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[CLOS] Indian loves / Prem, Violet & Zenon
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Amélia De Lascelle
Indian loves






La lumière de l’aurore donne en plein dans la chambre d’amis. Une lumière jaune, délicate, qui colore les meubles. Les ombres des objets prennent un peu plus vie. Le bouquet de jasmin s’ouvre en corolle. Diffusant ce parfum entêtant. Prometteur. Amélia contemple la pièce. Dans toute sa sérénité matinale, elle observe. A la recherche d’une imperfection. Un oubli. Elle déplace le cendrier de terre cuite. Quelques centimètres plus au sud. Que tout soit harmonieux. Équilibré. Beau. Recevoir est un art. Un art qui s’apprend. Entrée brusquement dans le monde des symboles, l’Exilée a appris. La panique se retrouve à accueillir une comtesse. Sans jamais avoir entendu parler des usages. Quel fiasco magnifique cela avait été.
A présent, la dame connaît les règles. La porcelaine. La dentelle. Tout est là. Ce n’est pas pour le titre de Violet. C’est pour lui faire un cadeau. Un retour dans ce monde familier. Celui de la délicatesse et du raffinement. Car, il n’est jamais aisé, même en amour, de s’arracher à son foyer. A ses repères. Au monde qui nous a fait.
Amélia va sur la petite terrasse de la chambre. Scrute la vue et vérifie que le paysage. Qu’il soit agréable. Février est la saison la plus clémente pour des occidentaux. Particulièrement ici au sud. Ils seront bien. Tous les trois. La comtesse y tient. Elle quitte la pièce et referme derrière elle.
Une fois dans le verger, elle se poste à la lisière des grands arbres. Il est temps. Le vol va atterrir. - VIKAS! Un homme d’une cinquantaine d’années se trouve dans le potager. Il bêche la terre. Il repose son outil et approche. Les dents étincelantes. - Il va être l’heure. Bellary est petite. Il n’y a qu’un car qui fait la desserte. Hors de question avec un bébé en bas-âge. - M. Hadid sera prévenu de ton arrivée. Amélia tire une feuille pliée en quatre de sa poche arrière. - Si la police vous arrête. Lady de Lascelle s’est fait son nom. On la connaît. Parfois mieux que le Comte. Réputation faite au cours des décennies. Rançons de beaucoup de travail dans ce pays d’adoption. L’ouvrier échange un regard entendu. Oui, les grandes villes sont tendues. Le fléau terroriste. Mais leur paradis n’en ressent que des effets diffus. - A tout à l’heure. L’indien sourit. Penche son chapeau en salutation. Ils ne reçoivent pas souvent des Anglais ici. Tout le monde est curieux.
Un énorme chien accourt. La dame s’accroupit et plonge ses mains dans le poils touffu. - Où est le maître ? Dis-moi ? Un sixième sens la pousse vers l’est. Son regard balaie l’horizon. Le chapeau de Zenon croise ses yeux. Amélia savoure le plaisir de l’observer sans être vue. Devine la douleur dorsale. La paix intérieure. Elle se redresse pour aller le retrouver. - Je vais lancer la cuisson des beignets. Nous ferez-vous le thé ? Peut-être faut-il aussi qu’elle troque les jeans pour une robe. - Une couleur ? Demande-t-elle au complice de sa vie. Déjà la voiture soulève un nuage de poussière en quittant le petit domaine.


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Amélia De Lascelle
Amélia De Lascelle
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16.01.22 20:51
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Prem Hadid
Indian Love ft. Violet, Amélia et Zenon
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Voyager en ce moment me semblait être la pire chose à faire, mais aussi la meilleure. Les multiples préparations pour chacun de nos procès, mon arrivée prochaine à l’Independant, nos soucis financiers et Dalia me laissaient chaque soir exténués. Il me semblait ne pas avoir été réellement apaisé depuis des mois, quand l’invitation de Zenon et Amélia nous parvint. Partir en Inde maintenant, loin de tout, avec Violet et notre petite fleur. Difficile de résister… Même si une part de moi-même restait terriblement gêné d’une telle générosité, j’étais reconnaissant envers les De Lascelle. Dès notre retour à Londres, j’aurais toutefois l’avantage d’avoir un véritable salaire, enfin.

Je n’ai d’ailleurs pas mis beaucoup de temps avant d’accepter leur offre. L’Independant est un journal respectable, même s’il est moins prestigieux que le New Herald. Ils ont accepté de repousser mon entrée en fonction de quelques semaines, le temps de m’organiser, et de revenir de l’Inde.

Comme ma fille, je pris donc l’avion pour la première fois. Contrairement à moi, qui n’arriva pas à fermer l’oeil du tout, les ronronnements du moteur de l’avion firent dormir Dalia à merveille. J’ai trouvé la sensation du décollage terrifiante, et l'atterrissage encore pire. Bref, j’étais heureux de retrouver le plancher des vaches.

Nous débarquions d’abord à Amritsar, capitale du Pendjab. La terre de mes parents. Je comprends pourquoi ils ont le projet de finir leur vie ici. Le soleil a un éclat bien particulier dont Londres est dépourvu. Tout semble plus coloré, des plats, aux vêtements, aux bâtiments. Pour la première fois de ma vie, je ressentais ce que c’était que de se fondre dans la foule. Je crois que le bon mot est : apaisant. Mes racines étaient ici. Ce fut comme si cet endroit m’avait manqué, tout que, au fond, je l’avais toujours connu. Je poussa même l’audace à porter le turban, puisqu’ici, on ne me jugerais pas. Tous les hommes ou presque le portait J’étais seulement curieux de savoir ce que Violet en penserait « Comment me trouves-tu? ». Dalia, elle, mit un instant à reconnaître son père, la pauvre.

Nous visitions le Temple d’Or, le temple saint de tous les sikhs, qui était bien sûr magnifique. Comme toute les Gurdwara, le Temple possédait une cuisine. Celle-ci aurait fait l’envie de Jasmeet. Le Temple nourrissait tant de monde tous les jours que les casseroles étaient aussi grande que des bains, et chaque étape étaient soigneusement coordonnées. Voir autant de dévotion pour nourrir les plus démunis me rend fier en ma communauté, et je me rendais aussi compte que je l’avais peut-être négligée, avec les années, mais surtout, je voulais transmettre tout ça à Dalia, et qu’elle en soit aussi fière que moi.

D’ailleurs, délaisser l’anglais au profit du pendjab me faisait plaisir. Toutefois, lorsque nous nous rendions finalement dans l’état du Karnataka pour rejoindre Zenon et Amélia, ce fut tout un changement de scène et de langue. Je connaissais si peu de choses du sud de l’Inde, qui m’est finalement aussi étrange que n’importe quelle touriste. Je trouve un peu désolant que l’anglais soit finalement la deuxième langue officielle du pays, héritage forcé de la colonisation, mais sans l’anglais, impossible de comprendre quoi que ce soit du kannada ou du telugu.

Amélia nous avait informé qu’à notre arrivée, un chauffeur nous attendrait : Vikas. Comme d’habitude, j’insistais pour mettre moi-même les bagages dans la valise, tandis que Violet montait à bord avec la petite. Bien qu’il soit toujours périlleux de prendre le volant en Inde, Vikas semblait savoir parfaitement ce qu’il faisait. Heureusement.

Nous arrivions alors au domaine des De Lascelle. Zenon et Amelia nous attendaient, détendus. En tout cas, de façon moins formelle que lors de notre première rencontre, où tous les deux m’avaient quelque peu intimidé. Sans doute à cause de la taille de leur domaine dans le Devon. Je leur lançais un sourire tandis que je sortais les bagages de la voiture. « Namaste. Ça me fait plaisir de vous voir. C’est très généreux de nous recevoir. Nous avions besoin de vacances, je crois ». Du moins, voulions nous échapper, rien qu’un moment, du froid de l’hiver, et de tout le reste. Je tournais alors la tête pour sourire à Violet, puis à Dalia, qui regardait avec intérêt le comte et la comtesse. « Voici Zenon et Amélia, petite fleur ».


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Prem Hadid
Prem Hadid
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16.01.22 21:26
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Zenon de Lascelle


Zenon s'était, lui aussi, levé à l'aube. Une vieille habitude qu'il trainait depuis bien longtemps. Il en profitait plus au jour d'aujourd'hui. Debout sur le patio, pied nu, buvant un thé, il observait le lever de soleil, profitant pleinement de la paix que lui offrait cette magnifique scène de la nature. Il aimait les odeurs du matin, le bruit de l'éveil de l'entourage. Amélia, comme lui, était debout et s'activait dans la maison. Elle voulait que tout soit parfait pour l'accueil de leurs invités. L'homme la laissait faire, il savait qu'il ne pourrait rien dire à ce niveau. Lui se disait que le simple accueil, ferait du bien au jeune couple, car ici, ils pourraient être comme chez eux, loin des médisances de ceux qui leur en voulaient des choix de vie. Quelque part, il pouvait reconnaître des bribes de sa propre histoire avec son épouse. Eux aussi, n'avaient pas été bien vus quand ils prirent la décision finale de vivre ensemble, contre l'avis de tous.

L'homme était ensuite parti avec les chiens pour faire le tour du domaine, prenant son temps, s'assurant que tout était en place, un tour dans les écuries pour s'occuper des chevaux, puis revenait vers la maison principale, il profitait encore de prendre le temps d'observer le paysage. Il trouvait dans ce lieu, une paix intérieure qu'il n'avait nulle part ailleurs. Ici, il dormait bien, les problèmes l'atteignaient plus difficilement. Il prenait cette force de paix sans aucun doute, dans cette terre d'accueil. Le parfum d'Amélia venait à lui avant la voix de sa belle, il se tournait tranquille, un petit sourire au coin des lèvres, tout en l'observant, avant de s'approcher à son tour, pipe au coin des lèvres.

- Je vais m'en occuper, oui. Lui caressant doucement une joue. Etes-vous satisfaite? Puisque cette dame voulait faire une réception presque parfaite. Bleu, bien sûr. Dans un petit sourire complice. C'était leur couleur, il aimait la voir dedans, quand elle lui demandait son avis.

Lui portait un costume blanc, léger, fait pour tenir la chaleur du pays. Son chapeau lui permettait de combattre la luminosité qui commençait à attaquer plus fortement ses yeux vieillissants. En attendant le changement de sa dame et l'arrivée du couple de jeunes parents, le comte s'occupait donc de faire le thé. Il n'avait jamais peur de se salir les mains et de même faire la cuisine. Il avait toujours aimé faire des petits plats pour sa compagne et ses enfants. Une façon de leur montrer l'amour qu'il leur portait. L'eau fumante était mise dans la théière, tout était prêt. De Lascelle posait doucement une main dans le bas du dos de son épouse, alors que la voiture revenait sur le domaine. Un fin sourire aux lèvres pour accueillir Violet et Prem, il s'approchait alors, tendant une main chaleureuse au jeune père.

- Bienvenue Prem. C'est un plaisir de vous avoir parmi nous, vous êtes ici, comme chez vous. Son regard se posait alors sur la petite fille. Ils étaient si mignon à cet âge, il ne pouvait pas s'empêcher de penser à sa propre fille quelques instants et posait son plus beau sourire, tout en lui faisant un petit signe de la main. Bonjour petite fleur, bienvenue chez nous. Finissant alors sur la mère de cette dernière, pour se montrer plus chaleureux, plus intime aussi, parce qu'ils se connaissaient mieux, posant ses mains sur les épaules de la jeune femme. Violet, je suis ravi de vous voir. Avez-vous fait un bon voyage tous les trois? Entrez seulement. Se décalant alors, pour attraper l'une des valises.

Non non, personne n'allait faire cas, il était serviable et c'était ainsi. Vikas avait depuis longtemps, arrêté de vouloir empêcher cet homme de faire le travail pour lequel il était payé.


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Zenon de Lascelle
Zenon de Lascelle
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16.01.22 22:04
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Violet Hanovre Hadid



Indian Loves

Ft Prem, Dalia et les de Lascelle


Onze heures de vol, cela me laissera tout le temps pour vous écrire mon oncle. Je dois dire que les semaines se succèdent avec une vitesse effrénée. Les nuits de Dalia sont encore très condensées ce qui nous fait vivre à une cadence incroyable. Je commence à m’habituer bien que je sens que mon corps proteste quelques fois. Heureusement que nous sommes deux pour nous occuper de cette petite merveille. Je pense beaucoup aux femmes qui élèvent leur enfant seule. Je suis totalement admirative de ce qu’elles arrivent à faire. Je me demande si le royaume fait bien tout ce qu’il faut pour aider ces femmes ? Jamais je ne me serais posée ce genre de question, si je n’étais pas sortie de ma condition. Parfois, je me dis, que je devrais écrire au Roi, pour lui parler de mon expérience de tout ce que j’ai vu depuis que j’ai quitté le domaine de Crawley. Pensez-vous que cela ait une utilité ? Je ne sais pas, c’est probablement l’aura journalistique de mon compagnon qui m’inspire ce genre de démarche. De plus, je doute que le Roi lise le courrier d’une déshéritée.

Peut-être que mon Parrain aura un avis sur le sujet. Je tâcherai de lui en parler. Savez-vous donc où nos nous rendons ? Bellary ? C’est au sud de l’Inde. ll s'agit de la ville où le comte de Lascelle s’est expatrié il y a près de quarante ans. Aviez-vous eu vent de son histoire. Le scandale des années 90 ais-je toujours entendu. Selon moi c’est surtout un acte de courage. Il en faut pour décider de quitter la coure. Je me demande si la reine Elisabeth était intervenue ? Je connais un peu mieux son épouse depuis que nous avons travaillé ensemble à la préparation du dernier gala. C’est une femme qui sait exactement ce qu’elle veut. Je l’ai observée discuter avec les techniciens. Je sentais qu’elle maîtrisait l’aspect technique des choses. Là où je me sentais parfois bien inutile. Dois-je vous avouer que malgré toute mon éducation je me sens encore très souvent une femme très idiote. Je voudrais apprendre plus vite. En même temps, je me rends compte comme il était confortable d’avoir Poppy auprès de moi. Mais vous me connaissez, j’apprends vite.

Nous avons prévu l’itinéraire de façon à arriver dans l’état duquel le père et la mère de Prem sont originaires. Il se trouve au nord-ouest du continent. J’ai lu beaucoup de choses sur le temple de lumière. Mais, cela ne rend pas la fidélité à la réalité. Il est si grand, si lumineux, mon oncle! En plongeant dans cette foule d’inconnus, aux habits colorés, je me sentais comme emportée par une vague. J’éprouvais un mélange d’inquiétude et d’excitation. Je n’avais jamais fait un voyage, ainsi, sans les formes, les costumes, les caméras. C’était tellement plus agréable. -“... tu as l’air dans ton élément. ” Il avait eu des réserves concernant ses racines. Cependant son bonheur était lisible. Il irradiait. Je posais un baiser sur sa joue, puis sur le front de Dalia.

-“Peut-être devrais-je porter le voile ici ? ” J’avais les épaules couvertes, un foulard au cou. -“Prenons une photo pour tes parents ? On pourra leur envoyer une lettre de chez parrain. ” Je pensais aussi à Poppy et puis à lord MacAskill. -“ Oh et Oscar. … Je vais faire une liste ce sera plus simple. Que l’on oublie personne. ” Je sourit à notre angelette. -“Toujours avoir une petite attention pour les autres. C’est comme cela que l’on sème la paix. ” Lui dis-je, alors que je me souvins que c’était Mère qui m’avait dit cet adage. Mon cœur s’en pinça. Toutes ces heures de batailles juridiques me rendait terriblement triste. J’avais l’impression d’avoir grandi avec des inconnus. Heureusement, Zenon et même Caleb restaient fidèles à ce que je connaissais d’eux, depuis que j’étais une enfant.

Gardant Dalia au creux de mes bras, nous regardâmes ensemble le paysage, par la vitre de la voiture. Ici ce n’est pas l’hiver. La luminosité est chaude et la température est douce. Rien que cela me faisait du bien à l’âme. Je sentais mon coeur s’alléger au fur et à mesure que la nature prenait le pas sur la ville. -“ C’est beau. Oui ? ” L’arrivée sur le domaine De Lascelle éveillait une vive pointe de joie. Nous vivions notre toute première aventure, Prem, Dalia et moi.

Je m’occupa de couvrir notre Ange d’un chapeau, bien joli. Je vérifiais que ses adorables pieds étaient bien protégés. Puis, je l'ai sorti de la voiture, tout en remerciant l’homme qui nous avait conduit. Je souris en voyant nos hôtes approcher. Ils avaient une certaine superbe. Le cadre leur allait bien. Je fus frappée par l’harmonie entre eux. Je ne l’avais pas autant remarqué à Devon ou à Londres. -“ Bonjour. … Oh, oui, merci. ” Les remerciais-je en allant embrasser la comtesse. -“ Depuis tout ce temps que je vous avais fait la promesse de venir vous faire une visite.” J’avais essayé de l’organiser avec le Baron. Je crois qu’il n’avait pas envie de venir.

Je penchais Dalia vers Parrain pour qu’elle puisse le toucher. Elle avait besoin de tout toucher, de tout sentir, goûter. C’est une vraie exploratrice! -“ Zenon m’a connue quand j’avais ton âge. ” Lorsqu’on y songe c’est fou, le temps passe bien vite. Je confiais notre fille à Prem pour pouvoir aller prendre les mains de son Parrain entre les miennes. -“ Tout s’est bien passé oui. Je suis tellement heureuse d’être ici. C’est un cadeau inestimable… ” Ils n’avaient pas idée. Non. Comme c’était bon de pouvoir s’enfuir du fracas de la capitale. Je leur en serai toujours reconnaissante. -“ Nous allons enfin avoir le temps de parler. ” Je posais une bise sur sa joue, avant d’obéir et de m’avancer dans l’allée qui allait vers leur maison.

Amélia venait à ma hauteur. Je lui souriais, ravie, quoi qu’un peu intimidée par l’étrange prestance qui se dégageait du couple. Je regardais l’Américaine marcher, tournait ensuite mes yeux sur les hommes. -“ … Je crois que je comprends de mieux en mieux pour quoi vous vous êtes exilés ici. C’est tellement plus… chaleureux! ” J’entrais lentement dans la demeure. Mes yeux passant d’une tapisserie, à un tableau, ici une table, là une statue. -“ C’est Parvati ? N’est-ce pas ? ” Je m’arrêtais pour contempler une reproduction de la déesse hindou.

Dalia
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Violet Hanovre Hadid
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17.01.22 17:13
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Amélia De Lascelle
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La pipe entre les lèvres, les cheveux d’argent, les yeux plissés, Zenon de Lascelle a un style. Ces caractéristiques qui font qu’il est reconnu. Non pas le fait qu’il soit blanc de peau. Mais la tranquillité qu’il dégage. La paix qui émane de lui. L’homme posé. Amélia le regarde. Sans savoir quel a été son dernier déguisement. Le rôle qu’il a pris. Était-il un prince ou un mendiant ? Était-ce cultivé ? Corrompu ? Ou est-il allé servir le Roi ? Jamais il ne raconte. Elle ne lui demande pas. - Du lait d’amande pour la petite. Cette boisson nourrissante dont ils ont abreuvé leurs louveteaux. Amélia ne répond pas à chaud. Elle s’interroge. La satisfaction est un état précieux, mais peu courant, chez une perfectionniste. - Je crois que cela ira. Il y a bien le body pour la petite. Celui qu’elle attend depuis dix jours. La couturière se trouve en haut du village. Une mère célibataire. Ces commandes lui font un peu d’argent. - Enfin… j’aurai voulu leur trouver du baume du sommeil. Préparation artisanale. Dénichée dans un marché du coin. Un vrai petit miracle pour de jeunes parents. - Avez-vous vu qu’il manquait quelque-chose ? Cette petite pression personnelle est l’indice de son affection. La comtesse de démène autant qu’elle aime. Le sourire du lord écarte les considérations matérielles. - Pourquoi ais-je posé la question ? Rhétorique amoureuse. Qui savoure le plaisir de parler pour partager. Témoigner. De ce lien délicat qui relient leurs cœurs bleus.
Amélia trouve la robe bleu du roi. Avec ses fleurs blanches. Une paire de tennis blanches. Esquivant son reflet. Le temps est bien trop infidèle au souvenir. Chaque jour, elle se sait vieillir. Aucune peur ne vient l’étreindre. Si ce n’est d’être la survivante de son couple. Là se niche son angoisse fondamentale. Elle va retrouver le comte à l’entrée. Venant se poster près de lui. Son dos cherchant la main qui ne tarde pas. - … Ils sont beaux. Messe-basses tandis que leurs visiteurs sont encore en voiture.
- Namaste Prem. Violet. Et Dalia… ma beauté. Souffle la dame en adressant un petit sourire au bébé. Ici, à Bellary, tout est épuré. Ni codes anciens. Ni circonvolutions. Terre de chaleur et de simplicité. - Nous avons bien senti que cette parenthèse vous ferez du bien. Londres peut-être garce avec ceux qui la défi. - Vous verrez qu’ici rien n’a de prise. Quelques amis du couple font de Bellary leur refuge. Ils arrivent épuisés. Laminés. Tels des voyageurs ballotés par les intempéries. Les de Lascelle soignent et les rendent au monde. - Oui entrez. Elle effleure la main de son mari. Puis va poser sa paume sur le crâne de Dalia. - Zenon a fait le thé. Les beignets à la rose n’attendent qu’eux. Pour faire office de gourmandise médicinale. Rien de mieux pour réconforter un corps épuisé. - Chaleureux et paisible. Idéal pour vous ressourcer. Doucement, elle laisse Violet avancer. Une fois à la hauteur de Prem, elle tend les mains. - Donnez-là moi. Ses mains saisissent Dalia pour la lover. Là contre son sein qui a nourri déjà. Accueilli des pleurs. - Ne t’en fais pas mon petit cœur. Papa et maman sont juste là. Tu vois. Toutes deux regardent les jeunes parents. Amélia se penche sur elle et lui sourit, sereine. - On va leur donner un peu de calme. Mmm. Ainsi, la comtesse entre dans leur séjour. Une grande pièce. Que la lumière indienne traverse. Un mobilier en bois, solide et chaud. Ses tableaux classiques qui cotoient des tapisseries indiennes. Le sol de pierre nue. A l’exception du coin de cheminée décoré d’un épais tapis. On voit des photographies. Qui recouvre quarante ans d’amour et de paix. -Vous pouvez vous mettre pieds nus. La belle retire d’ailleurs les chaussures de Dalia. Que les pieds respirent. Que la peau soit tranquille. D’un sourire à Zenon, elle lui demande de sortir la carafe de jus qui est au frais. Pour les bagages, Vikas, comme eux peuvent remettre cela à plus tard.



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Amélia De Lascelle
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Prem Hadid
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Elle était bien coquette, notre petite fleur, et tout le mérite revenait à Violet. À seulement deux mois, on pouvait déjà entrevoir sa personnalité. Elle regardait chaque nouvelle chose et nouvelle personne avec une expression qui ne pouvait être que de la curiosité. Elle commençait également à sourire, et c’était sans doute la plus belle chose au monde. Je me demande encore comment Violet et moi avons pu créer une petite chose aussi parfaite.

Avant que j’ai pu me demander si Violet ne m’avait pas donner Dalia pour occuper mes bras afin que je n’insiste pas pour transporter nos valises à l’intérieur, nous suivions nos hôtes dans leur résidence secondaire, que je préféra plus spontanément à leur château dans le Devon. Beaucoup d’objets de décoration ornaient les murs et les étagères. « C’est bien Pārvatī », acquiesçais-je en regardant la statue. Déesse adorée partout dans l’Inde, et épouse de Shiva, avec qui elle vit une relation fusionnelle, et sans qui il n’y aurait pas d’équilibre terrestre. Je regardais alors nos hôtes, et me dis que la statue avait été parfaitement choisie. « Je vous raconterai l’une de ses légendes, à Dalia et toi », dis-je à Violet en souriant.

La résidence était effectivement très chaleureuse, mais c’était sans doute grâce à la complicité encore plus frappante de Zenon et Amélia. Nous étions loin des codes qui les restreignaient, après tout. Il y avait également moins de domestiques. J’avoue que, mis à part Poppy, les domestiques, pour les quelques occasions où j’ai eu à en croiser, me mettent toujours un peu mal à l’aise. Ils sont comme des ombres discrètes et rapides, et donne vraiment l’impression que les murs ont des oreilles. Ici, ce fut Zenon lui-même qui préparait le thé. Je n’aurais jamais cru pouvoir me vanter de m’être fait préparer le thé par un comte, mais l’attention était bien sûr très appréciée.

Violet m’avait prévenu qu’Amélia adorait les enfants, et c’est avec confiance que je lui confia notre fille, qui se mis à pleurer. J’en éprouvais immédiatement un pincement au coeur, même si Amélia réussi à la calmer. Bien que Dalia ait la même réaction avec mes propres parents, je n’aime pas l’entendre pleurer. Je réfrénais la volonté viscérale de la reprendre au plus vite dans mes bras et m’efforça de sourire à ma fille. Je devais me rappeler que je devais la protéger, et non la surprotéger. « On ne cesse jamais de s’inquiéter pour eux, n’est-ce pas? », leur demandais-je avec un sourire coupable, à eux qui avaient de grands enfants. Il savait sans doute mieux que nous ce que c’était.

Nous nous asseyons dans la salle de séjour, baignée de l’agréable lumière du jour. Je regardais alors le paysage par la fenêtre. « C’est magnifique. Ce doit certainement être tentant de ne pas revenir ». Surtout lorsqu’on a connu la température de Londres et de ses environs. Savoir que nous serions toujours l’hiver en rentrant au pays me déprimait un peu, alors qu’ici, il faisait si beau, et je m’efforçais de ne pas y penser. « Pourquoi avez vous choisi l'Inde pour vous expatrier? ». Peut-être justement pour le côté lointain. En comparaison de l'Angleterre, c'était à l'autre bout du monde. « Lorsque vous rentrerez, j’insiste pour vous recevoir dans notre nouveau chez-nous. Pour tout ce que vous faites pour nous, c’est la moindre des choses. Ça nous fera plaisir ». Ce n’était pas grand-chose, en comparaison de tout ce qu’ils nous avait offert, autant pour le procès que pour Dalia, mais l’offre était tout de même lancée.

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Prem Hadid
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22.01.22 15:52
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Zenon de Lascelle


Zenon observait son épouse, de son air tranquille, mais avec ce petit amusement au fond du regard, parce que cela l'amusait de la voir réfléchir, voir ce qui pouvait encore manquer. Il se frottait légèrement la barbe, tout en hochant de la tête.

- Nous en avons au frigo.

Amélia ne laissait rien au hasard, elle avait tout prévu, ou presque, pour que leurs invités se sentent chez eux et bien, sans penser à autre chose qu'à se reposer et reprendre des forces. Même la petite allait sans doute être embarquée par cette mère de famille, simplement pour laisser les parents se retrouver un peu seuls, à deux. Le comte savait combien c'était agréable, en étant jeune parent, de retrouver sa moitié, sans crainte d'une demande des petits.

- Vous savez qu'ils restent quand même quelques jours, vous aurez le temps de retourner au marché pour en trouver. Secouant légèrement la tête. Non, à mes yeux, tout semble prêt à les accueillir. Un air plus complice se faisait sur son visage. Je me le demande aussi. Taquin alors. Bien sûr qu'il lui demandait du bleu.

C'était elle, surtout, qui était magnifique, dans cette robe. Bon bien sûr, ce n'était clairement pas la réponse qu'attendait sa compagne de vie à sa remarque. Il hochait simplement de la tête, un sourire ravi de voir le jeune couple sur ses terres. Il laissait donc la petite Dalia lui caresser la barbe, rappelant à sa mémoire des vieux souvenirs de ses propres enfants, qui adoraient la toucher, quand il la laissait pousser. Ce qui était plus rare qu'au jour d'aujourd'hui.

- Et vous ressemblez beaucoup à votre maman à cet âge, petite fleur. Avant de se redresser donc, pour sourire à sa filleule, se laissant prendre les mains, les serrant doucement dans les siennes. Il était ravi de la voir, ravi de la voir heureuse et sans doute épanouie, plus qu'à l'époque de Crawley. Il y avait parfois des décisions difficiles à prendre, mais qui finalement, étaient ce qu'il y avait de mieux à faire. Nous pensions que c'était ce que nous avions de mieux à vous offrir, vous rappelez que vous avez des alliés dans cette histoire.

Le comte ne souhaitait pas amener directement les mauvais souvenirs, les mauvaises ondes ici, mais il était important quand même, de rappeler les bases. Ici, ils n'y avaient que des amis. De Lascelle posait les valises dans l'entrée, au pied de l'escalier qui menait à l'étage des chambres. Comme le disait Amélia, rien ne pressait. Ils avaient tout le temps du monde. Son regard accrocha l'image de sa femme avec la petite, encore une fois, cela le ramenait à une autre période, la leur, celle où les enfants n'étaient pas plus âgés, quand ils n'étaient que tous les quatre, seuls au monde. Il remonta légèrement les manches de sa chemise, tout en répondant à Prem dans un sourire.

- Oui, je crois même, parfois, que l'on s'inquiète encore plus, une fois qu'ils ne sont plus sous notre toit.

Lui avait eu cette impression, d'être plus inquiet encore, quand il apprenait que l'un ou l'autre était malade, mal dans sa peau et bien sûr... les problèmes de Zac n'avaient guère aidé à l’apaisement des esprits. Encore plus quand on savait qu'ils avaient été fâchés longtemps.

Zenon allait prendre la théière et servait tout un chacun, dans des gestes calmes et mesurés, comme tout bon Anglais, le thé était pour lui, quelque chose de particulier. Il tendait ensuite une tasse à Violet, puis à Prem, les beignets étaient déposés sur la table, tout le monde pouvait se servir. Il laissait Amélia avec la petite dans les bras, lui mettant simplement le fauteuil à disposition, avant de s'installer à son tour, quand tout ce petit monde était servi.

- L'Angleterre n'est qu'une terre secondaire, c'est ici que nous sommes chez nous. Il y a longtemps que nous ne souhaitons plus revenir. Définitivement, en tous les cas. Avec un léger sourire. Après tout, ils vivaient en Indes et revenaient en Angleterre que pour les quelques fêtes importantes, ou quand le comte avait des rendez-vous, surtout pour rendre des comptes au MI6. La question de Prem était tout à fait légitime, il ne connaissait sans doute pas leur histoire et tant mieux. Mmm... Amélia est une excellente entrepreneuse, elle a trouvé un filon ici pour faire démarrer ses affaires. Je n'ai fait que suivre mon épouse. Sans regret, bien entendu. Prenant une gorgée de son thé. Bon, ce n'était qu'un résumé très succin de ce qu'il s'était vraiment passé. Si sa belle voulait rajouter des informations, elle le pouvait, bien sûr.

- Et bien c'est noté, nous ne refusons jamais une invitation. Tout en les observant un instant. Pour le moment, vous êtes nos invités, une fois que vous serez désaltérer, je vous ferai visiter la maison et vous aurez tout le temps de profiter de prendre vos aises, l'important ici, c'est d'aller au gré de ses envies et surtout, ne pas presser le temps. Regardant Violet. Et quand vous en aurez l'envie, je vous ferai voir notre écurie. Avec un petit air complice, il savait combien elle aimait les chevaux et savait aussi ce qui lui était arrivé à ce propos, retrouver ces animaux, même le temps d'un séjour, ne lui ferait pas de mal.

Comme cette jeune femme le lui avait dit, ils pourraient parler, de tout et de rien, mais de Lascelle avait quelques sujets importants qu'il voulait aborder avec elle, loin des oreilles indiscrètes, dans ce lieu de paix.


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Zenon de Lascelle
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23.01.22 20:52
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Violet Hanovre Hadid
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Ft Prem, Dalia et les de Lascelle


Dalia est ma fille et je le sens dans mes fibres. Je n’avais pas songé que notre différence de carence de peau créerait cette question en moi. Les gens comprendraient-ils que je suis sa mère ? Moi une fille à la peau pâle. Je dois vous avouer que me retrouver dans cette magnifique foule, pleine de personnes à la peau foncée, avait accentué mon doute. -“Ah oui ? Vous trouvez ? Je trouve qu’elle ressemble à Prem. Je suis tellement contente qu’elle ait ses cheveux!” Confiais-je en lorgnant mon amant de côté. Je plongeais alors mes yeux dans ceux de mon cher Parrain. -“Vous avez eu raison. C’est exactement ce dont on avait besoin.

Je me rapprochais de mon journaliste. -“Une ? Pourquoi une ? Je voudrais entendre toutes ces histoires. ” Dis-je à Prem, tout en regardant son profil. Je ne voulais pas d’une culture lègère. Je n’avais pas envie de superficiel. Je voulais me familiariser avec la culture indienne en profondeur. Je saurais lui rappeler ma curiosité le moment venu. Nous aurions du temps pendant ce congé et peut-être que les occasions se présenteraient à nous.

A l’instar de son père, je ne pouvais pas entendre Dalia pleurer sans que mon corps soit tout de suite en action. Je retenais mon corps de bouger. La comtesse avait eu deux enfants -en même temps- et savait très bien faire. Cependant la remarque de Zenon me fit un peu pâlir. -“ Plus encore ? Oh… seigneur. Faites qu’elle ne grandisse pas trop vite dans ce cas. ” Notre fille ne craignait rien ici. -“... la cour est un autre monde ici.” J’observais ce grand séjour coloré. Rien à voir avec ce que l’on trouvait dans les demeures anglaises. J’appréciais la chaleur et la sérénité qui se dégageait de cet endroit.

-“ Il est vrai que je n’ai jamais su exactement pourquoi vous êtes partis si loin du roy… aume. Père n’en parlait jamais. ” Ce ne serait plus à lui que je demanderais des points historiques sur les grandes familles de la couronne maintenant. Je restais muette de surprise en découvrant l’origine première. -“Vous voulez dire que vous avez préférez quitter la coure pour les Épices ? ” J’étais tout à la fois stupéfaite et émerveillée de découvrir qu’il avait aimé son épouse au point de faire passer sa carrière avant la Reine Mère. -“ Et la Couronne vous a laissé faire ?! ” Ces faits devaient remonter à … plus de trente ans! Je n’en revenais pas.

J’allais tout de suite dans le sens de mon journaliste. Il était important pour nous de les remercier. -“ J’insiste également Parrain. Il me faudra vos lumières pour concevoir de belles écuries. ” Je souriais à Dalia de l’autre côté de la table. Pour le moment, elle avait l’air bien tranquille. C’était intéressant de la voir avec les étrangers. Ce n’était pas arrivé souvent encore. Je rendis un sourire à Amélia avant de porter mon attention sur le Comte. -“ C’est exactement ainsi que je vois des vacances !” Je posais une main sur celle de Prem pour lui communiquer mon enthousiasme. Ce début d’hiver avait été très compliqué. Nous avions enfin droit à un peu de paix et quel bonheur.

Je souriais avec force à l’annonce de ce merveilleux programme. Parrain avait compris ce dont j’avais envie. -“Une fois que nous aurons mis Dalia à la sieste ? ” Je riais de moi-même. Zenon venait à peine de dire que nous avions tout le temps pour profiter de cet endroit. Moi, je me sentais heureuse et impatiente comme quand il venait voir mes concours d’équitation. Je leur souriais avec les yeux, portant la tasse à mes lèvres. -“Je crois que pour ce qui est de mes envies, il n’y a pas tellement de mystères. ” Depuis la naissance de notre fille, mes envies se résument autour d’elle. Quel plaisir de pouvoir me concentrer sur… moi. Je bu un peu de thé. La saveur me rappela celui de Noor. J’en souriais, ressentant de l’affection pour la mère de mon amoureux.

-“ J’aimerai aussi visiter votre village et l’usine ? ” Le repos oui, nous en avions grandement besoin. Cependant, j’avais lu tant de choses sur ce pays, ce continent, que j’étais très curieuse. Une occasion comme celle-ci ne se représenterait pas à présent que mon nom ne signifiait plus rien. Je devais me saisir de chaque chance qui se présenterait.

Dalia
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28.01.22 19:51
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Amélia De Lascelle
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Les oublis n’auraient pas de conséquences directes sur la petite famille métisse. Amélia assouplit son esprit. Toujours plus facile lorsque le lord est à domicile. Il est la face douce de ce duo. Il la tempére. - Ainsi soit-il. Le lieu-dit des De Lascelle, niché dans le sud de l’Inde, est invisible. Peu se sont aventurés à venir les chercher. Mais ceux qu’ils convient sont des invités. Choyés. La comtesse rit. Pupille amusée. Elle chicane tendrement son époux. -Chéri, je crois que vous leur faite un peu peur. Puis elle contemple les jeunes parents. - On apprend à les laisser grandir sans nous. Ne vous en faites pas. Ce n’est pas encore arrivé et vous avez tout le temps de la regarder grandir. Pour apaiser tout le monde, elle tend le plat de beignet. Recette d’Yvette, leur chère gardienne. L’américaine sourit. Gardant bien la petite lovée. Technique reprise avec ses petits-enfants. -Goûtez. Consciencieuse, elle découpe un bout du sien. Pour que la petite Dalia fasse, elle aussi, la découverte.
- L’Angleterre est la terre de Zenon et des enfants. Mais Amélia vient du Nouveau Monde. Cet État du Mid-Atlantic dont personne ne sait rien. Si ce n’est elle et sa mémoire. Il n’y a plus guère qu’une nostalgie de l’enfance qui l’y attache. - Je ne suis que la pièce rapportée. Avec le temps, la rancœur s’est tannée. D’ailleurs, nombre des détracteurs sont au cimetière. Ou trop vieux pour ressasser des scandales du siècle passé. Amélia laisse Dalia jouer avec le sautoire doré. Elle a un regard vers son homme. Quel art de la synthèse. A l’écouter, l’histoire est simple. Souvent, ils se contentent de ce résumé. Les gens n’ont pas forcément envie de voir un conte déchiré par la réalité. Pourtant, c’est exactement ce que Zenon et Amélia ont vécu en leur temps. - Ce qu’il ne dit pas, c’est que s’il n’était pas venu ici, nous nous serions probablement jamais mariés. Ses yeux saphirs se posent sur Violet, puis Prem. -L’aristocratie anglaise a bien failli nous séparer. Leur couple a pu être possible, car de Lascelle l’a voulu. Parce qu’il s’est Affranchi. - J’aurais probablement terminé dans un ranch à élever des chevaux quelque part dans le fin fond du Texas! Jamais, elle n’aurait passé sa vie sur ce continent. Loin de ses racines. Si Zenon n’avait pas été là. S’ils n’avaient bâti les fondations de leur monde.
Le sourire de la dame se métamorphose en rire. Un clin d'œil pour l’indien. Finalement, elle répond. - Ma famille est dans le commerce. Je suis venue ici pour développer la branche orientale. Dès que la mission avait été accomplie, elle avait quitté l’entreprise. Prenant avec elle expérience et carnet d’adresses. Une start-up avec les paysans du coin. En se servant des armes de sa patrie pour aider les habitants du pays. Certainement que cela n’a pas aidé à son image. Affaiblir les grandes puissances occidentales, beaucoup prennent cela pour de l’hérésie. - A force, nous avons réussi à monter la fédération des commerçants… au moins pour une bonne partie du sud. Travail de très longue haleine. Elle blanche, américaine, mariée avec un noble anglais. Beaucoup ne l’ont pas prise au sérieux. - Mais, avec la concurrence de la Chine, de l’Amérique… Les normes, les traités internationaux, les enjeux écologiques. Tout ce qu’ils ont -durement- bâti est menacé. -Cela aura au moins permis de nourrir des familles. Quarante ans pour cette entreprise. Près de trois générations y sont passées. Ils ont fait ce qu’ils ont pu. La suite ne dépend plus tellement de la comtesse. La relève devra relever les nouveaux défis. Et quels défis.
En observant Dalia, Amélia est remplie de gratitude. La Vie est finalement tout ce qui compte. Sa famille le lui a enseigné. - Nous pourrons visiter tout ce que vous voulez. Entendant bien la curiosité de la jeune Princesse. Un trait que Zenon vente souvent chez sa filleule. Amélia passe son index du front au menton de la petite. Chuchotant les verres d’une berceuse d’ici. La berçant comme Joy et Zac avant. - Dors petite fleur. Un grand bâillement détend le bébé. Position de replis et de repos. Une caresse sur ses cheveux doux. - Oh et Prem ? Avez-vous pris votre cithare ? Pendant qu'ils papotent l'un des chiens entre et repart, tranquille. Le chant des oiseaux. L'animation du village en fond. Ils pourront danser aussi. Pourquoi pas ?


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Amélia De Lascelle
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Prem Hadid
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Je ne saurais trop dire à qui me faisait penser le plus Dalia. Elle avait mes yeux, et le nez de Violet. Finalement, elle était peut-être un parfait mélange entre nous deux. Je la trouvais déjà bien expressive, pour son âge. Curieuse aussi. Ma mère m’a dit que j’étais pareil, enfant, et que si elle me ressemblait, même qu’à moitié, j’aurais toutes les raisons pour m’inquiéter.

Lorsque nous passions devant l’illustration de la déesse Parvati, j’expliquais à Violet, à voix basse. « Disons que la plupart de ses histoires sont pour un public averti… » Pas exactement des histoires pour border les enfants. Beaucoup de sang, beaucoup de meurtres, beaucoup de misogynie aussi. Les mythes de l’hindouisme sont au moins, sinon plus bizarres encore que ceux des Grecs ou des Romains. En comparaison, les gurus sikhs sont tristement ennuyeux.

Je n’arrivais pas à croire Zenon. On s’inquiétait donc encore plus pour eux? Nous étions déjà deux personnes anxieuses de nature, l'arrivée de Dalia n’aidait en rien, et la perspective que cela empire ne me rassura pas du tout « Oh… Eh bien, il faudra s’habituer aux nuits blanches ». J’aimais voir Dalia grandir, mais elle le faisait si vite que j’avais parfois envie qu’elle reste à jamais le bébé adorable qu’elle était aujourd’hui.

À mon tour, je prenais un des beignets à la rose offerts par Amélia, que je remerciais. Zenon expliqua que Bellary était leur véritable foyer, bien avant ce qu’ils avaient en Angleterre. Ce que j’ignorais. Zenon avait donc choisi d’épouser Amélia, au détriment des conventions de l’époque, encore plus rigides qu’aujourd’hui. Moi qui trouvais justement la noblesse si hermétique, je ne pouvais m’imaginer ce que cela avait dû être, à leur époque. « Sans doute cela a dû faire scandale… », m’aventurais-je, sourire en coin. Aujourd’hui, cela semblait si ridicule de se formaliser pour une chose aussi simple que l’amour. Et pourtant!

L’entreprise d’Amélia avait sans doute aidé beaucoup de gens ici. Le sud de l’Inde est plus pauvre que le nord, alors qu’il possède une richesse en épices de toutes sortes. Bien qu’Amélia en parlait avec un certain défaitisme, j’admirais ce qu’elle avait pu accomplir. Mes racines étaient peut-être bien dans ce pays, mais c’est avec le flegme et le pragmatisme de ma terre natale que je répondis : « Si cela a permis de mettre du pain et du beurre sur la table des gens d’ici, c’est tout ce qui compte. C’est déjà bien plus que les grandes puissances n’ont fait pour eux ».

Violet et moi avions découvert que nous nous entendions sur ce qu’un voyage devait être. Nous avions envie de tout voir et de tout faire, et choisir était parfois impossible. Tout ce que proposa Zenon m’enchanta autant que Violet. « Nous devons absolument faire une balade à cheval avec Dalia ». Sa première balade et sans doute pas sa dernière. Je sentais que Violet brûlait déjà de tout lui montrer. Quant à moi, je devais explorer les environs. Le domaine de Bellary était magnifique, bien entendu, mais j’avais à coeur de trouver un bel endroit. Peut-être au bord de la rivière Tungabhadra, dans les jardins du domaine, que sais-je! Bref, un endroit particulier, pour une occasion particulière, où Violet et moi seront seuls.

J’observais Dalia, bien tranquille dans les bras d’Amélia. La magie de la balade chantée par la comtesse s’opéra doucement sur ma fille, et attendrit, je lui souris. La musique l’apaisait toujours autant. « Je vais la rechercher ». Ma sitar n’était jamais bien loin de moi, puisque Dalia ne semblait pas s’endormir sans que je ne lui joue quelque chose. Je retrouvais notre chambre et nos bagages, et ramenait ma sitar au salon. Le son mélodieux de l’instrument avait vraiment quelque chose d’envoutant, si bien que n’importe qui pouvait s’endormir à l’écoutant, mais Dalia fut la première à céder. Ses beaux yeux noirs papillonnèrent doucement, avant de se fermer finalement. Là, elle avait tout l’air du plus adorable petit ange qui soit.

Je terminais finalement mon morceau, et m’adressais à ma chérie, avec un sourire. « Va visiter l’écurie, avec ton parrain. Je reste ici veiller sur elle », dis-je, en regardant notre fille assoupie. Je savais combien Violet était impatiente de retrouver les chevaux. Et puis, Amélia me tiendrait compagnie. J’avais beaucoup de questions à poser à celle qui s’était un jour retrouvée dans la même situation que moi. Peut-être aurait-elle également quelques endroits intéressants à me proposer, pour ce que je cherchais…




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Prem Hadid
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01.02.22 3:04
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Zenon de Lascelle



Zenon avait un petit sourire pour sa filleule. Oui, sa fille lui ressemblait. Ce n'était pas parce qu'elle était métissée, qu'elle n'avait pas des ressemblances avec sa maman. De plus, Zenon l'ayant connue bébé, il pouvait assurer qu'il y avait des points communs. Il hochait donc tranquillement de la tête, tout en se laissant caresser la barbe par le bébé.

- Oh oui, elle a vos yeux. Il gardait son sourire en se redressant. Oui, elle lui ressemble aussi. Jetant un regard au journaliste. Un beau mélange, c'est une chance.

Oui, ils avaient bien fait de prendre des vacances. Loin du stress de l'Angleterre, de leur affaire aussi, permettant ainsi de reprendre un peu de couleur, de se refaire une santé, pour ensuite revenir, plus fort et prêt à la suite de ce qui les attendait. Zenon n'était pas dupe, ce n'était qu'une parenthèse, dans le combat qu'ils devaient mener tous les deux. Chose qu'il trouvait on ne peut plus stupide. Certains ne savaient vraiment pas faire la part des choses. Voilà longtemps qu'il trouvait Crawley stupide, il le prouvait encore plus au jour d'aujourd'hui. Et la famille de Violet n'avait pas droit à plus d'estime de la part du comte, qui voyait dans l'histoire de cette jeune femme, un semblant de la sienne. Cette aristocratie était une vraie plaie parfois. Oui, notre homme n'avait pas peur de le penser. Et ce n'était pas son épouse qui lui avait implanté ces idées dans le crâne, il savait parfaitement penser par lui-même.

De Lascelle haussa légèrement un sourcil aux paroles de sa compagne, vrai qu'il n'avait peut-être pas pensé à ménager les jeunes parents avec ses paroles, mais mieux valait qu'ils prennent rapidement en compte la réalité, non?

- Mmm? Oh, pardonnez-moi. Avec un léger sourire. Comme le dit Amélia, vous aurez le temps de la voir grandir. Ils avaient 10 ans "de paix" devant eux, avant l'adolescence et toutes les problématiques que cela comportait. Puis la vie d'adulte des enfants... il leur souhaitait d'avoir moins de soucis qu'eux. Mais si les parents étaient soudés, les choses devraient aller dans le bon sens.

Après avoir servi le thé, le comte s'installait tranquillement dans son fauteuil, croisant les jambes, sirotant sa tasse. Amélia rectifiait un poil le tir sur sa propre situation. Il avait une légère moue quand elle parlait de pièce rapportée, ce n'était vraiment pas ainsi qu'il la voyait. Bien au contraire, elle avait été le moteur de toute sa vie.

- Vous savez, la couronne, comme vous dites, n'avait pas son mot à dire. La Reine avait bien d'autres chats à fouetter. Je n'ai pas de lien réel avec ces gens.

Ce n'était pas parce que le nom de sa famille avait quelques connotations proches de la couronne, qu'ils l'avaient réellement été depuis quelques générations. Il n'avait pas l'oreille d'une des têtes couronnées et ils se croisaient fort peu. Ce qui ne le dérangeait outre mesure. Cette vie-là ne l'avait jamais intéressé, en vérité.

- Scandale... chez les aristocrates oui. Comme toujours, quand on secoue un peu leurs vieilles habitudes. Avec un air amusé. Mais l'important était Amélia, le reste... faisant un petit mouvement de la main qui voulait dire qu'il s'en moquait bien. Avant de jeter un regard à sa dame. C'est vrai que les Indes nous ont très bien réussies. Avec un air tendre pour cette dernière.

- MERCI Prem! Je n'arrête pas d'user ma salive à le lui dire! Je suis content de ne pas être le seul à le dire! Avec enthousiasme. Amélia pouvait parfois avoir tendance à minimiser son impact, mais ce qu'elle avait réussi, c'était tout aussi important que les missions que lui avait faites de son côté. Ils aidaient, chacun à leur manière, les gens.

Un fin rire passait ses lèvres, les yeux pétillants d'amusement, alors que Violet démontrait qu'elle était impatiente, finalement, de le suivre sur ses terres.

- Oh si vous voulez. Il ne voulait pas les presser, mais si le repos pouvait attendre, ils étaient leurs invités, ils allaient donc faire ce qu'ils avaient envie, comme promis. Posant son regard sur Prem. Mmm... peut-être pas sur le dos d'un cheval tout de suite. Mais nous avons une petite calèche pour les promenades en famille. Je la sortirai demain, pour vous amener au village. Puisque la dame souhaitait le découvrir. Amélia le confirmait d'ailleurs.

Puis le bébé redevenait le centre de l'attention de tous. Zenon était attendri par cette image de son épouse avec un poupon, il ne pouvait y avoir que des souvenirs heureux liés à une telle image. Le rendant légèrement nostalgique d'un temps passé. Il posait doucement sa main dans le dos de madame, pour le caresser avec tendresse, tandis qu'il écoutait leur invité jouer de la cithare. C'était doux et reposant. La petite s’endormit aux sons joués par son papa, dans les bras de son épouse. Elle était craquante.

Il se redressa alors lentement, faisant attention à la douleur lancinante de son dos et jeta donc un regard vers Violet.

- Nous y allons?

Tendant la main, pour montrer la sortie. Amélia et Prem auraient ainsi tout le loisir de discuter de tout, sans crainte. Même si Zenon était ouvert, Amélia était celle qui avait sans doute le plus subit de la part des gens de son monde. Elle pourrait donner les armes au journaliste, qui lui permettrait de s'endurcir et de ne pas se laisser manger par la bêtise ambiante du milieu.


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Zenon de Lascelle
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04.02.22 22:33
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Ft Prem, Dalia et les de Lascelle


On dirait que dans beaucoup de cultures, les légendes racontent des choses horribles ! Par exemple nous avec les contes que l’on nous lisait enfant. Hans Andersen, les frères Grimm… Les histoires racontées étaient pleines de danger, de violences, de crimes. J’ai un souvenir très précis de la nourrice qui me raconte Barbe-Bleue. -“ Mh oui en tête à tête.” Si possible avec sa voix et même sa main dans mes cheveux. Je lui adresse un sourire et suit nos hôtes.

Je n’ai pas de souvenirs de petite fille, de mon père parlant de parrain. Les jumeaux avaient déjà quelques années quand je suis née. Ce dont je me souviens, c’est la façon dont Mère parla de la Comtesse de Lascelle, devant ses amies. Je devais avoir une quinzaine d’années. Nous revenions de quelques jours dans le Gloucestershire. Là où se trouve leur propriété. Le ton plein de jugement m’avait étonnée. -“... Tout de même, il faut du courage. ” Je trouvais sa désinvolture exagérée. Mais, il est vrai aussi qu’il est encore comte. Il a ses terres. C’est moi qui n'ai plus rien. Enfin, il faut espérer que le jugement me donne en partie raison. -“ Je parie que Caleb a été le premier à vous soutenir! ” Dis-je pour adoucir le souvenir. Je sais bien que Zenon et Caleb sont des proches. Ils ont fait l’armée ensemble. Le Juge est un homme droit. Il aura pris leur partie. -“ J’ai la sensation que ce genre d’affaires est de plus en plus fréquentes. ” Tyrgan avait choisi Lowri . Aidan… Swan qui a bien failli disparaître avec son Isabel. Toi, tu as choisi un roturier aussi. Notre génération est-elle si différente ? -“ Et maintenant ? Depuis combien d’années êtes-vous mariés ??

-“ C’est bien plus que ce que je n’ai fait aussi, Amélia. ” Inutile de rappeler que c’est avec leur fondation que j’ai pu lancer mon tout dernier gala de bienfaisance. Ils ont beaucoup plus d’efficacité que je n’en aurais de toute ma vie. Surtout maintenant que je ne suis plus dans la sphère aristocratique. Je souriais à la dame, et regardais ensuite notre petit ange, dans ses bras. Dalia avait l’air bienheureuse. Ce qui moi me rendait heureuse aussi.

Je regardais mon Prem se préparer pour jouer de la musique. J’écoutais. Les notes d’ouverture m’indiquaient son choix de morceau. -“ Oh oui celui-ci… ” J’observais Hadid bouger ses mains, agiter son corps au rythme. Je trouvais qu’il avait gagné en aisance. Il était… comment te le dire ? Séduisant. Avec son air d’artiste. J’avais envie d’aller lui caresser les cheveux. Mais, cela ne se fait pas en public. -“Elle a l’air d’un ange!” Je souris à Prem. Si époustouflée par ce que nous avions créé.

-“Très bien! D’accord. ” Je reposais ma tasse et me leva. Je fais le tour de la table pour poser un baiser sur le front de Dalia. Je souris aux deux adultes. Murmurant un mon doux à Prem en allemand. Enfin, je sortais du cercle pour aller suivre mon cher comte. Je remontais à sa hauteur. Nous avancions tranquillement, sortant de la demeure pour aller voir les écuries. Les mains jointes, posés contre mon bas-ventre, je regardais autour de nous. Je ne me rendais pas compte que je retrouvais la posture noble. C’était ancré en moi. Il m’arrivait encore de chercher Poppy des yeux quand j’avais besoin d’un objet alors que j’étais assise.

Je jetais un coup d'œil sur mon compagnon de marche. Rien n’avait l’air de lui manquer de sa première vie. Je lui enviais un peu ce détachement. Je ne le ressentais pas encore de façon aussi forte. Surtout que je voyais encore Edward aux audiences. -“Parrain ? Dites-le franchement… Pensez-vous que nous avons fait le bon choix ? ” Je ne parlais pas des sentiments. Mon coeur n’avait pas de doute. Je n’avais qu’à regarder notre fille pour être convaincue. Je pensais à tout le reste. A cette vie si éloignée de ce que je m’étais imaginée.

Dalia
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05.02.22 22:35
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Amélia De Lascelle
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Tant par politesse, que par désir de paix, la dame de Bellary se garda d’un commentaire. Les affres de la noblesse anglaise. Les attaques de tous côtés. Les critiques. Leur relation née dans un magma de passions. Dont certaines qui n’étaient pas les leurs. - Oui, le reste était en second plan. Avec recul et objectivité, Amélia voit. La mort prématurée de son frère. Arrivée au cœur de leur histoire. Un drame affreux. Il l’avait fait dérailler. Perdu le sens de la vie. - Oui, je pense que dans mon cas, on peut même dire qu’elles m’ont sauvé. La spiritualité hindou. La vision de la vie et de la mort. La culture de cette terre. Tout ici l’a aidée à faire son deuil. A pleurer Jack tout son soule. A regretter Zenon sans honte. C’est sur ce continent qu’Amélia a appris à vivre avec elle-même. - Alors que Londres… Si ce ne sont les théâtres. Les opéras. De rares amis communs à saluer. Cette grande ville ne lui apporte plus grand chose. D’ailleurs, cette coure les auraient détruits. Lentement, sournoisement, elle aurait sapé leur amour. L’Américaine en est convaincue.
Brusquement, le regard de la comtesse change. Un vif claquement de langue au palais. Le venin monte à la gorge. - Il vous a soutenu. Nous ne pouvons pas dire le contraire. Appuie la brune sans plus. Ses yeux bleus remplis d’ironie. Ses doigts circulent sur le front du bébé. Une caresse apaisante pour Dalia comme pour elle. - Les proches de Zenon voulaient… préserver son avenir. Le temps adoucit tout. Surtout les émotions négatives. Une partie de la Comtesse comprend pourquoi elle était le souci. Mais c’est une très petite partie. A présent, c’est loin d’elle. La vie est ici. Il n’y a pas d’aristocrate pour venir leur dire les règles. Elle sourit à la question et calcule rapidement. -31 ans en juillet. Un sourire passe dans ses yeux. Le souvenir de son cadeau pour les noces de Perles. Perles, il y avait eu.
- Vous êtes… bienveillants. La retraite sera dans quelques années. Amélia a fait le plus gros de sa carrière. La génération suivante est là. Attends. Que sonne le clairon. Avec ses idées… Rien que d’y penser la dame a une moue. Mais c’est la posture de Violet qui crée une réaction. La dévalorisation est un fléau. Femme, impossible qu’elle laisse faire. - Violet ne soyez pas trop modeste. Je sais bien que c’est ce que l’on apprend à une femme. Maintenant, soyez au fait. Vous êtes plus que le nom de votre père. Vous êtes une jeune femme idéaliste. Beaucoup l’ont vu. La préparation du gala a été un révélateur. De plusieurs choses. Il est vrai qu’elles n’en ont jamais parlé. - Votre fibre sociale a plut. Une nouvelle Lady Diana murmurent les plus vieux. Amélia échange un regard avec la jeune mère. Puis, elle secoue la tête. Sourit. Il lui aura fallu peu de temps pour sortir de sa réserve. Pourtant, elle s’était promit. - Laissons cela… vous êtes en vacances! Un sourire d’excuse au trio. La jeune amoureuse en elle, a toujours désiré faire la nique, à cette caste réactionnaire. Mais, là n’est pas le but.
La parenthèse musicale berce. Dalia qui se laisse aller contre son sein. Elle lève le menton. Plonge ses yeux dans ceux de De Lascelle. Sa main libre effleure le bras de Zenon. Joy fut aussi adorable. Maintenant Rosalee. La magie s’effrite un peu. A voir l’expression qui passe sur le visage du comte. Amélia se redresse tout de suite. Gardant bien Dalia contre elle. - ... Un sondage affectueux du regard. A lui de dire son besoin. Elle y répond. Toujours. A les voir partir, la dame pense à sa propre fille. Aux leçons d’équitation. Elle inspire doucement, se love dans le fauteuil. Veiller au sommeil de la petite.
Son regard alpague celui du jeune père. Aussi bleu que le sien et noir. Tant de choses à dire. Mais un droit incertain. -Je ne veux pas vous influencer de trop. Alors posez moi vos questions. Proposition sage. Bon compromis entre son âme de feu et cette terre de fleurs.



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Prem Hadid
Indian Love ft. Violet, Amélia et Zenon
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Je souris à moi-même lorsque Zenon évoqua « Les Indes », en songeant à ce que ma mère en aurait à dire. Comme moi, elle détestait ce vieux terme colonial, inventé de toutes pièces par les compagnies européennes venues exploiter les ressources de l’Asie du Sud-Est. Zenon avait beau être progressiste, il semblait que le vocabulaire propre à la vieille noblesse persiste tout de même. Je l’en excusais, en sachant qu’il ne pensait pas à mal.

« L’Inde vous a sauvé? », demandais-je à Amélia, intrigué par ce qu’elle voulait dire. C’est étonnant, comme le pays de l’un peut être le refuge de l’autre. Mes parents ont fui l’Inde pour les mêmes raisons, ou presque, que le comte et la comtesse ont fui le Royaume-Uni. Parce que j’y étais né, je ne pouvais pas être aussi critique de Londres que la comtesse. « La température de Londres est exécrable. Et je ne parle même pas de la police », lui accordais-je « mais je trouve la ville si vivante… Il y a toujours quelque chose à faire ».

Violet fut curieuse au sujet du mariage entre Zenon et Amélia. 31 ans ensemble. C’était de plus en plus rare maintenant. Je me demandais si leur mariage avait toujours été aussi solide qu’il le paraissait aujourd’hui. Je levais les yeux et regardais ma douce Violet. Je ne sais pas de quoi l’avenir sera fait, mais que nous soyons ensemble maintenant était déjà un miracle. Tant de choses s’étaient mis entre nous depuis notre première rencontre que je ne pouvais croire que quoi que ce soit ne puisse nous ébranler de nouveau.

« Merci Amélia. Je n’arrête pas de le lui dire! ». Sa valeur n’avait jamais résider, pour moi, dans le titre ou le nom qu’elle avait. J’avais vu plusieurs fois sa détermination. Cela m’avait séduit même. Cependant, pour Violet, cela ne semblait pas si évident. Quoi qu’il en soit, je serai toujours là pour le lui rappeler.

Après que Dalia se soit paisiblement endormie dans les bras de la comtesse, Violet se leva pour suivre son parrain, tandis qu’Amélia et moi, restions dans le salon. La première phrase de la comtesse me fit rire. Très perspicace. « Par où commencer! » Je calais mon dos contre le fauteuil, croisais mes bras contre mon torse, et poussais un soupir. Il y avait tant de choses à dire. Je me confiais souvent à ma mère, mais elle ne pouvait me donner les réponses que je cherchais. C’était Amélia qui avait toute l’expérience.

Je regardais le sol, pensif, et avoua : « Je comprends pourquoi vous vous êtes exilés, avec votre mari. Le poids de la Couronne ne peut pas être supporté par tous, et, pour être tout à fait franc, même si j’en ai honte… Cela m’a soulagé, que Violet perde ses titres ». Je ne sais pas si j’avouerais cela un jour à Violet. Pour elle, cela avait été un choc, dont elle n’était pas totalement remise. Je demeurais silencieux un instant, pour encaisser le coup « C’est horrible, je sais, mais je ne sais pas si nous aurions eu une vie normale autrement. Je ne sais pas si j’aurais pu vivre ce genre de vie. C’est tellement loin de ce que je suis, et de ce que je pense. Le devoir envers la Couronne, envers son pays », énumérais-je en levant les yeux au plafond « tout ça ne veut rien dire, à mon avis, sauf pour ses parents peut-être. Je sais qu’elle y tenait pourtant. En tout cas, que ça représentait beaucoup à ses yeux… Ya-t-il eu un moment où Zenon a regretté le… prestige de tout ça? ».

Je savais que certaines choses de son monde lui manquait. Surtout la relation avec ses parents. Quelque chose s’était brisé. « Je ne crois pas que je pourrais pardonner un jour à ses parents de ce qu’ils ont fait. De ce qu’ils essaient toujours de faire ». Penser que nous aurions été séparé l’un de l’autre alors qu’elle était enceinte, si Iris et Tommy ne nous avaient pas aidé, m’empêchait de leur pardonner. Je regardais par la fenêtre pour cacher le feu dans mes yeux. « Le bonheur de leur fille ne leur importe pas », concluais-je froidement.

Je regardais finalement la comtesse, en espérant qu’elle ait quelque sagesse à me donner. « Je les méprise, mais Dalia… » Ma rage s’estompa en regardant ma fille dormir. Je tendais les bras vers Amélia pour qu’elle me la confie. Ma petite fleur dans le creux de mes bras, j’inspectais avec ravissement son petit visage endormi. Ça me rassurait d'avoir son petit corps, tout chaud de sommeil, près de moi « Je ne veux pas que ma rancune, ni que les événements ne lui fassent détester son héritage, ses traditions, venant de Violet. On peut renier le titre, mais pas le sang, n’est-ce pas? » Je souhaitais qu’elle soit fière de ses origines uniques. Cela me ferait mal, et encore plus mal à Violet, si elle les rejetait un jour. « Comment avez-vous fait, avec vos enfants, pour concilier les deux? Pour… qu’ils comprennent? »


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Prem Hadid
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06.02.22 19:28
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Zenon de Lascelle



En effet, Zenon ne pensait pas à mal, en utilisant un langage plutôt courant, même par ici. Vrai que l'Inde avait fait beaucoup pour eux, pour son épouse, pour lui, pour leur couple, leur vie en général. Cela avait aussi été problématique à une époque avec les enfants, parce qu'ils avaient été trop bien à Bellary et comme leur mère, Londres ne leur avait pas convenue. Pourtant, ils avaient tous deux décidé d'y rester finalement... allez comprendre la logique parfois. Zenon était mieux sur ces terres, que celles anglaises, c'était ainsi.

- Vous seriez étonné de ce que nous pouvons aussi faire ici.

Certes, ce n'était pas aussi "vivant" que dans une Capitale, pourtant, il y avait de quoi s'occuper l'esprit et les mains, tous les jours. Il suffisait de le vouloir. La remarque de Violet tira un léger sourire à Zenon, au jour d'aujourd'hui, les souvenirs des problèmes du début de leur relation, n'étaient plus aussi pénibles ou difficiles, il s'en amusait. Que la jeune femme croit que le Lord Blakemore était un soutient... il ressentait toute la tension chez son épouse alors que ce prénom était prononcé. Il avait été un obstacle, pour elle. Il l'était toujours un peu, mais les deux vieux ennemis, avaient appris à faire l'un avec l'autre, finalement.

- Mmm... il avait un petit sourire pour Violet, pas qu'elle ne croit avoir fait un impair. Il a toujours voulu me soutenir, même s'il se trompait dans sa manière de faire. Ils sont comme chiens et chats. Ce qui expliquait assez simplement la relation qu’avaient l'américaine et l'anglais.

Oui, ils étaient ensembles depuis longtemps, leur amour parait à tout. Peut-être que son métier avait permis aussi de garder vivant la flamme de leur passion, mais il se rendait compte, au jour d'aujourd'hui, que même en se voyant tous les jours, ils continuaient à s'aimer avec la même intensité. C'était quelque chose de précieux et de rare, le comte le savait parfaitement. Leur amour pouvait aussi être destructeur, ils devaient toujours savoir-faire l'entre deux, pour ne pas se brûler les ailes.

Zenon ne pouvait que soutenir les dires de son épouse, Violet n'avait pas à se déprécier ainsi. Elle avait des talents, des passions. Elle se bridait à cause de sa situation, pourtant, elle était une jeune femme intelligente et prête à faire beaucoup pour les autres, pour les siens. Il hochait donc doucement de la tête, simplement pour soutenir Amélia, que la jeune mère comprenne qu'ils pensaient tous pareil, finalement. Prem le faisait entendre, les hommes finalement, ne voulaient que le bonheur de leur compagne.

- C'est un sujet qui vous tient à coeur, Amélia et vous avez bien raison de dire ce que vous pensez à ce sujet. Elle n'avait pas besoin de s'excuser. Cela ne pouvait faire que du bien à Violet d'entendre qu'on voyait ses capacités et qu'on ne la pensait pas stupide, incapable de faire des choses par elle-même.

Le comte avait un fin sourire pour sa dame, caressant sa joue du bout du doigt, pour lui faire comprendre que ça allait. La douleur qu'il pouvait ressentir était toujours la même, pas plus douloureuse que d'habitude. Il devait juste faire attention à ne pas aller trop vite dans ses mouvements.

Les deux nobles se retrouvaient alors à l'extérieur, de Lascelle marchait d'un pas tranquille, une main dans le dos, il observait l'horizon, les chiens du couple sur les talons, trop contents de pouvoir sortir avec le maître et profiter d'avoir des humains avec eux. Son attention revenait directement sur sa filleule, quand cette dernière la demanda, son regard bleu se posa sur la jeune femme, pour écouter son questionnement. Il l'observa un instant, tout en prenant la pipe qu'il avait dans la poche, pour la mettre entre ses lèvres.

- La question serait plutôt de savoir, comment vous, vous le voyez? Avez-vous l'impression d'avoir fait le bon choix? Comment vivez-vous cette situation? Malgré les difficultés, auriez-vous fait autrement? Ou exactement la même chose? Marquant un petit temps. Comment vous sentez-vous, vraiment?

Contrairement à lui, elle avait été déshéritée. Il trouvait cela détestable, il s'était même engueulé avec le père de cette dernière, fort peu en accord avec les décisions prises. On lui avait expliqué que cela n'avait rien à voir avec sa propre situation, lui n'était pas un cousin de la Couronne. Cela n'avait pas les mêmes conséquences, mais finalement... c'était si simple de renier les gens, plutôt que de les soutenir.

- Est-ce que cette vie vous manque-t-elle? Ce qu'elle connaissait depuis toute petite. Pas la richesse, mais tout le reste. Ou êtes-vous contente de ne plus sentir cette pression constante sur vos épaules? Plus heureuse? Il l'observait, tranquille, bienveillant, avec lui, elle pouvait ouvrir son cœur, dire tout ce qu'elle cachait, même ce qu'elle n'osait dire à Prem. Il était un confident et un allié sur lequel elle pouvait se reposer.

Car Zenon ne souhaitait qu'une chose, l'aider. A ce qu'il pouvait faire bien sûr, mais c'était déjà ça. Si Amélia pouvait comprendre le journaliste, c'était bien l'espion, qui était capable de comprendre sa filleule. Les écuries étaient un peu plus loin, ce n'était qu'une simple bâtisse, qui contenait quelques boxes. Il n'y avait pas masse de chevaux chez les de Lascelle, juste un nombre suffisant pour les balades et la charrette. Du loisir, simplement.


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Zenon de Lascelle
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07.02.22 14:53
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