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[CLOS] The Boogeyman Club ft. Louisa
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Louisa Lorca
Louisa n’avait jamais été réellement habité par la tristesse, c’était la colère et le feu qui l’avaient toujours fait avancer. C’était une combattante, une lionne, une fille qui crie, qui frappe, qui agit. La jeune femme était une personne active, dans le meilleur et dans le pire. Elle était extrême, à trop détester et à trop aimer. C’était tout ou rien. Son mode de pensée était binaire. De ce fait, avec la description du violon par Desmond, Louisa savait très bien que ce n’était pas pour elle.

A la fin de sa chanson, la jeune femme se surprit à attendre avec attention la réaction du jeune homme. Elle accordait de l’importance à son avis. Elle était ravi d’entendre qu’il aimait bien. C’était agréable d’entendre un compliment à ce sujet. Louisa en avait besoin. Elle avait toujours peur d’être juste réduite à son physique… Alors que c’était la musique qui la faisait vibre. Louisa en avait besoin pour vivre, pour respirer. Sans musique, il n’y avait pas de vie. « Oui, c’est moi qui l’ai créé ». Elle existait dans sa tête, sur son téléphone et des carnets. Louisa ne connaissait pas le solfège et avait créer sa propre technique pour conserver ses compositions.

Desmond termina par se lever et enlever sa chemise. Il utilisa le tissu pour le passer sous l’eau et essayer de diminuer la douleur qu’il éprouvait via le froid. Alors qu’il était torse nue, Louisa ne pu s’empêcher de glisser son regard sur sa peau. Desmond ne savait pas se battre, mais il avait les muscles et le corps bien dessiné. Il y avait des taches de rousseurs sur le haut de son dos. Auparavant, la jeune femme n’y avait pas fait attention, mais il avait aussi des tatouages sur les bras. Il les aimait vraiment, ses cristaux… Puis il avait aussi de belles mains.

Au moment où Desmond commença à lui parler, Louisa releva le regard vers lui. L’eau coulait sur son visage. Le jeune homme avait beau avoir de nombreuses traces de la bagarre, il était terriblement séduisant. Confuse, Louisa ne comprit par tout de suite ce qu’il lui demandait. « Quoi ? Euh, oui… » Elle botta en touche « Je te montrerai quand j’aurai de nouveau accès à mon tel et du réseau. » Mon dieu, pourquoi était-elle si sensible aux charmes de Desmond ? Pendant un bref instant, Louisa pensa au fait qu’ils étaient coincé là et que coucher ensemble serait un très bon moyen de faire passer le temps. Cette idée, bien que très éphémère, la fit rougir. Elle refusa précipitamment l’offre du jeune homme « Non, non, c’est bon. J’en ai pas besoin. » Louisa se releva et lui laissa une couverture. « Tu devrais pas rester comme ça, tu vas attraper la crève. » La jeune femme n’osa pas lui jeter un regard supplémentaire, de peur que son visage devienne encore plus cramoisie.

Louisa montra sur le lit en hauteur et s’enroula dans la couverture. Le mec était à moitié à poil et avait trop chaud alors qu’il faisait méga froid. La jeune femme était perturbé par ce qu’il venait de se passer. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas été attiré par quelqu’un. Puis depuis que Mael était en couple, elle n’avait plus de plan cul et… Louisa s’était promis de ne plus tomber amoureuse. A chaque fois, elle était toujours tombé sur les pires. C’était vraiment pas une bonne idée. Surtout qu’elle était rentré en contact avec Desmond juste pour en apprendre plus sur Stephen. C’était juste un boulot. Louisa raya cette possibilité. C’était pas la peine d’y penser. Genre, même elle, elle trouvait que c’était une mauvaise idée… Et pourtant, elle avait l’habitude des coups foireux !
Louisa Lorca
Louisa Lorca
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20.11.21 17:58
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Desmond Gold
The Boogeyman Club ft. Louisa
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Desmond sourit « Cool! Tu me montreras.» Il était curieux d’entendre les compositions de sa compagne de cellule. Le jeune homme avait beau être suspicieux, et il l’avait particulièrement été envers Louisa, elle ne lui donnait aucune raison de l’être. En fin de compte, elle cherchait juste un boulot, et si Stephen croyait qu’elle pouvait l’aider, alors pourquoi pas. Ce n’était pas pour ça qu’il lui ferait confiance. En tout cas, pas entièrement. Après tout, Stephen travaillait avec toutes sortes de personnes étranges dont Desmond se méfiait. Il ne voulait pas que son patron soit entraîné dans des embrouilles… De trop grosses embrouilles.

Louisa déclina son offre, puis laissa la couverture qu’elle lui avait piqué sur son lit. « Ah… merci ». C’est vrai que, sans sa chemise, il faisait plutôt froid dans cette petite cellule aux murs de béton. Rien que pour chasser la douleur des coups, ça avait toutefois valu la peine. Desmond suivit Louisa des yeux lorsqu’elle grimpa sur le lit au-dessus du sien. Perplexe, il lança « Bonne nuit? », avant de s’allonger. En voyant que ses pieds dépassaient du lit, il plia les genoux, et reposa sa tête endolorie sur l’oreiller.

En plus de lui faire mal, sa tête se torturait sur la dernière minute qu’il venait de passer en compagnie de Louisa. Elle avait mis fin bien abruptement à leur conversation. Il avait pourtant eu l’impression qu’ils passaient un bon moment, et il avait vu un côté d’elle qu’il aimait bien. Peut-être que pour elle, ça n’avait pas été le cas. Elle l’avait trouvé sans intérêt. Elle ne lui avait posé aucune question, après tout, alors qu’il s’était intéressé à sa musique. Quel con... Peut-être même qu’elle l’avait trouvé moche. C’était lorsqu’il s’était assis près d’elle qu’elle avait déguerpi dans son lit, après tout. Peut-être avait-elle cru qu’il avait des idées derrière la tête en retirant sa chemise, et ça l’avait mis mal à l’aise. Desmond resserra la couverture autour de ses épaules, prenant soudainement conscience de la nudité du haut de son corps. Putain… Il n’y avait même pas pensé.

Desmond songea aux milles et une façon dont il pouvait s’expliquer. J’avais juste vraiment mal, c’était pas pour essayer de t’impressionner ou je-sais-pas-quoi-d’autre hein! Je suis pas ce genre de gars et je ne vais pas essayer de te draguer. Pas parce que t’es pas mon genre ou que je te trouve moche hein! T’es pas moche du tout, mais je drague pas les filles que je connais à peine… Euh, pas parce que j’ai pas envie de te connaître hein! J’aimerais bien, mais je ne cherche pas quelque chose de sérieux… Euh, pas parce que j’aime que les filles faciles hein!

Merde, se dit-il en roulant sur le côté. Parler ne ferait qu’empirer les choses. Desmond décida de ne rien dire, ni même d’évoquer avec Louisa ce qui s’était passé. Il ne s’était rien passé.

Des heures plus tard, aux aurores, Desmond se réveilla le premier. Le pourtour de son oeil droit avait viré au noir, et une ecchymose violette traversait le dessus de son nez. En se levant, Desmond vit Louisa toujours endormie. Elle avait l’air si paisible que la réveiller aurait été un crime. Quelques minutes plus tard, un policier apparut devant leur cellule. Il détacha un trousseau de clés de sa ceinture et ouvrit la porte. « On a payé votre caution. Vous pouvez y aller ». « … Vous pouvez me passer un tshirt? ».

« J’ai aussi payé la caution de la petite », lui disait le SMS laissé par Stephen lorsque Desmond récupéra son téléphone. Stephen avait pas mal de défauts, mais il était généreux. Il avait même ramené son scooter jusqu’ici. Le jeune homme avait aussi récupéré un chandail hideux, mais chaud, donné par la police. En dehors du commissariat, Desmond leva les yeux vers le ciel. Seule la cime des plus hauts gratte-ciel était frappée par le soleil. Au moment où il sortait une cigarette entre ses lèvres, Louisa le rejoignait devant le poste. Il ne la salua pas, ni ne la regarda. Ce matin-là, il rectifiait sa possible bourde en étant plus froid que la veille. Il tenait à ce qu’elle sache qu’il ne voulait rien d’elle.

La fumée sortie en volute de ses lèvres, alors qu’il retirait sa cigarette pour parler. « Bon. Tu veux que je dépose quelque part ou ça va? » demanda-t-il, toujours sans la regarder. Cette fois, il n’y avait aucune ambiguïté possible. Il agissait seulement en être humain décent et lui proposant d’éviter de se taper des heures de marche.


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Desmond Gold
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FUCK THE LAW
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23.11.21 1:47
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Louisa Lorca
Louisa avait réussi à s’endormir. Il avait fallu du temps, malgré la fatigue qui lui pesait. Ne pas dormir dans son lit n’était pas évident, puis la jeune femme avait la tête remplis de trop pensées. Elle réfléchissait à Desmond, à JB, à tout ce qui risquait d’arriver, à ce qu’elle faisait. La blonde n’avait pas l’impression de faire fausses routes, mais elle craignait surtout de se jouer avec les sentiments d’autrui. Enfin des sentiments… ils s’étaient trop peu fréquentés pour parler de sentiments. Il y avait une attirance physique, mais pas plus. Il ne fallait pas qu’elle y pense trop d’ailleurs. Louisa ne croyait plus vraiment en l’amour, elle n’y avait plus envie de s’y risque. Elle avait toujours vu les couples se déchirer. L’amour avec un grand A était un mensonge. Louisa ne coulait pas y croire.

Les yeux clos, le sommeil termina par la happer malgré elle. Endormi profondément, elle mit du temps à émerger. Il fallut entendre le cliquetis métallique de la porte pour qu’elle se réveille enfin. Son regard se posa sur Desmond, puis elle glissa son regard sur le sol. Il devait pas être bien avec cette tête.

Louisa termina par le rejoindre devant le commissariat. Elle termina par trouver son paquet de cigarette mais son briquet était introuvable. « T’as du feu ? » La première cigarette du matin restait la meilleur de toute. La jeune femme ne brisa par le silence gênant qu’il y avait entre eux. Desmond avait forcément remarqué son trouble. Louisa s’attendait à une proposition salace, mais il n’y eut rien. La blonde osa relever le regard lorsqu’il prit la parole. Elle répondit tranquillement, la voix encore rauque « Là, où il y avait la soirée. Faut que je retrouver mon scooter. » Précieux véhicule qui avait énormément d’importance.

Ils terminèrent leur cigarette, puis Louisa le suivit. Elle le regarda s’installer, puis eut une seconde d’hésitation. Elle s’installa finalement derrière et posa ses mains sous le siège. Limiter le contact physique était surement la meilleure chose à faire. Se rapprocher de ce jeune homme, lui laisser croire que quelque chose était possible, ce n’était certainement pas lui rendre service. Louisa avait la sensation d’être une traitresse. Ce sentiment n’était pas des plus agréables.

Il eut un virage brusque et Louisa failli perdre l’équilibre. Elle se raccrocha brutalement contre Desmond, se collant à lui et passant ses deux mains contre son torse. Elle ne pu s’empêcher de sourire. Louisa posa sa tête contre son dos, se reposant contre lui. Malgré la situation, elle se sentait de cette façon. Sage, elle ne bougea pas plus. Louisa avait bien du mal à être en accord avec elle-même, ses envies et sa raison ne voulaient pas la même chose.

A l’arrivée, Louisa descendit. Elle avait son scooter en visuel, mais avant de partir de son côté, elle demanda « Tu veux mon numéro ? ». C’était juste une série de chiffre, ça ne l’engageait à rien.
Louisa Lorca
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28.11.21 22:01
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Desmond Gold
The Boogeyman Club ft. Louisa
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Desmond lui tendit son briquet; un morceau de plastique sans valeur. Son patron avait essayé pendant des années de le convaincre d’acheter un briquet solide, comme un zippo ou quelque chose dans le genre, mais Desmond avait toujours trouvé que ça faisait prétentieux. Il n’en avait jamais vu l’utilité. Cependant, en voyant son vieux briquet entre les mains de Louisa, il se rendait compte que ça devait faire un peu tache peut-être. Ou pas sérieux. Enveloppé dans la tranquillité du petit matin, Desmond se pinça l’arête du nez en terminant sa cigarette, comme pour chasser un mal de tête. Pourquoi se préoccupait-il de l’opinion de Louisa? Sans doute parce qu’il y avait un malaise entre eux, dont-il ne comprenait toujours pas l’origine exacte.

Il brûlait de lui demander ce qui n’allait pas, mais au lieu de cela, il tira une autre bouffée de sa cigarette, et évita le regard de Louisa. Il se contenta d’hocher la tête lorsqu’elle lui parlait de son scooter. « Pas de problème », lui dit-il d’une voix au moins aussi rauque que la sienne. Desmond sentait que moins il en disait, et mieux ce serait.

Terminant sa cigarette aux côtés de la jeune femme, il noua ensuite sa chemise blanche autour de ses hanches avant d’embarquer sur le scooter, Louisa prenant place derrière lui. Il fit le chemin inverse que les policiers avaient pris pour les emmener au poste la nuit dernière. Les rues se remplissaient tranquillement de piétons, de voitures et de cyclistes, ces enculés à roulettes qui se croyaient toujours au-dessus du code de la route. Lorsque Desmond dû faire un virage sec pour éviter de se faire foncer dessus par l’un d’eux, la colère explosive qui lui aurait fait traiter le cycliste de tous les noms fut calmée brutalement par la surprise de sentir les bras de Louisa lui enserrer la taille. « Désolé! » lui lança-t-il, comprenant qu’elle était presque tombée.

Voilà… C’était sans doute plus sécuritaire si elle se tenait à lui plutôt que de s'accrocher au banc. Desmond osait à peine respirer. Il savait que ça ne voulait absolument rien dire. Qu’il devait ignorer son trouble et se concentrer sur la route. Se. Concentrer. Sur. La. Route.

Contrairement à hier soir, la rue où se trouvait le Boogeyman Club était déserte ce matin, à l’exception d’un scooter. Desmond se gara tout près, et Louisa le libéra de son emprise pour descendre. Le regard toujours fuyant, il s'apprêta à la saluer et partir, mais ce qu’elle dit le fit brusquement lever la tête vers elle. Muet de stupéfaction, Desmond la dévisagea, les yeux ronds. Cette question-là, aucune fille ne lui avait jamais posée. Habituellement, c’était lui qui la posait, ou encore, il donnait son numéro. Louisa était la première qui lui offrait.

Si elle me demande ça, se dit-il, c’est qu’elle ne me trouve pas si dégueu en fait.

Le visage meurtri de Desmond se fendit d’un sourire immense. « Oui », dit-il simplement. Oui, il le voulait, ce putain de numéro. Qu'ajouter de plus? Il était heureux de s’être trompé sur toute la ligne, mais aussi de savoir que Louisa le trouvait également de son genre. Il ignorait ce qu’il avait pu faire ou dire pour qu’elle en tire cette conclusion, d’ailleurs. Peu importe ce qui se passerait entre eux dans l’avenir, il espérait juste qu’elle ne soit pas trop déçue. Desmond pianota son clavier de téléphone le numéro qu’elle lui donna. « Et ben, merci. T’auras des nouvelles de moi bientôt… À plus, Blondie. Te bastonne pas trop sans moi », lança-t-il en riant, avant de lui décocher un clin d’oeil, et de filer en direction opposée, vers la boutique.

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Desmond Gold
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01.12.21 2:00
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Louisa Lorca
Elle lui faisait de l’effet. Le brusque silence n’en fallait pas beaucoup plus à la jeune femme pour le comprendre, tout comme le sourire de Desmond quand elle lui proposa son numéro. Ce mec était du genre renfrogné, la mine sévère, mais là, vraiment, son visage s’était transformé. Il était heureux. Si elle aurait été vraiment honnête, la jeune femme n’aurait laissé aucune émotion transparaitre. Pourtant le voir sourire de cette manière la fit elle-même sourire. C’était agréable. Dans sa poitrine, la blonde sentie son cœur battre un peu plus fort. Cette histoire, c’était pas une bonne idée.

Louisa répondit par un signe de main puis traça sans se retourner. Elle avait envie de le faire, mais resta droite… Si elle avait récolté un œil au beurre noire et des douleurs dans la mâchoire, elle repartait le cœur léger. La blonde avait cette certitude encré au plus profond d’elle-même. C’était pour ces moment comme ça que la vie méritait d’être vécu.
Louisa Lorca
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01.12.21 22:24
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