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[CLOS] Happy Birthday Z. / Invité.es.
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Amélia De Lascelle
Happy Birthday Ze.





ANGLETERRE Lechlade JUIN 2027


Ambiance:


Appliqué, à jouer son rôle. Amélia de Lascelle tourne négligemment les pages du magazine littéraire. Un article creux d’ailleurs. Une pause après leur bel après-midi. A deux. Juste avant qu’arrive le moment du souper.
Téléphone portable glissé sous le papier glacé. Elle coordonne l'arrivée du bataillon. L’avion de Martin s’est posé à l’heure. Val a pu le récupérer. Ils se sont arrêtés en chemin pour récupérer les fleurs. Joy est là depuis un petit moment. Isolée dans une des cuisines d’intendance. Monter des verrines pour douze demande un minimum de temps. Au moins tout sera fait maison.

Moins le quart sonne à la grosse pendule. -” Et si je nous servais un apéro ?” La dame, caresse le genou du Lord. Elle se lève, nonchalante. Megara et Zac n’ont pas encore donné signe. Mais Han est en chemin. Nul doute que les Blakemore seront pile à l’heure.
Amé glisse un regard sur son homme. Cache un sourire. Tout comme sa nervosité de roturière. Jamais, elle ne s’est totalement débarrassée de ce sentiment corrosif. Les Hannover incarnent quelque-chose de splendide, certes. Mais quelque-chose qui n’est plus tout à fait de ce monde là. Juin 2027.

DRIIINNNG.

-”Chéri ? Ce doit être les enfants. ” Pendant que Zenon quitte la pièce. Sa fille termine de dresser leurs couverts. Ils dîneront dans la beauté du jardin. Sans plan de table. Les règles de la bonne société n’existent pas toujours. Pas ici. Ils doivent seulement faire en sorte qu’Amélia ne soit pas face à Caleb. Pour le reste…

-MARTIN COLEMAN: “ BONSOIR ! Hahaha!” Val se tient deux pas en arrière. Elle a un sourire poli pour M. de Lascelle. -“ Ça fait plaisir de te voir.” Une embrassade digne d’un film de guerre. Martin et Zenon ont fait leurs armes ensemble. Ils ont tous les deux vécus en Asie. Pour pouvoir vivre selon leur cœur. - “ Bon anniversaire Mon Commandant!” Eh oui, une année supplémentaire au compteur.

Valentine et Amélia échangent un regard entendu. La comtesse en profite pour s’éclipser. Pieds nus, elle monte se changer. Que personne d’entre eux ne puisse avoir de quoi verser du fiel. - “ Ça fait longtemps. Hein ! Tiens. Il paraît que tu vas en avoir besoin. ” Martin tend un paquet à son hôte. -JOY SANDERS: “ Salut oncle “Cole”!! “ Jo débarque dans leur dos. Comme par magie. Elle fonce dans les bras du baroudeur. Ils s’enlacent. Ces deux-là se comprennent. C’est elle qui a su la première pour le décès du mari de Coleman.

La journaliste se tourne ensuite vers son père. Surprise! Rayonnante, dans une robe de saison. Plus elle vieillit et plus elle ressemble à sa mère. -“ Bonsoir P’ap.“ Cela a demandé une sacrée gymnastique. Mais, ils y sont arrivés. Tout le monde devrait être là pour Zenon. Ce soir. -“ Je vous sert du champagne ? “ Demande-t-elle aux trois premiers. Un sourire malicieux persiste sur son visage. Elle pose un baiser sur la joue du marin.

DRIIINNNG.
-“ Val tu peux ? “ La compagne de Joe se charge de l’intendance. Discrète et calme. -“ Tant que j’y pense… ” Le voyageur ouvre son énorme sac-à-dos pour en sortir une boîte de cigares. Artisanaux. Qualité supérieure. -“ Ça c’est pour ta femme.” Martin sourit, bon vivant, généreux. -“ Où est-elle d’ailleurs ? ” En haut, changée, elle tente de joindre Zac. Savoir où ils en sont.

Valentine dénote dans son jeans et son chemisier. Mais, le regard d’Alexia ne la touche pas une seconde. Pas plus que le sourire de celui qui se tient à sa droite.
-“... bonsoir. Nous sommes des invit- ” Il vient de deviner le dos du maître de maison. -“Nous vous suivons.” Oliver fait un pas de côté. Que sa femme passe en premier. En découvrant Martin, il sourit. La surprise n’est pas réservée qu’à l'intéressé dirait-on. Combien d'années depuis une telle réunion ? La comtesse est parvenue à un petit tour de force. -“ Bonsoir… Zenon. ” Le Prince et la princesse Allemande s’avancent pour saluer leur pair. Ils sont aimables. Ils observent Joy avec curiosité. Accepte une coupe de champagne.

DRIIINNNG. -” Non Val. Laisses. Profite. J’y vais. ” Amé vient d’arriver. Sa main apaisante retient la belle-fille. Une petite oeillade complice pour le prince du jour. Pourvue qu’elle ait réussi à lui faire plaisir. Chaussée, habillée de noir, coiffée, elle rentre dans les codes.
Ils leur manquent encore trois couples pour être au complet. La comtesse s’arme d’un sourire pour ouvrir la porte aux Leicester. Ou peut être Wittelsbach.
Trève d’une nuit pour le bonheur d’autrui. C’est bien cela. Ils en ont été capables.

-“ Allons dehors. “ La sono a été installée. La musique est basse. Un registre classique. De quoi mettre la plus grande partie d’accord. Les lampions de papiers sont allumés. La table est mise. Ils n’ont qu’à savourer ces retrouvailles atemporelles.

Légende : -AMELIA DE LASCELLE - ZENON DE LASCELLE - JOY SANDERS - ZAC SANDERS - OLIVER HANOVRE - ALEXIA HANOVRE - MARTIN COLEMAN

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Amélia De Lascelle
Amélia De Lascelle
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29.06.22 11:30
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Caleb Blakemore


► Ce qu'on ne fait pas pour ses amis
Happy Birthday Z.
Famille de Lascelle & Hans & Caleb


Mallory et Caleb savaient faire front commun quand il le fallait. L'invitation à l'anniversaire surprise de Zenon avait été faite aux deux, ils venaient donc en couple. Comme souvent, ils étaient totalement capables de passer une soirée ensemble, de passer du temps à deux, même si l'amour n'était pas présent. Ils étaient des partenaires de vie, des vrais. Ils savaient, l'un et l'autre, ce qu'ils s'apportaient chacun, afin d'avoir une vie on ne peut plus harmonieuse.

Le comte conduisait donc jusqu'à la demeure des De Lascelle. Son épouse pianotait sur son portable. Ils échangeaient quelques banalités, se demandant ce qui allait les attendre. Après tout, les De Lascelle étaient un couple original. Surtout l'Américaine, qui appréciait particulièrement de casser les codes, quitte à choquer ses invités. Alors qu'avait-elle prévu pour son mari? Avec l'âge, Caleb avait lâché un peu l'affaire, il commençait à s'estimer trop vieux à continuer de se battre contre Amélia, après tout, il avait perdu son pari, en pensant que Zenon et elle, se sépareraient une fois trop bien installé. Ils étaient encore là, forts, eux contre tous, l'anglais avait fini par... accepter la chose. Pour son ami.

- Heureusement qu'Hans sera présent, il va relever un peu le niveau.
- Mmm...
- Un problème Caleb?
- Non, je n'ai pas besoin d'en rajouter pour dire que je suis d'accord.

Le pensait-il ou pas? Personne ne pouvait le savoir, encore moins celle qui partageait sa vie et son lit. Ils n'étaient pas sur la même longueur d'onde. Le manoir se faisait voir, Blakemore connaissait le chemin, depuis le temps. Il parquait alors leur véhicule sur l'une des places visiteurs libres, pour ensuite rejoindre la porte d'entrée et y sonner.

- Amélia. D'un ton neutre. Bonsoir. Ce n'était pas étonnant que la maîtresse de maison soit celle qui ouvre la porte.

Le couple Blakemore était à l'heure, pile. Comme ils l'avaient toujours été. Pas plus tôt, pas plus tard. Son épouse saluait avec la même neutralité l'épouse, avant de rentrer après s'être fait invité. Ils laissaient leurs manteaux à un jeune homme, qui semblait encore un peu gauche, mais un simple mouvement de sourcil de la part du comte, démontrait qu'il se demandait où elle avait pu les trouver, avant de rejoindre le jardin.

Surpris de voir alors Martin, qu'il connaissait aussi bien, Caleb allait donc le saluer avec un peu plus de chaleur, ainsi qu'Oliver et son épouse. Puis le héros de la soirée, dans une accolade amicale, il n'était pas non plus totalement pudique. Avant de reconnaître Joy, avec une jeune femme qu'il ne connaissait pas.

- Joy, voilà longtemps, comment allez-vous?

Légende : MALLORY BLAKEMORE
CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne




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Caleb Blakemore
Caleb Blakemore
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01.07.22 21:25
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Hans Wittelsbach
Happy birthday ft. Amélia et al.
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Hans arriva à la propriété des De Lascelle au volant de sa BMW. Homme d’habitudes, il ne conduisait que les voitures de cette marque, parce qu’elle était bavaroise, tout comme lui. Après avoir stationné sa voiture près de celle de Caleb, qu’il avait reconnue, l’Allemand récupéra son cadeau dans sa valise. En verrouillant sa voiture, Hans observa le manoir, et secoua la tête. Un si bel endroit méritait qu’on le visite plus souvent. Vraiment, quelle idée de s’établir en Inde! Hans secoua la tête et gravit les marches jusqu’à l’entrée. Ce fut Amélia qui lui ouvrit. La sirène dont son ami marin était tombé amoureux. « Bonsoir Amélia! Comment allez-vous? Suis-je le dernier à arriver? » demanda-t-il, en reconnaissant quelques voix au loin. « Heureux de vous revoir enfin à Lechlade. Avez-vous l’intention d’y rester plus longtemps cette fois? » Les étés devaient être beaucoup plus doux et agréables ici qu’à Bellary. Cependant, avec les De Lascelle, impossible de prédire qu’ils feraient. Hans avait cessé d’essayer de les comprendre il y a longtemps déjà.

Hans remit son cadeau à un domestique, puis il se rendit à l’extérieur pour rencontrer les autres invités. Il salua Joy, son métier de journaliste la rendant bien plus insupportable aux yeux de Hans que son attirance pour les femmes. Puis Martin, un autre excentrique, néanmoins plus sympathique que la fille de Zenon. Il y eu ensuite les Blakemore. « Bonsoir Caleb, bonsoir Mallory. Quelle joie que vous soyez là! ». Avec eux présent à la soirée, celle-ci était déjà moins pénible. « Comment va Arthur? » La dernière nouvelle le concernant était son mariage avec la future princesse de Hanovre. Peut-être, cette fois, les Hanovre l’auront, leur héritier mâle tant attendu. En fin de compte, Alexia n’avait pas eu plus de chance que sa mère avant elle. D’ailleurs, la voir à cette soirée était une véritable surprise. En la voyant, le visage de l’Allemand s’éclaira d’un seul coup. « Alexia! Je suis ravi de te voir » déclara-t-il, avec plus de chaleur pour elle qu’avec n’importe quel autre invité. « Tu as changé d’avis? » Hans scruta le visage de sa vieille amie, y décela une certaine fatigue, mais en apercevant Oliver, il n’insista pas davantage. Même après plus de trente ans, la vue de cet homme auprès d’Alexia provoquait chez Hans un douloureux serrement à la poitrine. Il avait longtemps haï, détesté et envié Oliver. Il ne l’aimait pas davantage aujourd’hui, mais Hans savait que rien de ce qui s’était passé n’était la faute d’Oliver. « Oliver », le salua simplement l’Allemand, avant de rejoindre finalement le fêté.

Si Hans et Alexia étaient destinés à être séparés, Zenon et Amélia étaient destinés à être ensemble. Leur bonheur de son ami redonna à Hans son sourire, et il l’étreignit chaudement. « Bon anniversaire mon vieux! Ta femme a réussi un véritable tour de force en réunissant chacun de nous ici ».

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Hans Wittelsbach
Hans Wittelsbach
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Profession : Commandant de la division du crime organisé
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02.07.22 18:59
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Zenon de Lascelle


Zenon ne se doutait de rien. Il fallait bien dire qu'il n'était pas réellement du genre à mettre une grande importance sur son anniversaire. Le simple fait de le passer avec son épouse, ses enfants et leurs plus un, lui convenait parfaitement. Il n'aimait pas être le centre de l'attention. Et ici, tout le monde le savait. De plus, cet homme étant d'un caractère plutôt discret, surtout quand il était chez lui, l'intimité de la fête était un plus pour lui.

Tout comme son épouse, le comte profitait d'un moment de calme après leur après-midi à deux. Il fumait la pipe, installé sur l'un des fauteuils du salon, tout en lisant tranquillement son journal. Comme il le faisait si souvent. Il avait l'air tranquille, même si la problématique de la taupe au sein du MI6 tapait doucement au fond de son esprit. Mais on le tenait au courant, jour après jour. Son attention était portée sur sa belle, quand elle lui proposa un apéro, la main sur son genou aidait à le faire quitter sa lecture.

- Mmm? Oui, volontiers?

Le papier journal était alors plié en quatre, tandis que l'on sonnait à la porte. Chose étrange de la part des enfants, qui avaient tendance à soit entrer sans sonner, soit sonner et entrer sans attendre. Il haussa alors légèrement un sourcil et hocha de la tête, pour se lever à son tour.

- Vous leur avez appris les bonnes manières depuis la dernière fois? Taquinant sa femme, bien sûr.

Le père de famille se dirigeait donc vers la porte d'entrée pour l'ouvrir, prêt à dire quelque chose à l'un des jumeaux. Voilà qu'on lui coupait la chique et de la meilleure des manières. Il fallait bien l'avouer. Il n'eut aucun mal à reconnaître Martin. Un sourire radieux au visage. Voilà une surprise, qui le surprenait et qui était plus que plaisante.

- Martin! Dans un rire, se laissant prendre dans ses bras, lui rendant l'accolade avec chaleur et amitié. C'est réciproque. Toujours tout sourire, une main sur l'épaule de son frère d'arme. Ils en avaient vécus des choses tous les deux, c'était un homme pour qui l'anglais avait un profond respect et une affection toute particulière. Merci. Amusé. Avant de pouvoir dire quelque chose, voilà que Joy débarquait, il avait entraperçu Val. Comprenait sans rien dire que tout le monde était de mèche.

Il aurait bien répondu, mais attrapait le paquet, laissant la jeune femme saluer celui qui avait toujours été le bienvenue chez eux. L'air rayonnant de sa fille ne manquait pas faire pétiller ses yeux de père. Elle ressemblait à sa mère, il voyait chez elle tous les traits d'Amélia. Surtout ce petit côté espiègle, très fière d'elle.

- Bien sûr que vous êtes de mèche... taquin, hochant de la tête. Ce sera avec plaisir. Je ne vais pas laisser mon ami trinquer seul.

Le comte n'était pas du genre à boire beaucoup, faire la fête sans alcool était tout à fait possible pour lui. Mais quand un ami comme Martin était présent, il fallait fêter ça.

- Comment s'est passé votre voyage? Martin ne venait pas du pays d'à côté. C'était touchant qu'il ait fait le déplacement pour lui. Il attrapait le paquet de cigares, pour le poser sur la table à l'entrée. Merci. Tournant la tête pour voir où avait filé Amélia. Ça cachait encore quelque chose tout ça. Mmm... elle était au salon avec moi, mais plus maintenant... elle doit préparer quelque chose. D'un air complice.

La sonnerie se fit entendre à nouveau. Peut-être Zac, cette fois-ci. En avance, c'était presque surprenant. Mais ce n'était pas son fils. De Lascelle fût à nouveau surpris, les Hanovre, présents. Souriants même. Il les accueilli avec chaleur, parce qu'ils étaient des amis.

- Alexia, Oliver! Je me fais surprendre ce soir. Pour un espion, il s'était bien fait berner. C'est un plaisir de vous voir. Les saluant chacun leur tout, comme il se devait. C'était bien de les voir sortir, s'ils étaient en petit comité, ce serait parfait, peut-être pourrait-il leur annoncer... la nouvelle concernant leur fille.

Encore une sonnerie! Zenon secoua la tête, la voix de sa compagne attira toute son attention, il avait un petit air d'accusation à son œillade. Elle était fière d'elle, bien sûr. Elle l'avait mené en bateau. Enfin, c'était de bonne guerre. Il savait aussi la surprendre et en prenait beaucoup de plaisir.

On l'attirait dans le jardin, il échangeait avec les invités présents, prenant le verre que lui offrait sa fille, la remerciant d'un regard tranquille, avant de voir apparaître les Blakemore. Alors là... oui, sa compagne avait fait un tour de force. Mais le comte d'Avon connaissait aussi bien le comte de Leicester, qui savait faire des efforts et leur amitié comptait. Pour l'un, comme pour l'autre, même s'ils pouvaient ne pas être d'accord sur tout. Comme pour les Hanovre, Zenon allait les saluer avec la même amitié et chaleur qu'il avait pour eux. Ce n'était pas parce qu'ils avaient eu et avaient encore parfois, des comportements critiquables, qu'il les avait rayés de sa vie, car mine de rien, ils avaient été là, quand il en avait eu besoin.

- Décidément! Vous vous êtes tous donné le mot. Avec un air amusé. Oui, cette surprise lui faisait plaisir. Peut-être que le fait d'avoir frôlé la mort, rajoutait de l'émotion à ces retrouvailles. Et voilà qu'un accent bien connu se faisait à son tour entendre. Il prenait l'accolade du Prince Allemand, avec un nouveau sourire. Hans, merci d'être là. Hochant de la tête. En effet, elle sait parfaitement comment s'y prendre, quand elle veut quelque chose. Comment allez-vous?

Même si certains pouvaient le tutoyer, Zenon ne le faisait quasiment jamais. Ce n'était pas dans ses habitudes. Personne n'avait à le prendre mal ou à se mettre à son niveau. Il avait toujours fait ainsi et n'avait jamais cherché à en changer. Les restes de son éducation auprès d'un père sévère et exigeant. Le fêté attrapait une coupe de champagne et la tendait au dernier venu.

- Voilà longtemps que nous n'avons pas été tous réuni ainsi. Cherchant son épouse du regard. Merci. Avec un sourire qui voulait tout lui dire, surtout à quel point il l'aimait.

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Zenon de Lascelle
Zenon de Lascelle
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Etat Civil : Marié à la belle Amélia, père de Zac et Joy Sanders.
04.07.22 21:51
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Amélia De Lascelle




-”ZENON : Vous leur avez appris les bonnes manières depuis la dernière fois?” L’ironie de la situation est tout à fait savoureuse. A présent, c’est une certitude, le secret a été bien gardé.
Quelle satisfaction!

-“ AMELIA: Autant essayer de faire tomber la neige en juillet. ” Répondit Mme de Lascelle, non sans ironie. Ces deux électrons libres ont depuis longtemps pris leur envol. Ce qu’ils font de leur éducation les regardent.
A présent, leur mère se focalise sur la nouvelle génération. Matthews et les jumeaux sont encore aptes à enregistrer quelques codes de vie.

-” Bien sûr que vous êtes de mèche... ” Devine peu à peu l’Anglais.

-”JOY : “J’ai été embrigadée! De force ! Par la comtesse. Vous connaissez sa persuasion quand elle a une idée derrière la tête. ” Quoique la journaliste a tout de suite adhéré! La “visite” de Sharma dans cette maison a laissé une empreinte. Une empreinte qu’il est important d’effacer. En faisant de nouveaux souvenirs. Des choses neuves, belles et joyeuses. Une fête d’anniversaire par exemple.

Le festival des arrivées débute à leur prévue. Ils ont eu de la chance. Aucun refus d’invitation. Amélia l’a redouté jusqu’au bout. Finalement, le temps a fait son travail. Les détestations se font un peu moins sentir. C'est tant mieux!
Enfin Colmane est l’exception dans ce microcosme. Il ne hait personne. Il aime tout le monde. Sa présence est un rayon de soleil. Très vite le salon est envahi par cette bonté naturelle. Un peu la même que James Sanders, le regretté. - Comment s'est passé votre voyage? lui demande-t-on.

A leur âge, il n’y a pas que les sentiments qui s’émoussent. Le corps aussi. L’ancien militaire a pris une bonne place dans l’avion. Pour arriver un minimum frais à la petite soirée. -MARTIN : “ Bien. Aucune difficulté. Un vrai miracle. ” Martin sourit. Le décalage horaire ne se fait pas encore trop sentir. Voilà qui est heureux. -”Savez-vous que vous m'héberger toute la semaine l’ami ? Ha! Nous aurons du temps pour nous raconter tout ce qui s’est passé.” Une information qu’Amé a dû garder pour elle. Ils verront l’intendance plus tard.
Tout est prêt pour la nuit quoi qu'il en soit.

-”CALEB: Amélia.” D'un ton neutre. Ils s’observent. Amélia incline du chef. Une fois pour Caleb. “Bonsoir.” Une fois pour Mallory.
-“ Bonsoir, oui. Merci de faire l’effort de vous mêler à la plèbe. ” Tenant la porte d’une main, elle se décale pour libérer la voie. La maison de London est charmante. Un beau bâtiment dans lequel Zenon et sa femme ont tout de même insufflé… leur esprit. -“ Ils sont au jardin. ” Martin ne manqua pas de les y accueillir. Avec foison d'effusion amicale. Ils avaient perdu l’habitude de se retrouver. Pourtant, il y avait un bonheur, sincère et ineffable à se retrouver entre camarades!

- Joy, voilà longtemps, comment allez-vous? La femme brune fit volte-face pour voir le Comte Leicester. Un sourire se dessina sur sa charmante bouche. Loin du manichéisme maternel, Joy de Lascelle appréciait le Juge. Pur produit de sa classe, de sa génération, homme solide. Homme.

-JOY : “ Oh mon dieu oui. Des années ! Bonsoir. “ Elle offrit une bise de paix. Peut-être, un peu en son for intérieur, Ambassadrice de cette Amérique méprisée. -“ Je vais bien. “ Reporter depuis une dizaine d’années, Joe est un nomade. A l’instar de son père, elle agit au loin, pour le bien ici. La dernière opération a eu lieu au Nord Est de l’Afrique. Le Soudan connaît régulièrement des soubresauts de despotisme. -” Je suis contente d’être ici. … contente de ne plus sentir de guerre froide. “ Une plaisanterie qui n’a pour but que de célébrer le temps de la paix. -“ Et vous ? Pas trop fatigué de travailler ? … On encourage papa à la retraite. Arthur fait-il pareil ?“ La Justice quel outil puissant. Si seulement les puissants ne pouvaient pas si facilement le détourner de son usage premier!

Hans Wittelsbach est le dernier, des anciens, à faire son entrée. La comtesse l’observe pied en cap : -« Bonsoir Amélia! Comment allez-vous? Suis-je le dernier à arriver? » demanda-t-il, en reconnaissant quelques voix au loin. « Heureux de vous revoir enfin à Lechlade. Avez-vous l’intention d’y rester plus longtemps cette fois? » Il est vrai que le comte d’Avon est celui qui donne les nouvelles. Les seules qui intéresse réellement ses vieux amis. Sa femme ne s’en formalise pas.
Plus depuis des années.

-“ Hans… entrez, je vous en prie. ” Encore une fois, lady d’Avon fit un pas de côté. Elle referma la porte sur eux. -“ Je vais bien. ” L’Américaine et l’Allemand ne sont pas assez complices. Non pas assez pour que la dame donne une autre réponse. -“ Et vous ? J’ai ouïe dire que vous avez beaucoup de travail. ” Une petite remarque qui rappelle simplement. Une louve veille au loin sur ses petits. Qu’ils aient deux ou quarante ans. -“ Non. Zac et Megara ne sont pas encore arrivés. ” Zac n’a pas répondu à sa mère. Une bonne raison à cela probablement. -“ C’était l’occasion ou jamais. D’ailleurs, merci d’avoir joué les messagers. Nous espérons ne pas rester trop longtemps. Mais, vous savez que Bellary vous est ouverte. ” L’invitation est renouvelée à toutes les occasions. Ils ne viennent pas.
C’est bien leur manque!

-“ OLIVER: Caleb. Eh bien. … on dirait qu’il va y avoir tout le monde pour une fois. … Prodigieux. ” Les réunions d’anciens combats jouent parfois le rôle agrégateur. Mais, Zenon n’y a jamais. Pour une fois, tous les survivants sont de la partie.

Le sportif allemand est apprécié dans la bande. Pourtant, une légère rivalité subsiste entre lui et le prince d’Hanovre. Aussi, lorsque le passé se fait deviner dans le présent, il y à chaque fois, une petite tension. Les garçons tentent de ne pas le montrer en public. Mais au fond, même les nobles ne sont que des hommes.

Ceci dit, Amélia n’a jamais été aveugle. Elle observe ce Marivaudage sans mot dire. Mais avec une certaine ironie. Eux qui ont si souvent craché sur le mariage de Zenon… -« Alexia! Je suis ravi de te voir » déclara-t-il, avec plus de chaleur pour elle qu’avec n’importe quel autre invité. « Tu as changé d’avis? Oliver se tourne vers son épouse. Dans l’attente d’entendre sa réponse, lui aussi.
- “ALEXIA: Oui… Zenon n’est pas responsable de ce que fait Violet. Même si c’est une sorte d’imitation. ” La Princesse et la Comtesse échangèrent alors un regard. Aucune trace d'animosité. Mais le ressentiment de l’Allemande stimula sans doute celui de l’Américaine. Enfin, le passé est le passé. - “Cela fait du bien de vous voir tous. ” Elle ne peut pas se permettre d’être aussi démonstrative que leur hôtes. Il y a son mari. La famille est suffisamment déchirée par Violet.

Deux apprentis, en formation hôtellerie, sont là pour s’occuper du service à table. Ils terminent de poser les verrines de Miss Sanders sur la table. Aidés par une Valentine silencieuse. Il ne manque que Zac et sa compagne.

-”Voilà longtemps que nous n'avons pas été tous réuni ainsi.” Raison de plus pour immortaliser cette réunion. L’appareil-photo d’Amélia est déjà entre les mains de sa fille. Joy prend du recul. Un clic. Puis un autre.
-“ Vous le méritez mon amour. ” rétorque la dame de la maison. Déjà jeune, elle faisait comme bon lui semble. Alors à soixante ans. Personne ne viendra lui dire comment faire les choses. Amé se glisse près du roi de la fête. Elle en profite pour frôler le coin de ses lèvres d’un baiser. Son “Je vous aime” est dans ses yeux. Un sourire ponctue leur langage intime.
Puis, elle se tourne vers l’assemblée. -“Il n’y a pas de plan de table.” Les tables forment un cercle. Figure de la perfection. D’égalité. -“ Joy nous a fait l’entrée. ” Chacune a fait une partie du repas. C’est aussi une démonstration d’amour au père de la meute.
La cuisine est un plaisir de père en fille dans la famille.

L'entrée est donc sur une base d'avocat épicé, de melon, d'endive. Trois récipiants pour trois expériences gustatives. - “Si vous aimez pas, il y a aussi une salade composée.” Valentine pose une main rassurante sur celle de la journaliste. Si les gens n’aiment pas. Ils ne mangent pas. Ils ne sont pas dans un restaurant.
Amélia s’apprête à tirer la chaise à droite de son époux. Son regard aperçoit Oliver. En bonne maîtresse de maison, elle cède la place à l’invité. Ils se voient moins souvent. Elle reprend son verre, caresse le dos de Zenon et va face à Martin.

Ce dernier, n’a pas besoin d’être proche, pour interpeller la tablée entière. Son regard passe de Hans, à Caleb, puis s’arrête sur le commandant des sept mers - “ ALORS ? Racontez-moi un peu! Qu’est-ce qu’on a loupé! ? ” Naturellement, il saisit l’un des pichets de vin rosé pour en servir à la Comtesse d’Avon et à leurs voisin.es.
Les Malinois, Ovide et Mélusine restent à un mètre à peine. Guettant un généreux donnateur de ces mets aux odeurs alléchantes.

Légende : -AMELIA DE LASCELLE - ZENON DE LASCELLE - JOY SANDERS - ZAC SANDERS - OLIVER HANOVRE - ALEXIA HANOVRE - MARTIN COLEMAN - CALEB BLAKEMORE - Hans Wittelsbach

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Amélia De Lascelle
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05.07.22 22:30
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Caleb Blakemore


► Ce qu'on ne fait pas pour ses amis
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Famille de Lascelle & Hans & Caleb
Amélia ne pouvait décidément pas s'empêcher de lancer une pique ou deux, quand ils se retrouvaient en face à face. Caleb aurait pu le prendre bien plus mal, mais il fit un petit signe de la main, pour faire comprendre à son épouse qu'entrer en guerre ce soir, n'en valait pas la peine. Il avait plutôt un petit sourire en coin, alors qu'il fixait la maîtresse de maison.

- Que ne ferions-nous pas pour nos amis, n'est-ce pas?

Pour lui rappeler aussi qu'il savait faire des efforts. Qu'il en avait fait plus qu'elle ne pouvait l'imaginer. Bref, que Zenon était plus important à ses yeux, que son ressentit pour elle. Cela démontrait bien la puissance du lien qui unissait les deux comtes. Son épouse se pinça un instant les lèvres, pour donc éviter de lancer un trait piquant. Puisqu'il fallait maintenir la paix. Mais que l'Américaine ne pousse pas trop non plus.

Heureusement, les autres nobles étaient présents. Il y aurait de quoi discuter, en évitant la mauvaise foi de l'épouse de Lascelle. Caleb était moins dérangé, à force du temps qui passait, il a appris à faire avec. Maintenant, il estime qu'elle ne mérite plus toute l'énergie qu'il mettait à la détester. Une bonne chose pour les deux, sans aucun doute. Saluant les gens présent, la discussion se faisait alors avec la fille de son ami. Entre eux, la relation avait toujours été plus douce, elle n'avait pas pris les griefs de sa mère pour elle. Il fût un peu surpris par la bise, mais n'en était pas choqué.

- Les pays en guerre ne sont pas faits pour prendre des vacances, en effet. Il avait suivi quelques articles écrit par la jeune femme. Avant de sourire en coin. Vous faites bien, il a besoin de se reposer. Comme si lui n'était pas pareil. Il tente parfois, oui. Mais il a aussi sa propre vie à s'occuper.

Il serrait la main d'Oliver, chaleureusement. Eux aussi, étaient amis. Finalement, Caleb était beaucoup plus sociable qu'on pouvait le croire, ou qu'il laissait paraître. Mais cela, ce n'était que ses proches qui étaient au courant.

- A croire que certains événements nous font prendre conscience de ce qui est important. Content de vous voir, Oliver. Ils avaient un verre à prendre à 3, Zenon, Olivier et lui. Pour tenter de parler de ce que vivait les Hanovre et adoucir les choses, au moins un peu. Après, les deux pères se croisaient assez souvent en ce moment, vu que leurs familles allaient se rapprocher, très sérieusement. Mallory saluait les Hanovre avec plus de chaleur, profitant de discuter un peu avec l'épouse, il y avait encore tant de chose à penser avant ce mariage.

Zenon était finalement salué, Caleb le connaissait suffisamment, pour voir qu'il était content de tous les voir. Hans était le dernier de la troupe, de leur troupe en tous les cas, à faire son apparition. Qui ici, ne connaissait pas l'histoire entre les deux allemands? Mais comme souvent, personne ne disait rien. C'était des choses qu'il fallait laisser dans un déni acceptable. Il tapotait alors l'épaule du comte d'Avon, pour lui proposer de s'assoir, puisqu'ils étaient invités à le faire, se mettant face à lui, tranquille. Puisqu'il n'y avait pas de plan de table... autant le faire à la bonne franquette.

- Comment se passe votre nouvelle prise de poste, Hans? Avec un petit sourire, oui, il était au courant des changements à Scotland Yard. Un peu normal, pour un juge, de savoir à quels policiers il aurait bien affaire. Levant les yeux sur Joy. Faisons d'abord honneur à votre travail. Il n'était pas méchant pour l'être et puis, si la fille avait le talent culinaire de son père, ils auraient de quoi avoir du plaisir.

Martin n'attendait pas pour remettre un peu d'ambiance, mettant tout le monde dans la même conversation. C'était une habitude chez lui. Le comte n'en était pas dérangé, puisqu'habitué. Sans compter que ce dernier était un frère d'arme, lui aussi. Autant dire que le respect était acquis depuis bien longtemps. Il ne l'avait jamais réellement jugé, une fois qu'il eut fait ses preuves.

- Beaucoup de choses, comme souvent quand on n'est pas présent. Allumant sa cigarette roulée. Dites-nous plutôt, quelles sont les dernières nouvelles que vous avez eues.

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Hans Wittelsbach
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« Beaucoup de travail oui, avec tout ce qui arrive en ville », dit-il, sans préciser davantage. Il y avait mille choses qui se passaient en ville en ce moment. En dehors des anarchistes, il y avait tout le travail habituel du département. Le crime organisé ne dort pas et cela laissait assez peu de sommeil à tout le monde, mais Hans ne s’en plaignait pas. Il ne se voyait pas prendre sa retraite bientôt. Puis, ça lui donnait une excuse pour ne pas se rendre à Bellary. « Quel dommage! » lança-t-il, en apprenant que le passage des époux De Lascelle ne serait que temporaire. « Je me demande ce qu’à Bellary pour que vous y retourniez dès que l’occasion se présente. La paix d’esprit sans doute », supposa-t-il. Même après tant d’années, il y avait encore de l’animosité autour du couple de rebelles qu’étaient Zenon et Amélia. Hans, lui, avait lâché l’affaire depuis des décennies. Son propre mariage et tous les malheurs qui s’étaient succédés au cours de celui-ci l’avait préoccupé bien davantage que ce que Zenon pouvait faire avec son Américaine.

Malgré tout, il se demandait parfois ce qui serait advenu de lui et d’Alexia, s’ils avaient agi aussi follement que leurs amis. Aussi follement que Violet, la fille de sa vieille amie. « Iris sera plus raisonnable, ne t’en fait pas », lui dit-il, en lui offrant un sourire compatissant. La cadette suivrait l’exemple de sa mère et la rendrait fière. Du moins, c’était ce que Hans souhaitait, pour le bonheur d’Alexia…

Quant au bonheur du fêté, il n’y avait visiblement rien de plus à faire. Réunir tout le monde et passer un bon moment, tout simplement, même si finalement le couple De Lascelle se croyait seul au monde. « On ne vous dérange pas j’espère? », lança moqueusement l’Allemand en passant près d’eux pour prendre place à table, face à Caleb, auquel il répondit. « La prise de poste se passe sans encombre. Enfin, en général. Il y a des policiers plus récalcitrants que d’autres, dont ce cher Zac Sanders… »

Quelque chose disait à Hans que le fils chéri n’en avait probablement pas parlé à ses parents. Autant profiter de son absence pour les mettre au courant. Après tout, pourquoi ne le ferait-il pas? Sans doute, Amélia serait scandalisée, mais Hans espérait que Zenon puisse comprendre son point de vue. D’ailleurs, l’Allemand n’avait jamais compris pourquoi Zac n’utilisait pas le nom de famille de son père. C’était honteux. « Votre fiston a refusé de me répondre au sujet d’une enquête particulièrement sensible. En fait, il n’a jamais voulu me dire où il se trouvait aux moments de faits, ce qui selon moi, est une question plus que pertinente à poser à un policier. Alors je lui ai mis un blâme pour insubordination avec trois semaines de radar », résuma Hans en sirotant tranquillement sa bière.


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Hans Wittelsbach
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Zenon de Lascelle


Zenon s'était bien fait avoir. Un comble pour un espion. Enfin, ce n'était pas désagréable. Bien au contraire, il était ravi de ce qui lui arrivait. Il avait un regard amusé sur sa fille, alors que cette dernière jouait la pauvre victime de sa mère. Alors que notre homme savait parfaitement que la jeune femme n'avait pas eu besoin de se faire convaincre par sa mère.

- Bien sûr, bien sûr. Nous savons à quel point votre mère est un tyran, n'est-ce pas? Taquin, pour sa fille, sa femme. Jamais il ne le pensait, il était plutôt du genre à penser le contraire. Amélia savait parfaitement ce qu'elle voulait. Elle savait être convaincante quand elle en avait besoin, mais avec leur fille... ils s'étaient toujours plutôt entendus, contrairement de leur relation avec Zac.

Enfin, la petite famille ne pouvait pas échanger en toute tranquillité, puisque les amis du comte arrivaient les uns après les autres. Martin était une surprise de taille, Zenon en était plus que ravi et cela se voyait au petit éclat de son visage. Il haussa légèrement un sourcil, ayant un léger rire.

- Je ne le savais pas, mais c'est une excellente nouvelle, mon ami. Tapotant son épaule, geste de tendresse de la part de cet homme. Oh oui, tout le temps du monde. Vous êtes ici, chez vous. Les amis de De Lascelle pourraient toujours trouver le gîte et le couvert chez lui. Il l'avait toujours dit et s'y était toujours tenu, en tous les cas, pour ceux qui en avaient profité.

Les invités arrivaient donc les uns après les autres, il les saluait tous avec chaleur, que ce soit les hommes ou les femmes. C'était une belle réussite de la part de sa dame. Il appréciait de voir que sa fille et son plus vieil ami, Caleb, pouvaient discutés sans se manger le nez. Si sa belle dame avait bien du mal avec le juge, ce n'était pas le cas de Joy, qui avait toujours eu un lien curieux avec cet homme. Il les observait du coin de l'œil, tout en discutant tranquillement avec Oliver et Mallory, avant de laisser son épouse se rapprocher de lui, un fin sourire en coin, il posait doucement sa main sur la hanche, pour la remercier de ce qu'elle lui avait fait.

Zenon n'était clairement pas pudique quand cela touchait à Amélia, il n'avait rien contre montrer l'amour qu'il lui portait et si c'était un baiser qu'il voulait lui donner, il ne s'en privait pas. Même avec des remarques comme Hans allait en faire. Ce qui amusait grandement le comte d'Avon, qui jetait un regard à son épouse.

- Oh, jamais, Hans. Déposant un baiser sur les lèvres de sa dame, avec un fin sourire. Bien sûr qu'il cherchait. Et puis il en avait envie, bien sûr qu'il était amoureux, il l'aimait à en mourir, elle était la femme de sa vie. Un peu d'improvisation va faire du bien à tout le monde. D'un ton bas, juste pour l'américaine, avec un petit ton taquin et amusé, avant de suivre le mouvement.

Avant de s'asseoir, De Lascelle écoutait ce qu'avait préparé sa fille. Touché qu'elle prenne le temps de lui faire à manger. A ses yeux, c'était l'un des meilleurs moyens de montrer que l'on aimait l'autre. Il l'avait toujours fait pour les siens, dès qu'il remettait un pied à terre, qu'il était chez lui, la famille avait droit, chaque jour, à ses petits plats. Il attrapa alors doucement la main de sa fille et lui fit un petit clin d'oeil, tout comme Val', il estimait que chacun pourrait se faire un avis et qu'elle ne devait rien à personne et qu'il était heureux de cet effort.

- Merci chérie, ça à l'air délicieux.

Même le juge prenait parti pour elle, décidément. Le comte se retrouvait entouré de ses vieux amis. Ecoutant alors les conversations, un peu amusé d'apprendre que son fils menait déjà la vie dure à Hans. Etait-ce étonnant? Pas vraiment. Ce jeune loup avait une aversion sérieuse pour la hiérarchie, encore plus avec son équipe d'intervention. Lemoine était un exemple parfois un peu brut de décoffrage. Mais il savait le respect et la protection qu'il portait à cette équipe qu'il avait sous son aile. Et tout le travail fait pour aider son fils, quand ce dernier s'était perdu. Autant dire que le français, aurait toujours la cote auprès du père de famille.

- Oh. Avec un léger rire dans la voix. Zac n'est pas connu pour être l'homme le plus agréable avec sa hiérarchie. Et encore, ce n'est pas votre fils. Mais le père ne parlait pas de cela avec de la rancœur, bien au contraire, malgré tout ce qu'ils avaient vécu, ce qu'ils pourraient vivre encore, il y avait surtout de l'amour pour ce loup le plus sauvage de la meute. J'imagine qu'il n'a pas apprécié de se retrouver à faire du radar, mais que du blâme, il n'en a rien à faire, n'est-ce pas?

Quoi qu'il arrive, le comte protégerait sans aucun doute son fils. Qu'importe ce que ce petit con pouvait faire, c'était le sien, il était de son sang et il ferait tout pour lui.

- J'espère que vous ne lui ferai pas payer ce qu'il se permettra de dire, s'il vous voit ce soir. Avec un petit air amusé, tout en prenant le verre qu'on lui servait. Il n'avait aucune animosité pour l'Allemand. Il l'appréciait, il avait été celui qui était le moins vindicatif concernant Amélia, entre autre. Ils étaient amis, ils pouvaient se dire les choses.

En parlant du fils prodigue, il recevait alors un message de ce dernier et haussait un sourcil, avant de transmettre le message à la mère. Il se frottait ensuite légèrement la barbe, avant de prendre ses couverts.

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Zenon de Lascelle
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15.07.22 21:01
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Amélia De Lascelle




Un anniversaire, comme ils n’en ont pas fait depuis un certain temps. Mais cette année cela a particulièrement du sens.
-ZENON: “ Je ne le savais pas, mais c'est une excellente nouvelle, mon ami.” Tapotant son épaule, geste de tendresse de la part de cet homme. ”Oh oui, tout le temps du monde. Vous êtes ici, chez vous.” Voilà l’écho d’une promesse féminine.

Le veuf eut un petit sourire amical. Un tapote sur la joue du Commandant de navire. Les années passaient comme l’éclair. Ils n’avaient pas le temps de se voir vieillir. -MARTIN : “ C’est aussi ce que m’a dit Amé’. “ Cela, en plus de quelques petites choses plus personnelles. Ce qui l’invitait simplement à venir prendre soin d’un vieil ami.
Zenon avait beau être le calme incarné, il ne devait pas oublier qu’il avait des amis sur qui se reposer parfois. -MARTIN : “ Allez, il faudra que l’on se fasse un polo avec les garçons tant que l’on est là. “ Probablement, ils seraient tous là le lendemain. Un petit peu de sport pourrait être amusant!

En parallèle d’autres connaissances se retrouvent donc. -« HANS : Je me demande ce qu’à Bellary pour que vous y retourniez dès que l’occasion se présente. La paix d’esprit sans doute », supposa-t-il.
-“ AMELIA: La liberté ?” Sugéra l’Américaine. Se gardant de faire preuve d’ironie. Malgré tout ce que ces petites remarques pouvaient lui donner envie de dire. Demander des nouvelles de Regina aurait été facile. Ce monde-là lui a appris à serrer les dents. -“ Là-bas, nous n’avons pas besoin de nous faire pardonner notre amour. ” Ce fût dit d’une telle manière qu’il fut impossible de savoir. Était-ce une pique ou bien une confidence ? Toujours est-il, que là encore, c’est chez les parias qu’ils se regroupent ce soir. Alors, qu’en penser ?

La diplomatie peut prendre bien des formes. Il en faudrait autour de la messe militaire. Joe le sait. Comme elle sait que sa mère tient à la paix. -CALEB: - Les pays en guerre ne sont pas faits pour prendre des vacances, en effet. Avant de sourire en coin. Vous faites bien, il a besoin de se reposer. Comme si lui n'était pas pareil. Il tente parfois, oui. Mais il a aussi sa propre vie à s'occuper. Plus d’enfants en bas-âge à présent. Les nouveaux conquérants de la cité. Il faut bien compter là-dessus.
La fille de Zenon se poste face au Juge. Coupe à la main, sourire aux lèvres, elle a le maintien d’une lady. Malgré tout! JOY : “ J’entends des collègues dire que c’est la guerre ici aussi. “ La presse internationale fait maintenant des rapprochements entre l’attaque de l’Université King et l’Ambassade de Serbie. Une théorie circule dans le milieu. Des antimonarchistes qui voudraient détruire le trône du roi. Une sorte de Révolution larvée. “Mais, ils visent des responsables et oublient peut être un peu trop les mafias. “ Joe détourne ses yeux sur son père. Bifurque pour ensuite analyser sa mère. “ Vous l’avez tous oublié. … Je me demande ce que vous aviez comme vitamines, quand vous étiez enfants. “ Une plaisanterie sans douleur. Tout de même, cette bande de loups acharnés au labeur est impressionnante. “ Ah oui. Papa m’a dit qu’il prépare un mariage. “ Elle prend une gorgée de pétillants. Songeant à Iris et Arthur sur la voie maritale. “ Il m’a aussi parlé de la vocation d’Arty. “ Un petit sourire malicieux trahit son amusement. “ Dites-lui de m’appeler. D’accord ? “ Au bout de quinze ans, on connaît du monde dans son corps de métier. Joy est aussi aidante que ses vieux. “ On lui trouvera un stage sécurisé.“ Une autre promesse murmurée entre deux sourires.

Le sujet de Violet et Prem arrive encore plus vite qu’escompté. Sans doute les parents ne peuvent s’empêcher d’y penser. -« HANS: Iris sera plus raisonnable, ne t’en fait pas », lui dit-il, en lui offrant un sourire compatissant.
Une compassion que le Prince d’Hanovre remarqua, enfermé dans un silence prudent. Il est vrai que lors du divorce de Regina et Hans, il avait frissonné. Redouté que quelque-chose arrive. Mais, Alexia est restée tout comme lui.
Alors, pourquoi persistait encore le sentiment qu’il finirait par se passer “quelque-chose” ? Oliver les regardait discuter avec acuité. Cherchant la preuve de son éternel soupçon. Mais, sa princesse est aussi illisible qu’il y a quarante ans. ALEXIA : “ Il faut espérer. … Je ne supporterai pas un autre drame. “ Le regard de l’Allemande se porta alors sur Mallory. La comtesse Leicester et elles sont du même avis. L'alliance de leur progéniture allait se faire dans l’allégresse. Tout le monde oublierait l’histoire de Violet. Ainsi soit-il.

Naturellement, les Hanovre allèrent s'asseoir côte à côte. Allant d’un même pas. Tels ses vieux couples qui finissent par s’imiter. Ils ne virent pas, c’est vrai, le regard de leur hôtesse. Qui ne voulant pas verser du sel sur les plaies, se contentait de commenter de ses yeux bleus.
Le drame n’est-il pas ce que l’on en fait ?

- CALEB: “Beaucoup de choses, comme souvent quand on n'est pas présent.” Allumant sa cigarette roulée. ”Dites-nous plutôt, quelles sont les dernières nouvelles que vous avez eues.” A l'apostrophe amicale de Blakemore, son camarade rit. Il coula un regard en direction de Zenon. Tandis qu’à son côté, Amélia peina à retenir un sourire amusé. Elle le dissimula avec élégance en prenant un peu de vin.
-MARTIN : “ Ah! Mh. Les Travaillistes ont eu la majorité ! “ Commente le roturier avec amitié. Il n’est pas porté sur la politique. Mais n’est-ce pas plaisant de voir que la roue tourne! ? - “ Et puis des anarchistes qui sont en colère… ? “ Même de chez lui, il entend ce mot.

Pas une demie heure de passée, que les habitudes reprennent. Joy et Amélia, entendant le nom de Junior suspendaient leur conversation respective. Leur attention toute portée sur les vieux camarades de tranchée. Joy secoua doucement la tête. Car décidément Zac n’y pouvait rien. -- “J'espère que vous ne lui ferez pas payer ce qu'il se permettra de dire, s'il vous voit ce soir.” Avec un petit air amusé, tout en prenant le verre qu'on lui servait.
Amélia posa lentement la fourchette. Peut-être pour ne pas être tentée de la détourner de sa fonction. Ses yeux d’acier interpellaient l’ancien athlète. -“ AMELIA: Bien sûr, ce qui se passe ici reste ici. ” La comtesse eut un sourire splendide et menaçant pour le policier. -“ Chacun est libre de parler de ce qu’il veut dans cette maison. ” La maîtresse de Lechlade n’allait pas prendre sur elle toute la soirée si on aiguisait des lames juste sous son nez. Colman posa une main sur celle d’Amélia et lui fit un clin d'œil.
Il lui file un cigarillo. Amé le prend avec un petit sourire en coin. Ils sont malins tous autant qu'ils sont.

La journaliste échangea un regard avec sa compagne. Oui, c’était un bon moment pour faire diversion. D’un même mouvement, elles se levèrent pour aller récupérer une des surprises de la soirée. JOY : “ Bien ! Eh, je vous propose que l’on se concentre sur les présents! Papa !“ La fille du marin déposa un paquet devant lui. Pendant ce temps, Val fit de même, respectivement devant Caleb, Hans et Oliver et Martin.
Un cadre délicat dans lequel se trouve une photographie de leur bande. La dernière fois qu’ils s’étaient retrouvés. Une poignée d’années plus tôt. Matthews n’était pas encore né! Le traitement du grain, du cadre… C’est clairement la patte de Mme de Lascelle. ” C’est une belle occasion de célébrer nos vivants! “ Lui dit-elle en allant l’embrasser affectueusement. Bien entendu, c’est sa mère qui a voulu que les invités aient une reproduction souvenir. En panjabi la jeune femme murmura : “ Je suis contente que vous soyez là pour voir ça.“ Faire la nique à Thanatos, par deux fois, c’est tout à fait épatant!
Discrète, Valentine se permet de tendre un autre paquet pour le père de famille. Un bon, pour un massage du dos, dans un centre de Londres.

- OLIVER: “C’est charmant. Merci Joy.” Pudique en groupe, Oliver parle moins que les autres. Il sourit à la reporter. Honnête, Joe s’apprête à identifier la créatrice. Mais, sa mère la musle d’un regard. Précision inutile. - “Je la mettrais dans l’atelier! ” Dit-il dans un petit effort de sociabilité collective.
Ils reprennent la discussion posément. Ovide en profite pour aller chercher la présence de M. Blakemore sous la table.

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Amélia De Lascelle
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Caleb Blakemore


► Ce qu'on ne fait pas pour ses amis
Happy Birthday Z.
Famille de Lascelle & Hans & Caleb
Une chose était sûre, Joy ne pouvait prétendre être autre que la fille de Zenon et Amélia. Caleb voyait en elle les traits de ses deux parents. Encore plus quand elle prenait la pose. Il gardait un petit sourire, tout en discutant bien avec elle. Il avait un petit mouvement de la tête à ses paroles.

- Oh, je pense que même vos parents peuvent vous le confirmer... après tout, ils avaient été dans l'attaque de l'ambassade. Le juge avait été mis au courant et rassuré de savoir que le couple allait bien. Les choses ont l'air d'empirer, la guerre peut-être pas encore, mais il est vrai que la tension est palpable.

Comme il en avait discuté avec Eliott quelques jours plus tôt, il était évident que les problèmes arrivaient de plus en plus rapidement, les uns après les autres.

- Mmm... c'est vrai. Mais les gens en colère ne réfléchissent pas toujours correctement... ayant un petit sourire amusé à la remarque. Allez savoir, sans doute beaucoup trop d'huile de coude. Oui, il savait avoir de l'humour, anglais certes, mais de l'humour.

Petit mouvement de la tête concernant le mariage de son fils. Il y avait beaucoup à faire. Ce n'était pas pour rien que les deux mères étaient, encore, en train d'en parler. Le comte, quant à lui, avait hâte que cela soit passé. Il n'en pouvait plus d'entendre parler de choix de fleurs, de couleurs, de plans de table, etc... etc... il fallait bien avouer que c'était un peu pénible. Vraiment loin de ce qu'il était lui, en tous les cas.

- Exactement, pas une mince affaire. Haussant légèrement un sourcil. Il parlait moins des envies de son fils, qui allait un peu contre ce qu'il aurait voulu pour lui. Mmmm.... il ne voudra pas être en sécurité et autant qu'il voit de ses yeux ce que cela veut dire, être sur le terrain. J'estime pourtant qu'il pourrait faire mieux. Pas que je descende votre travail, Joy, mais Arthur a sans doute mieux à offrir. Comme souvent, les parents avaient des vues pour leurs enfants, qui ne correspondaient que rarement à ce qu'ils voulaient vraiment. Enfin, heureusement que ce fils unique n'a jamais voulu entrer dans les arts. Mais merci de votre proposition, je verrai à lui transmettre le message.... Pas qu'on le traite ensuite de tous les noms, parce qu'il ne prenait pas les propositions qu'on lui faisait. Vous repartez bientôt?

Les places étaient prises autour de la table, les discussions continuaient tranquillement. Personne ne se mangeait le nez, c'était presque impressionnant, vu les caractères en présence. Martin faisait part de ce qu'il avait entendu. Le juge hochait de la tête, tout en prenant ce qu'on lui tendait, pour commencer à manger.

- C'est un fait, le peuple s'est exprimé. Ce qui est le plus surprenant, c'est finalement ces irlandais, qui ont eu aussi une majorité. Le Parlement peine pourtant à trouver des accords, maintenant. Un petit temps. Les anarchistes... ces gens ne comprennent décidément pas ce qu'un gouvernement représente... soupirant. Est-ce que cette attaque à l'Ambassade à changer quoi que ce soit?

Puis Hans répondait à sa question, il l'écoutait avec attention. Pas très étonné, non plus, que le fils de Lascelle soit un rebelle. Comme il l'avait toujours été. Comme il l'avait toujours vu. Si Blakemore pouvait s'entendre avec la fille, c'était un poil plus compliqué avec Zac. Ils étaient trop différents. Il avait trop le caractère de sa mère, et une hostilité certaine envers lui, quoi qu'il arrive. Il avait assisté aux conflits entre père et fils, il l'avait vu faire sortir Zenon de ses gonds. Alors qu'il cherche Hans et n'accepte guère de se soumettre, n'avait rien d'étonnant. Le père de famille le disait d'ailleurs et la mère, comme toujours, louve protectrice, faisait comprendre que chez elle, la hiérarchie du travail n'avait pas lieu d'être. Il y aurait sans aucun doute des étincelles... à voir.

Joy reprenait la parole, pour remettre l'attention sur quelque chose de joyeux. Le voilà surpris d'avoir droit à un cadeau lui aussi. Il l'ouvrait, avec un léger sourire en découvrant la photo.

- C'est original. Merci. Hochant de la tête. Elle trouvera une bonne place dans ma bibliothèque. Non pas au travail, il n'était pas du genre à afficher son intimité aux yeux d'inconnus et de collègues de travail, mais chez lui, cela ne dérangerait pas. Un bon choix de placement, Oliver. Avec un petit sourire, avant de caresser doucement la tête du chien qui venait le voir, le comte avait plutôt un bon contact avec ces animaux, eux l'aimaient bien, étonnamment. Belle photo, en tous les cas. Même s'il se doutait de qui était la photo, Amélia était derrière.

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Hans Wittelsbach
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Les jumeaux De Lascelles avaient été de si mignons enfants. Hélas, Hans les insuportait autant l’un que l’autre. Joy à cause de son métier principalement. Les remarques sur l’état supposé «de guerre» de la ville étaient absurdes. Voilà ce que ça fait, quand les journaux disent n’importe quoi. Au moins, Caleb, toujours plein de bon sens, su tempérer les propos de Joy. Hans ajouta : « Et bien Joy, je peux vous assurer que nous travaillons à éliminer cette peste. Mon prédécesseur était un mou, mais ça ne sera pas mon cas. Je ne laisserai certainement pas ces gens avides de chaos s’en prendre à des gens innocents ». Il allait d’ailleurs se rendre sur les lieux de l’événement tragique très bientôt. Normalement impénétrables, les ambassades pouvaient toutefois faire l’objet d’un mandat si un crime avait lieu sur place, ce que personne ne pouvait contester à l’ambassade de Serbie. Lui et ses agents récupéreraient tout ce qu’il y aurait à récupérer. Quelques anarchistes étaient également morts sur les lieux. En retrouvant leur identité, ils pourraient en savoir plus, espérait Hans.

En ce qui concernait l’autre rejeton, c’était précisément parce qu’il avait été évasif sur ses allers-et-venus que Hans se méfiait. Ce détail, le commandant le garda pour lui. Il ne l’accuserait pas sans preuve, en particulier devant ses parents. « Vous connaissez votre fils, Zenon », confirma Hans avec un sourire. « Le radar est sans doute bien pire que le blâme. Pour les gens turbulents, il n’y a rien de pire, mais il faut bien que quelqu’un le fasse! » Hans avait le souvenir de quelques échanges mémorables entre le fils et le père d’ailleurs. Et ça, ce n’était que ce qu’il avait vu.

Bien que Zac n’avait rien à craindre de Hans ce soir, l’Allemand s’amusa de l’attitude de ses parents. Ils protégeaient leur fils jusqu’au bout… même dans le tort. « Voyons donc, je ne suis pas quelqu’un de vindicatif », répliqua-t-il à l’adresse d’Amélia et Zenon, avec un sourire mielleux. « Si Zac ne peut pas passer à autre chose et ressent le besoin de m’insulter, c’est son problème, pas le mien. Je trouve seulement étonnant que ce soit moi que vous avertissiez, et pas lui ». Hans haussa les épaules, jouant les parfaits innocents. Zac avait plus de 40 ans maintenant. S’il ne pouvait toujours pas contrôler son tempérament, eh bien… ses parents avaient visiblement raté quelque chose dans son éducation.

Joy distribua alors un premier cadeau à son père, puis, à tous les invités. Sincèrement surpris, Hans développa le présent pour dévoiler la photo de leur groupe, prise des années plus tôt. « Mon Dieu… Ce que j’étais jeune! », s’exclama-t-il en admirant la photographie. À l’époque, il restait encore des mèches châtains dans ses cheveux, et ses genoux ne le faisaient pas autant souffrir que maintenant après son jogging matinal. « Vous n’avez toujours pas perdu la main, Amélia », dit-il en reposant le cadre. Il avait bien reconnu sa patte, et il connaissait son intérêt pour la photographie depuis des années. « Dites-moi, avez-vous toujours cette photo de l’église anglicane que vous aviez prise en ma compagnie? En 1998 je crois, vous vous souvenez? »

Elle devait forcément s’en rappeler. La conversation qu’ils avaient eu avait été tout simplement mémorable à bien des égards. Hans se tourna vers Zenon. « Vous auriez dû être là Zenon. Amélia était la définition même de la femme esseulée qui attend le retour de son marin adoré quand nous nous sommes croisés par hasard. Puis nous avions discuté de ses projets en Inde, et de beaucoup d’autres choses. C’est là que j’ai commencé à l’apprécier! » Hans se souvenait avoir trouvé les projets d’Amélia très ambitieux pour une jeune femme, mais finalement, elle avait réussi, et y travaillait encore. L’Allemand se souvenait également parfaitement de la théorie d’Amélia au sujet d’une certaine personne… Cela l’avait toujours intrigué, il fallait avouer. « Et vous Caleb, quand avez-vous commencé à apprécier Amélia? », demanda Hans, avec l'innocence la plus effrontée qui soit, un sourire angélique sur les lèvres.



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Le comte était finalement ravi de voir tous ces gens-là pour lui. C'était agréable. Avec tout ce qu'ils avaient vécus ces derniers temps, il était important de se retrouver entourer par ses proches. Les amis étaient des proches. Même si notre homme estimait que sa compagne et ses enfants suffisaient à sa vie. Il était un animal sociable comme les autres et donc, voir ses amis le lui rappelait. Cette petite lueur au fond de ses yeux démontrait bien cela. Encore plus parce qu'il apprenait que Martin resterait un moment.

- Nous ferons la proposition. Lui tapotant l'épaule.

Son attention était donc attirée par tous les invités, les uns après les autres. C'était aussi le problème d'avoir du monde en même temps, que l'on n'avait pas vu depuis longtemps. Pouvoir donner toute l'attention que chacun méritait. Qu'il avait envie de leur donner aussi. Finalement, s'assoir à table permettait de ne plus avoir la tête qui partait dans tous les sens. L'on pouvait se concentrer sur les invités, les uns après les autres. La conversation permettait aussi cela. Caleb et Martin parlaient donc des problèmes de l'Angleterre en général. Les anarchistes allaient leur en faire voir de toutes les couleurs, Zenon quant à lui, espérait sincèrement ne plus se retrouver devant leurs armes, en tous les cas, que sa compagne n'ait plus à faire à ce genre de situation.

Pas besoin de prendre la parole, Hans se permettait de faire savoir qu'il allait tout faire, que les forces de l'ordre mettaient tous les moyens possibles, pour les arrêter avant que tout ne dégénère vraiment. Il fallait l'espérer. Les services gouvernementaux étaient aussi en branlebas de combat, après tout, le pays était attaqué de l'intérieur. Il ne serait presque pas étonnant que finalement, l'armée soit mobilisée pour mettre un terme à cette... rébellion armée.

Avant que les conversations ne soient plus personnelles, un fin sourire continuait de marquer l'air de notre homme. Il savait qu'Amélia défendrait leur progéniture avec plus de mordant que lui. C'était elle, qui avait le plus de mal avec toute cette petite équipe. L'Allemand ne se démontait pas. Il démontrait, comme bien souvent, qu'il savait faire la part des choses, contrairement à d'autres. Pourtant, ce serait mentir, que de ne pas dire que cet homme savait parfaitement faire des petits tacles, sans en avoir l'air. Zenon eut un léger rire.

- Hans, voyons, comme si vous ne saviez pas pourquoi je me permets de vous le demander. Marquant un petit temps. Zac n'a plus besoin, depuis longtemps, qu'on lui demande de laisser son travail au vestiaire.

Le fils prodige devait mettre son poing dans la poche, quand il venait ici. Quand il y avait des invités, surtout de la noblesse. Pas besoin de le lui dire de vive voix, c'était ancré dans l'éducation des jumeaux. Contrairement à leurs invités, qui avaient tout intérêt à entendre ces remarques. Il n'y avait, finalement, pas qu'Hans, qui devrait faire attention à ne pas trop titiller le jeune loup de la meute.

- Les cadeaux, déjà!? Amusé bien sûr. Il prenait le présent avec un sourire, remerciant sa fille, pour l'ouvrir, comme tous les autres hommes présents. C'était plaisant, touchant. Il eut un petit rire aux remarques des autres, observant la photo avec intérêt, se souvenant parfaitement de ce jour-là, revoyant sa femme prendre l'appareil et faire la photo. Il lui envoyait un doux baiser de la main. Magnifique. Un peu moins vieux et beaux. Une image de choix. Taquin, bien sûr. Merci. Avant de prendre ce que lui offrait sa belle-fille, la remerciant elle aussi, en lui faisant un faux baisemain.

Il appréciait cette jeune femme, elle lui donnait cette impression d'être un peu comme lui. Peut-être le côté militaire. En tous les cas, sa fille était bien avec elle, en tous les cas et c'était le plus important. Cette dernière venait alors l'embrasser sur la joue, pour lui parler dans leur langue indienne. Il lui caressa doucement la joue, pour y déposer un baiser, répondant dans la même langue.

- Je suis content d'être avec vous, Joy. La cicatrice à sa tempe, rappelait ce qu'ils avaient vécus, quelques temps plus tôt. Ce à quoi il avait échappé. Ce qui rendait toutes ses relations encore plus importantes à ses yeux.

Hans tira alors toute l'attention de Zenon, alors qu'il parlait à Amélia, puis d'elle. Donnant des informations qu'elle n'aurait peut-être pas voulue que toute cette assemblée entendent. Quand il lui avait fait la remarque pour Zac, c'était justement parce qu'il était capable de ce genre de petit coup de fouine. Il haussa légèrement un sourcil, observant sa compagne du coin de l'oeil. Bien sûr qu'il savait que c'était difficile pour Amélia, encore plus quand ils étaient jeunes, mais ils ne l'avaient pas vu lui, sur son bateau, tournant en rond comme une âme en peine.

- Nous nous manquions, oui. Heureusement que finalement, Hans expliquait pourquoi il avait du respect et de l'appréciation pour sa compagne. La fin et la question, qui était alors tournée vers Caleb, ne manqua pas de surprendre le comte d'Avon. Cet homme avait la fâcheuse tendance à mettre les pieds dans le plat parfois. Le regard de Zenon se porta alors sur son vieil ami, qui sembla jeter un regard noir à son comparse de table. Quel était l'intérêt de le mettre dans cette situation? ... Hans... était-ce vraiment nécessaire? Alors que tout se passait bien pour le moment?

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Zenon de Lascelle
Zenon de Lascelle
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25.07.22 10:27
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Amélia De Lascelle




Tout en évoquant l’actualité de la capitale, Joy observa le Juge. Un homme qui connaissait son père depuis près d’un demi-siècle. Un homme qui est l’un de ses confidents privilégiés. Pourtant, il n’avait aucune idée de la profession du comte d’Avon. Aucun d’eux ne sait. Comment peut-on vivre toute une vie avec un secret aussi pesant ? Comment lui et leur mère ont-ils réussi à garder le silence aussi longtemps ?
Une pensée qui parasita un peu la concentration de la jumelle pendant leur discussion. Joe aurait besoin de discuter de tout ceci en tête à tête avec son paternel. Les relations entre enfants et parents sont souvent compliquées. Quand ils agissent de façon contradictoire cela l’est encore plus. Arthur et Caleb ne sont pas si différents de Zac et Amélia. Tous ces mots durs, les cris, les portes qui se ferment.

- CALEB: “Mmmm.... il ne voudra pas être en sécurité et autant qu'il voit de ses yeux ce que cela veut dire, être sur le terrain. J'estime pourtant qu'il pourrait faire mieux. Pas que je descende votre travail, Joy, mais Arthur a sans doute mieux à offrir. “ Lui affirme lord Leicester avec le plus grand des calmes.

Joy a alors un demi sourire: JOY : “ Je vois. Il veut être “utile”. Je peux pas critiquer. Je suis pareil. … Amusant non ? Même milieu et même désir d’aller chercher la vérité ? Croyez-vous qu’on doit y voir quelque-chose ? Ne vous en faites pas. Je ne le prends pas personnellement. “ Tout le monde ne peut pas être journaliste. C’est un fait. Ce qui intrigue la fille de Zenon c’est de savoir quelle est l’échelle de valeur de ce vieil aristocrate. “ Comme quoi ? Juge ? “ C’est de bonne guerre.

Au moins Caleb met les formes. ”Mais merci de votre proposition, je verrai à lui transmettre le message....” Pas qu'on le traite ensuite de tous les noms, parce qu'il ne prenait pas les propositions qu'on lui faisait. Joy nota donc de sonder son réseau. Il n’y a rien à perdre à essayer. “Vous repartez bientôt?” Les plans ont été bouleversés par des événements… dramatiques. La meute s’est repliée pour sa survie.
La belle plonge son nez vers la coupe de champagne. Elle fait toujours cela quand elle est dans un dilemme. Une hésitation. Femme ambitieuse, carrièriste aussi, elle est tout le temps sur un coup. Une équipe attend son signal pour repartir sur le Caire. JOY : “ Je n’ai pas encore décidé. J’ai envie de passer un peu de temps avec Papa. “ Prétexter l’âge avancé du marin. Ou la distance géographique…
Non, comme sa mère la journaliste exècre le mensonge.

Ce qui est arrivé dans cette maison de famille fait un étrange écho avec Londres. Les attaques terroristes se succèdent. Ce qui est le plus inquiétant, n’est-ce pas qu’elles soient menées par des groupes différents ? Combien sont prêts à tuer père et mère au nom d’une Idée ? Combien vont périr par la folie de quelques-uns ?
Joy et Martin écoutent les représentants de l’Ordre, le Juge et le commandant. La jeune femme a un sourire poli pour l’Allemand. -MARTIN : “ Et le tueur en série ? Vous l’avez retrouvé ?“ Il se rappelle d’un article disant qu’une victime a survécu. Où est est cette affaire aux relents aussi maccabres que historiques ?

L’Eventreur est la quintessence d’un mal pernicieux. Un poison qui ronge ce royaume en déliquescence. Ils vivent peut-être la fin d’une civilisation. Ou tout du moins la fin d’une ère. L’important n’était-il pas de préserver la population des effets de la chute ? Zac Sanders n’est pas un agent coopératif. Peut-être un peu anarchiste à sa manière. Néanmoins, il pense et agit pour le bien collectif. Tout comme son père agit ainsi en risquant sa peau en terre de conflit. Comme sa sœur qui va débusquer la vérité au milieu des bombes. Même sa mère, qui d’une autre façon, se bat pour contrer des inégalités de masse.
Une meute de loups qui s’acharne contre une Apocalypse.

-“ AMELIA: A t’entendre Hans, tu as quand même un certain plaisir à le brimer. ” Souffle la comtesse d’Avon au Bavarois. Faire sanction pour une faute c’est bien normal. Prendre plaisir à la donner est beaucoup plus questionnable. Le sadisme est pour les mauvais esprits. -“ Facile quand on a le pouvoir. ” Narquoise alors qu’elle sourit au divorcé de la bande.

- “ALEXIA: Car bien sûr vos enfants sont toujours les opprimés. ” La voix de la Princesse d’Hanovre perce à la table.
A son côté Oliver s’agite un peu. Il n’a pas oublié les derniers mots échangés entre ces dames. Il sait qu’Alexia ne tolère pas que son ami soit agressé. Encore moins par d’Amélia la roturière. Mais, il sait qu’Amélia ne lâche jamais sa proie. A son grand étonnement, la comtesse se contente de sourire. Quoi que l’éclat de son regard bleu fut menaçant. Voilà pourquoi, ils ne se regroupent pas souvent.

-ZENON : “Hans, voyons, comme si vous ne saviez pas pourquoi je me permets de vous le demander. Marquant un petit temps.” “Zac n'a plus besoin, depuis longtemps, qu'on lui demande de laisser son travail au vestiaire.” Argumenta le Patriarche avec sa tempérance bien connue de tous. -“ AMELIA: Il y a des mélanges qui peuvent être dangereux. ” Met elle en garde ce Prométhée. A force de jouer avec les feux il va le regretter.

L’attention fut portée sur la photographie cadeau. Les souvenirs de jeunesse qui y sont attachés. Les réactions sont pour la plupart très positives.
Fille et mère échangent un regard complice. Puis, le sourire d’Amélia brille dans ses yeux, en croisant le bonheur de son compagnon. Il est la source d’inspiration de tout ceci… Wittelsbach est finalement le plus verbeux. Sa façon d'interpeller la maîtresse de maison intrigue autant Joe que Martin.
Sous des dehors flatteurs cette intervention suinte d’un peu de venin. Certes moins corrosif que celui des autres. Mais, tout de même, l’intention d’Hans est très claire. Lady de Lascelle l’écouta moquer sa passion pour Zenon. Écouta ce dernier confirmer que en effet, l’amour créer un manque, qui aspire à être comblé.

-HANS: “Vous auriez dû être là Zenon. Amélia était la définition même de la femme esseulée qui attend le retour de son marin adoré quand nous nous sommes croisés par hasard. Puis nous avions discuté de ses projets en Inde, et de beaucoup d’autres choses. C’est là que j’ai commencé à l’apprécier!” La pique serait aisée. Si aisée à lancer.

Le désir de sérénité ne fait pas disparaître l’instinct de défense. La comtesse tend son dos. Ses mains abîmées se joignent. Lentement, un sourire ourle ses lèvres. Tant de secrets se cachent dans son regard. L'étincelle bleutée peut allumer un grand feu -“ AMELIA: Pour autant tes compliments servent encore à dissimuler tes piques. Toutes ces années et tu es toujours aussi immatûres question sentiments, cher Hans. ” Fait-elle remarquer de son ironie tranquille.
Le chapitre aurait pu se clore ainsi. Qu’ils arrêtent de parler de l’épouse. Pour se focaliser sur le roi de cette soirée.

Malheureusement, ce n’est pas l’envie de tout le monde. - HANS: “Et vous Caleb, quand avez-vous commencé à apprécier Amélia? “ Encore du sel sur la plaie. Le petit allemand est plus que déterminé. La voix de lord de Lascelle murmure déjà. Naturellement, l’espion connaît l’inimitié qui relie ses proches. Comment ces opposants cohabitent pour l’amour.

De l’autre côté de la table, l’Américaine a un ricanement. Sombre. Il lui apprendra à s’échiner pour rassembler les fauves. Tout de même cette obstination est désopilante. -“ AMELIA: … Que cherches-tu Hans ? ” La main de Coleman vient se poser sur le bras de la comtesse. Celle-ci se dégage fermement. Joy a un mouvement. -“ Non. Laissez-moi parler. ... Aprés tout, je ne suis pas ici pour subir. ... Hans. Tout le monde ici connaît la situation. ” Il n’y a pas de mystère. Amélia n’a pas besoin de regarder Blakemore pour voir son mécontentement. Ils se supportent depuis longtemps. Ils n’ont pas besoin d’exposer leur désaccord.
Quant à la conviction de la dame, elle ne regarde que Caleb et elle.

Cette fois, c’est un des lords qui approche un rameau de paix. Le père orphelin se racle la gorge: - OLIVER: “ Voyons… Hans- “ Mais, à force de titiller une louve, on finit par se faire mordre. La voix d’Amé coupe le Prince. Justement, pourquoi ne pas parler plutôt de l’homme qui a rejeté sa fille. Quitte à aller vers la médisance aristocratique! Autant faire les choses selon leurs règles. -“ AMELIA: Dis-nous plutôt… Pourquoi détestes-tu tant Oliver ?” Lui demande-t-elle en attrapant son verre. Tout aussi angélique que lui et tout aussi joueuse également.

Le rire du soldat retraité brise le cadre. -MARTIN : “ C’est bon, balle au centre! Eh bah, vive les réunions de famille! hahaha! On ne s’ennuie pas. Bon allez! A moi. “ Le veuf se lève. Il sort une boîte métallique circulaire. Elle contient des petits papiers. Chaque fois une question qui touche à une situation avec Zenon de Lascelle. Un bon petit retourne-temps pour ces vieux ami.es. -“ J’ai préparé un jeu.“ Il ôte le couvercle et sourit à Malory. -“ Si vous voulez bien ?“ Il regarde lady Blakemore lire la question. -“ Si la question ne vous va pas prenez en une autre. “ Propose-t-il avec amitié.
Enfin, ce n'est pas fait pour faire mal. Ils sont là pour se faire du bien. Dediou!

Pendant ce temps l’entrée est débarrassée. La table est vidée par les deux apprentis consciencieux.
Maintenant, c’est la comtesse de Lascelle qui se lève. Le timing est assez bon. Car la patience de la louve commence à s'émousser. Il est temps d'une respiration. D'un sourire, la dame s'excuse, auprès de son chevalier indien. Direction les cuisines pour vérifier que le dressage du plat lui convient. Les épices ont été compliquées à trouver. Le parfum de la marinade embaume la cuisine.

Valentine est là pour regarder la recette. Assister la mère de Joy.
Les filles en profitent pour discuter, au calme, loin de la noblesse.

Légende : -AMELIA DE LASCELLE - ZENON DE LASCELLE - JOY SANDERS - ZAC SANDERS - OLIVER HANOVRE - ALEXIA HANOVRE - MARTIN COLEMAN - CALEB BLAKEMORE - Hans Wittelsbach

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Caleb Blakemore


► Ce qu'on ne fait pas pour ses amis
Happy Birthday Z.
Famille de Lascelle & Hans & Caleb
Joy pouvait trouver les choses amusantes, Caleb avait peut-être moins d'humour à ce niveau. Il voulait que son fils fasse honneur à leur nom. Comme tout bon aristocrate. Ils avaient eu des mots, eux aussi, mais jamais aussi violent que pouvait l'avoir eu Zenon et Zac. Un petit mouvement des épaules marquait le fait qu'il ne savait pas ce qu'il devait vraiment en penser. Pour lui, c'était une façon de se rebeller contre tout ce qu'il avait eu.

- Mmmm... c'est peut-être propre à votre génération. La rébellion contre les traditions. La fixant tranquille. D'un côté, pour les jumeaux de Lascelle, ce n'était pas très étonnant, ils n'avaient pas été éduqués comme les autres, mais pour son fils. Enfin... ce dernier faisait quand même des efforts, rien que son mariage en était une preuve. La question de Joy le fit réfléchir un instant, il eut un sourire. Avocat, tout du moins. Etait-il sérieux, ou simplement taquin? Allez savoir avec cet homme. Il doit être content de pouvoir passer du temps avec vous.

Le juge savait que son vieil ami avait été touché par le rejet de ses enfants à une époque. Qu'il ne les voyait sans doute pas autant qu'il le souhaitait. Même s'il ne le disait pas et ne le montrait pas. Entre eux, ils pouvaient en discuter. Tranquille donc, le comte écoutait les échanges, silencieux. Martin posait des questions qui pouvaient déranger, après tout, cette affaire de l’Éventreur était au point mort, personne n'arrivait à lui mettre la main dessus et il fallait bien dire qu'avec tout ce que la ville vivait, il était difficile d'avoir une équipe seulement dévouée à cette enquête. Il y avait bien un inspecteur qui avait ce dossier entre les mains, mais il ne savait qu'en faire. Caleb n'avait pas grand-chose à dire là-dessus, ce n'était pas lui qui enquêtait, il attendait que les forces fassent leur travail.

- L'enquête n'est pas facile. Se premit-il de dire quand même. Mieux valait ne pas mettre plus d'inquiétude dans les esprits.

Esprits qui ne manquaient pas de s'échauffer peu à peu. Hans était parfois meilleur que lui, pour savoir comment venir titiller ses interlocuteurs, afin de les sortir de leurs gonds. Blakemore estimait qu'aujourd'hui, ça n'aurait pas été tout à fait nécessaire. Surtout qu'il ne comprenait pas pourquoi il le visait d'un coup. Cette question qui sortait de nul part, qui était presque déplacée finalement. Personne, ici, autour de cette table, ne pouvait pas ne pas savoir, la relation assez difficile entre la comtesse d'Avon et le comte de Leicester. Ils se supportaient, se respectaient au mieux. Mais s'apprécier... tout le monde pouvait bien en douter. Même Oliver tentait de faire descendre la pression, ce qui montrait à quel point, Hans aurait mieux fait de tenir sa langue.

Amélia ne laissa pas répondre Caleb, contre-attaquant comme elle savait si bien le faire. Bien sûr qu'elle allait le mettre, lui aussi, dans une vraie gêne. Le juge quant à lui, aurait presque remercié la dame d'avoir empêché qu'il réponde. Qu'aurait-il répondu d'ailleurs? Alexia avait défendu son ami, comme toujours, les relations dans ce groupe parfois... heureusement que Martin reprenait la parole, remettait l'attention sur celui pour qui ils étaient tous là.

Mallory prenait alors un papier dans la boîte que le militaire lui tendait. Étonnamment, il était celui qui avait le plus de respect de tous, alors qu'il n'était pas de ce monde. Peut-être qu'avoir fait ses armes avec les gradés de cette table, lui offrait cette protection. Elle lisait alors, avec un petit sourire, amusé. Mieux valait faire comme si tout ce qui venait de se dire, n'avait pas existé.

- Non, cela ira, Martin. Levant les yeux alors sur cet homme, avec qui elle se serait bien mariée, à l'époque. "Votre premier fou rire avec Zenon était ?"Pliant le papier délicatement. N'était-ce pas ce jour où nous nous sommes retrouvés au milieu de nul part, une roue en moins? Amusée au souvenir. Zenon semblait se rappeler, lui aussi, cette aventure rocambolesque. Zenon devait m'amener chez mes parents et voilà qu'en plein milieu du trajet, l'une des roues a décrochée et nous nous sommes retrouvés en plein milieu de la route, seuls, sans moyen de repartir. Même si nous aurions pu avoir un grave accident, la situation nous a finalement fait rire. Allez savoir... Avec un fin sourire.

Caleb connaissait l'histoire, c'était lui qui avait dû aller les chercher, finalement, dans le village voisin. Autant dire que ça avait été une aventure. Il suivait alors du regard Martin, qui tendait la boîte vers l'Allemand.

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Caleb Blakemore
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Hans Wittelsbach
Happy birthday ft. Amélia et al.
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Amélia parlait encore de son fils comme s’il avait 6 ans. « Le brimer… »,répéta Hans en roulant des yeux jusqu’au fond de son crâne. « Je l’ai envoyé au radar, pas à Guantanamo. Il s’en remettra. D’autant qu’on parle d’une faute sérieuse », rappela-t-il. À vrai dire, Hans estimait avoir été clément envers Zac, uniquement car il savait que Sanders était un bon atout malgré son attitude. Cependant, comme tout le monde, sa patience était limitée, et il n’allait donner aucun traitement de faveur à Zac. Ce soir toutefois, puisque Zenon prétendait que son fils n’était pas le genre à aborder son travail à table, ou en tout cas, le petit désaccord qu’ils avaient eut, Hans n’avait aucune raison d’être hostile. « Alors, il n’y a rien à craindre », assura-t-il à Zenon. Si Zac n’abordait pas le sujet, Hans ne le ferait pas non plus.

Mais oui. Au fond, Hans savait très bien pourquoi les De Lascelle s’étaient permis, eux, d’aborder le sujet. Sa réputation le précédait, visiblement. Bien que Hans disait toujours exactement ce qu’il pensait, il enrobait souvent ses paroles d’un enrobage sucré et mielleux, qui avait parfois le don de mettre les nerfs à vif de certains de ses interlocuteurs. Quand son but était de provoquer, de titiller, ou de se moquer amicalement et sans mauvaise intention, il devait avouer que cela l’amusait.

Quand cela ne lui revenait pas au visage. Particulièrement quand il était parfaitement sincère. Ce qu’Amélia prenait pour de l’enrobage était authentique, et la pique qu’elle croyait diriger vers elle ne l’était pas du tout. Comme quoi, à force de tout enrober de miel, on finit par s’engluer. L’insulte fusa, et pris au dépourvu, Hans s’étouffa dans sa chope de bière. « QUOI? », s’étrangla-t-il entre deux quintes de toux. L’Allemand foudroya son hôte du regard. Comment osait-elle lui parler de cette façon alors qu’il venait de la complimenter?! Comment osait-elle dire qu’elle le subissait, alors qu’il avait été l’un des plus agréables avec elle parmi les gens autour de cette table?! Contrairement à Caleb, justement. Pourquoi croyait-elle qu’il s’était adressé au comte et pas à elle?

Le visage de Hans se décomposa quand elle eut le culot de parler d’Oliver. De lui demander pourquoi il le détestait.

Il s’était confié à elle, et elle trahissait sa confiance, après tant d’années. Blessé, Hans se défendit, les lèvres tremblantes, comme chaque fois qu’il mentait. « Vous dites n’importe quoi », se contenta-t-il de dire, d’une voix tranchante. La mâchoire serrée, l’air excédé, Hans jeta un regard furibond en direction d’Amélia. Puisque c’est comme ça, il ne prendrait plus la peine de s’intéresser. Il rejoindrait le camp de Caleb.

Hans n’était pas d’humeur à jouer à l’un de ces stupides jeux. Même l'anecdote rigolote de Malory ne le dérida pas. Quand vint son tour de prendre un papier dans la boite, Hans y plongea la main, et lu sa question à voix haute : « La chose que vous voudrez subtiliser à Zenon? ».

Hans fut tenté de répondre qu’il ne volait pas ses amis, et qu’on le laisse tranquille. Cependant, il avait bien quelque chose en tête. L’Allemand scruta son vieil ami du regard. «… Ses talents de cuisinier ». Hans n’avait que peu changer de régime, qu’il maintenait toujours fidèlement, malgré que ce soit plus protéiné que goûteux. Les quelques fois où il avait pu manger la cuisine de Zenon, Hans avait été impressionné.


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Hans Wittelsbach
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