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La chasseresse traque le petit Ourson [Pv : Anton Markov]
Invité
Furtivité
La mafia russe, une sacrée organisation criminelle et pourtant, Léliana ne s’est presque pas attaqué à eux. Cependant, en cette soirée où l’obscurité s’est bien invité dans ce ciel peu éclairé par la lune, ça allait changer. Les Irlandais, les Siciliens et les Chinois ont été parfois la cible de la brune, mais il fallait savoir changer de temps en temps. Ils sont également une mafia, dangereuse et crainte, dans Londres, c’est l’une des plus puissantes. Léli ne doit pas les sous-estimer ni manquer de prudence, comme elle a l’habitude de faire avec les autres. Cela fait deux ans qu’elle est Nightingale et qu’elle surveille les mafias. Or, il y a toujours eu quelque chose dont elle n’arrivait pas à cerner ni à comprendre. En effet, c’était leur passage dans l’hôtel Rosewood et le fait qu’aucun policier n’a jamais les pieds là-bas pour arrêter un ou deux criminels. La brune pense surtout qu’il y a un arrangement entre le chef de cet hôtel et les forces de l’ordre, ce qui est inacceptable. Pour le moment, Nightingale n’est sûre de rien, mais elle allait obtenir des réponses pour mieux contrecarrer cette chose. Sa cible, ce soir, était les Russes et justement, il y en a un qui allait être spécial dans une magouille de ce soir. Anton Markov, le fils du chef de la mafia russe allait être présent dans l’un de ses trafics. Le fils du chef, le second, bien sûr, il n’allait pas être facile à approcher. En tout cas, elle toucherait le gros lot si elle parvient à le kidnapper et à le faire parler. Bien sûr, elle devait se préparer à des représailles de leur part surtout si elle parvient à obtenir Anton dans ses griffes. Le tuer n’allait pas être une option, pour une fois, elle allait se retenir de planter une flèche dans le crâne de tout le monde. Or, pour ses hommes de main, elle ne promet rien du tout.

Le Hibou, un informateur anonyme et ayant des yeux partout, Léliana l’avait chopé en plein business et ce dernier lui avait promis de l’aider à mettre un terme à la criminalité dans Londres. C’est un révolutionnaire, mais il se sait pas doué pour se battre ou autres, seulement espionner et donner des informations. Pour le moment, aucune mafia n’a pu mettre la main sur lui, il est méfiant et paranoïaque avec les nouveaux visages. Par chance, il fait confiance en Nightingale et il n’avait pas le choix vu qu’elle le retrouve toujours. D’après ses informations, il avait entendu dire que les Markov vont chercher les produits illicites sur un vieux aérodrome isolé, à l’extérieur de la ville. Anton Markov sera présent sur les lieux pour vérifier que tout se déroule bien. L’affaire de Jack l’Éventreur inquiétant un peu leur business illégal, leur homme de la Bratva se concentre à protéger les filles, un peu comme fait la Triade. Il est vrai que le cas de ce psychopathe inquiète un peu, mais Léliana s’en occupera plus tard, en espérant trouver des indices sur lui. Là, elle va s’occuper d’Anton et des informations qu’il a en sa possession. Actuellement, il fait nuit et la brune se cache, non loin de l’aérodrome en question. Avec ses lunettes thermiques, elle pouvait apercevoir le nombre d'hommes de main d’Anton et leur armement. La zone était assez mouvementé et ça promet d’être tendu, après tout, il est le second de la Bratva et l’atteindre n’allait pas être facile. Il y a une dizaine d’hommes dont six qui patrouillent autour de l’aérodrome. Elle ira les neutraliser en premier avant de l’occuper du reste, comme neutraliser les véhicules pour que personne ne parte.

Il faisait sombre et la lumière se faisait rare, après tout, ça sert à rien de tout éclairé si c’est pour se faire remarquer par la police. Ils tentent de faire ça discrètement, rapidement et que personne ne les remarque jusqu’à la fin de leur trafiquer. Malheureusement pour eux, Nightingale était là et elle allait mettre fin à ce trafic. S’avançant vers l’aérodrome, elle évite les zones éclairées, le but s’était de se montrer furtif afin de neutraliser les patrouilleurs et ensuite, les véhicules. Arbalète chargée, elle voit une patrouille de deux individus, bien armés avec des mitraillettes et fusil, un sacré arsenal. Dire qu’elle est armée d’une arbalète, ça serait comique pour eux. Or, Léliana l’avait modifié pour que ça une capacité de tir, coup par coup avec un chargeur camembert pour une bonne cadence de tir et il a une bonne portée de tir. La brune lance un caillou dans une zone d’ombre pour les attirer là-bas. Intrigués par le bruit, ils y vont, juste jeté un coup d’œil. Patiente, elle attend le bon moment et envoie des carreaux (flèches pour arbalète) en pleine tête. Elle les voit tombés au sol et va les rejoindre pour cacher les corps avant qu’on les voit plus tard. Elle pique un pistolet sur l’un d’eux avec trois chargeurs, au cas où, ça pourrait lui sauver la vie, qui sait. Elle se rapproche du trafic, en éliminant trois autres russes avec une lame de poignard en les surprenant avant qu’ils réagissent. Ils sont assez éloignés, donc pour le moment, ça peut aller, mais après, ça sera plus compliqué vu qu’Anton est bien entouré. Les patrouilleurs sont des proies faciles, étant séparés du reste du groupe, mais le groupe sera moins facile. Elle continue à s’occuper des patrouilles et en profite pour crever des pneus, en restant éloigné et se cachant parmi les ombres.

(c) AMIANTE

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12.11.19 17:15
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La chasseresse traque le petit ourson
Léli & Anto


Le gouvernement avait pour objectif prioritaire de mettre à bat les trafics qui sevissaient sur le sol anglais. Il faisant surveiller les importations aériennes avec de plus en plus de rigosité. Les contrôles devenaient plus diffciles à contourner. Le mois précédant la Bratva avait failli perdre une importante cargaison qui arrivait de Moscou. Markov avait donc exigé que son cadet soit présent au cours des livraisons, pendant les prochains mois. Il serait là pour s’assurer que tout se passerait bien. Anton connaissait parfaitement les flux aériens, dans la zone européenne. Il avait un solide carnet d’adresses dans le milieu. C’était un atout qu’il pouvait mettre à profit pour les affaires familiales.

Le jeune homme avait obéissait à contrecoeur. Il n’aimait pas s’occuper de ce genre de choses. Il préférait rester loin du trafic en lui-même. La gestion du night-club lui correspondait plus. Mais, on ne refusait rien au Père de la mafia russe, d’autant plus dans cette période trouble. La guerre de trône suivait son cours à l’Est. Rien n’assurait à cent pour cent la victoire du Fils adoptif de Yoric. Anton était conscient de tout ça. Il ne pouvait pas montrer ouvertement ses désaccords, sans les fragiliser et mettre tous en danger. Il prenait donc sur lui, le temps qu’il fallait, pour les protéger.

« Bien. Tout est là. Nous allons pouvoir y aller. » Anton rendait la tablette sur laquelle apparaissait le bordereau de livraison. Il tirait sur son gang gauche pour le remonter sur son poignet. Il saluait du chef son Camarade. Il faisait volte-face pour aller vérifier que ses hommes étaient prêts pour reprendre la route. Le chronomètre était important pour ces opérations nocturnes.

« Chef. Vladimir ne répond pas. » Gregory, second dans la chaîne hiérarchique, avait la radio en main. Il avait un air un peu sombre. Ce qui n’était pas un bon signe. Le silence qu’elle dégageait n’était pas normal. L’équipe de surveillance aurait dû être là depuis plus de cinq minutes. Dans ce genre de situation une hésitation peut s’avérer fatale. Markov ne prendrait donc pas de risque inutile. Il fit signe aux manutentionneur d’accélérer. Ils devaient partir.

« Envois Petrov voir ce qui se passe. Dis aux hommes de se tenir prêts. » Il n’y avait pas, que la guerre intestine, qui inquiétait cette famille de gangstère. Il y avait aussi les rivalités entre gangs. Londres était une des nouvelles places du pouvoir mafieux. Ils devaient compter avec les Chinois, les Japonais, les Italiens. Même si le Réseau cherchait à maintenir le statu-co, dans la capitale, il y avait souvent des débordements. « Dépéchez-vous. » De son côté, Anton tenta également de joindre son homme, sans obtenir de réponse. Il sonda l’extérieur, le grand noir, cherchant à dicerner une menace.

* Chef. * La voix dans la radio était tendue. Le Russe s’arrêtait à mis chemin dans le hangar principal. Une pluie neige tombait depuis quelques secondes. Les gouttes d’eau claquait sur la tale du vieux batiment. Il faisait froid et humide. Cela rappelait un peu de la Russie. * Vladimir a disparu. * La mission de retournine était entrain de changer de ligne.

Au même instant, deux hommes arrivaient, pour assurer la protection rapprochée de Markov. Ils avaient l’arme au poing. Anton regardait ce Balet se faire autour de lui. La petite équipe s’organisait pour entamer le repli de l’Héritier. Il obtempéra en silence. Il pouvait sentir la tension chez ses hommes. Lui-même avait ma machoir de plus en plus contractée. Il détestait pardessus tout quand une opération virait en bain de sang. « Contactez les autres patrouilleurs. » Ce pouvait aussi être une fausse alerte. Il valait mieux que ce le soit.


Russe dans le texte.

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18.11.19 17:09
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Face à face


Furtivité, assassinats dans le plus grand des calmes et avancés sans se faire repérer par l’ennemi. Léliana avait appris pas mal de chose au côté de son oncle, en Sicile, lui qui faisait partie des forces spéciales. Elle avait beaucoup souffert pour devenir ce qu’elle est à ce jour et ce n’est pas quelques hommes de main des Russes qui allaient la mettre en difficulté. Cependant, l’opération n’allait pas être facile, car il y avait pas mal de gardes pour protéger Anton, un individu important dans la Bratva. Les patrouilleurs, ils étaient au nombre de six et ils avaient pour mission de sécurité la zone de l’échange. Ce sont des proies faciles pour Nightingale. Pourquoi ? Car ils sont séparés du reste du groupe et la plupart du temps, ils se retrouvent à découvert, près de l’obscurité où elle peut les neutraliser. Évidemment, ça n’avait pas manqué, car la brune usait de ruse et de silence pour parvenir à les neutraliser définitivement. Jeté un caillou pour attirer leur attention et les éliminer à l’arbalète pour éviter de faire durer le combat. Par la suite, elle parvient à neutraliser un autre groupe avec un poignard, mouvement rapide et aucune hésitation. En effet, hésiter pouvait signer la mort, car on pourrait le repérer et détruire l’effet de surprise. La justicière a pu crever quelques pneus et emprunter une arme à feu avec quelques munitions, au cas où. Cependant, comme prévu, la disparition des patrouilleurs a alerté les autres. Un groupe est sorti de la tanière pour essayer de trouver les autres, laissant Anton avec un sous-effectif de garde du corps.

Au loin, en sondant les entrepôts, sous la pluie neigée qui venait de faire son apparition depuis peu, elle pouvait voir que certains hommes d’Anton étaient en mouvement. Il ne fallait pas perdre de temps, s'il remarque des corps, le fils d’Ilya risque de partir pour éviter les soucis. Usant de son arbalète, elle vise les pneus des derniers véhicules de transport, ainsi des voitures, comme ça, personne ne pourra fuir trop facilement. Bien sûr, la brune n’a pas de munitions illimitées et certains pneus n’étaient pas crevés, juste une ou deux pour immobiliser le véhicule temporairement. Cela fera juste patiner et avoir un mauvais contrôler du véhicule, tout simplement. Il semblerait que certains aient remarqué le jeu de fléchettes de la vigilante et se dirige vers sa direction. C’était mauvais signe, il lui restait juste un camembert pour son arbalète et elle aimerait éviter de le gaspiller. Se déplaçant calmement, elle attrape un des Russe par-derrière et lui brise la nuque, mais Nightingale se fait repérer et on lui tire dessus. Léliana parvient à se cacher derrière un véhicule et sourit. « Bon, maintenant que je suis grillée, place aux armes à feu. » Dit-elle en sortant un Beretta chargés et se déplace de voiture en voiture en tirant sur les ennemis. Ce n’est pas évident, mais la brune faisait de son mieux. Elle avait quelques égratignures et un coup à la tête, à force de se déplacer rapidement entre les voitures et camions. Elle élimine des cibles avec les armes avant d’arriver au corps-à-corps laissant alors son expérience aux arts martiaux et à sa souplesse pour neutraliser ses cibles. Tranchage de gorge, brisage de genou avant de claquer la tête de son opposant contre un objet lourd. Ces idiots avaient réussi à dégrader la marchandise et les employés semblaient tous blessés par des balles perdues.

Maintenant, ça allait être au tour d’Anton, mais avec les coups de feu et autres, il n’allait pas être facile à approcher. L’homme allait être sans doute sur ses gardes comme ses gardes du corps, il fallait trouver un moyen d’entrer. Levant les yeux, la brune avait une idée et grimpe sur le toit, se déplaçant délicatement sur les taules. Par chance, avec la pluie neigée qui commence à bien tomber, ils n’allaient pas être attirés par ses pas contre la taule. Regardant par une fenêtre à moitié brisée à cause de son ancienneté, Nightingale pouvait y voir Anton et deux hommes en train d’attendre des réponses sur la radio. En effet, ils ne pouvaient sans doute pas bouger, sans obtenir d’information de l’extérieur afin de s’assurer que tout aller bien. Avec l’eau sur elle, la justicière commençait à sentir quelques gênes dues à ses blessures. Inutile d’attendre trop longtemps sinon il risquerait de partir et elle ratera sa chance d’obtenir des réponses. La brune ouvre délicatement la fenêtre et tombe vers un des hommes usant de sa cape pour ralentir sa chute. Ses deux pieds touchent les épaules d’un des gardes, il s’écroule au sol et elle lance aussitôt un poignard sur la cuisse du second avant de tirer un carreau de son dernier camembert de munitions en pleine tête. La Vigilante brise la nuque de celui sur lequel elle se trouve et tire une flèche sur la cuisse droite d’Anton pour l’empêcher de fuir. La brune s’approche de sa cible et garde son sang-froid en le pointant avec son arbalète. Ses cheveux sont humides comme son costume à moitié déchiré. « Вам не нужно уходить, Антон. У меня всего несколько вопросов о Браве, и если вы мудры, я позвону вам жить.(Inutile de partir, Anton. J’ai juste quelques questions à te poser sur la Bratva et si tu es sage, je te laisserai en vie.) » Dit-elle en prenant l’accent russe. « Прежде чем говорить обо всем этом, можете ли вы говорить по-английски? (Avant de parler de tout ça, sais-tu parler en anglais ?) » Demande-t-elle en l’attrapant par les cheveux et le regardant avec froideur.
(c) AMIANTE



Russe dans le texte + traduction en fr entre ()
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27.01.20 14:56
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La chasseresse traque le petit ourson
Léli & Anto


*Petrov est mort.*

La radio se taisait, laissant les trois Russes accuser la nouvelle, dans un silence glacé. Petrov était un de leur meilleur patrouilleur. Le danger était donc plus que présent. Anton lançait un regard consultatif vers son second. L’expression du regard se suffisait à elle-même. La prudence était de mise. Le clan des Markov ne pouvait pas se permettre de perdre des soldats de cette façon. Ils n’avaient pas d’autre choix à leur disposition que la fuite. Le jeune homme approchait le talki de ses lèvres pour sonner le repli des troupes.

*On s’en va. Tout le monde revient. Tout de suite. * Il prenait son téléphone pour prévenir le QG du problème.

Ils avaient un code simple pour ce genre de situation. Le bras droit du Parrain recevrait le message. Puis, il posait la radio sur un tonneau, pour pour pouvoir armer son arme à feu. Le déclic de la sécurité fût levé en un clin d’oeil. Un bruit sourd attirait leur attention vers l’arrière. Un intru tombait du toit. Il portait un costume et un masque. Markov barquait immédiatement le canon de son arme sur lui. La vitesse de la scène le retenait de tirer. Il ne voulait pas blesser l’un de ses hommes.

GREGORY! ” Le bras droit, mais surtout l'ami d'enfance, s'écroulait. Il mourrait dans les cinq secondes.

Le sang du mort gicla sous la pression artérielle. Il recouvrait Anton, immobilisé par la surprise. Il quittait le cadavre des yeux pour darder un regard haineux sur leur ennemi. La haine prenait le pas sur toutes les autres émotions disponibles dans le cerveau. Mais, ce fût une seconde de trop. Un tir vif arrivait droit sur lui. Un projectile arrivait pour se ficher dans la chair de sa cuisse droite et répandre une onde de douleur dans l’ensemble de sa jambe. Le membre cédait sous la violence de l’impact. C'était douloureux et surtout ça le rendait vulnérable.

Markov se rattrapait au bois pour ne pas tomber. Il sentait les muscles de sa jambe trembler à cause du traumatisme. Il la ramenait plus près pour tenter de se déplacer en boitant. Malheureusement, la blessure était trop profonde. Elle le ralentissait. Il n’eut pas le temps de se pencher pour récupérer son arme. L’ennemi le mettait en joue. Le jeune homme regardait furtivement autour de lui. Il était seul vivant. De ce qu’il savait ses hommes étaient morts. Il ignorait quand les renforts allaient arriver. Cela ne donnait pas beaucoup de choix.

... ” Anton n’avait rien d’un soldat. Il n’était pas exercé dans ce but. Il était aussi loin de posséder le courage d’un héros. Il avait peur car il savait qu’il était devant un danger de mort imminente.

Tout ce qu’il avait pour le tenir debout en cet instant était la dévotion pour sa famille. Il gardait en tête, que chaque mot prononcé pouvait mettre sa sœur et sa mère en danger, ainsi que tous les autres membres de la Bratva. Il faisait basculer le poids de son corps sur sa jambe valide afin d’économiser ses forces. Il en profitait pour chercher une autre arme des yeux. Mais, elles étaient trop loin pour qu'il puisse tenter quoique ce soit.

Vous allez payer pour ça. ” Anton ne parlerait pas en anglais. Il ne ferait rien pour simplifier les choses. Il allait tenir tête à cette femme, autant de temps qu’il lui était possible, en espérant que des secours arrivent à temps. Bien qu’il en doutait sérieusement. Mais, il pouvait découvrir son identité. Il pouvait au moins essayer. Déjà, il sentait le reflux de l’adrénaline dans ses veines. Il sentait aussi la peur se muer lentement en résignation. Si c’était là son heure, il n’avait qu’à l’accepter, avec dignité. Il allait donc chercher au fond de lui le calme et la distance nécessaires pour affronter la suite.

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29.01.20 12:17
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Interrogatoire


Ne pas se faire tuer, être discrète et rapide dans les exécutions, repérer la cible et s’en rapprocher en éliminant les obstacles. On lui avait tellement appris durant sa jeunesse, Léliana aurait pu faire un bon commando ou policier si elle avait choisi l’une de ses deux voies. Cependant, ça n’aurait pas trop collé avec sa vie de justicière et être professeur, c’était son rêve d’enfant. En tout cas, tout s’était bien passé jusqu’à ce qu’elle n’ait plus eu de choix que de faire un peu de boucan pour éliminer les derniers obstacles lui barrant la route jusqu’à Anton. Ce dernier avait pu être averti d’une bagarre à cause de coup de feu. Nightingale avait eu la brillante idée d’aller sur le toit, avec la pluie neigée, ses pas auraient été masqué par le bruit de la météo. Ouvrant une fenêtre, il était hors de question de perdre plus de temps. Elle devait s’abattre sur eux et immobiliser Anton pour lui poser quelques questions. Or, Léliana ne connaît pas le fonctionnement de la mafia russe à propos du partage d’information, mais autant voir si le fils est au courant des affaires de papa. La vigilante a pu éliminer les gardes du corps du chef des lieux et le blesser par la même occasion pour éviter qu’il fuit ou qu’il fasse quelque chose de stupide. De plus, ça indiquait par la même occasion que la femme ne plaisait pas et qu’elle n’avait pas peur de l’amocher.

En premier lieu, la justicière le menace en lui pointant son arbalète charger en direction de l’homme. Ce dernier ne semblait pas ravi de voir ses hommes au sol. En même temps, dans ce métier, il faut s’attendre à perdre des hommes comme ils arrivent à retirer des vies innocentes. La brune lui adresse la parole et finit par lui poser une question simple. Une réponse qui n’était pas sans dire, désagréable. Elle l’attrape par les cheveux, le regardant avec un regard sombre. Il ne voulait pas parler ni même à chercher à parler anglais. Manque de bol, elle parle russe, mais bon, ça aurait été plus simple en discutant en anglais. Apparemment, il cherche à l’embêter et ne souhaite pas trop coopérer avec Nightingale. Il veut gagner du temps, peut-être, après tout, entre le temps d’éliminer les obstacles, aller sur le toit et les attaquer, Anton a pu avoir eu le temps d’utiliser sa radio pour prévenir ceux à Londres. Or, ils sont loin de Londres et donc, il faudra beaucoup de temps pour voir des renforts débarqués. Mais soit, la femme n’allait pas perdre trop de temps avec lui, par précaution. « Il semblerait que tu ne veux pas parler en anglais et tu veux jouer les durs à cuire. » Dit-elle avant de placer son pied sur la blessure à la cuisse droite du russe. « Je ne suis pas là pour faire mumuse avec toi ! Parle-moi de l’hôtel Rosewood ? Que faites-vous là-bas ? Je sais que ce n’est pas un lieu normal, aucun policier ni rien alors que vous êtes de la mafia, même les Siciliens et la Triades s’y rendent. Dites-moi tout ce que tu sais et peut-être que tu repartiras sans rien de casser. » Dit-elle d’un ton sérieux et un regard menaçant. Là-dessus, elle ne plaisantait pas du tout.

Pour elle, ça fait deux ans qu’elle surveille les mafias, apprendre à connaître leur visage, leurs déplacements, emplacement et bien d’autre chose. Cependant, l’hôtel Rosewood a toujours été un mystère pour elle. Il ne va pas sans dire qu’elle doute que ce lieu semble être une zone de non-droit, de repère, une planque, mais il fallait tout de même se renseigner. Que font-ils là-bas ? Alliance ? Politique ? Trafique ? Réunion de grands banditismes ? Il fallait qu’elle en sache un peu plus. Or, il y a bien des choses à demander à cet Anton. « La Bratva, hormis la prostitution et les produits illicites que j’ai vu dans les camions ! qu’elles sont vos autres réseaux illégaux ? Et qui sont vos fournisseurs ? Je ne crois pas que tout ceci arrive par l’esprit du sain d’esprit. Parle ! » Dit-elle en forçant son pied contre la blessure de l’homme. « Parle si tu ne veux pas qu’on t’ampute la jambe. » En sachant qu’elle n’a pas touché d'artère importante, mais autant jouer sur le bluff avec son air menaçant. Il fallait voir s’il savait quelque chose, de plus, elle n’avait pas du temps devant elle. Dès qu’elle en aura fini, la brune fera appel à la police pour parler de cet endroit, en espérant que les ripoux ne seront pas les premiers sur les lieux.
(c) AMIANTE


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06.03.20 16:09
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La chasseresse traque le petit ourson
Léli & Anto


La nature s’était tue. L’odeur de la mort planait autour d’eux. Le sang répandu en taches noirâtres sur le sol en béton. Tout était immobile.

AAAHHHGGGRRR! La cuisse ensanglantée, du jeune mafieux, palpitait à la pression. La douleur pulsait dans le réseau nerveux du cerveau. La noble résolution était tout d’un coup lointaine, beaucoup plus lointaine. Anton fusillait son tortionnaire du regard. Un reflux gastrique remontait l'oesophage, la gorge, irritant tout le circuit. Une toux vient obstruer les voies respiratoires pour le rendre grotesque.

Ha. Ha. Ha. Un rire jaune, sans joie aucune, à la menace de ce justicier masqué. Il était clair qu’il n’avait rien sur le Réseau. Autrement, il n’aurait pas eu idée de poser ce genre de question. Markov se demandait s’il n’était pas victime d’une très mauvaise blague. On tirait sur ses hommes pour cela ? ... Que je parle où non je meurt. Conclut-il d’un ton sarcastique. Les hommes de Eirik feraient bien pir pour sanctionner une délation. Personne ne collaborera avec les forces de polices sans finir sur la potence. De plus, les conséquences se reporterait sur toute la Famille. Voir même sur Wassilia. Ils avaient les moyens de retrouver la trace du premier Fils d’Ilya.

Anton ne serait pas le responsable de cela. C’était hors de question. Il s’y refusait. Toujours méprisé, décrié, par les siens, qu’il soit. Il prouverait qu’il était un homme de valeur. Il rendrait son père et son Amour fiers de lui. Une suée acide montait tremper les omoplates du jeune homme. La douleur et le stress avaient maintenant des effets sur tout son corps. Il sentait la tête lui tourner. Il savait qu’un vertige allait le prendre bientôt. Bon sang que ça faisait mal. Le corps humain était une chose fragile.

HAAA! Les larmes de douleur montaient aux yeux de Markov. La nausée n’était pas loin. Il serrait les poings de toutes les pauvres forces qui lui restait. Il savait qu’il ne pouvait pas parler. Il ne pouvait rien dire sans condamner les Markov et lui-même. Le souffle court, le visage trempé de sueur, il levait le nez vers le plafond. Anton pensait à Sasha. Il pensait à elle oui. A la force qu’elle avait eu devant le tueur. Comment elle avait survécu à ce monstre sanguinaire. Comment elle se battait pour avancer. Il ne pouvait pas faillir. Il ne pouvait pas le décevoir, la trahir. Jamais, il ne se le pardonnerait. Je... Même articuler deux trois mots commençait à devenir compliqué. Le jeune homme relâchait la tête en arrière. Il se sentait fatigué. Cela faisait des semaines qu’il enquêtait sur l’explosion de l’université. Des jours qu’il attendait, en vain, une réaction de Sasha. Je ne sais pas. Il faisait basculer sa tête sur le côté pour observer son agresseur. A travers le brouillard de son esprit, un doute s’insinuait. Il demandait à lui-même autant qu’à cette silhouette.

Vous… une femme ? Vous êtes une femme… Un sourire ironique se peignait sur ses traits. Il y avait, en effet, une certaine justice à se faire exécuter par une femme. Il était l’héritier de l’un des plus gros Macro de ce maudit pays. A bout de souffle, Anton remontait sa main molle en direction de sa veste en cuir. Le geste était lent. Il manquait de force. Il cherchait à atteindre une poche intérieure. Là où il y avait la photo de famille. Celle du noël précédant le départ de son frère.

En Russe dans le texte

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11.03.20 23:30
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