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Visite au Forensic Services Ft. Rosario Gomez
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Marlon Lynch
La journée était terminée, mais Marlon avait dû repasser au Yard pour attendre sa femme qui finissait sa garde à 20h à St Thomas. C'était plutôt pratique qu'elle ait trouvé un poste dans cet hôpital, vu qu'il n'y avait que la tamise entre eux à présent. Auparavant, il y avait plutôt un continent, voir deux entre leurs lieux de travail, ça changeait!
En l'espèce pourtant, ce n'était pas de bol, pour une fois que la Strike ne finissait pas à point d'heure, il devait attendre. Mais il ne s'en plaignait pas. Retrouver cette normalité dans son couple l'enchantait à vrai dire. Le Tank devait attendre, soit, mais il en profiterait pour mettre à jour quelques rapports. Pour une fois, il s'y mit de bon coeur ou presque.

Il avait décidé de s'accorder une petite pause en allant se chercher un soda caféiné lorsque qu'un mémo poka sur l'écran du PC qu'il s'apprêtait à mettre en veille. Il hésita, mais finalement décida de le lire. Il cliqua sur l’icône.
Bureau du Procureur Général à Marlon Lynch :
Lynch, nos services n'ont encore rien reçu, pas même un rapport préliminaire,
sur l'enlèvement et la séquestration de H. Richards.

Oups! A force de procrastiner, il l'avait un peu zappé celui-là! Le Tank ouvrit le dossier en cours, et il vit que le rapport de l'équipe scientifique était prêt depuis 4 jours, et avait été envoyé. Rien dans ses mails en tout cas, il les avait vérifié il y a quelques minutes. L'homme se redressa sur sa chaise, et regarda sur son bureau quelque peu encombré, mais pas au point de ne pas avoir vu CE rapport. Il fouilla un peu sans rien trouver.

L'homme regarda l'heure sur son mobile, et frotta sa barbe naissante avant de soupirer. Il mit son PC en veille et enfila sa veste en cuir. A cette heure tardive, autant se déplacer, envoyer un mel pour une copie ne servirait à rien. En un rien de temps il déboula aux MFS. Personne au comptoir qui servait d'accueil. Il avait bien fait de se déplacer!
Marlon passa derrière et commença à rentrer dans le service.
- Hey, y'a personne dans cette turne? Demanda-t-il en haussant le ton pour essayer de se faire entendre.

Il avança encore dans le service. Il était si tard que ça qu'il ne trouvait personne? Il devait bien rester un rat de laboratoire quelque part quand même, non? Allez, juste quelqu'un pour le dépanner...

Marlon Lynch
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Ven 14 Fév - 21:42
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La journée était bien avancée mais Rosie n'avait pas vu le temps passer. Comme à son habitude elle s'était plongée à corps perdu dans son travail, s’arrêtant seulement quelques minutes pour boire un soda tiède et avaler rapidement un bout de sandwich qu'elle s'était préparé le matin même. Ou bien était-ce celui d'hier ? Elle ne s'en souvenait pas, elle n’avait jamais pris la peine d’apprendre à cuisiner et se nourrissait de ce qui lui tombait sous la main. Elle se contentait de ce qui traînait et pouvait quelquefois faire des mélanges peu ragoutants. Elle n'hésitait pas à mélanger de la confiture avec du poulet froid s'il ne lui restait que cela dans le frigo. Peu importe qu'on les mange ensemble, au final tout se mélangeait dans l'estomac. Elle haussa les épaules perdues dans ses pensées. Peut-être qu’un jour elle trouverait la motivation pour apprendre à cuisiner et à manger correctement mais cela n’était pas dans ses priorités pour le moment. La seule chose à laquelle elle tenait absolument était son café. Noir sans sucre. Elle remplissait son thermos chaque matin de cette mixture magique qui lui permettait de tenir la journée. Rien que l’odeur d’un café chaud la faisait saliver. Elle ne s’était pas faite à la tradition anglaise du thé, ses collègues du Yard ne comprenaient pas son choix et de son coté, elle ne comprenait pas comment on pouvait apprécier une tasse d’eau chaude qui, selon elle, n’avait aucun gout. Désolé les amis mais je reste fidèle à mon petit noir vous aurais du mal à me faire changer d’avis.

Depuis son arrivée à Londres, ou plutôt depuis sa rupture avec son ex, sa vie se résumait à son travail. Elle arrivait tôt et repartait tard, elle avait encore tellement à apprendre. Ici les procédures étaient différentes et elle devait encore se faire aux protocoles et aux manières de travailler des équipes de terrain. Alors autant profiter de son célibat pour prendre le temps de compléter ses connaissances.

Travailler au Yard était un honneur et elle ne pouvait pas se permettre de se tromper. Elle devait repasser toutes ses conclusions au peigne fin, se remettant en question à chaque fois. Rentrer dans une routine et accepter les évidences pourraient la faire passer à côté d’un détail qui pourrait tout faire changer et fausser ses conclusions. Les avocats pourraient utiliser cette faille pour faire innocenter un coupable et cela elle ne pouvait pas se le permettre.

"Si on décide de faire une chose, on le fait bien à et fond » lui répéter sans cesse sa mère. Voilà un conseil qu’elle n’avait jamais oublié et qu’elle mettait en application chaque jour.
Plongé dans ses recherches, elle sursauta en entendant une voix crier sans comprendre le sens des paroles qui avaient été prononcées. Elle était persuadée d’être une des dernières à rester au boulot et se dirigea vers l’endroit d’où venait cette voix sortie de nulle part et aperçue au loin un des policiers qu’elle avait déjà croisé sur des enquêtes mais sans jamais avoir à travailler avec lui.
Elle s'avança vers lui, souriant « Bonjour, je peux vous aider ? »
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Sam 15 Fév - 13:02
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Marlon Lynch
Alors qu'il commençait presque à désespérer de trouver quelqu'un, Marlon tomba sur une des techniciennes du labo. Il l'avait déjà aperçue plusieurs fois dans le bâtiment et même sur le terrain, mais ils n'avaient pas encore fait connaissance. Voilà une chose qui allait donc être faite dès ce soir.
Alors qu'elle le saluait et qu'il allait faire de même, il se retourna comme s'il était suivi avant de revenir vers son vis à vis.
- Je suis tout seul, tu peux me tutoyer! Et c'était on ne peut plus sincère.

L'homme n'était surement pas du genre à faire des manières avec une jeune collègue travaillant qui plus au Met avec lui! Sans manière, certes, mais avec politesse, s'il vous plait!
- Marlon Lynch, je fais partie de la Strike.

Le Tank se demandait si la jeune femme qu'il savait dans ces murs depuis quelques mois seulement connaissait de nom son équipe. Il ne voulait surement pas paraître prétentieux ou quoi que ce soit, mais il se doutait qu'ils étaient quand même un minimum connus comme le loup blanc au sein du Yard.

Et du coup, il expliqua la raison de sa venue.
- J'ai un souci sur le dossier Richards. Il réfléchit un instant. Numéro 2412-1257. Pas peu fier de se l'être rappelé d'ailleurs. Je suis sensé avoir reçu le rapport de ton service, mais impossible de remettre la main dessus. Il a du resté coincé dans un tuyau entre ici et le bureau! Montrant le plafond avec son pouce avant de regarder un peu vers le haut.

Il plaisantait, mais c'était une possibilité. Par contre, il espérait que personne ne l'avait subtilisé si jamais il comportait certains éléments sensibles. Ca il ne le saurait qu'en le lisant.
- Tu sais qui s'est chargé des analyses?

Avec un peu de bol, il était en face du technicien, enfin de la technicienne en question! Il ne pouvait quand même pas avoir toujours tout faux tout le temps, si? Allait-il avoir un peu de chance cette fois?
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Sam 15 Fév - 20:23
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Juste après son salut, elle vit l’homme se retourner et regarda dans la même direction que son regard pour voir qui était derrière lui, scrutant avec attention les alentours. Après sa demande de tutoiement elle comprit qu’il blaguait et se reprend rapidement, elle avait encore failli se faire avoir. Il va falloir qu’elle travaille sérieusement sa crédulité.

« Enchantée Marlon, je m’appelle Rosario» Elle est toujours heureuse d’être présentée à de nouvelles personnes. Elle avait déjà travaillé sur des dossiers pris en charge par la Strike mais les avait juste vus de loin sans jamais être présenté officiellement à un de ses membres.

« Suivez-moi, je vais voir si je peux vous aider avec ce dossier». Elle va se diriger vers le labo laissant l’inspecteur la suivre. Dans expériences étaient en cours dans le laboratoire mais contrairement aux apparences il s’agissait d’un bordel organisé. Avec les autres techniciens ils avaient mis en place un système de classement des dossiers en cours, basé sur la priorité des dossiers et leurs avancées. Pour une fois qu’un flic rentrait dans le labo, elle prit conscience que cela pourrait paraitre bordélique à ceux qui n’avaient aucune notion de leur organisation.

«Ne vous inquiétez pas, rien ne se perd dans les tuyaux, j’ai surement un double du dossier, il suffit que je vous le renvoie ou que je vous l’imprime» Elle sait qu'eux aussi ont beaucoup de dossier à gérer et que cela ne doit pas être toujours évident de retrouver tout ce qu’on leur envoie.

L’entraide entre équipe c'est important, retrouver ce dossier va lui prendre deux minutes et elle est bien contente de l’aider.
Elle dégage un bout de bureau près de son ordinateur pour que Marlon puisse s’installer et va commencer un taper rapidement sur le clavier à la recherche du dossier 2412-1257. A l’affichage du dossier l’affaire lui revient en mémoire. C’était un des premiers dossiers sur lequel on l’avait mise. Pas seule bien sûr, l’affaire était trop importante. La procureure Helen Richards avait été enlevée lors de son trajet entre son domicile et le Yard. Son chauffeur Earl Parish avait été agressé chez lui et un homme l’avait remplacé au volant du taxi. La Strike avait retrouvé assez rapidement la procureure dans le coffre du taxi, assommé mais en vie.
On l’avait chargée d’analyser le coffre du taxi, le reste de l’équipe s’était chargé de l’entrepôt où elle avait été retenue prisonnière et du domicile du chauffeur.

«Je me souviens bien de cette affaire, c’est une des premières sur laquelle j’ai travaillé après ma période de stage. On pourra en discuter si vous voulez »
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Dim 16 Fév - 15:39
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Marlon Lynch
C'était une impression ou la jeune femme avait cru réellement un instant qu'il était venu avec quelqu'un? En tout cas, cela n'effaça pas le sourire avenant du Tank, au contraire.
- Enchanté de te rencontrer Rosario, et surtout ravi de t'avoir trouvé!

Alors que la technicienne l'invitait à la suivre, Marlon se stoppa un instant. Il rêvait où elle l'avait à nouveau vouvoyé? Il ne dit rien mais guettait...

Il fut effectivement assez surpris de voir l'agencement des labos. Cela ressemblait à un joyeux bordel! Il adorait ça!
- Je vois que vous avez adopté le même sens de l'ordre que moi! On dirait un peu mon bureau! Commenta-t-il avec un vrai sourire dans la voix.

Rosario tenta de le rassurer, elle trouverait son dossier. Il n'en doutait pas, mais c'est plus la forme qu'elle y mit qui le chagrina.
- Ma chérie, je sais que je pourrai quasiment être ton père, mais je te jure que tu me vouvoies encore une fois, et je vais finir par me vexer.

Naturellement, il plaisantait, il en fallait plus pour qu'il se fâche, mais pour autant il espérait vraiment qu'elle s'y fasse. Il tutoyait même le contrôleur général, ok ils avaient servi ensemble au Kosovo, mais quand même...

La jeune femme lui fit un peu de place, et il tira une chaise pour se poser à côté d'elle tandis qu'elle rouvrait le dossier depuis son PC. Marlon la regarda faire un instant, puis son attention dériva vers le reste de la pièce. Il était toujours impressionné de tout ce que ces scientifiques arrivaient à trouver d'après quelques fibres, une empreinte même partielle et deux taches de sang. Lui, c'était le terrain et rien que le terrain qui le motivait. Il aurait vraiment du mal à être enfermé comme ça et à triturer les indices dans tous les sens jusqu'à ce qu'ils parlent.
- C'est sincère, j'admire vraiment ce que vous faîtes ici... tous hein, pas que toi! Plaisanta-t-il rapport à une minute plus tôt. Franchement sans ce labo, il n'y a pas la moitié des affaires qui arriveraient à bout.

Surtout maintenant, avec toutes les procédures et ces bon sang d'avocats qui n'étaient là que pour démonter leur travail acharné en exploitant la moindre faille. C'est ce qu'il y avait de bien avec la science, la preuve étant faîte, difficile de nier! Si seulement tout pouvait être comme ça.

Ayant trouvé le dossier, Rosario lui précisa qu'elle avait bossé dessus.
- Cool! Lâcha-t-il comme un gamin alors qu'elle n'avait même pas fini sa phrase.

Mais quand elle eut fini, il lui lança un regard faussement noir.
- Ok, tu veux vraiment me fâcher, là! Il reprit sa dernière phrase mot à mot en articulant un rien exagérément. On pourra en discuter si... si TU... si tu veux! Finissant en la pointant du doigt à chaque syllabe pour l'encourager à répéter avec lui.

Le Tank éclata alors de son rire assez caractéristique. Il était évident qu'il n'était nullement fâché et qu'il s'amusait de la situation, pour autant il espérait cette fois qu'elle avait bien saisi.

Il se reprit rapidement toutefois, parce que bien entendu, ça l'intéressait vraiment de savoir ce qu'ils avaient trouvé. Déjà mille questions lui venaient à l'esprit. Qui étaient les deux gus qui s'étaient suicidé sous leur yeux. Pourquoi cette mise en scène avant d'emmener la proc' ailleurs?
Mais il se doutait qu'ils n'avaient pas non plus tout démêlé sinon cela serait remonté plus vite et surtout avec plus d'insistance afin qu'ils agissent sur le terrain.
- Dis-moi que tu as quelques bonnes nouvelles quand même!

Il était tout ouïe en attendant!
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Dim 16 Fév - 22:12
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Et merde, une nouvelle fois son cerveau a voulu faire plusieurs choses en même temps et même si elle avait bien entendu sa demande pour le tutoyer elle a répondue par instinct, se concentrant avant tout sur l’affaire plutôt que sur sa manière de s’exprimer. Il va falloir qu’elle rattrape rapidement le coup, elle n'a pas envie de se fâcher bêtement avec Marlon. A vu de nez il a l’air de prendre ça a peu prêt bien et de ne pas vraiment se vexer mais c’est le moment ou jamais de s’excuser. «Désolé, je ne voulais pas TE vexer, J’ai parlé sans réfléchir. Promis j’arrête le vouvoiement » Elle s’exprime avec un grand sourire et le ton de sa voix est assuré. On sent qu’elle ne l’a pas fait exprès, et elle veut redresser la barre.

Elle rit en l’entendant comparer leur système de classement. «Oui, je pense qu’on devrait breveter nos techniques de classement, on ferait fortune » Le but du classement est d’être efficace dans son travail Du moment que chacun s’y retrouve c’est l’essentiel.

Entendre un homme de terrain avec sa réputation, admirer le travail des laborantins lui rappelle pourquoi elle a choisi ce travail. Elle est contente de savoir qu’ils ne font pas toutes ses recherches pour rien et que cela sert aux hommes et aux femmes sur le terrain.
«Merci beaucoup je transmettrais tes encouragements à mes collègues, ils apprécieront. Mais c’est avant tout un travail d’équipe. Nous sommes ceux qui fournissent parfois une piste, mais c’est vous qui arrivez à en faire quelque chose. A transformé ces petits riens en arrestation» Elle ne pense pas qu’elle serait aussi à l’aise qu’eux en extérieur face à des témoins ou des suspects, elle aurait peur de se faire embobiner. Oui elle confirme, les indices ne vous manipules pas, ils ne sont que les reflets d’un acte ou d’une vérité. Elle préfère largement les étudier plutôt que d’étudier le comportement humain.

Elle va imprimer un exemplaire du rapport et le placer entre l’inspecteur et elle, avant d’en faire un résumé.

Elle commence par la chambre froide où a été séquestrée la procureure quelque temps. Elle n’était plus utilisée depuis un longtemps. Il y avait encore du sang coagulé au sol mais c’était du sang animal et il datait d’y il a longtemps et à part cela, ils n’avaient rien trouvé de spécifique ou qui pourrait sortir de l’ordinaire. Quant aux empreintes, ils y en avaient trop pour faire le tri.
Même chose au domicile de Earl, le chauffeur. On y trouve ses empreintes et celle des personnes qui vivent avec lui ou passent le voir régulièrement mais rien d’autre. On pense que son agresseur portait des gants. Ce qui se recouperait avec le fait qu’on n'ait trouvé aucune empreinte sur le volant de la voiture, à part celles d’Earl bien sûr.

Justement, parlons de la voiture. Dans le coffre, il y avait quelques poils de chien. Il s’agit des poils des animaux de compagnie de Madame Richards, ils ont dû arriver là par transfert. Les vêtements de la magistrate doivent en être recouverts.
Ces mêmes poils ont été retrouvés sur la banquette arrière en plus grande quantité. Même cause, même constat que pour le coffre.
Les chaines qui ont servi à attacher Helen Richard sont toutes ce qui a de plus banal. On en trouve facilement dans toutes les quincailleries ou les magasins de bricolage anglais. Donc rien de probant de ce côté-là non plus.
Après ce résumé désespérant et qu’y n’amène aucune piste, elle relève la tête doucement du rapport car pour la suite elle n’a pas besoin de note. Elle connaît très bien le dernier indice.
«Il y avait un indice que nous avions eu du mal à trouver, mais qui pourrait vous aider» Elle va se lever et aller récupérer un sachet transparent dans lequel se trouve un bout de papier . De loin cela ressemble à un ticket de caisse déchiré.
«Nous l’avons trouvé sous le siège du conducteur. Il est daté du jour de l’enlèvement, il ne peut donc pas appartenir à Earl. On n'arrive pas à définir quel commerçant l’a émis car il en manque un bout. On voit bien qu’il s’agit d’un ticket d’épicerie qui semble spécialisé en cuisine étrangère. Moi cela ne me parle pas car je connais peu Londres, mais je suis sure que cela peut être une piste pour vous»

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Mer 19 Fév - 17:37
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Marlon Lynch
C'est vrai qu'il avait très légèrement abusé à charrier sa nouvelle collègue avec son vouvoiement, mais il espérait quand même qu'elle l'avait bien pris. Ca semblait le cas, ceci étant, mais il ne la connaissait pas encore assez pour en être certain.

Pour autant, elle semblait avoir de l'humour. Une très bonne chose pour durer dans ce métier, selon le Tank.

A son commentaire sur leur rôle respectif dans leur spécialité, Marlon comprit ce qu'elle voulait dire. Il était assez clair à ses yeux qu'ils étaient tout à fait complémentaires dans leur job. Mais lui n'aurait surement pas pû tenir une journée enfermé face à des éprouvettes et des microscopes. Chacun ses limites!

En attendant, le duo se mit au travail, Rosario ayant lancé la réimpression du rapport manquant. Voilà qui allait bien arranger ses affaires pour pouvoir répondre rapidement au parquet. Sans quoi ça allait encore remonter dans la hiérarchie, et ils allaient tous prendre un savon, lui en tête. Pas que ça le traumatisait non plus, mais voilà... Quand il pouvait éviter les ennuis, il aimait autant.

Le résumé était clair et bien mené. L'homme sentait qu'il allait apprécier travailler avec cette jeune femme. Hélas, rien de très probant pour l'instant, jusqu'à ce que la technicienne aille chercher un élément qu'il n'avait pas vu encore. Ce qui semblait être un vulgaire ticket de caisse qui pouvait peut-être déboucher sur une piste. Le Tank saisit le sachet et regarda ce qu'on pouvait y lire.
- Intéressant, j'ai ma petite idée... Mais dis-moi d'abord, ça donne quoi l'autopsie des deux ravisseurs? On a pu les identifier?

Ce n'était plus très courant ces temps-ci de voir deux secondes mains se suicider comme ça. Alors certes, ils avaient fait assez fort en enlevant la procureure en personne, mais tout de même. Ils devaient avoir une sacrée frousse des retombés pour préférer mettre fin à leurs jours, tous les deux, sans que aucun se dégonfle, plutôt que d'avoir à affronter la justice. Qu'elle soit officielle ou plus particulière, venant du commanditaire...

D'expérience, cela ne disait rien de bon au tank. Assurément, ils avait en face autre chose que du menu fretin.
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Ven 21 Fév - 23:30
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En voyant le visage de l’inspecteur lorsque je lui ai tendu la facturette, j’ai bien compris, avant qu’il en parle, que cela lui disait quelque chose. Enfin cette affaire allait avancer, on tenait peut-être une piste. C’est vrai que nous n’avions pas trouvé grand-chose mais une seule piste c’est mieux que rien. Le compte rendu du médecin légiste va peut être apporté un éclairage nouveau sur cette affaire. Le cumul de toutes ces petites informations va permettre à Marlon d’avancer dans ses recherches.

Bon, il faut que je remette la main sur ce rapport. Je fouille un peu dans l’ordinateur, ça y il est là. Je lance son impression pour que nous puissions travailler de la même manière que pour le compte rendu du labo. Pendant l’impression, je me dirige vers le frigo et sors quelques canettes de soda différentes que je pose sur la table. «Sers-toi si quelque chose te fait envie, j’ai du café si tu préfères» Puis je pose l’impression du rapport d’autopsie entre nous deux. Je prends un cola, histoire de me re-hydrater, parler c’est bien mais ça donne soif, et je me lance dans une relecture rapide, en diagonale, du rapport. C’est bon, au fur et à mesure de ma lecture, les détails me reviennent.

«Bon voilà ce qu’ils ont trouvé» et je me lance dans un résumé ponctué d’arrêt pour siroter ma boisson. Les deux hommes sont morts par empoissonnement au cyanure. Ils avaient une dent creuse qu’ils ont cassée pour se tuer «C’est extrême comme solution pour mourir, ils devaient avoir très peur de se faire prendre vivant. Peu de gens acceptent de se laisser poser ce genre de dispositif. Ils devaient, soit être des fanatiques, soit avoir très peur de leur commanditaire ». Je n’avais jusqu’ici jamais vu personne utilisé ce genre de dispositif, mais avec les malfrats et les gangs qui peuplent Londres, cela ne serait pas étonnant que certains chefs de gang ou des parrains de la mafia demandent à leurs collaborateurs cet engagement de vie ou de mort. De mort dans leurs cas.

De leurs vivants, ils étaient tous les deux en bonne santé. Sportif, musclé et qui faisait attention à eux et à leurs corps. Pas de trace de drogue, ni d’excès quelconque. Ils avaient des tatouages sur leurs corps, mais aucun en commun. Nous avons une base de données assez complète sur les tatouages de gang qui nous permet de relier certains suspects à leur chef, mais aucun de leur tatouage n’apparait dans cette base.

Par contre ils avaient tous les deux des traces d’anciennes fractures, plus ou moins bien soignées. Principalement sur les phalanges, les côtes et le nez. Certaines étaient encore en cours de guérison. «J’ai fait pas mal de boxe en amateur et cela ressemble aux fractures que j’ai eues sur le ring, mais eux ils en avaient beaucoup. Comme s'ils se battaient professionnellement». Je ne remercierais jamais assez mes parents de nous avoir fait faire du sport. Avec mes frères ont revenaient souvent avec ce genre de blessure, mais le sport nous a permis de suivre le droit chemin et de ne pas tomber dans la délinquance de Detroit comme beaucoup de mes copains d’école. «Je t’ai vu réagir face au ticket de caisse, ces informations supplémentaires confirment-elles l’idée qui t’a traversé l’esprit tout à l’heure ?» Je m’installe dans le fond de ma chaise et je deviens silencieuse, laissant Marlon le temps de ressembler ses idées et de me répondre.
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Sam 22 Fév - 20:18
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Marlon Lynch
Alors qu'elle allait chercher le rapport d'autopsie à l'imprimante, Marlon suivitt du regard un instant la jeune femme avant de replonger dans le premier rapport.
Lorsqu'elle ramèna les boissons et lui en proposa, il acquiesça avec un petit sourire en coin avant de prendre un soda, qu'il ouvrit dans la foulée.
- Merci, c'est parfait. Il le lèva un peu et ajouta. On trinque à quoi? une longue et fructueuse collaboration?

Du moins l'espérait-il ainsi, mais il n'y avait aucune raison que ça se passe mal. Et même pour l'instant, il trouvait que ça se passait plutôt bien. En ce début de soirée ou presque, il aurait déjà été ravi de n'avoir qu'une copie des rapports, mais pouvoir ainsi en parler était un vrai plus qu'il appréciait grandement.

Le nouveau rapport semblait plutôt complet, Marlon en extrait les photos des tatouages. C'est toujours très instructif. Personne ne se fait tatouer sans que ça ait une signification particulière. Pour plutôt bien connaitre ce milieu, il sait que chez certains individus cela raconte toute leur vie.
Il regardait les clichés alors que Rosario commentait la façon plutôt singulière qu'ils avaient eu de se donner la mort. Il ne pouvait qu'être d'accord.
- Oui, je n'ai encore jamais vu ça personnellement depuis que je suis enquêteur, et même avant dans l'armée... Et pourtant il avait fréquenté des terrains de guerre qui n'étaient pas vraiment tendres, loin s'en faut.

Alors que la technicienne continuait son exposé, toujours attentif bien sûr, Marlon mit en parallèle deux photos de tatouage. Deux aigles. Pas identique, et courant dans la thématique artistique, mais pour autant c'est aussi un signe de ralliement assez connu.
- Ils ont habituellement un style plus gothique mais l'aigle est une constante dans la mafia albanaise. Je connais un tatoueur qui pourra peut être nous renseigner. A creuser donc.

A son évocation de la boxe, Marlon réagit aussitôt.
- Oh, tu devrais bien t'entendre avec Rylee alors. Elle me met la misère en général, mais j'aime assez comme sport, ça entretient bien physiquement.

S'il pouvait cogner fort, il était loin d'être aussi véloce et endurant que sa collègue. Mais cette activité lui servait surtout à garder la forme.

Alors que la jeune femme revenait au sujet du ticket de caisse, il hocha positivement la tête.
- Là, outre les ingrédients, tu as "fli", c'est l'abréviation populaire de flija, c'est une sorte de gâteau de crêpes qu'on mange dans l'ouest des Balkans.

Là encore, les albanais pouvaient être en ligne de mire, et Marlon pourrait aller fouiner chez quelques traiteurs spécialisés. Après il risquait de faire chou blanc, car le réseau mafieux devait englober nombres de ces épiceries. Mais il pouvait toujours tenter, et puis il aimait bien cette nourriture. Ca lui rappelait des souvenirs, et pas tous mauvais.
- Si tu ne connais pas, c'est à tester.

Ou comment joindre l'utile à l'agréable!

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Sam 22 Fév - 21:25
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Alors que je reprends ma place et que j’ouvre mon soda je lève ma canette et je trinque avec plaisir avec l’inspecteur
«Oui, trinquons à une collaboration efficace et durable. »
Je ne doute pas que cela se passera bien, nos premiers échanges se passent à merveille. J’adore travaillais comme nous sommes en train de le faire, commentait les indices en direct et voir où cela nous mène. Cela permet un échange d’idées à chaud, nous avons deux visions différentes mais complémentaires. Je sais que c’est utopique, mais cela serait tellement bien de toujours pouvoir travailler comme ça tout le temps.

Je le vois s’attardais sur les photos des tatouages et en particulier sur les aigles et comprends qu’il a dû voir une chose qui m’a échappé. J’écoute attentivement son idée J’aurais dû y penser, l’aigle à deux têtes apparait sur le drapeau albanais et la mafia albanaise est très présente et active dans la ville. Je méditais sur cette option quand un souvenir me traversa l’esprit, j’avais déjà vu des tatouages qui ressemblaient à ceux-là, mais dans un style légèrement différent.
«Des bikers porte aussi fièrement ce genre de tatouage, entre autres les Hell’s Angel. Et chez moi certains d’entre eux vendaient leurs services au plus offrant.»
Même si cette piste n’est pas la plus plausible, je me dis que je ne suis pas la seule étrangère à être venue m’installer à Londres, il y a peut-être une autre piste à suivre de ce côté-là, on ne sait jamais. En même temps, je pourrais peut-être découvrir un bon tatoueur, je réfléchis sérieusement à un nouveau tatouage.

Lorsqu’il me parle de la boxe, j’ai un grand sourire. J’ai l’impression que pas mal de gens ici pratique ce sport ou un sport de combat. Avec le métier qu’ils font cela n’est pas étonnant. Cela me permettra de trouver des sparring partners assez facilement s'ils sont d’accord pour s’entrainer avec moi.
«Une rencontre avec Rylee ou avec toi sur un ring, pourquoi pas, mais avant il va falloir que je retrouve un club de boxe. Je ne m’entraine plus depuis quelques mois et cela me manque. Si tu connais une bonne adresse je suis preneuse»
J’ai vraiment besoin de me remettre au sport. Cela me sortirait de la boucle infernale boulot, moto, dodo et l’activité physique me manque, elle me permet de me vider la tête et de me maintenir en forme et avec ce que je mange cela ne serait pas du luxe.

Justement en parlant de manger, c’est quoi ce gâteau ? Une nouvelle tentation ? J’en ai déjà l’eau à la bouche.
«Filija ? Non je ne connais pas. Je n’ai jamais goûté à la cuisine albanaise. Mais je veux bien essayer
Et je ne suis jamais contre la découverte de nouveaux goûts et de nouvelles sensations.
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Sam 22 Fév - 23:06
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Marlon Lynch
En règle générale, Marlon n'était pas un homme compliqué, mais force était d'avouer que quand le courant passait bien avec un collègue, c'était toujours un plus. Surtout quand sa vie se résumait grandement à sa vie professionnelle. Rosario serait en tout cas pour lui classée dans les personnes à ne pas éviter.
Au Yard, il y en avait un certain nombre qu'il avait franchement du mal à voir, même en peinture!

Bref, la coopération continua sur la même lancée. A son commentaire sur les Hell's Angel, il ne pût qu'abonder dans son sens.
- On en a des gratinés ici aussi, c'est sûr! Mais je ne pense pas que ces deux là soit des bikers.

Même s'il avait quand même un doute que ce soit ce genre de gars dans cette affaire. Il ne fermait aucune porte, mais pour autant la piste albanaise devenait vraiment sérieuse.

L'homme se fit la réflexion qu'ils se faisaient sacrément remarquer ces derniers temps. Si ce n'était pas forcément les plus nombreux, ils étaient vraiment très actifs. Trop d'ailleurs. Surtout que ce n'était pas des enfants de coeur. Leur violence n'avait que peu d'égal, et ils allaient devenir LA priorité très vite à ce train.

Quand le sujet de la boxe arriva, le Tank sentit de suite l'intérêt de son vis à vis. Non qu'elle ne s'intéressait pas auparavant, mais son enthousiasme était marquant. Il ajouta dans la foulée.
- Passe à la Strike voir Rylee à l'occas', son club de boxe est plutôt cool, du côté de l'East End.

Mais le duo reprit vite le travail, même si le sujet du ticket de caisse permit une nouvelle digression.
- Ca change, mais c'est plutôt des plats d'hiver, je trouve. C'est assez riche. Dur de boxer correctement après ça! Pour revenir au sujet précédent. Si tu veux sortir de ton labo pour tenter l'expérience et parfaire l'enquête, tu es la bienvenue.

Venir sur le terrain ne pouvait être qu'enrichissant à son sens, surtout quand on ne connaissait pas trop une culture qui pouvait servir dans le travail.

Pour autant, il restait pas mal d'interrogations aux yeux de l'inspecteur.
- Je me demande quand même à quoi ils jouaient ces deux là. Ce secteur de la ville n'est pas connu pour être le terrain de jeux d'un clan. Ok, la zone est en travaux actuellement, mais c'est loin d'être calme et tranquille pour magouiller.

Ca restait quand même l'hyper centre de Londres, pas si loin du Yard qui plus est. Sans compter que le client était plutôt particulier aussi. Même si c'était juste pour faire peur à la procureure, les commanditaires devaient se douter qu'ils risquaient gros sur ce coup. Et assurément tout le monde était sur les dents à présent. La sécurité du Guildhall était même monté d'un cran depuis.
Marlon Lynch
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Dim 23 Fév - 2:14
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Etre invité sur le terrain, jamais je n’aurais cru que l’on me le proposerait si naturellement. Je vais pouvoir suivre un inspecteur de la Strike dans son enquête et en profitais pour découvrir la ville, c’est vraiment une chance inouïe. Cela doit se voir sur mon visage, car il s’illumine tellement je suis contente. En plus je vais découvrir une nouvelle culture et une nouvelle cuisine je ne pouvais pas espérer mieux. Bon d’accord, s'il ne me l’avait pas proposé, j’aurais essayé de négocier ma participation à l’enquête. Il en aurait fallu beaucoup pour me tenir à distance.
Je suis vraiment heureuse d’avoir rencontré Marlon ce soir. Non seulement nous travaillons bien ensemble mais en plus le courant passe bien entre nous, c’est agréable d’échanger avec lui. C’est un bosseur comme moi, on ne compte pas nos heures. En plus il connaît bien la ville et tout ce qui s’y passe. Il a de bonnes adresses, je vais peut-être arriver à avoir une vie sociale. Pour rien au monde je ne délaisserais mon travail mais me vider l’esprit de temps en temps m’aiderais à mieux me concentrer. Oui je confirme c’est une très bonne journée.
«Merci pour l’info sur le club de boxe, j’irais voir Rylee pour me présenter et voir avec elle si elle accepte de me présenter à son prof. »
J’ai vu qu’elle avait une moto magnifique j’en profiterais pour échanger avec elle. Elle doit connaitre des bons mécanos et peut-être me conseiller un endroit pour garer mon bébé à l'abri. Ma chérie passe sa vie dans la rue en ce moment et je n’aime pas ça.

Je commence à digresser et à ne plus arriver à me concentrer sur l’affaire, il faut que je me reprenne. Je reprends une gorgée de soda. Je manque de sucre, j’aurais dû mieux manger ce midi. Qu’importe, mon cola est bourré de sucre ça va m’aider à tenir.
«Tu connais bien les Albanais ? Tu peux m’en parler ? »
Je sais que si j’apprends à les connaître et à savoir comment ils pensent ou quelles sont leurs motivations, je pourrais mieux les cerner et analyser ce qui les entoure.

Je rebondis sur son interrogation concernant le secteur de l'enlèvement..
«Et je comprends, c’est étonnant de tenter un enlèvement près du Yard, c’est comme s'ils avaient improvisé.»

En posant mes questions, mes yeux tombent sur l’horloge du laboratoire au-dessus de la porte d’entrée. , Mince il est déjà tard, moi je m’en fous mais Marlon est peut-être attendu.
«Je parle, je parle, mais tu n’as peut-être pas de temps à m’accorder encore ce soir, on peut reprendre demain si tu es attendu quelque part ? »
Ce n’est pas parce que je n’ai pas de vie sociale que c’est pareil pour les autres.
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Dim 23 Fév - 16:24
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Marlon Lynch
C'est quand même fou à quel point beaucoup au Yard avaient les mêmes centres d'intérêt. A croire qu'ils recrutaient en conséquences des fois... Après, ça aurait pût être une bonne méthode pour souder les équipes, et à bien y regarder c'est ce qui se passait du reste que ce soit volontaire ou non au départ.

Marlon sourit quand la jeune femme le remercie pour le tuyau du club de boxe.
- Je t'en prie. Je suis certain que vous aller vous entendre. C'est une adepte de moto aussi.

Mais ça il était certain qu'elle le savait déjà. Dès qu'une nouvelle moto débarquait dans le service, tout le monde faisait son enquête pour savoir à qui appartenait le bijou. Chacun louant ou critiquant la nouvelle machine avec ferveur. De vrais experts, ça amusait le Tank en général de voir cet enthousiasme.

Le sujet de sa connaissance des albanais vint sur le tapis, forcément. Il haussa les sourcils en hochant la tête avec un petit sourire entendu, puis expliqua.
- Avant de bosser ici, j'étais dans l'armée. J'ai fait tout le conflit de l'ex Yougoslavie sous commandement de l'OTAN. Du coup, j'ai quelques notions, oui. Et depuis on en croise régulièrement ici. En gros, il y a eu deux vagues d'arrivée. Dans les années 90, c'était plus des réfugiés qui fuyait le conflit. Il y a un peu de tout dans cette catégorie, mais au final, c'est plutôt des gens "normaux". En mimant les guillemets. Et à partir des années 2000, à la fin du conflit, c'est plus nébuleux. Ont rappliqué des gens vraiment pas fréquentables. Tu comprends chez eux, le terrain de jeu était grandement détruits et encore plus pauvre, alors que chez nous...

C'était valable dans bien des mafias, mais les Albanais étaient quand même souvent particulièrement violents, et plus cruels au quotidien.
- Je crois que la guerre les a formé pour ce qu'il y a de pire. Ils ont vu, subit ou fait de telles horreurs pour certains qu'il faut vraiment s'en méfier. Ils n'ont pas de limite.

C'était un avertissement dans un sens. On ne pouvait pas vraiment s'imaginer tant qu'on les avait pas pratiqué.
- En ce moment ça bouge chez eux. Ils semblent préparer quelque chose ou passer à la vitesse supérieure. Perso, j'ai quelques anciens contacts qui me disent que certains ont disparues de chez eux au pays. Il est bien possible qu'ils se déploient ici.

La conversation revient plus concrètement vers leur enquête.
- C'est pour ça que j'ai quand même un gros doute qu'ils soient impliqués dans cet enlèvement. On les aurait coincé en route encore, mais là cette mise en scène sur un autre territoire que le leur, je n'y crois pas. C'est peut-être une coïncidence ce ticket. Mais quoi qu'il en soit, le traiteur pourra peut-être nous renseigner.

Il avait effectivement dans l'idée d'aller voir ce soir. Et la question de Rosario sur la suite de la soirée tombait à pic.
- En fait, j'allais zoner dans le quartier le temps que ma femme finisse sa garde d'ici... L'homme regarda sa montre. Un peu plus de deux heures maintenant. Donc on a largement le temps d'y aller, si ça te dit. Tu as faim?

Ignorant -également- ce qu'elle avait prévu, c'était une sorte d'invitation à venir avec lui. Il serait ravi de lui montrer cette culture.



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Dim 23 Fév - 20:48
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A l‘évocation de Rylee et de sa passion pour la moto, je réponds avec enthousiasme.
« Bien sûr que j’ai déjà repéré la moto de Rylee, c’est une vraie merveille. Je suis déjà tout excitée à l’idée de la voir de plus prés. »
Enfin, je vais me méfier et en parler à Rylee avant. Des rumeurs courent sur le fait que la dernière personne qui a touché sa moto sans sa permission s’est retrouvée avec le poing de l’inspectrice en pleine face. Elle a du caractère, mais je la comprends, on ne touche pas ce genre de beauté sans précaution.

Lorsque Marlon aborde son engagement dans l’armée et son expérience de militaire, j’ai un bref pensée pour mon frère ainé qui s’est engagé à ses 18 ans et est parti directement en Afghanistan. Être au cœur d’un conflit dans ce genre change les gens, ils les endurcirent et leur donnent une vision de la vie bien différente. La vision de Marlon sur les Albanais n’en est que plus pertinente, Il connaît leur manière de vivre et de penser. Son expérience lui permet surement de mieux les cerner, c’est un plus pour cette enquête.
« Si je te comprends bien, les Albanais qui sont arrivés dans les années 2000 ont amenés avec eux leur mafia et l’on implanté en Angleterre. Quelles sont leurs spécialités ? Armes ? Drogues ?

A la mention de leurs violences je frissonne intérieurement.
« Ils n’ont connu que la violence comme méthode de communication et façon de vivre. Je ferai très attention si on doit les approcher et je ne me fierais qu’à toi »
Je sais que cela fait très peu de temps que je le connais, mais il m’inspire confiance, et pendant les échanges que nous avons eus, il m’a convaincu de son professionnalisme. S'il pense que c’est juste une coïncidence et que les Albanais ne sont pas coupables de l’enlèvement, je le crois, c’est lui l’expert dans cette partie.
« Bonne ou mauvaise piste, cela reste une piste et on ne peut pas dire non à un bon repas.»

Je commence à ranger le laboratoire tout en continuer de parler, je ne peux pas partir sans avoir mis sous clef les indices que nous sommes en train d’analyser. J’éteins mon ordinateur et attrape au vol mon blouson de cuir. « Je meurs de faim et je n’avais rien prévu pour la soirée »
Mon ventre émet un gargouillis à la mention d’un bon repas. Cela fait longtemps que je n’ai pas prit le temps de m’asseoir à une table pour manger correctement. Je pouffe de rire en l’entendant. J’enfile rapidement mon blouson et demande en souriant.

« Un tour à moto ça te tente, ou tu préfères me suivre en voiture ? »
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Mar 25 Fév - 21:18
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Marlon Lynch
Le rendez-vous était quasi pris avec Rylee, entre la moto et la boxe, les deux femmes auraient largement de quoi faire connaissance, en plus du boulot.

Mais la conversation était donc repartie sur leur enquête. Marlon ayant expliqué son lien avec l'armée et les albanais. Face aux questions il répondit dans la foulée.
- On peut résumer comme ça. En tout cas, le phénomène mafieux s'est largement amplifié à ce moment là. Et après, le Brexit a encore emballé la machine. C'est ça, ils font principalement dans les armes, la drogue et la prostitution. Avec un fort penchant pour les choses brutales et violentes. C'est vraiment pas des raffinés. Euphémisme!

Quand la jeune technicienne extrapola en mentionnant qu'à côtoyer la violence, cela expliquait leur méthode, Marlon hocha gravement la tête d'un air entendu. Ca pouvait paraître caricatural, et pourtant...

En attendant, Rosario avait eu le même raisonnement que lui et semblait enclin à vouloir casser la croute en sa compagnie. Son ventre ne démentit du reste pas la chose, ce qui fit sourire gentiment le colosse à qui ça arrivait plus souvent qu'à son tour.
L'invitation lancée, la jeune femme commença à ranger le labo, puis proposa leur moyen de transport. Marlon qui avait aussi ramasser ses copies de rapport en la voyant faire lui répondit, les brandissant.
- Va pour ta moto! Je suis à pieds, ou plutôt justement, ce matin, on est venu avec la moto de Sam, ma femme. Précisa-t-il, puisqu'il risquait de la citer une paire de fois encore, et qu'entendre ce prénom portait parfois à confusion. Du coup, je vais aller poser ça là haut, et je chope mon casque en même temps. On se retrouve dehors?

Il n'en avait pas pour bien longtemps, il prit aussi sa boisson qu'il avait finit sans même s'en rendre compte, il la virerait dans la poubelle de recyclage sur le trajet.

En redescendant pour rejoindre Rosario, Marlon avait envoyé un SMS à sa femme pour lui dire qu'il ne serait surement plus au Yard, et qu'elle l'appelle pour savoir où ils pourraient se rejoindre. N'attendant pas de réponse de suite, il rangea son mobile, et mettait son casque en arrivant dehors.

Comme beaucoup de motards qui chérissent leur joujou, si n'importe quel clampin a le droit de toucher avec les yeux, bien rares sont ceux qui laissent dompter leur engin à un autre motard, fuisse-t-il un bon ami. Il en savait quelque chose en la personne de sa propre femme. Les très rares fois où il avait le droit de piquer celle de Sam, c'était quand il fallait aller chercher le petit monstre au sortir de la révision et qu'il était le seul à pouvoir le faire dans un horaire compatible. Autrement Niet !
- Belle bête! Fit-il admiratif en rejoignant sa collègue, en haussant un peu le ton comme le moteur chauffait gentiment en l'attendant dans un doux ronron caractéristique.

Ce n'était pas son kiff avec son gabarit de monter en passager. Mais avec le temps, il s'y était fait. Pour autant, il songeait sérieusement à se reprendre une moto justement pour éviter ce désagrément. Avec l'âge, il s'était corrompu au confort de sa Mustang, mais avec le retour de Sam, il revoyait son choix à nouveau.



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Mar 25 Fév - 22:46
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