Zac et faute sérieuse, n'était pas vraiment surprenant. Zenon savait que son fils jouait sur la ligne. Il l'avait déjà entendu dire des choses qui pouvaient être à la limite de l'illégalité. Sans compter son addiction contre laquelle, il se battait au jour d'aujourd'hui. Mais entendre à nouveau ces mots, pouvait allumer, à nouveau, quelques inquiétudes chez ce père de famille. Qu'avait encore fait son fils, pour que son supérieur en parle en ces termes? Il n'hésiterait pas à poser la question au concerné. Pour le moment, il était peut-être temps de rassurer les esprits.
- Parfait. Lâcha-t-il sur le ton de la conversation, pour y mettre un terme, aussi d'ailleurs.
Bon bien sûr, les gens autour de la table, pouvaient avoir cette fâcheuse tendance à allumer des feux, sans même en avoir l'air. Les questions de Martin, pouvaient, tout comme le reste, réveiller des petites tensions autour de la table. La défense de son épouse aussi d'ailleurs, qui faisait qu'Alexia sortait de son mutisme.
- Non bien sûr que non. Ils ont leur part aussi. Fit-il, pour la paix.
Zenon connaissait les défauts de ses enfants, comme leurs qualités. Personne n'était parfait. Mais Amélia était une louve, surtout quand elle avait autour de sa table, une grande partie d'hostilité. On ne pouvait pas en vouloir à sa dame. Qui se retrouvait à se défendre face à l'Allemand qui avait décidé de titiller tout le monde. Il ne pouvait pas avoir l'air si outré, alors qu'il avait lancé une bombe. Amélia n'était pas du genre à se taire, ni à se laisser faire. Même si elle savait être polie, il ne fallait pas abuser de son hospitalité. Le comte ne comprenait pas cette saillie de la part de ce dernier, il prenait ce qu'il avait semé. Pour une fois, Caleb et Amélia étaient clairement sur la même longueur d'onde, même si ce dernier n'avait rien dit.
Bien sûr, des vérités étaient alors assénées, sans pitié. Zenon poussa un léger soupire, Martin fût plus rapide que lui. Calmer les esprits. Que tout le monde se reprennent un peu. C'était toujours comme marcher sur des œufs... Il eut un petit sourire pour son épouse, la remerciant du regard, il lui laissait sa liberté d'aller respirer ailleurs, en compagnie d'une alliée. Tandis qu'ils restaient autour de la table.
- Oula... vous prenez des risques, vous aussi, Martin. Avec un fin sourire. Il était pourtant curieux des questions et de ce que répondrait ses amis. Son regard se porta alors sur la comtesse Leicester. Il l'écouta avec un petit air amusé. En effet, ils avaient bien ri. Oh oui, j'en garde un souvenir très net. Sans doute que les nerfs lâchaient. Avec un petit air complice, son regard se tournant sur Hans, amusé. Oh, mais je vous fais des cours de cuisine quand vous le souhaitez, mon ami.
Voilà, il fallait enterrer la hache de guerre, tenter de faire oublier le petit coup de sang autour de cette table. Pas de doute qu'Amélia, si elle en avait besoin, prendrait l'Allemand à part pour mettre les choses au clair, ou ce dernier le ferait avant.
Etat Civil : Marié à la belle Amélia, père de Zac et Joy Sanders.
03.08.22 14:43
Amélia De Lascelle
Sans doute, leur génération ne faisait que récolter ce qui était semé. Depuis plusieurs décennies maintenant implantés dans les esprits. La rébellion de Joy, d’Arthur, de Violet, et même des Anarchistes n’est pas apparue. Elle s’est nourrie, a grandi, prospéré. Ce que Zenon avait fait près de quarante ans plus tôt, finit par être un choix ordinaire. Enfin, c’est un point de vu qui est difficile de partager à cette table.
En attendant, Amélia de Lascelle continuerait de défendre leur choix. De le protéger. Et dans certaines circonstances de le revendiquer. Surtout, quand ils savaient tous dans quelle situation se retrouvait Violet. - « HANS: Vous dites n’importe quoi. » Souffla un Allemand blême. Sans détonner, la dame rétorque : -“ AMELIA: Je t’ai déjà dit de laisser ma passion tranquille. ” Justement, lors de la discussion qu’il avait voulu évoquer. Devant des témoins. Dont les plus venimeux à l’encontre de la comtesse d’Avon. A quoi s’attendre quand on balance de l’huile sur le feu ? Il grandit. Il brûle l’oxygène. Ses yeux incendieurs s'arrêtent sur Caleb. Elle ne dit rien. Mais au moins eux ne sont-ils pas -encore- tendus.
Le jeu proposé par Colman institua une trêve. Tacite. Une chance pour eux que personne ne soit de mauvaise volonté. Au fond.
Lady Blakemore a un sourire. Charmant sourire. Amélia observe la dame. Cela fait longtemps qu’elle se pose une question. Chaque fois, la réponse est la même. - MALLORY: Zenon devait m'amener chez mes parents et voilà qu'en plein milieu du trajet, l'une des roues a décrochée et nous nous sommes retrouvés en plein milieu de la route, seuls, sans moyen de repartir. Même si nous aurions pu avoir un grave accident, la situation nous a finalement fait rire. Allez savoir... Cet épisode commun arrive bien avant que Zenon devienne un marin, un mari, ou un espion. Il révèle comme cet homme était apprécié des siens. Aimé. Ce genre de réunion met en exergue leurs choix de vie. Leurs décisions sont irrévocables.
- ALEXIA: “ Comment vous en êtes vous sortis ? “ La fin de l’histoire sera sans doute intéressante à entendre.
-ZENON: “Oh, mais je vous fais des cours de cuisine quand vous le souhaitez, mon ami.” une promesse de valeur dans la bouche du cuisinier.
Une chance de semer un peu de douceur parmi les convives aussi. -JOY : “J’ai été son élève. Je peux vous dire que ça marche. “ Rebondit tout de suite la fille, essayant d’adoucir le commandant à son encontre. Ils ne se connaissent pas bien. Pour autant, elle sent l'antipathie dont elle est la cible. Pourquoi ? Il ne lui a jamais dit explicitement. Mais, enfin, n’est-ce pas jour d’Armistice ?
Oliver s’est renfermé comme une huître. Il semble ailleurs. Plus fatigué que lors du dernier verre au club. Les soucis de la maisonnée ont un impact physique. Les Hanovre ont vieilli d’un seul coup. Cela ne doit pas être aisé de maintenir sa fille à distance. Pour autant, ne peuvent-ils décider de faire autrement ? Alexia arrive enfin à attirer son attention. Il prend un papier dans la boîte: - -OLIVER: “Le plus gros défaut de Zenon ? ” Un silence s’impose dans le cercle. Le Prince échange un regard avec le comte. Il réfléchit à la réponse la plus avisée. - “ Pas facile. Je dirais… sa grande… pudeur. On ne sait jamais trop ce qu’il a dans la tête. ” Autant y aller doucement, surtout juste derrière la bataille rangée.
La partie s'achève avec le plat principal. Ils ont bien mangé. Les plats sont déservis. La fille de Zenon profite de l’interlude pour aller dans le salon. Elle s’occupe de l’aspect technique. Même si Zac aurait été plus rapide. Le vil petit lâcheur. La playliste a été confectionnée en fonction des goûts du paternel. Puisqu’il est le roi de la nuit. Ce sera donc de la musique classique, avec ses versions favorites des morceaux d’anthologie. Le son est bon. Grâce à la Strike qui leur a dégoté le matériel haute-qualité. Les basses résonnent dans le jardin. Valentine et Joy échangent un sourire. Elles se sont rencontrées dans un bar. Joe dansait. Val est venue. Maintenant, elles parlent de fiançailles. La vie est bien faite, de temps en temps.
Les filles montrent l’exemple. Main dans la main, elles vont danser sous le ciel clair. Tant pis si c’est une valse. Joe peut apprendre les pas à son amoureuse. Martin se tourne alors vers lady Leicester. Il fait la courbette qui s’impose. Pas noble mais à force d’être entouré par des sangs bleus, il a appris. Il serait plus duc qu’un duc! -MARTIN : “ My lady ?“ fait-il avec beaucoup de théâtre. Les deux couples de danseurs ne pourraient être plus différents. Ils dégagent une sorte de beauté. Les notes de violon sont emportées dans la brise du soir. C’est magnifique.
Mélusine s’est couchée près de Caleb, qu’elle semble avoir élu à son cœur. Mais Ovide veille le silence de sa maîtresse. Ils savent toujours ce qu’ils font. Ils guettent. Ce sont les gardiens de la paix. Ici comme à Bellay d’ailleurs. La dame du lac s’est allumée une cigarette. Elle reste à distance d’Olivia comme d’Hans. La muraille invisible se sent pourtant tout autour d’elle. Au moins, elle ne lance plus d’éclairs bleus. Son regard dérive sur Blakemore, puis sur Hanovre. Tous les deux si dignes et impénétrables! L'envie de danser avec lord de Lascelle est étouffée par sa politesse.
- ALEXIA: “ Zenon ? “ La Princesse Allemande s’est levée pour inviter l’ami de son mari. Le parrain de sa fille. L’homme qu’elle jalouse, autant qu’elle admire. Peut-être veut-elle être un peu plus proche de Violet à travers l’Indien ?
Légende : -AMELIA DE LASCELLE - ZENON DE LASCELLE - JOY SANDERS - ZAC SANDERS - OLIVER HANOVRE - ALEXIA HANOVRE - MARTIN COLEMAN - CALEB BLAKEMORE - Hans Wittelsbach - MALLORY BLAKEMORE
Ah d'un coup Hans découvrait le côté louve et mordante d'Amélia. Pour le coup, Caleb estimait qu'il ne l'avait pas volé. Il pourrait presque remercier Amélia d'avoir su mettre un point final à cette question assez mal placée de la part de l'Allemand. Ce n'était que les mettre tous dans un embarras mal venu. Mais s'il voulait discuter plus tard de tout ça, le juge pourrait se faire un plaisir, de le remettre aussi à sa place. Au moins, la petite histoire de son épouse, remettait l'église au milieu du village.
- Nous avons dû marcher jusqu'au village voisin et trouver quelqu'un qui était prêt à nous laisser utiliser son téléphone pour pouvoir appeler Caleb et une dépanneuse. Avec un sourire tranquille.
Tout ce petit groupe de nobles avaient vécus leurs propres aventures, un groupe qui faisait beaucoup de choses ensemble, finalement. Même aller boire des verres au pub, avait fait partie de leurs découvertes. Le comte fumait tranquillement, tout en écoutant les échanges, son humeur restait neutre. Il n'avait pas manqué le regard de la maîtresse de maison, mais il n'avait aucune raison de se montrer désagréable avec elle. Contrairement à ce que beaucoup pouvaient penser, il savait se tenir et faire au mieux, pour son ami. Parce qu'ils étaient là pour Zenon, non pas pour régler leurs problèmes. Les deux hommes avaient, depuis longtemps, mis les choses au clair et pas de la façon la plus paisible qui soit.
Car si l'on pouvait en effet parler d'un don de cuisine pour son ami, Oliver prenait des pincettes pour parler de pudeur. Zenon pouvait avoir un tout aussi mauvais caractère que son épouse, quand on touchait aux points sensibles. Enfin, tout le monde n'avait pas à le savoir. Heureusement, tout se tassaient encore un peu plus, quand ils se retrouvèrent à manger. Voilà de quoi mettre tout le monde d'accord. Les conversations vont bon train, jusqu'aux cafés. Blakemore observait les couples qui dansaient, tranquille, sortant ses cigares, qu'il proposait à ceux qui se trouvaient encore autour de la table, Hans, Oliver et bien sûr Amélia.
- Ce n'est pas des Sanders, mais je pense qu'ils vous plairont quand même.Rien de plus qu'une petite pique, mais qui ne cherchait pas non plus à lancer la guerre. Après tout, il offrait une offrande de paix, non? Hans tu fumes avec nous, j'espère. Jetant un regard à Zenon qui dansait avec Alexia. Je ne savais pas qu'il avait été blessé pendant l'attaque de l'ambassade... allumant tranquillement son cigare. S'adressant de ce fait, à Amélia.
Et oui, difficile de cacher une blessure par balle à un juge. Il l’avait remarqué, cette blessure à la tempe. Enfin... heureusement pour les de Lascelle et leur secret, que finalement, cette attaque ait eu lieu dans le temps de celle de l'ambassade.
Mallory avait accepté la proposition de la danse de Martin, avec un fin sourire, elle avait posé sa main dans la sienne pour se lever et le suivre sur la piste de danse improvisée. Cet homme n'était pas de leur monde, pourtant, elle avait une vraie appréciation de ce dernier. Peut-être parce qu'il n'avait rien à prouver à personne, il était sans doute le plus naturel de tous.
- Comment allez-vous Martin? Ils se voyaient peu. Lui aussi, avait décidé d'aller vivre loin de l'île d'Angleterre.
Hans sourit. « Je considérerais ton offre alors », répondit-il à Zenon. « Peut-être réussiras-tu à m’éloigner de mes oeufs crus? ». Il pouvait toujours rêver, mais Hans n’était pas contre apprendre des nouvelles recettes, tant qu’elles étaient santé, et ne requéraient pas trop d’étapes. Le sportif n’avait jamais eu la patience de cuisiner des plats trop compliqués, et avait toujours gardé un régime simple. Contrairement à Zenon, la nourriture n’était pas nécessairement une source de plaisir pour Hans.
La bière en revanche, ça oui. Puisqu’il resta relativement peu bavard pendant le dîner, pour des raisons qui n’échappèrent sans doute à personne, il combla le vide en buvant sa bière ambrée. Il répondit tout de même à Joy qui lui assurait les talents de son père en matière de cuisine, puisqu’elle fut son élève. « Je n’ai pas de mal à le croire. Tout est très bon Joy », lui assura-t-il, avant de relancer la discussion en évitant bien de parler de l’actualité. « Puis-je vous demander dans quel domaine travaille votre amie, madame…? » Hans ne croyait pas avoir été présenté à cette femme. Il avait bien compris ce qu’elle était pour Joy, mais il se gardait d’utiliser autre chose que le mot «amie», simplement pour épargner certaines oreilles plus sensibles à table.
Le dîner terminé, ce fut le tour d’un interlude musical, que Joy avait justement préparé. Hans eut un pincement au cœur en entendant les premières notes. Le Danube Bleu. Johann Strauss. Une valse. Pourtant, Hans s’efforça de ne pas tourner la tête en direction d’Alexia. Son regard en aurait dit beaucoup trop long pour qui saurait l’interpréter. Il sentait déjà une tension entre Oliver et lui, et il ne voulait pas l'aggraver. Joy et son amie s’invitèrent sur la piste, suivies de Martin et Mallory, puis de Zenon et…
Hans se redressa vivement dans son siège, et fixa d’un regard affligé et envieux la princesse et le comte, main dans la main. Pourquoi lui?!
Puis voilà maintenant qu’il se retrouvait seul avec Caleb, Amélia et Oliver. Dans d’autres circonstances, il aurait proposé à Amélia de danser avec lui, et de laisser ces deux vieux aigris radoter ensemble du bon vieux temps. Mais là… après ce qu’elle avait osé dire, c’était hors de question. Hans vida le fond de son verre en un seul trait, tandis que Caleb sortait sa boite de cigares. « N’espère pas trop, Caleb. Je ne fume pas depuis 58 ans, je ne commencerai pas aujourd’hui », répondit-il, une moue de dégoût lui faisant froncer les narines se dessinant sur son visage, avant de se murer dans un silence obstiné, et un peu vexé..
Localisation : À Scotland Yard ou au Gentlemen's Club
Profession : Commandant de la division du crime organisé
Etat Civil : Divorcé
18.08.22 4:20
Zenon de Lascelle
La tension passait. Les dames avaient ce don pour calmer les choses. Même si entre elles, elles pouvaient se mordre aussi. Pour le moment, personne ne souhaitait que tout parte trop loin. Les sujets étaient recentrés, il avait un fin sourire à la répartie de l'Allemand, quand il lui proposa de lui faire quelques cours de cuisine.
- Oh, mais c'est ce que j'essaie et espère faire depuis 30 ans Hans! Taquin bien sûr.
Zenon ne l'avait jamais obligé à manger quoi que ce soit qui ne lui plaisait pas. En fait, quand il l'avait accueilli chez lui, à chaque fois, il avait fait attention à son régime. Pour qu'il se sente chez lui. Pas besoin de mettre mal à l'aise son invité, concernant la bouffe. Mais puisqu'il était prêt à avoir droit à quelques conseils, il se ferait un plaisir de rendre son œuf cru, beaucoup plus attractif. Sa fille soutenait la proposition, il lui faisait un petit clin d'oeil, cela avait été un plaisir de faire ces ateliers avec elle. La cuisine s'était souvent retrouvé comme un champ de bataille, mais ces moments fille/père avaient aidé à resserrer les liens de leur relation.
Le repas était en effet, excellent. Tout le monde s'était donné. Lui qui était le cuisinier en général, appréciait qu'on lui fasse à manger aussi. Une des plus belles preuves d'amour à ses yeux. Puisque c'était sa meilleure façon de le démontrer aux siens. La musique qui montait, le faisait sourire. Son regard croisait celui de sa dame, il l'aurait bien invité, car danser, représentait l'une des bases de leur relation, mais la belle princesse allemande, leur passait devant. Il voyait sa main, son regard et la prenait avec un nouveau sourire, en se levant.
- Avec grand plaisir, Alexia.
Allant donc avec elle sur la piste de danse. Voilà qu'il ne pouvait imaginer qu'avec une simple danse, il se retrouvait être au cœur de la jalousie de deux personnes présentes. Hans et même Amélia. Mais que cette dernière ne s'inquiète pas. Son beau comte ne l'oubliait pas, il l'inviterait ensuite. Pour le moment, suivant les pas de la musique, avec une certaine facilité, il prenait le temps de discuter avec la mère de sa filleule. Elle avait l'air fatiguée. C'était presque inquiétant.
- Comment allez-vous, Alexia? En face-à-face, la musique couvrant leur échange, il se permettait de réellement lui demander les choses. Après tout, s'il avait bien échangé avec Oliver, jamais encore, Alexia et lui, avaient réellement eu le temps de se parler. L'histoire de Violet planait sur le couple Hanovre, qu'importe ce qu'ils essayaient de faire.
De Lascelle avait déjà prévu de faire venir Violet le lendemain, autant préparer un peu le terrain. Leur rappeler, à tous, qu'ici, malgré tout, il était leur ami.
Etat Civil : Marié à la belle Amélia, père de Zac et Joy Sanders.
19.08.22 21:34
Amélia De Lascelle
Certaines rencontres ne se faisaient que dans un contexte particulier. Un contexte qui impose à des individus de se rassembler. Par exemple, l’une de ces fêtes d’anniversaire. - HANS: “ Puis-je vous demander dans quel domaine travaille votre amie, madame…? Demanda-t-il visiblement incertain sur la manière de faire.
Heureusement pour lui, les filles forment un couple lesbien épanoui et bienveillant. La fille de Zenon sourit avec une sorte de patience que l’on a pour les ignares. - JOY: “Ma fiancée.” Corrige la jeune femme avec sérénité. Le mariage homosexuel est légal depuis une paire d’années. Les mentalités ont suivi pour la plus grande majorité. Mais Joe sait que à cette table il n’est pas inutile de le rappeler de temps en temps. - VALENTINE: “Val. Je suis officier de l’armée de l’air. ” Une femme à son poste ce n’est pas encore tout à fait commun.
Un peu plus tard, les duos se forment pour aller sur la piste de danse bucolique. Ils tournoient tous et toutes sur cette cadence mémorable. Il y avait également des répliques qui étaient mémorables. Celle de sieur Leicester avaient le don de rester en mémoire chez l'Américaine. Elle eu envie, mais ne releva pas la pique concernant la production familiale. Maintenant qu'Hans avait éclairé leur discorde, c'était hors de question. -CALEB: Je ne savais pas qu'il avait été blessé pendant l'attaque de l'ambassade... Là, Madame de Lascelle dégna écouter. Elle porta ses yeux bleus sur son espion de mari. -AMELIA: “ Vous ne savez pas tout en effet Caleb. ” Sous couvert, de son fiel, la dame pouvait plus aisément protéger le secret de son Amant. C'était un rôle qui lui convenait puisqu'il servait les siens.
Certaines musiques ne vieillissent décidement pas. Tout le contraire de cette bande de vieux potes. MALLORY: “Comment allez-vous Martin?” Colman donnait peu de nouvelles à ses camarades d'infanterie. Au début, c’était son deuil personnel qui l’avait coupé de cette partie de sa vie. Puis, comme tout ce qui dure, il en avait pris le pli. Les lettres d’Amélia lui servaient de boîte à ragots en même temps que des mises à jour sur les aventures des uns et des autres.
Il se prêtait au jeu quand ils étaient réunis: -MARTIN : “ Bien. Très bien. Cela me fait plaisir de vous retrouver tous et toutes.“ Précisa-t-il dans sa volonté de soutenir les femmes et les luttes dont il entendait parler autour du monde. A son échelle, bien entendu, il aidait les opprimées. - “ Je viens de finir un chantier. Une école dans le sud du Laos. “ La pension de son défunt mari lui permettait de vivre chichement. Il suivait donc son coeur allant de chantier en chantier. La comtesse d’Avon l’avait plusieurs fois incité à venir en Inde. Peut-être finirait-il par se décider. -” Et toi ? comment tu vas ? Toujours aussi occupée partout ? J’imagine que tu es contente qu’Arthur prenne son envol ? C’est pour quand ? “ La mère était toujours mieux informée que le père dans ce genre de cas.
Un peu plus loin, Alexia posait délicatement ses mains sur les épaules du marin. Ils étaient de bons danseurs de valse. C’était inscrit dans leur ADN peut-être. - ZENON: “ Si je peux me permettre, vous semblez fatiguée.” Une observation partagée par tout le monde ici présent. Il est bon que quelqu’un amène le sujet sur le tapis. Même si c’est un tapis de verdure. En vrais aristocrates, ils parlent peu, ou mal, de leurs soucis. Les vrais soucis sont ceux qui atteignent à la vie. - ALEXIA: “ Je fais un peu d’insomnie.“ Les jours sont devenus une année maintenant. Depuis le jour où sa fille avait quitté son domicile conjugal. Depuis qu’elle avait compris que les angoisses de sa princesse étaient fondées. Qu’elle n’avait pas exagéré son mal être. - “ Je pense que je vais aller en Bavière au calme. Il faut que j’en parle avec Oli. “ Maintenant, le drame de Violet lui servait aussi d’alibi pour un secret plus intime. Le docteur Zimmerman n’avait pas pris de détour. - ” Pourrez-vous l'emmener pêcher de temps en temps ? Je sais que cela lui fera plaisir. “ Le Prince d’Hanovre n’avait pas beaucoup d’amis. De vrais amis qui lui soient chers.
-ZAC: “ Hellow m’man. ” Le fils prodige se penche vers Amélia. Leur parentés se lit dès qu’ils sont côte à côte. Les yeux, le menton, la façon de sourire, l'air de tout dire. Il pose un baiser sur sa joue. Il transpire un mélange de cigarette, de sueur, d’eau de cologne. Il a passé une chemise blanche propre et un fute noir, avant de venir dans le jardin. - “ Ça va ? Tu danses pas ? ” Le flic se redresse, avec son dos un peu fatigué par la planque. Il salue vaguement le juge et le commandant qui sont assis. - “Salut les gars.” C’est bien parce que c’est la fiesta de Zenon!
-AMELIA: “ Tu as encore mal au dos ?” Les signes ne trompent pas un œil aiguisé comme le sien. La comtesse se lève tout de suite. - “Viens avec moi.” ZAC: “ M’man… Okay okay. Je viens.. ” Le flic lève les mains en réédition directe devant la louve indienne. Ce n’est pas une soirée à tergiverser. Elle lui en voudrait à mort. Junior croise le regard des filles. Il leur adresse un clin d'œil. Il profite que la mère ait le dos tourné pour communiquer en langue des signes. “Elle est fâchée ou quoi ?”. Il suit la maîtresse de maison.
Une fois qu’ils sont dans la salle de bain des parents, il prend la température. Entre soin et infos. La comtesse lui fit un résumé neutre. Leur père est content. Martin restera une bonne semaine ici. Pour les potins, il devra demander à sa jumelle. Une fois le soin fait, Amélia sort un paquet d’un placard. -AMELIA: “ C’est un nouveau réveil-matin.” Comment a-t-elle deviner ? - “ On verra plus tard. Va saluer ton père. ” Ils se passent le cadeau. La dame n’en a pas encore fini. -” Et Zac ? Sois gentil ce soir. ” L’avertissement mériterait bien une réplique. Un peu acide. -ZAC: “ A vos ordres … Madame la Comtesse. ” Et toc.
La comtesse file. Il est temps de passer aux glaces. Elle informe les apprentis. Elle demande aussi de préparer les bougies du gâteau. Maintenant que tout le monde est ENFIN là. Junior se retrouve dans le jardin. Il pose le cadeau à la place de son père. Puis, il fait le tour de la table pour aller le subtiliser à lady Hanovre. ZAC: “ Tu m’excuses une seconde Alexia ? ” Zac souria aussi charmeur que taquin. Personne ne le referait. Son regard se pose sur son père. Il lui sourit et l’enlace affectueusement. “ Haha! Bon anniv p’pa! ” Un frottement du dos énergique. Un baiser sur chacune des joues. ZAC: “ Vous avez l’air plutôt en forme!. ” Aux vues de ce qui s’est passé récemment !
Colman s’avança ensuite pour venir saluer le flic. Chaque fois, ils constatent que le temps passe!!
Légende : en gras du penjabi dans le texte. -AMELIA DE LASCELLE - ZENON DE LASCELLE - JOY SANDERS - ZAC SANDERS - OLIVER HANOVRE - ALEXIA HANOVRE - MARTIN COLEMAN - CALEB BLAKEMORE - Hans Wittelsbach - MALLORY BLAKEMORE
Mallory avait réellement été touchée par le drame qui avait touché ce militaire. Martin était un homme qu'elle appréciait, qu'importe qu'il préfère les hommes. Cela ne changeait rien à ce qu'il était lui. Mais comme beaucoup de sa caste, elle n'était pas tellement du genre à beaucoup démontrer d'affection pour les autres. Elle lui avait envoyé une carte en plus que celle que Caleb avait faite, simplement pour lui faire part de son soutien. Donc sa question, alors qu'ils dansaient tous les deux, était sincère et réellement intéressée par ce qu'il vivait maintenant. Encore un homme qui voulait sauver le monde, mais cela n'était pas très étonnant, vu le caractère de ce dernier.
- Oh, un sacré chantier, j'imagine? Elle n'avait jamais ressenti ce besoin d'aller aider les plus faibles dans des pays qu'ils ne savaient sans doute pas placer correctement sur une carte. Ce n'était pas cette comtesse, qui avait le syndrome du chevalier blanc. Je vais bien, il y a beaucoup à faire, oui. Elle n'était pas une femme d'affaire, comme leur hôtesse, mais elle participait à pas mal de fondation. La période demandait d'être sur plusieurs fronts. Un fin sourire aux lèvres, le mariage était une excellente chose pour les Blakemore et Arthur avait l'air plutôt heureux, il ne disait en tous les cas pas le contraire à sa mère. Oui, il devient un homme accompli. Après tout, leur fils avait déjà pris son envol depuis longtemps. Le mariage n'était que la suite logique des choses. Le mois prochain. Enfin. Les préparatifs sont épuisants. Surtout pour un mariage de cette taille. Vous n'avez pas reçu l'invitation? Tous les proches de Caleb avait été invité, normalement... il se pouvait que certaines enveloppes se soient perdues dans les mouvements de courrier.
Caleb avait un petit sourire en coin, alors qu'Hans faisait savoir à quel point il appréciait la fumée. Bien sûr qu'il le cherchait un peu. C'était de bonne guerre, pour l'avoir mis dans une sale position, il pouvait être sûr que le juge ne laisserait pas passer aussi facilement. Même s'ils pouvaient être amis, Caleb n'était pas du genre à apprécier qu'on le mette dans des situations malaisantes. Encore plus quand cela concernait Amélia de Lascelle. C'était ainsi. Il avait un léger rire, alors qu'il allumait tranquillement son cigare.
- Mmm... tu ne sais pas ce que tu rates, mon ami. Je te conseil de laisser un peu ta morale de côté et tester. Qui sait... on ne vit qu'une fois. L'observant. Ne fais pas cette tête, j'ai l'impression de voir mon ancien apprenti.
Et se faire comparer à Léandre, n'était pas toujours un compliment de la part de Blakemore. Enfin. Il haussa légèrement un sourcil à la remarque, presque acerbe d'Amélia. Surtout qu'il ne comprenait pas d'où cela pouvait venir, après tout, si le comte d'Avon avait été blessé pendant l'attentat de l'ambassade, c'était une information qu'ils auraient pu leur donner, non?
- Je le vois bien, oui. La fixant. Comment va-t-il? La question était vraie, intéressée, prouvant que la santé de SON ami lui importait.
Le fils prodige faisait son apparition. Zac avait la mine du flic qui venait de bosser beaucoup trop pour ce qu'on le payait. Au moins faisait-il l'effort d'être présent pour son père. Il lui rendait son salut. Caleb voyait bien que c'était un bon moyen, pour sa mère, de filer, d'éviter d'avoir plus à discuter avec eux.
- Nous aurions dû parier sur sa venue. Avec un sourire pour Hans. Ils allaient vite voir, si le fils de Zenon allait rester sage, ou pas.
Mais Hans semblait n'avoir d'yeux que pour le fêté et la belle princesse allemande. Ce n'était pas nouveau, il avait remarqué depuis longtemps, ce qu'il pouvait se tramer entre les deux. Il secoua légèrement la tête, en crachant de la fumée par le nez. Les relations dans leur monde étaient compliquées, il savait qu'Oliver et Alexia n'avaient pas les mêmes accords que Mallory et lui, dommage pour le sportif esseulé.
- Vous restez dormir, Oliver? Autant discuter avec ce dernier.
« Fiancée! Félicitations, je n’étais pas au courant. À vrai dire, je suis un peu à la traîne concernant les dernières nouvelles de vous tous », admit-il avec un sourire désolé. Les affaires en cours à Scotland Yard l’avaient passablement occupé, mais ce ne serait pas avec Joy qu’il en parlerait. Hans apprit le métier de Valentine, dont il ne pouvait être qu’admiratif. « Vous devez avoir beaucoup de courage dans ce cas. Vous et Joy avez donc décidé de risquer vos vies ensemble… », résuma-t-il. Joy faisait un métier dangereux, enfin, là où elle allait, et celui de Valentine l’était tout autant. Toutes les deux avaient bien du courage, finalement.
Hans, lui se demandait s’il aurait le courage de rester ici jusqu’à la fin de la soirée, qu’il commençait à trouver pesante depuis son altercation avec Amélia. Caleb, bien sûr, n’arrangeait rien. Hans secoua la tête. « Pourquoi tiens-tu tant à me faire fumer tes maudits cigares Caleb? Merci, mais je n’en veux pas. Point. J’aurais sans doute des regrets à la fin de ma vie, mais commencer à fumer n’en fera pas partie, tu peux me croire », affirma-t-il, en baissant les yeux au fond de son verre.
Tandis que les danseurs prenaient d'assaut la piste de danse, Hans fut momentanément distrait de sa rêverie maussade par la réplique d’Amélia qui venait de fuser contre Caleb, comme si ce dernier l’avait piqué. Normalement, il aurait tendu l’oreille, mais là, non. Que ces deux-là s’entredéchirent jusqu’à la fin des temps, pour ce qu’il en avait à faire! Il noya son amertume d’une gorgée de sa bière allemande.
Pour couronner le tout, voilà que le fiston débarquait enfin. Hans n’exagéra pas les salutations, levant simplement son verre vers Zac en signe de bonsoir. Amélia s’éclipsa ensuite avec son fils, en échangeant quelques mots «indiens». Il imaginait déjà l’Américaine entrain de briefé son fils sur les détails de la soirée, en plus de l’avertir de maîtriser son mauvais caractère. Amélia a beaucoup de qualités, mais la subtilité n’en était pas une…
« Au moins, Zenon sera content de le voir », dit Hans en haussant les épaules. « En tout cas, si tout se passe bien. On peut parier là-dessus si tu veux. Je crois qu’il restera sage ». Hans s’était promis d’éviter les conflits jusqu’à la fin de la soirée, donc peu probable que Zac soit provoqué par ce qu’il dirait. S’il s’énervait, se serait contre ses parents, forcément, pour une raison ou une autre. Zac avait peut-être l’air fatigué, mais pas énervé, c’était déjà ça, pensa Hans, en reprenant une gorgée de bière. Il se gardait normalement ce genre d’abus d’alcool que pour l’Oktoberfest, mais la soirée se passait tout de même un peu mieux ainsi.
Localisation : À Scotland Yard ou au Gentlemen's Club
Profession : Commandant de la division du crime organisé
Etat Civil : Divorcé
22.08.22 5:10
Zenon de Lascelle
Si les conversations pouvaient parfois être tendues dans ce petit groupe, la danse elle, remettait tout le monde à même niveau. Zenon appréciait Alexia, et ce, depuis longtemps. Parce qu'elle prenait soin de son ami. Oliver était un homme plutôt effacé, qui n'aimait pas être le centre de l'attention, elle avait toujours fait attention à lui et l'avait un peu sorti de sa carapace. Même si, bien entendu, Hans pouvait être une sorte d'ombre sur ce couple. Le comte ne se mêlait pas trop de cette affaire, il savait qu'Amélia avait une idée plutôt arrêtée là-dessus. Lui préférait rester loin de tout ça. Il était moins neutre en ce qui concernait Violet, bien entendu. Il avait dit le fond de sa pensée à Oliver, il se doutait bien qu'Alexia avait, elle aussi, été mise au courant. Mais son air aujourd'hui, lui faisait comprendre qu'elle était sans doute plus touchée par toute cette affaire qu'il ne se l'était imaginé. Ou alors, est-ce que cela cachait un mal plus profond.
- Juste des insomnies?
Parfois, il suffisait de trouver l'origine pour y mettre un terme. Il haussa légèrement un sourcil quand elle parla de partir en Bavière, seule. C'était étonnant. Pourquoi y aller sans son époux? Est-ce que toute cette affaire mettait réellement à mal ce couple?
- Est-ce qu'il y a un problème entre vous deux? Ce n'était pas dit qu'elle lui en parle, mais il pouvait bien poser la question. Je sais que l'histoire avec Violet vous pèse beaucoup. J'en suis vraiment navré. Même s'il soutenait sa filleule, cela ne voulait pas dire qu'il ne pouvait être empathique avec les parents. Ils avaient leur part dans cette histoire, ce n'était pas pour autant que c'était plus simple d'avoir des problèmes avec ses enfants.
Sa façon de lui demander de prendre soin de son époux, pourrait avoir de quoi inquiéter. Comme s'il y avait une sorte de résignation et une envie de ne pas revenir. Il l'observait, cherchant à savoir ce qu'elle sous-entend ou passait comme message caché. S'il y en avait un.
- Dois-je m'inquiéter? Zenon, contrairement à ses pairs, évitait de trop tourner autour du pot. Il préférait que les choses soient dites, pour que les informations soient données et qu'il n'y ait pas d'angle mort. Mais bien sûr, j'irai pêché avec lui. Dans un petit sourire.
De Lascelle avait l'habitude de prendre soin des Hanovres, entre Violet, Oliver, le reste de la famille.
- Je suis là pour vous aider, vous le savez, n'est-ce pas?
Mais tandis qu'ils discutaient, en terminant la valse, voilà que le couple de danseurs était arrêté par son fils, qui pointait finalement son nez. Il lâchait doucement Alexia, la remerciant de la danse, lui promettant une autre, si elle souhaitait, avant de prendre Zac dans ses bras, pour le saluer.
- Fils. Avec un sourire réellement heureux. Merci d'être là. Prenant doucement ses joues, pour l'observer. Je suis heureux de m'être fait avoir par votre mère. Taquin. Avant de se reculer un peu, pour laisser le parrain de Zac le prendre dans ses bras, qu'ils se saluent correctement. Venez prendre place, il reste de quoi manger et boire.
Etat Civil : Marié à la belle Amélia, père de Zac et Joy Sanders.
26.08.22 14:08
Amélia De Lascelle
- HANS: “ « Vous devez avoir beaucoup de courage dans ce cas. Vous et Joy avez donc décidé de risquer vos vies ensemble… » Souffle le commandant, au milieu des autres conversations. Il n’a pas tort. L’une comme l’autre font un métier dangereux. Elles savent qu’elles peuvent avoir un coup de fil dévastateur un jour ou l’autre. - VALENTINE: “ On aime le Royaume. ” Joy n’a pas voulu de la double nationalité de sa mère. A sa majorité elle est déclarée Anglaise. Point final. Peut-être pour compenser le fait qu’elle boude l’aristocratie ? - “ Son courage ça fait partie de ce qui m’a séduit chez elle. Elle fait ce qu’elle doit faire et elle assume le prix. ”
Colman a plaisir à parler de son activité avec la comtesse. Cette petite bande est celle en qui il a le plus confiance. Même s’ils ne sont pas tout à fait du même monde, ils n’ont jamais fait de grosse différence. En tous les cas pour ce qui concerne les garçons. Dommage que ça soit plus compliqué pour ces dames. MALLORY: “Vous n'avez pas reçu l'invitation?” S’assure lady Blakemore en dansant avec élégance. Il n’est pas inutile de vérifier. Le courrier au long court connaît régulièrement des problématiques. Martin n’a pas vraiment d’ordinateur. Il passe par celui de Chân Lý. Le cuistot qui tient la cantina en-dessous de son appartement. Un grand cinq pièces qu’il sous-loue la majorité de l’année. -MARTIN : “ Ça ne me dit rien. Je pense que j’aurai retenu. Mmm. Je vais m’organiser pour rester jusque-là. “ Par chance, il n’y a pas de chantier avant le mois d’octobre. Il est libre de ses mouvements. Si les gars sont disponibles ça peut être une bonne opportunité pour se retrouver un peu plus. -” Je peux vous emprunter une chambre quelques jours avant le mariage, tu crois ? “ Sinon, il y aura bien Zenon pour le reprendre ici. Il a comme qui dirait sa chambre attitrée!
L’air de rien Amélia se pencha pour saisir l’un des cigares. Si en rencontrant Zenon, elle a réussi à baisser sa consommation de tabac, elle ne s’en est pas débarrassé. Chez les Sanders fumer est normal. On goûte la production locale. On compare. Pendant que Caleb cherche Hans, elle se prépare sa petite dégustation. Encore aujourd’hui le geste est enraciné dans sa mémoire. -CALEB: “ Je le vois bien, oui. Comment va-t-il? ” Amélia alluma le bâton de tabac. Le parfum épicé lui monta au nez. Elle identifie aisément certaines fragrances. Pendant un instant, elle songe aux dégustations que faisait son père avec la fratrie. -AMELIA: “ Comme un homme qui a frôlé la mort. Il est perturbé. Fatigué. ” Amé tourne la tête pour ne pas enfumer ses interlocuteurs. Elle revient ensuite sur eux. Maintenant que les enfants savent que leur père est un 007, elle devrait se sentir soulagée. Ne plus être la seule à savoir ce qu’il en est. Mais, il n’en est rien. A ses yeux, Zenon est d’autant plus en danger. -“ Il a besoin de ses amis. ” Maintenant, ils peuvent comprendre pourquoi lady de Lascelle à organisé cette surprise.
- ZENON: “ Juste des insomnies?” - ALEXIA: “ Mmm et mon anxiété naturelle. “ Au moins avait-elle réussi à mieux la gérer que sa propre mère. Elle l’avait transmise à ses filles. Maintenant, les aigreurs d'estomac pouvaient lui gâcher la vie. - “ Ne devenons pas tous un peu plus inquiets avec l’âge ? “ Plus jeune, elle avait souri de voir ses grands-parents billieux. Maintenant, elle les comprend.
L’intuition de M. de Lascelle fait parfois parler ses proches. Un homme avec un sens aiguisé de l’observation… Il est difficile de lui faire des cachotteries. -”Est-ce qu'il y a un problème entre vous deux? Je sais que l'histoire avec Violet vous pèse beaucoup. J'en suis vraiment navré.” Alexia lui souria. Elle n’est pas du tout fâchée, plutôt reconnaissante et envieuse. Elle sait que Zenon a eu une discussion avec Oliver. Mais ça n’a pas suffit… - “ Non, non, nous nous entendons toujours sur l’essentiel lui et moi.“ L’affection servait de ciment à cette relation. L’amour s’était concentré sur leurs filles. Cela lui convenait. La Princesse ne demandait pas plus à son compagnon de vie. -”Dois-je m'inquiéter?” Il est vrai que le marin est bien plus direct. Peut-être vient-elle chercher un peu de ça ? Pour autant, l’allemande rassure, comme elle a appris à le faire, depuis petite fille. - “Non. Je fais en sorte que tout se passe bien. Ne vous tracassez pas Zenon. “ Il n’est pas si aisé de dire que l’on a besoin d’aide. Surtout qu’il a eu ses propres soucis à gérer, lui a-t-on dit. -”Je suis là pour vous aider, vous le savez, n'est-ce pas?” - ” Nous sommes là aussi pour vous mon ami. Ne l’oubliez pas. “ A peine lui a-t-elle murmuré ces quelques mots, qu’ils se séparent.
Voir les de Lascelle ensemble est toujours une expérience. Les jumeaux n’ont pas été élevés comme les filles et Arthur. Ils sont plus bruts de décoffrage. C’est à la fois amusant et perturbant. Comment imaginer que Zac devienne le futur Comte d’Avon ? Il n’a rien pour… - ZENON : “Venez prendre place, il reste de quoi manger et boire.” Bras dessus, bras dessous, père et fils approchent des victuailles.
-ZAC: “ AHAHA ! Attendez père. J’ai amené de quoi boire.” Une main sur l’épaule de son père, Junior tire un sourire de guingois à sa jumelle. Un signal entre eux. Joy comprend qu’il est allé faire du stock dans l’une des distilleries clandestines. Il n’y en a plus beaucoup. Mais évidemment qu’un striker a toutes les bonnes adresses. Il sort de son sac en papier une bouteille non étiquetée. “ Vous allez m'en dire des nouvelles! ” Il lui tend la bouteille d’eau de vie pure. ” Bobby vous souhaite un joyeux anniversaire! JB et les gars aussi.” Joe fille chercher des verres propres pour la tablée. Une tournée générale s’impose!
Depuis, l’arrivée du dessert, Le prince allemand écoute les conversations d’une oreille distraite. Il regarde comment ces dames dansent. Son regard passe d’Alexia à Mallory. Il remarque qu’elles ont la même façon de se tenir. -CALEB: “ Vous restez dormir, Oliver?” Entendre son nom est comme une petite alarme intérieure. Hanovre pose son regard sur son vieil ami. Il déduit la question plus qu’il ne l’a entendue. -OLIVER: “ Je suppose que oui. “ Il ne ferait rien qui épuise Alexia. Il voulait lui épargner des difficultés. Ce serait comme sa dame voulait. Il en avait toujours été ainsi. Lui-même n’était pas certain d’avoir envie de rester ici avec eux jusqu’au lendemain. Savoir qu’Hans et Alexia dormaient sous le même toit… Mais, il était prêt à faire des efforts. Il sentait, plus qu’il ne comprenait, en quoi c’était important pour ce soir.
La dame allemande revient à la table. Son regard passe sur les trois hommes présents. Finalement, il s'arrête sur la comtesse d’Avon. - ALEXIA: ” Zac reste fidèle à lui-même. “ Le sourire n’est pas aussi amical qu’avec l’époux. Elles ne se sont jamais cachées le fait qu’elles ne s’apprécient pas beaucoup. D'ailleurs, Alexia ne saisit pas trop ce qu’Hans lui trouve. -AMELIA: “ Au moins lui assume-t-il ce qu’il veut. ” Les filles se regardent. Oliver tousse un peu. Il comprend plus ou moins qu’il y a un message implicite. De quoi le mettre mal à l’aise.
Valentine arrive à ce bout de table pour servir l’eau de vie à celles et ceux qui veulent. La Princesse refuse poliment. Amélia retient la main de sa future belle-fille. Que la ration supplémentaire reste elle sera consommée! Joy Sanders passe sous une table pour aller au centre du cercle. Zac lui passe au-dessus d’une table pour aller la retrouver. Ils ont tous les deux un verre à la main. Ils auront 35 ans dans un mois. Ils portent sur eux la vigueur de leur âge. La force des loups indien circule dans leurs veines. Qui pourrait s’imaginer qu’ils ont échappé à la Mort quelques jours plus tôt. Leur mère se lève et tend son verre elle aussi. - JOY: “Lauṅga lā'īva zainana ! ” -ZAC: “ Lauṅga lā'īva zainana ! ” -AMELIA: “ Lauṅga lā'īva zainana ! Une longue vie à Zenon. ” traduit la commerçante aux anglophones. Puis la dame siffle.
Les Malinois approchent. D’un signe ils s’assoient. La dame donne un cordon à Ovide, au bout duquel, est suspendu un petit paquet cadeau. AMELIA: “Donne à Zenon.” Mélusine et Ovide vont côte côte porter le présent au Maître de la maisonnée. Joe prend vite une photo pendant que son frère se marre. Le gâteau est dans les assiettes. Une deuxième tournée est déjà en cours de service autour de la table. -AMELIA: “ Merci d’être là. ” Oui, Amélia reconnaît volontiers que c’est une belle preuve de leur amitié. Elle sourit à Oliver, Hans et Caleb, avant de regarder les réactions de Zenon.
Zac débarque à la table des gars. Il fait une courbette devant la comtesse d’Avon, lui présente sa main. De l’autre côté, Joy opère de la même façon avec le roi du jour. Ils vont sur la piste à quatre. A la vue de la scène, Lady Hanovre détourne un peu le regard. Ses yeux s’attardent sur Hans. Un sourire mélancolique lui échappe. Très vite, elle invite son époux à danser. Que la fête continue!
Légende : en gras du penjabi dans le texte. -AMELIA DE LASCELLE - ZENON DE LASCELLE - JOY SANDERS - ZAC SANDERS - OLIVER HANOVRE - ALEXIA HANOVRE - MARTIN COLEMAN - CALEB BLAKEMORE - Hans Wittelsbach - MALLORY BLAKEMORE
La poste n'était vraiment plus ce qu'elle était. Voilà qu'on ne pouvait plus lui faire confiance. Heureusement que Mallory pouvait rencontrer Martin maintenant, sinon, il n'aurait pas su qu'il était invité au mariage d'Arthur. Après tout, il avait été le mari du cousin de Caleb. Il faisait partie de la famille quelque part. Elle avait un petit sourire pour ce dernier.
- Sachez donc, que vous êtes le bienvenu.
Cela ferait plaisir à son fils. Martin était un homme qui était en général apprécié, un peu partout. Un fin sourire marquait les traits de la comtesse. Elle appréciait l'effort de son partenaire et bien entendu, il pouvait être hébergé sous leur propre toit. Comme les de Lascelle, les Blakemore avaient aussi une maison qui permettait de recevoir du monde.
- Bien sûr Martin, nous avons une chambre pour vous. Que vous n'ayez pas à vous inquiéter d'être à l'heure. D'un petit ton taquin.
Entre Hans et Amélia, Caleb était bien entouré, se disait-il. Les deux étaient de mauvais poil. Fallait dire que l'allemand avait un peu mis l'ambiance directement. Mais l'hôte de maison finissait par craquer pour un cigare, un fin sourire en coin marquait les traits du juge. Mais puisque son interlocuteur lui répondait en même temps, l'on pouvait se demander pour qui il était destiné. Il haussait légèrement un sourcil, alors que la fumée sortait lentement de ses narines, tel le dragon.
- Parce que tu es beaucoup trop rigide, Hans! Détends-toi un peu. Et c'était lui qui disait cela. Mais il fallait bien comprendre une chose, Blakemore était beaucoup plus détendu, quand il n'était pas en présence d'étrangers. Il savait prendre du bon temps, profiter du moment. Ce n'était pas parce qu'il était intransigeant dans son métier, qu'il était imbuvable tout le temps et partout. En présence d'amis, on pouvait se rendre compte qu'il savait donner le change. Mais continue de garder une santé de fer, va.
Son attention se portait un instant sur Amélia, alors qu'elle répondait à son questionnement. Apprenant donc que son ami était sans doute plus soucieux et fatigué qu'il ne le montrait. Est-ce que cela l'étonnait? Pas vraiment. Il se disait que ce ne devait pas être la première fois que son ami frôlait la mort. Sans doute était-il plus perturbé encore, parce que sa femme avait été au coeur du danger. Il avait risqué de la perdre, elle aussi. Et ça, Caleb savait pertinemment, que ça devait le travailler.
- Mmm... nous sommes là pour lui.
Mais Zenon n'était pas un homme qui parlait de ses sentiments, de ses ressentis. Pas avec les autres, sans doute avec son épouse, mais avec eux. Il était pudique, même sur ses émotions. Les deux hommes se retrouvaient seuls à la table, quand Zac fit son apparition. Un vrai fils prodige. Qu'importe ce qu'il faisait, ses parents étaient là pour lui. Même dans la pire des situations. Il n'était pas certains qu'il aurait soutenu Arthur aussi loin, quand on jetait le discrédit sur le nom et la famille... il était difficile de l'accepter. Le comte anglais était assez d'accord avec le commandant de police en tous les cas.
- Tout dépend ce que tu diras, j'imagine. Avec un petit air amusé. Hans n'était pas le seul à devoir faire face à Zac, dans la vie professionnelle. Caleb aussi, parfois, devait faire avec la Strike, en tant que juge. Ce n'était pas simple, les méthodes n'étaient pas toujours les bonnes.
Caleb levait son verre, comme tout le monde, en direction de son ami d'enfance. Un petit air tranquille au visage, suivant les voeux de tous. Tout le monde repartaient sur la piste de danse, après la découverte du cadeau, lui observait tout ce petit monde, Mallory quant à elle, s'approchait de Hans, après avoir posé une main sur l'épaule de son époux.
- Hans? Une danse peut-être? Avec un sourire. Caleb n'aime pas ça, et j'ai besoin d'un cavalier. Au pire, ils échangeraient sur la piste, si les deux allemands voulaient se retrouver.
Hans protesta contre les accusations de Caleb. « Je ne suis pas rigide, et j’aurais tout le temps de me détendre quand je serais dans ma tombe ». Si, pour Caleb, se détendre était synonyme de calcifier ses artères avec de la nicotine, et bien tant pis pour lui. Hans soupira, et tapota l’épaule de son ami « Enfin, peut-être que si, je suis rigide, excuse-moi Caleb. Rigide figurativement parlant. Littéralement, je suis certain qu’aucun cinquantenaire et plus ici arrive encore à se plier en deux, toucher le bout de ses orteils, et se relever sans s’étourdir sauf moi ». Sauf lui à jeun. Maintenant, avec trois… ou quatre bières, c’était autre chose.
« J’ai promis de ne rien dire », rappela Hans à Caleb. « En tout cas, rien qui aurait le potentiel de mettre leur petit chéri en colère ». Ne pas parler du travail donc. De toute façon, tout avait déjà été dit. Ou non dit. Hans avait toujours ses doutes concernant les activités de Zac, la journée de l’attentat, mais n’avait aucune preuve qui confirmait ses soupçons. Une chose était sûre, Hans ne refuserait pas l’eau de vie que Joy lui servit. Comme les autres, il leva son verre en l’honneur de son ami gâté par la vie « Lang lebe Zenon! ».
Hans vida son petit shooter d’eau-de-vie d’un trait, et toussota lorsque le liquide brûla sa gorge. Un vrai poison! Quand le gâteau fit son entrée, Hans insista pour avoir la plus petite part possible, pas plus de l’épaisseur d’une feuille. Plus ou moins. Hans songea ensuite à poursuivre sa lancée alcoolisée en compagnie de Caleb et Martin, les seuls qui ne dansaient pas, lorsque Mallory l’invita à la rejoindre. « Ce sera avec plaisir Mallory », accepta-t-il en souriant. Il ne pouvait pas se plier en deux présentement, mais il était tout à fait capable de danser. Il se leva, tendit sa main à Lady Blakemore, et rejoignit les autres sur la piste.
Localisation : À Scotland Yard ou au Gentlemen's Club
Profession : Commandant de la division du crime organisé
Etat Civil : Divorcé
02.09.22 0:13
Zenon de Lascelle
La danse permettait la discussion. Zenon échangeait tranquillement avec Alexia, loin des oreilles indiscrètes. La piste permettait plus d'intimité. Encore plus entre eux, non pas qu'ils avaient des secrets à cacher aux autres. Mais notre homme savait que l'allemande pouvait être discrète. Qu'elle n'aimait pas s'étaler, montrer ses sentiments. Comme un peu toute cette équipe finalement. Il l'observait donc, alors qu'elle lui répondait, jaugeant les réponses, essayant de trouver les sens cachés, les non-dits. Il était idiot de croire qu'elle se livrerait à lui comme ça, mais si au moins elle se rappelait qu'il était un ami, malgré tout, c'était déjà cela de gagné.
- Avec tout ce que vous vivez, je peux le comprendre. Entre Violet et le mariage d'Iris, il y avait de quoi se laisser ronger par l'anxiété. Il faisait un petit mouvement de la tête, alors que les pas les menaient sur la piste, avec la force de l'habitude. Un peu oui, surtout pour nos proches. Dans un ton plus complice. Il ne pouvait croire que les parents avaient tournés le dos à leur fille, sans en éprouver une tristesse infinie et une réelle inquiétude de l'avenir.
L'essentiel... le comte trouvait cela vraiment dommage. Ces mariages où l'on s'entendait plus par devoir, sur l'essentiel justement. Sans profiter de ce que la vie aurait pu nous offrir. Ses amis en étaient la preuve. Que ce soit Alexia, Oliver, Hans, Caleb, Mallory... ils étaient enfermés dans des obligations qui ne leur avaient sans aucun doute pas apporté que du bien. Qu'importe ce qu'ils avaient pu dire sur ses choix, sur Amélia, Zenon savait qu'il avait vu juste et qu'il n'avait aucun regret, là-dessus.
- Mmm.. bien sûr que je me tracasse pour mes amis Alexia. Dans un sourire. Je le sais, oui. Je ne vous oublie pas. Je compte sur vous pour en faire de même. Tranquille.
Mais la conversation ne pouvait aller plus loin. Zac prenait la place. C'était ainsi. Ramener le fiston à la table, pour le nourrir. Lui avait ramené de la boisson. Il posait une main sur sa nuque pour le remercier. Il appréciait les attentions, surtout celles de ses enfants. C'était ainsi. Il prenait un verre avec plaisir, malgré le fait qu'ils avaient le commandant de la police chez eux et un des juges de la Cour, ils fermaient tous les yeux. Le privilège de certains, oui... ils ne pouvaient pas le nier.
Le comte d'Avon profitait de sa fête, il regardait les trois amours de sa vie, ceux pour qui il était prêt à mourir, ce qui avait manqué de se faire d'ailleurs, lui souhaitait un bon anniversaire dans leur langue adoptée. Il levait son verre vers eux, pour les remercier, dans la même langue, avant de regarder tous les convives, avec un sourire reconnaissant envers leur présence ici, les remerciant à leur tour, dans la langue du pays. Oui, c'était plaisant d'être entouré de ses amis, dans des moments pareils. Le chien venait alors, très fier de la mission qu'on lui avait donné. Le maître caressait la tête de l'animal, en prenant le colis, jetant un regard à son épouse, avant de l'ouvrir.
C'était un boîtier en cuir, contenant les clés d'une voiture qu'il lorgnait depuis quelques temps. Il haussa légèrement un sourcil, tout en observant cette petite troupe.
- C'est bien trop... touché. Beaucoup trop d'argent, même pour lui. C'était touchant qu'on ait pensé à lui faire plaisir ainsi.
De Lascelle n'était pas du genre à vouloir beaucoup de chose. Il prenait plaisir dans les petites choses de la vie, mais il ne pouvait nier que certaines voitures avaient sa préférence et qu'il avait un réel plaisir à sortir, simplement pour les conduire. Alors cette nouvelle Aston dans sa modeste collection. Il eut une embrassade pour tous ceux qui avaient participé au cadeau, une plus longue pour sa dame, avant de se faire embarqué, à nouveau sur la piste de danse, à peine avait-il eu le temps de prendre du gâteau, alors qu'il souhaitait aller jeter un œil à la voiture. Mais il connaissait son épouse, il savait le choix qu'elle avait eu.
Pas de problème à faire le cavalier de sa fille, un vrai plaisir à l'avoir à son bras. Des moments bénis des Dieux, pourraient dire certains. Encore plus, quand finalement, il rejoignait madame la comtesse d'Avon au milieu de la piste, pour danser avec elle, jusqu'au bout de la nuit.
- Je vous aime. Merci. Murmurait-il à son oreille, tandis qu'une nouvelle musique les faisait se rapprocher un peu.
Oui, c'était ce qu'il y avait de mieux, à passer une soirée, voir une nuit, entouré de ceux qui comptaient vraiment.
