[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Huit semaines sans faire de la moto. Sans communier avec mon bébé. C’est une des choses qui m’a vraiment manqué. Avec ma double blessure à la main et au coude, j’avais été privé de ride depuis trop longtemps. Il ne s’était pas passé une journée depuis notre retour au hangar, sans que je passe du temps près d’elle à la nettoyer, la polir avec ma main valide. J’avais fait tourner le moteur régulièrement pour qu’elle ne s’encrasse pas et pour le plaisir d’entendre son moteur tourner. Elle m’avait énormément manqué. Je sais bien que ce n’est qu’une machine, qu’un assemblage de boulon et de vis, mais elle faisait partie de ma vie, un peu comme un bébé que l’on chéri. Aujourd’hui était un grand jour, j’avais l’autorisation du médecin de recommencer à travailler dès lundi et par conséquences de pouvoir réutiliser ma moto. J’avais récupéré à presque 90 %, l’usage de ma main. Il me restait encore quelques semaines de rééducation à faire avec la kinésithérapeute pour retrouver l’usage complet de ma main, enfin, je l’espérais.
Ce matin, je m’étais levé de bonne heure en faisant le moins de bruit possible pour ne pas réveiller Nathan qui avait repris le boulot en début de semaine. Il avait négocié avec Angus de rester derrière la caisse et le bar. Il avait dû promettre de se ménager tant que sa blessure ne serait pas complétement cicatrisée. Cet arrangement lui convenait, car il commençait à tourner en rond comme un lion en cage dans l’appartement, nous n’avions pas l’habitude de rester sans rien faire. Et moi, j’étais rassurée de savoir qu’il ne forcerait pas en reprenant directement le service en salle. Je ne pouvais quand même pas m’empêchais d’aller traîner au Four Birds assez régulièrement sous couvert de manger ou de boire un truc mais dans l’optique de vérifier qu’il tout allait bien pour lui. Je voyais bien dans leurs sourires en coin que mon excuse ne trompait personne, mais je ne pouvais pas m’empêcher de le faire. Un petit-déjeuner gargantuesque plus tard suivi d’une bonne douche, je filais prendre ma moto pour une ballade si longuement attendue.
Les sensations sont au rendez-vous. La vibration de ma machine entre mes jambes, le vent dans le visage, toutes ces sensations de liberté qui m’avaient tant manqué ces dernières semaines reviennent en force et me faisaient revivre. Les kilomètres d’asphalte défilent sous les pneus de mon bébé qui semble elle aussi apprécié de sortir à nouveau. Un arrêt s’impose au bout d’une heure de ce bonheur, car je dois reposer un peu ma main mise à mal par les vibrations. Un café et deux donuts plus tard, je repars en direction du JMG, le garage où bosse Tiago. Je dois faire passer ma beauté au MOT certificate et c’est une des rares choses que je ne peux pas faire moi-même. Je profite pleinement de ces derniers kilomètres de campagne pour faire des pointes de vitesse grisantes avant de rejoindre la ville.
La moto bien garée devant le garage, je cherche Tiago du regard sans le voir, mais un autre homme tourne le dos à la porte d’entrée du garage et semble absorbé par le moteur d’une petite merveille de mécanique. Je racle ma gorge pour me faire entendre et ne pas le prendre par surprise. « Bonjour, j’ai rendez-vous à 11h30. C’est bien avec vous ? »
FACE IDENTITY : Jaime Lorente IDENTITE : Bart Calvet GROUPE : Fuck the Law RANG : Homme à tout faire AGE : 25 ans ETAT CIVIL : Celibattant PROFESSION : Garagiste ETAT DE SANTE : Très bonne LIENS : La Bande à Maël
La bonne humeur. Y a pas à dire. Tu te lèves rarement du pied gauche. Tu as toujours le smile imposant, arrogant. Banshee dit que tu l’as surtout provoquant. Comme un pied de nez à tes interlocuteurs. Même quand tu vas te lancer dans une bagarre tu souris. Ça et le chant. Qu’est ce que tu peux chanter. Sous la douche, dans la rue, au garage. Surtout au garage. La radio à fond et c’est parti. Tu fais souvent du yaourt sur les tubes anglais mais il t’arrive de te lancer dans les chansons italiennes. Faut dire que Taran t’a fait une petite sélection de chansons italiennes populaires par année. Mama que c’est bon d’entendre de l’italien. Parce que bon, t’adores Tiago mais le portugais c’est pas ton fort.
Dans la glace après la douche, tu prends bien cinq minutes à te passer le peigne dans les cheveux. La coiffure c’est important, comme le sourire Colgate. Tu peux avoir les mains couvertes de cambouis, le vêtement dégueulasse du travail, t’auras toujours le cheveux impeccable et le sourire qui va avec. Un vrai T-Bird avec ton peigne dans une de tes nombreuses poches. T’en pousses même la chansonnette sur quelques airs de Grease.T’as même du casser les oreilles de ton colloque quand tu étais sous la douche à chanter en italien « La solitudine fra noi Questo silenzio dentro me È l'inquietudine di vivere La vita senza te Ti prego aspettami perché Non posso stare senza te Non è possibile dividere la storia di noi due » à t’en faire péter les cordes vocales. Faut dire que la brosse à dents ou le pommeau de douche font de bons micros de substitution. A force le voisinage te connaît. T’as la joie de vivre chevillée au corps et elle s’exprime aussi par la danse. Le Pink n’a plus aucun secret pour toi. T’en connais tous les coins et recoins.
Un grand café noir et serré , et pas un jus de chaussette anglais, et te voilà paré pour une matinée de travail. Tu descends au garage que tu ouvres, tu balances la radio et tu enfiles ta salopette rouge de travail sur ton t-shirt blanc et c’est parti mon kiki. Tu sifflotes gaiement le tempo de la musique qui passe à la radio alors que tu as la tête plongée sous le capot d’une Aston Martin DB5 d’origine. Le pied intégral. Oh tu l’avais bichonné celle là. Le proprio était un gars exigeant et il ne voulait que des pièces d’origines ou de la marque au plus proche. Quatre mois que tu travaillais dessus entre tes autres commandes. Tu avais presque terminé et t’en étais fier.
T’es en train de vérifier les joints et la courroie quand une fois féminine te tire la tête de dessous le capot. T’as un grand sourire quand tu te retournes et que tu vois une jolie petite pépée. « Buongiorno! Oun rendez vous? Je vais regarder. » Tu essuies tes mains sur le chiffon qui pendouille de ta poche arrière en te dirigeant vers le comptoir. Tu te retiens de faire un commentaire du style. « Ma mais il est pas là votre amoureux. Il est en voyache » mais tu es presque sûr qu’elle est pas là pour Tiago. Tu tournes rapidement l’agenda. « Ah sì ... Rosario ? C’est pour oune moto ? Oune révisione ? C’est Tiago qui aurait dou vous prendre mais il n’est pas là. Alors je vais regarder la demoiselle. Vous pouvez la rentrer et la mettre ici. Je vais chercher ce qu’il faut. Oun petit café ? »
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06.11.20 14:32
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Liberté retrouvée
Bart et Rosie
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je m’attendais à tomber sur Tiago en arrivant ici et au passage a avoir une explication entre quatre yeux avec lui pour comprendre ce qui lui avait pris de me laisser en plan à l’hôpital alors que Nathan venait juste d’arriver. Je peux comprendre qu’il est voulu me laisser en tête-à-tête avec mon chéri mais il aurait pu venir me le dire en face au lieu de me faire passer un mot pour l’infirmière qu’il venait de draguer. Je ne comprendrais jamais ce mec. Mais bon, comme il n’est pas là, j’aurais cette conversation plus tard avec lui, mais je n’oublie pas.
J’observe le local en attendant que l’homme qui avait la tête sous le capot de la voiture vérifie mon rendez-vous. Deux ou trois choses on changés depuis mon passage de la dernière fois, je n’avais pas vue de voiture à ma première visite. Par contre, ils semblent n’avoir en réparation que des véhicules de collection ou de qualité. On sent que ce sont des passionnés qui bossent ici. Malgré tout, je ne suis pas encore totalement prête à laisser mon bébé entre les mains d’inconnus. Surtout pas après tant de semaines sans là pour voir la piloter. J’aurais l’impression de l’abandonner et on n’abandonne pas son enfant. Alors quoi qu’il arrive, je vais rester près d’elle le temps de son contrôle technique.
La musique de fond du hangar me fait taper la mesure avec ma main valide sur ma jambe, c’est vraiment sympa de travailler en musique. « Ce n'est pas grave, je le verrais peut-être ma prochaine fois. Il va bien, j’espère. Un mari jaloux ne l’a pas rattrapé ? » Je sais que c’est peut-être une mauvaise blague, mais avec sa manière de draguer, il prend des risques quotidiens. « Oui Rosario, c’est bien moi, vous pouvez m’appeler Rosie ça me va aussi. Je vous amène mon bébé pour son contrôle technique. C’est le seul truc que je ne peux pas faire moi-même. J’ai vu que vous bossiez avec des pièces d’origine. Vous arrivez a en avoir pour toutes les marques. Vous pourriez en avoir pour mon bébé » Parce qu’avec les frontières fermées du pays, c’était la galère d’avoir des pièces de rechanges de qualités.
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Tu vois bien qu'elle est méfiante. Elle te surveille. Du coup, tu ne te gènes pas non plus pour la regarder. Elle est plutôt jolie. Elle n'est pas méditerranéenne. Ou alors elle n'en a pas l'accent. Mais elle a une jolie couleur de peau, des yeux magnifiques et... Ah. Elle est blessée. Cela te fait penser à l'état dans lequel Banshee vous est revenu. Tu te demandes si elle a été blessée dans ces conditions-là. Mais ça te regarde pas et tu sais que les clients viennent pas pour raconter leur vie.
Tu souris. Énigmatique. " Y'aura toujours oun mari jaloux. Mais pour ça il faut qu'il améliore sa technique d'approche. Il revient plous souvent avec oune joue enflée de la main d'oune femme qu'avec oun coquard de la part d'oun mari cocoufié. " Ton coloc ne savait pas encore y faire avec les femmes c'était un fait. " Rosie c'est joli. Cela penser aux roses. Je crois que les anglais aiment beaucoup ces fleurs. " Tu lui montres où mettre sa bécane et tu siffles d'admiration quand elle l'a rentre. " OUne 650 royal enfield continental GT . C'est oune petite bijou. "
Tu t'avances et tu en fais le tour. Tu y vas avec délicatesse et maîtrise. " Vous l'avez bien entretenou. Elle est souperbe! Si je pense que je peux avoir ce que vous voulez. Mais faut d'abord que je regarde sous les joupes de la demoiselle pour savoir si elle a besoin de nouvelles pièces. Maaa que bella, bellissima. " T'as le sourire quand tu regardes Rosalee. " Je souppose que vous voulez rester là et que si je vous demande de revenir dans oune heure je peux toujours rêver. Prenez oune chaise là bas et venez. Ya encore dou café dans la machine. "
Tu t'allonges sur le dos pour regarder sous les jupes de la demoiselle. " Ma che sei una bellissima giovane donna. Guarda questi bei pezzi. Un bel motore ... Ti farò urlare alla mia bella ... " Tu trouvais cette moto vachement sexy. Et tu avais envie d'entendre le moteur ronronné. Tu relèves la tête quand la belle revient. " C'est oune belle demoiselle. Votre entretien est tip top. Mais dites moi. Comment vous avez connou Tiago? Il vous a dragué à sa façon? " On n'était à l'abri de rien avec lui.
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30.12.20 1:19
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Liberté retrouvée
Bart et Rosie
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Sa réflexion sur les maris jaloux te fais rire. Un jour Tiago tombera sur un gars qui ne supporte pas qu’on drague sa femme et sera plus fort que lui. Et outch, ce jour la, il risque de prendre cher. Mais a jouer avec le feu, a un moment on se brûle. « Oui et il ne fait rien pour les éviter. J’espère pour lui qu’il en a conscience. Mais bon, c’est son choix de vie hein. On ne peut pas l’empêcher d’être ce qu’il est. Nul ne peut décider à sa place de son avenir» Je ne sais pas si un jour, il en prendra conscience. L’avenir nous le dira. « Merci. Mes parents m’ont appelé Rosario en hommage à ma grand-mère. Pour que je ne n’oublie pas mes racines. »
Tu ramènes ta moto et a quand même un peu de mal a la lâcher. Ca fait drôle de la laisser entre les mains d’un inconnu. « Oui hein.C’est le plus chose au monde selon moi » Par instinct, tu rajoutes en espagnol «C’est mon bébé» « J’ai bataillé dur pour lui faire passer la frontière quand je suis venu m’installer en Angleterre l’année dernière » Mais je ne l’aurais jamais laissé aux Etats Unis. Je l’aime trop, je ne peux pas vivre sans elle. « C’est complètement dingue, car c’est une moto anglaise et ils me faisaient des ennuis pour la laisser entrer dans le pays. Je ne comprends pas les administratifs qui bossent ici. »
Je l’entretien moi-même depuis le début alors logiquement elle doit être parfaite et devrait passer ce contrôle technique sans soucis. « C’est si flagrant que ça que je ne vais pas la lâcher du regard ? » Tu en ris, tu sais que tu es un peu excessive avec ta beauté, mais tu ne peux pas t’en empêcher. « Café, le mot magique ! Je vous en ramène un ? » Tu files rapidement à la machine à café et te réinstalles devant ta bécane pour regarder ce que le mécano fait. La confiance, c’est bien, mais le contrôle, c’est plus cool. Ce n’est pas ça ou a peut prés ce que disait un dictateur russe ? « Sympa. Je fais tout moi-même et en cas de doute, j’ai une copine qui s’est connaît encore mieux qui me file un coup de main. » Au moins en cas de merde, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même.
« Ma rencontre avec Tiago. Ca, je ne l’oublierais jamais. C’était le jour où il s’est fait attaquer devant le garage par des mecs avec des couteaux et des battes de base-ball. On a fini aux urgences ce jour-là. Et oui, il m’a dragué, mais a la Tiago si vous voyez ce que je veux dire. Il a l’a langue qui a fourché et m’a vexée. Je pense que vous voyez ce qu’une Latine vexée peut donner. Il n’a pas des masses appréciées de se faire engueuler par une femme, mais bon, faut qu’il apprenne non ? Et vous, vous le connaissez depuis longtemps ? »
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Tu hausses les épaules. " Je pense qu'il est jouste... Hmm... Trop fier. Il s'aime beaucoup. Je pense qu'il a oune petit côté Narcisse... Vous savez le héros qui est mort en contemplant son reflet ou oune trouc dou genre. Bref... Je pense que tant qu'il ne se sera pas pris oune bonne correction, il n'évoloura plous." Que tu lui dis en te glissant au sol pour observer les dessous de la bécane, un dossier à la main pour les révisions.
Tu souris. " Sì! Vous pouvez être fière de votre bébé, il est magnifique. " Tu en ris quand elle te dit que c'est difficile de faire entrer des choses en Angleterre quand bien même ils en seraient originaires. " Vous avez pas idée. C'est plus facile d'expédier que de recevoir. Heureusement on a des astouces. Et puis pas mal de liens. Ya que comme ça qu'on arrive à faire plaisir à nos clients pour des pièces étrangères. "
Tu te redresses en époussetant ton cul. "Comme le nez au milieu de la figure... Et oui ! C'est pas de refus. Merci. Noir. " Tu commences à regarder la moto sous toutes les coutures. " L'entretien est pas mal vraiment. On voit que vous aimez votre moto. Et elle ne dort pas dehors c'est bien. Bravo à votre amie... Je la connais peut être, j'ai beaucoup de clients qui font tous eux mêmes. Au pire parlez lui de Bartolomeo. On ne sait jamais ! " T'as le smile parce que le garage est assez connu des passionnés qui hésitent pas à mettre de l'argent dans leur bébé.
Tu l'écoutes parler de sa rencontre avec ton colocataire. " Du Tiago tout craché ça. Maaaa che idiota... " Tu soupires fort. Tu hausses un sourcil. " Moi? Je le connais depuis qu'il est arrivé en Angleterre. On s'est aidé en tant qu'expatriés. Il a pas eu la vie facile c'est peut être pour cela qu'il est trop... Comment vous dites vous les anglais... Egocentrique? Après c'est un Brésilien c'est encore autre chose que les italiens. Je pense que j'ai oune peu plous de classe. " Sourit de toutes ses dents avec un clin d'oeil avant de rire. " Rassourez vous, vous n'êtes pas obligée de me répondre. Répondez pas en faite vous allez briser mon petit coeur sensible..." Tu te redresses et vas vers ton bureau pour mettre un coup de tampon sur le document. " Tout est en règle. Pensez quand même aux freins. Le temps va être bientot à l'orage. "
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16.02.21 22:33
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Liberté retrouvée
Bart et Rosie
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Ah ca la fierté mal placé, semble bien être, un des trait de caractère de Tiago. Tu n’as toujours pas compris pourquoi il était parti en laissant juste un mot à l’infirmière, lors de votre passage aux urgences. Dés que Nathan est arrivé, il s’est barré un peu comme un voleur, comme s’il avait quelque chose à se reprocher. Tout ca peut-être, car tu avais repoussé ses avances. Si c’est ça, tu trouves cette réaction complétement nulle, mais tu ne peux pas et ne veux pas le faire changer. Tu laisses ses potes le faire et l’aider. Tant qu’il réagira comme ça, il ne pourra pas vraiment avancer dans la vie. Mais bon, chacun ses choix. « Espérons pour lui qu’il changera en prenant de l’âge. Il n’y a que lui qui peut choisir de faire différemment. On ne change pas les gens contre leur volonté. »
Tu lui serres un café, en même temps que le tien, au moment où il se redresse « Mon compagnon l’appelle ma femme et moi mon bébé. Je tiens a cette moto comme à la prunelle de mes yeux » Elle est avec toi depuis si longtemps et elle t’a toujours accompagné dans le bonheur et les problèmes alors tu la bichonnes et prends soin d’elle. « Je n’ose même pas imaginer, mais pour mon bébé vous avez carte blanche pour les pièces. Je préfère les monter moi-même, mais je passerais régulièrement pour l’améliorer ou l’entretenir.» Pour elle, tu veux bien franchir cette fameuse ligne de la légalité. Tu trouves cette histoire de Brexit tellement idiote. « Merci, je fais au mieux pour elle. J’ai construit mon appartement autour de son garage. Tant qu’elle est au chaud le reste, est facultatif. Je lui filerais vos coordonnées, on ne sait jamais. Elle est comme moi, elle ne vous laisserait pas sa moto entre vos mains, mais pourrait avoir besoin de pièce. »
Tu éclates de rire à sa question sur la classe à l’Italienne. « Non, je peux répondre et sans vous briser le cœur. Vous nous connaissez nous les Latines, on ne sait pas vraiment se taire. Mais vous êtes d’une classe largement supérieure à celle de votre pote. Donne-lui des cours ça pourrait l’aider.» Tu règles sa prestation et récupères l’autocollant qui prouve qu’elle a bien passé le contrôle technique. « Je vais faire gaffe, promis. Je garde votre carte et je vais la filer à mes potes motards. » Tu remets ton blouson et ton casque avant d’enfourcher ta belle. « Merci Bart. Tu as été parfait avec ma chérie, je te la reconfierais sans soucis la prochaine fois » Et ca peu de gens peuvent s’en vanter.
