AccueilDernières imagesRechercherMembresS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Bad Trip / Sio
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant
Siobhan Oswell
Zac
et d'un coup tout change
pwet

      Il y a dans ta voix quelque chose de doux, de chancelant, d'aimant. Tu te sens bien. Presque trop bien. Il y a dans le fond une couche qui s'inquiète, qui a peur de réalisé que tout ceci était une erreur monumentale et qu'il vaudrait mieux oublier. Tu as peur de l'après qui arrive à grands pas. De cette sensation d'euphorie qui redescend doucement et la réalité qui revient au gallo. Tu voudrais qu'elle disparaisse et continuer à planer dans cet état de joie qui vient d'être partagé.
Tu profites une dernière fois de ses doigts, de ses lèvres sur ta peau, de son sourire, son rire. Comme s'il n'y avait plus rien d'accessible pour la suite. Tu as le rire facile qui s'échappe tandis qu'il disparait sur ta chaire moite. Il fait monter un frisson et tes muscles se tendent avec plaisir à ce contact.

Tu le laisses finalement s'éloigner, ce rhabiller, pendant que tu réfléchis. T'as pas envie que ça s'arrête, t'as pas envie qu'il disparaisse une fois sa tâche accomplie. Tu cherches un prétexte pour qu'il reste, quelque chose qui nécessite qu'il utilise ses muscles dans l'appartement. Mais il n'y a rien de casser malheureusement. Il y a qu'une seule boîte qui traîne dans le salon et dont il peut s'occuper. Tu pourrais simplement lui dire que tu as envie qu'il reste pour la journée, la nuit, le réveil. Tu pourrais lui dire bêtement que tu as envie d'ouvrir les yeux à ses côtés. Oui, tu pourrais. Mais il t'ait impossible de faire ça, parce que tu n'as aucune certitude que ce désir soit réciproque. Après tout, ce n'est peut-être qu'une histoire de lit sans importance, ce n'était que des mots lâché sur la satisfaction du moment.

Un soupire chassant cela au loin, tu t'étires, t'es encore nu. Une main glissant sur la poitrine, la cachant comme prise d'un vieux réflexe. Tu hoches simplement la tête, un peu d'alcool dans le sang ne te fera guère de mal. T'en as oublié que tu as déjà les veines chargées. Vos ébats ont fait descendre l'effet des cachés avalés.
Tes jambes ont à peine glissé hors du lit que le retour soudain de ton amant fait voler toutes les idées qui avaient pu traverser ton esprit. Ses lèvres qui prennent possession des tiennes sont hypnotique, tu te laisses aller sans effort. Le corps répond de lui-même, il s'accroche à lui comme une bouée de sauvetage. Les doigts se perdent entre ses cheveux. Tu te sens vivante à nouveau. Mais tu te fais violence pour mettre fin au baiser passionné. Un petit sourire sur le coin des lèvres et la curiosité qui pend.

« Qu'est-ce que je suis, quoi... ? »

T'aimes pas les phrases en suspens, c'est bien connu. Et t'as envie de connaitre la fin. Tu veux rougir bêtement pour rien. Ton nez caresse délicatement le sien, un bisou esquimau qui te fait sourire.

« J'adorais rester au lit avec toi...mais il faut vraiment qu'on s'en occupe. »

Une fois débarrassé de ce détail, tu es ouverte à toute idée inimaginable. Tu es seras prête à faire toutes les envies qui pourrait lui passer en tête. Aussi, parce que tu ne veux pas le laisser imaginer qu'il n'est là que pour une question de sexe. Bien que très plaisant, ce n'est qu'une raison parmi tant d'autre qui te plaise en sa compagnie.
Tu forces un peu pour échapper au bras robuste qui te tienne. C'est un piège dans lequel tu pourrais rester facilement. Tu glisses rapidement hors du lit pour ne pas laisser une occasion de t'attirer une nouvelle fois. T'attrape une chemise posée sur la chaise dans le coin, légèrement boutonné, un petit bas pour couvrir ton postérieur et tu l'observes postés au pied du lit.

« J'aurais peut-être quelque chose pour toi, si tu concèdes à la monter. »

Une réponse vague, un petit regard curieux, légèrement joueur. Tu laisses les mots ainsi sans en ajouter davantage. Et tu quittes la chambre. Tu penses à ce que t'as dans tes petites réserves de cachet, à ce qui est possible de partager à deux, cet état de fou qui montera à la tête. Puis, tu imagines surtout une douche en sa compagnie... tu t'en mords les lèvres avant d'annoncer fortement :

« Aller feignant, sort de mon lit ! »

Tu prends la bière une fois arrivé dans le salon, une longue lampé amer qui coule et les oreilles qui entendent à nouveau le fond de musique tu avais oublié.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]







[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Darkness is your candle.
Wasted Time ☽ You and I together in our lives. Sacred ties would never fray. Then why can I let myself tell lies. And watch you die every day


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Siobhan Oswell
Siobhan Oswell
LONDON PEOPLE
Messages : 285
Date d'inscription : 05/04/2020
Localisation : Entre ici et ailleurs
Profession : En quête d'emploi et ayant abandonné ses études d'arts, Siobhan ne se consacre plus qu'à la photographie par pur plaisir, cherchant à immortaliser les moments précieux de la vie.
Etat Civil : Célibataire, une page qui se tourne, ou autre qui s'ouvre peut-être
24.04.21 2:46
Revenir en haut Aller en bas
Zac Sanders

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
BAD TRIP
SIOBHAN OSWELL & ZAC SANDERS
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


-“ … la cache pas. “ Déclame le fic pour libérer la rouquine d’une pudeur tout à fait inutile. Couvrir la peau est bon pour le dehors. Ici personne ne peut voir. Zac ne dirait pas non à une sorte de vie naturiste. Pour le simple plaisir de se retrouver avec l’autre n’importe quand et n’importe où.

Il lève le nez. Et il croise ce sourire malin. Celui qui fait qu’il a envie de jouer à tout sauf au déménageur. Il laisse sa main courir le long de la hanche féminine. Puisque Siobhann a envie de l’entendre il le dit le plus clairement du monde: -“Attirante. “ “Sexy” c’est le mot passe-partout. Le compliment balancé en boîte de nuit. Mais attirante, cela retranscrit parfaitement le truc magnétique. La force physique qui impose un mouvement.

-“ Boarfff. “ Il ne la bloque pas. Le rapport de force ne doit pas être entre eux. Une partenaire qui n’a plus envie de jouer, est une partenaire perdue. Il s’affale sur le lit. Puis, il s’assoit et la regarde. -“ Ha. “ Les yeux plissés par un petit ricanement lycantrope. Voir, une nana utiliser sa méthode pour convaincre son fils, de faire ce qu’il ne veut pas faire. Il y a une belle ironie. Zac a mis son amour-propre au placard. Il veut bien redevenir un adolescent. Si cela lui permet de retrouver ce plaisir d’être avec quelqu’un. -“ Si je concède. Mmm. Tu parles sérieux là. “ Lui dit-il alors qu’il la suit du regard.

Un rire avant de motiver le corps à se mettre vraiment en marche. Sanders attrape le reste de ses habits. Puisqu’il faut être sérieux ici! Une fois retrouvée sa tenue, il débarque dans le salon. Avant d’entreprendre quoique ce soit, il va monter le volume sonore. Son ouïe assimile la musique.
Il chope sa bière pour l’achever et laisse traîner la canette.

-“ Okay. “ Retour à la case départ. Zac se gratte la barbe. Il commence à installer les pièces de bois dans une logique qui lui est propre. -“ Si tu veux que je finisse avant ce soir… pas de danse sous mon nez. “ Parce que même en lui mettant la carotte sous le nez, il sait que le désir le fera dériver. Un raclement de gorge, alors qu’il récupère un tourne visses dans son sac. Il attrape la notice pour la mettre en évidence.

Esprit pratique, mécanicien de moto, technicien de son matos de flic, il n’est pas démuni. La seule chose en fait, est d’arriver à se concentrer sur une seule action. Junior peine. Parce qu’il marche à la poudre depuis trop longtemps. Mais, il se retient d’en prendre maintenant. Un peu par fierté masculine à la con. Surtout pour ne pas donner une mauvaise tendance à une étudiante “qui lui concède des choses”.
Il se met au travail.

La bibliothèque prend forme, peu à peu. Zac y va étape par étape. Il n’a pas envie de devoir défaire, refaire et défaire encore. Donc, oui, parfois il fait des pauses clopes pour ne pas s’énerver. Il gère sa frustration comme il le peut devant les schémas. Une heure défile comme ça.
Une deuxième heure.

Au début de la troisième, il touche au but.
Les épaules sont douloureuses. L’homme est de plus en plus contracté. Il a le regard sombre. Celui du mec qui veut arriver au bout. Le téléphone portable vibre dans un coin. Il reste dans réponse. La tête penchée sur une planche de bois récalcitrante. Toujours une résistance avant d’arriver au bout. 9a a toujours été comme ça.

Le silence ombrageux de Zac peut-être un peu effrayant d’ailleurs. Front plissé par la concentration il est inaccessible.
Brusquement, il se redresse et balance l’outil dans son sac.

-“ VOILA ! “ D’un ton bourru qu’il adresse plus au meuble qu’à sa propriétaire. Junior s’en écarte. Il fait des étirements de la nuque, du dos, tout en marchant dans la pièce. Pour sûre, il aura mérité son trip nocturne dès qu’il est chez lui. -“ Sont où tes bouquins ? “ Demande-t-il pour aller jusqu’au bout de la mission.






Dispo pour une enquête!

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zac Sanders
Zac Sanders
PROTECT&SERVE
Messages : 1360
Date d'inscription : 22/12/2011
Localisation : En ville
Profession : En recherche d'emploi
Etat Civil : Divorcé sans enfant
29.04.21 17:02
Revenir en haut Aller en bas
Siobhan Oswell
Zac
et d'un coup tout change
pwet

      Le fond sonore est entraînant, il le devient plus encore quand le volume augmente parler soin de ton invité. La playlist est bonne, elle donne envie de danser, de se défouler, de se trémousser, de sauter dans tous les sens, mais tu t'abstiens fortement. Simplement parce qu'il venait de le demander. Tes danses sont, semble-t-il, beaucoup trop perturbante pour garder la concentration. Et tu t'en voudrais presque qu'il la perde une fois encore. Deux mains levées innocemment, tu jurés silencieusement de te tenir à carreaux et de le laisser exécuter son travail convenablement.

Pendant que monsieur bricole, toi, tu t'installes à la petite table de salon, ton ordi sorti tu en profites aisément pour bosser un peu sur les quelques cours qui attendent. Tu voudrais l'aider, mais tu deviendrais une cause de distraction et ce meuble n'avancerait jamais. Et puis, ta tenue bien trop légère ne l'aiderait aucunement à se concentrer. Alors, tu attends sagement dans un coin, tu l'observes quelquefois, ri secrètement de ses déboires, mais apprécie surtout de le voir à l'œuvre. Plus d'une fois tu as l'esprit qui divague sur les muscles qui se tendent et se forme sur sa chair, sur les veines sinueuses qui se dessinent, la hâte qu'il termine. La violence de ne pas le déranger. Les pensées malsaines qui s'échappe sur des heures perdues auparavant.

Le temps et les pauses défilent jusqu'au moment où sonne la fin des péripéties. Tu observes fièrement cette bibliothèque qui a de l'allure dans ton salon et, ajoute du charme à la pièce.

«  Bon boulot. »

Tu t'en vas chercher dans le placard du fond, le carton où tu as rangé tous les livres attendant de pouvoir prétendre à une nouvelle place. Tu le fais glisser sur le sol, l'emmenant jusqu'au meuble prêt à l'emploi. Mais au lieu de les sortir, tu te faufiles jusqu'à lui, tes doigts se posent délicatement sur son torse, un petit sourire sur le coin des lèvres.

«  Merci Monsieur le bricoleur. Je me demandais, pour te remercier correctement, si tu accepterais de manger ici ? Je te ferai ma spécialité.  »

Tu joues légèrement d'une voix mielleuse pour qu'il accepte, mais tu as réellement envie qu'il reste, l'idée de te retrouver seul après tout ça serait presque déprimante. Ce sont des petits moments qu'on aimerait qu'il dure éternellement. L'avantage c'est que comparé au reste de ta fratrie, tu as obtenu de mains douées pour cuisiner, là où la majorité s'en sort avec deux pattes gauches catastrophiques.

«  En dehors de ce que j'ai dit tout à l'heure, ça me plairait beaucoup que tu restes.  »

Loin du jeu du chat et de la souris, tu avais vraiment envie qu'il soit auprès de toi plus longtemps.

«  Enfin, si bien évidemment ça te tente.  »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]







[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Darkness is your candle.
Wasted Time ☽ You and I together in our lives. Sacred ties would never fray. Then why can I let myself tell lies. And watch you die every day


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Siobhan Oswell
Siobhan Oswell
LONDON PEOPLE
Messages : 285
Date d'inscription : 05/04/2020
Localisation : Entre ici et ailleurs
Profession : En quête d'emploi et ayant abandonné ses études d'arts, Siobhan ne se consacre plus qu'à la photographie par pur plaisir, cherchant à immortaliser les moments précieux de la vie.
Etat Civil : Célibataire, une page qui se tourne, ou autre qui s'ouvre peut-être
16.05.21 17:04
Revenir en haut Aller en bas
Zac Sanders

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
BAD TRIP
SIOBHAN OSWELL & ZAC SANDERS
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Il penche la tête pour voir les phalanges de la jeune femme. En réponse Sanders pose une main vers la chute de rein. A la frontière entre le dos et le fessier. Le pouce fait des cercles sur la peau. Pendant ce court laps de temps, il se fait prendre par le regard. Ou par ce filet de voix qui cherche à l’envoûter.
Il ne veut pas lui montrer combien il est ravi à l’idée de s’attarder dans cet appart étudiant. Donc il retient son sourire pour qu’il soit juste au coin de sa bouche.

-“ Ta spécialité ? “ Demande-t-il intrigué. Zac réalise qu’il ne l’a jamais vue cuisiner. Il cuisine pour eux quand elle est là. Ce sont surtout des plats à base de féculent et de bœuf. Pour que cela tienne bien au corps. Exit les plats épicés de son enfance. Il n’y a plus qu’Izaline qui cuisine indien. -“ C’est quoi ta spécialité ?

Il a la main qui a envie de caresser sa joue et ses beaux cheveux roux. Il la retient pour ne pas se vendre. Parce qu’il ne veut pas être le pote qui s’accroche. Mais trop tard, Sio lui vend un rêve. Le rêve d’être à deux.

-“ Je partirai d’ici que quand tu me vieras. “ Lui annonce-t-il avant de venir happer ses lèvres dans un baiser furtif. Il ne peut pas dire plus simplement les choses que ça. Tant que cette fille voudra de lui, il sera dans le coin. Ses mains s’attardent sur la taille, puis les hanches, qu’elles caressent. Il a envie de l'entraîner dans le lit qu’ils ont laissé. “ On s’occupe de ces livres avant que je perde toute ma motivation ? “ Il s’écarte pour ne pas se brûler et va ouvrir le carton pour le vider. Il fait dans l’ordre où sa vient. Une fois que c’est fait il déplace le carton dans l’entrée.

Reste le carton du meuble, le plastique, les déchets. Junior s'attèle à débarrasser le salon. A son rythme sans se stresser. Une fois la place nette, il se met en quête d’un aspirateur pour achever le travail. C’est bien parce qu’il est chez elle. Sous un charme qui ne s’explique pas.
Le sac mis dans un coin, Zac déambule dans la pièce en faisant des mouvements d’assouplissement de ses épaules. Cela fait quelques semaines qu’il se traîne une raideur aux trapèzes. Le boulot est sous haute tension. Le corps trinque.

Zac arrive dans le dos de la belle. Il se love contre elle. Les mains sur ses hanches. Il caresse la chemise doucement. Il écoute la musique pour trouver le beat. Tranquille, il commence à bouger sur le tempo. Il allait en boîte de nuit, jeune. Les nuits blanches à base de trans, de techno. Ils se sont mariés. Ils ont eu Matt. Les nuits sont restées blanches, mais sans musique.
Il attire la belle qu’elle pivote pour lui faire face. Il l’enlace, mains pas très loin de ses fesses et il ondule. Un sourire, un regard, et l’envie de la séduire lui font chauffer les tripes. Il remonte ses mains le long de son dos, un peu hanté par leur ébat impromptu. Un sourire de charmeur lui vient au bout des lèvres.

-“ … J’aimerai bien qu’on se fasse une virée moto. Un de ces quatre. “ Le pavé et jeté dans la marre. Junior la tire bien contre lui et embrasse son oreille avant de la mordiller pour effacer sa propre inquiétude de mâle amouraché. Il les amène au canapé pour s'y écraser comme des albatros épuisés. Zac claque un baiser sur l'épaule laiteuse de la jeune fille. -“ On glande ? “ Lui propose-t-il en bon adepte de la procrastination. Surtout après un effort ! La tête bascule sur le côté pour admirer la jeunette à son côté.





Dispo pour une enquête!

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zac Sanders
Zac Sanders
PROTECT&SERVE
Messages : 1360
Date d'inscription : 22/12/2011
Localisation : En ville
Profession : En recherche d'emploi
Etat Civil : Divorcé sans enfant
22.05.21 0:33
Revenir en haut Aller en bas
Siobhan Oswell
Zac
et d'un coup tout change
pwet

      Maintenant que tu y penses, tu n’as jamais cuisiné pour lui. Et pourtant, Dieu sait à quel point tu aimes être derrière les fourneaux. Avec une fratrie comme la tienne, plus casse-cou d’autre chose, il en fallait bien un dans ce petit lot qui ne cherche pas tant de noise aux peuples et apprécie de se salir les mains autrement. Tu es sans le moindre doute la meilleure cuisinière de la famille Oswell. À un tel point que dès que ce fut possible, c’est toi qui en venais à préparer les repas. Puis, un drame en entrainant un autre, ce petit moment de joie est devenu très rare. Voire inexistant. Ce n’est qu’en arrivant à Londres que tu as repris la main en te glissant à nouveau derrière une poêle. Il le fallait bien. Voir Wyn et Tad se goinfrer uniquement de conserve et de plat préparé devenait désespérant. Outre cela, tu avais envie qu’il voie d’autre facette de toi. Qu’il ne se contenante pas simplement de la petite étudiante, un peu mignonne, avec qui il peut planer et hurler son nom.

« C’est quoi ta spécialité ?
- Surprise monsieur Sanders, surprise. »

Tu as attisé sa curiosité et ça te plait. Tu restes vague sans lui dire ce que tu pourrais lui préparer. Heureuse intérieurement d'avoir pensé à faire les courses la veille. Un baisé volé et voilà que tu souris de plus belles. Aimant savoir qu'il restera à tes côtés. Appréciant ses doigts qui se perdent gentiment sur ta peau. Le retour à la réalité. Une fois pleinement débarrasser de cette tâche qui vous encombre, il vous sera possible de profiter.
Alors, sans attendre tu t'actives à mettre en place les livres. Tu les ranges dans un ordre bien précis. Ça ne dure pas bien longtemps, mais ça te soulage de savoir que tu n'auras plus à t'en préoccuper. Puis, tu notes, tu imprimes discrètement la vue d'un Zac tenant entre les mains un aspirateur. Non pas que tu mets tous les garçons dans la même case, ne sachant pas s'en servir. Mais il fallait bien admettre que cette image-là, tu ne pensais pas la voir un jour.

Tous ces petits faits accomplis, les mains marquées de cet amant interdit glisse soudainement autour de toi, alors que tu vérifiais avoir bien tous les ingrédients de ton plat. Ton corps se laisse emporter par le rythme de ses mouvements. Il apprécie le déhanchement, mais particulièrement la proximité qui frétille intérieurement. Tes bras se déposent autour de lui en pivotant. Tu voudrais que ce moment dure et ne s'arrête jamais. Tu te sens bien, en confiance, en sécurité. Depuis combien de temps ce n'est pas arrivé ? Depuis combien de temps Avalon ne t'as fait pas vibrer comme ça ? Trop longtemps pour que tu en viennes à te poser la question. Ce qui est bien triste.

« J'aimerai bien qu'on se fasse une virée moto. Un de ces quatre »

La demande tombe et te laisse un instant surprise. De la moto, toi ? Voilà quelque chose que tu n'aurais jamais imaginé. Tes deux frères restant en ont déjà pratiqué, même Wyn est déjà monté sur une bécane et frime sans peine. Cependant, aucun d'eux n'a pris le risque de t'emmener. Parce que tu es la petite dernière bien trop fragile, qu'il tente désespérément de protéger de tout, même des choses futiles. Pour ton plus grand malheur. Et pourtant, tu aimerais bien connaître cette sensation de frisson, la vitesse claquant contre le corps. Tu le suis gentiment jusqu'au canapé. Les jambes passant par-dessus les siennes et le dos appuyé contre l'accoudoir.

« Je n'ai jamais fait de moto. À vrai dire, je ne suis même pas certaine de savoir comment on tient dessus correctement. Mais, ça me plairait bien. On pourrait aller dans les hauteurs ? J'adore le paysage. »

Ça donnera l'occasion de refaire un peu de photo. Tu as l'impression que ça fait une éternité que tu ne l'as pas sortie. Que tu n'as pas pris le temps d'admirer une beauté et de l'immortaliser. Et c'est une chose qui commence doucement à te manquer. D'autant plus que Londres et ses environs à des endroits mémorables bien enfouis.

« Oh ! On pourrait même faire un pique-nique , que tu annonces soudainement avec enthousiasme. On profiterait d'une journée entière. Mmh, je ne sais pas si on peut admirer un joli couché de soleil dans le coin. »

Mais ce serait génial, cela marquerait ce moment de façon inoubliable. Tu t'emballes peut-être un peu trop.

« Bon, le repas ne va pas se faire tout seul. »

Tu glisses doucement davantage vers lui. Ton nez s'amuse à frôler le sien tel baiser esquimau. Tu en joues plus d'une fois. Tu tires la langue, un peu joueuse de l'embêter. Des doigts glissent subtilement sur son torse, préparer le repas hein, évidemment. Il se balade jusqu'à atterrir sous son vêtement. Et... Au moment où il s'y attend le moins, tu chatouilles les parcelles de peau. Tu sauras bien vite s'il est craintif ou non.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]







[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Darkness is your candle.
Wasted Time ☽ You and I together in our lives. Sacred ties would never fray. Then why can I let myself tell lies. And watch you die every day


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Siobhan Oswell
Siobhan Oswell
LONDON PEOPLE
Messages : 285
Date d'inscription : 05/04/2020
Localisation : Entre ici et ailleurs
Profession : En quête d'emploi et ayant abandonné ses études d'arts, Siobhan ne se consacre plus qu'à la photographie par pur plaisir, cherchant à immortaliser les moments précieux de la vie.
Etat Civil : Célibataire, une page qui se tourne, ou autre qui s'ouvre peut-être
31.05.21 13:47
Revenir en haut Aller en bas
Zac Sanders

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
BAD TRIP
SIOBHAN OSWELL & ZAC SANDERS
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Junior s’attendait à devoir faire une âpre négociation, afin d’arracher sa belle rouquine, au bras de son Avalon. Il a même deux ou trois arguments d’avance pour l’emporter. Mais Siobhann si voit bien. Sans aucune difficulté, elle accepte de venir rouler les mécaniques. Zac lui, se met bêtement à espérer. Il se dit que si elle est partante pour aller voir les hauteurs, elle pourrait être partante pour tellement plus de choses.

-“ Oui on peut faire ça. On peut aller où tu en as envie. “ Lui assure-t-il totalement au fait, qu’il tente de la séduire. Plaire à une fille, sur le coup, dans le noir d’une boîte de nuit, ce n’est pas si compliqué. A l’inverse, plaire à une fille qui lui plaît vraiment, qui lui plaît beaucoup, c’est un autre défi. -“ On en profitera. Pour que je te fasses une initiation. L’idée c’est de profiter de la route. Un itinéraire et le reste, on se laisse porter. “ Rien de plus enivrant que de vivre sans montre, sans horaire, et de laisser le temps filer sans se préoccuper de rien.
Un vrai luxe qui se perd quand on entre dans une vie active.

-“ Y en a oui. Je connais des endroits. “ La sentant emballée le flic sourit. Il en oublie son dos fourbu. Même les merdes du boulot ont un goût de “presque rien” avec l’idée de 24h en tête-à-tête avec son Irlandaise préférée. -“ Si tu es prête à camper, je t'embarque un week-end. On pourrait aller plus loin. Voir plus de trucs. “ Comme tout le monde, Sanders tente sa chance. Il n’a rien à perdre à faire la proposition. De toute façon les femmes de sa vie ne se sont jamais gênées de lui dire “non”.

Il la regarde jouer, il en profite pour lui caresser les côtes. Il se retient de venir chercher sa peau laiteuse. Mais c’est Oswell qui passe de l’envie à l’action. Zac ne la freine pas. BIen au contraire, il se fait tout docile. Il ne sent pas le coup fourré venir et s’agite comme un asticot au bout d’un hameçon. -“ HEY!! “ Il a sa parade. Il l’attrape par la taille pour la porter, et la poser en sac sur son épaule. -“ Oswell, Oswell, Oswell! Alala ! “ Il la maintient pour qu’elle ne tombe pas et pour qu’elle ne s’échappe pas. D’un pas martial Junior prend le couloir qui mène vers la bien heureuse salle-d’eau. Il ouvre la porte en grand. Un grand sourire s’affiche sur son visage bouffé par sa barbe de trois jours. -“ Tu sais ce que je faisais à ma soeur quand elle me faisait un coup pareil…. “ La pièce dans laquelle, ils sont maintenant donne un gros indécis.

Anticiper ce qui va se passer fait partie du jeu! Zac ouvre la portière du bac à douche. Il entre dedans avec la belle. Il active le jet d’eau sur l’eau froide d’un seul coup. Il tourne pour qu’elle devienne rapidement tiède. Puis doucement, en faisant attention, il la pose devant lui.
Sa malice réussie, il sourit. Sous le nez de la rouquine, il vire le peu d’habit qu’il a bien impudique. Joueur, tel un gosse, il balance les habits flasques au loin. Ca n'a pas d'importance. L'important est de profiter du sentiment de liberté qui palpite dans son coeur. Là, à faire des conneries sans conséquence. Sanders attrape le premier gel douche qu'il trouve et en profite pour improviser une toilette de loup.

-“ De toute façon, j’en avais envie… héhé. “ Lui dit-il en se mettant à siffloter, tout guilleret de sa victoire. L’amour ça peut rendre idiot. Une idiotie qui fait quand même moins de mal.





Dispo pour une enquête!

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zac Sanders
Zac Sanders
PROTECT&SERVE
Messages : 1360
Date d'inscription : 22/12/2011
Localisation : En ville
Profession : En recherche d'emploi
Etat Civil : Divorcé sans enfant
11.06.21 23:53
Revenir en haut Aller en bas
Siobhan Oswell
Zac
et d'un coup tout change
pwet

      Note à moi-même, il est chatouilleux. Voilà que cela t'amuse de l'avoir pris en traitre, mais il faut dire que l'envie fut plus que tentante. Ça se marie merveilleusement bien avec cette discussion qui t'a donné envie de rêver. Envie d'espérer que ce serait possible. Quelques heures, un week-end et peut-être même plus si seulement tu avais le courage de mettre un peu d'ordre dans ta vie chaotique. Des petits détails impossibles de garder en tête tant il te prend soudainement sur ses épaules. Tu gesticules pour qu'il te lâche, mais rien n'y fait. Tu crains l'idée qui lui passes par la tête à mesure que les murs de l'appartement défilent sous ton nez.

« Repose-moi ! Zac ! Je... Non ! Ne fais pas ça ! »

Le problème, c'est que le rapport de force n'est pas le même. Le problème, c'est que tu es un vulgaire sac de pommes de terre jetés sur son épaule qui ne peut rien faire hormis... subir l'eau froide qui tombe brusquement sur ton corps. Tu as voulu jouer, tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même, quand bien même tu ne t'attendais pas à ce qu'il riposte de cette façon-là. Pour une prochaine fois, tu penseras très certainement à l'attacher avant de l'attaquer.

Un léger toussotement pour virer l'eau malencontreusement avaler et tu le foudroies du regard après avoir retrouvé la porcelaine de la douche. Mais son petit sourire en coin te fait craquer, impensable de lui en vouloir. Levant les yeux au ciel tandis qu'il lance au loin ses vêtements, une main passant dans tes cheveux pour ramener la tignasse trempée sur ton visage en arrière. Un bref coup d'œil sur la peau humide qu'il aborde, te mordant les lèvres, tu lui souris comme si de rien n'était.

« Bien, dans ce cas tu vas me savonner le dos. »

T'es vêtements disparaisse rapidement et lui offres ton dos si gentiment pour qu'il s'en occupe. Appréciant le retour de ses doigts contre ta peau. À oublier le reste qui n'a que très peu d'importance. À oublier que certaines tâches sous le maquillage deviennent visibles facilement. Mais tenter de cacher les démons, ils reviennent au galop.

« Tu sais... »

Une main qui attrape les cheveux et les passes sur le côté pour lui offrir plus de liberté. Tu les tripotes doucement, les yeux fixant le sol peu à cacher une expression qu'il ne peut voir.

« Je me sens vraiment bien quand tu es là. Je sais qu'on a fait des choses qui sont discutables. Qu'on ne devrait certainement pas planer ensemble. Et... et que je suis certaine d'être une cause de ton divorce... »

La liste doit être longue pour en être arrivé là, mais tu as dû être la mèche qui a fait exploser le baril de poudre. Tout serait bien différent si vous ne vous étiez pas rencontré. Vous ne seriez pas là à prendre une douche dans la tenue d'Adam et Eve. Il n'aurait pas pris une place dans ta vie et tu n'aurais certainement pas irruption dans la sienne autant de fois. La ligne rouge n'aurait pu être franchi. Pourtant, ce ne sont pas des regrets.

« Même si c'est mal, même si je déteste être le problème qui a fait capoter ta vie... J'aime chaque moment passer avec toi. Je ne les échangerai pour rien au monde. Mais ça n'empêchera pas que je me sente mal que tu es eu des problèmes par ma faute. »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]







[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Darkness is your candle.
Wasted Time ☽ You and I together in our lives. Sacred ties would never fray. Then why can I let myself tell lies. And watch you die every day


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Siobhan Oswell
Siobhan Oswell
LONDON PEOPLE
Messages : 285
Date d'inscription : 05/04/2020
Localisation : Entre ici et ailleurs
Profession : En quête d'emploi et ayant abandonné ses études d'arts, Siobhan ne se consacre plus qu'à la photographie par pur plaisir, cherchant à immortaliser les moments précieux de la vie.
Etat Civil : Célibataire, une page qui se tourne, ou autre qui s'ouvre peut-être
13.07.21 19:08
Revenir en haut Aller en bas
Zac Sanders


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
BAD TRIP
SIOBHAN OSWELL & ZAC SANDERS
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


L’eau a une place très importante dans toutes les cultures du monde. L’eau la source de vie la source de vérité. L’eau miroir des secrets.
Sanders a des souvenirs attachés à cet élément indispensable. Comme les bains de pieds dans les rizières. Avec Iza. Avant qu’ils débarquent sur cette île-là. Qu’ils s’amusent à traquer des monstres fictifs sur les bords de la Tamise. Plus tard, les virées à moto vers les côtes. Les baisers dans la manche.

Le flot des images se fige. Brutalement le pouls de Zac se meurt. Il scrute la peau dévoilée par les trombes d’eau. Il regarde la meurtrissure. Sous son crâne débute un déluge de feu. Une vague de haine pure. Il sent ses veines se charger de poison mortel.
Il décide de maintenir la mascarade de Siobhan. Voulant voir jusqu’à quel point elle tient à jouer la comédie sous son nez.

-“ Mh ? Ponctue-t-il pour lui prouver qu’il l’écoute. Ses mains se font encore plus tendres… encore plus délicates le long des côtes blanches neige. Peu à peu les mots de Sio le tire de force loin de ses cogitations meurtrières. Il arrête de penser à sa prochaine cible. Junior regarde les épaules de la belle. Elle ne dit rien sur Avalon. Riens sur ce connard. Pas un mot. Zac ne comprend pas pourquoi. Pourquoi est-ce qu’elle se prend la tête sur ses soucis à lui.

-“ Sio… Souffle-t-il en posant l’éponge plus loin. Ils ne sont plus à faire mumuse là. Mais à avoir une discussion de fond. Une discussion qu’ils n’ont pas encore eu en fait. Ils auraient dû depuis le temps. Mais Sanders peut être fuyant, lâche, quand il ne veut pas affronter un truc. Il vient plaquer un baiser sur son épaule droite, pendant que ses bras arrivent pour l’enlacer. -“... On a fait les cons oui. Lui dit-il d’une voix basse. Bien content que le bruit de l’eau couvre cette discussion honteuse. Sanders est conscient de son degré de fautes. Il sait tout ce qu’il a foiré. Ceci dit, il sait aussi que Sio n’a rien créé de plus que ce qui était là.

-“ Mais, le problème ne vient pas de toi. Le problème c’est moi et Meg. Y a un moment où on a arrêté de parler. … T’y es pour rien. Zac ne peut pas faire porter un blâme pour ses péchés. Il est celui qui a fauté. Il a vrillé. Megara a tenté de l’aider. Même dans la merde noire. Mais, au fond, Zac ne voulait pas d’aide. Il n’a pas voulu être sauvé. Maintenant, il se retrouve seul, comme un con. Mais personne n’en est responsable. Ni Sio, ni personne. -“ Je suis tombé amoureux de toi. Au cas où elle n’aurait pas déjà compris, déjà senti, qu’il en crève de l’attendre. -“ C’est juste… la vie. Il dépose son amour dans le creux de sa gorge. Il a une envie puissante de l’arracher à cet appart. En fait à cette vie de merde avec un salaud. De lui offrir du soleil tous les jours. -“ Je consommais avant de te connaître. Sanders colle son nez contre la peau humide. Il ne sait pas comment lui dire les choses. Izaline est douée avec les mots, lui c’est avec ses poings. -“ Sio… T’as mis une lumière dans mes ténèbres. Comme ça c’est assez bien dit, lui semble-t-il. Camé, mais camé heureux quand elle l’a accompagné dans ses nuits de folie.

-“... Pourquoi tu restes avec ce salaud ? Lui demande-t-il la gorge soudain bloquée par une émotion imprévue. Il la presse un peu plus fermement dans le creux de ses bras. S’il la retrouvait battue à mort un jour. -“ Je sais que je suis pas parfait. Mais jamais je te ferai du mal, Sio. Il colle son front contre le crâne de sa chérie. Un raclement de gorge pour faire le fier. Pour ne pas pleurer comme un amoureux éconduit qu’il est. Il souffle pour évacuer l’émotion qui rampe en lui. Il est si énervé contre le coupable. Tellement triste de ne pas la convaincre. -“ Dis moi ce que je dois faire pour te convaincre ? La supplie-t-il en guettant le moindre de ses sons.





Dispo pour une enquête!

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zac Sanders
Zac Sanders
PROTECT&SERVE
Messages : 1360
Date d'inscription : 22/12/2011
Localisation : En ville
Profession : En recherche d'emploi
Etat Civil : Divorcé sans enfant
21.07.21 18:26
Revenir en haut Aller en bas
Siobhan Oswell
Zac
et d'un coup tout change
pwet

      Quoi qu'il puisse dire, tu n'en démords pas, tu en resteras toujours la fautive. La petite bête noire qui est venu se glisser entre eux. Et en même temps, il y a ce petit plaisir malsain, presque égoïste. Pour rien au monde tu n'échangerais cette relation naissance. Quand bien même elle a suscité un bon nombre de problème. Il y avait pourtant d'autre facteur, mais tu sais pertinemment faire partie des plus gros.

Ses bras qui s'enroulent autour de toi, ses mots qui s'échappent, lui non plus ne vois pas les choses de la même manière que toi. À croire que tu te sens obligé d'être coupable, même si on te dit le contraire. Pourtant, tu t'y retrouves dans ses paroles, le manquent de communication est si fatal. Il est probablement si absent entre Avalon et toi, certainement une raison qui annonce souvent le drame.

« Je suis tombé amoureux de toi. »

T'as le cœur qui se soulève, les yeux qui pétillent discrètement. Une simple phrase que tu ne pensais jamais entendre, que tu croyais même impensable. Et elle l'était encore. Ton sentiment envers lui est réciproque, certainement aussi fort si ce n'est plus. Pourtant, le dire concrètement, l'avouer, reviendrais à franchir une nouvelle étape sur cette ligne rouge qui s'est déjà brisé. Tu as fauté, plus d'une fois, ce serait le comble que de proclamer un amour interdit. Mais bon dieu, qu'est-ce que tu en meurs d'envie. Doucement tes mains se posent sur les bras contractés de Sanders, caressant du bout des doigts son épiderme. Tout ce qu'il s'est passé jusqu'à présent, vos pertes de contrôles pour une partie charnel, ce n'était peut-être pas le fruit du hasard. "C'est la vie" comme il le dit si bien. Même si tu es loin d'être certaine d'être une lumière sauvant son âme. Quoi qu'il puisse dire, tu as cette sensation fort désagréable de n'être que le nœud qui a poussé toute cette vie à sa déchéance.

« ... Pourquoi tu restes avec ce salaud ? »

Les muscles se tendent. C'est une question toujours si redoutée, une question qu'aucune réponse ne semble assez bien. C'est compliqué, oui, suffisamment pour que tu ne puisses t'en décrocher. C'est tordu parce que tu as appris à l'aimer malgré le mal. C'est terrible parce que tu le sais, tu le sens, tu t'en rends bien compte et pourtant... te voilà toujours là accroché à son bras, à encaisser les sautes d'humeur et fermer les yeux. Tout ça pour quoi ? Pour un mot qui se dit "amour", mais qui ne semble vraisemblablement peu présent.
Néanmoins, il est impossible de nier les réactions qui s'échappent de Zac. Le sentiment que ce que tu endures n'est à plaire à tout le monde. Ta propre sœur ne semble guère l'apprécier non plus, tu l'as soupçonnes même d'avoir déjà envisager de le jeter dans la tamise. Mais qu'elle se retient simplement parce que tu l'as mise en garde retenant son venin. Mais Sanders c'est différent. C'est plus difficile de faire comprendre un point de vue à une personne auquel on tient. Quel point de vue stupide d'ailleurs.

« Dis-moi ce que je dois faire pour te convaincre ? »

Si seulement tu le savais toi-même. Les choses seraient tellement plus simples si Avalon n'avait pas croisé ta route. D'un autre côté, s'il n'avait pas été là, est-ce que tu l'aurais rencontré lui ? Est-ce que votre relation en serait à ce que vous éprouvez aujourd'hui l'un pour l'autre. La seule certitude que tu puisses avoir à ce sujet, c'est qu'il serait bien le dernier à te faire souffrir.

«  Je sais que tu ne me feras jamais de mal et que tu seras toujours là quoi qu'il arrive. Je n'ai pas envie de perdre ça, c'est trop précieux à mes yeux.  »

S'il n'y avait plus Sanders dans ta vie, il ne resterait rien de bien joyeux autour de toi. Evidemment, il y a la famille, mais il est plus difficile d'avoir le même sentiment envers eux que tu as pour lui. Et puis, il ne comprenne pas la moitié de ce que tu endures, ou se voile facilement la face sur ce que tu caches. Tu voudrais être égoïste, l'avoir lui et Avalon auprès toi, bêtement parce que tu ne peux, tu ne sais choisir entre eux alors que l'évidence même est sous tes yeux. Tu voudrais continuer à rester dans cette situation égoïste pour ne pas avoir le rôle de la méchante qui brise des cœurs. Mais à quel prix.

Légèrement tu glisses entre ses bras pour lui faire face. Une main posée avec tendresse sur sa joue. Tu n'aimes pas voir son visage se tordre avec peine, particulièrement quand ça te concerne. Loin d'avoir le sentiment d'en être digne.

« Je voudrais que ça ne s'arrête pas et que ce soit comme ça à chaque fois, à chaque seconde.  »

Tu aimerais, quand tu te lèves le matin qu'il soit la première personne que tu vois. Qu'il soit, le sourire qui illumine ta journée et le réconfort du soir. Rire et pleurer à ses côtés, sans la moindre exception, voir disparaitre toutes les barrières et te sentir pleinement vivantes. Mais tu n'oses franchir le pas. Probablement aussi parce que tu as peur. Tu as peur que les choses changent, que ce ne soit plus jamais pareil une fois le tout concrétisé. Et si les choses venaient à mal se passer ? Si tout ce sentiment de bien-être venait à disparaître parce qu'il n'y aurait plus cette magie qui brûle ?

«  Mais, je ne voudrais pas perdre tout ça, toi. Simplement pour avoir voulu que ça se réaliser... Je veux dire... et si ça ne fonctionnait pas ? Et si... on n'était pas fait pour être ensemble... ? Je perdrais la chose la plus saine qui me soit arrivé dans ma vie. Tu n'imagines pas à quel point ce serait horrible. T'as un soupire qui s'échappe, baissant la tête pour appuyer le front contre son torse. Je sais qu'Avalon et moi... c'est contre nature. Mais je n'y peux rien. Même si je le voulais... je n'arriverais pas à l'effacer comme ça... Ne me déteste pas pour ça... »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]







[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Darkness is your candle.
Wasted Time ☽ You and I together in our lives. Sacred ties would never fray. Then why can I let myself tell lies. And watch you die every day


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Siobhan Oswell
Siobhan Oswell
LONDON PEOPLE
Messages : 285
Date d'inscription : 05/04/2020
Localisation : Entre ici et ailleurs
Profession : En quête d'emploi et ayant abandonné ses études d'arts, Siobhan ne se consacre plus qu'à la photographie par pur plaisir, cherchant à immortaliser les moments précieux de la vie.
Etat Civil : Célibataire, une page qui se tourne, ou autre qui s'ouvre peut-être
15.08.21 19:06
Revenir en haut Aller en bas
Zac Sanders

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
BAD TRIP
SIOBHAN OSWELL & ZAC SANDERS
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


- -“ Pour moi aussi. ” Répond Zac sur le ton de l’homme prudent. Celui qui attend de voir ce que va être la suite de la réponse. Il a une soeur, il sait comment fonctionne un esprit féminin. Elles ne disent pas leur avis d’une traite. Jamais. Il faut attendre de voir vers où elles vont avant de se réjouir.

Il l’observe faire et se retient de trop bouger. Parce que même si ces mots sont ceux qu’il pourrait dire, Junior sent qu’un truc cloche. Il ne sait pas pourquoi exactement. Mais, il l’attend le “mais” qui va venir casser son rêve.
Ça ne tarde pas.

L’explication est trop alambiquée pour lui. Trop compliquée. C’est une façon de réfléchir qu’il ne comprend pas. Junior prend sur lui pour ne pas réagir sur le vif. Cela lui a coûté cher. Il préfère ne pas s’emporter. ça n’empêche que la réponse n’a rien de plaisant. Fusillant ses espoirs naissants. Zac regrette d’avoir confessé ses propres sentiments. Il caresse les cheveux humides de Sio automatiquement.

-“... Tu veux pas être avec moi parce que tu as peur que ce soit moins bien que maintenant… ” Résume le flic d’une voix calme. -“ Et si moi j’ai envie de vivre avec toi ça compte ? ” Il écarte ses mains, puis son corps. La réalisation de ce qui se passe provoque une désagréable sensation sur le corps. Sanders se retrouve idiot, naîf comme un adolescent qui se fait rejeté par la fille qu’il convoite depuis des mois. Alors, naturellement, l’envie n’est plus tellement à la fête.

-“ J’crois que c’est pas une bonne idée que je reste. Je vais y aller. ” Lui dit-il avant de s’échapper de la cabine de douche. Junior chope la première serviette qui passe. Il la coince au niveau de ses hanches. Il chope ses habits et les essore dans le lavabo, drôlement énergique et déterminé. La frustration s’évacue dans tous ces tortillons vestimentaires. Finalement, impatient, Zac attrape le séche-cheveux de la jeune fille pour aller plus vite.
Junior ne dit plus un mot, concentré pour ne pas trahir sa déception amoureuse. Il veut disparaître rapidement avant de dire ou de faire une connerie.






Dispo pour une enquête!

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zac Sanders
Zac Sanders
PROTECT&SERVE
Messages : 1360
Date d'inscription : 22/12/2011
Localisation : En ville
Profession : En recherche d'emploi
Etat Civil : Divorcé sans enfant
27.08.21 14:31
Revenir en haut Aller en bas
Siobhan Oswell
Zac
et d'un coup tout change
pwet

      N'était-ce pas horrible ce que tu étais en train de lui dire ? Lui demander ne pas t'en vouloir pour aimer deux hommes à la fois, pour ne pas avoir le cran de faire un choix ? Alors que l'évidence même se tenait sous les yeux. Tu pouvais te convaincre autant que possible, mais la cruauté que tu avais en cet instant envers lui était immense. Tu pouvais te convaincre que ce n'était pas à mal... à vrai dire, la réalité en fut tout autre. Trop tard pour le temps des regrets, les mots étaient sortis plus vite que la pensée. Et le mal devenait plus que présent.
Et en une fraction de seconde tout change. Ces mots te font de la peine, mais ce n'est probablement rien à côté de ce qu'il doit ressentir. Cet infime possibilité que la situation soit différente si les choses venaient à se concrétiser te terrifie. Une possibilité qu'il n'ait pas au gout à vouloir comprendre alors qu'il s'éloigne doucement de toi. Voilà ce que tu redoutais, ce qui t'effrayait prenait place lentement.

« Quoi ? »

Partir ? Réalisation brutale que la situation dérape. Ce n'est pas ce que tu voulais, ni ce que tu attendais. Ce n'est pas ce genre de réaction que tu voulais voir aujourd'hui. Au fond, même cette conversation, elle n'aurait même pas dû sortir. Tu t'en veux amèrement, tu te détestes et tu le regardes bêtement rassembler ses affaires. À la seconde où il aura franchi le seuil de la porte, tu le sais, ce sera différent, bizarre, frustrant. Loin de toi l'envie de connaitre encore ce genre de sensation qui hante.
À ton tour tu te précipites pour sortir de la douche. Impossible qu'il parte sans que tout ceci ne soit réglé, sans la tension qui serre ta poitrine ne soit relâchée.

« Zac, non ! Non ! Zac. S'il te plaît, je t'en prie... »

Ce sont des mots qui l'implorent comme s'il était sur le point de te quitter. Comme si tout allait s'effondrer en un instant. Comme s'il allait partir pour ne plus jamais revenir. Et cette simple pensée ressert encore ta poitrine. Alors que tu fais tomber des gouttes d'eau et que le tapis ce remplis de seconde en seconde, ta main se pose sur le sèche-cheveux pour l'obliger à s'arrêter.

« Je suis désolée. Je suis tellement désolée... Je... Tu n'imagines pas à quel point je tiens à toi... à quel point ça me ronge quand t'es pas là... et quand tu m'en veux c'est pire... Je ne suis qu'une idiote, je le sais... dis-tu le plus sincèrement du monde. Je ne sais pas... Je ne me suis jamais attaché aux bonnes personnes jusqu'à présent... J'ai aimé éperdument et on m'a juste... les mots se bloquent, quand bien même tu voudrais lui dire tout ce que tu as sur le cœur avec toute la franchise qui soit, il y avait des faits trop durs à pouvoir laisser échapper. Je me suis dit que je ne méritais que ça, de connaître simplement tout ce qui est dégradant et blessant. Que je n'aurais jamais mieux et je me suis fait une raison. Puis t'es arrivé dans tout ce merdier et... Je n'ai pas l'habitude de me sentir aussi bien. »

Tu n'as pas eu énormément de relation. Mais tu ne pourras jamais nier que la première aura été la brutale et la plus dévastatrice de toute ta misérable vie. Sur les terres Irlandaises, Isaac n'avait pas fait que voler ton cœur, il avait pris des parts de toi, de ta plus grande intimité que personne ne pourrait jamais réparer. Il avait pris ta confiance envers les autres, mais particulièrement envers toi-même. Il t'avait fait miroiter un bonheur inexistant. Espérer un avenir meilleur, loin de tout le bordel de Belfast. Loin de ta famille qui ne te comprenait même pas. Tu étais en lambeau bien avant de connaitre Avalon, bien avant de rencontrer Zac. La manière dont tu tenais à Avalon était sans aucun doute aussi malsaine que l'amour que tu portais autrefois à Isaac.

Mais Zac, avec lui c'était différent.

« Ce que j'essaie de te dire c'est que... »

Avec lui, tu avais cette envie de voir les choses différemment. Tout était là, sous les yeux ; la façon dont tu le regardais, la manière que tu utilisais pour lui parler, le sourire qui s'affichait sur ton visage a sa venue. Le plaisir qui s'échappait des lèvres à prononcer ses trois lettres...

« ... C'est que... Je t'aime... ! Que tu lâches enfin. Mais j'ai trop peur... Pas pour les raisons que tu penses. Trop peur de foutre tout en l'air. Trop peur que ce ne soit pas réel. Que ce ne soit qu'un faux... Je n'ai pas envie de gâcher tout ça, parce que si ça ne fonctionne pas, qu'est-ce qu'il nous reste ? Qu’est-ce j’ai si tu n’es plus là …? »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]







[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Darkness is your candle.
Wasted Time ☽ You and I together in our lives. Sacred ties would never fray. Then why can I let myself tell lies. And watch you die every day


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Siobhan Oswell
Siobhan Oswell
LONDON PEOPLE
Messages : 285
Date d'inscription : 05/04/2020
Localisation : Entre ici et ailleurs
Profession : En quête d'emploi et ayant abandonné ses études d'arts, Siobhan ne se consacre plus qu'à la photographie par pur plaisir, cherchant à immortaliser les moments précieux de la vie.
Etat Civil : Célibataire, une page qui se tourne, ou autre qui s'ouvre peut-être
12.10.21 18:58
Revenir en haut Aller en bas
Zac Sanders

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
BAD TRIP
SIOBHAN OSWELL & ZAC SANDERS
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Sanders s’oblige à ignorer Sioban. Il serre les épaules pour se barricader contre elle, contre sa voix, ses suppliques. Zac sait comment tout cela marche. Il est tombé dans ce panneau tellement de fois lorsqu’il était avec Megara. Une claque mentale suivie de supplications désordonnées. Lui qui craque pour mieux se faire laminer plus tard. Non. Il s’est juré.
Quand elle pose sa main sur l’appareil, il le pose sur le rebord du lavabo. Il sort de la salle de bain. Il se plante au milieu de la chambre et commence à enfiler le jeans mouillé.

La rouquine parle. Elle ne s’arrête pas de parler. Elle dit beaucoup de choses. Des choses qui sont trop dures pour être inventées. Sio ne lui a pas énormément parlé de son passé. Mais même sans avoir l’histoire, un flic, ça sait ces choses-là.
C’est une traumatisée de la life. Zac avait bien pris cela en compte dès le début. D’ailleurs, il avait accepté son côté complètement détraqué. Parce qu’il gardait au fond de lui, ce désir immature de vouloir aider, de vouloir sauver. Mais cette fois, c’était clair et net, il ne pouvait pas aider Oswell. Il ne pouvait rien faire si elle n’en avait pas envie.

La tentation de râler est forte. -“Qu’est-ce que tu cherches à me dire, ouais, vas-y dis moi Sio ? Qu’est-ce que tu cherches à me dire ? ” Fait-il fermement en braquant ses yeux gris sur elle. Parce que tout ceci n’a plus ni queueu ni tête. Lui, il n’a rien d’un psychologue. Ce n’est pas ce qu’il veut être pour elle non plus.

Zac sent qu’il a raison de tenir sa position. -“... C’est pas trop tôt. ” Lui répond-t-il bourru. Il allait répliquer avant qu’elle ne l’arrête avec un “mais”. Mais quoi ? La peur… C’est bien un truc de fille là. La peur que la chose ne soit pas aussi merveilleuse qu’on s’y prépare. -“... putain. Qu’est-ce que tu veux que je réponde à ça ? ” Il désigne la porte de la salle de bain du plat de la main. -“ Je viens de mettre les tripes sur la table. Je viens de te dire que je veux être avec toi. ” Il la regarde, regarde son air terrorisé, son corps blanc tout trempé. Il n’a qu’une envie, c’est de la recouvrir d’une serviette sèche et de la serrer contre lui. Mais, il n’en fait rien. Ils doivent avoir cette discussion pour avoir une chance d’avancer. -“ Qu’est-ce qu’il te faut de plus Sio ? Hein ? Dis-le moi sérieux. ” Il scrute ses yeux verts dans l’espoir d’une réponse claire. Qu’elle lui dise exactement comment il peut la rassurer. Il n’a pas envie de jouer aux devinettes. -“ Parce que là honnêtement, je suis paumé. ” Il lâche son t-shirt trempé qui retombe sur le lit. Il se laisse tomber sur le bord du lit.

-“ … Je suis pas parfait. Mais je triche pas avec toi. J’triche pas. ” Marmonne-t-il en se passant une main sur l’arrière de la tête. Dire qu’il pensait être sorti de ça avec le divorce. Junior se dit qu’il attire que les nanas cassées. Sauf qu’il a rien d’un médecin lui. Il veut juste être heureux. Et il est heureux quand Sio le regarde. Ça ne va pas plus loin.
Alors, Zac cherche les yeux de sa petite fée pour s'y noyer, plein de doutes.






Dispo pour une enquête!

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zac Sanders
Zac Sanders
PROTECT&SERVE
Messages : 1360
Date d'inscription : 22/12/2011
Localisation : En ville
Profession : En recherche d'emploi
Etat Civil : Divorcé sans enfant
25.10.21 15:31
Revenir en haut Aller en bas
Siobhan Oswell
Zac
et d'un coup tout change
pwet

      Cette peur-là tu voudrais tellement la faire terre, la faire disparaître, qu’elle arrête de t’empoisonner et de hurler, de craindre de vivre une histoire certainement idéale. Tu n’es pas foutue d’aller au-dessus et tu en paies salement le prix. Les regrets qui progressent lentement en le voyant ainsi. En comprenant sa peine et sa déception, après tout elle est plus que mérité, plus que légitime. Alors, que le seul vrai problème ici, le seul frein, c’est bien toi. Ce n’est ni Avalon, ni qui que ce soit d’autre, mais bien toi.

Il a été honnête, il a exposé un sentiment que tu as toujours voulu entendre, alors pourquoi fuir maintenant ? Qu’est-ce qu’il te faut de plus, voilà que dans cette simple phrase tu reconnais qu’il a raison. Tu sens que ça te pèse. Qu’est-ce qu’il te faut de plus ; tout et rien à la fois. Mais tu as cette sensation désagréable de pas pouvoir réfléchir convenablement ici, dans cet appartement, dans cette ville.

«  On s’en va.  »

Trois mots lâchés de but en blanc. Ils tombent comme des cheveux dans une soupe, venant de nulle part. Les bras croisés sur le torse en cherchant à te réchauffer, tu ne veux pas tourner la tête pour attraper une serviette tracassée à l’idée qu’il profite de l’inattention pour déguerpir. Mais tout ça n’est pas dénué de sens, tout ça n’est pas balancé sans aucune raison derrière. L’explication vient, elle s’ajoute à cette idée qui au fond traîne dans un coin de ta caboche depuis trop longtemps. Il n’y avait pas vraiment de “bons moment” pour l’exposer, alors que chaque seconde aurait été propice. Il fallait cet électro choque, ce point de non-retour.

«  On part de Londres quelques jours et… on essaie d’être heureux, d’être nous, loin de ce qu’on connaît. Loin de nos chaînes respectif… on se donne la possibilité d’être un couple et faire en sorte que ça fonctionne. Et… si ça fonctionne… je… on… prendra les dispositions pour que ça marche ici, pour que ça dure…  »

Tu te dis que si ça fonctionne ailleurs alors, cela ne peut qu’aller n’importe où. Si c’est bien réel - et dieu sait à quel point tu pries pour que ce soit le cas – tu arrêteras de te voiler la face. Ce choix que tu dois faire entre ses deux hommes seras bien plus qu’évident. Inévitable. Tu as envie de croire que c’est une solution viable. Que c’est LA solution qu’il te faut.

«  T’as raison, t’as eu les tripes et… Et je ne peux pas, je ne devrais pas t’en demander plus que tu ne le fais déjà. C’est à moi d’aller au-dessus de mes craintes et sauter le pas. Tu ne devrais pas pâtir de ce que je fais, ou dis. J’ai pas le droit d’être si égoïste. »

Il faut que tu cesses de te reposer dessus. De croire que tout est acquis. Zac à fait, donné, tellement, il est plus que normal qu’à ton tour, tu en donnes. Tu tiens à lui et pourtant, au lieu d’aller de l’avant, d’avancer gaiment, tu prends des pincettes, tu marches des œufs. C’est pathétique alors que vous pourriez être heureux.

« J’suis désolée. J’ai envie d’être avec toi et c’est tout ce qui devrait compter au fond. On dit que les actes valent bien plus que les mots alors… dis-moi, je veux faire ce pas là, est-ce que tu l’acceptes...? »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


[/quote]





[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Darkness is your candle.
Wasted Time ☽ You and I together in our lives. Sacred ties would never fray. Then why can I let myself tell lies. And watch you die every day


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Siobhan Oswell
Siobhan Oswell
LONDON PEOPLE
Messages : 285
Date d'inscription : 05/04/2020
Localisation : Entre ici et ailleurs
Profession : En quête d'emploi et ayant abandonné ses études d'arts, Siobhan ne se consacre plus qu'à la photographie par pur plaisir, cherchant à immortaliser les moments précieux de la vie.
Etat Civil : Célibataire, une page qui se tourne, ou autre qui s'ouvre peut-être
22.11.21 20:10
Revenir en haut Aller en bas
Zac Sanders

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
BAD TRIP
SIOBHAN OSWELL & ZAC SANDERS
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Junior éteint le sèche-cheveux. Il a besoin d’entendre ce qui se passe dans la tête de la rousse. Parce qu’il n’arrive pas à saisir ce qu’un homme violent peut apporter dans une vie à deux. Il considère que la violence est pour l’adversaire, pour un ennemi. Pas pour la personne qui partage le lit.
C’est pour faire disparaître ce genre de violences, qu’il s’est engagé dans la police. Il y a l’Ironie cosmique, un doigt d’honneur du destin.

-“ C’est ce que tu proposes ? Se faire un week-end ? Et puis quoi tu fais les bons points et les mauvais points à la fin ? ” Raille-t-il loin de rire. La donne n’est pas équitable. Pourquoi lui devrait encore une fois devoir la convaincre ? ll a l’impression d’être dans un concours, une compétition. Est-ce qu’il ne se démarque pas déjà de l’autre troufion ?

Appuyer sur l'autoflagellation de Siobann est très tentant. Lui dire qu’elle est en effet très égoïste. Parce que lui, pendant ce temps-là, il ne sait pas où est sa place. S’il en a une. S’il n’est pas à faire les mêmes erreurs qu’avec Meg ? Cette situation gâche tout le plaisir qu’ils viennent d’avoir tous les deux. Pesant. Maintenant Zac a juste envie de se mettre mal.
Au moins plus de complications.

-“” Zac plante ses yeux gris dans ceux de la demoiselle. Il fouille. Il sonde. Est-ce qu’ils sont en train de perdre leur temps ? Lui a bientôt passé le cap de la quarantaine. Il n’a plus vraiment de temps à perdre. -“ Trois jours ? Et tu me donnes une réponse définitive. ” Il n’y a pas matière à renégocier sur ça. -“ Ok. Je demande mon vendredi.” Aussitôt dit, Junior prend son téléphone et écrit un texto pour Lemoine. Il a masse de jour à prendre. La majorité du temps, c’est pour avoir Matthews pendant une semaine avec lui.

Il tousse dans son coude. Il essuie son nez avec son avant-bras. -“Avec ces conneries je vais choper froid. Je peux prendre un de ses futes? ” Demande-t-il puisque toute motivation l’a quitté. Il s’en veut de s’être laissé emporter comme un ado. Il passe la serviette humide sur son crâne pour la garder loin de l’humidité. -“ Ton meuble est monté. T’as plus besoin de moi. Je vais y aller. Autant que ton mec ne me croise pas dans le coin. ” Un petit crochet au point de vente sur le chemin du retour. Il se réchauffera tout seul comme un grand garçon.







Dispo pour une enquête!

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zac Sanders
Zac Sanders
PROTECT&SERVE
Messages : 1360
Date d'inscription : 22/12/2011
Localisation : En ville
Profession : En recherche d'emploi
Etat Civil : Divorcé sans enfant
09.12.21 20:31
Revenir en haut Aller en bas
Siobhan Oswell
Zac
et d'un coup tout change
pwet

      
C’est ça, c’est la meilleure idée. Elle est totalement bancale, absurde, mais cela reste la meilleure idée qui t’es venue à l’esprit. Sauf que l’entendre railler te fait mal au cœur. Il t’arrache un morceau, comme si l’idée était la plus stupide au monde. Tu voudrais tellement que les choses soient plus simples. Mais voilà un beau merdier que tu as créé et que tu dois désormais assumer.

L’entendre accepter après de longue seconde de silence, ne te réjouit pas autant que tu l’espérais. Probablement, parce que son envie de partager cette escapade avec toi n’est pas aussi enthousiaste. Qu'est-ce que tu aurais dû faire ? Le laisser partir bêtement après cette dispute et te ronger le sang ? Même avec une réponse favorable, tu sens déjà que tu n’en dormiras que très peu.

« Ok. Trois jours. »

Tu n’as même plus le courage de le regarder en face. Ce serait comme voir toute la pitié que lui renvoi. À la place t’attrape un grand teeshirt trop long et l’enfile pour paraitre plus descente. Trois jours. Dans une telle ambiance, ça ne part pas gagnant. Mais c’est ta faute. Tu n’aurais jamais dû ouvrir la bouche.

« Dans... le tiroir du bas. »

Tu indiques machinalement l'endroit en le pointant du doigt. Sans dire davantage un mot, tu hoches la tête. S'il voulait partir... ce n'était pas à toi de le retenir. L'envie y était. Mais la tension aussi. Passer pour une pleurnicharde qui lui supplie de rester... ce n'était aucunement comme ça que les choses allaient s'arranger. Pleurer oui, tu en avais terriblement envie, mais pas devant lui. Pas pour lui donner cette impression d'être encore plus égoïste. Il valait peut-être mieux le laisser respirer. Et d'un autre côté, il avait le don de lancer les bonnes piques qui te rendent mal à l'aise.

Tu quittes alors la pièce. Tu te prends une bière. T'écoutes la musique qui a continué de jouer dans son coin. Et voilà comment une bonne journée, devient une journée de merde.
Tu ne sais pas quoi lui dire. T'as envie de dire que tu es désolée, le plus sincèrement du monde. Mais il le sait déjà. Et ça ne changerait pas grand-chose au final. Alors, tu restes silencieuse. Tu attends que l'orage passe. Et que les éclaircis s'annoncent pour pouvoir à nouveau l'approcher sans risquer les foudres.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]







[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Darkness is your candle.
Wasted Time ☽ You and I together in our lives. Sacred ties would never fray. Then why can I let myself tell lies. And watch you die every day


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Siobhan Oswell
Siobhan Oswell
LONDON PEOPLE
Messages : 285
Date d'inscription : 05/04/2020
Localisation : Entre ici et ailleurs
Profession : En quête d'emploi et ayant abandonné ses études d'arts, Siobhan ne se consacre plus qu'à la photographie par pur plaisir, cherchant à immortaliser les moments précieux de la vie.
Etat Civil : Célibataire, une page qui se tourne, ou autre qui s'ouvre peut-être
07.01.22 2:44
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: