AccueilDernières imagesRechercherMembresS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
[CLOS] Après le déluge. Ft. Gabrielle
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Eliott Eirik
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Après le déluge. ft. Gabrielle Caplan


Un voiturier déplaçait la berline de M. Eirik de l’autre côté de la rue cette fois. Le quartier de l’ambassade était fermé à la circulation. Un cordon de sécurité était déjà déployé sur plusieurs pâtés de maisons. La police, les pompiers, la presse grouillaient de partout. Il y avait du monde à l’entournure. C’était le cirque façon Rome. Une hystérie naissait dans le cœur de Londres. Ils n’en avaient pas vu de telle depuis… l’attaque de l’Université. Un parallèle qu’Odin faisait tout de suite…

Tandis qu’il ouvrait la portière passager à Gabrielle, il se tourna vers son bras-droit:
« A t-on des nouvelles de Mildred ? » [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] s secoua négativement de la tête. Leur équipe tentait de la retrouver alors qu’ils en discutaient. La présence de la police compliquait l’opération évidemment. Le Directeur entrait dans l’habitacle de la voiture. Ils démarraient juste après. Ils allaient retrouver le Rosewood. Une réunion d’urgence était d’or et déjà sur le point de commencer. Loin de la soirée qu’ils avaient imaginée.

« Le président de la Serbie a déjà cherché à vous joindre. » Hector conduisait pour sortir des bouchons. Trois autres véhicules surveillent les arrières du leur. Ils étaient tous à l’arrêt. Les klaxons résonnent dans toute la rue. Le chaos était palpable de tous les côtés. Mais Eliott semblait y être imperméable. « Quel est le mot d’ordre concernant les attaquants ? » La cellule Britannique attendait les directives. Tout le monde était sur le pied de guerre. C’était précisément pour cela qu’il ne fallait pas réagir à vif.

Néanmoins Odin n’était pas connu pour se laisser faire par la pression extérieure:
« Trouvez le nom du leader. » Les revendications étaient-elles connues ? Qui était derrière cette action ? Le Norvégien avait besoin de plus d’informations. Par instinct, la main d’Eliott allait trouver celle de sa cavalière de soirée. Il caressait délicatement sa paume. Ses yeux gris, délavés, se posaient sur la jeune femme. Ils détaillaient son profil, les lignes de son visage. Un profond soulagement lui avait envahit le cœur, de la savoir vivante et en un seul morceau. Il ne pouvait faire fie des sentiments qui avaient pris place.

Doucement, Eliott levaient leurs mains pour embrasser ses jointures abîmées par la lutte:
« Nous allons retrouver ces personnes. » C’était une promesse de loup. Les civils n’avaient pas à pâtir des affaires clandestines. Odin détestait cela. Il essayait pourtant de rester aimable et doux. Miss Caplan n’avait pas à récolter la colère du Directeur. Il conservait sa main dans la sienne en lui offrant un sourire. « Mon médecin va vous examiner. » Ils n’allaient pas prendre de risque. Il pouvait y avoir une blessure interne. La santé était très importante pour ce veuf qui avait perdu une épouse à cause de la maladie. Il ne plaisantait pas avec cela. Ils étaient en milieu de soirée. Mais, il y avait beaucoup faire. Il y avait fort à parier que ce serait une nuit blanche.

« J’aimerai que vous dormiez à l’Hôtel ce soir. … J’envisageais de vous le proposer avant. … S’il-vous-plaît… ? » Eirik demandait rarement. Avec Gabrielle, ils étaient égaux, dans la relation. Aussi savait-il qu’il n’avait pas le droit d’imposer et qu’il s’adapterait selon sa réponse.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr



Eliott Eirik
Eliott Eirik
FUCK THE LAW
Messages : 640
Date d'inscription : 29/04/2019
Localisation : Rosewood Hôtel Particuler
Profession : Gérant d'Hôtel / Mafieu + Cuisinier
Etat Civil : Veuf - Amoureux
24.04.22 19:43
Revenir en haut Aller en bas
Gabrielle Caplan
Après le déluge
Eliott Eirik & Gabrielle Caplan—
<<

Gabrielle avait donc suivi Eliott jusqu'à l'extérieur de l'ambassade, elle n'était pas fâchée de pouvoir prendre une bouffée d'air frais. Il y avait des voitures de police partout, il fallait donc partir le plus "discrètement" possible. Elle sentait bien qu'Eliott n'appréciait guère cette situation. Certes, d'abord parce qu'ils avaient subi une attaque, ensuite parce que cela attirait presque trop l'attention sur ceux qui l'avaient vécues et beaucoup trop de forces armées, de l'ordre, aux alentours. Tout pour mettre ce vieux loup sur ses gardes. Très bien, elle pourrait ainsi l'observer dans une situation de crise, ce qui permettrait d'en apprendre plus sur ses façons de réagir, sur ce qu'il allait faire, ses liens, et surtout, ce qu'il serait capable d'avoir comme informations. Peut-être en ferait-elle fuiter quelques-unes vers les collègues anglais, sans dire d'où elles viendraient, pour les aider à mettre la main sur ces connards qui avaient tués des innocents pour une idéologie des plus stupides. Ce qui avait tendance à le mettre un peu en rogne. Si elle apprenait le nom du chef, elle risquait bien de le servir sur un plateau à qui le voudrait...

Elle restait donc silencieuse, laissant les deux hommes échangés. Regardant à l'extérieur, faisant mine de ne pas écouter ce que disait les hommes dans l'habitacle. Hector qui semblait le plus méfiant envers sa personne, se permettait d'un coup de poser des questions, qui donnaient la direction de ce que pouvait représenter le directeur. Elle notait tranquillement et silencieusement, tout ce qui était dit. Avant que l'homme n'attire son attention à lui, en prenant ses mains. Elle avait un léger sourire, semblant plutôt tranquille.

- Et vous leur ferez quoi? Parce-que finalement, là était la vraie question. Qu'est-ce que pourrait faire une équipe de malfrats à une autre équipe de malfrats? Au moins, avec la police, ils iraient sans doute devant les juges, si possible les plus durs, qui leur mettraient perpette. Tout va bien Eliott, des coups, j'en prends tous les jours. Avec un petit sourire tranquille. Serrant doucement ses mains, pour le rassurer. Vous, vous n'avez rien?

Après tout, il serait plus embêtant que cet homme soit blessé, qu'elle. Elle était un peu surprise par la demande de l'homme. Ce n'était pas totalement à ça qu'elle s'attendait, mais finalement, pourquoi pas? Découvrir réellement les quartiers de monsieur, jusqu'au bout. Il fallait bien avancer dans cette relation, petit à petit. Avoir droit à sa confiance totale.

- Mmm... je vais y réfléchir. Avec un fin sourire, venant lui caresser la joue. Mangeons d'abord, qu'en pensez-vous? Cela pouvait paraître étonnant, de voir que Caplan gérait une situation pareille aussi "facilement". Mais la boxeuse était aussi une ancienne militaire. C'était dans son dossier. Des situations de crise, elle en avait vécu. Tout comme des traumatismes, qu'elle savait parfaitement cacher. En tous les cas, souvent. Est-ce que ça va aller? Elle pouvait s'inquiéter de son mental à lui, après tout, elle ne savait pas tout ce qu'il avait pu vivre d'un peu violent.

Pas de doute que vu l'homme, son passif, il avait dû déjà faire face à des situations compliquées, il devait savoir gérer. Tout comme elle.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]






[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Tease me
for fun
Gabrielle Caplan
Gabrielle Caplan
PROTECT&SERVE
Messages : 442
Date d'inscription : 21/04/2019
Localisation : Londres
Profession : Agent infiltré - Boxeuse
Etat Civil : Célibataire
09.05.22 22:01
Revenir en haut Aller en bas
Eliott Eirik
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Après le déluge. ft. Gabrielle Caplan


La boxeuse posait là une question pertinente. Beaucoup ignorent que le Réseau avait plusieurs fonctions. Il offrait un asile aux hors la loi du monde entier. Il permettait des échanges apaisés entre les belligérants. L’une de ses missions, moins connue, était de préserver un semblant d’équilibre des forces en présence. Le XX siècle avait connu deux guerres globales. Conflits qui avaient mis en péril des nations, des peuples.

« Ils seront excommuniés. » Elliot Eirik n’était pas un Pape. Le mot n’était pas ici relié au champ spirituel, même si le Réseau avait sa philosophie, mais au champ juridique. Un individu qui était était chassé du Réseau voyait son espérance de vie mise en péril. Sans les outils du réseau, sa protection, un mercenaire avait plus de chance de se retrouver devant les Intenses. La prison était une mort lente et que l’on ne souhaitait à personne.

Pour l’heure, Eliott voulait se préoccuper de sa cavalière. Elle était son centre d’intérêt. Il oubliait qu’elle était une combattante. Ses instincts protecteurs reprennent le dessus.
« Vous avez raison… » Cela pouvait le rassurer, en partie. Caplan savait vivre avec la douleur. Tout de même, il aurait préféré qu’elle ne soit pas mêlé à tout ceci. Il regrettait qu’ils n’aient pas pu partager une danse. « Moi ? Oh. Tout va bien. Je n’ai pas été blessé. » Il avait réussi à ne pas se démettre l’épaule. Porter les meubles avait fait travailler ses lombaires. Il allait devoir faire attention pendant quelques jours.

Le vieil homme appréciait le geste de sa compagne de soirée. Il aimait qu’elle se permette de tisser leur complicité. Cela lui faisait du bien de se sentir connecté à quelqu’un. Une femme qu’il trouvait admirable de part son calme, sa pondération. Elle avait tout d’une femme forte. Vraiment, elle lui faisait penser à Freia. Odin percevait la même énergie en elle. Il était tenté de le lui dire. Mais n’osait trop le faire en un moment pareil.

Il lui souriait, allant en son sens:
« Oui. Mangeons. » D’ailleurs, il aurait dû y penser de lui-même. Après ce qui venait d’arriver Gabrielle devait reprendre de l’énergie. « Je vais vous faire à manger. » Il n’allait pas l'emmener dans un autre lieu public ce soir. C’était hors de question, tant pour sa sécurité que pour la sienne. « Un moment de calme… » Cela leur ferait du bien. Pendant, un instant, Eirik en oubliait ses obligations, la crise, ce qu’il y avait encore à faire. Il avait juste envie de prendre soin de cette femme.

On ne demandait pas au Directeur s’il allait bien. Ce n’était pas vraiment une coutume. Il était le chef donc il allait bien. C’était son rôle de capitaine:
« Oui. Tout ira bien. Vous non plus vous n’avez pas à vous en faire pour moi Gabrielle. Je retombe toujours sur mes pieds. » Le plus grand traumatisme du nordique était survenu de bonheur. Assister à l’agonie de sa bien-aimée avait été le pire spectacle possible. Après cela, son esprit s'était protégé. Il avait une empathie atrophiée. « De plus, je suis soulagé que vous alliez bien.» Comme, il s’en serait voulu autrement.

Cet entre deux se faisait dans un calme relatif. Wash conduisait et parfois donnait une information qu’il entendait dans son oreillette. Eliott recevait deux appels qu’il fait dans deux langues différentes. Il fallait bien répondre. Chaque fois, il s’en excusait auprès de la sportive d’un regard, d’un sourire. Ils entraient dans le quartier. Le Rosewood était calme en apparence. Pourtant la garde avait été augmentée. Les hommes étaient en place.

Eliott attendait que deux hommes approchent de la voiture pour ouvrir la portière. Gabrielle était protégée elle aussi. Ils avançaient sous bonne garde. Une fois dans le vestibule, deux femmes approchaient avec une houle de questions. Mais, Eirik n'a qu'à lever une main pour faire cesser ce déluge.
« Donnez-moi une demie heure. » Tout le monde se tut. Ils gardaient une posture contrite. Enfin, ils se décalaient pour faire un passage au duo. Odin prit la main de sa compagne et leur fit quitter cette ruche, pour monter dans l'ascenseur qui les mènerait à son espace privé. « … Je suis navré de tout ceci. » Et il était sincère comme dans une grande partie de ses actions. « Aimez-vous l’omelette norvégienne ? » C’était une question très terre à terre qui trahissait son désir de maintenir un minimum de normalité.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Eliott Eirik
Eliott Eirik
FUCK THE LAW
Messages : 640
Date d'inscription : 29/04/2019
Localisation : Rosewood Hôtel Particuler
Profession : Gérant d'Hôtel / Mafieu + Cuisinier
Etat Civil : Veuf - Amoureux
10.05.22 21:27
Revenir en haut Aller en bas
Gabrielle Caplan
Après le déluge
Eliott Eirik & Gabrielle Caplan—
Gabrielle resta un instant interdite au mot que venait d'employer Eliott. L’excommunication? Elle ne comprenait pas vraiment ce que cela voulait dire et en quoi cela consistait. Après tout, elle n'était pas encore vraiment entrée dans ce monde. Ils prenaient leur temps, tous les deux. Parce qu'il ne fallait surtout pas d'erreur, d'un côté, comme de l'autre.

- Excommunié?

Peut-être que cet homme serait prêt à parler un peu plus sérieusement de ce qu'il faisait, de ce réseau si farouchement protégé. Si finalement, ce drame à l'ambassade pouvait avoir un côté positif ce ne serait pas un mal. Après tout, il fallait bien que l'agent infiltrée puisse trouver des réponses à son enquête.

Au moins, tous les deux n'étaient pas blessés. Heureusement d'ailleurs. Elle lui caressait le bras, tranquille, avec un fin sourire au coin des lèvres.

- Tant mieux. Il aurait été dommage de finir cette soirée à l'hôpital.

Mieux valait faire un peu d'humour, pour faire tomber la tension que cette situation clairement merdique avait provoquée. Elle était contente que sa proposition trouve une réponse positive de la part de son cavalier. Elle savait qu'elle le mettait en terrain connu et puis... il était important de manger après une telle expérience.

Bien sûr qu'elle lui posait la question, il était normal qu'elle s'inquiète un peu pour lui, non? Ce ne serait pas une relation en devenir, si elle se moquait bien de connaître son état. Cela permettait aussi de voir un peu plus où il se situait, comment il gérait ce genre de situation. Un bon moyen de connaître mieux celui que l'on avait en face de soi. Après, Rix n'était pas stupide, elle savait qu'il était, sans aucun doute, peut-être pas habitué, mais prêt à gérer ce genre de mixte d'émotions. Il ne serait pas, encore à l'heure actuelle, à cette place, si ça n'était pas le cas. Il la confortait d'ailleurs dans ses pensées, quand il lui répondit.

- Un vrai chat alors. Avec un petit air amusé. Si vous vous êtes inquiété pour moi, il est bien normal que ce soit réciproque Eliott. Hochant de la tête. Je suis contente que nous allions bien, tous les deux.

La boxeuse laissait alors l'homme gérer la suite de la situation. Il avait des responsabilités, il fallait bien qu'il y réponde. Elle n'en était pas dérangée et lui faisait comprendre qu'il n'avait pas à s'en excuser, reportant donc son attention sur l'extérieur du véhicule, tout en écoutant d'une oreille tout ce qu'il se disait. Peut-être ne comprenait-elle pas les langues, mais elle pouvait à peu près définir ce qu'elles étaient. Une piste, toujours une de plus.

Le Rosewood faisait son apparition. Elle n'y était entrée vraiment qu'une fois pour le moment, la curiosité était donc à son comble. Elle remarquait la sécurité, après une telle aventure, il était bien normal que les criminels s'arment aussi. Patiente, elle se laissait guidée, observait la ruche autour de la reine. Eirik dégageait une vraie prestance et montra avec une facilité déconcertante, à quel point il avait le respect de tous. Elle le suivait alors dans l'ascenseur, plutôt tranquille, moins dérangée que lui, finalement, de toute cette agitation.

- Ne vous excusez pas. Après tout, c'est une vraie crise. S'approchant tranquillement de lui. Beaucoup, oui. Posant une main sur son torse, lissant le col de sa chemise de sa main libre, en ne le quittant pas du regard. Il était charmant comme ça, cela aussi, c'était un fait. Une demi-heure sera suffisante? Taquine, avant d'aller déposer un baiser léger sur ses lèvres. Titiller un peu les envies était un jeu encore plus tentant, quand on venait de frôler la mort.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]






[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Tease me
for fun
Gabrielle Caplan
Gabrielle Caplan
PROTECT&SERVE
Messages : 442
Date d'inscription : 21/04/2019
Localisation : Londres
Profession : Agent infiltré - Boxeuse
Etat Civil : Célibataire
13.05.22 15:47
Revenir en haut Aller en bas
Eliott Eirik
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Après le déluge. ft. Gabrielle Caplan


Odin perçoit le mouvement de leur chauffeur. Ce soubresaut de méfiance. Il n’était pas bon de divulguer des informations à une inconnue:
« Il sera exclu de notre réseau. » Cependant, il n’était pas exagéré de dire que le risque était limité. Ils avaient fait une enquête approfondie sur cette jeune femme et sur son entourage. L'entraîneur était aussi mis hors de cause. Tout était au clair. Après une telle soirée, peut-être le moment était-il venu d’entrouvrir la porte.

Ils ne pouvaient être plus d’accord sur le fait que les événements auraient pu amener une tout autre conclusion. Il y avait d’ailleurs tout un protocole, si M. Eirik venait à disparaître soudainement. C’était lui qui avait exigé que tout soit anticipé. Une autre tentative pour limiter le chaos qui surviendrait avec ce bouleversement. Il en parlait régulièrement avec ses plus anciens comparses.

Ils étaient tous d’accord pour dire qu’il fallait prévoir au mieux.
« Oui moi aussi. Je suis soulagé. J’ose espérer que cela ne vous découragera pas à continuer nos… rendez-vous ? » Toute personne ordinaire serait avisée de se poser la question de sa propre sécurité. Lorsque l’on fricotait avec un truand, même très bien élevé, on était par nature au contact des dangers. « Nous prendrons d'avantages de précautions. » C’était d’or et déjà acté dans les hautes sphères. Ils étaient rôdés à l’exercice. Maintenant, il faudrait voir les conséquences dans la gestion de cette capitale. Peut-être parviendrait-il à en faire sortir quelque chose de positif. Eliott espérait toujours que les crises soient le limon de grandes décisions.

Tout de même, ils étaient loin de ce que le vieux loup avait projeté. Sur le plan professionnel comme sur le plan personnel, il avait cru en une fin plus positive. Il avait d’ailleurs préparé son antre dans l’idée d’une seconde partie de soirée romantique. Ce dont il ne se souvient qu’au moment où ils quittaient le rez de chaussée.

« Bien. » Il était captivé par Gabrielle. Il n’avait pas envie de détacher ses yeux d’elle. Il aimait la chaleur de sa paume posée sur lui. Il appréciait son attention aux détails. La plaisanterie le fit rire tout en l’émoustillant. Il ne pouvait pas lui cacher qu’elle était une source d’inspiration. Eirik avait envie de la séduire et il n’était pas assez âgé pour abandonner l’envie de la connaître physiquement, charnellement. « Pour vous, il me faudrait Mille et une nuits… » Il posait un baiser sur le creux de son oreille avant de lui susurrer: « Une découverte toutes les nuits. » Il posait sa main dans le creux de son dos, son pouce massant doucement sa colone vertébrale. Son visage se rapprochait pour aller offrir un baiser profond.

Le ding de la portière ramenait le Norvégien au présent. Il avait tout oublié contre la sportive:
« Oh. Allons-y. » Les gardes étaient postés de chaque côté de la cage. Ils étaient immobiles comme des statues. Ils ne les regardaient pas directement. Eirik ne fit pas attention à eux. Il poussait la poignée de porte pour l’ouvrir et fait place à son fief.

Il y avait des tableaux, des sculptures, des bouquins partout. On devinait que c’était un espace d’homme solitaire. Il n’y avait qu’une seule photographie dans tout l’appartement. Le portrait d’une jeune femme assise sous un arbre. Elle avait la peau claire, des longs cheveux trés blonds, une robe printanière et souriait tendrement à l’objectif. La muse de ce grand projet de vie. Eliott sourit à sa belle cavalière et lui prenait la main pour la tirer doucement dans ses bras. Le veuf attendrit caressait doucement ses coudes en l’observant. Il la trouvait belle et le lui disait avec ses yeux.

Ils étaient enfin seuls. Voilà qui rendait le reste moins oppréssant. Une lueur malicieuse éclaira les prunelles grises:
« Comment puis-je vous rassasier en premier ? » Dans leur dos, la table était dressée dans la perspective du dîner à deux. Les bougies, la rose rouge,le vin délicat, la nappe délicate. Un cadeau et une carte posée sur le bord de la table. Tout pour partager un instant privilégier et chercher à mieux la dévoiler. Ils l'auraient une autre fois. Eliott rescendait une main le long du dos de la boxeuse. Il aimait effleurer sa peau de cette façon. «Je suis disposé à vous plaire ma cavalière alors dites moi ? » Le déluge pouvait bien attendre devant le sourire de cette femme.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

Eliott Eirik
Eliott Eirik
FUCK THE LAW
Messages : 640
Date d'inscription : 29/04/2019
Localisation : Rosewood Hôtel Particuler
Profession : Gérant d'Hôtel / Mafieu + Cuisinier
Etat Civil : Veuf - Amoureux
16.05.22 23:53
Revenir en haut Aller en bas
Gabrielle Caplan
Après le déluge
Eliott Eirik & Gabrielle Caplan—
Bien, elle notait donc qu'il y avait des règles dans ce réseau, qu'il était impératif de respecter, si on ne voulait pas devenir une sorte de paria. Enfin, c'était comme cela qu'elle le ressentait. Intéressant. Cette organisation était si intrigante. Depuis le temps que Gabrielle bossait dessus, elle savait qu’elle n'avait atteint que la pointe de l'iceberg, il y avait tellement de choses plus bas. Avoir réussi à mettre la main ainsi sur Eliott, lui permettrait de creuser, petit à petit, pour en savoir de plus en plus sur la façon dont marchait cette organisation.

- Oh. Autant jouer, pour le moment, à celle qui découvrait, sans rien savoir et qui lui faisait confiance.

Oui, ce n'était pas très sympa de jouer ainsi avec cet homme. Mais c'était son travail. Il fallait bien que quelqu'un le fasse. Elle lui caressait tranquillement la main, pour ne pas qu'il s'inquiète pour elle. Elle l'observait, avec un léger sourire, alors que ses paroles, pouvaient être surprenantes. Comme si c'était de la faute de ce dernier, s'il y avait eu une attaque, là où ils s'étaient trouvés.

- Eliott, étiez-vous visé par cette attaque? Personnellement? Je ne pense pas. Nous nous sommes trouvés au mauvais moment, au mauvais endroit. Vous n'y êtes pour rien et je n'estime pas qu'en vous accompagnant à des soirées, je risque ma vie à chaque fois. La sécurité ne peut être infaillible, je le sais. Je sais vivre aussi, avec un peu de danger qui plane au-dessus de ma tête.

Et ça, elle ne disait pas juste comme ça. Après tout, elle vivait dans le danger, en infiltrant ainsi ce Réseau si mystérieux. Pas de doute que si son interlocuteur, ou l'homme de main qui faisait le chauffeur en ce moment, découvraient qui elle était vraiment, elle pourrait disparaître sans laisser de trace. Le danger était bel et bien présent, Gabrielle n'était pas inconsciente de tout ceci.

- Tout ça pour dire que je ne suis pas découragée. Avec un petit sourire sincère.

Bien qu'elle savait que cet homme pouvait être la cible d'attaque. Mais ce n'était pas ce qui allait refroidir notre infiltrée.

Au moins, cet homme répondait à ses petites taquineries. Elle avait vu la petite lueur au fond des yeux de l'homme. Bien, il n'était pas trop pudique, c'était parfait. Elle gardait son petit sourire, se laissant rapproché de lui, continuant de lisser un peu son col, tout en appréciant les attentions de ce dernier, ses doigts venant caresser doucement son menton, son regard planté dans le sien, un sourire toujours posé sur le coin des lèvres. Elle eut un léger rire à sa réponse. Au moins, se comprenaient-ils dans les sous-entendus.

- Vous me faites là une promesse plutôt alléchante, Eliott. Gabrielle n'était clairement pas quelqu'un qui avait un problème avec le sexe, bien au contraire, elle était tout à fait ouverte sur le sujet, n'avait pas peur d'en parler, n'avait rien contre des coups d'un soir et était tout à fait libre là-dedans. Autant dire que le Norvégien allait avoir la tête qui tourne. Je prends bonne note de tout ceci. Répondant au baiser, avant que la porte ne s'ouvre sur les appartements du maître des lieux.

Les gardes armés ne l'inquiétaient pas outre mesure, mais elle comprenait qu'il y avait un vrai branlebas de combat pour le coup. Suivant son hôte, elle marcha un instant dans la pièce principale, pour observer les statues, les tableaux, la photo, se laissant à nouveau attiré entre ses bras, le fixant tranquille.

- Pour le moment, je me demandais si la demi-heure suffirait à me faire une bonne omelette? Taquine encore une fois. Ou sinon, vous allez régler ce que vous avez à régler maintenant et ensuite, nous aurons la suite pour nous, sans être dérangés.

Enfin, Rix savait que tenir encore un peu en haleine cet homme, rajouterait du plaisir à la conclusion de l'histoire. Elle lui laissait le choix de la décision, en tous les cas, sa position était claire, elle resterait sans aucun doute, prête à l'attendre un moment, en mangeant, ou en s'occupant, le temps que lui, calme la fourmilière qui se trouvait quelques étages plus bas. Ce qui ne serait quand même pas négligeable.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]






[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Tease me
for fun
Gabrielle Caplan
Gabrielle Caplan
PROTECT&SERVE
Messages : 442
Date d'inscription : 21/04/2019
Localisation : Londres
Profession : Agent infiltré - Boxeuse
Etat Civil : Célibataire
23.05.22 14:02
Revenir en haut Aller en bas
Eliott Eirik
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Après le déluge. ft. Gabrielle Caplan


Plus Eliott découvrait cette boxeuse et plus il avait le sentiment d’être en présence de quelqu’un d’exceptionnel. Il n’avait pas rencontré une femme disposé à vivre avec Damoclés sur le front. C’était à se demander si Freya n’avait pas placé cette femme sur le chemin du Norvégien. Afin qu’il puisse de nouveau goûter au bonheur de l’amour. Une pensée ésotérique qu’il ne pouvait se permettre d’élaborer. Mais, elle lui faisait du bien, particulièrement après avoir effleuré le voile de Hel. Il savait que la sœur de Fenrir le guettait.

La déesse de la nuit devrait encore attendre un peu. Oui, le rire de Gabrielle déchirait les ombres menaçantes. Le vieux loup se sentait porté par la vie. Plus encore par le plaisir d’être vivant. Non pas pour remplir une mission mais pour exister en tant qu’homme. Un sentiment qui faisait du bien.

« Un bon cuisinier, comme un bon amant, se doit bien d’allécher. » Il carssait lentement la joue de la jeune femme. Une femme qui lui donnait envie de redécouvrir tant de choses enterrées. « J’aimerai vous rendre hommage il est vrai. » Posant un baiser sur sa tempe juste avant qu’ils entrent.

De plus, ce qu’il appréciait chez Caplan était ce bon sens dont elle lui fit encore la preuve. Il appréciait son intelligence.
« Je fais au plus vite. » Ce qui serait le cas. Odin n’avait pas envie de s’attarder en bas. Il caressa le visage de Gabrielle dans un sourire. « Faites comme chez vous.» Ici, elle serait en sécurité. Personne ne viendrait l’importuner. Il y avait de quoi patienter. Eirik repartit en sens inverse, tandis qu’il remettait sa tenue en forme.

Walsh se trouvait dans la salle de crise. Le Directeur s’y rendit tout de suite. Les portes se referment sur les premiers mots du compte-rendu. La visio-conférence se déroulait sur trois continents en simultané. Ils avançaient dans le déroulé des faits tout en prenant les informations au vol. Odin était rompu à la procédure. La fatigue ralentissait son esprit pour passer d’une langue à l’autre. Mais l'interprète était là pour y pallier.

Ils prenaient connaissance de l’état des forces de police, la réaction des mafias, et des politiques. Les Anarchistes étaient en cours d’identification encore. Il y aurait un prix sur la tête du leader. Eirik le voulait vivant. Après, une bonne heure la discussion arrivait à sa fin. Pour une fois, Odin ne chercha pas plus loin. Il remerciait tout le monde et convenait d’une prochaine réunion, trois jours plus tard. Cela leur donnerait le temps d’en apprendre plus. Dès que les écrans furent éteints, le Nordique annonça qu’il ne serait plus disponible jusqu’au lendemain.

Il se dépêcha d’aller retrouver son appartement. Un petit sourire aux lèvres, il se présentait devant sa cavalière:
« Maintenant… je suis à vous. » Eliott posait un baiser sur la joue de la belle. Il entrait dans la cuisine en se mettant à son aise. Il lui avait promis de lui faire son repas. Tranquille, notre homme préparait le plan de travail pour confectionner cette omelette. Une fois prêt, il attrapait une bonne bouteille de vin rouge pour leur servir un petit apéritif. Il donna son verre à Gabrielle et frappa le sien avec.

Ensuite, le Directeur se mit à cuisiner pour sa compagne de soirée. Il était différent ainsi que dans son rôle de chef. Il avait l’air plus serein et heureux ici.
« Je fais une petite salade aussi. » Lui lançant un sourire. Il avait cuisiné pour Noa quelques mois plus tôt. Une bonne amie qui appréciait sa cuisine. Cela avait été une belle soirée. Pourtant, ce repas-là avait une saveur particulière. Eliott voulait se sentir proche de Gabrielle. Proche comme il ne l’avait pas été avec les autres. C’était presque plus enivrant que le vin.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr



Eliott Eirik
Eliott Eirik
FUCK THE LAW
Messages : 640
Date d'inscription : 29/04/2019
Localisation : Rosewood Hôtel Particuler
Profession : Gérant d'Hôtel / Mafieu + Cuisinier
Etat Civil : Veuf - Amoureux
24.05.22 11:40
Revenir en haut Aller en bas
Gabrielle Caplan
Après le déluge
Eliott Eirik & Gabrielle Caplan—
Gabrielle appréciait cette façon de penser. Si Eliott commençait à faire monter l'envie comme ça, il irait très loin avec elle. Car la boxeuse aimait qu'on lui donne envie, qu'on montre qu'on était intéressé par son plaisir. Elle n'avait pas besoin qu'on lui rende hommage, aucunement besoin qu'on la voit comme une reine, non, elle voulait juste qu'on la considère correctement, qu'on la respecte. C'était déjà pas mal. Ça ne demandait pas trop d'effort. C'était la base. Elle avait donc un petit sourire en observant cet homme, un gentleman, il le lui avait démontré à chaque fois. Elle savait qu'il était respectueux de ce qu'elle était. Caressant un instant son menton.

- C'est exactement ce que l'on attend d'un cuisinier, oui. L'observant. Oh vous savez, je n'ai aucunement besoin que nous en fassions un cérémonial. Soyons fous, cela me conviendra bien.

Elle aimait quand la passion prenait le pas. Que tout s'oublie dans les draps. Mais ce ne serait pas pour tout de suite. Son hôte prenait la décision donc de régler ses problèmes maintenant, pour profiter de la suite après. C'était ce qu'elle estimait être la meilleure décision. Elle gardait donc son sourire, hochait doucement de la tête et le laissait filer. Qu'il fasse ce qu'il avait à faire, et elle ne se générait pas à faire comme chez elle. Sans trop fouiller, sans montrer qu'elle était intéressée par le moindre détail, elle allait tranquillement faire ses recherches.

Prenant le temps de se déplacer dans cet appartement, elle tirait des bouquins pour les feuilleter rapidement, observant les photos, les disques, n'ouvrant pas encore les tiroirs, elle ne savait pas à quel point cet endroit pouvait être sous vidéosurveillance. Discrètement, elle cherchait aussi du coin de l'oeil, ces fameuses caméras, s'il y en avait. Sans doute que le directeur souhaitait avoir son intimité dans certaines pièces, peut-être pas toutes. Elle était alors allée à la salle de bain, pour prendre une bonne douche, afin de détendre tous ses muscles, observant ses poings un peu abîmé par le combat de l'ambassade. C'était bien de se délaisser sous l'eau, comme si le reste disparaissait. En sortant, elle regrettait presque de ne pas avoir d'habit de rechange, mais... c'était un moyen de continuer à charmer ce monsieur. La robe était donc repassée.

Le bruit de la porte qui s'ouvrait, attirait son attention, alors qu'elle reposait un bouquin sur l'art, qu'elle avait tiré au hasard, pour sourire à l'homme qui revenait finalement. Elle l'accueillait en prenant le baiser qu'il lui offrait.

- Parfait, je meurs de faim. Le taquinant un peu, avant de le suivre, tranquille. Puis-je vous aider? Elle n'aimait pas ne rien faire. Cherchant alors les assiettes, pour au moins mettre la table. Elle prenait alors le verre que lui tendait l'homme, pour trinquer avec lui, toujours un petit sourire en coin. Santé! Pour elle, la soirée catastrophique de l'ambassade devenait un mauvais souvenir lointain. Elle prenait une bonne gorgée. Tout était toujours raffiné avec lui. Faites, oui.

Placée derrière son dos, elle le lui frottait lentement d'une main, tout en continuant de profiter du verre de vin.

- Tout s'est bien passé?

Autant en savoir un peu plus. Enfin, ce qu'il serait d'accord de dire, bien sûr. Rien ne servait de foncer tête baissée, elle avait le temps.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]






[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Tease me
for fun
Gabrielle Caplan
Gabrielle Caplan
PROTECT&SERVE
Messages : 442
Date d'inscription : 21/04/2019
Localisation : Londres
Profession : Agent infiltré - Boxeuse
Etat Civil : Célibataire
25.05.22 22:14
Revenir en haut Aller en bas
Eliott Eirik
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Après le déluge. ft. Gabrielle Caplan


Le parfum de son savon de corps, sur la peau de Miss Caplan surprenait le directeur. Il l’observait et lui sourit, ravi de voir qu’elle suivait son conseil. Oui, il aimait l’idée que cette dame se sente assez en confiance pour s’approprier les lieux. C’était d’autant plus important ce soir-là, juste après le déluge de violence.

« Oui.» Une fois les verres entrechoqués, Eliott fit la demande la plus simple, mais aussi la plus agréable qui soit pour un cuisinier. « Vous pouvez me tenir compagnie. Cela m’aidera grandement. » Cela pouvait paraître comme une requête absurde. Au contraire, elle était sincère. La cuisine privait souvent les hôtes de leurs invités et d’une partie de la soirée. Eirik voulait profiter de la compagnie de sa cavalière jusqu’au bout.

Eliott souriait de la main dans son dos. Il n’avait pas eu le droit à ce genre d’attentions depuis longtemps. Or, sous ses dehors de meneur solitaire, c’était aussi un homme qui était sensible, qui voulait de la tendresse dans sa vie. Le veuvage était un état de fait, mais il n’avait jamais été un choix intime.

Il faisait chauffer une poêle puis une seconde. Il préparait la base, tout en parlant:
« Cela aurait pu être plus compliqué. L’équipe a été réactive. » La preuve que la base qui était sur Londres était professionnelle. Il n’y avait pas que cela. Selon Odin il y avait aussi un rôdage qui se faisait, par la force des choses. « Nous avons été habitués à ce type de crise depuis que je suis arrivé. » Le Rosewood était-il maudit ? « Vous vous souvenez de l’attaque de Saint-James ? » Les travaux n’étaient pas encore complètement terminés. L’Université en avait profité pour se moderniser. « Nous étions également sur les lieux. » Eliott se lavait les mains tout en réfléchissant. « Je ne compte plus le nombre de tentatives avortées. Il y a beaucoup de monde qui souhaite me voir tomber. » S’il avait un mauvais esprit il aurait dit que c’était la rançon de son succès. Néanmoins, les choses n’étaient pas aussi simples.

Une odeur montait doucement dans la cuisine. Le Directeur s’assurait que sa compagne ne manquait de rien, avant de reprendre:
« Et vous ? Vous avez trouvé vos marques ? » La vidéo surveillance donnerait une réponse précise à l’agent chef de la sécurité. De son côté le Nordique n’avait pas envie de vérifier. Il voulait faire confiance à Gabrielle. Il pensait qu’il avait raison de se donner une chance. Elle ne lui avait donné aucune raison de douter de son honnêteté. « Avez-vous vu votre cadeau ? » Le paquet n’avait pas encore bougé de place. C’était donc une question rhétorique. Comme elle, Odin n’était pas pressé. Il aimait être dans le moment présent. Il adorait vivre chaque détail.

Tranquille, il s’occupait des pommes de terre pour les cuirent avec des condiments frais. Il surveillait la cuisson. Cette omelette n’avait rien à voir avec le dessert glacé que l’on voyait dans les menus classiques. C’était un plat basique, qui venait directement des pays froids. Eliott l’avait réinterprété au fur et à mesure des années.
« Une prochaine fois, nous pourrions faire le marché ensemble. Comme cela vous pourrez confectionner votre menu. Qu’en dites-vous ? » C’était quelque-chose qu’il adorait faire. Gabrielle paraissait ouverte à vivre des expériences communes... sous bien des formes. Eliott lui fit une oeillade et dans un élan vint poser un baiser au coin de ses lèvres. Il se sentait chanceux.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Eliott Eirik
Eliott Eirik
FUCK THE LAW
Messages : 640
Date d'inscription : 29/04/2019
Localisation : Rosewood Hôtel Particuler
Profession : Gérant d'Hôtel / Mafieu + Cuisinier
Etat Civil : Veuf - Amoureux
29.05.22 1:24
Revenir en haut Aller en bas
Gabrielle Caplan
Après le déluge
Eliott Eirik & Gabrielle Caplan—
Gabrielle se sentait en confiance, même si elle était très clairement dans l'antre du loup et qu'elle risquait sa vie pour le coup, s'il se rendait compte de son... petit secret. Mais c'était bien le fait d'être confiante, de donner l'impression qu'elle n'avait rien à se reprocher, qui permettait d'être aussi calme et tranquille, en sa compagnie. Sans compter que la compagnie d'Eliott, était, pour le coup, réellement agréable. Elle n'avait pas côtoyé un homme aussi prévenant et agréable, depuis bien longtemps. C'était aussi très plaisant, de sentir que l'autre voulait faire plaisir, charmait sans en avoir l'air. Elle aimait ça.

- Mmm... au moins elle apprenait que ce groupe savait se défendre et réagir très vite. Elle secouait légèrement de la tête. Pas vraiment non, je n'étais pas sur Londres à cette époque. Mais elle en avait entendu parler, bien sûr. Tous les journaux internationaux avaient repris l'histoire. Elle se disait alors qu'Eliott devait avoir un sacré ange gardien. Il lui faudrait peut-être faire attention. Vous avez le cuir dur. Lâcha-t-elle avec un petit sourire. Ce n'était que pour rendre leur échange un peu plus léger. Vous pensez que vous étiez vraiment visé?

Encore une fois, la boxeuse se disait qu'il n'était qu'un dommage collatéral. Vu ce qu'avait dit les terroristes, ils voulaient juste dégommer des riches, pour montrer que les pauvres avaient aussi des droits. Le pire moyen pour se faire entendre et comprendre. Enfin, certains ne souhaitaient qu'une chose, voir le monde brûler, sans plus. Cette équipe avait l'air d'être de ceux-là.

Elle restait proche de l'homme, le regardant travailler, tout en profitant du vin, une main toujours pas loin de lui, soi dans son dos, sur son bras, son épaule. Garder le lien physique, tranquillement. Elle hochait légèrement de la tête.

- Oui, j'ai profité de découvrir vos bibliothèques, ainsi que votre salle de bain. J'espère que cela ne vous gêne pas. J'ai réellement pris mes aises. Tranquille. Vous êtes plutôt bien installé. Ce penthouse était assez impressionnant. Il démontrait bien que l'homme avait des moyens. Pas vraiment surprenant, vu ce qu'il était. Non, je vous attendais pour l'ouvrir. Taquine.

La proposition du Norvégien était amusante. Ce n'était pas quelque chose qu'on lui offrait souvent. Mais cela pouvait être intéressant. Elle pourrait découvrir les défis qu'elle pourrait lui lancer, au niveau nourriture. Pour ainsi découvrir tous les talents de ce vieux loup. Ce serait une petite expérience intéressante. Elle hochait tranquillement de la tête.

- C'est une idée qui me plaît.

Le baiser vif, ne manqua pas de la surprendre et de la faire rire légèrement. Parce qu'elle aimait ce genre de prise d'initiative. Il fallait qu'il ose aussi sortir de sa carapace. Elle lui caressait alors la joue, lentement, pour venir lui offrir un baiser beaucoup plus profond. Profitant de sa présence, étant prête à mettre un instant le repas de côté, juste pour profiter de la présence de cet homme, qui, il fallait bien l'avouer, lui plaisait de plus en plus.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]






[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Tease me
for fun
Gabrielle Caplan
Gabrielle Caplan
PROTECT&SERVE
Messages : 442
Date d'inscription : 21/04/2019
Localisation : Londres
Profession : Agent infiltré - Boxeuse
Etat Civil : Célibataire
29.06.22 11:06
Revenir en haut Aller en bas
Eliott Eirik
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Après le déluge. ft. Gabrielle Caplan


Eliott ne présumait pas. Il ne se laissait pas guider par son intuition ou ses émotions, concernant ces affaires. Il raisonne avec sa tête et surtout, il faisait confiance aux équipes de terrain pour faire le travail:
« Pour cette fois… Peut-être est-ce le fait du hasard. » Hasard ou destinée, cela ne changeait pas la question de la sécurité globale du Réseau. Ivan était membre du Réseau, tout comme l’était Mildred. L’attaque de l’Ambassade ne pouvait pas être mise de côté. Le Directeur allait devoir prendre la parole. Mais, il ne le ferait pas avec si peu d’éléments à sa disposition.

L’aise de l’Américaine était plaisante:
« Vous avez bien fait. Bien entendu si vous souhaitez emprunter un bouquin, vous le pouvez. Naturellement. » Un livre avait nature de trésor pour ce bibliophile. Odin avait une très belle collection en son nom propre. Les fonds qui étaient dans les hôtels Particuliers étaient à disposition de tous les membres. Tout ce qui était entre ces murs étaient pour les femmes et les hommes qui avaient décidé de rejoindre le Réseau. Le luxe et le confort faisaient partie des points attractifs. « Oui. Nous disposons de moyens. Nous nous en servons pour le confort et la fidélisation de la clientèle. » C’était très pragmatique et pourtant vrai. Il fallait rester compétitif pour que l’entreprise -et son but- fonctionne. « Je vous l’ai dit vous avez accès à tout cela Gabrielle. Même en mon absence. » Maintenant que leurs rendez-vous étaient réguliers, le staff était informé. Caplan avait de la latitude.

Eirik était né dans une famille de la haute société norvégienne. Ses parents avaient eu de l’éducation et des biens. Eliott s’était imaginé offrir ce genre de vie à sa belle Freya. Il n’en avait pas été ainsi. S’il gardait un attachement particulier pour ses livres, les autres biens matériels ne l'intéressaient pas. Il n’avait besoin que d’un bon fauteuil et d’un feu de cheminée pour se sentir bien. « J’en suis content. »

Le rire de Gabrielle sonnait comme une douce symphonie. Eliott avait la sensation de ne pas l’avoir entendu depuis des lustres. Il la choyait du regard, posant sa main sur la sienne et ses yeux dans les siens. Il appréciait de la regarder sourire, de la sentir bien près de lui. Leur deuxième baiser prenait toute son attention et ses sens. Il y participait lentement en se délectant du goût. Ses mains chaudes se perdaient le long des coudes de la belle. Elles se retrouvaient ensuite sur ses hanches. Il la rapprochait un peu plus de lui.

L’une des mains soulevait doucement son haut, lui permettant ainsi de caresser le bras de son dos. Les doigts doux remontaient délicatement le long de la colonne vertébrale. Eirik logeait son nez contre la gorge de la jeune femme pour inspirer son parfum. Il avait les paupières closes en tendant l’oreille pour entendre son cœur battre. Il se sentait bien dans la chaleur de leurs corps. Il y trouvait réconfort et force. Oui la force qui lui fallait pour avancer dans ces heures compliquées.

Le Directeur n’était pas connu pour sa délicatesse. Pourtant, c’était un homme délicat. Un homme qui avait une fonction et un rôle à tenir:
« Comme je suis soulagé que vous alliez bien. » Il massait doucement la joue de la sportive avec son pouce. Il fouillait ses iris pour y trouver la petite flamme qu’il ressentait dans son propre cœur. Lentement, il posait un baiser contre son front blanc, lui sourit.

Tranquillement, Eirik reprenait sa place de cuisinier. Il voulait que la belle puisse manger et se reposer. Qu’elle puisse récupérer le plus vite possible après cette terrible soirée. Il fit cuire les œufs, les herbes et les champignons.
« Aimez-vous les randonnées ? » Le médecin d’Odin avait des recommandations. Notamment, afin de lutter contre les problèmes respiratoires, de faire des marches en pleine nature. Là où l’air serait sain et où le corps pouvait se ressourcer. Le vieux loup ne le faisait pas assez souvent. La présence de Gabrielle lui donnait d’autres perspectives. Il avait envie de partager son temps avec cette femme.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr



Eliott Eirik
Eliott Eirik
FUCK THE LAW
Messages : 640
Date d'inscription : 29/04/2019
Localisation : Rosewood Hôtel Particuler
Profession : Gérant d'Hôtel / Mafieu + Cuisinier
Etat Civil : Veuf - Amoureux
02.07.22 17:01
Revenir en haut Aller en bas
Gabrielle Caplan
Après le déluge
Eliott Eirik & Gabrielle Caplan—
Gabrielle caressait doucement le bras de l'homme, avec un petit sourire. Elle était persuadée que c'était le fruit du hasard, pour cette fois. Pour avoir fait face aux criminels de plein fouet, elle estimait que le Réseau n'était clairement pas la cause du problème. Ils ne devaient même pas savoir que cela existait. Mais pas de doute qu'Eliott pouvait être une cible de choix. Entre criminels, est-ce que cela était étonnant? Pas vraiment.

- Merci Eliott. Au pire, je profiterai de venir lire, ici. Avec un petit sourire. Pourquoi s'embêter à prendre des bouquins, quand tout l'intérêt était de passer du temps avec cet homme? Elle avait un petit sourire amusé. Oh, mais suis-je vraiment dans le cas de figure de votre clientèle? Posant la question avec beaucoup d'innocence. Même s'ils se parlaient un peu plus, qu'Eliott était du genre à s'ouvrir peu à peu, elle n'était pas une criminelle. Juste une boxeuse.

Elle jouait plus qu'autre chose. Après tout, elle pouvait être touchée d'avoir droit à autant de confiance de la part de ce vieux loup du Nord. Il avait tout intérêt à se montrer on ne peut plus paranoïaque. Entre l'Empire qu'il dirigeait, ses responsabilités et le nombre d'ennemis qu'il était sans aucun doute, difficile d'estimer. Mais il avait décidé de lui faire confiance, à elle. C'était une petite réussite de la part de Caplan. Son infiltration était une totale réussite, pour le moment.

Il fallait pourtant avouer qu'elle se laissait vraiment prendre au jeu. Le baiser n'était pas faux. Elle y prenait réellement plaisir. Elle appréciait le contact de cet homme. Ses doigts sur sa peau. Qu'il parcoure lentement son corps ainsi lui convenait. Il y avait quelque chose de grisant. Une sensation qu'elle n'avait plus connue depuis longtemps. C'était un danger, un vrai. Car si elle oubliait quel était sa mission première, il y aurait des problèmes sur la suite. Elle ne pouvait pas disparaitre. Il y aurait un choix, avec des conséquences. Difficiles, qu'importe la voie qu'elle prendrait. Pour le moment, elle ne voulait pas y penser. Juste profiter. Aussi parce qu'elle avait été à quelques pas de la Mort, et qu'il n'y avait rien de mieux qu'un peu de chaleur humaine, pour se sentir vivant. Bien vivant.

Elle plantait son regard dans le sien, caressant doucement sa barbe.

- Moi aussi, Eliott. Moi aussi. Qu'il soit en un morceau, elle avait été soulagée de le voir ainsi.

Gabrielle le laissait retourner aux fourneaux. Il y avait quelque chose proche du fantasme, à avoir un homme qui faisait la cuisine pour soi. Surtout un homme avec ce talent de cuistot. Elle suivait ses mouvements, analysant ce qu'il faisait, voyant bien la facilité de ce dernier à utiliser les ustensiles. On sentait l'habitude, la dextérité. Elle lui jeta un regard, allant reprendre son verre, pour en boire une bonne gorgée.

- J'aime marcher, oui. Un bon moyen de mettre son cerveau sur off. Vous avez besoin de quelqu'un pour vous motiver à sortir un peu prendre l'air? D'un ton taquin. Faites attention, à proposer ça à une sportive. Elle continuait de le taquiner, bien sûr.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]






[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Tease me
for fun
Gabrielle Caplan
Gabrielle Caplan
PROTECT&SERVE
Messages : 442
Date d'inscription : 21/04/2019
Localisation : Londres
Profession : Agent infiltré - Boxeuse
Etat Civil : Célibataire
06.07.22 20:02
Revenir en haut Aller en bas
Eliott Eirik
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Après le déluge. ft. Gabrielle Caplan


Ils étaient sur un plan intime et le directeur agissait par réflexe selon ses missions. Pourtant, sa compagne de soirée marquait un point important :
« Il est vrai que vous ne l’êtes pas non. Vous n’êtes pas une membre. L’habitude me joue des tours. » Selon toute vraisemblance Miss Gabrielle Caplan n’avait rien d’une criminelle. Elle avait un casier vierge. Un peu d’insubordination pendant ses temps de classe militaire. Voilà tout ce que Walsh avait trouvé de compromettant sur cette femme. Eirik n’avait pas de doute. Son bras-droit avait été d’un zèle tout particulier pour cette enquête maison. Il en avait été de même avec la mère de Lydia à son époque. Les femmes qui gravitaient autour du directeur étaient sous étroite surveillance. «Et puis, je vous l’ai dit, vous êtes le bienvenue ici. C’est plus impersonnel qu’une maison. Mais l’on s’y sent bien. Je serai heureux de vous y retrouver. Quand vous voudrez. » Avec le temps, son village natal était devenu un agréable souvenir. Il n’avait pas de demeure régulière. Mais c’était probablement mieux ainsi. Il n’aurait fait que couvrir les murs de fantômes et de nostalgie.

Pourtant, la sportive réveillait de temps en temps un rêve enfoui. Celui qu’il avait cru partagé avec Rosalee. Celui qu’il n’osait pas faire depuis des décennies. Partager sa vie avec quelqu’un d’autre. Gabrielle donnait envie de faire ça. Eirik joue la comédie lui aussi. Il prenait des fragements de vie commune pour les vivre avec cette femme.

Un sourire amusé détendit; le visage d’Odin, lui rendant toute son humanité:
« MMmmm. Votre compagnie donne envie de me donner des défis, justement. Des nouveaux défis. » Il n’avait pas honte de dire qu’il était enfermé dans des habitudes. Il était plus facile d’assurer la sécurité d’une routine. Le directeur s’y était donc plié jusqu’à ce que cela devienne naturel. Maintenant, il retrouve l’envie de la surprise, de l’imprévu, parce qu’il avait envie de vivre… d’exister en dehors de sa fonction. C’était nouveau et stimulant. « Serez-vous indulgente ? » Il la questionnait gentiment du regard aussi. « Le prochain dimanche que vous aurez de libre ? » Généralement s’était son jour de repos hebdomadaire. Il pouvait le consacrer à sa santé, surtout s’il avait la compagnie de Caplan pour le soutenir.

Le plat ne demandait pas énormément de préparation. Il l’avait proposé pour cela:
« Je vais pouvoir vous servir. Choisissez votre place. » Comme au Wolf’s house, Eirik fit le service en professionnel. Il avait fait un dressage simple mais attentionné. Il s’était retenu de tracer un “<3” dans la sauce. C’était un peu trop cliché peut-être. Une fois assit devant la belle avec une seconde assiette, Eliott les servit en eau fraîche.

Homme de méthode, Odin commença par couper sa part en fins morceaux. Ils étaient tous de taille quasi identique:
« Avez-vous pu rassurer Kylian ? … Vous a-t-il accordé votre journée de demain ? » Ensuite, Eliott séparait les aliments dans l’assiette, omelette d’un côté et salade verte de l’autre. L’ordre était ce qui l’aidait à ranger ses pensées. « Vous faut-il autre chose ? » D’un coup le vieux loup se leva. « Le pain, bien sûr, le pain. » Il attrapa le couteau à pain pour faire de belles tranches dans le pain de campagne en miche. Il était aussi délicat que précis. Il savait et avait coupé de toutes les textures. Cela lui avait également été utile dans les rares cas d’intimidations, dans ses jeunes années d’exercice.

Il déposa le pain, en souriant à sa charmante convive:
« Ensuite, nous pourrons nous délasser, au calme. » Maintenant qu’il était loin de la pression interne, Eliott avait l’envie de se détendre avec elle, contre elle. Sentir sa présence, lui voler quelques baisers, savourer la paix offerte par leur refuge. C'était ce que disait son sourire et ses yeux chaque fois qu'il la regardait.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

Eliott Eirik
Eliott Eirik
FUCK THE LAW
Messages : 640
Date d'inscription : 29/04/2019
Localisation : Rosewood Hôtel Particuler
Profession : Gérant d'Hôtel / Mafieu + Cuisinier
Etat Civil : Veuf - Amoureux
11.07.22 20:23
Revenir en haut Aller en bas
Gabrielle Caplan
Après le déluge
Eliott Eirik & Gabrielle Caplan—
Elle touchait du bout du doigt, le monde d'Eliott. Pas loin de pouvoir mettre réellement un pied dans ce monde souterrain. Il lui fallait poser des questions, mais de façon discrète. Elle posait doucement une main sur le bras de l'homme. Tranquille, avec un petit sourire.

- Pensez-vous que je pourrai faire partie de votre clientèle? Innocemment, encore. Après tout, Gabrielle n'était toujours pas censée totalement savoir ce que faisait cet homme. Oui il était directeur, oui il était important, oui il avait l'air d'avoir quelques ennemis, mais après, pour le reste, il n'en avait jamais parlé de vive voix. Il était peut-être temps d'entrer plus sérieusement dans le vif du sujet. A voir si ce vieux loup se laisserait porter. J'en ai bien pris note, Eliott. Je ne me gênerai pas pour venir, ne vous inquiétez pas.

La boxeuse n'était clairement pas du genre à être timide. A quoi bon? Elle fonçait, presque tête baissée. Mais il y avait des ouvertures, ce n'était pas le moment de se dégonfler. Et puis, à force de s'entraîner comme elle le faisait, c'était aussi son mental qui était mis à l'épreuve. Elle avait appris, elle était prête. C'était maintenant que tout se jouait.

- Oh, je vois. Oui je ne vous ferai pas courir tout de suite. Taquine. Nous pourrons commencer doucement. Je vous tiens au courant de mon prochain dimanche de libre.

Il était temps de passer à table et c'était parfait. Elle avait faim. Manquer de mourir donnait faim. Parce que manger voulait dire la vie, aussi. Et puis, elle n'avait guère mangé depuis un moment, l'attaque les avait privés du repas qui était prévu. Elle s'installait donc à table et se laissait servir, avec un certain plaisir. Parce que cet homme faisait ça très bien. On voyait son habitude. C'était intéressant à observer. Elle le remerciait chaleureusement, puis attrapait ses couverts.

- C'est parfait Eliott, j'ai tout ce qu'il me faut.

Cet homme voulait bien faire, il ne fallait pas qu'il se mette la pression, pas avec elle. Elle connaissait ses talents, il pouvait simplement lâcher la pression. Ce qui se faisait finalement, quand il s'installait pour manger, enfin. Elle mangeait avec un certain appétit. C'était plaisant d'avoir un homme qui lui faisait à manger, encore plus quand il savait ce qu'il faisait. Elle hochait de la tête.

- Oui, tout va bien. Il n'est pas du genre à s'inquiéter rapidement, de toutes les façons. Marquant un temps. Non, je n'ai pas besoin d'un jour de repos. Je ne vais pas les laisser me faire peur. De plus, il faut bien que je me prépare, j'ai un combat bientôt. Il ne fallait pas, encore une fois, que le vieux loup s'inquiète. [color=#D2B48CJe ne vais pas être contre. Je sens l'adrénaline descendre petit à petit. [/color]Marquant une petite pause. Excellente votre omelette.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]






[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Tease me
for fun
Gabrielle Caplan
Gabrielle Caplan
PROTECT&SERVE
Messages : 442
Date d'inscription : 21/04/2019
Localisation : Londres
Profession : Agent infiltré - Boxeuse
Etat Civil : Célibataire
16.07.22 9:28
Revenir en haut Aller en bas
Eliott Eirik
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Après le déluge. ft. Gabrielle Caplan


Eliott baissait ses yeux gris pour observer sa protégée:
« Étant donné que vous avez des activités souterraines, oui, c’est possible. » Le Réseau était le protecteur de la criminalité. Une criminalité qui avait de nombreuses formes. Il n’y avait pas que les assassins qui venaient profiter des services. « Nos services sont assez larges. Vous pourriez profiter du service juridique bien sûr, du carnet d’adresse pour trouver d’autres tournois… Bien sûr des Hôtels en eux-même. … Il y en a plusieurs aux Etats-Unis. Aussi bien que celui-ci. » A son tour, il posait une main sur l’épaule de la jeune femme. Il faisait une douce pression. Son pouce passait lentement sur sa peau.

Le Directeur appréciait sa compagne de soirée. Naturellement, il avait envie de lui simplifier la vie, de l’aider. Il pouvait le faire par le Réseau. De plus, Walsh pourrait garder un œil sur elle à distance. Ils seraient en mesure de la protéger sur le long terme. Ce qui était un élément important de son raisonnement.

Une main sur la joue de Caplan, il lui promit:
« Nous regarderons le formulaire après avoir mangé. » Eliott ne se montrait pas impatient. C’était contre-productif. Il voulait que les gens soient en confiance. Rien de mieux que d’avoir l’assurance que ce qui devait se faire, allait se faire, en son heure.

Mais, en son fort intérieur, ce qui concerne le privé, le rendait tout de même un rien moins sage:
« Très bien. Faisons comme cela. Vous me dites pour dimanche. » C’était une poignée de jours plus tard. Le temps de lui préparer le plus beau des bouquets de fleurs. Il espérait que cette surprise lui ferait plaisir.

Ils pouvaient parler de la suite. Le cauchemar était derrière eux:
« Je vois. Quel est ce combat ? » Il se renseignera en aval. Peut-être y avait-il quelque-chose à faire concernant les paris sportifs. Odin n’avait pas jeté un œil depuis un moment. Ce serait une occasion de se remettre à jour. Il pourrait ainsi, en savoir un peu plus sur ce Kyllian qui avait la confiance de sa belle amie. Tout serait parfait ainsi. Ils allaient à leur rythme.

Doucement, le soupé détendait notre vieux loup:
« Je suis content que cela vous plaise, Gabrielle. » Il mangeait lentement. Il n’avait pas très faim. Cependant, il aimait observer la jeune femme manger. Il aimait regarder ses gestes. Il avait lui arrivait de s’imaginer dans ses bras, alors qu’ils étaient en réunion. Elle parasitait son esprit pour son plus intime plaisir. Maintenant, la belle était au fait qu’elle lui plaisait. Mais, elle appréciait de vivre au jour le jour. Il ne pouvait pas se montrer trop enthousiaste non plus. La prudence évitait trop de déception. Dans ce domaine, Eirik n’avait pas envie de perdre. Il souria à l’Américaine. Bien sûr, il était moins loquace. Il n’avait pas un absolu besoin de parler, tant la compagnie se suffisait à elle-même.

Ils finirent tranquillement le repas. Odin se leva pour aller lancer un petit café. Il revient dans le dos de la sportive. Il enlaçait alors ses épaules, et bougeait ses pouces le long de ses cervicales, pour détendre sa nuque. C’était un homme doux quand il le pouvait. Il aimait prendre soin des autres dans l’ombre.
« Où voulez-vous vous installer ? » Les options étaient nombreuses, le salon, la terrasse, ou bien encore la chambre. Tout était possible et lui ne voulait rien de plus que la choyer, comme elle le méritait.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

Eliott Eirik
Eliott Eirik
FUCK THE LAW
Messages : 640
Date d'inscription : 29/04/2019
Localisation : Rosewood Hôtel Particuler
Profession : Gérant d'Hôtel / Mafieu + Cuisinier
Etat Civil : Veuf - Amoureux
17.07.22 14:32
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: