Encore une journée ensoleillée sur Londres ! Le soleil tape fort ! Il fait chaud ! Tout est au ralenti en ce début d'après-midi. Chelsea est même un peu plus calme que d'habitude, sûrement parce que les gens se cache du soleil. Chacun est en dans le coin pour une raison personnelle. Liam tu remontes la grande rue pour aller retrouver ton cabinet. Alys tu arrives d'en face pour rejoindre une station de métro.
Au moment où vous vous croisez... la bouche à incendie, qui est à deux mètres de vous, s'ouvre brutalement. La pression de l'eau est telle qu'il y a une explosion aquatique. Vous voilà sous une douche écossaise imprévisible ! A voir pas de travaux dans cette rue. Pas plus d'urgence des pompiers. Bizarre ?
Vous pouvez voir trois gamins qui ricanent avec fierté en commençant à jouer dans l'eau. Tiens, mais ce serait pas ce trio dont parle les infos depuis quelques jours, celui qui s'amuse à semer la zizanie dans le quartier ! Ha haaaaa!
1. Le Maitre du Jeu a toujours raison. 2. Même quand le MJ a tort, il a raison. 3. Si un joueur a raison, la règle 1 s'applique prioritairement. 4. Le MJ ne peut être corrompu qu'à coups de boites de cookies.
La journée avait été prometteuse au boulot, j’avais pu réduire un peu ma pile de dossier à traiter et suivre, un peu plus tard dans l’après-midi un interrogatoire. L’affaire ne me concernait pas car il ne s’agissait en rien d’un de mes dossiers mais je voulais quand même y assister, puis c’était toujours un régal de voir ses collègues en actions. L’affaire était simple, un homme tué par balles, retrouvé dans son studio. Le tueur n’avait vraiment pas été futé, il s’était servi de son arme. Il restait le mobile du meurtre qui n’était pas clair. L’interrogatoire n’avait pas été concluant pour l’heure mais ce n’était pas mon problème. J’en avais déjà trop sur les bras. Dés 16h00 je pu quitter le travail, c’était parfait. J’allais pouvoir rentrer plus tôt aujourd’hui. C’étaient mes filles qui allaient être heureuses.
Comme à mon habitude je saluais donc dés mon départ. La borne de métro n’était qu’a quelques minutes de marche du poste. Ce qui était sûr c’est que si je rentrais chez moi avec de bonnes pâtisseries, mes filles seraient aux Anges. Je connaissais précisément le parfait établissement pour cela. Je me mis donc rapidement en route. La boutique était au cœur de Chelsea. Une fois à l’intérieur je pris soin de prendre une bonne demi-douzaine de petit gâteau. Ce qui comptait avant tout, pour moi, c’était de voir la bonne humeur sur le visage de mes filles. Je savais que mes horaires de dingues pouvaient les rendre souvent morose et j’espérais qu’elles puissent comprendre un jour. La plus grande m’avait même fait comprendre qu’elle espérait elle aussi exercer le même métier que moi. Je devais admettre que je ne savais guère comment le prendre. D’un coté j’étais heureuse de savoir que ma profession attirait vraiment ma fille , de voir a quel point j’étais un exemple pour elle…Mais de l’autre, je savais ce qu’elle endurerait, le travail qui empièterait sur la vie privée, plus de vie de famille, et le fait d’être confronté à tous ces horreur et à l’affres d’ humanité. Ce n’était pas un travail pour elle ! Le soleil était accablant. Il faisait chaud, mes chaussures claquaient sur le trottoir. Tout à coup mon téléphone se mit à vibrer. Qui étais-ce encore !? C’était le boulot. Je stoppais donc ma marche, m’arrêtant ainsi dans un coin. Je pris l’appel.
- …. Du nouveau donc ? Oui l’analyse d’empreintes le confirme …Très bien ! C’est noté J’irais interroger le vendeur demain… Tu fias bien de me le dire …On en voit le bout c’est bien ! Je….
Mon interlocuteur n’eut jamais la fin de ma phrase. Une énorme bruit métallique doublé d’un jet d’eau qui m’était douloureux m’avait si bien surpris que j’en fis tomber mon téléphone. La bouche à incendie venait d’imploser sans aucune raison déversant des centaines de litres d’eau sur le trottoir et dans la rue. De mes yeux je mis à chercher mon téléphone qui semblait être emporté par l’eau.
- Et Merde !
Je me mis en quête de le récupérer mais le parterre devenu glissant, ma semelle s’écrasa alors sur une plaque d’égout. Rapidement je sentis mes deux pieds quitter le sol puis je me retrouvais à une vitesse ahurissant assis sur le postérieur. Une vive douleur parcourait mon corps.
- Bordel…..
Je tournais la tête, aucun pompier, aucune urgence. La bouche à incendie venait de s’ouvrir comme ça. Je voyais les voitures décrire un écart afin d’éviter la flaque qui commençait à recouvrir une bonne partie de la route. Je me voyais déjà aspergée d’eau croupie au passage d’un prochain véhicule.
(c) DΛNDELION
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09.10.20 19:51
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Farce et attrape !
Alys & Liam
“The gods too are fond of a joke.” ― Aristotle
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Comme tous les jours je suis en déplacement. Je suis encore un des rares médecins à faire des domiciles et je tiens à cela même si je ne fais que des demi-journées désormais pour pouvoir contenter tous mes patients et mon cœur qui m’a joué quelques vilains tours ces derniers mois avec l’air vicié que nous subissons à Londres. Je remercie mon ami médecin de m’avoir convaincu de prendre du repos avant que le pique de smog n’arrive. Les quelques semaines imposées au bon air de campagne m’ont permis de ne pas souffrir lors de ces quelques jours particulièrement difficiles où j’ai du courir dans Londres pour aider les gens. L’hôpital étant totalement engorgé, les médecins généralistes ont pu prêter mains fortes sur les cas les moins complexes pour aider les gens à acquérir les bons gestes pour prendre soin de leurs poumons et de leur cœur. Aujourd’hui je gère beaucoup de séquelles et joue aussi un rôle de psychologue qui n’est clairement pas le mien mais les gens ont plus facilement confiance en leur médecin de longue date qu’un inconnu aussi j’essaie d’aider au mieux. Il est vraiment temps que je reprenne une formation auprès d’un confrère. Sans pouvoir être psychologue confirmé, je pourrais mieux écouter, conseiller et orienter quand il faut aller plus loin dans une psychanalyse.
Je suis dans mes pensées à vérifier sue mon téléphone que je n’ai pas reçu d’appels qui nécessitent une urgence quand un bruit terrible se fait entendre. Je sursaute, surpris, voyant devant moi des litres d’eau commencer à se déverser sur la chaussée et ne manquant pas de voir le magnifique vol plané que tu fais. « Attention, restez ici et prévenez les pompiers s’il vous plait, il faut refermer cela rapidement. » Je demande à un homme que je croise et qui a fait le même bond que moi. Celui-ci hoche la tête en prenant son téléphone alors que je m’approche rapidement de toi, me faisant mouiller au passage mais ce n’est pas ce qui m’inquiète. « Bonjour, je suis médecin, comment allez-vous ? » Je demande avec douceur en te tendant la main pour t’aider à te relever. « Relevez-vous très doucement. » Pour être sûr de ne pas faire un faux mouvement qui pourrait finir de déclencher une douleur plus importante. Je t’aide à te remettre doucement sur pied, n’hésitant pas à poser ma main sur ton dos pour freiner la façon dont tu te redresses si je juge que tu y vas trop vite. Je ne cherche pas à te commander, je suis calme et doux pour ton propre bien.
Une fois debout je t’entraîne vers une zone moins mouillée. « Vous savez ce qui s’est passé ? J’ai demandé à ce qu’on appelle les pompiers pour intervenir mais je ne comprends pas comment cela… » Et les ricanements me viennent. Je fronce les sourcils en observant autour de nous pour voir des gamins dans un coin. « Oh… » Bien entendu… C’est si amusant de faire cela et si dangereux aussi. Je soupire longuement avant de reporter mon attention sur toi, trouvant plus important ton état que l’amusement de garnements. « Je m’appelle Liam Hawkins. » Je rajoute pour être poli avant d’interrompre quelqu’un qui avance en regardant son téléphone portable, totalement coupé du monde extérieur et manquant de tomber. « Attention ! » La personne fait un écart, surpris et s’arrête à temps mais il va falloir trouver une solution car cela va finir par inonder complètement l’endroit et faire des dégâts aussi bien matériels qu’humains. Peut être qu’il est possible de refermer la bouche, je ne me suis jamais posé la question de savoir comment cela fonctionnait. « Savez-vous comment cela fonctionne ? » Je te demande en te montrant la bouche à incendie espérant, si tu n’es pas trop blessée, pouvoir aider en attendant que nous ayons des renforts.
J’étais donc sorti plus tôt du travail aujourd’hui, à ma grande surprise, compte tenu du fait que mon service était sur les dents depuis le début de ces meurtres et des récents enlèvement. La dernière fois que j’avais finis aussi tôt remontait déjà à deux semaines. Ce soir une soirée film et pizza semblait être de rigueur. , Lena, la plus grande allait elle être ravie, elle qui me quémanda ça depuis un bon moment maintenant. En ce moment elle était dans l’ambiance des thrillers que je devais supporter. Comme-ci mon métier ne suffisait pas, elle m’imposer encore des choses à base d’intrigue. Ma filles semblait réellement intéressée par mon métier, malgré le fait que je l’encourage a choisir une autres voie. Non pas que je suis insatisfaite de mon travail, je trouve juste que ça n’irait pas pour elle. Cependant je ne pouvais que saluer la détermination de ma fille. J’avais eu une idée, li organisée une visite du commissariat, il suffisait juste de m’arranger avec Clayton mais c’était pas facile. Quoique, je pense qu’il pourrait aisément comprendre. J’avais hâte de m’affaler dans mon canapé, entourer des mes deux anges. Je n’avais plus que quelques dizaines de minutes à attendre. Il fallait dire aussi que l’affaire Hepworth occupait tout mon temps et semblait guère avancer. Ce bijoutier retrouvé mort dans son arrière-boutique sans la moindre trace de vol occupait certaines ressources du Yards qui aurait été plus pertinentes et donc utile sur la traque de l’Eventreur ou encore sur le mystère de ces enlèvements. Un peu de vacance allait me faire du bien, voir mes parents retirée dans le Cheshire semblait être une bonne idée. D’autant plus que les filles aimeraient voir leurs grands-parents. Oui ! Une parfaite idée de vacances ça !
Le chemin que j’avais pris pour rentrer m’était habituel, et à cette heure il n’y avait pas trop de monde dans la rue. La chaleur était malgré tout étouffante et la climatisation de mon bureau était en panne par-dessus le marché ! La lourde détonation métallique que j’avais entendu m’avait surpris et la manière dont je fus si rapidement trempée m’étonna. La bouche à incendie venait de céder juste sous mon nez. J’eu la merveilleuse idée de poser mon pied sur la laque des gouts et d’une vitesse ahurissante je me retrouva sur le sol, une douleur intense au fessier et au coude. Sonnée, je ne remarqua pas la personne qui s’avançait vers moi dès le début. C’est le son de sa voie qui me fit porter mon attention vers lui. Un médecin ? Ca ne serait pas de refus, j’espérais réellement ne mettre rien cassé. “ Plus de peur que de mal….Merci de votre préoccupation…Ce n‘est pas souvent que l’on voit un tel acte de civisme“ Avais-je dit tout en lorgnant un autre homme qui m’avait vu chuter sans pour autant réagir, continuant ainsi sa route. La douleur était bien présente mais j’avais connu pire. Le médecin me tendit la main que je pris sans hésiter. Avec l’aide de cette main secourable je me relevais donc, peut être un peu trop rapidement puisque je sentis une présence dans mon dos me ralentissant. “Merci Beaucoup !“ Je le remerciais donc une fois sur pied. Mon coccyx me faisait un mal de chien mine de rien.
Rapidement je cherchais mon téléphone des yeux qui trônait non loin de là. Par chance il n’était pas en morceau. Je marchais donc vers lui le récupérant ainsi avant de reporter mon attention vers le médecin qui m’entraina aussitôt vers une zone un peu plus sèche. “Hélas, je n’en sais guère plus que vous, je répondais à un appel et je me suis vite retrouvée sur le sol ! Je...“ Des railleries se firent alors entendre, des gosses. Ils avaient du finir leur cours plus tôt et cherchait un moyen de s’amuser sans doute. Et pour cela quoi de mieux qu’un acte illégal et dangereux. “Eh bien pas besoin d’aller chercher plus loin !“ Le médecin se présenta alors. Le sourire amical aux lèvres, je lui tendis ma main trempée, on pouvait y voir une éraflure. “Enchantée, Alys Dykes !“.
Une personne qui semblait ne rien voir de la scène se fit avertir par Liam. C’est dingue ce que les gens ratent en étant rivés sur leurs écrans. Cette bouches à incendie ne cessait de se déverser sur la rue, inondant ainsi le trottoir et la rue. Il fallait agir. Liam me demanda si je connaissais le mode de fonctionnement d’un engin de ce type, malheureusement pour lui ce n’était pas le cas. “Eh bien ! J’imagine que cela fonctionne avec une sorte de grosse clé…Vous voyez ce que je veux dire ?“
(c) DΛNDELION
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16.12.20 4:17
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Farce et attrape !
Alys & Liam
“The gods too are fond of a joke.” ― Aristotle
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Je me contente de te sourire en t’aidant à te relever. Il est vrai que les actes de civisme ne sont pas courant mais c’est justement en aidant et en montrant qu’on peut aider son prochain qu’on leur souffle la bonne chose à faire. Certains s’en moquent, d’autres ont juste besoin de cela pour s’en souvenir et le faire à leur tour. Je crois dans le cercle vicieux comme dans le cercle vertueux et espère toujours plutôt lancer le second que le premier. C’est donc normal pour moi de t’aider à te redresser et t’entrainer loin de toute cette eau. Je n’ai pas le temps de dire quoique ce soit que tu cours après ton téléphone. Soit. Au moins cela montre que ton séant va plutôt bien vu que tu n’as pas l’air d’avoir trop de mal à te déplacer. Cependant je suis têtu comme homme aussi je t’entraine un peu plus loin pour pouvoir t’examiner.
Notre regard est attiré par les gamins qui jouent. Je ne sais quoi leur dire… Cela fait parti des blagues que nous avons tous fait et pour lesquels nous avons été punis. A voir si nous décidons de leur expliquer quelque chose ou pas mais le plus important est surtout de faire attention aux autres pour le moment. « Enchanté Alys. Vous permettez ? » Je te tends la main pour pouvoir récupérer ton bras et je le fais fonctionner avec grande douceur en voyant que tu as mal au coude. « Je risque de vous faire légèrement mal. » Je palpe la zone traumatisée, cela n’a rien d’agréable mais je veux vérifier que tu n’as rien de casser et te demande ton degré de douleurs mais tout a l’air en place. « Si la douleur persiste il faudra passer une radio. » Il m’est difficile de faire un diagnostic correct tout de suite comme tu es sous le coup de la chute mais aucune douleur n’est à laisser de côté.
Je ris doucement à la réponse que tu me fais et ce n’est pas de la moquerie contre toi mais plutôt contre moi. « Pas du tout ! » Je ne vois pas du tout de quelle clé tu me parles et je me retrouve un peu idiot, me relevant pour regarder les immeubles et boutiques autour de nous comme le bazar commence à attirer du monde. « Demandons de l’aide. Qu’en pensez-vous ? » Il y a beaucoup de gens pour dire que ce n’est pas leur problème ou que ce n’est pas eux qui ont déclenché tout cela mais je trouve quand même quelques personnes qui vont chercher des seaux pour écoper l’eau avant qu’elle s’engouffre dans l’immeuble à côté. « Peut être que la quincaillerie là bas aura ce qu’il faut. » Nous pouvons toujours tester et je te propose d’aller avec toi pour discuter avec le propriétaire qui n’a pas l’air des plus aimables.
