échapper à la langueur qui tend les bras. Vif, piqué au vif par le conseil de son ex-compagne. Les coudes frappent la table du petit-déjeuner. Il frotte les restes matinaux contre la peau fatiguée.

« Je mange. Toi bouffes. » Le menton accuse la jeune femme. Il est un peu revêche. Il ne comptait pas en parler. La perche est tendue. Le sujet est donc posé sur la table. Sanders n’est pas connu pour mâcher ses mots. En ce moment, il mord plus qu’il aboit. Cela lui porte préjudice. Qu’importe, il le fait pour avancer. « On dirait un squelette. » La formulation est faite pour alarmer et non pour frapper. Ce qu’il veut c’est provoquer un déclic chez l’autre. Il sait que personne n’osera le faire. Iza n’est pas la pour mettre les pieds dans le plat. Il saisit la hanse de la tasse de café avec une certaine animosité. « Tu crois que j’vois pas que tu bouffes rien ? Avec ta blessure en plus. » Qu’il soit préoccuper certes. Que cela serve d’alibi pour un autre comportement déviant, non. Izaline a besoin de son frère. Matthew a besoin de sa mère. « Bientôt tu vas rentrer dans du douze ans bientôt. » Le café tiède apaise la gorge irritée de nicotine. Soulagement de courte durée.« Tu cherches quoi Meg ? » Questionne le flic épuisé. S’il y a un message caché il faut le lui révéler. Il n’a pas envie d’interpréter comme pendant son boulot.

Meg, toi et moi, on sait. Il est brute de décoffrage parfois. Il attaque sans gêne et sans compromission. Ca pique et ça fait mal. Parce que c’est comme ça qu’il fait quand il aime. Il fait sans demie-mesure. Il te laisserait perdre trente kilos, sans sourciller, si ça ne mettait pas ta santé dans un danger réel. Tu sais que j’ai été anorexique pendant l’adolescence… Après ce qui m’est arrivé avec Peter. Il est entrain de voir les mêmes signaux d’alarme.

« OK je vous prendrais ça. » Répond donc Junior qui considère qu’elle sait ce qu’elle fait avec l'alimentation de Matt. Ils ne cuisinent pas autant qu’il le faut. Mais, ils font aussi bien qu’ils le peuvent. « Je reprends à 18h00. Je passerais te déposer les trucs avant. » De toutes les manières Junior ne cherche pas à multiplier les repas ici.
La situation est bancale. Il est moins efficace quand il relâche trop longtemps la pression. La Strike est en difficulté. Byrd est en congé maladie. Marlon a des trucs persos à gérer. Il y a la recherche d’Iza. Ce n’est pas la période du laisser aller.

« ... » Sanders ne dit rien. Il repousse la chaise pour se lever. L’expression directe d’un refus au dialogue. Il y a des points de l’éducation sur lesquels ils ne sont pas d’accord. « Qu’est-ce qu’elle en sait celle-là ? » Il dépose la tasse dans l’évier. Il la rince en dix secondes. « Tu veux pas le laisser tranquille ce gamin ? » Remarque-t-il. Heureusement pour eux la fatigue freine la colère, ou l’agacement. Sanders est plutôt las. « Il est très bien comme il est. » Le torchon est replacé où il faut.

Zac récupère ensuite son téléphone pour vérifier qu’il n’a pas été appelé. Ca peut être à tout moment, n’importe quand. Il n’y a rien. L’appareil est lancé sur la table. Léger geste d’humeur. La preuve que la tête n’est pas disponible pour une dispute de plus. Un gros soupir trahit l’homme. Il choie sur la place occupée par son fils juste avant.
« Faut toujours que vous compliquez tout. Il est bien où il est. Non ?! Pourquoi tu veux chercher à en faire un chien savant ? Moi je ne suis pas d’accord. On le laisse vivre sa vie de môme normal. » Sanders ne s’oppose pour ainsi dire jamais à son ex concernant l’éducation. Il y a une confiance tacite. Elle sait ce qu’elle fait. Pourtant, ce matin là, le dialogue prend l’aspect d’un débat idéologique.






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Et voilà. J'ai encore dit quelque chose qu'il fallait pas... Ca fait que ça avec lui. On peut rien lui dire en ce moment. Il part au quart de tour. Je ne fais que m'inquiéter pour lui et j'ai l'impression qu'il le prend comme une attaque personnelle. Attaque qu'il s'empresse de retourner sur l'adversaire. Et c'est donc lasse que je retourne m'asseoir en face de lui, resserrant mon gilet autour de moi. « On dirait un squelette. » Première attaque. « Tu crois que j’vois pas que tu bouffes rien ? Avec ta blessure en plus. » Premier reproche. Tiens ... Il s'intéresse quand même à ce que je fais ou pas? « Bientôt tu vas rentrer dans du douze ans. » Là je hausse les épaules. Fallait pas non plus exagéré. Je n'avais pas perdu autant et je n'étais jamais rentré dans du 12 ans. Mais lui dire ça n'arrangerait pas les choses au contraire. Ca serait jeter de l'huile sur le feu et là, je n'ai pas la force de me battre avec toi Zac. Je suis tellement fatiguée de me battre...

« Tu cherches quoi Meg ? » Je lève les yeux vers lui, interrogatrice. Chercher? Mais je cherche rien. Je comprends pas. " Mais je cherche rien. Je comprends même pas ce que tu me reproches. Pour une fois que je ne te cries pas dessus, que je te demande rien. Juste. J'ai pas faim Zac. C'est tout. J'y peux rien. J'ai juste pas faim. " Surtout ne pas s'énerver. Ne pas s'énerver. Même lorsqu'il s'énerve sur la maîtresse. Je me lève juste pour aller à la fenêtre que j'entrouve. D'habitude je ne fume jamais à l'intérieur. Mais là...J'en ai besoin. C'est vital. Est ce que c'est ça sur tu ressens quand tu as besoin d'un fixe?

Légèrement tremblante, la flamme allume ma cigarette dont j'inspire une très longue taffe en remettant une mèche derrière mon oreille. Il ne veut pas donner son accord? Et bien c'est pas grave. Je le ferais de moi même. " Je sais qu'il est bien comme il est. mais tu sais aussi bien que moi, si ce n'est plus, que s'il est comme toi, il va très tôt s'ennuyer en classe. Et on est plus à notre époque où les parents contrôlaient encore un minimum l'entourage de leurs enfants. Toi et moi on a été dans une école privée et c'est pas ce qui nous a empêché de faire les 400 coups... Imagine pour lui si dès la sixième, il se désintéresse des cours parce qu'ils ne sont pas adaptés à son potentiel? Mais laisse. Je ferais rien. Je vais le "laisser tranquille". J'ai pas l'énergie pour m'énerver avec toi."

Non vraiment, je n'ai pas l'énergie. Vraiment pas. Je crois même que quand vous serez parti toi et Matthews j'irai m'effondrer dans le canapé et pleurer un bon coup. Je sais que mon humeur du moment n'est pas régulière. J'ai l'impression d'avoir le baby blues à nouveau alors que je suis pas enceinte. Comment pourrais je l'être. Ma vie sentimentale est un désert. Un vrai néant. Je devrais peut être aller me détendre? Je secoue la tête. " Laisse tomber tu veux? Tu peux aller voir Matthews? Il met beaucoup de temps je trouve... Tu peux vérifier qu'il a bien fermé le robinet?." Oui je suis fatiguée.



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L’argumentation de Megara ne convint pas l’accusation. L’homme l’observe lui servir une réponse décalée. Il voit les os saillants, les traits tirés. Il voit chez elle tout ce qu’il voit chez les gens qu’il interroge chaque jour. Un épuisement généralisé de l’être.
Plusieurs fois, Zac a suggéré qu’elle s’éloigne de la capitale le temps de sa guérison. La campagne anglaise est paisible. C’est le meilleur endroit pour reprendre des forces. Elle ne veut pas. Il manque d’énergie et de tacte pour être convaincant lui aussi. Ils se retrouvent, une fois de plus, coincés entre leurs bonne intentions et leurs mauvais caractère. Ils campent sur leurs positions.

« Faut que tu te force un minimum si tu veux reprendre du service un jour Meg. » Lâche Sanders sans animosité. Ce qu’il lui dit, il ne doit pas être le seul à le dire. C’est une femme majeure, vaccinée. Elle fait ses propres choix.

Pour ce qui est de leur fils c’est différent. Il est leur fils. Zac a des principes très précis. Il considère avoir un droit de réponse égal à celui de la jeune femme.

« Personne cherche à s’énerver Megara. » Rétorque-t-il en la regardant se lever. Il regrette d’autant plus l’absence d’Izaline parmi eux. Il sait que sa jumelle est une proche de Megara. Elle l’aurait aidée dans sa convalescence. Elle lui aurait apporté un soutien qu’il ne sait apparemment pas remplacer. Junior est perdu devant sa femme. Il n’arrive plus à communiquer avec elle. Ca vient de plus loin que la disparition d’Izaline.
« Privé ou public ça change rien. On lui apprend à voir qui est dangereux. Il est malin. C’est toi qui le dit. Alors il évitera les connards. » Bien entendu, le strike man sait que ce n’est pas aussi simple que cela. On ne peut pas empêcher quelqu’un de prendre une voie dangereuse. Lui-même, alors qu’il est entouré, était finalement allé sur le mauvais chemin.

Zac scrute le dos de Megara. Une frustration reste enracinée dans son ventre. Il tenterait bien de l’approcher. Mais, il y a un bouclier tellement solide autour d’elle qu’il est découragé par avance. Il sait qu’il n’a pas les épaules pour supporter, en plus de reste, un échec la concernant. Cela ferait trop de dégât en lui. Il doit rester en un seul morceau pour finir les recherches.

Les pieds de la chaise raclent le sol. La tasse atterrit à nouveau dans l’évier. Junior s’en chargera ensuite. Il ne rechigne pas aux tâches ménagères quand il se trouve ici. C’est un cadre qui correspond à ses véritables repères.
Il quitte la cuisine sans un mot. Il longe le couloir pour retrouver Matthews. Il se fit aux bruits. Il le retrouve assis sur le petit tabouret de la salle de bain. Il est penché, le front grave, en train de fermer les boutons d’un gilet. Zac ferme le robinet du lavabo. Il s’accroupit face à lui. Il lui relève le menton de l’index et lui sourit.

« Tu m’avais pas dit que tu savais faire ça. » Lui dit-il en regardant la fin de l’habillage. Il le fait ensuite se lever et lui fait un clin d’œil de félicitation. Matt se débrouille bien. Il est futé c’est vrai. « Ca te dit de faire un petit dodo avec moi avant qu’on aille à l’école ? Ils ont tous les deux intérêts à emmagasiner un minimum d’énergie avant le coup de départ d’une grosse journée. Junior tend la main au gamin. Il la tient. Il est de nouveau calme en sa présence.

Ils vont dans la chambre de Matt. Zac s’assoit sur le bord du lit pour virer ses chaussures. « Tu viens ? Lui propose-t-il avec un sourire encourageant. Il s’étend sur le dos. Le matelas bouge un peu. Il attend que son fils le rejoigne. Zac le porte et le colle contre ses côtes, entre ses bras, bien au chaud. Comme le fit son père avec lui quand il était petit garçon. Comme avant, comme les loups, qu’ils sont. Un soupire d’aise remonte du torse du flic épuisé. Il plaque un baiser sur le crâne du bambin. « Ca va aller mon chat. Maman et moi on t’aime. Lui chuchote-t-il en se laissant envahir par la chaleur de leurs deux corps contiguës. Ce n’est pas l’amour qui manque dans cette maison.

Zac a la respiration qui ralentit tout de suite. Il abandonne les armes et la colère. Il écoute le souffle de son fils. Ce doux son le guide vers un sommeil où les cauchemars ne peuvent pas venir. En quelques secondes Junior s’est endormit. Sa main serrée sur le petit corps si précieux de son unique trésor.





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Je sais déjà tout ce qu'il me dit. Manger, se reposer, sortir. Il croit quoi? Que je me terre par envie, que je m'affame par envie aussi? Qu'est ce que j'y peux si je n'ai pas faim? Je le laisse discourir sur le pourquoi du comment il ne veut pas que Matthews soit testé. Mais j'ai une envie bien différente. Je veux le faire tester. Pas pour qu'il soit pointé du doigt, pas pour qu'il soit traité différemment, mais pour moi lui apporter tout ce dont il a besoin pour s'épanouir. Je refuse qu'il reste sur ses acquis sans travail. Le rictus sur mon visage lui en aurait dit long sur ce que je pensais de la distinction du bien et du mal. On le savait à 15 ans et ça ne nous a pas empêché de faire les pires conneries du moment. Et on n'avait pas l'intelligence de Matthews à l'époque.

Je sens bien que tu m'observes, que tu veux me dire quelque chose, que t'as envie de t'approcher mais là non. Non je suis pas prête. Je veux pas qu'on me touche. Je l'entends faire la vaisselle et partir voir Matthews. Et là je respire à nouveau. J'écrase rageusement la clope que j'ai, au final, à peine touché. Je vais préparer tout ce qu'il faut à Matthews pour sa journée. Et comme j'ai du rab de nourriture, je prépare une gamelle pour Zac. Pâtes au poulet sauce champignon. C'est pas le grand luxe mais au moins ça tient bien. Je glisse un petit tupperware de soupe vermicelle pour Zac. Il fait froid en ce moment et la soupe ça tient chaud.

Quand je me rends compte qu'ils mettent beaucoup de temps à revenir, je vais dans la chambre de Matthews et les découvre endormis l'un contre l'autre. Ca me met un tel coup... Il est hors de question que je les réveille. Je retourne dans la cuisine pour appeler l'école et leur dire que Matthews ne viendra pas aujourd'hui puis j'envoie un message à JB en lui disant que Zac est épuisé et qu'il dort avec Matthews. Qu'il risque de ne pas venir aujourd'hui et que je ne le réveillerai pas. Je mets d'ailleurs le téléphone de Zac en silencieux. Il n'en a pas changé le code. Je suis tentée de naviguer dedans. Mais je résiste et repose le tout sur la table. On a déjà peu de confiance entre nous, je ne vais pas briser le peu qu'il reste. Je retourne dans la chambre à pas de loup et les couvre tous les deux. Je prends le plaid pompier de notre petit chat et je vais m'installer dans le fauteuil à bascule où je finis par m'endormir en les regardant.


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26.12.19 13:26
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Zac est réveillé par du mouvement près de lui. Il émerge avec difficulté de son sommeil lourd. Matthews lève la tête. Il le sent qui s’assoit dans le lit. Il s’agite. Une petite main vient secouer le torse du flic. Un son roc remonte de la gorge du flic. Il n’a pas envie d’ouvrir les yeux. Il n’a pas envie de bouger.
Il voudrait rester allongé pendant les deux prochaines semaines, minimum.

Les pieds du petit garçon glissent sur le parquet. Sanders comprend, sans le voir que son gamin est maintenant debout. Il avance dans la pièce et parle pour appeler sa mère. Zac écoute vaguement. Il sent une couverture sur ses cannes raides. Il sent aussi qu’il ne fait plus nuit. Il ne fait plus nuit… La constatation remonte lentement.

« … MERDE! » Beugle Zac en retournant l’horloge Tirex. 10h02. Deux heures de retard sur la prise de service. Il se redresse et fouille les poches de son jeans pour trouver son portable. « Pourquoi tu m’as pas réveillé ?! » Il accuse Megara qu’il vient de repérer dans le siège à bascule.

Il translate sur le bord du lit. Il se courbe pour attraper ses chaussures et les enfile, énergisé par la colère. Les doigts sont brusques et rapides. Ni une ni deux, il est debout. Il lance un regard courroucé à la belle Il quitte la pièce à la recherche de son téléphone pour prévenir son équipe.

« Et l’école… Put... » Le juron et ravalé dans un effort. Les oreilles de Matt ne sont pas si loin. Il a donc manqué la moitié de la matinée. La récréation sera terminée avant qu’ils arrivent. La contrariété de Junior grandit un peu plus de secondes en secondes. « MATT MET TES CHAUSSURES ! » Zac crie pour se faire entendre sur salon. Il commence à fouiller la pièce. Il bouscule tout ce qui est sur son passage. Il soulève les objets sans ménagement.
Une barre revient s’ancrer sur son front. Le repos aura été de courte durée.

« MEG !! T’AS PAS VU MON TEL ? » Le hurlement suit l’ombre de Junior. Il passe dans la cuisine. La chasse au trésor se poursuit alors que son mental est déjà entrain de planifier ce qu’il doit faire une fois faites les obligations paternelles.
Le téléphone est posé sur la table. Comment a-t-il fini à cette place ? Ce n’est pas lui qui l’a mis là. Il en est quasiment sûre.









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Je sursaute au cri de Zac. Ca me tire de mon sommeil. Péniblement je lève les yeux sur Matthews. Je l'attire dans mes bras. Son père est par trop énervé. " C'est rien mon poussin. Papa est toujours de mauvais poils quand il se réveille. Rien qu'un café ne sait arranger." Je ne me préoccupe pas de Zac. Tant qu'il hurlera comme un putois tout du moins. Et pourquoi si, et pourquoi ça... Et mi. Et si... Ralala... Matthews s'agite sur moi. Ca ne va pas. Il n'aime pas voir son père s'énerver comme ça au réveil. Ca le stresse beaucoup. Je le sens au bord des larmes. Je lui caresse la joue et lui sourit avant de déposer un baiser dessus.

Là il m'énerve plus qu'autre chose. Ma tête me fait mal. Le réveil en fanfare m'est pas terrible. " Va mettre tes chaussures mon chat. Papa est pressé. " Je l'embrasse sur le front. Et le laisse se sauver. « MEG !! T’AS PAS VU MON TEL ? » Je soupire fort. " Dans la cuisine. Tu l'as posé sur la table de cuisine... " Difficilement je me lève. J'ai froid. Alors je resserre le plaid autour de mes épaules.

Je tâtonne le mur pour m'avancer vers la cuisine. " Zac s'il te plait arrête de crier. Tu fais peur à Matthews... J'ai appelé l'école. Je leur ai dit qu'il risquait de ne pas venir. Parce qu'il était fatigué. Et si tu regardes ton téléphone au lieu de me faire les gros yeux tu verrais qu'aujourd'hui JB te donne congés... " Je suis fatiguée et frigorifiée en même temps. Je vais jusqu'au frigo tant bien que mal pour me prendre une bouteille d'eau. J'en bois une grande gorgée.

Je me demande pourquoi je frissonne. Je me dirige vers le thermostat pour regarder la température des pièces. 20°... Je ne devrais pas avoir froid... Je me tourne vers Zac. "Tu as pas froid? Je sais pas pourquoi... J'ai des frissons. Matthews tu es prêt? Papa va... t'emmener ... à l'école... Maman est fatiguée..." Je porte la main à mon front. Tiens il est chaud... Pourquoi ça tourne tout d'un coup? "Zac?" Je crois que j'ai définitivement pas assez mangé ces derniers temps... Même ma voix est bizarre. Bien trop faible par rapport à d'habitude. Non ça tourne un peu trop...

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26.12.19 17:52
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Junior vient de trouver le message de son supérieur dans le téléphone. Il en prend connaissance pendant que Megara explicite en fond sonore les initiatives, qu’ils ont pris sans le consulter. Ce qui ne convient pas au policier. Il s’est organisé autrement. Il ne veut pas de ce jour off imprévu. Il veut retourner travailler.
La contrariété obscurcit son jugement. Il interprète les actions de Meg et JB. Il lit entre les lignes. On le met en banc de touche. Il est sur le carreau. C’est parce qu’il s’est endormi deux heures. Ou parce qu’il n’a toujours pas élucidé le mystère autour de sa soeur. Parce qu’il a failli se faire prendre par Waterford en pleine conso dans les locaux.

« D’où tu demandes un jour de congé pour moi ? » Il tâte de nouveau ses poches. Il cherche la clef de la voiture. L’a t-elle gardé sur lui ? Il ne se souvient pas. « Faut que je bosse je te signale. » La paye n’est pas lourde.
Les dépenses le sont. Le budget est difficile à tenir depuis des mois. La drogue que Sanders consomme coûte cher. Les prix ont grimpés en dix ans. Le Brexit, l’inflation, la rivalité entre les Asiat’ et les Italiens. Pour avoir ce qu’il faut, il a dû prendre des missions en intérim. Voilà également ce qui l’épuise.

« On va y aller oui. Matt ? » Lance le loup en se dirigeant vers les portes-manteaux.
Il a un regard par dessus son épaule. Que lui veut-elle ? La silhouette de la jeune femme semble basculer en arrière. « PU*** ! » Gueule l’animal en virant d’axe.
Il court et tend les bras pour rattraper Meg dans sa chute. En se tordant Zac parvient à la tenir dans ses bras. Le poids lui écrase les épaules. Il bande des muscles en soufflant. Il cambre ses reins et cherche un point d’équilibre. Megara est évanouie.

« C’est rien Matt. » Dit le père à l’enfant. Il lui fait signe d’aller s’asseoir au salon.
Pendant ce temps Zac se charge de déplacer la policière jusqu’à la chambre à coucher. Elle a perdu du poid. Il le sent sous les tissus. La colère revient au creux du ventre. Si Megara lâche, il sait qu’il ne tiendra pas. Il la dépose sur le lit avant de l’y installer confortablement. Il prend le téléphone fixe pour appeler un pote du 911.

« Ouais. Miller. C’est Sanders de la Strike. J’ai une urgence là. » Desmond n'est pas de service. Merde. Tant pis.

Une demie heure plus tard, la sonnette retentit dans le couloir.
Junior va ouvrir à un collègue de l’urgentiste. Le médecin d’astreinte. Il a exceptionnellement fait le déplacement à domicile. C’est un service privé. Le privilège d’être de Scotland. Heureusement qu’il y en a encore quelques uns. Il ne reste pas plus d’un quart d’heure. Le diagnostic est facile. Une grippe sévère. Il n’y a donc pas de miracle.

Megara est encore dans les vapeurs. Matthews et son père s'habillent en silence. Ils ont l’ordonnance. Le mieux est d’aller chercher le traitement tout de suite. Il y a une pharmacie au carrefour. Junior écrit un mot rapide qu’il pose sur la table de nuit. Puis, ils y vont ensemble à pied.
Ce n’est pas long.

A leur retour la maison est encore silencieuse. Sanders prend les commandes. Il entame la préparation d’un chocolat chaud pour le petit. Ensuite il déballe les paquet pour sa mère. Il agit en silence et avec méthode. Il met Matt au salon, avec un dessin-animé.
Puis il va voir où en est Megara. Il entre et en silence ferme les volets. Il pose les médicaments pas loin. Il humidifit un gant pour le front de la belle. Il se pose sur le bord du lit. Coudes posés sur les genoux. Les épaules tendues à en avoir mal. Zac se passe une main sur le visage. A l’inspiration qui suit les nerfs lâchent. Des larmes tombent le long de ses joues caverneuses.

« Putain Meg. Tu peux pas me lâcher. » La voix est roc, basse, et pleine de peur.
C'est une angoisse trop forte pour lui. Il n'a pas les épaules pour. Les émotions gagnent. Dans le tourbillon, il songe, à la poudre qui se trouve dans sa voiture. La tentation d'abandonner lui foue le vertige. Les mains en tremblent. L'agitation lui prend les tripes.






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